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Cmqaante-dnqaiöme année.
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12 Septembre 1919
N. 37
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DES
PARAISSANT CHAQ.IÌE VENDREDI
PRIX D'ABONNEMENT:
Vallées Vaudoises
Italie ....
étranger .
Fr. Par an 4.— Pour 6 moia 2.—
» 4*50 2.25
i 7.— 3.50
; B 1 6.—
par
, par abonnement Postal
Pr- 4.50.
On s’abonne; à TotrePelUce au burean d'administration et à
1 Imprimerie Alpine; dans tontes les paroisses, chez MM. les
Pasteurs.
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S’adresser Mür la Rédaction à M. C.-A. Tbon, past., ¡Forre PeUiee
et pour l’Adnainistration à M. J. ColsSQH.prdf., ¡Forre Pellice.
Tout changement d'adresse coûte 15 centimes, sauf ceux du
commencement de l'année.
I<es changements non accompagnés de la somme de if centimes,
ne seront pas pris en conmdération. '
Que toutes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimablel.,... dignes de louange, occupent vos pensée». (PhiL IV, 8),
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SOMMAIRE : Impressions Syij-Odales —
Synode de l’Eglise Vaudoise — Chronique vaudoise — Bibliographie —
Nouvelles et faits divers.
Vendredi à 6 heures la session synodale a été déclarée close, par le président
M. A. Muston, 70 membres se trouvant encore' présents. Disons-le immédiatement,
nous avons eu un excellent Synode,
le meilleur auquel nous ayons eu le
plaisir de prendre part- pendant 44 ans.
Tout le mónde a senti la solennité du
moment actuel. Nous venons de traverser Une guerre maudite, la paix n’est
pas encore signée, les inquiétudes sont
toujours grandes, l’hiver prochain s’annonce rude et surchargé d’électricité.
Où allôns-nous, qu’est-ce qui peut nous
attendre? Nous n’en savons rien. Et cependantmalgré les signes peu encourageants que nous avons au point de vue
spirituel, nous sentons que la lutte va
S’engager plus sérieuse que jamais entre
'■ le monde révolté contre Dieu et TE'glise
de Dieu. Nous nous sentons enrôlés au
service du Maître et nous savons quelle
responsabilité pèse sur nous comme individus et comme Eglise. Rien d’étonnant donc que notre synode ayant senti
la solennité de l’heure actuelle ait apporté dans ses délibérations, dans ses cultes,
dans ses réceptions de délégations étrangères, la note du grand recueillement.
Notre Synode a été solennel per le
grand nombre qui s’est pressé dans le
Temple pour assister au culte d’ouverture et à la consacration des trois candidats.
Notre Synode a été solennel par l’esprit d’amour fraternel qui s’est manifesté et de la part du bureau et de la part
de l’assemblée.
Notre Synode a été solennel par les
grandes et importantes délibérations prises qui auront une large répercussion
sur l’ensemble de toute l’Eglise et pour
l’avenir de l’Italie.
Notre Synode a été solennel par le
grand nombre accouru pour nous apporter les salutations des Eglises soeurs.
Notre Synode a été solennel par cette
commémoration des soldats morts qui a
attiré une foule télle que le Temple de
la Tour n’avait jamais vue.
Notre Synode a surtout étésolennel par
la certitude que l’Esprit de Dieu était à
l’œuvre et faisait sentir son influence
dans les cœurs.
N’oublions pas la solennité du service
initié Vendredi soir par la Pra del Torno.
Voir ces jeûnes amis en si grand nombre,
entourés par une assemblée imposante, !
entendre deux de ces jeunes amis parler
avec une telle ardeur, suivis par sept ou
huit autres frères apportant leurs mes
sages, tout a contribué à rendre cette
soirée impressionante et qui a déjà pro; duit un bon résultat.
Quest-ce que tout cela signifie? C’est
une invitation à nous mettre tous à l’œuvre au service du Maître avec plus de fidélité, plus de zèle, plus de joie.
Notre Eglise a une belle mission comme telle, mais nous aussi avons notre
mission, sachons l’accomplir pendant cette nouvelle année ecclésiastique. Frères et
Collègues, à l’œuvre; nous nous sommes ,
vus et compris, et maintenant sentons
que nous ne sommes qu’un en Christ et
■que c’est pour le salut des âmes et l’avancement de son Règne que nous travaillons. C. A. Tron.
SVNOOE DE LtGLISE YAÜDOISE.
(suite) ^
MERCREDI APRES MIDI.
Propositions de la Table.
Le président de la commission des
propositions, M. R. Prochet, réfère
sur les propositions contenues _dans le
Rapport de la Table. Elle approuve que
les anciens évangélistes jouissent des mêmes privilèges que les pasteurs et professeurs. Le Synode approuve. Il en est
de même en ce qui concerne la question*
des pensions des émérites. Le Synode
approuve le transfert de l’Ecole de Théologie de Florence à Rome.
Le Synode approuve de confier à la Table de pourvoir les paroisses vacantes,
vu les circonstances exceptionnelles dans
lesquelles se trouve l’administration.
Le Synode se prononce dans le sens
d’autoriser la Table à faire tout ce qui
dépend d’elle pour effectuer Vunion de
toutes les Eglises et former l’Eglise Nationale.
