1
Compte-courant avec la Poste
PRIX D'ABONNEMENT PAR AN
Italie ............. L. a
Tous les pays de l'Onioe
de poste............>6
Amérique du Sud > . . . i 9
Ou s’abonne;
Au bureau d’Administration;
Chez MM. les Pasteurs ;
Chez M. Ernest Robert (Pignerol)
et à l’imprimerie Alpina à
Torre Pellice.
la’abonnement part du Ì. Janvier
et se paye d’avance.
S'ir
ANNÊis XfX. N. 39
28 Septembre 1893.
Numéros séparés demandés avant
le tirage, 10 centimes chacun.
Annonce$:. 20 centimes par ligne
pour une seule fois — 1& centimes de 2 à 5 fois ei 10 centimes pour 6 fois et au dessus
S’adresser pour la Rédaction à M.
le Past,H. Meille, Torre Pellice
et pour rAcImlnist.raUon à M
Elisée Costabel, Toj*r«Peiiice.
Tout' ehangement d’adresse est
payé 0,25 centimes.
LE TÉMOIN
ECHO DES VALLEES VAUDOISES
Paraissant chaque Jeudi
Voua ma serei témoins. Act. 1,8 Snivant la vérité avec la charité. Kpli, IV, 15. Que ton régne vienne. Mstlli. VI, 10
K « ni III H i I* e :
Communications Oiïlcielles. — Le Synode
de 1898. — Correspondance. — IDvangêlisation. — Christ le thème unique
du prédicateur. — Nouvelles religieuses. — Revue Politique, etc.
COWIIIIIUNICATIONS OFFICIELLES
Par suite, de la démission de M.
Henri MeiJIe, le posté de second
pasteur de l’église de La Tour (Coppiers) est déclaré vacant, et, à teneur de l’article 15® du chapitre i®'’
des Réglements organiques,l’élection
pourra se faire dés le 29 oct. proch.
X
COLLEGIO VALDESE.
Gli esami di ariimissione e di
promozione alle varie classi del Ginnasio avranno principio lunedi, 2
ottobre, alle 8 antimeridiane.
Per presentarsi all’esame di ammissione è necessario:
1“ Farne domanda su carta bollala da 50 centesimi ;
2® Pi'esehtare la fede di nascita
(su carta bollata) e il cerlillcato di
vaccinazione (su caria libera) debitamente legalizzali ;
3® Pagare la tassa d’esame di
lo lire. <
L’esame di ammissione alla pi'ima
classe comprende:
Un componhnenlo italiano;!
Una piova scritta di aritmetica;
Una pi'ova orale di lettui'a e
grammatica italiana:
Una prova orale di aiitmetica;
Una prova scritta e una prova
orale facoltative di lingua francese.
■ Torre Pellice, il 35 Sett. 93.
11 Direttore N. Tourn.
X
Mes.sieurs les pasteurs sont priés
de publier, du haut de la chaire,
les avis qui précédent, comme aussi
de faire cormaitre que l’Ecole de
Méthode du Pomaret s’ouvrira le
lundi 30 octobre prochain.
Torre Pellice, 26' Seltembre 1893.
Pour la Table;
J. P. Pons, Modératevr.
(Suite et fln, V, N“ précédent).
6® Séance ' ^
(Jeudi, 7 SepL, après-midi).
Mr. Appia. Je vous apporle un
don, c'est-à-dire je viens vous demander.^ Notre cause est gagnée
- :'i
2
206
auprès de vous; cependant ii s’agit
ici d’un coramandement ancien et
toujours nouveau. L'œuvre des missions est une démonstration constante de la vérité de l’Evangile. Le
monde devra reconnaître que la
religion de l’Evangile est la vraie
parce qu’il verra qu’elle est la seule,
et parce qu’il devra reconnaître que
c’est la seule puissance suffisante
pour vaincre le mal, La mission
ressuscite les nations payennes et
ressuscite les nations chrétiennes
tombées dans la mort. Elle vivifie
ceux qui en sont les objets et ceux
qui s’en occupent. Je vous remercie
au nom de mon Comité pour l’argent que vous nous avez envoyé;
mais est-ce que pour dix représentants que vous avez en Afrique vos
dons sont suffisants? L’elfort de l’église en 1889 devrait être celui de
toutes les années. Nous déplorons
la perte de Léon de Bussierre qui
en mourant ne voulait pas entendre
parler de ce qu’il avait fait, mais
affirmait mettre toute sa confiance
dans le sacrifice du Sauveur. 11 a
été bien remplacé par Mr. Jules de
Seynes, fils d’une mère chrétienne.
