1
Soixantième année.
15 Févriér 1924
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L ECHO DES VALLEES
PARAISSANT CHAQUE VENDREDI
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Italie (en dehors des Vallées) et Colonies
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Qae tontes les choses vraies, honnêtes, justes, pares, aimahles..... dignes de louange, occupent vos pensées. (Phil. IV, 8).
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YCthi le 76.me anniversaire de notre
merveilleuse délivrance ; soixante-seize ans
qm ms chaînes sont tombées, après un
esclavage de plusieurs siècles.
•— Encore des lieux communs, de vaines
redites, vont probablement s’écrier quelques lecteurs blasés. Pourquoi nous les ressasser périodiquement depuis tant d’années ? — Pourquoi Mais pour que le sou^
venir demeure. On a tôt fait d’oublier les
heures ^angoisse dans les jours de bonheur et de prospérité. Or il ne s’agit ni
d’heures, ni de jours, ni même d’années :
il s’agit de siècles,^ disions-nous, de siècles
de la plus dure servitude ; il s’agit de la
plus précieuse des libertés après laquelle
ms pères avaient vainement soupiré et qui
nous fut enfin octroyée par un Prince mngnanime. Il ne mous est pas permis de l’oublier ni de le laisser ignorer à ms enfants.
S’il est donc parmi nous des gens à la
sensibilité émoussée, à qui nos commémorations périodiques de la « fête vaudoise »
par excellence ne dise plus rien, - une
quantité négligeable, assurément - nous
allons mus adresser aux 20.000 autres
Vaudois des Vallées; aux 15.000 épars
dans le vaste monde, y compris les isolés
auxquels mus voulons tout particulièrement songer dimanche prochain.
Et comment allons-nxms rappeler la date
inoubliable ? Par des banquets fraternels,
sans doute ; des processions d’enfants, bannières au vent, sur les petites places de
ms hameaux ; par des représentations de
drames patriotiques, des discours enflammés... Est-ce tout f Non. La « fête du 17 »
va nous rappeler tout particulièrement,
une fois de plus, l’héroïsme de nos ayeux
qui ont affronté la torture et le bûcher
pour la liberté de conscience; et cda mn
pas pour que nous en tirions vanité, ni
par orgueil, ni pour éveiller dans nos
cœurs des sentiments de haine rétrospective à l adresse de ms persécuteurs ou de
leurs descendants, mais pour nous engager
a imiter leur exemple de fermeté et de
fidelité à Dim, quoi qu’il arrive'.
En second lieu, la fête de h, liberté de
conscience va nous inviter muvéllement à
faire monter dos actions de grâce vers le
Dieu de ms pères qui nous-a délivrés; à
renouveler mtre tribut de gratitude émue
à l’adresse des hommes qui furent, entre
les mains de ce même Dieu, les instruments
de mtre délivrance.
Enfin nous oMons renouveler le pacte
d’union et de solidarité fraternelle entre
tous les Vaudois, riches et pauvres, instruits ou moins cultivés, vivant au pied
ms belles montagnes, dans ms villes
^Italie ou volontairement exilés en pays
étranger.
C’est dans ces sentiments que nous somtnés décidés à commémorer, après trois
quarts de siècles, le 17 fémier, la fête du
souvenir, de l’amour, de la reconnaissame
^t de l’union fraternelle. j. c.
Le 17 février et la liberté.
LTtaîie, bien connue dans le monde entier par ses beautés naturelles, ses richesses artistiques et son glorieux passé, a encore une primauté, celle d’avoir trop de
fêtes, ce qui explique, en partie, sa pauvreté relative. Nous le ^ devons à l’église
romaine ce triste privilège, et, comme si
cela ne suffisait pas, voilà que la guerre
et quelques évènements politiques engagent
notre patrie dans de nouveaux chômages,
sous prétexte de loyalisme ou patriotisme.
Nous déplorons la multiplicité des fêtes,
mais il en est une que nous ne devons absolument pas oublier : c’est celle du 17 février, qui correspond, pour nous Vaudois,
au Statuto pour l’Italie dans son ensemble.
Nous d&irons la garder non pas par
vaine gloire, parce qu’elle rappelle l’héroïsme de ces braves montagnards qui ont
combattu pour leur foi, qui ont tout sacrifié pour être fidèles à Dieu. Nous admirons
avec raison tout cela, mais surtout parce
qu’elle nous dit ce que peuvent la persévérance, la -patience, les luttes pour obtenir la victoire. Les Vaudois, bons patriotes, ont été avant tout des chrétiens, se
proposant d’adorer Dieu en esprit et en
vérité, voulant faire triompher le principe
de la liberté coûte que coûte, et Dieu leur
a donné la victoire. Ces montagnards ont
fait triompher la liberté religieuse par
leur fidélité à Dieu, en obligeant les grands
de oe monde à reconnaître un droit qui
avait été foulé aux pieds et, pour cela, la
date du 17 févier est une date historique
et italienne.
Gloire aux héros du pafssé, gloire à Dieu
pour ce triomphe que nul ne pourra leur
contester. Regardons donc au passé, en bénissant Dieu. Mais nous ne devons pas
nous arrêter là car les ennemis de ce droit
sacré sont plus nombreux que jamais. Rome veille et forge constamment de nouvelles chaînes ; il est si facile de régner
quand on a comme sujets des esclaves !
Satan aussi veille et ses chaînes à lui
ne sont pas de fer, mais d’im métal plus
dur encore. Cet ennemi en veut à notre
liberté, à notre bonheur, à notre joie, à
l’assurance de notre salut, à nos progrès,
à nos luttes contre le mal, et il s’agite et
il s’efforce de ressaisir son pouvoir.
La liberté religieuse est acquise, mais
sommes-nous réeltement libres ? Je m’adresse aux Vaudois, aux descendants des
héros glorieux du passé. Comment devonsnous appeler cette puissance qui consiste
à s’attacher à l’argent d’une manière rapace, ne voyant plus que billets, propriétés, rentes sur l’Etat, et sacrifiant tout,
parents, amis, repos, Tâme même, pour
assouvir cette soif de richesse ? Je l'appeUe
esclavage.
(Comment appellerons-nous ce luxe effréné qui s affiche avec ostentation, chacun s efforçant de rivaliser avec ses voisins ou connaissances que l’on veut éclipser ? Je l’appeUe esclavage.
Comment appeUerons-nous cette soif de
plaisirs mondains qui se manifeste un peu
partout, soif dévorante que l’on veut étancher, en trouvant toujours quelque chose
de nouveau pour s’amuser, pour oublier ?
Je l’appelle esclavage.
Comment appellerons-nous cette indiffé
rence religieuse qui consiste à pratiquer
quelques cérémonies pour sauver les apparences, et essayer de faire taire la conscience qui proteste? Je l’appeUe esclavage.
Voilà les ennemis du jour, l’esclavage
menaçant qui s’avance pour nous enrôler
et nous détourner des devoirs chrétiens.
Le 17 février arrive à propos pour nous
mettre en garde. Disons-nous bien que la
liberté religiexise doit être gardée et défendue avec un grand soin, car elle affranchit. VeiUons sur cette liberté bien entendue et gardons-la, comme un précieux dépôt. Luttons pour eUe et faisons-la triompher comme nos ancêtres ont fait triompher la liberté de conscience.
C. A. Tron.
■ L’épopée d’Israël.