Amérique du Sud.
M. E. Longo est heureux de constater
que la Table est disposée à faire tout ce
qui est possible pour repourvoir ces Eglises des pasteurs réclamés. Il espère que
les hommes désignés n’hésiteront pas à
répondre à l’appel.
M. Falchi et le Modérateur ajoutent
quelques mots sur les conclusions du rapport de la Table.
M. Ugo Janni raconte que la «Civiltà
Câttolica D s occupe d’une manière spéciale de Fede e Viia, considérée comme
un danger pour l’Eglise Romaine. M.
Janni donne des détails très intéressants sur l’influence qu’exerce cette
Revue parmi les soldats, les intellectuels et les prêtres. Elle a pour but
de grouper les libéraux en les conduisant à T Evangile.
Commission Hospitalière.
M. le D.r R. Prochet lit le contre-rapport sur le Rapport de la Commission Hospitalière, travail soigné et intéressant.
M. Ribet consacre quelques paroles à
la mémoire de M. Ernest Turin. *
Le D.r Rocchi désire que les observations faites à la Commission ne restent
pas lettre morte.
M. Ribet demande ou nous devrions
placer nos archives si nous devions
immobiliser nos grandes salles adaptées
à cela.
M, le Modérateur confirme que A la
Maison Vaudoise en effet il n’y a plus une
place disponible. L’œuvre des diaconesses ’de la Maison de Turin donne d’excellents résultats quoiqu’ elle traverse une
crise.
M. Léger rappelle la noble initiative de
M. Amato Jalla pour rappeler le D.r Amédée Rostan et invite les habitants de
la Vallée de S.t Martin à s’unir à cette
initiative.
|M. C. A. Tron rend le meilleur témoignage à la bonne marche de nos Institutions Hospitalières, à l’activité de la Commission, et remercie le D.r Prochet pour
son excellent Rapport plein d’humour.
_VENDREDr,’
M. C. A. Tron recommande la version'
synodale pour éviter toute confusion.
M. Luzzi remercie du bon accueil reçu à la Tour, remercie d’une manière spéciale l’AdmiuHstration. Il remercie pareillement les étudiants qui ont su conserver le bon ordre pendant les séances
du Synode..
Un remerciement à ne pas oublier est
celui qui va aux demoiselles qui se sont
dévouées à servir pendant les repas synodaux.
M. Falchi fait une différence entre orateur et rapporteur. Il est rapporteur de
la commission chargée de référer sur Valcoolisme. Il lit son rapport. Le temps ne
permettant pas une discussion raisonnable, le Synode renouvelle le mandat à la
Commission. ,
Le Synode exprime sa reconnaissance
à la paroisse de la Tour pour son hospitalité.
Propositions.
Le Synode adopte les quatre propositions suivantes qui auront un grand retentissement dans l’Eglise et qui ne pourront que donner de bons résultats; '■
1“ Réglement de la condition des
pasteurs en retraite;
2° Transfert de l’Ecole de Théologie
de Florence à Rome;
3° Pouvoir conféré à la Table de repourvoir toutes les Eglises vacantes, bien entendu que chaque pasteur se trouvera
dans la même condition que s’il avait été
élu par la paroisse directement. ‘
40 Autorisation à la Ven. Table de faire
tout ce qui dépend d’elle pour travailler
à 1 Union de toutes les églises en visant
à la formation de l’Eglise Nationale.
Elections.
La Ven. Table est composée comme
suit: E. Giampiccoli modérateur; C. A.
Tron, modérateur advint; B. Léger, F. '
Rostan, Luigi Rostagno, pasteurs; Charles Decker, V. Perazzi, D. Jahier, membres laïques.
M. Jean Bonnet est reconfirmé comme
membre de la commission Hospitalière.
MM. le Comrn. Alinari et le D.r Meynier
sont reconfirmés comme membres du
Conseil de Théologie.
M. Luigi Rostngno est désigné comme
prédicateur d’office au prochain 8501 ode;
suppléant: M. Bancheiti.
M. Arthur Muston ne veut pas résumer
tout ce qui s’est fait. Notre Synode a travaillé sérieusement; nous ne nous en faisons pas 'un rnérite,'nous relevons le fait.
Même si l’année prochaine nous ne pouvions pas avoir notre Synode à Rome, le
fait que le Synode en*a exprimé le désir
est un grand signe des temps pour nous
affirmer au milieu de notre peuple. Je de- ■
mande à Dieu qu’il dirige les choses afin '
que dans cette nouvelle année ecclésiastique nous puissions constater que notre
Eglise n’est pas stationnaire, maisse lance
sur le chemin du progrès. Que Dieu guide
les administrateurs de notre Eglise; qu’ils
' accomplissent leur travail avec fidélité.
Nous les suivons par notre sympathie et
par nos prières afin que Dieu les soutienne. Nous avons besoin de leaders et Dieu
en a suscité parmi nous, soutenons-les.
On chante le Tedeum. La session Synodale est déclarée close.
Commémoration de nos soldats
morts pour la patrie.
