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Quarante-septième année.
Mil
6 Octobre 1911
N. 40.
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PARAISSANT CHAQUE VENDREDI
Prix d’abonnement par an:
Vallées Vâüdoises
Fr. 2,50 — Italie
Etranger..........................................»
Plus d’un exemplaire à la même adresse, chacun . »
Âllemaghe, Autriche-Hongrie, Belgique, Brésil, Danemark,
Egypte, Hollande« Suède, Suisse, par abonnement
Postal selon Accord de Vienne.....................>
Fr. 3,00
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On s’abonne: à Torre Pellice au bureau d’administration et à
l’Imprimerie Alpine; dans toutes les paroisses,chez MM.les
Pasteurs.
L’abonnement se paye d’avance.
Pour tontes les annoncés, s'adresser à l’Imprimerie Alpine,
concessionnaire.
S’adresser pour laBédactlon AM.C.-A.Tron, past.,TorrePeiMee,
et pour l’Administration à M. J. ColssoM, prof., Torre Pellice.
Tout changement d’adresse coûte 15 centimes, sauf ceux du
commencement de l’année.
Les changements non accompagnés de la somme de 15 cent,
ne seront pas pris en considération.
Que toutes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimables..,., digneâ de louange, occupent vos pensées. (Phil. IV, 8),
SOMMAIRE:
Communications officieiies — Aux cultivateurs
yaudois — La Tripolitaine — Sir Henry
Robson — Faut-il désespérer de l'homme î
— Chronique vaudoise — Feuilleton : Le
trésor de grand prix — Bibliographie
— Nouvelles politiques — Collecte pour
l’Eglise d’iris.
COMMUNICATIONS OFFICIELLES
Concours.
Les Concours aux boùrses Campbell,
Bürgess-Kinnaird et Gillet auront lieu
dès le 16 courant, à 8 heures.
Ecoles dé Méthode.
L’Ecole de Méthode du Pomaret s’ouvrira le 23 octobre courant et celle de
la Tour le 30 du même mois.
Messieurs les pasteurs sont priés de
communiquer la liste des régents et
des maîtresses - avec l’indication des
années de service - trois jours au
moins avant l’ouverture des Ecoles à
H. le prof. Éorneron pour le Pomaret
et à M. C. A. Tron pour Torre Pellice.
Terre Pellice, le 4 octobre 1911.
Pour la Table:
B. Léger, Modérateur.
AUX CüLTIVATEüfiS VAUDOIS
Des chrétiens évangéliques ayant
des propriétés dans le Département
de la Drôme (France) cherchent des
métayers très sérieux. ,
Les cultivateurs Vaudois qui se troufvent à l’étroit chez nous et qui se recommanderaient par leur activité et
leur conduite, trouveraient chez ces
frères * en outre du terrain qui est
« en excellent état et en pleine pro« duction, le logenient, tous les ins€ truiiients, machinés, bêtes et maté« riel nécessaires à l’exploitation. Ils
« n’auraient - en ùn mot - qu’â trâ« vâîller sans dépénsëS et partâge€ ralënt avec les prôpriétairés les bé€ néflees ».
La culture est variée : céréales vignes, fourrage, élevage de la volaille
et des lapins qui se vendent admirablenient au marché voisin, â 5 kilomètres des propriétés en question.
Pour ultérieures informations s’adresser soit à M. lé pasteur B. Léger
au Pomaret, soit à M. le pastedr C. A.
Proh à Tórre Péllicé.
LA TRIPOLITAINE
Puisque l’Italie a cru bon de s’emparer de cette région, il est plus que
juste que nos lecteurs se fassent une
idée de ce vaste territoire qui se trouve
sur le littoral africain de la Méditer
ranée, entre la Tunisie à l’O. et l’Egypte à l’Est. — Sa surface est de un
million à 1.033.400 kilom. carr., et sa
population d’environ un million d’habitants. Elle comprend diverses régions d’aspect assez différent: au Nord
le littoral de steppes de la Syrte, à
l’Est le plateau verdoyant de Barkah
(anc, Cyrénaïque), au Sud le plateau
pierreux (hammada) du Pezzan et les
oasis du Ghadamès, Rhât et Koufra.
La principale ligne de relief est à peu
près orientée d’O. en E. et • porte le
nom de Harvudj e Djebeler-Soda (jusqu’à 1500 m.) ou Montagne Noire (roches volcaniques). Plus près de la côte,
le Djebel-Nefousa présente des plateaux avec quelques cultures. Au S.
de ce relief se développe le grand plateau rouge (hammada ce homra), haut
de 450 à 500 mètres, région brûlée et
sans eau, redoutée des caravanes.
Par ses conditions de climat comme
par sa structui’e géologique et orographique, la Tripolitaine se rattache au
Sahara. Seul, le verdoyant plateau de
Berkah appartient encore au domaine
méditerranéen. Il n’y a pas de cours
d’eau à proprement parler, mais de
simples oneds, ravines presque toujours à sec. Productions naturelles assez variées: dépôts de soufre le long
du rivage de la Syrte, natron des Albkhas ou lacs salés du Fezzan, alfa
acheté surtout par les Anglais. Les habitants cultivent quelques céréales:
de l’orge surtout, des dattiers, des oliviers, etc. Le gros bétail est rare, mais
il y a de nombreux moutons. La pêche des éponges a quelque importance.