Un juif, exceUent homme, et j’allais dire
chrétien exemplaire (lisez pour vous en
convaincre le journal Israël qu’il dirige!)
me disait, il y a quelques jours ; « Vos
fVallées ont pour moi un attrait invincible.
Je ne puis manquer d’aller les voir. Voir
1^’Israël des Alpes!».
*' Ce disant, mon juif, à la barbe rousse,
doux comme j’aime à me figurer les na■’^aréens, songeait à nos épopées. Je dis nos
épopées avec une pointe d’orgueil, peutrêtre, tout en avouant que la leur est bien
plus grande que la nôtre et sans me cacher que la nôtre n’existerait pas si la leur
n’eût existé. Il est donc entre elles une
étroite relation de parenté et, peut-être
même, de dépendance. Voilà pourquoi songeant à Sa lointaine Kénaan (ou Canaan)
il soupirait après la nôtre, bien plus
proche !
Du coup notre esprit se mit à les parcourir. On parla de leur beauté et de l’ancienne fertilité de la Palestine, où, dans
leur âme ardente et riche en images, les
juifs voyaient couler « le lait et le miel ».
On s’entretint sur ce «bon pays, pays de
cours d’eaux, de sources et de lacs, qui
jaillissent dans les vallées et dans les montagnes ; pays de froment, d’orge, de vignes,
de figuiers et de grenadiers ; pays d’oliviers et de miel; pays dont les pierres
sont de fer et les montagnes d’airain »,
comme chante en sa poésie le Deutéronome (VIII, 7). On rappela la gerbe d’Ophrah, la glaneuse du champ de Booz, la
grappe de Cîileb, de cet « homme qui avait
pleinement suivi la voie de l’EIternel » (Josué XIV, 14). On en parla si bien que,
pour mieux me les faire goûter (en eût-il
eu de vraies, il me les eût offertes touteSj
tant il est vrai que tout juif n’est point
avare !) mon « nazaréen » tira du milieu
de ses bouquins un livre assez moderne et
me lut d’une voix quelque peu... orientale, pour ne pas dire cadencée, Le cantique de la grappe, La glaneuse de Moab,
Le psaume des étoiles et d’autres choses
encore, bien belles, à la vérité. Mais ce qui
me frappa le plus ce fut le sous-titre du
Cantique de la grappe. J’y lus, en petits
caractères italiques, ces quelques mots :
Habiter ce pays-là, c’est posséder Dieu.
Kethoubot.
Voilà la véritable origine de toute l’épopée d’Israël et peut-être aussi de la nôtre.
N’allez pas croire, pour cela, que l’idée de
Dieu y soit enchaînée au sol. natal par des
liens nécessaires et indissolubles ; mais habiter là où nos ancêtres ont gémi, ont
pleuré, ont prié, là où tout nous parle de
leura luttes, de leurs défaites, de leur délivrance, c’est une facilitation, du moins,
à n’en pas douter, pour posséder Dim.
Dans leur long exode, dans leur odissée
séculaire, que de juifs n’ont-ils pas éprouvé
cette vérité !
Que l’épopée juive ait puissamment agi
sur nous, comme sur tout protestant, il
n’est même pas nécessaire de le relever.
Des écrivains, qui ne comptent pas précisément au nombre de nos amis, se sont
empressés de le faire à notre place, croyant
lutter ainsi d’emblée contre les uns et contre les autres. Voilà pourquoi M. Georges
Batault a écrit, par exemple, que « la mentalité du puritain Wilson, comme celle du
puritain Lloyd George, découle d’influences judaïques».
Devons-nous en avoir honte ? Je ne sache pas, car s’il est un fait historique bien
avéré, c’est que le puritanisme, même s’il
vient du judaïsme, n’a jamais fait de mal
ni à l’individu ni à la société.
Si l’épopée juive, la grande épopée juive,
nous a rendus plus purs, qu’elle en soit
glorifiée. Quant à la littérature qui en découle depuis les premiers essais de Théodore de Bèze jusqu’aux remaniements modernes de Vigny, de Rostand, d’Harancourt, de ¡Mæterlink... et jusqu’au tout dernier et très vaste coup d’œil qu’Edmond
Fleg lance sur l’épopée juive dans la série
Ecoute Israël, toutes les fois qu’elle a voulu
s’en tenir à son inspiration première, elle
n’a cessé d’être d’une grandeur et d’une
honnêteté parfaites ».
L’épopée juive, dont l’épopée chrétienne
est la continuation la plus logiqiue et la
plus rationnelle, forment ensemble le plus
bel hymne que les créatures aient élevé
au Créateur. Silvio Pons.
ALFRED BERTRAND.,
Tous ceux qui ont connu le capitaine
Bertrand, au cours de ses tournées aux
Vallées, apprendront avec tristesise sa mort
soudaine, survenue le 28 janvier dernier.
Né en 1856, il avait, dès le terme de ses
études, montré un goût prononcé pour les
voyages. Il put s’y adonner librem.ent,
grâce à une santé de fer et à une fortune
personnelle, qui le rendait parfaitement
indépendant. En 1883, il faisait le tour
du monde par mer. Dix ans plus tard, il
accompagnait l’explorateur Percy Reid au
Cachemire et dans l’Himalaya.
Attiré vers la Rhodésia et les pays que
Livingstone avait révélés au monde, il partit en 1895 pour reconnaître les sources
de la Machilé, important affluent du Zambèze. Il ne se doutait pas, en quittant Genève, que ce voyage allait donner à son
besoin d’activité un but bien- déterminé.
Ayant poussé jusqu’à Léalouy, la capitale
des Barotsi, il y connut MM. François
Coillard et Adolphe JaUa, ainsi que leurs
collègues sur d’autres stations. Le zèle déployé par ces champions de l’Evangile,
dans un pays sauvage, malsain, loin de
tout centre civilisé ; les privations de tout
2
genre, qui étaient imposée aux clames
missionnaires, frappèrent particulièrement
cette âme droite et généreuse. Rentré en
Europe, il plaida chaleureusement la cause
des maisons saines, qui ont depuis épargné tant de jeunes vies. Et, quand MM.
Gîillard et Louis Jalla rentrèrent en congé,
il fut le compagnon fidèle et généreux de
leurs tournées, de 1896 à 1898, appuyant '
leurs appels religieux de son vibrant témoignage laïque, et fondant avec eux une
centaine de Zambézias. C’est ce qui a permis à la mission du Zambèze de poursuivre son œuvre, encourageante quoique difficile, au moment où la Société de Paris
accusait toujours plus sa tendance à s’occuper surtout des colonies françaises.
M. Bertrand repartit pour l’Afrique
avec Coillard et visita le Lessoutp. Pendant ce temps, paraissait, à la librairie
Hachette, le superbe volume, intitulé Au
pays des Barotsis, qui illustre, par la plume et par de splendides photographies, ce
pays où travaillent plusieurs enfants des
Vallées. L’édition fut rapidement épuisée.
Son second voyage, moins accidenté, est
raconté dans un récit d’une allure plus
rapide, sous le titre ; En Afrique avec le
missionnaire Coülard.
Mais le capitaine Bertrand avait connu,
dans un court voyage en ballon, celle qui
allait désormais partager ses joies et ses
peines, s’asfsocier à ses travaux et être sa
vaillante compagne dans les vogages, où
son humeur aventureuse ne cessait de l’entraîner. M.Ue Nœrbel, de Milan, allait, de
' plus, fortifier l’intérêt et l’amour que M.
Bertrand nourrissait déjà pour l’Italie, et
pour les Vallées Vaudoises, ainsi que son
zèle en faveur des Missions.