Cette solennelle cérémonie s’ouvre par
le chant du cantique 260 et uîie prière adressée à Dieu. Lecture est donnée de I
Sam. 2, V. 19 et suivants.
M. A. Muston: Comment sont tombés
nos héros? Nous le disons au lendemain
de la victoire: ils sont tombés pour la patrie, donnant leur vie pour la sauver.
Ils ne sont pas tombés en vain. S’ils pouvaient parler encore ils diraient: Ne pleurez pas, nous sommes tombés pour
le triomphe de la paix, de la patrie et de
la liberté. Nous voulons recueillir l’héritage laissé, de courage et deffoi.
Le Capitaine Bertalot : Il y a depuis quatre ans, l’habitude d’entendre
au Synode la' voix de l’aumônier; ce
sera la dernière fois que nous aurons ce '
devoir parce que nous sommes à la veil- '
le de la paix. Maintenant nous comprenons le cantique des anges car la guerre- *
est horrible, et cependant parfois elle
a impose. L’ Italie est sur la voix de l’occa- '
sion, si elle sait se remettre au travail.
Nous devons ¡vous exprimer notre reconnaissance O Table Vaudoise qui a su te* '
tenir près de nous; nous te remercions
O Comité de Turin et nous savons ce que *
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tu ais fait pour nous. Noijs |e remiiFÇions
O femme Vaudoise qi;ÿas su jlènser au^oldat'^ des tranchéeslî'-Un reÎHercînlfeiiÜ à
l’Eého des Vallées e%:j^ la' L^ce etià'^ede ^
e Vita. Un remercîment au prof. Lazzi
pour sa nouvelle traduction de l’Evangile répandue parmi les soldats. Un remercîment à M. Amalo Jalla et encore une
foiB’à la Table Vaudoise qui a pris Î*^initiatlve^poiir le soulagement des orphelins
de.guerre. Un remercîment enfin à vous
tous djclieré soldats.'^'"
Jê vois un renouveau, je le sens et le
salufe.:«^" ^ i ■'
On chapte l’hyipne 258. ,
Lé prof. J. Rostagno prononce le discours de circonstance, plein de vie, de
forcé et de foi, en parlant >dé l’héroïsme
de nos soldats,, héroïsme que nous devons
manifester à notre tour contre le mal, à
côté de leur héroïsmLei^râppelons leur
foi en Dieu et dans l’unité de leur patrie
et de la justice parmi les peuples. Par les
voies de la foi noj^ réaliserons l’idéal
pour lequel sont tombés nos soldats.
Ajoutons à la fo| l’amour si nous apprécions le ^sacrifice de nos héros. Héros de
la foi dormez en paix, nous ne troublerons plus votre paix.
Le Modérateur ajoute quelques mots:
Nos soldats semblent dire; nous avons
souffert, mais nous vous demandons
deux choses: Nç diminuez pas la valeur
de notre soufftanee et de notre mort En ,
second lieu nous vous demandons que
les souffrances que nous avons subies
n’aient jamais plus à se répéter.
une des plus ,t^les de ma ^e; quapd
Bil-^ suië Pfrivé vos belles ||afees j,|j:n
Ecole de Théol||]^e.
if M. Cah>ino et li, MusVo^iont les mei^^^^ ^
leürs vcetfx pouÿjla repii^ des cours en^| 6uiS'^ti (^|^oi. LnJ;re^(® et ,^^r
> Jil exii^ un^f^d lien: l’a^(» po|
Bible et la liberté. Quand je‘ suis airivi
pçjit en M^cpee |es vj|mes Eglises s|cÆlaÉfS. C'eM la piremi^ fois que l’af
Saï
été invi® à se faire ré
Amis des Eglises sœurs.
M. ,L. Jalla: Excusez si j’emploie la
ipïtoninegprochÊ^. ) ^
Réception des déliés
I t^des Egdi^» sœurs.
M. A, Muston: Cette séance est consacrée à nos frèreS' des Eglises sœurs et
nous allons çommçncpr par une prière,
qu’il adresse à Dieu.
L’Eglise libre unie d’Ecosse n’est pas
cette' année représentée par nos amis
Miller et Grag. Le D.r Büileg d’Irlande
aurait dû se trouver au milieu de nous
mais il eii a été empêché; nous le regrettons vivement. Nous envoyons nos salutations à l’Eglise qu’il,représente, t
Lé ‘ tiev! Brichin de *1’ Eglise d’Ecosse: Frères'et sœurs, l’ Eglise“ d’Ecosse m’a délégué pour vous apporter ses
salutations et ses meilleurs vœux. Nous
nous réjouissons. Nous nous réjouissons
de la victoire que nous avonseuesurnos
ennemis. Plusieurs de nos Eglises et de
vos Eglises ont été terriblement éprouvées. Notre devoir est d’initier une autre
bataille sous le regard du Seigneur. Nous
avons obtenu un grand idéal : nous sen
ici il me, semblait d’être ,ep Eden, mais
î ''' ’ i 'k
sans le serpent. J aurais pu vous parler
Z''
en Français mais j’ai eu une expérience
,à cet égard, qui me dit de ne pas le faireV
Le but de ces réceptions est d’apprendre
à mieux nous connaître. Voici ce que
nous faisons en Angleterre: Nos anciens.
s’efforcent *de délivrer nos pasteurs des
^ |oucis matériels. Ils se proposent de col,éjecter deux millions et demi à cet effet, et
la moitié a été trouvé: Lé salaire miminé*
des pasteurs devra être de 7.500 francs.