L’industrie est concentrée dans les
villes : Tripoli, Benghazi. Les habitants
de Tripoli, ceux de Ghadamès surtout,
sont réputés à juste titre pour leur
aptitude au négoce. Les caravanes portent au Soudan des tissus, de la quincaillerie, des armes, de la verroterie,
de la poudre; elles en rapportent de
l’ivoire, des peaux, de la gomme, de
la cire, des plumes d’autruche, un peu
de poudre d’or. Ghadamès sert d’entrepôt entre Tripoli et le Soudan. La
population est très mélangée. L’élément
berber domine dans la montagne, l’élément arabe (invasion du moyen-âge)
dans les plaines. Les nègres sont nombreux, parce que Tripoli a été un grand
centre de traite d’esclaves africains.
Les Européens sont représentés par
5000 Maltais et un millier d’Italiens,
répandus dans les villes de la côte.
Les Turcs sont les maîtres du pays
depuis 1835; mais à plusieurs reprises,
l’Italie a déclaré ses vues sur l’ancienne
Régence, principalement sur le pays
assez fertile de Barkah.
L’Italie a maintenant effectué son
plan, mais elle a assumé une grande
responsabilité de plus. Il est évident
que si elle ne s’affirmait pas maintenant, la Tripolitaine serait devenue
la proie de la France ou de l’Angleterre, en se fermant à toujours la porte
sur la Méditerranée. Devant un fait
accompli, il ne nous reste qu’à souhaiter à nos gouverneurs de savoir
agir avec prudence et sagesse pour le
bien de ces populations qui doivent
apprendre ce qu’est la civilisation, le
progrès dans tout le sens du mot.
C. A. Tron.
Sir mm\ Mum
A l’âge de 63 ans seulement, la mort
vient de nous enlever un des amis les
plus dévoués de l’Eglise Va.udoise et
la colonne, la plus en vue, de l’Eglise
Presbytérienne d’Angleterre. Lundi
dernier il était à table prenant son
déjeuner, lorsqu’il fut frappé, comme
par un coup de foudre, par une angina
pectoris, laquelle, malgré les prompts
secours des médecins, eut bientôt fait
son œuvre de destruction.
Sir Henry Robson était né à Glasgow en 1848, où se trouvait son père,
le D' John Robson, en qualité de pasteur de Wellington Street, Eglise presbytérienne unie. Il fréquenta l’Université et se préparait à partir pour la
Chine, lorsque son oncle l’appela auprès de lui en qualité d’aide, dans une
banque. Il devint bientôt l’associé de
son oncle et accumula une fortune, qui
fut toujours bien employée, car personne ne recourait à sa générosité sans
recevoir un secours proportionné au
besoin. Il se présenta trois fois comme
candidat libéral au parlement sans
réussir, mais du 1903 au 1911 il fut
un alderman de Kensington et mayor
de son arrondissement ; il reçut le titre de Knight, il y a quatre ans, c’est
à dire au moment où le parti libéral
s’empara du pouvoir. S’étant fixé à
Londres en 1869, il se fit inscrire d’abord comme membre de l’Eglise de
Highbourg et ensuite de St-Paul, Westbourne Grove. Il devint le stuûntendant de l’école du dimanche et le trésorier de la congrégation; il a été, jusqu’au dernier moment, l’âme de cette
Eglise qui lui devait en partie son
existence et sa prospérité.
Mais c’est surtout comme membre
de presque tous les Comités de l’Eglise
presbytérienne d’Angleterre, qu’il devint la cheville ouvrière de toutes les
grandes œuvres, des missions, de l’évangélisation intérieure, des bâtisses,
de l’école de théologie de Cambridge.
Sa voix était écoutée avec le plus
grand respect et ses conseils suivis.
Son grand succès comme orateur con
sistait en ceci, c’est qu’il ne parlait
jamais sans avoir quelque chose à dire
d’utile et de pratique. Il fonda dernièrement, en souvenir de sa femme, un
home pour les missionnaires qui n’avaient point de maison. Par son caractère et son affabilité il avait aussi le
don de réconcilier les hommes séparés
par des vues différentes.
Son départ est une grande perte pour
l’Eglise presbytérienne d'Angleterre,
mais aussi pour notre Eglise et surtout
pour nos collecteurs. Depuis longtemps
il avait consacré un jour à notre évangélisation et il recevait les collecteurs
chez lui, comme un des membres de
sa famille. Nous ne voulons pas oublier qu’il était membre du Comité de
Londres, s’occupant de notre évangélisation et un membre très actif, perspicace et persévérant. Ses dépouilles
mortelles ont été déposées, vendredi
dernier, dans le cimetière de Brookwood.
Nous exprimons à ses fils et à sa
fille, M^'Alex. Connell, toute notre sympathie chrétienne. Puissent-ils marcher
tous sur les traces d’un tel père.