En 1907, ils se rendaient à Tokio et
Shanghaï pour la conférence centenaire
missionnaire, dont il consigna, dans un
nouveau volume, ses intéressants souvenirs.
En 1908, ils assistaient aux fêtes du
75.me anniversaire de la mission du Lessouto et poussaient ensuite jusqu’au Zambèze. Ils firent profiter nos Vallées des
splendides projections lumineuses qu’ils
en rapportèrent.
Ses voyages et ses publications, qui ont
été traduites en anglais, lui ont valu la
présidence de la Société de géographie de
Genève, et mainte distinction de la part
d’autres Sociétés savantesi
La dernière guerre, tout en l’affligeant
profondément, lui fournit l’occasion de déployer une activité intense et xme profonde charité dans le soulagement de tant
de maux. Après la paix, l’œuvre missionnaire et l’œuvre unioniste reprirent la
place d’honneur dans cette belle demeure
du Chemin Bertrand, à Genève, où le capitaine avait rapporté, de ses voyages, un
riche musée^ ethnographique.
C’est là que, le 28 janvier, il accueillit
une réunion où l’on entendit la parole convaincue de John Mott, à laquelle Alfred
Bertrand ajouta son propre témoignage
de croyant. Quelques heures après, le Maître l’appelait soudainement à monter plus
N haut.
Nous ne pouvons mieux caractériser
cette figure ^unpathique qu’en répétant,
avec M. Edouard Favre, cet autre grand
ami du Zambèze : « Un physique puissant,
une foi d’enfant, une conscience intransigeante, une volonté et une éneigie inébranlables, une droiture Absolue, tel était
Alfred Bertrand». Jean Jalla.
4; » H<
Nous recevons, en retard, une deuxième
correspondaTwe sur le même sujet.
CHRONIQUE VAUDOISE
Sonicription
pour les Écoles de Quartier.
Listes précédentes L. 3.205,
M. le prof. Art. Gay, Lyon » 20,
N. N., Torre PeBice » 500,
M. et M.me Long^-Boër, Dagots,
Id. » 500r
BOBI. Poux le 17 février, A l’occasion
de la fête de l’émancipation vaudoise - et
précisément le soir du 16, à 8 h. - l’Union
Chrétienne-de Jeunes Gens et celle de Jeunes Filles de Bobi^ donneront une soirée
de bienfaisance dans la grande salle unioniste. On représentera le drame La Confessina di Lusema, émouvant épisode d’histoire vaudoise du XV.me siècle, dû à la
plume de M. Giovannino Tron de NewYork. Outre la pièce de résistance ci-dessus, il y aura des farces, des monologues
et des chœurs.
On répétera la soirée le soir du 17.
La fête des enfants aura lieu à 10 h. 1|2;
à midi, r«agape fraternelle» chez M. B.
Pasquet, auprès duquel, ceux qui désirent
y participer, sont priés de se faire inscrire. Ecot : L. 8 (vin exclus).
LA TOUR. Nous apprenons avec plaisir
que M. le prof. Attilio Jalla, directeur de
notre Ecole Normale, a été nommé membre du Comitato Circondariale di propa^
ganda per le proiezioni luminose, par le
Proviseur aux études de Turin, comm.
prof. Renda.
C’est une juste appréciation de l’activité
bienfaisante déployée par le prof. JaUa en
vue de ce moyen très utile d’instruction,
et d’éducation et dont depuis deux ans il
a enrichi nois instituts d’enseignement
secondaire.
Total L. 4.225,—
— Madame Caroline Boër née Gay est
décédée à Milan, chez sa fiUe M.me LongBoër, mardi 12 courant, après un longue
maladie, et dans sa 80.me année.
C’est une belle et noble figure qui disparaît, en emportant avec eñe les regrets
sincères de tous ceux qui l’ont connue de
près. FiUe et sœur de pasteurs, franchement, profondément vaudoise dans la meilleure acception du terme ; parlant avec
une égale facilité non moins de quatre langues, Mme Boër n’était pas seulement une
femme cultivée : elle était la distinction
et la bonté même. Au cours de sa longue
vie, elle a joué un rôle important dans notre petite société de La Tour, soit en sa
qualité de femme du syndic de la localité,
M. Boër, soit comme présidente ou membre active de bon nombre de sociétés de
bienfaisance. Mais nous n’avons garde
d’oublier qu’à côté de cette activité publique en faveur des déshérités de ce monde,
elle en a exercé une autre, non moins efficace, au profit de maints besogneux dont
elle secourait, avec une délicatesse et une
bonté touchantes, les misères cachées. Les
pauvres vont la pleurer, l’église de La
Tour qu’eUe honorait, la regretter, tandis
que ses nombreux amis garderqnt de la
vénérée M.me Boër le meilleur, le plus
doux des souvenirs...
Notre vive et profonde sympathie va à
sa fiUe M.me Long et famille, à ses frères
et sœurs que nous recommandons au Dieu
de toutes consolations.
— Il est à peine besoin de rappeler à
nos lecteurs de La Tour que le « dîner du
17 » aura lieu à l’Ecole Normale à midi
et demi ; que le culte du dimanche matin sera consacré particulièrement aiix enfants de nos écoles ; que, par les soins de
l’Union Chrétienne on jouera, les samedi
et dimanche soir, à 8 h., deux pièces de
sujets vaudois. S’adresser, pour les billets
du dîner, à M.Ue Italia Malan ; MM. les
prof. David Jahier et Attilio Jalla ; M. Al.
Rivoir ou à l’Hôtel de l’Ours.
LUSERNE SAINT-JEAN. L’infatigable
prof. M. Attilio JaUa nous a donné, dimanche soir dernier, une docte et instructive
conférence que le public choisi a vivement
appréciée.
— Le succès de la scnrée récréative de
notre jeunesse unioiniste est assuré. EUé ne
commencera qu’à 20 h. 1|2 du 17 février ;
mais nous conseillons aux personnes qui
veulent trouver place de ne pas attendre
si tard pour se rendre à la salle Albarin.
NEW-YORK. Nous avons eu deux départs pour la Patrie céleste : Céline Vertu
et Nadine Perrou. La première à l'âge de
plus de cinquante ans, et la deuxième dans
sa plus tendre enfance, vers sa troisième
année : vrai petit ange, trop beau ët
trop pur pour cette terre. « Dieu a donné.
Dieu a repris, que son saint nom soit béni ».
— Deux autres départs ont eu lieu, mais
ceux-ci - nous l’espérons - pour nous revenir bientôt. Daniel Baridon, pour Bobbio
Pellice, et Suzanne Bounous, pour Torre
Pellice, tous deux de fidèles amis que nous
recommandons à l’amitié des Pasteurs de
leur paroisse respective.
— Et deux furent aussi les membres qui
furent ajoutés à notre Consistoire : Louis
Peyrot, de Prali, et Adolphe Reynaud. Le
premier, un de nos anciens fidèles membres fondateurs de l’église, et le deuxième
un de nos héros de « Costalunga », décoré
de la « croce al merito di guerra », la « medaglia di bnonzo al valore militare» et
proposé aussi pour la « medaglia d’argento». C’est donc avec orgueil que nous
enregistrons ces deux noms comme ceux
de membres de notre Consistoire.
— Baptêmes : Trois enfants ont été
présentés au Sacrement du baptême : Baridon Rinaldo Jean, Godino Mélanie Simone et Ferrier Pauline Suzanne.
