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N® »2
l DES VAHEES
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Que toutes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimables....! digrnes de louange, occupent vos pensées. (Phil. IV, 8).
Matth. XVI, 1.
Que de fois, lorsqu’il s’agit de prendre
un parti, n’entendons-nous pas des chrétiens, et ceux qui prétendent l’être, dire:
« J’attends une direction d’En-Haut », ou
« si seulement Dieu me donnait quelque
signe de sa volonfé!». Et la décision
une fois prise, on répète : « Je suis sûr
d’avoir bien agi, car j’ai reçu de Dieu les
directions les plus claires ».
Mais, hélas! rien ne révèle mieux les
ruses du cœur, que l’histoire de la plupart de ces prétendues révélations célestes. On est toujours disposé à croire ce
qu’on désire; il est très difficile de distinguer ce qui est ou ce qui n’est pas un
signe de Dieu, parce que notre propre
volonté trouble notre œil intérieur. Les
directions d’En-Haut sont très délicates
de leur nature. La plupart du temps, elles
ne consistent pas en événements extraordinaires, elles se rencontrent plutôt
dans des incidents tout simples de notre
vie habituelle. Pour l’enfant de Dieu qui
veut se laisser guider par Lui, le plus
sûr moyen de ne pas méconnaître ses
directions, c’est d’avoir constamment le
regard fixé sur Lui.
On m’objectera les nombreux exemples
fournis par l’Ecriture, d’hommes qui ont
demandé et obtenu les signes les plus
positifs et les plus extraordinaires, tels
que Eliézer et Gédéon. Mais nulle part,
dans le Nouveau Testament, nous ne
trouvons qu’après l’effusion du Saint-Esprit, les chrétiens aient cherché à connaître la volonté de Dieu au moyen de
signes extérieurs.
Les Juifs dont parle le 16« chapitre de
Saint-Matthieu, nous révèlent d’une manière frappante l’hypocrisie du cœur qui
demande des signes d’En-Haut: Maître,
nous voudrions bien voir un signe dans
le ciel, disent-ils à Jésus, afin de se persuader qu’il est vraiment le Messie. —
O Juifs incrédules! n’avez-vous donc pas
eu assez de signes et de miracles? —
Tout ce qui eût tendu à prouver que
Jésus était un blasphémateur et un agitateur du peuple, leur eût paru un signe
incontestable ; ce sont ceux-là qu’ils cherchaient et qu’ils trouvèrent, bien qu’ils
n’existassent pas. Voilà pourquoi le Sauveur les appelle une race hypocrite et
perverse.
Ceci est un exemple grossier donné par
des sceptiques; mais la même chose se
produit souvent dans la conduite des gens
pieux. On demande des signes ; ils sont
accordés, mais on ne les aperçoit point,
parce qu’ils ne nous poussent pas dans
la direction voulue. Et si la conduite qui
paraît la plus facile et la plus avantageuse ne nous est indiquée par aucun
signe, on tire le parti des plus futiles circonstances et on les tord jusqu’à ce qu’on
y voit une marque certaine de la volonté
de Dieu. C’est là une maudite hyprocrisie
qui parfois s’attache encore aux chrétiens.
L'histoire de Balaam est un exemple
incomparable de la manière dont un
homme qui craint Dieu et voudrait le
servir travaille à méconnaître et à expliquer les manifestations les plus claires
de la volonté divine. — En lisant avec
attention le chapitre 22« des Nombres, l’un
des plus profonds de l’Ecriture en ce qui
concerne la connaissance du cœur, on y
verra d’abord que Balaam était parfaitement décidé à se rendre chez Balak et à
gagner les richesses promises ; ensuite
qu’il est tout aussi décidé à ne pas y aller
avant d’avoir reçu un signe et la permission d’En-Haut. Car bien que fasciné
par la perspective des honneurs et de
l’or, il prétend et vent demeurer un saint
prophète de l’Eternel, et voudrait tout au
moins paraître aller chez les Moabites
avec l’assentiment de Dieu. Et pour mettre d’accord ces deux volontés contradictoires, il faudra que Dieu cède et dise à
Balaam: «Ta volonté sera la mienne; tu
veux partir, eh bien ! qu’il en soit ainsi ».
Nous voyons en effet que Balaam n’a
point de repos qu’il n’ait, en apparence
du moins, gagné Dieu à son projet.
Balaam consulta l‘Eternel, et pour la
seconde fois reçut cette réponse : « Vat-en avec eux » (les ambassadeurs moabites). La volonté de Jéhovah, c’est que
Israël soit béni, et cette volonté il la
maintiendra; mais puisque Balaam veut
absolument courir à sa perte. Dieu l’abandonne à son opiniâtre volonté, car il ne
veut que des sujets volontaires.
Ne frémit-on pas à la pensée que Balaam demande que le Dieu éternel renonce à sa volonté sainte pour satisfaire
la cupidité du prophète? Quelle est effrayante l’opposition qui se manifeste ici
entre l’apparence et la réalité! Balaam a
toutes les apparences d’un homme de
Dieu, tandis qu’en réalité il se joue du
Seigneur. Il s’enquiert de la volonté de
Dieu, tout en étant décidé à faire la sienne
propre.
Lecteur, que de fois Dieu te donne des
indications que tu ne vois point parce
que tu ne veux pas les voir, ou parce
que ta volonté propre a d’avance aveuglé tes yeux ! Mais la volonté de Dieu
ne s’accorde pas avec tes désirs ; c’est
pourquoi tu le tentes, et tu^egardes de
tous côtés pour voir si quelque signe
nouveau ne te poussera pas dans une
direction plus favorable. Une telle conduite est celle de Balaam.
Les indications de Dieu demandent une
conscience et un tact spirituel très délicats pour être bien comprises. Celui qui
désire les distinguer et les comprendre,
doit demander sans cesse que l’Esprit de
Dieu le forme à cette pureté du cœur qui
permet aux yeux de voir. B. S.
Le temps ne passe plus avec son rythme
ordinaire, il semble fuir comme un son.
A quelle cause devons-nous attribuer cette
impression ? A la vie plus fiévreuse, plus
chargée de besogne qu’autrefois ou à cet
hiver exceptionnel qui nous a permis de
passer tout doucement de l’automne au
printemps? Je n’en sais rien. Le fait est
que, de semaine en semaine, nous voilà
arrivés aux approches de Pâques. Nos
églises se préparent à célébrer dignement
la plus belle, la plus joyeuse et la plus
significative fête chrétienne.