;Be but est de relever Ift, prestige deila fan.
.raille pastorale et les homiueft, politiques
ne se rendent pas compte de ce qui est
si nécessaire. L’hospitalité est sanctifiante. 2° Les - ‘ candidats dorénavant
n’auront plus à signer une confession
trop détaillée, mais déclarer seulement
qu’ on désire aimer et servir Christ.
3° Il y a chez nous un renouveau pour la
vie missionnaire en y engageant les femmes et les jeunes. 4° Nous'nous efforçons
de travailler à l’union des Eglises. Dans
le passé nous avons combattu pour
langue française. C’est beaucoup que de
vous demander quelques minutes pour
vous parler du Zambèze. Je vous apporte les salutations des membres du Comité de Paris, M. Couve espère venir vous
visiter dans un avenir prochain; il vous
remercie de votre concours financier et
de votre collaboration en ouvriers. Les
besoins du Comité sont plus urgents que
janiais ; nous avons à notre charge le Camerum et il nous faudrait 21 nouveaux
ouvriers. J’ai reçu l’appel d’y retourner
et malgré qu’il m’en coûte je me crois
obligé de répondre à cet appel et je suis
sûr que vous penserez à moi et à mes collègues.
M. Alexandre Tron qui arrive de l’Erytrée apporte les salutations de la mission
Suédoise. Cette mission a initié son travail il y a 53 ans. Les postes d’évangélisation sont nombreux et non seulement
en Erytrée, mais même en dehors. Il y a
dix missionnaires européens, mais cela
ne suffit pas, car pour raisons de santé
plusieurs ont dû revenir en Europe. La
mission très quotée par le gouvernement
demande des renforts Italiens. Nous
avons 2000 convertis et 1500 enfants
" qui fréquentent les écoles.
Le Président à M. Jalla: Nous vous
avons donné une preuve d’amitié en vous
laissant parler trente minutes au lieu de
dix. Vous allez repartir et vous donnez
un bel exemple: nous vous suivrons et
revenez.
A M. Tron: Je suis heureux que,vous
ayez parlé. II y a six ans vous nous avez
rendu un grand service en partant pour
la Colonie ; nous vous en sommes reconnaissants. Nous répondrons à votre
appel.
La collecte à l’issue de la commémoration de nos soldats a produit 880 francs.
Le Président lit trois télégrammes: un
de l’Eglise de Palerme, un de Panascia
et l’autre de l’hon, député du collège.
Le Synode vote des remercîments à
l’Eglise de Turin,
tons que nous sommes enfants de Dieu
et nous devons le faire sentir à d’autres liberté, aujourd’hui nous combattons
et travailler à l’avancement du ^ la fraternité. Nous avons les mêmes
problèmes à résoudre, mais nous avons
aussi le même capitaine: Dieu, par Christ.
, Je m’eh vais heureux d’avoir vu ce que
j’ai vu. Que Dieu vous bénisse dans votre grande œuvre.
Le Président à M. Brichin:3’ai eu tort
de déplwer Fabséncél d’un 'délégué', de"
jours m’ont appris à vous conna tre. Le-.^PEgHaé Utk ûniè"àHÎ'vbuô la-représeiii?
pasteur doit vivre au milieu de son peuple. Je me réjouis de savoir que votre
Ecole de Théologie sera transférée à Ro-1;
me, le centre,de l’Italie et du monde. Je*
vous remercie pour votre généreuse hos-|f
pitalité. (Applaudissements). ,|
Le pasteur Jarillard des Vosges: J’ai
de Dieu. Un autre idéal que nous avons
appris est que nous sommes tous frères
et que nous devons apprendre à nous
connaître. Nous vous aimons et nous
ne vous connaissons pas encore assez. 4
Nous devons' apprendre à vous con- ;
naître beaucoup mieux. Ces quelques
l’honneur de représenter toutes les Eglises protestantes de l’autre côté des Alpes.
Je viens à vous avec enthousiasme.
Ayant été aumônier en Italie, j’ai appris à
connaître votre beau pays et la valeur
de vos soldats. Ma dette de reconnaissance envers vous remonte à 1910; alors
à Gènes je fus reçu cordialement par M.
Comba. Au nom de la fédération de l’Eglise protestante je me trouve ici. Près de
200 pasteurs sont morts. 150 presbytères
ont été détruits, des milliers et des milliers de membres de l’Eglise tués àl’ennemis. Telles sont nos graves pertes, sans
compter la grande misère. Notre Eglise
n’a cependant pas perdu courage et nous
voulons accomplir notre tâche, car Christ
est avec nous. Les mêmes problèmes qui
vous préoccupent sont ceux qui nous
préoccupent : Questions financières, transfert de notre Ecole de Théologie, difficultés de repourvoir les Eglises.