Au Lessouto il y a eu 704 catéchumènes. Notre frère Dieterlen nous
a dit: « L'avenir sera magnifique ».
Les dilficullés actuelles naissent du
conflit entre le spirituel et le temporel. Nous devons lutter contre le
danger qu’il y a à ce que les missionnaires servent à des intérêts
politiques. Nous avons été dans une
grande anxiété au sujet des œuvres
à entreprendre à Madagascar, à Maré,
en Kabylie; mais nous avons tenu
à maintenir la mission sur .son terrain exclusivement chrétien. Nous
vous remercions encore pour les
vaillants jeunes gens que vous avez
envoyés au Zambèze. Au Congo nous
avons hérité une station missionnaire
américaine. Le déficit existe mais
on cherche à y remédier par la
plus stricte économie. Dans vos
Vallées il y a un vent de réveil qui
souffle. Quand vous serez ressuscités
souvenez-vous que vous êtes l’Israël
des Alpes, et puisse votre résurrection se propager à travers le, %
mondé! (Appl.)
Mr. Weilzecker. En parlant pour ^
le Zambèze les époux L. et M. Jalla ^
prirent avec eux un petit chien qu’ils
nommèrent Viso. Vous savez que
leur enfant s’appelle Valdo, G’ est
que les missionnaires ajment toujours plus leur piiys. À nous de
coirespondre à cette aiîection, d’autant plus qu’ils accomplissent une
partie du programme de Christ de
gagner le monde entier à Christ.
Sommes-nous en règle vis-à-vis de
ce programme? Pour ce qui est des
hommes, oui, aussi bien ici que dans
toute la chrétienté évangélique. U ^
n’en est pas de même peut-être pour
les dons. Mais comne un terrain
autrefois sans valeur, les Diamond
Fields, donne maintenant des milliards, ainsi quand la pioche, la
dynamite de F Esprit de Dieu aura
fait son œuvre, que de pierres précieusement seront mises au service
de l’Eglise de Dieu. Nous en avons
déjà des preuves. La riche demoiselle
LauLré est partie pour être l’épouse
d’un missionnaire sur les bords du
lac Nyassa, bien au delà du Zambèze.
Le pasteur Morgan de Bloemfontein
a tout quitté pour se consacrer aux
lépreux de File Bobben perdue dans
l’Océan. Que pourra donc faire au
milieu de pous l’Esprit d’abnégation,
de consécration au Seigneur! (Appl )
M, Nardi délégué des EglisesWal-i^^
lonnes. Ces églises sont au nombre
de 1,6 réunies seulement par un lien
administratif. Une partie seulement
ont conservé l’évangile de Ghrish
Elles m’ont chargé de vous exprimer leur sympathie profonde. On ne
connaît pas assez parmi nous votre
œuvre d’évangélisatijOn, Je demanderais aux collecteurs que vous nous
envoyez de nous en parler beaucoupNous mettons à votre disposition
pour cela notre journal « Le Refuge »•
Vos difficultés financières m’ontpeiné; ,
3
- 207
mais plaie d’argent n’est pas mortelle. L’essentiel c’est de posséder
l’Esprit. Nous aussi sommes sur la
brêclie, entourés de beaucoup d’indilTérence, Le problème contre lequel vous devez lutter trouvera, sa
solution non pas à l’étranger, mais
au sein de votre Eglise. Peut-être
ne saiUon pas assez demander parmi
vous; il faudrait organiser des collectes régulières. Je vous assure de
nouveau de notre alfection profonde.
(Applaud.).
néponse du Président. « J’aurais
beaucoup â dire, si je laissais parler
mon cœur; aussi vous répondrai-je
par des faits plus par des paroles. La
Société des Missions de Paris a envoyé ici, comme ses délégués, deux
Vaudois qui sont une preuve vivante
de notre alfection mutuelle et de notre coopération, et cette coopération
est une vraie bénédiction. Vos et nos
missionnaires nous sont immensément chers. Vous le voyez: les dons
faits par nous à votre œuvre sont
faits spontanément, de grand cœur.
