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^ í :^mpte -courant
avec la Poste
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’ABONNEMENTPAR AN
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Fr.
. Autriche-Hongrie,
: - "Algique, rtriiail, Danomark,
‘ jeypte, Hollandû, Suède,
Ellisse, EU’,, «i on prend nn
■^onncmciU pr)scal Fr. o
bureau d’Adminislralion;
bez Riivj Pasteurs; et à
■ ' *nip. Alpina à Torre Pellice.
** abonnement part du 1. Janvier
se paye d’avance.____________
Année XXII. N. 19.
7 Mai 1896.
Numéros séparés demandés avant
le tirage, 10 centimes chacun
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pour une seule fois — 15 centimes de 2 à 5 fois et SO centimes pour 6 fois et au dessus
S'adresser pour la BèdacUon et
pour r Adniiaislrailoa à M.
Jean Jalîa,prof-,Torrc Peilice»
'Tout changement d*adresse coûte
15 centimes, sauf ceux du conimcncRinent do l’année.
I;
LE TEMOIN
ÉIJIIO »ES VALLÉES VAUDOISES
Paraissant chaque Jeudi
inti atirei lémoiiia ici. 1,8. Suivant la vérité avec la charité. Kjih. IV, 15. Que ton règne vienne. Katlh. VI, lü
S <1 lu ni i> I r e :
^ ’ acU V i i,é
temp.s
■f'
ile la femtiJü cln’ól,itìnno au
lien apôtres — Solilatfer-Cuótlan-Vignes — Comispondnncc -—livatigélisation -■ Missions — l,a viUidiuii
povero scüiiuuiiciito - Kevuo l’oliti(]uo — Süusci'iptiüii.s — ,-\vi,s.
É la
il» teimis fies Apôtre.s
. Ouvrons la IJible au chap. XVI
l’Kpitre aux Romains et iiuus
imi'uiis raeilumeul nue idée eoral''ùle. (l’est d’alioi'd Phébé la diaco'•cssti de l’Eglise de Ceiieltrée (Cupjdhe) que Paul rceommaiide à
fie Rome. Elle est diaconesse,
■'^vst-àdire (¡u'eüe .Vest mise au
de.s fi'ère.s; « elle, ;> dotmé aide
plusieurs et à Paul lui-rnérne ».
, 0e sont ensuite des femmes l'é
. ut à Rome et tpie 1’ Apôtre
^harge l’église tout entière de saluer
sa pari. ..
I f'iiisciUe iPabonl, l’active, la vailla gétiéi'éuse, (jui partout où
^‘'6 fixe temjiorairemeul sa demeure,
due le reijuiert sou industrie
faiseuse (le tentes, à Rome, à
t *^''“the, à Ephése, ouvre sa maison
d*te large à la prédication de l’E
vangile, aux assemblées des fidèles;
Priscille, qui accorde un abri, les
douceurs de la vie de f'utnille ,
les soins d’une sœu,r à l’apôtre ■ solitaire dos gentils; .Priscille (jui se
lait catéchiste du docte, de l’éloquent
Apolios, pai'Cé qu’elle s’aperçoit qu’il
ne possédé pas -encore la seule
chose nécessaire; Priscille, éiifin,
(|ui, dans une crise dangereuse de
la vie de l’Apôtre, n’iiésite pas à
exposer sa vie, à la lettre, « à mellre
son cou » comme sous la hache,
pour sauver cette vie. Noble femme!
(juoi d’étonnant f|ue «ce ne soit
pus l’Apôtre seul qui lui rende
grâce, mais que ce soient encore
toutes les églises des payons ».
Vient ensuite «Marie qui a beaucoup travaillé pour lui». Mais « travailler», du moins dans notre lan
gue, ne. rend pas
suffisamment le
sens de l’original, R y a un travail
que l’on accomplit sans fatk'ue et il
y a un travail qui lasse. C’est ce
dernier amiuel s’est adonnée Marie.
Elle « s’e.st fort fatiguée », elle « a
pris beaucoup de peine » pour l’Apôtre.
Suivent Tryphène et. /Tryphoss.