C. A. Tron.
M Éispirer f l'IniÉe?
Dernièrement, à Genève, le vénérable père Hyacinthe LoysOn donnait en
plein air une conférence sur ce sujet.
Son discours fut, écrit le Journal de
Genève, comme toujours, captivant. Il
associa tout d’abord à sa pensée le
souvenir de la compagne de sa vie
qu'il voit toujours plus présente dans
ces lieux où elle venait puiser chaque
année des forces nouvelles. « Faut-il
désespérer de l’homme? » et convientil, après examen, d’admettre les conclusions d’une littérature pessimiste à
la mode, qui constate sa déchéance
morale et physique? Dans notre époque où les sciences ont progressé à
pas de géant, où les conditions d’existence se sont transformées d’une façon
surprenante — M. Loyson apporte quelques-uns de ses souvepirs personnels
qui remontent à la période de LouisPhilippe — Il semble que le côté éthique ait été délaissé. Qu'était l'homme
au moment de sa venue sur notre planète, il y a peut-être cent mille ans?
Un être de brutalité, recherchant exclusivement des satisfactions matérielles et sensuelles. Mais bientôt un sentiment venant de la profondeur de son
être, a surgi: celui de l'adoration. En
même temps, l'homme a senti peu à
peu le besoin d’imposer des limites à
ses désirs et à sa force. Et tout prè^
comparativement à ces épo*
de nous
2
ques reculées — les races sémitiques
et grecques pos^eiît, chaîne de leur
côté, des principcfièétapl^aiqu^ dont
la fusion aboutit ad christianisnie. k
Il faut relever cet ë'ffort conitant
de l’homme de s’affranchir de ses instincts par la volonté, mais trop souvent encore Ilndividu ou les collectivités ne songent qu’à satisfaire leur
brutal égoïsme. Ce sont les nations
européennes qui se partagent les peuples et les territoires de l’Afrique, dont
ils entreprennent la conquête d’une
façon trop souvent sauvage, ce sont
les gouvernements qui, sous le prétexte de fovoriser le développement
commercial, se refusent à lutter contre les pires des gangrènes qui s’attachent â l’umahité, l’alcoolisme, le jeu
et la débauche. Et dans une magnifique envolée, l’homme qui a fourni,
durant sa vie, de si grandes preuves
de courage, dit sa profonde tristesse
d’avoir pu constater combien les autorités de notre vieille Confédération
hélvétique avaient si peu compris leur
rôle au moment du vote de la loi sur
l’absinthe, et combien, lors des derniers incidents concernant les jeux
de hasard, l’attitude du gouvernement
genevois fut contraire au principe
d’une saine démocratie.
Si nous ne voulons pas que la race
blanche disparaisse vaincue par la
vague montante du péril jaune, les
nations européennes et les individus
doivent pratiquer des principes de
justice et de vérité, c’est à diré la loi
de Dieu proclamée par le Christ. C’est
là seulement que nous trouverons le
salut...
Et après ces paroles qui, en se fondant sur l’expériance des hommes,
sondaient l’avenir, des applaudissements saluèrent respectueusement le
vaillant lutteur, qui, toujours robuste
malgré ses quatre-vingts ans, venait,
comme aux temps apostoliques, de
prêcher.sous la voûte de laplus grande
des cathédrales : celle du ciel bleu.
CHRONIQUE VAUDOISE
Envers PInaehe. Un faire-part
nous annonce le départ, pour la patrie
céleste, de M“* Catherine Coucourde
née Peyronel, décédée le 1' octobre au
Clôt, dans sa 52“® année. Les obsèques
ont eu lieu mardi le 3 octobre, présidées par M. le pasteur Léger. Nous
exprimons à notre ami et condisciple,
M. le syndic Michel Coucourde ainsi
qu’à sa famille, notre plus vive sympathie dans leur deuil.
Im Tour. Les écoles primaires et
secondaires se sont rouvertes pour les
inscriptions et les examens à refaire.
ü M. Arthur Muston, président du
Comité, et M. Ant. Rostan, viennent
de quitter la Tour pour rentrer à Rome.
O Mercredi matin est décédé David
Cougn de la Baissa, âgé de 61 ans.
Ses funérailles eurent lieu hier à 3
heures. Que Dieu soutienne la veuve
et l’orphelin.
8 Società di Utilità pubblica. I signori soci sono invitati ad intervenire
alla seduta annua - indetta per domenica 8 corrente, alle ore 15, alla
sede sociale (Casa Unionista) - per deliberare in merito al seguente ordine
del giorno: 1. Relazione della Direzione — 2. Resoconto finanziario — 3.
Relazione dei Revisori dei conti — 4.
Nomina della Direzione — 5. Nomina
dei Revisori — 6. Proposte e comu
0*
Lugnno. Un ami rious écrit de
'^ranc^rt sIM.: f
iÿ- A l’aslembhte générale de la Société
¿%ustayé Adolphe, l’EgUise Vaudoiseifl’If
%alie a* été Vaillamment représeiltêe
par le surintendant D’ Martin Lang.