•— Mariages : Nous enregistrons six mariages. Le premier, célébré à l’église, fut
celui de notre monitrice de l’école du dimanche, Marie Pasquet, de Bobi, avec
Etienne Gönnet, de La Tour. Le repas de
noce qui ne réunit que les intimes, eut
lieu à la Sportiva, dont M. Gottero est un
des propriétaires. Après le dîner, nos jeunes mariés partirent pour leur « new home » à Baltimore M.d.
Le deuxième fut celui d’Emile Coïs^m,
fils du vénérable régent de Prali, avec
Ernestine Forneron, de Prarustin. La cérémonie eut aussi lieu à l’église, devant
un nombreux public. M. Coïsison est aussi
un de nos membres du Consistoire, et
M.me Coïsson vice-secrétaire de la « Valdesia ».
Le troisième, qui compléta le trio du
^)rintemps, fut celui de Emma Jahier, fille
de Louis, un autre membre du Consistoire,
avec Emile Bugger, de Lausanne, célébré
aussi dans notre jolie chapelle, là où presque tous les mariages de la grande église
« First Presbyterian Church » ont lieu.
Vers les premiers jours de septembre,
nous avons celui de Pierre Meytre, de
Salse, un de nos vétérans de la grande
guerre, avec Marguerite Pons, nièce de notre cher collègue de Valdese.
Puis, vers la fin de septembre, dans la
jolie maison de M. Humbert Clôt, eurent
lieu les « noces à la vaudoise » de Alfred
Avondet avec Henriette Tron, de S. Martine du Perrier.
Et le 20 octobre, pour bien finir ces cérémonies, eut lieu à l’église une des plus
grandes noces vaudoises que nous ayons
jamais eues à New-York ; celles de Henri
Costabel, de La Tour, avec Marie Pauline
Pons, du Bessé, lesquels, après la cérémonie, emportèrent en autos une cinquantaine d’invités sur l’autre rive de l’Hudson
River pour le banquet d’occasion...
Barth. Tron.
* * *
La correspondance ci-dessus nous arrive
accompagnée du «Rapport annuel», rapport qui, à la vérité, ne contient guère
que des chiffres, mais des chiffres éloquents dans leur apparente aridité et qui
nous démontrent l’intérêt que nos frères
de New-York prennent à « leur église »
d’abord, et ensuite à l’église mère et à
quelques-unes de ses œuvres. Nous avons
compté 110 noms de souscripteurs contribuant de 3 à 35 dollars, plus une bienfaitrice américaine qui, à elle seule, verse
600 dollars. Nous trouvons la liste complète des souscripteurs - toujouré à peu
près les mêmes - pour un lit à «l’Asile
des Vieillards» de Saint-Germain. Nous
constatons une entrée totale de dollars
2.600 et des sorties pour 2.463 où sont
compris les appointements du Pasteur (im
chiffre que nous ne transcrivons pas...
pour qu’<^ n’ait pas à faire des péchés
d’envie), les frais de culte, les deux cents
dollars pour l’Asile de Saint-Germain, le
versement de dollars 92,50 à l’Eîglise Vaudoise d’Italie, les 20 dollars remis au pasteur de Genève, M. Dertalot, etc. Nous
voyons figurer dans le même rapport les
noms des membres du bureau de la So
M
ciété féminine « la Valdesia », qui a pour
présidente M.me Aline Peyronel, et ceux
de la « Chorale Vaudoise » sous la présidence de M.Ue Brnesta VoUa.
Bref, nous avons eu l’impression que la
«Congrégation Vaudoise» de New-York a
le désir de vivre et de prospérer, qu’elle
est en progrès, ainsi que son Pasteur se
plaît a le constater là où il affirme : « Dieu
a suscité un renouveau d’enthousiasme et
de zèle chrétien chez notre jeunesse... et
l’avenir de notre église est plein de
promesses ».
PONTREMOU. Funérailles. A Pontremoli, une joUe petite ville sur la ligne de
chemin de fer Spezia-Parma, est décédé un
protestant de nationalité suisse, Jean
Steckli, originaire de Celerina (Grisons),
propriétaire d’une épicerie à Borgotaro,
situé un peu plus haut sur la même pittoresque ligne de chemin de fer.
Notre frère n’avait que 60 ans, mais ces
dernières années il avait été éprouvé dans
sa santé, et était, depuis deux ans, gravement malade. Transporté à Pontremoli,
où la même Maison Steckli Frères & C.
possède un grandiose et luxueux magasin
d’épicerie et pâtisserie, il fut soigné avec
amour et une grande abnégation par son
frère et les autres parents et amis ; mais
tous les soins dévoués qui lui furent prodigués ont pu soulager ses longues souffrances, supportées avec courage et avec
foi, mais n’ont pu empêcher à la mort d’accomplir son œuvre.
Invité à présider ses funérailles, je suis
parti le matin du 5 février, en compagnie
de huit messieurs suisses, six desquels
membres de notre église de Pise. En mute
nous avons rencontré d’autres Suisses, à
Massa et à Sarzana, qui se sont joints à
nous. C’est un sentiment très beau que
la solidarité de ces Suisses dans les cas
semblables : ils abandonnent leurs affaires,
ne regardent pas aux dépenses, ni aux fatigues , du voyage (nous sommes rentrés
chez nous vers une heure du matin) pour
témoigner leur sympathie à un de leurs
compatriotes en deuil.
Le frère que le Seigneur a appelé à Lui,
était très estimé par la population de l’endroit, ainsi que les autres membres de la
famiUe ; et le témoignage rendu par la population entière a été admirable. Au service à la maison il n’y avait que 50-60 personnes, mais plusieurs centaines de personnes ont pris part au cortège funèbre
jusqu’au cimetière, et ont écouté avec la ,
plus grande attention les paroles prononcées par le Pasteur, commentées, ensuite, ;
paraît-il, très favorablement. Voilà une
occasion propice pour présenter le salut •
en Christ et par Christ seulement à une
assemblée de plusieurs centaines de personnes, dans un endroit où la seule famille
non catholique est celle qui avait été vi- sitée par le deuil. " ü
Que le Seigneur veuille consoler nos frè- |
res et bénir pour ce peuple le message qui I
leur a été apporté! G. D. Buffa. ’
RORA’ 17 février. Nous informons les'^
familles vaudoises de la paroisse qu’après la fête du matin, au temple (9 h.), le ren- J
dez-vous pour le dîner traditionnel est fixé,|
pour 12 h. 112, aux Rivoires, chez M. Gelso |
Jean, propriétaire de l’Hôtel Friolent. Le|
prix convenu est de L. 10 (vin compris).1
SAMPIERDARENA. L’église est en deuil ^
à la suite du départ pour le ciel de M.me|
Adèle Cavo née Bianchi, fille d’Antoin^js^
qui fut une des colonnes de notre congré*|
gation. Sa foi vivante l’a puissamment ai-^
dée à supporter les grandes souffrances’'
qu’elle a dû endurer. Une grande foulai
i
d’amis et connaissances, que notre temple^
ne put contenir, pris part à ses funérail*
les. Au cimetière, les pasteurs Corsani (dë;
l’Eglise Baptiste de Gênes) et Ammenti
(de l’Eglise Méthodiste de Sestri Ponentc)
prirent une part active à la cérémonie ei^
édifiant l’assemblée. Nous recommani
les affligés au Grand Consolateur.