Notre œuvre d’évangélisation devrait
être populaire dans les Vallées, la
vôtre l’esL Espérons que la fraternité dans l’œuvre de la mission
pourra concourir à former des liens
de fraternité entre les deux peuples.
Qu’il est singulier, (ici le Présid.
s’adresse à M. Nardi) qu’un Italien,
un ancien élève de notre Ecole de
Florence représente au milieu de
nous le.s églises Wallonnes des PaysBas. Eb ! bien, vous pourrez servir
votre patrie mieux encore en Hollande, peut-être, qu’en Italie. Vous
représentez ici les églises Wallonnes,
et nous vous constituons notre représentant au milieu d’elles. Portezleur rios remerciements et nos affectueuses salutations et que Dieu
soit avec vous!
* (Apptand.).
Le Synode examine rapidement
le projet de liturgie présenté par la
Commission nommée par le Synode de 1892 et revu par la Com
mission nommée par le Bureau. Il
nous est impossible de rapporter ici
les avis exprimés sur des points
d’importance secondaire qui, suivant
nous, devraient être fixés par les
pasteurs et les conseils d’église se-.
Ion leurs convenances particulières.
11 nous suffira de noter qu’à côté
des confessions de péché hisloriqueSi
on serait heureux de posséder Une
confession qui correspondît mieux
aux besoins de l’âme chrétienne qui
n’est plus sous le poids de la condamnation, mais qui néanmoins s’humilie devant Dieu à cause de ses
fautes journalières.
T Séance {Jeudi, ap.-midi, 7 sept.).
L’examen du projet de liturgie
continue. Dans le formulaire de l’admission des cathécuménes, on voudrait des paroles plus directes adressées aux jeunes gens. Pour la S.te
Cène l’on croit convenable d’avoir
deux formulaires, l’un plus court,
presque exclusivement historique ,
l’autre plus long et dogmatique; il y
aurait avantage à ce que le second
se rapprochât de celui qui est conte •
nu dans la liturgie Meille; La partie se rapportant au baptême ne
semble pas satisfaire; en tout cas il
en faudrait une pour le baptême des
adultes. Les formulaires du mariage
et des services funèbres sont approuvés moyennant quelques corrections. La Commission devra retoucher son travail, le publier et
l’envoyer aux églises pour qu’elles
en fassent l’essai.
M. Weitzecker demande que le
Synode nomme une délégation de
deux membres pour apporter l’expression de sa sympathie chrétienne
à M. le prof. Charbonnier.
A âO b. M. le prof. Bosio lit le
rapport de la Commission chargée
par le Synode de 1892 d’étudier la
révision de la Confession de foi. Elle
se borne à présenter, cette année, le
projet d’un « acte déclaratoire » ou
explicatif, se rapportant à quelques
4
- SOS
articles de la fjonfession de foi de
•1655. De la discussion qui suit il
résulte, que les uns se déclarent satisfaits d’un « ade déclaratoire »
renvoyant la rédaction d’une nouvelle Confession de foi à d’autres
temps; d’autres voudraient que la
Commission entreprît un double travail : la rédaclion définitive de « l’acte
déclaratoire » et la préparation d’une
confession nouvelle; d’autres enfin
seraient d’avis que l’on mît tout de
suite la main h une nouvelle confession de foi. C’est le premier avis
qui prévalut.
8® Séance ( Vendredi,8Sept, ap.-mid.)
T^e Synode examine et appi'ouve
plusieurs propositions dont la principale est celle de porter à finit
(dont au moins nn laïque) le nombre
des membres de la Commission d’évangélisalion.
A 4 'li2 le Synode entend le rapport de la délégation synodale au prés de S. M. - I^e Docteur Geymonat
s’exprime en ces termes: « S’élant,
avancé du fond de la salle vers la
porte, le roi salua les délégués com
mo des personnes à lui connues et
s’entrelint avec eux, leür parlant
avec alieclion des Vaudois, exprimant le regret qu’il éprouve à les
voir émigrer et son désir de visiter
les Vallées si le temps ne lui faisait
pas défaut. 1/ori craignait déjrà qu’il
ne restât pas de temps pour lui
Irausmeltre le me.ssage du Synode.