La plus grande salle de la ville était''
bondée à tel point que la police dut
en empêcher l’accès aux nombreuses
personnes qui encore auraient désiré
entrer. Aux dix orateurs inscrits venus des différents pays du monde on
avait accordé à chacun dix minutes.
Le D’ Lang était le dernier, mais à
mesure qu’il parlait l’intérêt des milliers d’auditeurs allait en augmentant
personne ne pensa plus aux dix minutes réglementaires, il parla pendant
une demi heure et sut si bien captiver
son auditoire soit par les descriptions
qu’il fit des Vallées qu’il venait de
parcourir, soit par les récits historiques dont était entremêlé son discours
qu’on l’aurait volontiers entendu encore pendant une heure entière. Il
parla de notre synode, auquel, s’il eut
le plaisir d’assister nous avons eu le
bonheur et l’honneur de l’avoir. La
description de la solennité du culte
d’oüverture et de la consécration des
trois jeunes frères intéressa particulièrement l’assistance ainsi que* ses
fines et bienveillantes observations sur
la vie sociale et religieuse dans nos
paroisses que ce digne ami connaît à
fond.. Au talent oratoire supérieur de
notre ami, à la fraîcheur des souvenirs, s’unissait dans ce discours la chaleureuse affection pouf notre petite
Eglise en face de la grande œuvre qui
a été confiée à nos soins et les applaudissements qui ont accueilli la fin du
discours ont bien montré que cette
grande assemblée avait été non seulement intéressée mais empoignéè et
émue. Nous exprimons au cher et vénéré D’ Lang nos vifs remercîffients
pour la manière si noble et si distinguée avec laquelle il nous a représentés auprès de cette Société dont les
bienfaits à notre égard se renouvellent
d’année en année et remplissent nos
cœurs d’une bien vive reconnaissance.
P. C.
Rome. Le Comité dans sa dernière
séance, outre les mutations déjà) publiées, a désigné M. Rosilio Mastroiïardi
au poste de Castelvenere ; ÎVI. Gti^o di
Roberto de Falerna; M. Alessapdro
Tron de Salle ; M. Girolamo Moggia de
Vittoria ; M. Enrico Corsani de Grotte ;
M. Enrico Pascal de Caltanissettà ; M.
Corrado Jalla de Turih et Lugano et
M. Eynard de Rio Marina. j
Messieurs Buffa, Costabel, Calvino,
Rostagno et Bertalot sont appelés à
visiter : le premier, la Hollande, le second l’Angleterre, le troisième l’Allemagne, le quatrième la Suisse et le
cinquième l’Ecosse, dans le but de solliciter la sympathie de nos frères étrangers, qui ne se lassent pas d’encourager notre œuvre d’évangélisation.
SMi>Germain. Comme nous l’avions
annoncé, dimanche dernier, sous la
présidence du doyen des pasteurs des
Vallées, M. B. Gardiol, a eu lieu l’élection du nouveau pasteur de la paroisse.
Sur 232 électeurs inscrits, 139 se présentèrent aux urnes et 128 s’affirmèrent sur le nom de M. Arnaldo Cdmba,
qui a été proclamé le pasteur dûment
élu. Nous désirons féliciter la paroisse
de s’être montrée si compacte et nous
souhaitons au nouveau conducteur un
ministère long et béni.
St*Je»n. Conférence missionnaire.
Très intéressante à été la Conférence
sur la mission du Zambèse, tenue par
M. le missionnaire Lduis Jalla, avec
150 splendides projections lumineuses.
Le public, très restreint, a chaieu-...
feusement remercié le 'conférencier.
Nous remercions aussi les amis de
la Pra del Torno, MM. Cesah et Ricca,
qui nous ont prêté la lanterne de projection et ont fait passer les vues.
A remarquer, l’absence totale des
autorités de la paroisse.
San Kemo. Pension de jeunes filles. — Mademoiselle Jeanne Consin se
permet de vous iuformer qu’elle a
transféré à San Remo, 35 Corso degli
Inglesi, la pension de jeunes filles que
elle voulait fonder à Alassio. Ici comme
là, ses élèves seront l’objet de tous ses
soins tant pour leur santé que pour
leurs progrès moraux et intellectuels.
Elle s’efforcera de leur créer un inté
rieur gai, de les initier à l’activité
pratique du ménage, aux usages du
monde sans oublier la culture artistique et les délassements de leur âge.
L’étude des langues sera particulièrement soignée et toutes les branches
de l’enseignement seront confiées à
des personnes diplômées et capables.
Pension par mois : Frs. 125 - Leçons
de langues au cours (Français, Anglais,
Allemand): 15 frs. par mois - Leçons
de langues particulières : 3 frs. ; à domicile:'5 frs. - Leçons de piano au
cours: 3 frs. par semaine (2 séances)
- Leçons de piano particulières : 3 frs. ;
à domicile: 5 frs. - Cours de littérature française seule: 6 frs. par mois.
Mademoiselle Cousin, qui a longtemps exercé en Suisse, sera reconnaissante envers ses amis de se souvenir d’elle et de son œuvre.