G. D. Mal’RIîî
3
CHROlViaUE POLITIQUE.
f Dans quelques jours, le 26 février, devront être rédigées les listes des candidats
aux prochaines élections politiques. Tous
Jes partis travaillent, mais l’intérêt le plus
; vif se porte sur la liste nationale qui devra
'çontenir, avec les fascistes, les noms des
personnalités favorables au fascisme, choisis dans les autres partis. M. Salandra et
d’autres membres influents du parti libéral de droite ont accepté d’être inscrits
dans les listes gouvernementales. M. Giolitti a refusé et il se présentera dans une
liste personnelle, favorable toutefois au
fascisme. Dans l’Italie méridionale il y a
beaucoup d’hésitation. M. Orlando, ex-président du Conseil, a fini par accepter, M.
De Nicola, ex-président de la Chambre, hésite encore, préférant se retirer de la vie
politique, ainsi que les anciens ministres
De Nava, Colosimo et VassaUo. Mais on
pense qu’ils se rendront ai^ssj, comme l’ont
fait MM. Torre et Alessio qui furent ministres dans le Cabinet Nitti. Le groupe
de la «’démocratie sociale » compte présenter une liste particulière, et en tête
le nom de M. Di Cesaro, ministre démissionnaire du Cabinet Mussolini.
Les associations libérales démocratiques
du Piémont ont décidé d’appuyer uniquevment la liste nationale telle qu’elle sera
^laborée par le Comité Central de Rome,
ua pentarchie, comme on l’appelle, à cause
du nombre de ses membres.
, Les associations catholiques s’abstieni nent officiellement de la lutte, ainsi que la
Confédération générale du travail qui
maintient son caractère apolitique. .
— Le traité italo-russe a été solenneldement signé à Rome, dès qu’est arrivée
la réponse du Gouvernement des Soviets.
Les premiers ministres russe et italien ont
échangé des télégrammes des félicitation,
et l’événement a produit en Russie une
impression très favorable. Maintenant que
le « Conseil des commissaires du peuple »
est présidé par M. Rikof, le successeur de
Lénine, il faut espérer que la Russie continuera dans la nouvelle politique économique qui la rapproche toujours plus des
nations occidentales.
—• Le général Badoglio, nommé ambassadeur au Brésil, a débarqué à Rio Janeiro
et présenté ses lettres de créance au Président de la république. Les membres de
la Cofonie italienne et une grande foule
l’ont vivement applaudi à son arrivée.
GRANDE BRETAGNE. A l’ouverture
du Parlement M. Mac Donald a présenté,
sous forme de déclaration, le programme
de son. Gouvernement. En ce qui concerne
la politique étrangère, il exprime le désir
d’assurer la paix de l’Europe en réglant
la question des réparations intimement
liée à celle des dettes interalliées. Il souhaite vivement que l’entente franco-anglaise reste la base de la politique britannique et que les Etats-Unis consentent à
coopérer à l’œuvre entreprise. Tous les efforts faits dans le monde dans le sens du
désarmement général trouveront le chaleureux appui du Gouvernement anglais.
Un journaliste américain a provoqué un
grand émoi en publiant une conversation
qu’il aurait eue avec M. Lloyd George.
Lex-premier anglais aurait déclaré que
l’occupation de la Rhénanie avait été décidée par MM. Wilson et Clemenceau, par
Un traité secret, lors de la Conférence de
Versailles, pendant une absence temporaire de M. Lloyd George lui-même. Cette
déclaration, énergiquement démentie par
M. Clémenceau, est considérée par la
presse française comme une manœuvre
tournée vers la France, dans le but de l’éloigner davantage de l’Angleterre. Le Gouvernement anglais a exprimé officiellement
ses regrets de l’incident.
GRECE. M. Venizelos a dû renoncer à
la politique active pour des raisons de
santé. Un nouveau Cabinet a été institué
Qui comprend presque tous Iqs ancieps ministres. Un complot royaliste vient d’être
découvert à Athènes.
MEXIQUE. Des télégrammes du MexiffPe il paraît résulter de façon certaine
que les troupes fédérales ont repris entièrehient le contrôle des provinces rebelles.
La fuite à bord d’un navire d’un des chefs
principaux signifie la fin de l’insurrection.
L.
„ ^Nonvelles religienses et faits divers. •
\ ^LNEVE. Francds Ckapônnière est mort
a Genève, dans la nuit du vendredi 18 au
.^^rnedi 19 janvier. Né en 1842, à Genève,
d était fils d’un banquier de la ville. Il fut
PMteur auxiliaire à Genève, et de 1870 à
^ il donna des cours libres d’exégèse
- du Nouveau Testament ou de statistique
ecclésiastique à l’Université. En 1880, de
collaborateur, il devint directeur de la Semaine réligimse, dont il fit un organe fort
distingué et admirablement informé du
mouvement religieux contemporain. Jouissant du précieux privil^e de ne pas avoir
à songer au gagne-pain quotidien, il a pu
consacrer tout son temps à ses études et
à ses travaux. Il n’a pas connu la dispersion et le gaspillage du temps ; il a œuvré
dans le calme et à sa guise. F. Chaponnière avait été nommé docteur en théologie honoris causa par l’Université de Genève lors du jubilé de Calvin, en 1909. C’était un chrétien convaincu, sans étroitesse;
un homme d’une grande distinction; un publiciste très informé et d’une scrupuleuse
exactitude. Il a continué jusqu’au bout sa
collaboration à la Semaine religieuse dont
il avait remis depuis quelques années la
direction à d’autres. Sa mort est une
grande perte pour le protestantisme de
langue française et sa vie reste un bel
exemple de fidélité à son idéal et à sa foi.
{Semeur Vaûdois).
« • »
Catholicisme en Angleterre. Quelques
personnes se troublent en constatant l’offensive de l’église catholique-romaine ; ontelles raison de se tourmenter ?
Il est vrai que le nombre des couvents
a considérablement augmenté en GrandeBretagne, depuis une trentaine d’années ;
il est également indéniable qu’un grand
nombre d’anglicans montrent beaucoup
plus de sympathie pour le romanisme que
ne le faisaient leurs ancêtres.
Mais il y a aussi une réaction, réaction
très marquée. Elle peut prendre des aspects sinistres et présenter une teinte attristante de scepticisme, mais le fait reste; ‘
Rome ne s’emparera jamais de l’esprit de
la masse des Anglais, aussi longtemps
qu’eUe leur refusera le droit de se servir
en toute liberté de leur intelligence. Notre
peuple n’est pas peut-être le plus religieux
des peuples, mais nous. Anglais, sommes
des hommes libres, mais nous ne nous soumettrons jamais à la tyrannie politique ou
religieuse. {Life and Work).
Istitutions Hospitalières Vaudoises
2,.me Liste de Souscriptions.
Dons sans destination spéciale c
Rag. Georges Maggiore, Turin
Témoignage de reconnaissance,
Crotta, Prarustiu
Befuge Roi Charles-Albert :
Edouard et Marie Aime
Collecté par M.me Balmas-Turin,
Saint-Germain
Vaudois de Genève
M. Georges Pons, Pertusola, Spezia
M.Ue Pauline Pons, Id.
M. EM Jafiier, past. ém.„ La Tour
M. Henri Pascal, past, ém., Turin
Ing. V. GiorceUi, Luserna S. Giov.
Adele e Ottavio Cappio, Id.