Leurs noms devaient, chez les Grecs,
lâire penser à une vie aisée, molle,
de plaisirs. C'est peut être rexistence q,u ’ elles auraient menée
2
" 146
m
si elles ne s’étaient pas converties
à l’Evangile. Mais maintenant elles
aussi « travaillent ». dans le sens
que nous avons indiqué plus haut,
elles travaillent « dans le Seigneur»
c’est-à-dire dans le champ où il les
a appelées, animées de son esprit
dans l’intention de concourir à sa
gloire et à l’avancement de son règne,
Perside les suit, Perside « la bienalmée », qui non seulement a a pris
de la peine » mais « a pris beaucoup
de peine dans le Seigneur ».
D’autres sont encore nommée.s, la
mère de Rufus, que T Apôtre considère comme « sa mère », Julie et
la sœur de Nérée,
Toutes ces femmes, sans négliger
sans doute aucun de leurs devoirs
domestiques, travaillent [tour leurs
frères et sœurs en la fol, pour l’apôtre, pour le Seigneur Jésus. Leur
travail est intense, il ne recule devant aucune fatigue.
Heureuses sont-elles! oui bien
plus heureuses qu’elles ne l’étaient
auparavant, quand elles servaient
au monde ou à leurs propres désirs,
l)ien plus heureuses que celles qui
continuaient, autour d’elles, à cliercher à se désaltérer aux sources
crevassées des plaisirs de la terre.
Oh! ne plus travailler qu’à des
choses qui jamais ne troubleront la
paix de leurs âmes, qui toutes élévenl leurs cœurs en haut. Oh I contempler le bien qu'elles font, si petit
soiL-il, et entendre la voix du maître
qui approuve et qui bénit. Oh! surtout, se dire que cette grâce leur
a été faite de pouvoir faire quelque
chose pour Celui qui a tout fait
pour elles; de pouvoir, non pas
seulement aair, mais se fatiguer
pour celui qui a fléchi sous le poids
de la croix que leurs péchés avaient
mise sur ses épaules ! Quel bonheur!
Et penser qu’elles sont nombreuses
parmi nous les femmes et les jeunes filles qui croient en Clirist, qui
l’aiment un peu, qui voudraient se
mettre à son service, mais qui hésitent parce qu’elle.s craignent le
travail, la fatigue, la peine, Qu’elW
se détrompent ! Que, non conteiil^ft
de choisir la bonne part de la fo*!.‘
elles prennent la bonne [)ai't
l’action. Qu’elles veuillent être le®
sœurs des petits, des faible.s, déceux qui pleurent, les diaconesse®
au sein de l’église, les servantes de’|
Jésus-Christ!
Dieu veuille faire concourir à c®
résultat les réunions de celle sé'rnaine. Que beaucoup de nossmufS
s’y sentent appelées non pas paf
des amies chrétiennes, non pa®
même par une .sœur qui vient d®
très loin pour leur parler, maj®
par le Maître de la' moisson lai'
même à entrer dans sa moisson.
H. M.
Sclilaüer-Ciiédoii-Vignes
Le il septembre 1895, le plâ®
grand journal du Nouveau-MexiqU^,
publiait en tête de ses colonne®
l’avis suivant: •
- Mort aux docteurs
Le Messie du Nouveau-Mexique,-;
soigne 1000 malades 1:
boiteux, aveugles et sourds
Schlaller, le i)fcdige du Sud oueslt.
ne lait point de difiéience entre l®®,
pauvres et les riches et guérit totff,
le monde. Tous sont sauvés ¡>ar
foi, deux mois consécutifs sei'OdS
voués au peuple. On distribue
grâces deux fois par jour... PemlaDi
ces deux mois en elïét, la ville d®
Denner a pu admirer un choix d®
malades, et de maladies les plù*
rares et les moins connues. ToU®?
ou presque tous, quittèrent Schlattef;;
rassurés sur l’issue de leur sort,
non cornplèlernent guéris. La ¡0^durable n’est cependant pas de
inonde. Le 44 novembre, des m'e
liers de personnes slalionnaient d®nouveau devant la n?aison du Saiid»
mais cette fois leur douleur et leùb
désespoir faisaient peine à voir,
s'était-il done pas.sé? Schlalter
Î
3
ul
WUé subitement, dans la nuit, le
ces quelques mots:
« Ma mission est finie et le Père
du Colorado, en ne laissant
;.^e rappelle. Je vous salue. Francis
^chlatter. J y Nov. » Et ce fut tout.