Pour de plus amples informations
s’adresser directement Corso degli Inglesi, 35.
Connaissant M‘‘® Cousin, nous n’hésitons pas à recommander sa pension.
Toulon, le 26 septembre 1911.
Cher Monsieur Tron,
Le 4 septembre courant la Tour était
en fête à cause du synode et de la
consécration de trois candidats. Ce
même jour Toulon et beaucoup d’étrangers accourus, étaient en liesse par
la splendide revue navale, où figuraient les bateaux de toutes les escadres, sous le haut commandement de
l’ammiral Jauriguiberay, c’était tout
simplement grandiose !... Il y a quelques jours à peine et après les grandes manœuvres de toutes les escadres
réunies, un terrible accident se produisit à bord de la Gloire, faisant une
douzaine de victimes, dont presque
toutes ont succombé!...
On n’avait pas encore procédé aux
obsèques, çpx’une horrible catastrophe
vient encore de s’abattre sur ce pauvre port de Toulon... et sur la marine
française, en mettant des centaines de
familles en deuil. Le cuirassé Liberté
avait à bord un incendie qui couvait
depuis la nuit. A un signal donné, tous
les bateaux de l’escadre envoyèrent
des chaloupes pour faire débarquer
l’équipage de la Liberté, mais dès
qu’elles furent autour du vaisseau en
feu, celui-ci explosa anéantissant tout
ce qui se trouvait à bord ainsi que les
chaloupes et ceux qui les montaient!!
Je tremble en vous donnant ces quelques détails plus ou moins exacts, détails que vous verrez probablement
dans les feuilles italiennes, mais néanmoins je veux vous envoyer des journaux de Toulon qui ont été les premiers à apprendre la catastrophe, car
les journalistes l’ont eux-mêmes en
tendue. Je n’ai pas eu le courage de
descendre en ville où on n’entendait que
des plèùrs et des cris de désespoir!
sAh! ironie du sort et 3 ans vouloir
' faire un jeu de mot, ne pourrait-on
pas dire que ces pauvres enfants sont
morts pour la Gloire et la Liberté?
Nous ne savons ni l’heure ni le moment que nous aurons la visite de
l’ange de la mort, mais ce qui vient
encore de se passer nous dit bien que
nous devons toujours avoir de l’huile
dans notre lampe.
Je dois vous dire encore, ce que vous
verrez d’ailleurs dans les journaux,
c’est qu’il y a d’autres cuirassés qui
ont été sérieusement endommagés.
C’est demain que sera célébré le mariage de mon cher petit neveu avec
Jlademoiselle Bosio. J’assisterai en esprit à cette imposante cérémonie. Que
Dieu bénisse cette union et qu’il accorde à ces jeunes époux longue vie
et la joie dont parle l’apôtre Paul, et
qu’ils s’attachent surtout à amener des
âmes à Christ! Bien dévoué
D. Bert.
Turin. Nous reproduisons textuellement ce qui suit du rapport de l’Eglise Italienne de cette ville:
« Trasferito a Torino verso la metà
di ottobre il nuovo vostro pastore, ha
dovuto quasi subito recarsi all’estero,
e non fece ritorno che verso Natale.
Durante la sua assenza fu surrogato
dal candidato Sig. D. Pons, al quale
la Chiesa rende la migliore testimonianza.
«Il Consiglio avendo proceduto ad
una coscienziosa revisione del catalogo,
ne risultò una sensibile diminuzione
nel numero dei membri iscritti. E purtroppo, a varí fra i nomi che furono
ancora mantenuti sui registri, si dovrebbe applicare la parabola: Luca
XIII, 9. Per contro, furono ricevuti 30
nuovi niembri: 20 per certificato e 10
dietro esame. Rimangono 14 catecumeni per l’anno venturo.
« Ai culti, specialmente a quello del
pomeriggio della domenica, che per
la nostra Chiesa, per ora, è il principale, è intervenuto un numero rallegrante di uditori, fra i quali sempre
hanno abbondato gli estranei. Ad alcune conferenze, gratuitamente annunziate dai maggiori giornali della
città, il nostro vasto tempio era letteralmente gremito. Ciò mostra che il
terreno è propizio, e che la Chiesa
nostra potrebbe fare a Torino una
grande e seria opera di evangelizzazione, qualora fosse dotata di un tempio suo proprio, e potesse, come ovunque altrove, avere dei culti regolari
mattutini. Vero è che durante la quaresima fu fatto un esperimento di culto
mattutino nella cappella del Borgo S.
Donato, gentilmente concessa, quando,
a causa di conferenze speciali con proiezioni nel tempio, tenute dal Sig. G.,
la Chiesa Italiana veniva privata del
SUO culto abituale. Ci duole che detto
esperimento non abbia potuto venir
continuato. E vero che non sorti un
esito dei più felici, certamente a causa
della lontananza di quel locale dal
centro della città, tuttavia alcuni membri della Chiesa vi intervenivano volentieri, anche da lontano, pur di avere
un culto la mattina, e ad essi si unirono varí altri non della Chiesa, fino
a raggiungere il numero di 75 ed essendo ancora 40 i presenti aH’ultirao
di quei culti.