Familie Franco Séraphin, Nice
M.me Bertin-Goss, Londres
Lisette Lüscher
M.me Gönnet, Pension du Fort,
La Tour
M.Ue Fanny Saivajeot, Paris
M. Pons Joseph, La Tour
Union Chrét. J. G., Marseiile “
L. C., pour chauffage
Un Vaudois monégasque, Monte
Carlo
M. et M.me Lageard, missionnaires
Chev. off. F. Margaria
Quartier de la Crotta, Prarustin
Quartier des Cardonats
Quartier du Roc
Quartier du Coulare'i
Quartier des Gay
Quartier de Saint-Barthöleniy
Chev. IP. Fontana-Roux, Milan
M. Charbonnier Giov., La Tour'
M. Ettore Merlo, cons, comm., Id.
M.me CP.éanthe Cocito-Turin
■M.me Alice Armand-Hugon-Rivoir,
Colonia Vaidense, en souvenir de
son père M. le prof. D. Rivoir titres 3,50 0|0 valeur nominale
Hôpitaux :
M. Barthélemy Chauvie, La Tour
M.me Berlin Pierrine, Nice
Edouard et Marie Aime
M. Armand-Hugon Jacques
M.lles WiUhelm, institutrices, Clos
‘Yvonne Clos et Suz. Peyran-Clos
M. Georges Pons, Pertusola
M.Ué Pauline Pons, Id.
L. 100,—
» 50,—
» 15,—
L. 165,—
L. 25,—
» 158,—
» 934,—
L » 20,—
» 10,‘ » 50,—
25,—
» 12,» 200,—
» 50,—
» 15,» 10,» 10,» 24,» ' 4,» 100,—
» 25,—
» 60,—
i y> 25,» 25,—
> 10,» 20,—
» 81,» 30, 6,—
» 34,» 200,—
> 5,» 10,» 25,—
» 900,—
L. 3.053,—
L. 10,» 5> 25,» 25,-_
» 20,» 5—,
» 10,—
» 20,
M.me Pauline Long, Luserna S. G. »
M. Henri Pascal, past, ém., Turin »
M.me Gönnet, Pension du Fort,
La Tour »
M. Joseph Pons, Id. »
Union Chrét. J. G., Marseille »
M. et M.me Lageard, missionnaires »
Chev. off. P. Margaria »
'm. Etienne Chauvie, Luserna S. G. »
Famille Perrou, Prali, en souvenir
de leur chère maman Suzanne
Pascal » 50,—
Miss Amélie Hugon, New-York » 25,—
Chev. Pierre Pontana-Roux, MUan » 200,—
M. J. Romano, pasteur émérite » 20,—
Total L. 774,—
Orphelinat : ”””””
M.me Pierrine Berlin, Nice L. 5,—
Edouard et Marie Aime » 25,—
M. Henri Pascal, past, -ém., Turin » 25,—
M. Joseph Pons, La Tour » 4,—
N. -Hî, Rorà » 20,—
M. et M.me Lageard, missionnaires » 25,—
Chev. off. F. Margaria » 25,—
M.me Flora Mary Douglas de Penzi,
en Snivenir de sa tante Miss M.
Crew, Calci, Pisa » 500,—
Miss Richardson, Edimburgh » 10,—
Miss AméMe Hugon, New-York » 25,—
Chev. Pierre Pontana-Roux, MUan » 200,—
M. Jean Richarden, Monte Carlo » 10,—
M. Ettore Merlo, cons, comm.. La
Tour » 10,—
M. Ji Romano, pasteur émérite » 10,—
M.me Alice Armand-Hugon-Rivoir,
Colonia Vaidense, en souvenir de
son père M. lè prof. D. Rivoir titres 3,50 0|0 valeur nominale » 900,—
Total L. 1.794,—
Total-général L. 5.786,—
Pour la Commission: ÎA.. Sibille.
BIBIJOGRAFHIE.
Brocfmres du 17 février 1924. — Elles
sont, cette année encore, au nombre de
deux : la brochure traditionnelle en langue française pour les enfants et les familles des Vallées Vaudoises; une deuxième brochure en langue italienne à l’intentionidos membres de nos églises de la 'Mission en Italie. Auteurs : les professeurs J.
JaZief. et D. Jahier, dont la compétence est
universellement reconnue et qui nous dispense de mettre en relief les qualités des
deux excellentes publications, d’autant plus
qu’elles vont être entre les mains de tous
nos lecteurs avant même que ces lignes
ne soient imprimées.
, En continuation de la série de ces dernières années, M. Jalla nous donne pour le
1924 une étude sur les « Pâques Piémontaises» (1655), une vraie petite,monographie, claire, documentée, aussi complète
qu’on pouvait la faire en 16 pages, qui va
être à la portée de toutes les inteUigenees
et que nos Vaudois vont lire et commenter
au cours des longues veillées.
Le sujet traité par le prof. Jahier : « I
Valdesi italiani prima della Riforma del
secolo XVI» - en continuation de l’étude
de l’année dernière « Pietro Valdo e il movimento valdese » - est également du plus
heureux choix et propre à instruire nos
frères d’Italie à l’égard de l’organisation
ecclésiastique de notre église des premiers
siècles, de son œuvre de propagande à travers la péninsule et des premières vexations et persécutions auxquelles elle fut
en butte. Une vingtaine de pages nourries, abondantes, substantielles, écrites en
un style d’une élégante simplicité.
Abonnements payés.
1924 : Prarustin : Ribet Paul, Baravaiera (9) - Gaudin André, Bric Molere (10)
- Avondet Susette, Colombin (10) - Bertalot Jean, St-Barthélemy (10) - Forneron
Cornélie, Ruà - Fomeron Suzanne, St-Barthélemy (12) - Roman Julie, Romans (10)
- Fomeron Jacques, Cairdouna (9) - Pastre
Caroline, Ruata Cornera - Fomeron Marthe, St-Barthélemy - Constantin Alexandrine, Coularej (10) - Rostan Céline, Cassina (10), - Fomeron Lina, Massera haute
- Constantin Mathilde, Gayots (10) - Gay
Gaudin D., Pocapaglia (9) - Gay Antoine,
Rounc de Coularej (9) - Roman D., Bric
Massera (10) - Gardiol Jacobin L., BiUia
(10) - Roman Honorine, Romans (9) - Pasquet Fomeron F., Riccarda (10) - Fornenéron Joséphine, Cardounet - Constantin
Jacques, St-Barthélemy (10) - RivOir Laurent, Id. (18) - Gönnet Jacques, Fortuna
(10) - Constantin César, Ciaboutin (10) Àvondet Pauline, Coularej (10).*
S. Second : Gay Jacqueline, Riveuira
(12) - Gardiol Henri, Tilîa (10) - Pa
schetto Louise, Ciabot Crotta (10) - Gaudin Michel, Bernardi (10) - Gay Césarine
veuve Avondet - Roman Lina, Crotta - Roman Désiré, Brusis (9) - Griglio Marie,
Ciabot Crotta (10) - Benech Laurent, Rocheplatte (10) - Pastore Frédéric, Pracoustans. Id. - Martinat Jacques, Romans, Id.
- M«ln.Ti Augustine, Cardons, Id. - Gönnet
Ah., Rostans, Id. (10) - Gaudin Dan., Pralarossa, Envers-Portes - Avondet Jacob feu
Paul, Rosbel, Id. - Mussotti C., Cuneo Gay Cornélie, New-York (1923).
{A suivre).
5^
NOVITÀ
Dott. ARISTARCO FASULO
IL PRIMATO PAPALE
nella Storia e nel Pensiero Italiano
(volume di 2^0 pagine).