: ; Tout Paris, à riieure qu’il est,
1 Occupe de la Voyante de la rue
,Éa ........... ............
•ifadis, de M.lle Cuédon. C’est une
d’environ 30 ans née dans
fflEure et Loir.
^ M lle Cuédon prétend converser
%^''ec l’ange Gabriel qui lui révèle
po qui doit arriver dans les derniers
ffjour.s. Voici un échantillon de sa
,0'évélation :
Voici la véri'é
î Que je veux te conter:
f Après santé, beauté,
À Après fidélité,
Viendra l’adversité.
Prends garde; à ton côlé
Est un homme éhonlé,
Plein de cupidité;
Î' Mais il te faut lutter,
J Et pouvoir résister
A la vache enragée.
Tu dois prier, prier.
Ea société des sciences psychiques
^ cru devoir s’occuper de ce nouphénomène et le docteur Hacks
i ^ été chargé de rapporter. Eh bien.
St
Îp® rapport est accablant pour la
¿ Aoyante, Il conclut que M.lle Cuédon
h
6st point une malade ni une
, yslérique, ni une folle, mais une
j '^Wacieuse simulatrice. J..e docteur
' y®cks nous apprend encore que
^'!le Cuédon a été éduquée par
sûnnamhule de profession, nommée Orsat. Le rapport est très sé‘ *ére pour les parents « qui, avec
^®ét d’orgueilleuse complaisance, fa®*''tent la vaticination de leur fille ».
, M, Vignes est un Cévenol, un
et lioiinête paysan qui vit en
; ji^Vailiant, par la foi et la prière,
^ft de ses bien-aimés étant malade,
^Pi'è.s avoir eu recours aux médeips et aux remèdes, voyant qu’il
; y*'y avait plus d’espoir possible de
eété, s’en remit exclusivement à
Péj-e Céleste criant à Lui jour
et nuit. Il fut exaucé, et cela fit
une telle impression sur son âme
que dès ce jour sa foi en Dieu fut
celle d’un enfant en son père. Son
histoire fut bientôt connue, et aussitôt on vint ü lui pour le consulter,
pour prier et pour obtenir des guérisons. Lisez plutôt ce qu’écrit M.
Schlachter:
M® B... me raconta un jour, au
Hâvre, comment. Dieu l’avait guérie
par la foi d’un de ses serviteurs.
Elle venait de Palestine, où elle est
établie, pour faire une visite à son
père, qui habite le midi de la France.
Elle souffrait alors de douleurs rhumatismales si vives, qu’elle pouvait
à peine remuer. Son père alors lui
parla d’un simple paysan des Cévennes, auquel venaient beaucoup
de malades, qui tous étaient guéris.
« Vas-y donc aussi, conseilla-t-il à sa
fille, moi même j’y suis allé, or tu
vois que j’ai recouvré la santé ».
M® B. se mit en route pour le
village de M. Vignes. Elle trouva, à
la slation, uii petit omnibus qui
correspond avec ce village,, et qui
était plein de malades,, souffrant, de
maux Irés différents; parmi eux se
trouvait un enfant estropié d’un
bras, dont les parents avaient déjà
consulté inutilement beaucoup de
médecins.
A leur arrivée les malades furent
conduits dans une chambre de paysan des plus simples, orné d’un
seul tableau, qui représente Daniel
dans la fosse aux lions. « Mes amis,
dit le vieux villageois, pourquoi
venez vous ici? Je ne puis rien
faiie pour vous, et Dieu est aussi
bon chez vous que chez moi. Confiez-vous en Ijui sans faiblesse et
sans réserve et vous serez guéris ».
Là-dessus, se tournant vers M® B.:
« Qu’avez-vous ?» « Ah I j’ai de terribles douleurs!... répondit - elle »
« Remuez-vous » reprit M, Vignes.
