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CinquBüie-quatrième auuee.
26 Juillet 1918
N. 30
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L ECHO DES VALLEES
PARAISSANT CHAQUE VENDREDI
PRIX D’ABONNEMENT:
Par an
..........Fr.
Pour 6 mois
2.--
2,25
3,50
Vallées Vaudoises .................I't. 4,—
Italie . . . . ^.............. » 4,50
Etranger ........................... » y,-r
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Que toutes les choses vraies, boimêtes, justes, pures, aimables..... dignes de louange, occupent vos pensées. (Phil. IV, 8).
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SOMMAIRE : Communication officielle —
Qui est mon prochain ? — L’unique
paix possible — Courrier d’Angleterre
— I,a page du soldat — Chronique
vaudoise —Nouvelles politiques.
COWIMUNICATION OFFICIELLE.
CHIESA EVANGELICA VALDESE.
L’adunanza del Corpo Pastorale è convocata per il giorno di Venerdì 9 Agosto,
alle ore 9, nella Casa Valdese in Torre
Pellice, con il seguente Ordine del giórno:
1° Esami di fede dei candidati al S. Ministero — 2° Nomina delle Commissioni
esaminatrici —■ 3° Comunicazioni e proposte eventuali.
.1 membri laici della prossima Assemblea Sinodale che desiderano prender
parte alla nomina delle Commissioni esaminatrici dovranno presentarsi, al momento dell’apertura della seduta, muniti del loro mandato.
Torre Pellice, 19 Luglio 1918.
Per la Tavola :
Ernesto Giampiccoli
Moderatore.
Qui est mon proehain ?
Dans une de ces villes d’eau où de
nombreux malades viennent, chaque année, chercher la guérison, on a vu arriver
un jour un pauvre olTicier étranger qui
paraissait n’avoir plus que quelques jours
à vivre. Il s’est fait conduire dans un
hôtel, mais dans ces endroits on a horreur de recevoir des moribonds, aussi
lui a-t-on dit qu’il n’y avait pas de place.
Même réponse dans un deuxième, puis
dans un troisième et un quatrième ; mais
dans ce dernier, un monsieur, voyant
l’état de souffrance du malade et le désespoir qui se peignait sur sa figure, dit
vivement :
— Il est impossible de renvoyer cet
homme. Si vous n’avez pas de place ailleurs, faites-le monter dans ma chambre.
— Mais, Monsieur...
— Cet officier est un de mes parents ;
si vous ne le recevez pas, je m’en vais.
—^ Mais nous n’avons plus de lit !
— Eh bien 1 mettez-le dans mon lit,
je coucherai sur le canapé.
On a donc transporté le malade presque*-évanoui dans la chambre, et celui
qui s’était dit son parent s’est occupé
activement de lui donner tout ce dont
il avait besoin.
Quand le pauvre homme a été un peu
remis, il s’est empressé de demander le
nom de son bienfaiteur.
— Vous avez dit que vous étiez mon
parent, ajouta-t-il; puis-je savoir comment?
— Tout simplement par Jésus, dit
l’autre. Il m’a appris que tout homme
est mon prochain et mon frère.
Continuant ses soins, cet homme s’est
constitué le garde et le baigneur du ma
lade, lui donnant des bains dans sa
chambre et lui apportant les premiers
verres d’eau qui devaient le guérir. En
même temps, il n’oubliait pas de lui
parler de son âme; par ses paroles, et
encore plus par ses actions, il lui faisait
connaître le Sauveur; et, finalement, il
a eu la joie de voir le cœur de l’officier
s’ouvrir aux appels de la grâce divine.
Va, et fais de même.
L’Ami de la maison.
L’nniqiic paix possible.
Le monde est bouleversé; partout on
n’entend que des plaintes, des murmures
ou des malédictions contre ces monstres
qui ont déchaîné la guerre et qui poursuivent, d’une manière impitoyable, un
but qu’ils veulent atteindre. Ce but
quel est-il? On l’ignore. Ce qu’il y a de
certain, c’est qu’ils se proposent l’écrasement des faibles par la force, la ruse,
la diplomatie, la trahison, n’importe le
moyen. Or, c’est précisément ce que le
monde civilisé ne veut pas, sans abdiquer à sa mission, c’est ce que des opprimés dénoncent, en criant: plutôt la
mort qu’un tel triomphe.
Peut-on, en présence de telles monstruosités soupirer après la paix? On l’invoque, on la réclame à grands cris, c’est
bien, mais quelle paix? — Nous sommes
heureux de nous ranger complètement
à la déclaration du président Wilson,
lequel, le jour àe Vindependence day, le
4 juillet, au tombeau du grand Washington, a prononcé un discours impressionnant duquel nous détachons ces mots:
La paix, oui, mais à quatre conditions:
1° Une paix qui soit la destruction de
tout pouvoir arbitraire — 2° Une paix
qui soit le règlement de toutes ^el^uestions éxtérieures par la libre acceptation
des peuples intéressés — 3° Une paix
qui soit l’observation pour chaque nation de la loi commune de la société civilisée basée sur le respect mutuel du
droit — 40 Une paix qui soit l’établissement d’une organisation de la paix.