Alors le Président s’enhardit, et adre.s.sa au roi les paroles suivantes;
Sire,
Une centaine de représentants de
l’Eglise Vaudoise, réunis on Synode,
à 'rorre Pellice, nous envient terriblement la joie que nou.s avons à
vous voir et à vous présenter nos*
hommages. Us vous envoient mes
collègues, que vous connaissez, et
moi, pour quelques jours leur humble président, pour vous exprimer
une vivè reconnaissance de voire
grande bienveillance. Nous apprécions
hautement la liberté. Toutefois nous
apprécions encore plus l’afiéetion du
Roi, à laquelle le peuple coiTespond
avec enthousiasme. L’alieclion du
roi fait de la nation une famille.
Dans celte famille nous sommes les
derniers, mais nous ne cédons la
première place à personne s’il .s’agit
d’amour pour la patrie, de dévouement au Roi et aux institutions,
inspirés par une religion d’amour
céleste qui des hommes fait des
frères, et guidés par les principes
de l’Evangile, nous n’abuserons pas
de la liberté; nous nous eu servirons
pour encourager le bien, pour combattre l'ignorance, l’erreur, la superstition qui s’opposent au bien. — Et
si nos incessantes prières sont exaucées, comme nous le croyons, Dieu
vous donnera, non seulement une
longue vie et un régne prospère,
mais la vie étérnelfe et dans les
deux la couronne qui ne se flétrit
point.
Le roi ému serra la main aux délégués qui se retirèrent ». ( Vifs appL)
plaît à Dieu, à Torre Pellice, le 1'
Vers 5 b. l’Assemblée procède aux
élections des Administrations^ (voir
II“ 37 du Témoin) et prend les résolutions finales usuelles.
Le Synode de 1894 s’ouvrira, s'il
lundi de Septembre. M. J. Qualtrini
est chargé de la prédication.
Le Synode se dot par la prière et
par le chant du Te Deum
CORRESPONDANCE
Monsieur et cher Bédackur
du Témoin,
Dans ma première lettre sur l’Ecole Supérieure de la Tour, je vous
disais que j’ai écrit dah.s l’idée qu’elle,
était restée ce que je l’avais comme,
il y a l’espace d’une génération : un
établissement évangélique poursuivant un triple Imt en deux langues,
Or des informations provenant. da
fM
5
- áoo ~
source autorisée, parlant très sûres,
m’apprennent que tel n’est plus le
cas, que le temps a fait son œuvi'e,
suscitant d’autres besoins, d’autres
devoirs. Ceux envers la yjatrie italienne ont augmenté depuis son unification et la faveur dont jouissent
maintenant les Vaudois dans toute
la péninsule. Aussi l’Ecole Supérieure de laTour-Pélis ne tient-elle
plus comme jadis, à faire briller la
lumière vaudoise à l’étranger, au
moyen de l’enseignement par ses
élèves, mais la réserve pour le pays
et son but est de mettre les jeunes
Vaiuioises en étal de gagnei' bonorablement leur pain en Italie et de
travailler pour la patrie, dans la patrie môme et non au dehors, du
moins dans les propositions d'autre
fois (1).
Dans ces nouvelles circonstances,
comme étrangère et vivant hors de
rilalie, je n’ai aucune compétence
et ne saurais pioposer, en connaissance de cause et des besoins actuels, aucune modification à la chère
Ecole Supérieure de la Tour.
Je dois donc m’en tenir aux quelques considérations présentées dans
ma première lettre et que vous avez
bien voulu, Monsieur le Rédacteur,
insérer dans votre estimable journal.
E. Rûn, née Ducloux.
Madame Rod, qiie nous remercions encore une fois d’ur. intérêc qu'eîle voudra
bien nous conserver, pourra voir par le
paragraphe consacré, dans le Rapport de
la Table, à l’Iîcüle Supérieure, que son correspondant l'a bien renseignée. Tout en
ne négligeant rien pour mettre à môme
les jeunes Hiles qui veulent gagner leur
vie à l'étranger, de le faire, nous sommes
entraînés par les circonstances . et surtout
par l'amour qui nous lie à notre Patrie, à
l'aire de notre école toujour,s moins une
école française et toujours plus une école
italienne.
Redaction.
<i) Les paroles que nous soulignons correspondent it la réalité.