M® B. remue ses doigts l’un après
l’autre. Mais... mais..., s’écrie-t-elie,
que signifie cela? celui-ci ne me
fait plus mal, celui-là non plus. Je
4
- l4à
ne sens plus aucune douleur! Mais,
monsieur, cela durera-l-il? M. Vignes, sans répondre, se tourne vers
l’enfant iniirme du liras: « Etends
ta main! » l’enfant obéit, « Mets la
sur la tête». L’enfant exécute ce
mouvement. Ses parents ne peuvent
en croire leurs yeux; l’enfant est
guéri. Nous voici donc en présence
de trois guérisseurs, que devonsnous croire? Le chrét.ien doit être
vigilant et constater les signes des
temps. Tandisque nous inclinons à
voir une espèce d’hallucination dans
les deux premiers cas, tout en ne
contestant pas qu’ils n’aient pu obtenir quelques guérisons, nous croyons
fermement que M, Vignes, et avec
lui tant d’autres, sont des enfants
de Dieu qui peuvent par la foi et
la prière obtenir des guérisons réelles. Ce qui manque aujourd’hui
c’est la foi vivante, cette foi de la
Cananéenne et celle dont parlait
Jésus, Matlh. 21 ,”21.
C. A. Tron.
CORRESPONDANCE"’
Villesèclie, te 2 Mai 189G.
M. le Directeur,
Le dernier Dimanche d’Avidl nous
avons eu notre visite d’église, présidée par M, le modérateur, accompagné de M. le colonel llahnas.
Comme nous n’avons pas vu de
correspondance dans le Témoin à
ce sujet, nous nous permettons d’en
écrire deux mots.
M. Pons nous a très bien parlé,
et d’une façon instructive, touchant
la vie religieuse de l’église, et aussi,
à ce qu’il nous semble, il lui a été
passablement répondu par des membres de la paroisse. Nous ne voulons
pas entrer dans tout l’entretien car
ce serait trop lorif
(1) Quoiqu'il ne soit pas dans nos liabitudes de publier les corre,spondanees anonymes, nous Insérons la présente comme
étant la seule qui nous soit parvenue sur
cette visite d’église.
Dans la conversation au sujet d^
l’instruction dans la paroisse, iiotreS
modérateur nous a dit que le gou'il
vernement ne veut défendre daris|
nos écoles ni le français ni la Mihlap
Cela est très facile à croire, car c4‘
serait chose absurde. On ne s’ins'Li'uit pas seulement en italien ni ait’
Slorin palria, mais plus on sait dej
langues plus il est facile de pal*;"courir le monde et gagner sou painMais voilà q U e sans non s en a perce vohY
nous nous éloignons de notre sujet,
l’instruction dans la paroisse; il n’f.
pas pu être débattu à (ond, la disf
cusaioM ayant été inlorrompue pnr
un membre notable de la paroisse^
de sorte que plusiebrs’j (pii avaient,
l’idée de dire ipiclipies mois, se .sonl;
arrêlés là.
Nous aurions encore beanroup
dire à ce sujel, mais jiuisiju’il iioiis
semble déjà être un peu long, nous'
Imninons en nous disant,
vos tout dévoués,..
quelques membres de la paroisse .-j
de Villesèclie.
ÉVANGÉLISATION
Les E(',oles vaudoises de Livourn^l
comptent 160 élèves dont la grande
majorité noua vient de familles ca-nj
Iholiques romaines. Bon nèmlire déS^
anciens élèves sont nu jourd ’ hu'tl
membres de l’Eglise Evangéliqü0|
Vaudoise de Livourne, (les écolesl
sont'sous la direction d’un Comü^j
indépendant dont font partie M.
pasteur Joseph Qnaltrinï et quelqiin^.j
darne.s dévouées de celte ville. NoU*’!^
souhaitons à ce Comité des bienfaJ’î
leurs qui l’aident à comliler s(4;’
déficit de 2000 francs. b
En Sicile, comme un peu partout,
dans les pays latins qui ont suW':
l’influence papiste, la superstilioPj:
el la corruption se donnent le liTû^:'
Cet affaiblissement du sens moral ri-îiVji
difficile l’œuvre d’évaiigéhsation. TéL
soi-disant libéral ne se gêne p3|.