Telle est la charte américaine; telle
.est la charte des alliés, tels sont les principes qui seuls permettront des pourparlers, une préparation à la paix; Lloyd
George," n’a pas hésité à se ranger à ces
conditions posées par le président Wilson, représentant le grand peuple américain qui après s’être décidé à la guerre,
ne peut reculer, jusqu’au moment où les
principes trionferont.
Les Empires centraux, esclaves d’un
état-major, comprendront-ils la main
qui leur est tendue? Les peuples esclaves
d’un militarisme qui écrase tout, qui
sacrifie des millions de victimes, aurontils le courage de réagir et de se ranger
à l’évidence de la justice pour une paix
durable? Nous osons encore l’espérer,
malgré l’aveuglement du moment, mal
gré la discipline de fer qui empêche les
plus timides des chrétiens de faire entendre leur voix.
Nous sommes bien loin de ce qu’on
appelle l’écrasement, la ruine d’un peuple. Rien de tout cela; on n’écrasera jamais un peuple de 72 millions d’âmes ou
de 52 ou même de 17. Mais d’un autre
côté, il faut arriver au point où il soit
possible de vivre en paix à côté les uns
des autres, au point où l’on ne vive pas
dans la crainte de se réveiller le matin
avec une nouvelle déclaration de guerre,
au point où le militarisme ne puisse plus
régner en maître absolu; art point où les
nations pourront se consacrer non plus
à fabriquer des canons, des sous-marins,
des aréoplanes, mais à se donner à l’industrie, au travail agricole, au commerce,
à la production de nouvelles énergies
pour le bien de l’humanité toute entière.
Est-ce demander trop? Non pas, car
ce n’est que le stricte nécessaire pour
mettre bas les armes et recommencer
une nouvelle humanité, la formation de
la société des nations, ce qui n’ës't pas
une utopie, un rêve, mais un but que
l’on se propose d’atteindre et qui ne tardera pas à se réaliser. Point d’impatience,
donc, point de découragement, point de
récriminations. Chacun à son poste d’honneur: le soldat au front et nous à l’arrière; chacun déployant une nouvelle
foi, de nouvelles énergies et puisons tout
cela au pied de Celui qui n’a pas abdiqué, du Tout-Puissant qui, au moment
voulu déployera sa toute puissance, sa
sagesse, sa bonté, sa victoire. Voilà, selon
nous, l’unique paix possible, la seule durable, la seule après laquelle nous devons
soupirer. C. A. Tron.
Courrier d’Angleterre.
Trois questions sont sur le tapis en
Angleterre: celle de l’Irlande, la plus urgente à résoudre et la plUs inquiétante.
Lloyd George a fait son possible pour
contenter les incontentables, en étant
disposé à accorder l’Home Rule, mais la
conspiration du parti Phénien, l’entente
de ce parti avec l’Allemagne, l’opposition acharnée des prêtres à la conscription, ont conseillé au premier de réfléchir
avant d’accorder tous ces privilèges. La
question irlandaise est donc renvoyée
après la guerre, et probablement le système de la confédération sauvera la situation. En attendant, nous ne pouvons
que blâmer ce clergé intolérant, ignorant
et superstitieux qui, en ce moment
comme celui-ci ne vit que de rancune,
de haine, sacrifiant l’intérêt de la patrie
et s’unissant à l’ennemi. Que les aveugles
ouvrent enfin les yeux et qu’on se fixe
bien sur ce point : Rome, le papisme, sera
toujours l’ennemi de la liberté et de la
patrie. L’Allemagne le verra bientôt,
l’Angleterre l’expérimente, l’Italie et la
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France en subissent les amères conséquences déjà.
Une seconde question est celle de l’éducation Bill, qui empêche d’envoyer les
enfants aux usines tant qu’ils sont élèves
des écoles, à l’exception du samedi et du
dimanche, ce qui laisse la porte ouverte
aux parents pour exploiter leurs enfants.
Une opposition formidable s’est aussi
formée et elle ne tardera pas à avoir
gain de cause, car il est évident que le
travail du samedi et du dimanche serait
nuisible au corps de l’enfant et à l’âme,
vu qu’il serait privé de l’école du dimanche, moyen puissant pour s.e nourrir iritellectuellement et spirituellement. Que
des législateurs ne voient pas le danger,
c’est inconcevable.
La troisième question, enfin, est celle
des relations, entre les Eglises de la principauté de Galles. Le gouvernement a
décrété la séparation de l’Eglise et de
l’Etat, chose qui s’imposait, vu que les
non-conformistes sont au moins les deux
tiers de la population, mais les Anglicans
comme les papistes d’Italie, qui se disent représenter l’église officielle, sont
furieux, car leurs privilèges tombent,
l’égalité S’affirme, et... alors... l’Etat est
le coupable. Toujours la même théorie:
vouloir dominer même au point de vue
spirituel, quand il serait si facile d’être
heureux en adorant Dieu en esprit et
en vérité. " Spectator.