Dans chaque famille où il y a un ou
f plusieurs candidats à la confirmation, père
t'et mère sont fort préoccupés. De quoi?
De la préparation intérieure de leurs enfants pour l’acte le plus solennel de leur
,vie ? Pas toujours ! Le plus souvent même
ils ne s’inquiètent que très médiocrement
de cette partie fort importante de leur
devoir de chrétiens; ils en laissent volontiers le souci au pasteur. Ce qui les
préoccupe surtout c’est de leur procurer,
aux meilleures conditions possibles, une
belle robe ou un beau costume, afin qu’ils
puissent bien figurer parmi leurs compagnons. Les habiller de neuf! C’est très
bien, lorsque ce n’est pas pour flatter leur
jVanité et favoriser leur fuite vers le monde,
qui fait déjà raisonner à leurs oreilles
ses appels charmeurs. Nous voudrions
même les voir habillés de blanc, comme
de vrais candidats à la sainteté.
Mais qu’importe couvrir son corps d’un
habit neuf, lorsque intérieurement on conserve le vieil habit des mauvaises habitudes, des vices précoces, de l’orgueil, de
l’ignorance déguisée, présomptueuse et
arrogante, ou simplement de la paresse,
de l’indifférence et du laisser aller? Il
vaudrait cent fois mieux renoncer à cès
quelques mètres d’étoffe neuve, à laquelle
on attache tant d’importance, et penser
un peu plus sérieusement à s’habiller intérieurement d’humilité, de sincérité, de
foi, de pureté et d’amour; car si la confirmation signifie encore quelque chose,
elle représente précisément l’accomplissement des vœux du baptême, c’est-à-dire
la nouvelle naissance, le passage par
cette porte étroite qui est la première initiation à la vie divine en Christ, dont le
terme glorieux devra être la perfection
finale en Dieu.
Les promesses qui avaient été faites
par les parents, par le parrain et la marraine, devaient donc avoir une signification profonde et solennelle. Y ont-ils sérieusement pensé et ont-ils fait tout leur
possible pour collaborer avec Dieu et
avec leur pasteur dans la préparation
morale et spirituelle de leurs enfants ?
Hélas! quand on commence à considérer
le baptême comme une cérémonie tout
extérieure, qui se résout en une pure
formalité, on oublie facilement les promesses et on est amené insensiblement à
prendre à la légère la confirmation, qui,
dans bien des cas, signifie le dernier
adieu à la vie religieuse. La porte se
ferme sur l’église en s’ouvrant vers le
monde. Et, pour plusieurs, tout ce que
cet acte signifie peut se résumer en deux
mots : ces garçons et ces fillettes ont
grandi et leurs quinze ou seize ans leur
donnent le droit d’être promus à la liberté.
Oui, pour les parents qui sont des
demi-chrétiens ou des chrétiens à peu
prè.s, la confirmation n’implique pas des
devoirs, mais uniquement un droit. 11 est
entendu qu’à tel âge on a le droit d’êt/e
inscrit dans les registres des membres
de l’église. Aussi, malheur au pasteur qui,
se trouvant aux prises avec sa conscience,
voudrait renvoyer à plus tard ceux qui
n’ont donné aucune preuve satisfaisante
de leur préparation spirituelle pour faire
leur entrée dans la communion des disciples du Christ. Il n’est pas rare de
rencontrer des parents qui n’hésitent plus
à forcer la main au pasteur pour obtenir
des facilitations spéciales pour leurs en
fants, en tâchant d’abréger autant' que
possible le temps de cette préparation
déjà si superficielle et si incomplète. Tandis que, pour avoir le moindre certificat
et le plus modeste diplôme, il est nécessaire de faire des études suivies et sérieuses et passer à travers les mailles
étroites des examens, l’épreuve pour l’admission dans l’église est devenue une
coutume, une routine qui fait sourire
d’avance nos candidats, parce que, se
sentant soutenus par l’opinion courante,
ils se disent: le pasteur n’osera pas
m’arrêter !
C’est ainsi que l’instruction religieuse
devient flottante, inefficace, pénible et
pauvre de résultats pratiques. C’est ainsi
que tous les catéchismes et la Bible même
deviennent trop difficiles. Et ces pauvres
recrues, qui entrent dans l’église avec des
dispositions d’âme si peu conformes à
leur nouvelle vocation, deviendront à leur
tour des pères et des mères très peu
soucieux du développement moral et spirituel de leurs propres enfants. Voilà comment se perpétue, en s’accentuant, ce cer
de vicieux qui appauvrit nos églises.
Parents chrétiens qui lisez ces lignes,
avant de faire des démarches qui pourraient mettre dans l’embarras votre pasteur, faites sérieusement votre propre
examen de conscience, et demandez-vous,
devant Dieu, si vous êtes convaincus que
votre enfant soit mûr pour entrer au service du Christ, dans l’église qui porte
Son nom. Rendez-vous compte s’il est
conscient des engagements qu’il va prendre, ou s’il ne vaudrait pas mieux pour
vous et pour lui de suspendre cet acte
et de recommencer avec plus de zèle et
de foi son éducation morale et spirituelle
jusqu’au jour où il se sente vraiment
porté à servir Dieu avec fidélité, après
avoir passé par la crise de là conversion.
C’est un grave problème que je poSe devant vous. C’est à Dieu que vous devez
en demander la solution.
Apprenons à nos enfants que ce n’est
ni l’âge, ni l’habitude, ni les phrases du
catéchisme qu’ils savent réciter qui doivent régler leur entrée dans l’église, mais
uniquement leur conscience réveillée au
souffle de l’Esprit de Dieu.
F. Peyronel.
La fpéqüeniation du dnlta.
« L’Ami Chrétien des familles », excellent
journal religieux de Montbéliard (France),
a ouvert récemment une enquête sur le sujet
très actuel de la fréquentation du culte, en
demandant i ses lecteurs de vouloir dire franchement quelles seraient, d'après eux, les raisons qui pourraient en expliquer là diminution et quels seraient les meilleurs moyens
de la remettre en faveur.
Il publie, dans le numéro du lo Mars,
quelques-unes de ces réponses. Elles nous ont
paru si adaptées aux besoins de nos Eglises
des Vallées que nous ne voudrions pas en
priver nos lecteurs. Et si cette lecture pouvait
faire naître chez eux le désir d'exprimer à
leur tour quelque bonne idée sur ce ntlme
sujet, nous serons très heureux de leur ouvrir les colonnes de /’Echo.