Ma se abbiamo avuto dei begli uditorii il pomeriggio nel tempio, pure
si deve riconoscere che per parte dei
.4'
#
3
fratelli e delle sorelle l’assiduità dei
culti lascia da desiderare assai. Sonvi
coloro che non mancan mai, salvo
gravi impedimenti ; ma tròppi sono
pure coloro che lasciano trascorrere
le settimane ed i mesi senza sentire
il bisogno di prendere la via del tempio, Non è il tempio che vi salva, certamente, nè il fréquentare i culti, pure
pensate, fratelli e sorelle, che dalla
trascuranza alla indifferenza e dalla
indifferenza alla incredulità il passo
è molto breve ! Ritraetevi dall'orlo del
precipizio, m'entre ne siete in tempo!
La beneficenza non fu trascurata,
ma per causa della cessata divisione
delle collette con la parrocchia di lingua francese, la nostra cassa è venuta
a disporre di una somma molto inferiore, ed il Consiglio ha dovuto regolarsi in conseguenza. Siamo ridotti a
far fronte alla nostra beneficenza con
le collette nostre, perciò le raccomandiamo caldamente alla generosità dei
fratelli e degli amici che frequentano
i nostri culti o s’interessano dell’opera
nostra.
Valdese (N. C.), le 14 sept 1911.
Très cher M. Tron,
Je veux vous donner des nouvelles
louangeuses. Notre colonie et l’Eglise
ont reçu la visite de M. Guigou qui
fut notre pasteur 3 ans; il y à 5 ans
qu’il n’avait plus revu la colonie. Il
est venu avec sa famille passer ses
vacances, et prendre du repos, car il
était maladif. Mais il a vu l’église dépourvue de pasteur depuis 2 ans. Il
fut touché de pitié en voyant le troupeau sans berger, il a prêché depuis
le commencement de juillet jusqu’au
10 septembre et avant son départ il
a distribué la Ste-Cène.
Il a fait .içi l’œuvre d’un bon pasteur et bon prédicateur. Nous l’avons
vu partir avec regret pour son champ
de travail, étant encore maladif. Mais
que Dieu l’accompagne avec ses meilleures bénédictions pour sa santé.
Le 27 septembre nous avons eu aussi,
en même temps que M. Guigou était
ici, la visite du pasteur M. Grazia,
venant de N. Y., et il a prêché au
culte principal.
De plus nous avons eu la visite de
M, Monnet, pasteur à Cleveland, Ohio,
qui revenait des Vallées, et il a aussi
prêché le soir du 27 août, après quoi,
ces messieurs sont repartis pour leur
champ d’activité. Nous sommes bien
reconnaissants envers ces frères; et
maintenant l'Eglise est de nouveau dépourvue de pasteur, mais dans l’attente
que l’Eglise mère fasse aussi sòn devoir.
Je vous salue très affectueusement.
Un lecteur de ¿’Echo.
Villar. Actes liturgiques de Juillet,
Août et Se'ptemhre.
Baptêmes: Davit Paul, d’Etienne
(Bessé) ; — Allio Humbert, de Humbert (Saret) ; — Gönnet Adéline Espérance, de Paul (Porracira) ; — Davit
Louis Paul, de Paul (Teynaud) ; —
Planchón Marguerite Pauline, de Joseph (Teynaud); — Demaria Louis
Dominique, tìe Dominique (Teynaud);
— Piene Madeleine, de Jean Pierre
(Subiasc) ; — Ayassot Emile, (Porracira); — Long Louis Humbert, de Barthélemy (Ville).
Mariage : Davit Paul (Envers) avec
Puy Madeleine (Bessé).
Enterrements : 5&ïiSi\Q\ Etienne, feu
Etienne, 55 ans (Ciarmis) ; — Frache
Anne, feu Jean, 68 ans (Garniers) ; —
Maghit Marie, née Jourdan, 77 ans
(Vigtna); —- Maghit Susette, née Pel
legrin, 88 ans (Vigna); — Davit Paul,
de Daniel, 33 ans (Saret) ; — Peraldo
Emile, de Jacques, 2 mois (Ciarmis);
— Armand Hugon Emmanuel, de Charles, 7 mois (Sablon); — Vernet Marie,
née Michelin, 62 ans (Place); — Allio
Paul, 7 mois (Saret) ; — Geymet Paul,
feu David, 57 ans (Teynaud);--^ Gönnet Albert, de Pierre 11 mois (S‘ Cristophe) ; — Berger Jean Jacques, facteur, feu Etienne, 68 ans (Garins); —
Michelin Jean David, d’Etienne, 2 mois
(Saret).
Villesèehe. Le correspondant de
la semaine dernière, après avoir souhaité la bienvenue a la nouvelle institutrice, aurait pu, et (selon nous) aurait dû ajouter un mot à l’adresse de
M“® Hélène Viglielmo qui nous quitte
après deux ans de travail. Il n’est que
juste que le public sache que M““ Viglielmo a accompli ici sa noble tâche
d’institutrice avec fidélité et dévouement; ce dont nous la remercions de
tout notre cœur. Nos meilleurs vœux
et nos prières l’accompagnent dans
son nouveau champ d’activité chrétienne. Barth. Soulier.