LA PAGE DU SOLDAT.
Le lieutenant Levi Rostagno nous envoie 5 francs pour l’Echo, et nous l’en
remercions cordialement; Alberto Bouchard nous écrit une bonne lettre que
nous insérons; Dema Giacomo, Arnoulet
Paolo, Malan Augusto, tous trois de La
Tour, et Negrin Giovanni, envoient leurs
salutations et remerciements; le caporal
Emidio Gardiol aimerait connaître le
nom de l’aumônier de 9®' Armata et fait
saluer son pasteur Bertalot de Prarustin, ainsi que son propre frère qui est
à Vallarsa, et remercie cordialement pour
le journal; Bouchard Davide vient de recevoir nouvellement le journal, ce qui
lui cause un vif plaisir et salue cordialement; le bersagliere Zuccaro Alessandro
de S.-Second, ne sait assez exprimer sa
reconnaissance pour l’envoi du journal,
par son moyen fait saluer les amis qui
sont au front, les parents, il jouit d’une
bonne santé et espère bientôt rentrer
dans ses chères Vallées; le brave Ayassoi
Giov. Davide de La Tour, ne reçoit plus
le journal et nous aviserons à cela, il est
bien et fait saluer ses parents; le télégraphiste Long Eugenio est bien, remercie chaleureusement et demande changement d’adresse; Vannuccini Enrico est
très content de recevoir le journal qu’il
fait circuler et qui est lu avec avidité;
le soldat Frache Aldo salue les compa
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gnons et remercie pour le journal; le
soldat Malan Amedeo est heureux d’avoir reçu la bonne visite de l’aumônier
Adolphe Tron qui a présidé un culte en
plein air et qui a fort encouragé les soldats en leur parlant des Vallées, il salue
parents et amis ; le capitaine chev. PeyTot nous envoie de S.-Vincent ses bonnes salutations; Pons César remercie
pour le journal et envoie sa nouvelle
adresse; Emile Massel demande le journal que nous enverrons; Long Eli de
S.-Germain réclame le journal et il l’aura; le vice-brigadier des gendarmes Michelin Giovanni attend toujours avec impatience VEcho, qui, après les lettres
des parents est ce qu’il apprécie le plus,
puisqu’il lui apporte des forces spirituelles, salue parents et amis ; Tron Eli,
de Rodoret, en permission, voudrait le
journal, mais à notre grand regret nous
ne pouvons l’envoyer dans les Vallées;
Bonjour Paolo remercie pour le journal
et nous sommes heureux de pouvoir le
lui envoyer; Fenouil Davide lit d’un
bout à l’autre VEcho et salue parents et
amis ; Griglio Stefano est en permission,
salue et remercie; le caporal Monnet
Pietro est bien, combat avec foi, espère
dans le retour, salue et remercie.
— Notizie di combattenti: Il caporale
Durand Giovanni di Torre Pollice, il caporale Bertalot Enrico, di Pomaretto, i
soldati Vigna Felice di Villar Pollice,
Bertalot Emilio di Susa, Bouchard Alberto nativo di Torre Pellice ma residente
ai Giàime, Ferrerò Enrico di Perrero, ap
partenenti tutti al 7° alpini, batt. « M.
Pelmo », lOb» comp., desiderano VEcho
des VaZZées che per loro è l’amico sincero
che li conforta e li incoraggia a sempre
meglio operare. Salutano a mezzo del
giornale il caporale Bellion Attilio dègli
alpini, e Coucourde Davide, e tutti i correligionari combattenti.
— Militari visitati dal cappellano A.
Tron: Fanteria : caporale Long Vito (Pramollo), soldato Barus Luigi (Pomaretto),
caperai maggiore Grill Luigi (Praly), caporale Danna Augusto (Torrepellice),
soldato Bianco Dotino Secondo (Susa), il
fratello del quale Arnaldo, é dichiarato
disperso nella battaglia del Piave ; caperai maggiore Charbonnier Giovanni (Villar), caperai maggiore Long Enrico (Luserna S. Giov.), promosso sergente per
merito di guerra e proposto per una medaglia al valore per l’eroismo dimostrato
nella battaglia del Piave ; tenente Balmas
Vittorio che abbiam riveduto in ottima
salute; soldati Barai Ernesto e Pons Umberto (Pomaretto), soldati artiglieri Chauvie Eli (Angrogna) a Baruchella, dove
però non troviamo più il soldato Long
Eli (Pramollo), caporale sanità Jouve
Giovanni (Torrepellice), caporale sanità,
Michelin-Salomon Umberto (Luserna S.
Giov.), che dà buone notizie del fratello
da noi invano ricercato prima a L. e poi
a M. —’A Marostica, la Domenica 14-7,
con i soldati Malan Amedeo (Luserna S.