Le protestantisme français a retrouvé
une grande force dans le retour des Eglises d’Alsace au sein de la France. Notre
Protestantisme s’est remis à T œuvre
avec courage. Nous vous apportons notre
plus vive sympathie, nous nous connaissons et je suis heureux de vous dire
qu’un colonel Italien a qui j’ai parlé, a
rendu le meilleur témoignage aux Vaudois. Vous avez une grande tâche et vous
serez à la hauteur de cette tâche car nous
avons comme arme la parole de Dieu.
Courage, l’œuvre est grande, mais le résultat n’est pas douteux. Celui qui croit
en moi, piara. Notre amitermipe par quelques paroles touchantes en langue Italienne. (Applaudissements).^
Le Modérateur Falconer àe l’Eglise
d’Angleterre, interprété par M. D. Bosio:
Frères, je considère cette heure comme
tez. L’union est dé rigeur et nous la verrons. Vous voulez être des amis merci,
ayez la pemuasiqn . que.npus aus^i nous
voulons et tendons à l’union. Nous saluons vos triomphes, saluez vos frères
Ecossais.
A M. Jarillar: Je vous parlerai en Italien. Je me réjouis, M. Jarillar, car vous
représentez la fédération de toutes les
Eglises protestantes de la France, c’est
la* première fois que nous avons ce plai- ,
sir. Vous avez touché une corde sensible
en rappelant la guerre et le sang versé
par nos soldats sur le champ de bataille.
Ces souvenirs sont ineffaçables. Que le
bien de la France et de l’Italie ne soit pas
bien sentimental seulement. Nous
un
avons besoin de nous estimer réciproquement. Amçur et estime, voilà ce que nous
cherchons.
A M. Falconep: Nous vous devons
beaucoup puisque votre Eglise a envoyé
son Modérateur, ce qu’il y a de mieux.
Vous nous apportez ides cpnseil^ précieux
et nous vous remercions de ce que vous
avez dit de votre Eglise; chez nous
aussi nos laïques sont à l’œuvre. Nos
femmes, nos jeunes gens, tous nous travaillons pour les missions pour l’union
et la patrie.
M. Smith (Société Biblique). C’est la
troisième fois que je me trouve à votre
Synode, donc je ne suis plus un étranger.
J’ai suivi votre œuvre de très près et je
vous connais assez pour dire que votre
œuvre m’est chère, tout comme si j’étais
Vaudois.. En visitant vos vallées, j’ai
respiré une atmosphère spirituelle. Je
vous salue au nom de mon Comité de
Londres. Merci pour la collecte faite dans
les vallées en faveur de notre Société.
La distribution des Evangiles durant la
guerre a été extraordinaire; ne soyons
pas pessimistes, la Parole de Dieu 4nnliera ses fruits.
MaggiorePaglieri de l’Armée du Saluti
Je représente la plus jeune des organi*^
Bâtions évangéliques. Aussi je me sens
piési^ter^u^ynode, ^®uis reconnaijsáiitf Nous ^ons re()ü’Ta sympathie
plusieurs pasteurs, soit pour notre œiivre d’évangélisation, soit pour not^;*'
œuvre sociale. ‘ í k :
SÎO*iis'^Mer^^ aussi l’amoiÎr,
des frères pour le triomphe de Christ. Noi|s
vous offrons la main comme voué ;iïoi|s
.avez,tendu la vôtre^,Je, souhaite à l’iÇ- gliseVátídOiseuríé glande prospéiité. '
Le ¡Pféaideni adresse deux .paroles^
M. Smith et au major Paglieri qui repré-„
sentent la cause de Christ dahs le mond,e
entier. CherM. Smith vous etes des n^tres¿(penserions-®Qus sans, la Bible? Nous
avqailiesQin dej^PUS,. Nous vous ffeUiefcions de ce que vous avez fait pour l’Italie. M. le Major: Je vous donne la miaîh',
plus que cela,,ün baiser* non à un cousin,
à un frère. Votre jeune-organisation a
donné un noble exemple aux vielles Eglises. Vous^ayez été qp peuple et votre place dan^If^Pndf'fSt asgUi^d*V/ s
Le Modéfatèifr' à’ un més^dgé' spécial^
très agréable, adressé à M. Smith et au
Major Paglieri. Au nom d’un ami de l’Eglise Vaudbise, notre Eglise est heureuse de vpus^a.ssurer sa sympathie par un
don tout spécial en faveur des œuvres.
Ce don est reçu par des remerciements
sincères et toute l’assemblée en est.émue.