INDICE :
Prefazione del dott. D. G. Whittinghill Int,roduziom.
Parte Prima : Progetti di riconciliazione
tra Stato e Chiesa in Italia - Gap. I : Garanzia intemazionale della legge delle Guarentigie - Gap. II : Restaurazione minuscola del dominio temporale.
Parte Seconda : I titoli giuridici delle rivendicazioni paipalsi - Gap. I : Origine e
sviluppo del primato spirituale del vescovo
di Roma - Gap. H : Origine e sviluppo del
potere temporale - Gap. Ili : Il Papato e
l’Italia nei secoli.
Parte Terza : Il Pensiero italiano di
fronte al Papato - Gap. I : Medio Evo Gap. n : Il secolo di Dante - Gap. Ili : Dal
Rinascimento al Risorgimaito.
Parte Quarta : La mèta necessaria - Gap.
I : La legislazione ecclesiastica del Risorgimento - Gap. II : La separazione dei due
Poteri.
Prezzo : Italia, L. 8 - Estero, L. 14.
Inviare le ordinazioni alla Casa Editrice
BUychnis ^ Piazza in Lucina, 35 - Roma 9.'
JEAN BONNET, Oérimt r«*pontabl«
Tarra Pallie# - Impriineria Alpina
Madame Charlotte Lono-Boer, M. le
chev. Manfredo Long et leurs enfants
Manfredo, Jolanda et Elena ; M. le pasteur Paul Gay ; M.me Marie Pons-Gay ;
M.lle iMathilde Gay et tous les parents,
ont la douleur d’annoncer que leur bienaimée mère, grand-mère, sœur, beUe-sœur,
tante et cousine '
Mata lOli ËB É fim
s’est paisiblement endormie ce matin, 12
février 1924, dans sa 80.me année.
Le service funèbre aura lieu vendredi,
15 courant, à 3 h. de l’après-midi, en partant de la gare de Tórre PeUice ‘pour le
Tempie.
Milan, le 12 février 1924.
« Je sais en qui j’ai ca’.u ».
(2 Timothée XII).
Lunedì mattina, alle ore 6, rendeva
l’anima a Dio
BERTIN MADDALENA m FERRO ^
d’anni 61.
Ne danno il doloroso mamnzio : U marito
Cesare ; i figli : Maria vedova Malan e
bimbi, Davide, Adele, Elvira ; i fratelli :
Davide, Danieue e Pieteo; il nipote Richard, i cognati, le cognate e parenti
tutti.
Villasecca Superiore, 4 Febbraio 1924.
Gesù disse : « Io sono la l isu) l ezione e la vita ; chiunque crede in
me, benché sia morto, vivrà ».
(Giov. XI, 25).
La sepoltura ha aviUo luogo Martedì 5 corrente, alle ore 14, partendo dalla casa della
defunta.
m
4
V
INDIRIZZI
Mit lÉMi iuta ri Ina laMtil li Itili)
-----■---
VALLI VALDESI.
ANGROGNA - Pastore : Eugenio Eevel.
BOBBIO PELLICE - Pastore : Enrico Tron, S.
LUSERNA S. GIOV. - Pastore: EmRio Tron.
MASSELLO - Sig. D. Gaydou.
FERRERÒ - Pastore : Luigi Micol.
PINEROLO - Pastore : Luigi Marauda.
POMARETTO - Pastore : Giulio Tron.
FRALI - Pastore : Guido Comba.
'PRAMOLLO - Pastore : Davide Pons.
PRAROSTINO - Pastore : Augusto Jahier.
RICLARETTO - Sig. Guido Miegge.
RODORETTO - Pastore ; Giovanni Bertinatti.
RORA’ - Pastore : Alberto Puhrmann.
S. GERM. CHISONE - Pastore: Enrico Tron, J.
TORRE PELLICE - Pastori : C. A. Tron e
B. Revel.
VILLAR PELLICE - Pastore : Bart. Soulier.
AOSTA - Chiesa : 3, Rue Croix de Ville Pastore : Pietro Chauvie, ivi.
BARI - Chiesa : Corso Vittorio Emanuele, 164.
BENEVENTO - Sig. Antonio Cornelio, Via
Pietro De Caroi, 17.
BIELLA - Chiesa : Via Funicolare - Pastore :
Giovanni Potrai, Casa Boglietti Bottalino.
BORRELLO - Chiesa Evangelica.
BRESCIA - Chiesa : Via dei Mille (ang. Piazza
Garibaldi) - Pastore : Luigi Rostagno, ivi.
BRINDISI - Chiesa : Via Congregazione, Casa
Zaccaro - Sig. Pietro Varvelli, Via CirconvaUazione.
CASALE MONFERRATO - Chiesa : Piazza
Giardini Pubblici - Pastore : D. Forneron.
CATANIA - Chiesa: Via Naumachia, 22 - 'Pastore Giuseppe Fasulo, ivi.
CALTANISSETTA - Chiesa : Via Maida, 15.
CHIETI - Chiesa Evangelica - Sig. D. Rosati,
Villa Comunale.
COAZZE - Sig. Gustavo Bert
COMO - Chiesa : Via Rusconi, 9 - Pastore :
Giovanni GriUi, Via S. Martino, 8.
CORATO - Chiesa Evangelica : Via Garibaldi Pastore G. Moggia,'ivi.
COURMAYEUR - Chiesa Evangelica.
DOVADOLA - Chiesa Evangelica.
FELONICA PO - Chiesa Evangelica - Sig. Benedetto Giudici.
FIRENZE - Chiesa : Via Serragli, 51 - Pastore : V. Sommani, ivi.
Chiesa : Via Manzoni, 13 - Pastore : E. Meynier, ivi.
FIUME - Chiesa : Via Sem Benelll, 6 - Pastore : Arnaldo Comba, Via Trieste, 219.
FORANO - Chiesa Evangelica, Sig. Enrico
Corsani.
GENOVA - Chiesa : Via Assarotti - Pastore :
Giovanni Bonnet, Via Curtatone, 2.
GROTTE - Chiesa Evangelica.
IVREA - Chiesa : Corso Botta, 5 - Pastore :
G. G. Ribetti - Via S. Nazario, 3.
LA MADDALENA - Chiesa Evangelica.
LIVORNO - Chiesa : Via G. Verdi, 3 - Pastore :
Artuiro Muston, ivi.
LUCCA - Chiesa: Via Galli Tassi, 18 - Culto
ogni Domenica alle ore 19.30 - Pastore :
G. D. Buffa.
LUGANO - Sig. Paolo Calvino, pastore'evangelico. Cassarate (Lugano).
MANTOVA - Chiesa : Via Bacchio, 4 - Pastore :
Benvenuto CeUi.
MESSINA - Chiesa : Via Maddalena, 120 - Pastore : Giuseppe Messina, ivi.
MILANO - Chiesa di S. Giovanni in Conca Pastore: V. Alberto Costabel, Via Telesio,
22. — Chiesa di Via Fabbri, 9 - Pastore :
Emilio Corsani, Via Stradivari, 1.
NAPOLI - Chiesa : Piazzetta Tagliavia, 25 Pastore Attilio Arias, ivi.
PACHINO - Chiesa Evangèlica.
PALERMO - Chiesa : Via Macqueda, 36 - Pastore : Rinaldo Malan, ivi.
PESCOLANCIANO - Chiesa Evangelica.