Giov.) e Jahier Adolfo (Pramollo), breve
culto, al quale non poterono prender
parte il soldato Griglio Stefano (Villasecca) perchè partito in licenza agricola,
e il caporale Rivoir Guido (Chàtillon) e
il soldato Marinelli Saverio trattenuti
dal loro servizio. — Il tenente Petrogalli
Arturo è dichiarato disperso dal 15-6. —•
Il tenente Piva Francesco è stato trasferito il 18-7 al convalescenziariofdi
Borgo S. Domino.
GLANURES (suite).
J’apprends que le capitaine Luigi Betis
de Rome, combat dans ces parages. Heureusement qu’il a pu traverser la* bourasque sain etsauf. Nous nous en réjouissons pour lui et pour ses parents. Hélas !
il n’en est pas ainsi pour le vaillant capitaine Aldo Muston. Celui-ci était en Tripolitaine dernièrement, mais ne voulant
pas rester dans une oisiveté relative lorsque la patrie était en danger, il demande
de rentrer en Italie et sa demande fut
exaucée. A peine arrivé en Italie il fut
envoyé au front. Pendant le combat, une
balle de fusil l’atteint en pleine poitrine.
Il tombe. Heureusement qu’on le prend
et qu’on l’emporte de suite à l’hôpital
79 où un vaillant chirurgien le soigne.
Le poumon droit avait été touché. Grâce
à Dieu, à l’habileté du docteur et à sa
jeunesse forte et saine, il est en voie
■ de se remettre parfaitement. Je me sens
tout ému en sa présence et plein d’admiration. Il est bien faible, car il a perdu
beaucoup de sang, mais on voit que la
santé revient. Lui, prend la chose en
souriant et en badinant. Quelle belle
chogfe que la jeunesse ! Je me rappelle
mon autre visite à Ajello, lorsqu’il fut
blessé une première fois. Ma douleur lorsque le docteyr me dit: Si l’hémorragie
s’arrête, il y a espoir, sinon il est flambé,
et il me laissa. Dieu l’a sauvé une première fois, il le sauvera encore une séconde. Nous le lui demandons de toute
notre âme.
J’apprends que le lieutenant Silvio
Bertalot et son comando, ont été entourés
plusieurs fois par les Autrichiens, mais
qu’ils ont toujours- réussi à se frayer un
passage à coups de bombes à main et
même à repousser l’ennemi. Je bénis
Dieu de cette délivrance merveilleuse.
J’apprends avec plaisir aussi que le
sergent Palmieri Antonio et le soldat
Berardinelli Vincenzo ont pu traverser
sains et saufs la bourasque. Ils sont
tous deux de Borrello.
Allons maintenant du côté du Montello, car là aussi l’action est bien chaude.
A Ponegliano je demande aux frères Michelin-Salomon si quelque Vaudois est
passé par la Sezione di sanità. II y a
tant à faire qu’ils n’ont pas même le
temps de consulter les régistres. Du côté
de Nervesa le combat est intense. Les
nôtres luttent avec un acharnement extrême, conscients tous de la gravité|du
moment. Les Autrichiens avaient fait
de sensibles progrès au commencement
mais constamment contre-attaqués par
les nôtres, ils ont dû reculer et sont maintenant acculés au Piave. Le dimanche
23, j’assiste alla cacciata degli Austriaci
al di là del Piave. Gloire à nos vaillants
soldats 1
Dans cette confusion je ne puisTrouver aucun des nôtres. Je continue ma
route vers le Montello qui regarde Montebelluna. Un régiment où se trouvent
plusieurs des nôtres monte à l’assaut.
C’est à la tombée de la nuit. Il arrive
tout près de l’ennemi, caché dans les bois.
Nombre de mitrailleuses cachées l’accueillent avec un feu d’enfer; nombre
de soldats tombent; les autres se jettent
à terre dans un champ de blé. C’est là
que tombe le soldat Griglio Stefano de
Rocheplate. Un major hongrois s’avance
en parlant italien et poignarde un souslieutenant italien ; mais il est immédiatement tué à son tour. Après s’être orienté
le régiment marche à l’attaque et repousse l’ennemi jusqu’à Casa Serena.
C’est là que tombe un autre soldat Vaudois, Monnet Enrico, des Godins de Rocheplate. On les ensevelit le lendemain
avec les honneurs de la guerre. Je suis
heureux de serrer la main aux superstiti,
d’autant plus qu’ils sont mes paroissiens :
caporal major Bonin Francesco, soldat
Grill Ernesto, Gardiol Luigi et Forneron
Alessandro, tous de la paroisse de Prarustin. Le caporal Gegmondl Marcello,
du Villar, doit être parti pour l’hôpital.
Non loin de là, combat un régiment où
il y a un seul Vaudois, le soldat Frache
Giovanni, du Villar et hélas ! il est donné
parmi les dispersi. D’après les indices
recueillis, il y a de fortes probabilités
qu’il soit prisonnier. Un peu plus bas
je trouve son frère Pierre, dans un ospedaletto da campo. Je souffre de devoir
lui donner cette nouvelle, attendu que
de quatre frères qu’ils sont sous les armes, un est prisonnier, un autre est grièvement blessé et le troisième disparu.