Nous donnons aujourd'hui l'article de C.
M., pris de /’« Ami Chrétien », el portant
le titre :
2
Le Culte Protestant.
Un jour, un protestant de vieille souche
montbéliardaise, se trouvant à l’heure du
culte devant un temple parisien, fut invité
par sa femme à y entrer avec elle: il hésita
d’abord; il n’en avait aucune envie; une
sombre anarchie morale le retenait; puis
il céda, d’assez mauvaise humeur. Il s’assit,
il écouta le prédicateur, fut intéressé, puis
saisi ; et il resta après le culte pour serrer
la main de celui qui venait de répondre
aussi complètement aux besoins de son âme.
Il devint, par la suite, l’ami du pasteur, et,
ce qui est mieux encore, « une nouvelle
créature ». Une prédication avait suffi pour
déclancher un changement complet d’orientation dans sa vie. Il est, encore maintenant, un des membres les plus fidèles du
Conseil Presbytéral de sa paroisse.
Un tel fait, qui est peut-être plus fréquent
qu’on ne le croit, montre quelles merveilles
peut opérer un culte protestant simple et
vivant. Comment oser prétendre que notre
culte est sec, froid, quand le Christ vivant
est-là présent, avec les trésors de sa révélation adaptée aux besoins de chacun, avec
ses invitations à recevoir le salut dans sa
plénitude, avec ses promesses de choses
toujours plus grandes, avec sa vision de
l’échelle mystérieuse où montent et descendent alternativement nos prières et les
réponses de Dieu?
Le culte chrétien, comme le Ressuscité
l’a voulu, est le lieu de rendez-vous qu’il
assigne aux siens: « Là où deux ou trois
sont réunis en mon nom, a-t-il dit, je suis
au milieu d'euxd. C’est simple et c’est
grand ! C’est grand d’une grandeur qui fait
pâhr et qui laisse bien loin derrière elle
toutes les formes et tous les rites qu’on se
plaît parfois à représenter comme grandioses. Christ est là pour recevoir dans sa
communion ceux qui se donnent à lui, et
pour les attacher à Dieu pour toujours.
Christ est là pour rapprocher les uns des
autres des frères qui doivent devenir un
levain puissant de charité et de bonté.
Cela devrait suffire pour engager tous les
protestants à être assidus au culte qu’ils
ont à leur portée: en étant négligents, discuteurs, raisonneurs, et en s’abstenant, ils
se privent d’un grand bienfait. Bien plus,
ils sont désobéissants aux appels de Dieu,
qui bénit l’œuvre de son Fils, et qui pousse
sans cesse les êtres humains vers les lieux
où Christ continue son œuvre de Sauveur.
Combien de fois un pasteur, préparant
sa prédication, a été poussé intérieurement
à développer un sujet dont avait besoin,
précisément, un de ses frères que Dieu
poussait en même temps à assister au culte !
D’autre part, que de messages destinés à
certains besoins spirituels ont été perdus
parce que ceux qui devaient les recevoir
n’étaient pas là au moment favorable ! Or,
l’œuvre de libération des âmes ne peut se
faire pour ceux qui résistent sans cesse aux
appels d’En-Haut. Celui qui reste chez lui
pendant que l’Evangile est annoncé dans
le Temple voisin, se fait du mal à soi-même:
il s’amoindrit spirituellement et s’affaiblit
moralement; et il fait du mal aux autres:
il donne un mauvais exemple à ses frères,
et il diminue la valeur de l’assemblée humaine à laquelle il aurait dû prendre part.
Aussi, qu’avons-nous à discuter avec les protestants qui nous disent les multiples raisons
pour lesquelles ils n’assistent pas au culte?
Celles qui sont vraiment valables et que
l’on peut donner à Dieu, Dieu les connaît
bien, et en voyant des soupirs et des regrets sincères, Il se charge Lui-même d’y
répondre en offrant d’autres moyens de
délivrance et d’édification. Quant à celles
qui ne sont que des prétextes pour cacher
de la froideur et de Tindifiérence à l’égard
de Jésus, « Limaise empreintes de Dieu sur
la terre, nous ne pouvons qu’y répondre
solennellement avec l’Evangile: « Ce jourlà... Jésus vint et se présenta au milieu d'eux...
et il leur dit: a La paix soit avec vous!
Chaque fois, frères, que vous vous tenez
éloignés de ce lieu de rendez-vous, vous
vous éloignez, et vous contribuez à éloigner
votre prochain de la seule vraie source
de paix que l’on puisse avoir ici-bas ».
C. M.
LA FILLE DE PASTEÜR.
La fille de pasteur est un des plus beaux
fruits du protestantisme, — la fille aînée,
surtout.
Aux qualités comînunes de la secte, la
franchise et l’honnêteté, qu’annoncent le
regard droit et la poignée de main confiante, elle joint des vertus que la vie
bourgeoise n’enseigne pas.
La vie des enfants dans un foyer pastoral de chez nous est, huit fois sur dix,
un continuel entraînement à l’altruisme.
La fortune est généralemeivt exiguë, le
cercle de famille est grand: chacun est initié au sacrifice et, tout petit, sait déjà
partager chrétiennement sa pomme, l’aînée
mieux que les autres. Comme dans la plupart des familles nombreuses, elle aide la
mère à porter le poids des plus jeunes, les
soucis de la cuisine et du raccommodage.
Mais son activité n’est pas enclose dans
les quatre murs du presbytère. Elle aussi
est, comme sa mère, un rouage important
de l’Eglise; elle fait, dès l’adolescence, son
apprentissage de femme de pasteur. Souvent secrétaire du père, elle écrit des lettres sous sa dictée, recopie parfois ses sermons. Au dehors, elle est monitrice, elle
anime l’Union chrétienne, et l’opinion n’admettrait pas facilement qu’elle manquât un
office ou un exercice de piété. Elle visite
les pauvres. Ainsi, passant tour à tour des
travaux du ménage, cette « œuvre de choix
qui veut beaucoup d’amour », à quelque
activité spirituelle ou charitable, elle s’enrichit en tous sens. Ajoutons qu’elle n’ignore
pas le monde, car la fille du pasteur a ses
entrées dans les salons des riches, d’où la
plupart des jeunes filles qui vivent sur son
palier économique sont exclues.
Trouverait-on ailleurs femmes plus accomplies ?