PIANI di VALLECROSIA - Pastore : P. A.
BiUour, Asilo Evangelico.
PISA - Chiesa : Via Derna, 15 - Pastore : G.
D. Buffa, Via Mazzini, 23.
REGGIO CALABRIA - Chiesa: Piazza S. Marco
- Pastore : Arturo Vinay, ivi.
RIESI - Chiesa Evangelica - Pastore : Arturo
Mingardi.
RIO MARINA - Chiesa Evangelica - Pastore :
Giuseppe Banchetti.
ROMA - Cliiese : Via Quattro Novembre, 107,
e Piazza Cavour - Pastori : Alessandro Simeoni. Via Quattro Novembre, 107, e Paolo
Bosio, Via Pietro Cessa, 42.
SAMPIERDARENA - Chiesa : Via Giosuè Carducci, 16-5 - Pastore : G. D. Maiirin.
SANREMO - Chiesa : Via Roma - Pastore :
Ugo Janni, ivi.
SAVONA - Chiesa : Corso Crist. Colombo, 13.
SIENA - Chiesa,: Viale Curtatone, 5 - Pastore:
Francesco Rostan, ivi.
SIRACUSA - Via Cavour - Culto ogni Martedì
aUe ore 18.
SUSA - Chiesa : Via Umberto I, 14 - Sig. Gustavo Bert.
TARANTO - Chiesa : Via Pupino, 35.
TORINO - Chiesa : Corso Vittorio Emanuele II
(angolo Via Principe Tommaso) - Pastori :
Davide Bosio e Frai^cesco Peyronel, Via
Pio Quinto, 15.
TRIESTE - Chiesa : Via S. M. Maggiore - Pastore : G. Del Pesco, Via Scorcola, 535.
VENEZIA - Chiesa;: Palazzo Cavagnis (S. M.
Formosa) - Pastore : Emil'io Rivoire, ivi.
VERONA - Chiesa : Via Pigna (presso il Duomo) - Pastore: B. CeUi, Vicolo S. Andrea, 2.
VITTORIA - Chiesa Evangelica - Sig. V. Trobia.
UFFICIO DI PRESIDENZA DELLA TAVOLA
VALDESE - Sig. pastore Bartolomeo Lèger, moderatore - Sig. pastore Antonio
Bostan, segretario-cassiere - Via Quattro
Novembre, 107 Roma (1).
FACOLTÀ’ DI TEOLOGIA - Via Pietro Cessa,
42, Roma (26) - Professori :G. Rostagno,
Ern. Comba, T. Bongo.
UFFICIO PUBBLICAZIONI - Torre Pellice,
Via Arnaud, 31.
LICEO-GINNASIO PAREGGIATO - Torre Pelliee - Preside : Prof. D. Jahier.
SCUOLA NORMALE PAREGGIATA - Torre
Pellice - Direttore : Prof. A. Jalla.
SCUOLA LATINA - PomaJetto - Direttore :
Prof. G. Maggiore (Torre Pellice).
CONVITTO MASCHILE - Torre PeUice - Direttore : P'astone F. Grill.
CONVITTO FEMMINILE - Torre PeRice - Direttrice : Sig.na A. Vingon.
ORFANOTROFIO - Torre Pellice - Direttrice :
Suor Ida Bert.
ISTITUTO GOULD - Via Serragli, 51, Firenze (33) - Direttore : Past. V. Sommani.
ISTITUTO FEMMINILE VALDESE - VaUecrosia - Direttore : Pastore F. A. Billour,
RIFUGIO PER INCURABILI - Luserna S. G.
ASILO PEI VECCHI - Luserna S. Giovanni.
ASILO PEI VECCHI - S. Germano Chisone.
CASA DELLE DIACONESSE - Sede e Direzione : Via BerthoUet, 36, Torino - Direttore : Pastore A. Comba, Via Beaumont,
22, Torino. ,
SCUOLE ELEMENTARI (annesse alle Chiese):
Carema, Dovadola, Forano, Grotte, Pachino,
Palermo, Riesi, Rio Marina, SaUe, Sanremo, VaUecrosia, Vittoria.
Il culto principale si celebra in tutte le
Chiese alle ore 11 circa della Domenica.
Raccomandiamo le seguenti pubblicazioni della
LIBRERIA ''LA LUCE,,
' La Religione Cristiana (Ern. Comba, U. Janni, ecc.). Compendio delle Prezzo Lire Per Posta Lire Estero
verità fondamentali del Cristianesimo. Indicatissimo per studenti e Lire
persone colte .... 3,- 3,60 5,60
Il Catechismo Evangelico, elementare (stessi autori) .... 1 - 1,20 2,20
Catéchisme Évangéliqae, edizione francese del precedente 1 - 1,20 2,20
La Bibbia nel giodizio di ilinstri italiani (À. Jahier) Amore e Luce (T. Vasserot). Esposizione sintetica dell’insegnamento 2,75 3,25 4di Gesù - 444 pagine . 10- 13SERIE STORICA.
Storia dei Valdesi (Ern. Comba). Dalle origini ai nostri giorni. - 292
pagine, con numerose illustrazioni fuori testo e carta geografica — Novità 10,- 10,- 13,Georges Appia, biografia scritta dalla famiglia, in francese, con ore-
fazione di Wii.fred Monod - Riccamente illustrata .... 10- 12,- —
SERIE APOLOGETICA. -
Scienza e Fede (B. Celli) 0,50 0,70 1,40
Perchè siamo ciristiani (E. Rivoire) 0,50 0,70 1,40
L'Esistenza di Dio (T. Longo) 1,- 1,20 2.L'Idea Cristiana di Dio (T. Longo) 1,50 1,80 2,60
L'Immortalità dell'anima (T. Longo) - Novità 2,25 2,75 4SERIE DI CONTROVERSIA.
Il Colto cristiano (U. Janni) - Esaurito
L'Autorità nella fede (U. Janni) .... 2,- 2,40 3,60
L'Idea Cristiana deH'AIdilà (U. Janni) - Novità 2,25 2,75 4Perchè sono diventato Evangelico - Opuscoletto .... 0,20 0,30 0,50
SERIE BIBLICA.
I libri dei Profeti d'Israele (Ern. Comba) - Novità .... 4,- 4- 5RACCONTI PER FANCIULLI.
Il lumicino sulla montagna (N. Buffa) 2,50 3- 4Il mio nido (E. Fasanari-Celli) 3.- 3,50 4,50
Tre mesi in campagna (S. Longo) 1,50 2- 2,70
Fanciullezza (F. Buffa) L'Erede di Torresenra (N. Donini-Buffa). Copertina e illustrazioni di 3,50 4- 4,70
Enzo Oazzone - Novità 5,- 5,50 6.Indirizzare le ordinazioni 1 il 1 |DDCD|A “ 1 A l llfF TORRE PELLICE mediante cartolina-vagrlia a LIDDCniH LH LUGL,,
(51,1 la raccomandazione azzinnga Centesimi «HO ——
Una inserzione . .
Da 2 a 4 inserzioni .
Da 5 in più . .
Annunzi mortuari (3“ pag.)
L. 0,50 la linea
» 0,30 »
» 0,25
» 0,60 »
Inserzioni di grande formato ed a contratto'
di abbonamento annuale (con diritto a 4 variazioni all’anno) prezzi da convenirsi. —Ogni
ulteriore variazione a carico dell’abbonato.
CASA DI CONFEZIONI PER DOMO E SIGNORA
ENRICO DEODATO
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