A Montebelluna je suis heureux ■ de
serrer la main au soldat Charbonnier Ernesto de Torre Pellice, seul Vaudois du
régiment. A M. je rencontre avec bonheur le capitaine Edwin Rostan, un vé-_
téran du Carso, deux fois décoré de la
medaglia al valore. J’apprends avec plaisir qu’il s’est fort distingué dans le poste
de haute confiance qu’on lui avait assigné. Je regrette de ne plus avoir trouvé
à Dolo le caporal Bounous Héli. Il était
déjà parti lors de mon arrivée. A M. je
serre la main à mon ami, le sergent Pagliani de Turin, et à C. au sergent major
Jouve et au soldat Po'ét Jean, du Perrier.
Ce sont des notes décousues que j’envoie à VEcho, mais elles serviront à faire
connaître la vaillance de nos Boldats. Ils
sont vraiment dignes de toute notre affection et de toute notre estime. Vive
l’Italie !
Salutations cordiales.
E. Bertalot
aumônier vaudois évang. 3®cZ8* armées.
— 21-6-1918.
Cher M.r Tron,
"Tout en vous priant de vouloir changer d’adresse pour VEcho des Vallées, je
saisis l’occasion pour vous donner de mes
nouvelles et renouveler mes remercie- "
ments pour l’envoi du cher Echo qui chaque semaine m’apporte comme un souffle
d’air de mes chères Vallées.
Grâce à Dieu, je jouis d’une bonne
santé et tout a été bien jusqu’ici. Le
Seigneur a été bon pour moi et je puis
dire qu’Il m’a épargné.
Nous voilà en face de l’ennemi qui
cherche à briser notre résistance, mais
nous serons forts et saurons lutter jusqu’au bout pour sauver le sol de la Patrie. Ce spectacle est douloureux à voir
et se montre presque répugnant lorsque
vient un peu de calme et que l’on pense
à tant de jeunes vies fauchées à la fleur
de l’âge. Pauvre humanité ! Que Dieu
mette bientôt un terme à ces hostilités
qui sont la ruine des peuples. Lui seul
peut rétablir toute chose et une fois de
plus je veux placer en Lui toute ma confiance,en attendant ce grand jour de paix.
Avec l’espoir que la présente vous
trouve eft parfaite santé, ainsi que votre
Dame, je vous présente mes bien cordiales et respectueuses salutations.
Dévoué Jean Bonnet
(Stalliat d’Angrogne).
François Coïsson
tombé au Champ d’honneur
— 22-6-1918.
Cher M.r Tron,
La santé va beaucoup mieux, et la
blessure commence à se fermer. J’ai eu,
avec beaucoup de plaisir, la visite de MM.
D. Bosio et A. Tron, qui m’ont apporté
des journaux et des livres.
Sincères salutations à vous et à Madame. — Votre dévoué Jules Rostan.
— Bardolino, li 26-6-1918.
Egregio Signore,
Fu con mio immenso piacere che ricominciai a ricevere il suo caro giornaletto
che, a causa di tutti i miei cambiamenti,
non avevo più ricevuto. La ringrazio infinitamente per la sua gentilezza nel
mandarmi il caro giornaletto che leggo
sempre con vivo piacere nelle ore di libertà. Mi trovo ora qua a Bardolino, sul
Iago di Garda, completamente guarito
della malattia per cui venni all’ospedale
e ringrazio Dio di avermi sempre protetto nelle ore buone e cattive. — Voglia
salutare, per mezzo del pregiato giornaletto, i miei compagni alla fronte, e riceva lei e la sua signora i più rispettosi
saluti e mille ringraziamenti.
Suo dev.mo Caporale Long Ernesto.
— Zona di guerra, 28-6-1918.
Egregio Signor Tron,
La ringrazio di cuore per l’invio del
suo gradito giornale VEcho des Vallées,
il quale mi fa molto piacere a leggerlo, e
nello stesso tempo del bene. A mezzo del
suo pregiato giornale, saluti da parte
mia i parenti e amici che in questo momento si trovano lontani dalle loro famiglie per il più alto dovere verso la
patria, e Lei e la sua gentil Signora ricevano i miei più rispettosi saluti.
Emilio Giordano.
CHRONIQUE VAUDOISE.
le 7 Novembre 1917
à l’âge de 18 ans
INSTITUTIONS
HOSPITALIÈRES VAUDOISES.
Dans sa dernière saénce, la Commission des Institutions Hospitalières Vaudoise, constatant que dans les deux premiers mois — qui sont cependant toujours les meilleurs — les résultats de la
souscription en faveur de nos œuvres
ont été de beaucoup inférieurs aux besoins, tout en ne voulant pas fatiguer le
public de ses insistances et de ses plaintes,
dans le sentiment de sa propre responsabilité et la répugnance à restreindre
l’Œuvre au moment même où elle ,est
le plus nécessaire, a décidé, tout en remerciant vivement les personnes généreuses qui ont déjà donné, de souligner
à nouveau certains faits que le public
doit connaître pour bien juger de la situation.