J’en connais d’admirables; une en particulier, qui a remplacé dans l’Eglise sa
mère morte et qui gouverne avec maîtrise
et douceur la maison paternelle, où des
pensionnaires viennent rendre la tâche plus
lourde.
S’il y a quelques ombres au tableau que
nous avons esquissé, elles sont bien rares.
Les filles de pasteur qui démentent l’éducation reçue sont moins nombreuses que
les fils de pasteur qui dévient du chemin
paternel. D’où viennent ces aberrations
d’enfants qui n’ont eu que de bons exemples et d’excellentes leçons ? Ceci est une
autre histoire. Contentons-nous aujourd’hui
de constater que la fille de pasteur est,
généralement parlant, un des plus beaux
fruits du protestantisme.
{Eglise Libre). Albert Monod.
> La risonezione spirilualt dalla Boanla >.
Sous ce titre, M. le pasteur doct. Giovanni Grilli a préparé pour le Synode dernier un excellent rapport sur la visite qu’il
a faite aux Eglises de Bohême, comme
délégué de l’Eglise Vaudoise, lors du centenaire du réformateur Jean Huss, qui a
été célébré à Prague avec une grande
solennité.
Ce rapport, qui est une étude très complète sur le renouveau religieux de ces
Eglises et leur admirable développement
d’après-guerre et qui constitue une lecture
des plus intéressantes, n’a pu être publié
en son temps sur notre feuille, à cause de
son format trop réduit. Mais le résumé
très fidèle qu’en a donné ici-même le rédacteur M. le prof. Coïsson, n’a pu qu’éveiller chez nos lecteurs le désir de le lire en
entier; et de plusieurs côtés on nous en a
demandé la publication.
Très heureux de pouvoir répondre à ces
demandes, nous allons publier ce travail remarquable en une série de numéros consécutifs. Les lecteurs voudront nous excuser
si, faisant une exception à la règle, nous
le donnerons en langue italienne, tel qu’il
a été écrit par son auteur. Il nous eût
paru trop regrettable d’en atténuer l’efficacité par une traduction forcément insuffisante. La Direction.
CHRONIQUE VAUDOISE.
LA TOUR. M. le capitaine Bertrand, en
voyage en Italie pour y visiter les différentes « Zambezia », a bien voulu adresse:'
la parole aux amis des Missions dans une
réunion publique. Dimanche après-midi,
19 courant, à la Maison Vaudoise. L’orateur a été suivi avec attention et sympathie dans son exposition des progrès de
Tœuvre du Zambèze.
M. Bertrand était accompagné par sa
Dame, qui eut Samedi dernier une conférence avec les personnes s’intéressant aux
Unions Chrétiennes de Jeunes Filles.
— Dimanche soir, à Sainte-Marguerite,
M. Alexandre Rivoir, régent, nous parla
d’ime manière très intéressante de Georges
Muller, pédagogue et bienfaiteur des orphelins, en accentuant surtout le côté spirituel de son œuvre.
— Dans Taprès-midi du même jour,
un long cortège de parents et d’amis accompagnait à son dernier repos la dépouille
mortelle de M.me Caroline Gonin veuve
Durand, décédée à Tâge de 79 ans, après
avoir été propriétaire et directrice de l’Hôtel de l’Ours pendant 40 ans.
Dans le courant de la semaine précédente nous avons eu l’ensevelissement de
Louise Aguet mariée Fontana, née à Aclens
(Suisse), décédée à Tâge de 30 ans.
Toute notre sympatliie aux familles affligées.
PERRIER-MANEILLE. Dimanche 5
Mars, dans Taprès-midi, une centaine de
mères et de jeunes filles se réunissaient
dans une salle du presbytère pour y recevoir la visite de M.me Lantaret-Gay. C’est
pour la remercier bien vivement, ainsi, que
le Comité de Groupe qui nous Ta envoyée,
que j’écris ces lignes.
Des visites semblables font un bien immense; aussi applaudissons-nous à la décision du Comité, qui a pourvu à ce que
toutes nos Unions soient visitées dans le
courant de Tannée.
Un merci aussi au.x jeunes filles du Pomaret qui ont bien voulu accompagner leur
Présidente.
Et puisque j’ai la plume à la main, je
voudrais encore envoyer un message affectueux à toutes les Unionistes de PerrierManeille qui sont dans nos grandes villes
ou à l’étranger et leur dire: Nous pensons
à vous et dans chacune de nos séances
nous prions pour vous. Vous non plus, ne
nous oubliez pas. Une Unioniste.
— Nous avons eu le plaisir d’avoir au
milieu de nous. Dimanche soir 12 courant,
M. Albert Lageard qui, dans notre temple
du Perrier, a plaidé la cause, toujours si
intéressante, des Missions en général et de
celle du Zambèze en particulier.
De belles projections lumineuses, des appels chaleureux ont — nous voulons l’espérer — fait naître et ravivé dans bien des
cœurs l’intérêt pour le règne de Dieu en
pays païen.
Nous tenons donc à bien Ten remercier
en lui souhaitant beaucoup de bénédictions
dans Tœuvre qu’il va bientôt reprendre à
Nalolo et dans ses importantes annexes.
— Nous signalons avec plaisir le don
généreux de L. 1000 qui est parvenu à
notre Consistoire de la part de Tex-syndic
de St-Martin, M. Jean Pierre Tron.
Cette somme est destinée à commencer
un fonds pour payer le régent ou la maîtresse de l’école du Saleng (St-Martin), fermée par les autorités scolaires, mais que
toute la population désire voir se rouvrir.
Ce don est à noter ici, soit pour payer
une dette de reconnaissance envers le donateur, soit pour encourager d’autres à
suivre son exemple !
TURIN. Notre Paroisse a eu le plaisir.
Dimanche 12 Mars, d’avoir la visite d’Eglise
faite par le délégué de la Commission exécutive, en la personne du pasteur de StJean M. Jean Bonnet.
Au culte principal de ii h., devant un
auditoire très nombreux et attentif, M. Bonnet attira l’attention religieuse du public
par un sermon excellent, plein de conseils
et d’exhortations élevées, sur les paroles
de St-Paul: « Soyez reconnaissants », en insistant surtout sur le fait que la reconnaissance du chrétien doit être un état d'âme
de tous les jours et de toutes les heures.