5
- 149 —
iijficher des tendances incrédules
public et de tolérer la supersU\ fjon idolâire dans sa demeure; et
ï ’I n’est guère de commune qui ne
.lionne une forte somme pour des
" Cérémonies religieuses, lorsque son
budget est chargé de dettes, et que
maîtres d’école ne louciient pas
leur salaire depuis six mois,
t: Malgré ce déplorable état de cliol’Evangile fait son chemin et
, “Pporte son message de paix à d_e
. nombreux siciliens,
t A Callanisseila M. Jules Bonnet
donné d’intéressantes conférence.s
I ®or dilVérents sujets, enlr’autres sur
/Os rayons lumineux de Rœntgen.
cela sans onltlier le fait qu’il
'l'y a rien de caché rjui ne doive
^Ire découverl, ni l'ien dé secret
• i|oi ne doive être connu (Luc XII,
,2, 3).
La misère régne à Grolle au
point que de 6 à 10 heures du
,iOatiu plus de 120 personnes iiii'a(hiées sont déjà venue.s chercher un
^orcean de pain chez M. le pasteur
fioiichetti. Il y a aussi dans celte
'’die des âmes allumées de vérité
de justice et les asgernhlées dé
Culte sont considérables.
M. A. Muston a trouvé dons le
Nouveau local de Rieai jusqu’à 250
Personne.s, sans'compter celles qui
■^6 réunissent dans l’ancien local,
hes familles sont réellement entaihée.s puisqu’elle.s fournissent 120
®ulants à l’Ecole du Dimanche du
nouveau local et 240 à celle de
juncien local; savoir en tout 300
‘ânoes immortelles qui^ sont sous
, l'ntluence de rEvangile. Un point
jnaporlant est gagné en tant que
femmes viennent aux réunions;
°n en compte une centaine sur 260
Auditeurs .■ Les catéchumènes élaienf
^u nombre de 48, desquels 24 ont
®té reçus à Pâques,
Ces progrès ne plaisent pas aux
Pfêtres qui employtmt les libelles,
lettres anonymes, les dénoncia'^^oiis, les citations, les provocations
les menaces pour fatiguer la p.a
tience de rinfatigahle M. Ronzone.
l.,e chanoine Calabro ne sourcille
point en introduisant parmi les deniandes et les répon.ses de son ealéehisme aux enfaiils celles qui
suivent ;
— Où ira M. Ronzone?
— A l'enfer, ré]u>ndent en chœur
les enfanis.
— Où ira Romanelli? (noire évangélislei
— An purga loi re,
— Où irai-je moi?
— En [laradis.
Ce curieux caléchisle n’ajoule pas
eu quoi consiste le paradis des
chanoines.
L’Eglise Vaudoise de Tioms vient
de donner une soirée à sot> chef
le Com. M. Prochel D. D. pour le
féliciter d’avoir atteint la 25 année
de Présidence du Comité d’Evangélisalion. La congrégation de Via Nazionale a donné une très belle pendule à son pasteui', et MM. Giarapiccoli et Coppola lui ont présenté
leurs félicilatious avec celles des
raembre.s de l’église. Noms fai.sou.s
des vœux ardeiits pour que le Seigneur coiisrvee à notre frère les forces
nécessaires pour porter la lourfle
charge que notre égti.se met sur lui
d’amiée en année.
i>e Razai de l’Eglise Vaudoise de
Napies s’est ouvert le 22 et le 23
Avril, et il a donné (le.s résullals
supérieurs à l’altenledts |)ersonnes
qui l’ont organisé.
A la même date s’ouvrait aussi à
Flarencp^ un Bazar en faveur des
écoles vaudolses, de célie ville. Iæ
concours d’acheteurs a été satisfaisant el les recettes ont atteint le
chilTre de Fr. 2000.
f.es habitants de Coazze viennenl
de donner un banquet en l’honneur
de leur syndic et pour ta première
fois l’évangéliste vaudois y a été
invité dans la personne de M.*'Pierre
Forneron. Aussi celui-ci n’a-t-il pas
manqué d’y prendre la parole pour
rendre témoignage à l’Evangile. M,”
6
•< ■
jÎ-î; r
?..