Il faut rappeler avant tout que le prix
de bien des denrées et des articles indispensables est quatre fois plus élevé qu’il
ne l’était, et qu’en moyenne, tenant
compte que certaines dépenses ont pu
être maintenues dans les anciennes limites, le revient d’une journée de présence a doublé depuis la guerre. Mais les
rentes ordinaires, parfois déjà insuffisantes, n’ont nullement augmenté; aussi
comprendra-t-on facilement le danger de
la situation. Mais ce n’est pas tout: Pour
chacune de nos œuvres les dons de l’étranger, s’ils n’ont pas entièrement disparu, ont de beaucoup diminué. Pour
les Hôpitaux, seulement depuis la déclaration de guerre, nous perdons un subside régulier de 6.000 francs annuels,
c’est à dire, le quart à peu près des revenus.
L’afflux des demandes d’admission
qui, toujours à cause de la guerre, augmente de semaine en semaine, vient aggraver encore la situation déjà si critique.
Placé devant des faits aussi positifs
3
♦
et éloquents le public vaudois comprendra aisément que la Commission
renouvelle son appel, et tandis qu’il
n’aura pas de difficulté à sympathiser à
nos préoccupations, il partagera volontiers notre vive reconnaissance pour
chaque nouveau don en faveur de nos
Œuvres. Commission.
8“e Liste de Souscriptions;
M. Alexis Balmas, pasteur,
et M.lle Elda L. 50,—
M.me veuve Hugon, Ravadera» 5,—
M.me Colhian, Id. » 5,—
M.lle F. Hôgendôrfer (Refuge) » 5,—
M.me Peyrot-Zürcher (Id.) » 20,—■
La même (Hôpitaux) » 20,—
Lieutenant prof. Attilio Jalla
et Madame » 10,—
Conseil de l’Eglise Vaudoise
de Rome » 200,—
L. 315,—
Listes précédentes » 7.863,50
Total L. 8.178,50
LA TOUR. Dimanche dernier ont eu
lieu les promotions pour les leçons de
Bible. Un bon nombre d’enfants se trouvèrent à leur poste sous la direction de
leurs régents. Le Pasteur prononça un
discours très simple, à leur portée, s’efforçant de montrer l’importance que
doit avoir la Bible dans les écoles, dans
les familles, mais surtout dans les cœurs.
Une cinquantaine de prix furent ensuite
distribués aux élèves qui se distinguèrent
pendant l’année comme aux examens.
M. A. Rivoir a remercié le Consistoire et
non Président.
—• M. le prof. Attilio Jalla nous a fait
une très courte visite èn venant directement de Bari où il exerce son activité
avec zèle. 11 pourrait se trouver à Rome,
mais Bari ne veut pas le lâcher et pour
cause. M.me Jalla reste au milieu de
nous pour quelque temps.
Le Rapport SUT la marche de la Paroisse vient de paraître, et chaque membre d’église peut l’obtenir auprès de son
ancien ou diacre.
— Nous avons au milieu de nous, pour
une assez longue permission, M. le lieutenant Jules Rqstan qui vient de sortir
de l’hôpital, à la suite d’une blessure à
la tête. Notre jeune officier est en bonne
voie de convalescence.
—■ Dimanche, dans la réunion de l’après-midi aux Hugons, nous eûmes le
plaisir d’entendre M. Attilio Jalla qui
nous parla de la Croix Rouge et de la
belle œuvre qu’-elle poursuit en Italie.
Nous avons appris une quantité de
détails qui démontrent l’importance de
la Croix Rouge en temps de guerre, œuvre providentielle toute consacrée à la
charité et au soulagement des blessés.
Nous remercions l’orateur qui a captivé son auditoire pendant 50 minutes.
MASSEL. L’aumônier Bertalot nous
parle de la mort du lieutenant Téophile
Pons. Ce jeune homme, élève de l’Ecole
Normale, est le second de cet établissement qui donne sa vie pour la patrie.
Bien qualifié pour l’étude, il aurait été
un bon instituteur, mais la guerre le
transporta au fort de la mêlée où il se
distingua d’une manière spéciale par sa
bravoure. Il aurait désiré venir en Piémont pour l’instruction des recrues du
1900, mais il n’a pas pu l’obtenir et il
a donné sa vie en repoussant les Autrichiens. Honorons sa mémoire et que
Dieu soutienne ses parents affligés.
PERRIER. Le jeune Louis Pp'ét, de
Faët, a été victime d’un accident, conduisant du talc a la Pérouse. Tombant
de son char, il a été écrasé par le poids
<iu véhicule.
POMARET. La Commission des Instituts secondaires s’est réunie jeudi dernier au Presbytère.
PRALY. Parmi les morts tombés au
champ d’honneur, nous devons mentionner le sergent Guigou François.
PRAMOL. Tombé au champ d’honneur.