A 4 h., dans le temple aussi, un autre
culte, en langue italienne cette fois, a été
présidé par M. Bonnet. Le discours, inspiré
des paroles du Christ à Simon-Pierre: « A
toi qu’importe? Toi, suis-moi», et bien
adapté au public nombreux et varié dont
se composait l’assemblée, a été aussi pratique qu’édifiant.
Aussitôt après le culte de Taprès-midi
eut lieu la soi-disant visite d’Eglise, au
début de laquelle le Délégué de la Commission prononce une courte allocution en
se félicitant avec nous de la bonne marche de l’Eglise, et souhaitant par des paroles encourageantes qu’elle continue à
faire de sensibles progrès dans le domaine
spirituel.
M. Perazzi prend la parole pour exprimer, au nom de l’assemblée et de la Paroisse tout entière, sa reconnaissance pour
l’œuvre zélée et dévouée de nos deux pasteurs, MM. Prochet et Bosio, qui se donnent cœur et âme à leur tâche difficile et
pas toujours encourageante. Des applaudissements expriment à M. Perazzi et à nos
Pasteurs l’approbation de l’assemblée à ces
paroles.
M. Bosio, tout en se réjouissant du nombre des assistants, recommande de fréquenter toujours plus activement les assemblées
d’Eglise.
Ensuite, M. Bonnet cède la présidence
à M. Prochet, et l’assemblée d’Eglise procède à l’exécution de son ordre du jour,
soit à l’élection de trois anciens et d’un
réviseur des comptes. Sont réélus à la
presque unanimité MM. Bounous Léopold,
Craponne et Barbero, et comme réviseur
M. Comba Giulio.
La Paroisse de Turin exprime sa sincère reconnaissance à M. le pasteur Bonnet pour sa visite affectueuse et encourageante au sein de notre Eglise. M.
— Une belle occasion de manifes
tation de notre foi évangélique, simple mais
vivante, et de nos espérances inébranlables
fondées sur les Ecritures, a été celle des
obsèques de Jeudi dernier, au jeune et infortuné aviateur évangélique, M. Harry
Larsen de Copenhague, victime du parachute de sa propre invention.
Le corbillard, orné de grandes couronnes,
après avoir parcouru le trajet depuis les
Istituti du Valentino, au milieu d’une double haie imposante de citoyens, saluant
pleins de respect et d’émotion, et suivi par
les autorités de la ville et par une foule
immense de représentants divers, s’est arrêté devant le temple vaudois de Corso
Vittorio Emanuele. Au son de la marche
funèbre de Chopin, jouée par les orgues,
la bière, couverte du drapeau danois, est
portée dans le temple déjà bondé depuis
près d’une heure, suivie par le cortège des
autorités, des représentants de la ville de
Turin, du Gouvernement, de l’aviation militaire, des industries Ansaldo, de plusieurs
drapeaux, et d’une vraie foule d’officiers
de toutes les armes, venant rendre hommage à leur courageux mais infortuné camarade étranger.
La cérémonie a été précédée par un vibrant discours du chev. D’Albertis, conseiller communal de Turin, exaltant l’idéal
de progrès et de perfection qui avait animé le courageux inventeur dans sa périlleuse et fatale épreuve, et le saluant au
nom de la ville et des autorités.
Le pasteur Prochet fit ensuite le culte
liturgique de circonstance, en appuyant
avec force sur les passages bibliques, qui
saisissent le grand public (s’élevant maintenant à près de 2000 personnes, tout ce
que notre beau temple peut contenir), et
en le faisant suivre d’un discours fort élevé
de sentiment et de pensée, tel que notre
Pasteur sait le donner dans ces circonstances
spéciales. Discours impo.ssible à résumer,
mais dont les journaux locaux ont rapporté quelques traits.
Après la prière et la bénédiction, au son
des orgues qui jouent maintenant l’hymne
national danois, grave et mélodieux, le cortège, en suivant la bière, s’écoule lentement
du temple, et prend le chemin du cimetière, tandis que les assistants emportent
une profonde impression de cette fonction
si simple mais si saisissante en même
temps. -4^ M.
3
r
soni per la Serietà Biblita Britaenira e Forestiera.
2» Lista.
I
Xoma : C. C. L. 5,-Chiesa W. Ponte S. A. (1921) » 35,—
Sig.ra e sig.na Rossi » 20,—
Sig. W. Miller » 25,—
Colletta Chiesa Presbiteriana » 252,50
1 English Meeting » 986,—
Holy Trinity Church » 450,—
Mrs. S. R. Axworthy » 20,—
Miss Morgan (per carcerati) » 200,—
Miss Bragg ( » ) » 100,—
Sig. E. Pons » 50,—
Sig. Gasparotto » 15,—
Sig. Marroni > 15,—
Rochester: Sig. Minghino > 61,60
Rapallo: Sig. J. Trevelyan » 10,—
Torre Pellice: Sig. A. Lageard » 16,60
Villar Pellice: Sig. Caveglia » 50,—
Terranova : Colletta Prof. Sciascia :
Sciascia prof. Augusto L. 5,—
Lentini prof. Gerlando » 5,—
Cav. Maugeri » 5,—
Sig. P. Mossuto » 5,—
Sig. G. Pisani » 2,50
Sig.na M. Rinaldi » 5,—
Biìbiioteca Studenti Ginn. » 5,—
Sig. M. Licata » 5,—
Sig. V. Marzullo » 10,—
Sig. A. Salvatore » 5,—
BibliotecaScuolaTecnica» 5,—
Ing. Licalzi » 1,—
Cav. A. Bilardi » 3,—
Sig. D. Bartolo » 1,—
Sig. G. La Rosa » 2,50
Prof. C. Segreto » 5,—
Prof. M. Agata » 5,—
Prof.ssa Di Falco » 5,—
Prof. dott. Sciarra » 5,— 85,—
Vittoria: Chiesa Valdese 1 L. 12,—
Sig.na L. Falchetti » 5,—
Barletta : Nic. Albergo » 5,—
Genova: Sig. A. Olivieri » 5,—
Firenze: Sig. M. Pesatori » 10,15
Coll. Iso Dubs » 400,—
C. A. D. (per carcerati) » 700,—
Colp. L. Vecchi » 1,—
Napoli : English Meeting » 3121,—
Coll. Chiesa Presbiteriana » 521,—
Coll. Adunanza Italiana » 50,30
Coll. Sig. E. Potts » 419,—
Coll. Sig. E. Santi » 135,60
Sig. A. Principe » 5,—
Colp. Santoro Ernesto > 3,40
Colp. Salerno Donato > 10,—
Colp. Cuccaro » 1,20
S. Cosmo e Dam. : C. Piacentini » 5,—
Torino : Sig.ra Schalck » 100,—
Sig. U. E. Postpichl » 100,—
Coll. Chiesa Battista Inglese » 257,—
Coll. Adunanza Italiana » 233,05
Creva : Colp. Grassi » 4,20
Marsala : Colp. Napolitano » 1,40
Iglesias: Colp. Piras » 1,50
2» Lista L. 8503,50
Riporto 1» Lista » 541,05
TOTALE L. 9044,55
NB. I doni, mediante cartolina vaglia, possono
essere rimessi al dott. Eniiico Pon.s - 25, Foro
Italico - Roma.