ÉVANGÉLISATION
CATANE. — Tiappori financier 1
Juillet Î89ÿ, 30 Juin i893. Il a
été recueilli dans l’Eglise pour le
culte et les ééoles fr. 827,55 (souscriptions régulières); 58,20(collectés
à la porte; 242,45 (taxes scolaires);
pour bienfaLsance fr. 481,15; pour
les pauvres de Viüoria, fr. 65; pour
l’arbre de Noël fr. 263,50. Le rapport ne sort fjas de la question financière, mais il la irai le de manière à ce qué l’on comprenne qu’il
y a un rapport très étroit entre les
dons des membres d’une église et
leur vie spirituelle. Il note que plusieurs dons ont été faits en rapport
avec des événements de famille heureux ou tristes, et ajoute que celte
méthode est bonne et devrait être
encouragée. Fr. 300, c.-à-d, 5Û plus
que l’année précédente, ont été envoyés à la caisse centrale.
X
PIGNEROL. — Annua relázione
■J89S-93. Membres d’église 260, électeurs 64, auditeurs au culte principal 150, aiimissions 13, abonné.s à
la bibliothèque 36, baptêmes 0, mariages 1, sépultures 14, élèves des
écoles du dimanche 90; élèves des
écoles ordinaires 55. Le consistoire
a été en partie renouvelé à la suite
de quelques démissions regrettées.
On rappelle avec reconnaissance le
souvenir de frères et de sœurs qui
sont retournés à Dieu, M, Avondet,
M.lle Long, M® Micol.
L’asile d’enfants qui a donné de
bons résultats est menacé daiis son
existence par la suppression du subside fourni par la Commission d’Evangélisatiôri ; mais il laùdra le conlinuer. —Les réparations au temple
exigei’onl, elles aussi, de nouveaux et
sérieux sacrifices. Parmi les cdnseils
donnés par le Consistoire à l’Eglise
nous mettons en relief le suivant :
(( Habituons-nous à suivre sur notre
bible la lecture de la parole de Dieu;
ne sortons pas de Sa maison avec
celle hâte peu édifiante que nous
avons montrée jusqu’ici, et n’en sortons jamais sans avoir remercié
Dieu, au moyen d’une prièie silencieuse, pour ies bienfaits reçus et les
■ *
6
- âio
appels entfendus, et sans avoir déposé notre Olîrande dans le tronc,
suivánt le précepte apostolique ».
Le Consistoire se propose d’établir
un èoldo evangelico régulier pour la
Mission en Italie.
Voici maintenant pour le rapport
financier proprement dit; Actif. En
caisse^ le 15 Juillet 1892, fr. 509,54;
résidu contributions 92; 30,50; collecte annuelle 711,75; collectes mensuelles Sainte Cène et Tronc 132,24;
collectes potif Ricovero^ les pauvres
de Victoria etc. 236^70; collectes
pour Missions et Société Pra-delTorno 54; Bollettino, soldo Evangelico et Alliance Evangélique 41,30;
dons spéciaux pour honoi-aires du
Pasteur 039,20; restaurations au
lentple 20. Total fr. 2375,23 Passif:
Dépenses pour le culte fr. 602,70; réparntion.s, assurances, taxes 270,21;
Ricovero, aumônes, sépultures gratuites 240,95; secours envoyés à Vittoria et Vallecrosia 57,20; subside
aux écoles 44,80; Evatlgélisalion 100;
Rolleitino et alliance évangélique
103,50; Missions 80; instituts de
bienfaisance 50; Colonia Vaidense
100; Envoyé à la Table Vaudoise
165; Imprimés, livres pour la bibliotbéqué, bibles de mariage 57,80;
Divers 60. Total fr. 1932,16. Reste
en caisse fr. 443,07.
X
SECON DIGITANO. - À Secondigliano prés de Naples vient de
se passer le fait suivant; Un monsieur de l’endroit, Giustino Nocera
avait épousé, en secondes noces, une
dame êvattgélique, en promettant,
à ce que disent les journaux, de faire
bénir son mariage à l’église catholique.
Nocera, atteint tout à coup d’une
grave maladie, demanda les secours
religieux. On appela le' curé qui
s’étant arrêté dans une chambre voisine h celle ou se trouvait le maladCj déclara qu’il n’entrerait que si
Nocera s’engageait a ne plus vivre
avec son épouse et même à la met
Ire à la porte. Toutes les tentatives
faites pour l’engager à administrer
le mourant furent vaines. Celui-ci
mourut bientôt après. Non content
de cela, le prêtre refusa de bénir
le cadavre; il fit fermer l’église et
lier le battant des cloches. Tout le
clergé s’abslint d’accompagner le
convoi.