Mi Cerní , de ¡¡’Eglise Weslegenne: Je
vous apporte au nom de notre président
l’expression de notre vive ^reconnaissance et sympathie.. ,yous faites une grande
œuvre; je regrette, que votre président
n’ait pas pu se trouver ici et jouir comme
j’ai joui. J\en a été,empêché. Notre,Eglise a deux motifs pour sympatiser avec
vous: d’abord parce qu’elle est Venue se
placer près de vous pour collaborer avec
vous au:Ç( .œuvres de Dieu, et en second
lieu, depuis 50 ans, entre vous et nousiil ^
n’y a. jamais çu de lattes, Nous, sentons ,
notre responsabilité devant les grandes
opportunités qui s’offrent à [nous, puissiez-vous vous affirmer toujours davan- ,
tage, et que nous puissions dire quand
nqtre œuvre sera achevée: l’Eglise Nationale est à l’œuvre, Que ce Synode reste
mémorable dans, l’histoire,de l’Evangélisation, j:
Le prof. L. Paschetto: Je sens qu’il y
a un souffle nouveau qui passe, quelque
chose qui s’agite au dessus de nous. Quoi
-que malade, je suis déscendu dePianPra
pour assister à votre Synode, Il y a quelque chose de nouveau qui s’agite. Que
notre'coeur s’ouvre et recevons dans le
cœur ce qui s’agite: l’Esprit de Dieu. Au
milieu de vous mon cœur a été inondé de
joie. Je suis au milieu de vous, non officiellement, mais en ami. J’ai passé par
l’épreuve et elle m’a appris à connaître
une nouvelle page de l’Evangile. (Appi.).
CHRONIQUE VAUDOISE.
LA TOUR. Tandis que le pasteur de
la paroisse présidait au service de, Communion aux Coppiers, M. le doct. Henri
Pons, de Palerme, présidait je Culte au
‘ Temple neuf. Nous remercions notre collègue qui a pu édifier une nombreusé assemblée.
—* Dans l’aprés midi de Dimanche,
Ont eu lieu les obsèques de Marguerite
J alla née Bo'èr, dbcédée à l’hôpital. La
dépouille mortelle a été transférée à S.t
Jean ou le pasteur Bonnet a pu dire à un
très nombreux convoi ce qu’était cette
Bœur dans sa famille et dans la paroisse. ;
— Une quantité de pasteurs se trou»
, Vaut au milieu de nous ont prêté leur con«
‘ cours à leurs collègues des Vallées. Noua , .
* apprenons que M. Simeoni à prêché aù
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Villar et M. D. Buffa a Bobi. M. le pasteur F. Rostan a prêché au Pomaret, et
dans l’après-midi une bonne réunion a
eu lieu aux Echassiers, ou les deux paroisses de Pomaret et de Villesèche se
rencontrèrent pour un service en commun. M. le pasteur D. Forneron a été
apporter un message à Suse. A Saint
Germain, c’est le pasteur de San Remo,
M. IJgo Janni qui a occupé la chaire.
— Dimanche prochain 1^ chaire sera
occupée pâr M.Je pasteur Arthur Vinay
de Reggio Calabria. Le culte aura lieu
en langue Italienne.
CONSERVAZIONE E MIGLIORAMENTO DELLA VISTA. ^Rammentiamo al pubblico che soltanto nei giorni
di Venerdì 12 e Sabato 15 Settembre
si tratterrà in Torre Pellice il rinomato
specialista di diottrica-oculistica comm.
Massimilianò Neuschiiler, di Torino, così
favorevolmente noto nel correggere i
difetti e la debolezza di vista mediante
11 suo particolare sistema di lenti.
L’egregio specialista prenderà alloggio,
come di consueto, all’Hôtel de l’Ours e
riceverà in detti giorni dalle 10 alle
12 ant. e dalle 2 alle 4 pom.
PRARUSTlN. Une réunion spéciale
est convoquée pour dimanche, 14 Septembre à 3 heures pom. dans l’Ecole du
Roc, ou, si le temps est favorable, à la
Fontanassa. M. le prof. Jean Gardiol, député au Synode, donnera quelques détails sur les travaux et délibérations de
ce dernier. Les membres laïques de la
Vén. TableVaudoise, MM. Charles Decker, Valeriane Perazzi, Chev. Prof. D.
Jahier entretiendront tout spécialement
l’assemblée sur les questions financières
de l’Eglise. Tous les Vaudois, et de façon
particulière les électeurs, y sont cordialement invités. ,
SAINT-JEAN. Dimanche dernier a
été béni, par M. B. Revel, le mariage de
son fils avec M.lle Pons, fille de feu B.rdy
Pons, le Directeur de l’/iaZia Evangelica.
Nous souhaitons aux époux les précieuses bénédictions de Dieu.
— C’est M. le missionnaire Jalla qui
a présidé le culte du Chabas dimanche
dernier.
SOTTOSCRIZIONE
in onore dei nostri cadati
e per i nostri orfani di guerra
Lista.
Somme precedenti L. 179.378,02
P. Pellenc (Appiotti), Torre P. » 5,—
Teresa Jeiiicoud, Pinerolo » io',—
Sottotenente Riccardo Ricca,
Torre Pellice (55) » 50,—
Sig.na Francisca Monney, Torino > IO,—
Totale L. 179.453,02
(5S) In Uetnotla dell'aspiiante Francesco C(^son.
INSTITUTIONS
HOSPITALIÈRES VAUDOISES.
La dernière liste de souscriptions portait la belle somme de frs. 51.748.35, dont
une partie a été capitalisée dans l’exercice 1917 et une partie dans l’eXercice
1918, pour les hôpitaux et pour le Refuge; une partie dans l’exercice 1917-18, et
une partie dahs l’exercice 1918-19, pour
l’Orphelinat.
Il est temps désormais pour ne pas
créer des persuasions erronées et dange
reuses, en exposant des sommes aussi
élevées comme si elles étaient disponibles, tandisque elles sont d’ores et déjà
d^ensées, il est temps, disons-nous, de
clore l’aricienne souscription et de recommencer.