I Guidato dalle preziose indicazioni del
& professore universitario dott. Frinta, che
i mi fu mentore impareggiabile, amico ottimo
ed «impresario» avveduto; che parla il
francese come un parigino e l’italiano come
' un romano, e che è indeciso se debba acI ■ cettare l’appello rivoltogli dal Governo
i nostro d’insegnare lingue slave all’Università
di Padova — da lui diretto ed uniformandomi al suo programma accuratamente
studiato, partii da Como il i6 Giugno ed
il i8 giunsi felicemente a Pihen in Boemia.
Il 19, Domenica, assistei ad un culto tenuto
in sulla piazza, perchè la chiesa non può
oramai più contenere gli evangelici ognor
crescenti di numero ; ad esso erano presenti
forse 1000 persone che ascoltavano cogli
occhi, colle orecchie, colla bocca. 11 pastore
predicò in toga sulla quale spiccava il
I' calice rosso hussita; predicò da un pulpito
improvvisato, dal quale pendevano due
grandi cartelli su cui stavano rappresentati
i due momenti culminanti della vita di
I Huss, riformatore tceco; Huss al Concilio
i di Costanza ed Huss in sul rogo. Terminato
I il culto ebbe luogo un’affollata vendita di
; libri storici e di divozione, di cartoline
illustrate ricordanti i fatti più gloriosi della
storia boema.
La sera diedi una conferenza sui Valdesi,
mettendo in ispeciale rilievo le nostre relazioni colla Boemia, cogli bussiti, coi frai telli della Unità, la nostra storia nella
terza Italia. Parlai in francese e fui interI pretato da un professore cattolico, lieto di
V
GHR01V1QIIË POLITIQUE.
Nos prévisions, très faciles d’ailleurs,
ne nous ont pas trompés: le Parlementa
fait au ministère Facta un accueil sympathique. Ce n’est pas que dans son discours-programme, exposé d’abord à la
Chambre le 15 courant et ensuite au Sénat, M. Facta ait fait de grandes phrases
ni des promesses mirobolantes. 11 aurait
pu le faire tout comme un autre, éblouir
le Parlement et la nation comme l’ont
fait, en pareille occasion, tant d’autres de
ses prédécesseurs. Non, M. Facta a eu le
simple langage d’un honnête homme, pénétré du sentiment de ses multiples devoirs et de sa grande responsabilité; il
a accentué avec force la nécessité de
remettre en mouvement la machine de
l’Etat ; de réformer la bureaucratie en retranchant ce qu’il y a en elle de superflu
ou d’inutile; la nésessité de réorganiser
nos finances en réduisant de beaucoup
les dépenses; le devoir de veiller, scrupuleusement et sans jamais faiblir, au
respect de la loi de la part de tous les
partis, de tous les citoyens, etc. Un programme tout simple, comme vous voyez,
mais que nous serions trop heureux de
voir réaliser. Le ministre des affaires
étrangères, M. Schanzer, trace à son
tour les grandes lignes de la politique
étrangère de l’Italie, et affirme, avec la
plus grande énergie, à propos de l’éternelle question de Fiume, que l’Italie demeurera, coûte que coûte, fidèle au traité
de Rapallo. Enfin le ministre des finances, M. Bertone, après avoir tracé le
tableau de notre situation économique et
financière, ajoute qu’il n’est pas dans
l’intention du nouveau Ministère de proposer de nouveaux impôts, mais de veil- '
1er scrupuleusement à la stricte application des lois gouvernant les impôts déjà
existants, de façon à augmenter considérablement leur rendement.
La discussion sur les communications
du Gouvernement, poursuivie pendant
deux ou trois séances, ne donne pas lieu
à des débats particulièrement animés et
aboutit à ia votation d’un ordre da jour
de confiance, approuvé par 275 voix
contre 89.
Nous commençons à croire que la pauvre Italie ne verra jamais la fin de l’affaire de Fiume, que jamais on n’arrivera à mettre d’accord ces braves gens.
aiutare in qualche modo il suo popolo a
« riconquistare la libertà dell’anima ».
La grande sala di cui disponevamo fu
piena di pubblico appena aperta; molta
gente non potè più entrare.
Durante la Domenica visitai la città;
nel passato essa fu sempre pel papato ed
imperò contro la Boemia hussista ed evangelica; attualmente le cose sono ben diverse;,
in questi ultimi tre anni più di 6000
persone di Pilsen 0 del circondario si sono
unite al protestantesimo tceco. Vidi il palazzo dei Sokol, società ginnastica che ha
sezioni potentissime in tutta la Repubblica
Tceco-Slovacca; essa è simboleggiata da
un atleta con un falco grifagno sulla spalla;
lottò in senso nazionale contro all’Austria,
animò le leggendarie legioni tceche nella
Siberia; conterà oltre 500.000 membri tra
uomini e donne. Ispirandosi ai fasti militari
di Zischka e di Procopio il Grande, al
martirio nazionale e religioso di Huss, alla
pietà profonda e serena dei fratelli dell’Unità,
di Comenio, tende sempre più coscientemente ed apertamente al neoevangelismo.
Tanto è vero che nel passato mese l’Arcivescovo di Praga invitò con singolare
insistenza i genitori cattolici tcechi ad impedire che i loro figli s’iscrivano nei Sokol.
Il 20 Giugno (Lunedì) giungevo a Praga,
capitale della Iceco-Slovacchia, e fui ricevuto con eccezionale cordialità dal dott.