(57)
l-E
TRÉSOR DE GRAND PRIX
PAR
MARGUERITE S. COMRIE
TOULOUSE
SOCIÉTÉ DES LIVRES RELIGIEUX
Lorsque tous les préparatifs du goûter furent terminés et que la société se prépara à
aller au Musée, Rita demanda à rester au logis.
— J’arrangerai ces fruits et ces fleurs, ditelle. Je serais sûre, sans cela, de revenir de
mauvaise humeur comme çà m’arrive chaque
fois que je rentre dans le palais de mon pncle.
M“« Clarence devinant que quelque chose
avait dû impressioner la jeune fille et qu’elle
avait besoin de solitude, donna le signal du
départ.
11 n’y avait presque personne dans les galeries, ce qui enchanta Eisa; après avoir donné
»un coup d’œil rapide aux divers tableaux et
sculptures,ces dames furent enfin conduites devant la statue de Jokébed. Elles restèrent si
longtemps en contemplation devant ce chefd’œuvre, qu’elles attirèrent l’attention d’un
vieux monsieur,évidemment un habitué du musée, qui se promenait sans pourtant regarder
grand’chose. 11 pouvait avoir soixante et dix
ans, au minimum; ses cheveux étaient blancs,
et ses yeux noirs, d’une vivacité toute juvénile, brillait sous d’épais sourcils gris de fer.
Son regard tomba sur Bruce, lequel, fidèle
à ses habitudes, rôdait de côté et d’autre, cherchant quelle découverte il pourrait bien faire.
— Où donc ai-je rencontré ce spécimen de
John Bull ? se demandait-il. Ah! j’y suis!C'est
lui qui escortait M“® Brindini au passage du
roi. Ce sont bien les mêmes yeux clignotants
de hibou! Ce doit être un de ces hérétiques
dont on m’a tant parlé, — ces suppôts de Satan qui doivent la perdre pour le présent et
pour l’Eternité. — Ah ! le voici qui vient de
mon côté ; je vais l’aborder.
— Qui êtes-vous, jeune homme? demanda le
viellard en lui posant la main sur le bras.
Bruce, pris par surprise, regarda son interlocuteur de côté. C’est un chef de brigands
des Abruzzes, pensa-t-il. Je ne veux pas lai
dire mon nom. Un de mes compatriotes, dit-il
tout haut, m’a baptisé: un nébuleux mystérieux.
— Encore un de ces toqués d’Anglais, murmura le vieux monsieur en s’approchant du
groupe qui entourait Jokébed.
11 arriva juste à temps pour entendre ces
mots : « Que ce comte Romualdo Brindini doit
être un méchant homme ! Oui il faut qu’il soit
bien méchant, pour que Rita le déteste comme
elle le fait ».
« Ahl ahi murmura le vieillard, c’est dans
ces aimables sentiments que l’élève son pèrel
C’est ainsi qu’il lui représente l’oncle de sa
mère, qu’il lui en fait un Barbe-Bleue ? »
— Je n ai jamais ose lui dire, continua la
voix claire d’Eisa, que c’est mal de détester
les gens, parce que je crois que si j’avais un
oncle comme le sien, j’agirais comme elle!
M“® Clarence lui fit signe de se taire, car
dans ce chef de brigands, au dire de Bruce,
elle avait cru trouver une certaine ressem
blanêe avec Marguerite, et un instinct secret
lui disait qu’il fallait être sur ses gardes.
En. revenant à la maison, Marguerite et les
deux jeunes convives les accueillirent de leur
mieux; tout le monde fit honneur au goûter,
et comme la pluie était venue, et avec elle
le refraîchlssement de la température, on se
groupa avec plaisir autour d’un joyeux fou
de sarments. Alors commencèrent les jeux
qui ne tnrdèrent pas à devenir si bruyants,
que Mi*® Clarence proposa quelque chose do
plus tranquille, afin de ménager les nerfs de
M“*® Brindini.
— C’est vous alors qui serez la victime, maman, car votre unique ressource est de nous
raconter une histoire. C’est le seul moyen
de nous calmer.
Une histoire? répéta M“® Clarence; mais
si je ri’en connais pas ? Rita pourra peut-être
me remplacer. Qu’étudiez-vous donc de si intéressant dans cette bûche incandescente ?
— iJ’y vois, j’y vois un visage, mais un visage si triste 1... Un visage que j’ai entrevu
cet après-midi, celui de tante Cécile, qui me
poursuit comme un cauchemar. Pourquoi la
vie est-elle composée de contrastes si poignants ? Pourquoi sommes-nous ici tous si heureux,; et pourquoi tante Cécile a-t-elle l’air
du désespoir en personne ?
— Oh I Madame, si seulement vous pouviez
nous dire murmura Eisa...
— Quoi donc, ma chérie ?