Nous accomplissons le pénible devoir
d’annoncer la mort d’unç nouvelle victime de la guerre, celle du caporal mitrailleur d’infanterie Bounous Héli de
Jean, tombé — nous n’en doutons pas
—■ en héros, le 19 juin écoulé, à l’âge de
20 ans.
Nous exprimons à sa famille et à ses
nombreux parents notre profonde sympathie. ph.
RICLARET. Le soldat Henri Bounous, de cette commune vient de répondre lui aussi, au devoir suprême, en donnant sa vie pour la patrie.
RODORET. Le pasteur Emile Tron,
qui avait été en mission extraordinaire
pour quelques mois à Rome, vient de
partir pour l’armée.
SAINT-GERMAIN. A l’Asile nous
venons de perdre deux membres de la
famille: Suscite J allier née Griseï, la
veuve de feu Lamy Jahier, femme bonne
et aimable, et Malan Paul, originaire
de Saint-Jean, mais qui a vécu ses dernières années à La Tour ; ses fils se trouvent à la Colonia Iris.
—• Les parents nous communiquent
aussi la triste nouvelle de la perte de
leur fils unique Grill Etienne, tombé héroïquement au Montello. —■ Une lueur
d’espoir leur restait encore, mais les données de l’aumônier Bertalot sont trop
explicites pour espérer encore. Que Dieu
veuille soutenir cette nombreuse famille
si cruellement éprouvée.
SAINT-JEAN. Le dimanche 30 juin
l’assemblée d’église dûment convoquée,
après avoir examiné et approuvé le Rapport annuel, procédait à la nomination
de son député au prochain Synode. La
très grande majorité des suffrages se portèrent sur M. Joseph Long, instituteur.
— Les cultes d’été dans le temple du
Ciabas ont été repris dès dimanche dernier. Ils auront lieu régulièrement tous
les dimanches à 4 heures p. m., jusqu’à
nouvel avis.
M. Rostagno, en parlant dans l’exorde
de son discours de la lutte formidable
dans laquelle nous sommes engagés, eut
l’opportunité d’exprimer toute la sympathie et l’admiration que nous éprouvons pour la grande et héroïque nation
alliée qui célébrait en ce jour l’anniversaire de la prise de la Bastille, date mémorable qui marque dans l’histoire de
France la première grande victoire dans
la lutte de la liberté et du droit contre
l’absolutisme et l’oppression.
Nous remarquâmes parmi les auditeurs la famille du cher D.r Miller et
le prof. Kiesow de l’université de Turin.
SAN REMO. Voici ce que dit le « Pensiero di San RemoD sur le discours prononcé par M. Janni le 4 juillet:
«.. .Poi salutato da un applauso si avanza
al proscenio, non presentato da alcuno,
poiché tutti qui lo conoscono, il dottor
Ugo Janni. Stringe nel pugno poche cartelle, i capisaldi del suo discorso.
L’esordio magnifico, inspirato, che
rievoca Garibaldi nascente il 4 Luglio
1807 e mette in rilievo il rapporto tra
1 anima di lui e l’anima americana di
Washington e di Wilson suscita un fremito di applausi. Poi l’oratore, continuamente applaudito e riscotendo approvazioni di consenso, svolge con voce ferma,
chiara; vibrante le due parti del suo
discorso quali erano enunciate nell’invito
diffuso a centinaia di copie nel bollettino
degli studenti: illustrare il Valore degli
Stati Uniti nella storia del diritto e il
significato della loro partecipazione alla
guerra.
Se avessimo preso appunti potremmo
forse dare del poderoso eloquente discorso almeno un pallido riasssunto; ma
a che servirebbe per coloro che non furono a teatro, mentre quanti v’erano ne
portano ancora nella memoria il solco
chiaro e profondo, che la parola alta, filosofica si, ma accessibile a tutte le menti,
vi ha certo lasciato? E che tutti ne fossero presi e soggiogati ben lo dimostrava
non solo l’attenzione intensa, interrotta
solo da applausi con cui fu seguito,
ma la soddisfazione piena che si leggeva
in tutti i volti, di non essere stati delusi
nell’aspettazione; di aver anzi inteso e
sentito ben più di quanto sul primo entrare si aspettavano. E quando l’oratore
con accento caldo e commosso sciolse,
chiudendo, un inno alla nostra cara santa
bandiera, tutta la sala plaudendo come
un solo uomo gli dimostrò il suo’consentimento e la sua gratitudine per quell’ora di elevazione spirituale, dilaverà
idealità a cui la parola serena, franca,
convinta e convincente dell’oratore l’aveva saputa esaltare. E congratulazioni
vive e sincere si ebbe subito dai più vicini. Tra questi notammo col sindaco
comm. Balestreri, il sottoprefetto Podestà-Lucciardi, il colonnelli Spigaroli,
il comm. Orazio Parca, il cav. avv. Salvo,
i consoli francese e inglese Tardivi e Turton, il Preside del R. Liceo-Ginnasio »,
VALDESE, N. C. Cher <iEcho'j>, en
nous apportant tes doux sons des Vallées
ne voudrais-tu pas aussi répéter dans ta
course une voix venant de Valdese?