Frinta che mise a disposizione mia le sue
conoscenze storiche e linguistiche, le sue
influenze; cosicché fui accolto dagli Evangelici come uno di casa, dai filoevangelici
come un discendente degli amici dei loro
padri, dal Presidente del libero pensiero
come nobile e prezioso compagno nella lotta
ni à savoir au juste ce qu’ils désirent,
ni surtout à concilier leurs exigences
avec celles de la Yougo-Slavie. Tout dernièrement il y a encore eu de nouveaux
troubles ; le « Conseil militaire » a dépossédé le « Comité de défense militaire »,
et le commissaire italien a fort affaire pour
mettre d’accord les partis qui s’entredéchirent... comme toujours. On a quelque
espoir que la Constituante * flumana »,
convoquée le 21 courant, parvienne à
mettre Fiume sur la voie de la légalité,
et à lui redonner enfin un gouvernement
régulier.
Le Sénat a eu le courage de repoasser, à une assez grande majorité, le projet, déjà voté par la Chambre, d’un
deuxième « subside de vie chère » aux
employés des Communes et des Provinces, et cela dans le but de commencer
une bonne fois à faire des économies, là
où il est possible d’en faire. Il va de soi
que les intéressés vont s’agiter pour forcer, comme d’habitude, la main au pouvoir et nous n’oserions pas vous prédire
que le Gouvernement actuel aura, sous
ce rapport, plus que ceux qui l’ont précédé, le courage de faire face aux évènements.
Au Transvaal la rébellion est domptée et l’ordre, dit-on, partout rétabli, mais
au prix d’actes d’une extrême rigueur, à
ce qu’il paraît. Six mille prisonniers sont
entre les mains des troupes gouvernementales. La petite ville de Fordbourg,
où s’étaient réfugiés et concentrés les rebelles, a été pendant plus d’une heure
sous une pluie de feu qui a semé la destruction et la mort. La situation demeure
inquiétante au point de vue industriel,
car il s’agit de remplacer les 40.000 grévistes noirs qui travaillaient aux mines
et qui ne reviendront plus ou ne seront
plus acceptés.
Le 20 courant, les délégués de «l'Entente » se sont réunis à Londres pour
un échange d’idées au sujet des principales questions à discuter à la Conférence de Gênes. Quelques jours plus tard,
les Ministres des affaires étrangères
des mêmes puissances se sont réunis à
Paris pour discuter le problème de
l’Orient (Turquie, Grèce, Asie Mineure,
etc.). j. c.
contro al Papato; cosicché piazze, chiese,
palazzi acquistarono la favella e mi parlarono con rara eloquenza.
Alle ore 18 presi parie ad un culto che
ebbe luogo nella Chiesa del S. Salvatore,
ove per la prima volta venne celebrata la
Santa Cena « sub utraque », chiesa di recente ceduta dal Governo agli Evangelici;
chiesa bella, semplice, suggestiva pei ricordi
che rievoca; chieéa grande, ma troppo
piccola per la circostanza.
Tra gli uditori avevano un posto d’onore
126 t( emigranti ». Venivano dalla Sassonia,
dalla Prassia, dalla Polonia e dall’Ucrania;
sono i rappresentanti dei discendenti di
quei 100.000 boemi che preferirono l’esilio
coll’Evangelo alla vita in patria ma colla
messa. Sono venuti per vedere le terre che
il Governo offre a loro, « ai figli dei migliori
boemi», quale solenne reintegrazione dei
padri, quale tenue risarcimento per sofferenze senza nome, per ingiustizie inique da
loro patite. Siffatte terre costituiscono quasi
latifondi boemi e sono state acquistate
dallo Stato in virrih di legge nuova; in
gran parte appartennero alla nobiltà tceca,
distrutta dopo la battaglia della Montagna
Bianca (1621) ma dall’imperatore viennese
vennero regalate alla nobiltà cattolica che
aveva guerreggiato negli eserciti suoi e che
era accorsa eziandio dall’Italia, dalla Spagna
e dalla Francia. Gli emigranti boemi hanno
conservato, nella vita famigliare e religiosa,
lo tceco che ricorda loro la patria calpestata,
i connazionali avviliti e che per tre secoli
fu il solo legame che tenne uniti tutti i
figli della Boemia. Hanno veduto le terre
offerte loro, sono rimasti contenti e ricoscenti e stanno chiamando i loro mandatari
Abonnements payés.
1922: Ramelet M., Genova — Ribet Jacques, La Roche, Inverso Rinasca — Rochon Marguerite, Id. — Pastre Jeaime,
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Célestine, Id. — Duchêne J. B., Ville, Id.
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Bobbio Pellice.
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Torre Pellice - Imprimerie Alpine.
Le famiglie Darand, Gay e Pavarin
- e parenti tutti - ringraziano sentitamente
quanti si associarono al loro dolore con
prove di simpatia e vollero onorare, colla
loro presenza ai funerali, la loro amatissima madre-, sorella, nonna e zia
OoiMiMiadgigillDil
Un ringraziamento agli inquilini ed in
modo speciaie ai signori Ganière e fouve
che furono cosi larghi di aiuto in questa
dolorosa circostanza.
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enfants, pour l’Ecole de Théologie de Rome.
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nel paese dei padri restituito loro, auspice
là Patria risorta e memore.
Nel sopradetto culto predicò con parola
calda e vivificatrice un professore di teologia, un discendente eminente di coloro
che diedero alla Boemia e le aspre lotte
del pensiero e le lunghe veglie della preghiera ed il sangue più puro delle vene
loro. Dopo una preghiera ed un canto parlarono brevemente i rappresentanti degli
emigrati boemi. Si desiderò pure che quale
delegato del Popolo Valdese, quasi quale
consanguineo loro, dicessi qualche cosa e
volentieri li accontentai del mio meglio.
Dopo il culto, tutti gli evangelici in processione mossero solennemente verso la più
bella piazza di Praga; piazza storica per
eccellenza e che conserva gelosamente il
suo carattere antico; piazza in cui sorgono,
maestosi, il Municipio e la cattedrale hussita;
piazza su cui, per volere di imperatore e
di clero, vennero decapitati 26 gentiluomini
la cui colpa era di professarsi evangelici e
tcechi anzitutto e dopo tutto; piazza in
cui domina il grandioso monumento a Huss.
Esso è stato eretto per sottoscrizione
nazionale a malgrado dell’opposizione di
Francesco Giuseppe e dell’Arcivescovo di
Praga; sorge austero come un Ezechiele
della Nuova Boemia; è attorniato da tre
gruppi di statue michelangiolesche che rappresentano in modo impressionante ed animatore: la Boemia hussita, forte e vittoriosa
— la Boemia domata e cattolicizzata,
cadaveri di giganti calpestati da lanzichenecco e da gesuita — la Boemia aspettata,
una matrona che parla ad un suo figlio
dai lineamenti apollinei, posandogli la destra
sul capo e che allatta un suo neonato.