— L’autre jour, nous parlions de M“« Corvietti, et des œuvres méritoires et surérogatoires. J’ai voulu expliquer à Rita que Jésus
avait tout accompli pour chacun de nous et
que niaus n’avons qu’a croire en Lui ; mais je
n’ai pas su m’en tirer, et tante Eléonore nous
a conseillé de nons adresser à vous.
(A suivre).
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' Sommario del N. 39.
Rivinta delle Riviste : Benedek nella campagna del '66 - L’aeroplano in guerra - I Tribunali per i fanciulli - Leghe operaie e coscienza
di classe - Nuovi orizzonti nella chimica industriale - Il duello - La donna e l’amore
nella letteratura medievale francese - 1 «ragazzi esploratori » in Germania - Una romantica d’oltremare - Le famiglie numerose —
Leggendo e annotando.,
IVouvelles politiques
L’Italie et la Turquie sont en état
de guerre dés vendredi, 29 septembre
à 2 h. 30 de l’après midi. La réponse
de la Porte à Vultimatum de l’Italie,
remise vendredi matin à notre ambassadeur à Constantinople, n’a pas
été jugée satisfaisante par notre gouvernement. La Turquie se déclarait
prête à entrer en pourparlers sur des
concessions économiques et à reconnaître nos intérêts spéciaux en Tripolitaine, mais à la condition que le
statu guo fût maintenu et que l’occupation de la Tripolitaine n’eût pas
lieu. Mais des promesses semblables
ont été si souvent violées, et les raisons de notre côté pour une action
décisive et énergique étaient si nombreuses et impérieuses que le gouvernement a déclaré la guerre à l’expL
ration du délai donné à la Porte pour
répondre à Vultimatum.
Le blocus des côtes de la Tripoli
taine et de la Cyrénaïque n, étó ammédiatement notifié aux puissances
neutres et l’escadre navale a. commencé les opérations militaires. J^s
cuirassés ont fait une démonstration
navale devant le port de Tripoli et
ensuite le destroyer Garibaldi est
entré dans le port demandant la reddition de la place forte. Le commandant turc a demandé et obtenu un
délai pour avoir des instructions de
Constantinople: délai qui expirait le
3 octobre à midi. Le bombardement
de la place a eu lieu, probablement,
et il ne doit pas avoir duré longtemps,
car les fortifications et la garnison ne
sont pas en condition d’opposer une
longue résistance. Mais les nouvelles
officielles manquent, et les télégrammes d’autres sources sont incertains
et contradictoires.
L’action de la première escadre nous
est mieux connue : elle croise dans les
mers Adriatique et Jonienne pour protéger les navires marchands et empêcher les quelques torpilleurs turcs
de ravager les côtes italiennes. Un
torpilleur et un destroyer turcs ont
été coulés près de Prevesa, un autre
a été obligé de se jeter à la côte; on
a capturé des vaisseaux portant soldats,
armes et munitions. A ce propos tous
les journaux étrangers ont publié des
télégrammes de Constantinople annonçant que la flotte italienne avait bombardé les côtes de l’Albanie et poursuivi et capturé les navires turcs dans
les ports de l’Adriatique. Mais tous ces
bruits ont été démentis. L’Italie ne
veut pas étendre le théâtre de la guerrç
et la portée du conflit: elle veut occuper la Tripolitaine, mais elle évitera
avec soin tout ce qui pourrait être de.
nature à troubler l’ordre actuel dans
les Balkans. La guerre ne durefa pas
longtemps. Les puissances n’ont pas
répondu favorablement à l’appel de la
Turquie qui demandait leur intervention, mais les nombreuses démarches
auprès„du sultan du baron Marschall,
ambassâdeur allemand à Constantinople, tendent certainement à la paix.
L’occupation de la Tripolitaine ne
sera pas aussi simple et facile que la
prise des villes de-la côte. Un corps
d’expedition, fort de ‘40.000 hommes
est prêt à partir pour l’Afrique. Mais
les difficultés seront vaincues, nous
l’espérons, par une sage administration et nos soldats et nos oificiérs
sauront se faire respecter et aimer
par les Berbères et les Arabes qui
n’avaient pas trop à se louer des procédés des autorités et des soldats
turcs. E. L.
COLLtCTE POUR L’ÉGLISE D'IRIS (Aroüiltilil)
11“* LISTE.
Report frs. 1610;80
M. F. Long, Pomaret . . » i,_
Jahier Marie, id. ...» 0,50
Mlle Lina Forneron, id. . . » 5,—
Mme veuve Jeanne Lantaret, id. » 5,—
Jahier Marguerite, id. . . » l,—
Mme veuve Nancy Meynier, id. » 5,—
Mme Eugénie Decker, la Tour » 10,—
Total frs. 1638,.'10
PENSÉE
Í:''
Notre âme est comme suspendue entre deux forces opposées, dont chacune
aspire à la dominer: l’égoïsme et la
charité; il faut qu’elle se donne ou à
l’une ou à l’autre ; entre ces deux parties, elle n’a pas où s’arrêter.
E. Bersier.
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