Nous recomménçqns donc aVec une,
foi absolue dans la bonne réussite, et
disposés à la reconnaissance la plus chaude envers les futurs donateurs, auxquels
il n’est même plus nécessaire, étant donné la cherté de la vie que tout le monde
connaît, de faire la démonstration de
nos besoins ou d’adresser une pressante
plaidoirie. « Qui donne aux pauvres prê
te à l’Eternel »,
Torre Pellice, le 10 Septembre 1919,
LA COMMISSION!
l.re Liste de Souscriptions.
Sig. Giacomo Long, pastore
(Rifugio) L, 10.—
Sig.ra Enrichetta Pelletier,
Suez (Ospedali) » 50,—
La stessa (Orfanotrofio) » 50,—
Sig. G. D. Billour (Rifugio) » 15,Lo stesso (Orfanotrofio) » 15,Sig.na Maddalena Rivoir, La
Haye (Orfanotrofio) » 10.La stessa (Rifugio) » 5.Sig, Gay-Mourglia Bartolomeo
(Rifugio) » 50,—
Total L. 205,—
Lit Doct. Chev. Amédée Rostan,
18.me Liste de Souscriptions,
Sig. F.co Massel, ex-anziano.
Linsard, Villasecca L. 5.Sig. Alessio Balmas e figlia.
Venezia » 50,—
Sig. C. Rostaing » 10,L. 65,—
Listes précédentes » ‘ 7.606,—
Total L. ‘ 7.671,—
GARDIOL DANIELE
nato il 2 Giugno 1893 in Prarostino,
soldato 30 Alpini, Batt. Pinerolo, 27»
Comp., partito alle armi in Settembre
1913, fatto prigioniero il 6 Novembre
1917, deceduto in un Ospedale a Meschede
(Germania), il 5 Novembre 1918, in seguito a pleurite.
BIBLIOGRAPHIE.
Vient de paraître: Le 40® Bulletin de
la Société d’Histoire Vaudoise, 60 pages
du format ordinaire - le double de celui
de l’année dernière - ce qui n’est pas
peu dire avec le prix courant du papier
imprimé !
Il contient: l» Trois documents,-fournis par le Doct. Luzzi sur le « Concetto
che gli esuli italiani avevano dei Valdesi
Verso il tempo dell’Editto di Emancipazione », à savoir: un de Camillo Mapei
sur les traditions de l’Eglise Vaudoise;
un de Vincenzo Alborella sur les « Vaudois du Piémont », et une poésie inspirée
de Gabriele Rossetti à l’occasion de la
dédicace du temple des Vaudois de Turin,'
2° Un article du prof. Arturo Pascal
sur K I Valdesi prigioni a Carmagnola »
(1686-1687) fort intéressant et où l’auteur démontre que, malgré les souffrances endurées à Carmagnola par nos
pauvres prisonniers, les Carmagnolais
leur ont donné toutes les preuves d’humanité, compatibles avec leur position
critique degéôliers involontaires, pour les
adoucir de leur mieux. Suit une longue
liste de noms de prisonniers où figurent
la plupart des noms de famille vaudois.
3° Un article de l’infatigable prof.
Jean JûHa: «Quelques documents sur les
Vaudois prisonniers et les enfants enlevés lors des Pâques Piémontaises en
1655 », suivis de 4 listes (documents) de
noms de prisonniers ayant abjuré pour
échapper aux massacres, d’enfants enlevés ( 148), ou de prisonniers qui « survécurent à la dure captivité des prisons
de Turin », II s’agit de 200 noms de famille à peu près, dont plusieurs ont
totalement disparu de nos Vallées.
NOUVELLES ET FAITS DIVERS.'
Le Synode National des Eglises Réformées s’est réuni à Nîmes le premier
juillet, sous la présidence de M. le pasteur André Bertrand, de Lyon, assisté de
MM. le pasteur Paul Monod et H. de
Pourtalès, vice-modérateur. M. Wilfred
Monod a lu le rapport du Comité général.
Le Synode a établi ainsi le traitement
des pasteurs:
Le traitement de base est fixé à 4.000
francs; l’allocation pour pasteurs mariés, mais sans enfants (les veufs sans
enfants étant considérés comme célibataires), à 1,500 francs; allocations pour
enfants: jusqu’à 13 ans, 300 francs; de
13 à 21 ans, 600 francs; allocation par
cinq années de service, 200 francs, sans
limite d’âge. De plus, le pasteur sera
logé. Le traitement ainsi fixé aura cours
à dater du premier octobre prochain,
pour le quatrième trimestre de l’année présente. Cette nouvelle organisation augmentera de 400.000 francs le
total des dépenses du budget prévu
pour 1919,
M. le pasteur Fayot a présenté un rapport sur la question d’une Assemblée générale réformée et M. le pasteur Georges
Lauga sur la Fédération protestante. Le
Synode a adopté le projet des nouveaux
statuts de la Fédération, avec ces modifications: admission des grandes Sociétés religieuses; organisation de fédérations régionales et locales; création d’un
, budget de la Fédération.