Après un hiver très rigoureux et un
printemps qui a été son digne successeur,
les colons sont maintenant en plein travail de la campagne. Tout marche fièvreusement dans l’usine comme au champ.
On dit que l’Américain vit plus vite que
l’Européen; nos Vaudois de Valdese semblent se conformer à cette maxime.
Notre église a élu son nouveau pasteur
en appelant à l’unanimité M.r Jean Pons
dé Hamilton (Canada) qui s’est rendu au
milieu de nous depuis la moitié de mars.
Dieu veuille bénir son travail au milieu
de nous, et qu’il soit pour de longues années à la tête de notre église.
— Le 26 avril M.me Jeanne Bounous
née Pons répondait à l’appel suprême du
Maître: une mort presque subite, pendant qu’elle était occupée à son ménage
l’arracha à l’affection des siens. Elle s’endormit sereinement dans les bras de son
Dieu, arrivée sur le déclin du jour de
la vie, elle entendit la voix de son Sauveur qui l’invitait à entrer dans son repos après les luttes et les fatigues d’icibas; elle laisse après elle des souvenirs
bénis, ayant été la compagne fidèle de
celui qui pleure maintenant son départ;
elle a élevé une nombreuse famille se dévouant jusqu’à la fin pour ses enfants et
sachant toujours porter un encouragement dans les cœurs abattus.
— M.lle Louise Bounous, après une maladie qui la minait depuis bien des mois,
nous quitta aussi pour une nouvelle vie
où les douleut's cessent. Jeune encore, à
la fleur de l’âge, malgré.les soins des'docteurs et des siens, elle a dû succomber à
la maladie qui n’épargne ni la jeunesse
ni l’âgo mûr.
Nous avons accompagné ces deux
sœurs en même temps au champ du repos et le concours de la colonie dans sa
totalité, montre la sympathie qui nous
unit comme une famille dans la douleur
et dans l’affliction. J. Henry Pascal.
ISCRIZIONE ALLE SCUOLE MEDIE.
Il Ministro dell’Istruzione, con circolare del 24 Maggio u. s„ N° 24, dispone
che le iscrizioni alle Scuole Medie si
chiuderanno il 16 Ottobre e che non
saranno ammesse iscrizioni tardive,
IVoavelles politiques.
La grande offensive déclanchée par
les Allemands le 15 juillet a été nettement arrêtée en Champagne entre Reinls
et les Argonnes dès le premier jour de
bataille. Les troupes italiennes ont vaillamment contribué à la victoire. A l’ouest
de Reims l’ennemi a franchi la Marne
à l’ouest et à l’est de Dormans, avançant à peu près de six kilomètres au
sud du fleuve. Mais au quatrième jour
de la bataille l’avance allemande ^jfait
complètement arrêtée et les Français
passaient à une contre-offensive qui a
déjà obtenu d’excellents résultats. Entre
l’Aisne et la Marne et au sud de la Marne
les troupes franco-américaines se sont
lancées à l’assaut sur une étendue de
45 km., réalisant dès le premier jour une
avance importante. Les Allemands ont
dû battre, en retraite, vers Soissons, repasser la Marne, évacuer Château'Tliierry. Les combats continuent très
àêharnés, mais les contre-attaques allemandes n’ont pas abouti à leur rendre
du terrain, ni à arrêter l’avance victorieuse des armées alliées. Le général Foch
a pu compter déjà plus de 20.000 prisonniers et un butin de 400 canons. La
nouvelle victoire de la Marne est encore susceptible de se développer, et
elle aura pour la France et pour les
Alliés des conséquences supérieures, nous
l’espérons, à la victoire du général Joffre
en 1914.
— Sur notre front l’activité des combats s’est maintenue très modérée. Dans
la région au nord du Grappa nos éléments ayant attaqué avec un grand élan
se sont assuré quelque gain de terrain
et ont fait une centaine de prisonniers.
Deux postes ennemis à cheval sur le val
Brenta ont été mis en fuite par nos patrouilles. Un détachement britannique
a pénétré de vive force dans les lignes
ennemies à l’est d’Asiago, infligeant des
pertes très graves à la garnison et ramenant des prisonniers et des mitrailleuses.
A deux reprises nos aviateurs et nos
dirigeables ont bombardé l’arsenal de
Fola, les navires à l’ancre dans le port
et les grands bassins affectés au ravitaillement des sous-marins. Plusieurs
milliers de kilogrammes d’explosifs ont
allumé partout des incendies.
— Le procès contre M. Malvy, ex
ministre de l’intérieur en France, se poursuit devant la Haute-cour de justice.
M. Léon Daudet persiste dans ses accusations contre ce membre du gouvernement qui serait un traître, ayant encouragé et soutenu les menées défaitistes et protégé des agents de l’ennemi,
entre autres le fameux Almereyda.
D’après les dépositions de plusieurs témoins Malvy n’était qu’un instrument
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