(Continua).
4
INDIRIZZI
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VALLI VALDÈSl.
^Mrogna - Pastore: Bugenio Kevel.
B^Ì>Ìo Peilice - Fetore: B- Bertalot.
Ltiierna S. Giovanni - Pastore: Giovanni
Bonnet.
I^fsaello - Pastore: Pietro Chauvie.
iPcrrero - Pastore : Enrico Tron, S.
iNnerolo - Pastore: Luigi Marauda.
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tarali • Pastore Guido Comba.
Pranaolio - Pastore: Em. Tron.
^^rarostino - Pastore: Giov. Bertinatti.
l|icIaretto: - Pastore: G. Marauda.
Rodoretto - Pastore: Alberto Fuhrmann.
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TorrePeliice - Pastore: Davide Bosio.
VillarPellice - Pastore: Bart. Soulier.
Aoai^a 7 Chiesa: 3,. Eoe Çroix de Ville - Paétoie: Attg.
iflirl - CÍiiesá: CorSò Vìèt. èiM., io|.
Benevento - Sig. Ant. Cornelio, Via Pietro
De Caro, 17.
Biella - Chiesa: Via Funicolare - Pastore:
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gorrello - Chiesa Evangelica, Sig. G. Bert.
rcscia - Chiesa: Via dei Mille (ang. Piazza
Garibaldi) - Pastore: Luigi Rostagno, ivi.
Brindisi - Chiesa: Via Congregazione, Casa
Zaccaro - Sig. Pietro Varvelli, Via Circonvallazione.
Casale Monlerrato - Chiesa: Piazza Giardini Pubblici - Pastore: Davide Forneron.
Catania - Chiesa: Via Naumachia, 22 - Pastore: Giuseppe Pasulo, ivi.
Caltanissetta - Chiesa : _ Via Maida, 15- Pastore: Luigi Mi col, ivi.
Chieti - Chiesa Evangelica: Sig. D. Rosati,
Villa Comunale.
Coazze - Pastore: R. Buràttlni.
Como - Chiesa: Via Rusconi, 9 - Fetore:
Giovanni Grilli - 8, Via S. Martino.
Corato - Chiesa Evangelica: Via GaribaldiPastore: G. Moggia, ivi.
Bovadola - Chiesa Evangelica.
Felónica Po - Chiesa Evangelica - Sig. Ben.
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Firenze - Chiesa: Via Serragli, 51.
Chiesa ; Via Manzoni, 13 - Pastore :
E. Meynier, ivi.
Fiume - Chiesa: Via Sem Benelli, 6 - Pastore: Arnaldo Comba - Via Trieste, 219.
Forano - Chiesa Evangelica: Sig. Enrico
Corsani.
Genova Chiesa: Via Assarotti - Pastore:
Bart. Revel - 2, Via Curtatone.
Grotte - Chiesa Evangelica - Pastore: Luigi
Micol.
ivrea - Chiesa: 5, Corso Botta - Pastore:
G. D. Maurin - 3, Via S. Nazari o.
La Maddalena - Chiesa Evangelica: Sig.
Enrico Robutti.
Livorno - Chiesa: Via G. Verdi, 3 - Pastore:
Arturo Muston, ivi.
Lucca - Chiesa: Via Galli Tassi, 18 - Culto
ogni Domenica alle ore 18 - Pastore:
G. D. Buffa.
Mantova - Chiesa: Via Bacchio, 4 - Pastore:
Benv. Celli.
Messina - Chiesa: Via Maddalena, 120 - Pastore: Giuseppe Messina, ivi.
Milano 7 Chiesa Ai S. Giovanni in C^ca Pastore: V, Alberto Gostabél - 22, Via
Telesio. — Chiesa di Via Fabbri, 9 - Pa...store; Emilio Corsani, i Via Stradivari.
Napoli - Chiesa: 25, Piazzetta Tagliavia Pastore: Attilio Arias, ivi.
Pachino - Chiesa Evangelica - Pastore: Davide Pons.
Palermo - Chiesa: Via Macquedà, 36 - Pastore: Rinaldo Malan, ivi.
Pescolanciano - Chiesa Evangelica.
Piani di Vallecrosia - Pastore: F. A. Billour,
Asilo Evangelico.
Pisa - Chiesa: Via Derna, 15 - Pastore: G.
D. Buffa - 23, Via Mazzini. ,
Reggio Calabria - Chiesa: Piazza S. Marco Pastore: Arturo Vinay, ivi.
Riesi - Chiesa Evangelica - Pastore: Arturo
Mingardi.
Rio Marina - Chiesa Evangelica - Pastore :
Gius. Banchetti.
Roma: Chiese: Via Tre Novembre,, 107, e
Piazza Cavour - Pastore : Aless. Sitneoni,
107, Via Tre Novembre - Sig; Virgilio
Sommani, 57, Via Marianna Dionigi.
Sampierdarena - Chiesa: 16, Via G. Carducci - Pastore: Giovanni Petrai, ivi.
Sanremo - Chiesa: Via Roma - Pastore Ugo
Janni, ivi.
Savona - Chiesa: Corso Crist. Colombo, 13 Pastore: G. Petrai.
Siena - Chiesa: Viale Curtatone, 5 - Pastore:
Francesco Rostan, ivi.
Siracusa - Via Cavour - Pastore: Davide
Pons, Via Arsenale (Villa Maugeri).
Susa - Chiesa: 14, Via Umberto I - Pastore:
R. Buràttini.
Taranto - Chiesa; Via d’Aquino, 132- Sig.
Pietro Varvelli.
Torino - Chiesa: Corso Vitt. Emanuele II
(angolo Via Principe Tommaso) - Pastori : Alberto Prochet e Paolo Bosio,
15, Via Pio Quinto.
Trieste - Chiesa: ViaQ.M.Maggiore • Pastore:
Guglielmo Del Pesco - 535, Via ScorcoÌià.
Venezia - Chiesa : Palazzo Cavagnis (Santa
Maria Formosa)-Past. : Davide Revel, ivi,
Verona - Chiesa: Via Pigna (presso il Duomo)
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Vittoria - Chiesa Evangelica - Sig. V. Trobia.
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