Le nouveau Comité général de l’U. N,
des Eglises réformées est ainsi composé:
MM. le pasteur W. Monod, président
d’honneur; Roy-Mirabaud, vice-président; les pasteurs Paul Monod et Bertrand, vice-présidents; Maurice Hottinguér, secrétaire; Trial, Lafon, Roberty,
Néel, G. Lauga, pasteurs; Latune, Du
chemin. (Semaine Religieuse.)
\
— Un appel des protestants de Berlin
à M. Poincaré.
Bâle, 21 juillet, — On télégraphie de
Berlin :
La communauté protestante de Berlin
a envoyé à M. Poincaré, président de la
République française, la lettre suivante :
« Les descendants des huguenots chassés de Francc'cn 1685 après la révocation
de l’Edit de Nantes, ressentent doublement aujourd’hui les malheures qui frappent l’Allemagne et les Hohenzollern.
Etablis depuis 234 ans en Allemagne,
nous avons trouvé dans ce pays notre
seconde patrie grâce à la tolérance des
Hohenzollern depuis le Grand Electeur
jusqu’à Guillaume II. Nous avons pu
librement, sous cette dynastie, pratiquer
notre religion, parler la langue de nos
ancêtres et tenir notre culte en français.
Nous avons assisté à l’ascension du
Brandebourg devenu royaume de Prusse,
puis empire allemand. Les Hohenzollern
se sont vraiment acquis des titres à notre
respect en accueillant plus de 25.000
Français chassés de France par LouisXIV,
La France a-t-elle réparé ses torts envers nous auttes huguenots? Nous a-t
elle indemnisés pour .biens qu’elle
nous confisqua, pour Î^i^^es et les
maisons qu’elle détruisit? Nous attendons à cette heure de réparation que la
France démocratique répare ses torts
envers nous en épargnant les Hohenzollem, nos bienfaiteurs, et en témoignant
ainsi sa reconnaissance pour la protection qui fut accordée sous le règne de
Louis XIV aux milliers de Français qui
furent recueillis par le Brandebourg.
Nous comptons absolument que notre
requête sera exaucée, et nous en appelons aux sentiments d’honneur et de chevalerie de la nation française.
Nous prions Votre Excellence de communiquer notre demande à toutes les
puissances alliées et associées».
AMÉRIQUE. Le général John-J, Per^
shing, chef du corps expéditionnaire
américain en France, et candidat probable du parti dit républicain en vue de
la présidence dés Etats-Unis dès 1920,
a reçu une sérieuse et très stricte éducation chrétienne. Son frère, homme
d’affaires à Chicago, a dernièrement déclaré que c’était à cette éducation qu’il
fallait attribuer le beau caractère du
général. « Notre mère, a-t-il dit, était
une ardente et pieuse méthodiste. Nous
avions l’habitude de la lecture de la
Bible et de la prière en famille, et nous
observions le jour du Seigneur. Une des
qualités de mon frère a toujours été la
vérité absolue. Un jour qu’il avait
commis un, maraudage, il ne put pas
garder cette faute sur sa conscience et
alla tout droit la confesser à notre père.
D’après le Methodist Recorder, le
général Pershing appartient lui-même
à l’Eglise méthodiste épiscopale et en
suit régulièrement le culte en temps
ordinaire. On a remarqué l’accent chrétien de ses messages à ses soldats. M. le
past. H. Anet a déclaré, d’autre part,
que, dans une réunion qu’il avait tenue
en février 1917 à San Antonio (Texas),
il n’avait pas eu un auditeur qui l’eût
suivi avec une attention aussi intense
que le généralissime américain.
(Semaine Religieuse).
PENSÉE.
L’amour de la Patrie peut seul créer
l’union des esprits et des cœurs, des
courages et des vertus : cette union est
la vie d’un pays, sa fécondité et sa
grandeur. C. Lévêque.
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cou .vasti locali. Giuoco di boccic, Rimesse, ccc.
da AFFITTARE subito.
Fra ine bimbi era insorìa una queetions
E parevan due cani intorno a un osso,
La mamma li guardava in apprensione.
Ma sull'uscio però stava a ridosso.
Difficile è il saper chi avea ragione;
Gridavan luffe due a più non posso
Per l’acqua di Chinina di Migonc.
Che poi tiniron coi gettarsi addosso.
Par che alla madre il fatto non dispiaccia;
Anzi dir si dovrebbe che le garba.
Che i bimbi si profumino la faccia.
Per stupnr poi restò senza parole.
Quando vide venir tanto di barba'
Sul mento della plccilla dw frale.
Í’-Víj
ì ri
, Rivolgersi ai proprietario GEYMONAT in Torre Pcllicc.
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L'ACQUAI
CHIMIMfl-MIGOriE
preparata con Sistema speciale e con nfaterie dì primissima quajità, possiede le migliori virtù ferapeuticiie, le qual!
soltanto sono un possente C' tenace rigeneratore del sistema capillare. Essa è un liquido rinficscante e (Impiijo ed
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Non cambia il colore dei capelli e ne impedisce la caduta prematura. Essa ha dato risultati immediau S-Mddlsfacentissimi anche quando la caduta giornaliera dei capelli era fortissima, f-, .
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