- 150
relatives à l’œuvre d’Evangélisation.
En voici deux.
Un Evangéliste se rend un soir
chez une famille au sein de laquelle
il avait des catéchumènes à instruire
et il ouvre au hasai'd" un livre qui
se trouvait sur la table. Ses yeux
tombent sur un manuscrit contenant
une prière écrite par le père et à
l’usage de la famille, et lit avec émotion pai'rni les demandes adressées
au Seigneur, celle qui suit:
Nous ie prions de bénir nos pasteurs P. et G....
1j6s pasteurs qui se sentent soutenus par les prières de leurs frères
et dë leurs sœurs sont puissamment
eticouragés à travailler pour le bien
de leur église.
Un prêtre qui enseignait la dotIrinella dans l’église de R. fit à un
garçon la demande qui suit:
— Qui vaut de plus entre un moine
et le Roi Humbert?
Fonieron termina son discours par
ces paroles: «Sans Jésus Christ et
»sans l’Evangile i! ne peut y avoir
»de véritable liberté, ni pour les
»peuples ni pour les familles ni pour
»les individus, 1/Italie est faite
»mais les italiens sont à faire, et
»Jésus Christ seul et son Evangile
»peuvent faire les Italiens».
Une jeune' fille de li ans qui,
sans être évangélique, fréquentait
notre école de Trahia (Sicile) alla
se confesser aux approches dePâques.
— Vas-tu à ’ l’école protestante,
lui demanda le confesseur?
Je vais à l’école évangélique,
répondit-elle.
— Si tu n’abandonnes pas cette
école, je ne te donne pas l’absoiulion.
— Je ne viendrai plus me confesser, mais je n’abandonnerai pas
l’école évangélique, Et elle tint parole.
L’école de Trabia compte une
moyenne de 70 à 80 élèves, dont
un bon nombre fréquente aussi l’Ecole du Dimanche.
liB Bolleltino intéresse ses lecteurs
en leur donnant quelques anecdotes
Le garçon rougit, réfiéchit
moment, puis il répond courageu*i|
sement: ^
— Un simple soldat italien vautjl
plus que le pape Léon XHI. . |
Ce n’est pas là la réponse que le.|
prêtre attendait. Le père d’un autre .j
élève présent à cette scène, enlèvë :!
son enfant aux tendances poIitiquqS;^5
et l’envoie aux écoles vaudoises. A ;
Pâques toute la famille est reçue
dans notre église.
E. B.
MHjAN. — On sait quelle est l’in';'.'^
fluence toute puissante que le pa'
pisme possède dans les hôpitaux de
nos villes et qu’il y exerce, sous s*‘
forme la plus tracassièf’ë, aux dépens
de nos pauvres malades, surtout deS
mourants. Les Eglises Evangéliques ,
de Milan doivent donc s’estimer heu* '
reuses de po.sséder l’Asile Evau-';':
géliqne dont- nous recevons le
Rapport sur le 21* Exercice allaphy
de Mars 1895 à Février 1896.
accompagné d’une vue de l’asile. Cet ;
Asile répond à des be.soins toujours f
croissants: dans le dernier exercice,
les malades ont été 181, avec une
augmentalion de 14 sur le précé-,'
dent. Quant à leur origine, 118,;
étaient Ilaliens, 34 Suisses, 17 Aile*.,;’
mands, etc, ; quant à la religion^:,;
134 évangéliques, 46 catholiques, I ç
juif. Les dépenses, dans les deuîé:,
dernières années, se sont élevée^ '
de 15,038 à 17,196 frs.
MISSIONS
Coumassie est tombée entre les i
mains des Anglais. L’Evangile esb.
libi'ement amtoncé dans la capitale,;
des Achanlis, qui a vu se commettre.:
tant d’atrocités. Ceux de nos lecteurs,:
qui ont suivi les progrès de l’œuvre'
missionnaire dans le monde se rap*)!
pellent qu’en 1869 deux mis.sion*1i
naires de la Société de Bâle, M. eU:
M.me Ramseyer, travaillant à '
Côte d’Or, avaient été amenés pri**.;.
7
Ä'
151
Sonniers à ('oumassie, traités dure■’ ttiefit; et retenus en captivité penI: quatre ans. Or les é|)oux
Ramseyer, qui sont encore à la tàÇhe, viennent précisément d’être
F’invités, après 27 ans, [)ar les auc ; ioriiés anglaise.s à commencer une
l'i'Oeuvre missionnaire à Coumassie.
I î; Le Jounal des Missions annonce
L] la mort du missionnaire Isaac Bisseux,
I ’ parti déjà en 4829 avec M. M.
|.i. Remue et Rolland et qui consacra sa
t:: longue carrière aux esclaves noirs
. lies colons d’origine trançaiae et
■■ ''audüise du Gap de Bonne Espél; *’ance. Il était dernièrement au
'« Transvaal, chez uile de ses tilles.
; , Le même journal l'aconte le récit
I émouvant des soufliances endurées
> Pai' M. Davit dans son long voyage
ÿ'.à travers le dé.sert.
î'fe
U vm DI ON POVERO SCOIIUNICHTO
• Tel est le titre d’tme brochure
anonyme publiée récemment avec
les caracLôresde la Glaudüma. Comme
on te devine, il sagit de M.'' Da,;0niano Borgi'a, cidevant président du
Romilé de l’Eglise lúbre italienne,
et maintenant au service de l’Eglise
Vaudoise comme évangéliste à Milan.
L’auteur anonyme montre que M.""
Rorgia, gagné à l'Evangile dès son
; en lance, a consacré toute sa vie à
le faire counaître à ses compatriotes,
et qu'il a déployé une activité |>eu
Commune au service de celle Eglise
-Libre <|ui l’a si durement jugé
" lorsqu'il a cru devoir en sortir. I>a
Liograpbie, malgré son caractèie
. épologélique, est écrite avec lieaueoup de modération et ne tomba
; lemais dans cette polémique person, belle et dépourvue de toute cbavfité que nous avons dû déplorei'
Ijiatis d’autre brochures puldiées à
j'Io. suite des derniers évènements
■^e l’Eglise Libre. Cette modéralirm
'fbi'a pardonner à l’auteur anonyme
¿b’avoir publié la biographie d’un
homme dans le plein exercice de
son activité, et nous n’en aurons
que plus de sympathie envei\s M.*"
Borgin, qui a eu tant à .soulïrir pour
un acie qu’il a certainement accompli avec une parfaite sincérité.
Revue Polilique
Le ministre Colombo a fait à. la
Chambre l’exposition financière. Il
se montre ])liilôt optimiste et croit
que l’exercice 1896-97 se clora avec
ut) déficit minime et qu’il ne sent
pas nécc.ssai)'e de recourir à de nouvelles mesures. ■ .
Une am])le discussion sur les affailles d’Afrique est engagée et durera probablement toute là -semaine.
On ne sait pas encore quelle.s déclar'alions fera le Gouvernement,
mais on peut pi'évoir dés à |ii'éseiil
({ue s’il y a un vole polilique, il lui
sera favorable, l^e livre vert. (|ue le
ministère vient de publier met
au^jour l’itumense ttfsponsabilité du
ministère précédent dans les aliaires
d’Afrique. C’est en vain que Grispi
et ses pai'li.sans ont voulu rejeter
toute la taule de nos désastres sur
Baralieri. l^es documents publiés
dans le livre vert ne prouvent (lue
trop que le Gouvernement n’a moutré dans la conduite de celte guerre
ni ¡u’iidence, ni prévoyance, ni bonne
foi, et auciu) italien qui aime sa
pairie et voudrait la voir non seuleiïienl grande et prospère, mais dig!)e de l'être, ne peut les lire sans
rougir. Pai’ contre les dej'niers documents monti’ent que la conduite
du ministère Rudini dans les négociations de paix a été des plus correctes.
Raklissera a conlinué sa marche
ver.s .^digral et dès le 4 courant il
a pu l'établir les relations dii'ecles
avec la gannsbn. Le corps d’opération a bien été inquiélé pai’des attaques sui' le.s lianes, et il a même'
fallu s’ouvrir le pas.sage en prenant
8
— ir-2 —
d’assaul la forte position de GunaGiina, défendue par un corps de
rebelles. Mais heureusement les ennemis ne se sont présentés nulle
part en nombre suftisanl pour arl'êlcr la marche de l’armée. Le major
Ih'eslinari est venu faire visite à
Baldisscia dans, soti camp et, quoique la dépêche ofticielle ne le di.se
jias, il est pei'mis de sujjposer qu’on
a. pu introduire dans le fort les choses les plus nécessaires. Que fera le
général maintenant? Fera-t-il éva
SOUSCRIPTION
EN FAVEUR DE L'ÉGLISE DE GROTTE
Report Fr. 360,85
Pomaret t.re liste: J. Weiteecker 5 —
M.lle H. S. O — Fr. Goure 2 — M-lle Sasette Lageard 2 — Prof. Ilivoir 3 — V.ve
Meynier-Lantaret 2 — N. N. 2 - Jacob
Trot), inst. ém. 5 — Deux anonymes 5 —
Chev. Berlet 5 — M.me V.ve Rostan 2 —
L. T. 0,20. ■
Total général Fr. 399,05.
cuer le fort pour se retirer de nouveau vers Asmara, ou s’y établirat-il solidement pour en faire la base
de ses opérations? C'est ce que nous
ne saurons que dans quelque temps.
Les ennemis occupent encore les
])lus fortes positions autour d’Adigi'at
et chercheront ])robablernent à se
concentrer pour livrer bataille. Les
troupes sont de nouveau pleines do
confiance et le général ne néglige
rien pour .s’assurer la victoire.
La fêle du travail, comme on a
ap|>elé le 'T Mai, n’a donné lieu
nulle part à de graves désordres. Fti
Italie les ouvriers ont travaillé presque
[larlouL comme les autres jours et
se sont contetdés d’a.ss'ster, le soir,
à des conférences données par de.s
socialistes.
l..e scliah de Perse Nasr ed Din
a été assassiné par un fanatique
aftilié à la secte politico-religieuse des
Babis 11 était né en '1830. 11 aimait
la civili-salion et il a fuit plusieurs
voyages eu Europe, dont le dernier
en 1889, à rcxposiüon universelle
lie Paris.
Souscription
faveur des victimes d ’ Armenie
Report 155,65
Pomaret Pre lisie: Weitzecker 5
M.ile H. S. 5 — V.ve Meynier-Lantaret
— Deux anonymes 3.
La Tour : M.mcs Susette Ricca, Appiof®’
2 — V.ve Catli. Long 1 — Jos. Jourda<'L
Bouta 0,20 —Trois anonymes, par l'anciW j
Stalle 2,50 — M. S. J. 2'™ Jouve, tailleof^
2 — F. Malan, Dagots 3 — .'tnc. GaydoU 1 s
— Anonyme 5 — M.lle Fanny Roland 2;'r-i
M.me V.ve Marie Rivoire 1 — Madelaia®
Parise-Marauda 1 — Collecte au tempi®
63,80 — M.lles MeilleS — ElisaAndréon 0,50
De M. Troîi, Villar PelHce 140.
Eglise de Perrier-Maneille 20.
Par P. Calvino, past., Lugano; Comtés®®
Höchberg 20 — M.lle L. Dôljely 5 ___ ÖH® ■
jeune Zurichoise 10 — IVf. Rob, Keller I®
—- P. Calvino 5 — Agio 4
Total général 483,63.
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do planches et poutres de eliòne pour 1500;,
fr. — 18 Mai. hi de poutres de chèno poui;
1820 fr. — Naples. 15 Mai. Id do boiS''
divers pour 29 336 fr. — Florence. I>iré®T
tioii du Commissariat Militaire. 16Mai.tJ'i;
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Lu province de Bologne dorioft;
chaque année pour la loterie fraufll,''
1,38 par habitant, Milan 2,(55, Turi^ j
3,29, Florence 3,96, Gènes d,ti0, Vet'i
iiiso 6,59, Paleirne 6,51, Rome 7,4^
Naples 15 francs.
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