Chris! le thème unique du prédicateur
Le meilleur de tous les sermons
est celui qui est le plus rempli de
Christ. Un pasteur du pays de Galles prêchant un. jour dans la chapelle de mon cher frère .lonathan
George, disait que Christ est la somme et ia substance de l’Evangile, et
il raconta l’anecdote qui suit;
' Un jeune homme avait prêché en
pré.sence d’un vénérable serviteur
de Dieu, et après avoir terminé son
discours, il alla étourdiment vers le
vieux ministre et lui demanda; —
Que pensez-vous de mon sermon.
Monsieur? — Un pauvre sermon, en
vérité, répondit-il. — Un pauvre
sermon! dit le jeune homme; j’ai
mis longtemps à l’étudier. — Je n’en
ai aucun doute. — Pourquoi alors
dites-vous que c’était un pauvre sermon? N’avez-vous pas trouvé exacte
mon explication du texte? — Oh!
oui, dit le vieux prédicateur, très
correcte à coup sûr. — Eh ! bien,
donc, pourquoi dites vous que c’était
un pauvre sermon? Né trouvez-vous
pas que les métaphores étaient bien
appropriées et les arguments conciliants? — Oui, sans doute, ils n’étaient pas mauvais* je l’accorde; et
pourtant c’était un pauvre sermon.
— Voudriez-vous me dire pourquoi
vous l’appelez un pauvre .sermon?
— Parce qu’il n’y avait pas Christ
dans ce sermon. — Mais dit le jeune
homme, Christ n’était pas dans le
texte. Nous ne prêchons pas toujours
Christ; il nous faut prêcher ce qui
est dans le texte. -— Alors le vieil-
7
— 211
lard répondit : Ne pavez-vous pas,
jeune homme, que de toutes les villes de l’Angleterre et de tous les
villages et même du plus petit hameau, il y a une route qui mène
à I.ondres? — Oui, dit le jeune
homme. — Eh! bien, dit le pieux
vieillard, de tous les textes de l'Ecriture il y a de même une route
qui conduit à la métropole des Ecritures, c’est-à-dire à Christ. Mon cher
frère, quand vous vous mettez en
présence d’un texte, votre affaire est
de vous demander; Maintenant quelle
est la roule pour arriver à Christ?
et alors prêchez un sermon qui coure
le long de la route conduisant à la
grande métropole: Christ. Et, ajouta-t-il, je n'ai encore jamais trouvé
de texte qui n’eût pas une roule
bien marquée et directe vers Christ,
et si jamais il m’arrivait d'en trouver un semblable, je me ferais un
chemin à tout prix; je franchirais,
s’il le faut, les haies et les fossés,
mais j’irais à mon Maître, car si
dans un sermon on ne trouve pas
un parfum du Christ, ce sermon
n’est propre ni pour la terre ni pour
le fumier,
C. H. Spurgeon.
Nouvelles Religieuses
Chine. — h’indépendant de New
York donne quelques détails sur le
meui'tre récent de deux missionnaires suédois'de Singpu, près de Hankow.
« Ils avaient loué nne maison dans
la partie la plus peuplée de la ville,
avaient pris trois domestiques et
commencé leur oeuvre. Ils rencontrèrent une vive opposition, et le 1“'
juillet, leurs domestiques les avertirent qu’on avait comploté leur
mort et les supplièrent de fuir; mais
les missionnaires retusérent de quitter leur poste.
Ce 18 juillet, la maison fut cernée
par une foule composée surtout de
vagabonds criant au meurlre des
« chiens d'étrangers ». Les missionnaires se montrérenl à la porte, mais
furent accueillis par une grêle de
pieires qui les forcèrent de se retirer. Ils essayèrent alors de s’enfuir
par une fenêti e de derrière, sur les
toits, mais les pierres les y suivirent, les blessant même griévemênt.
Püurlant ils continuèrent leur course
de toit en toit ju.squ'à une maison
élevée qui leur harra le chemin ; et
ce fut alors qu’exténués ils se laissèrent tomber dans la rue au milieu de leurs persécuteurs, qui eurent vite fait de les achever à coups
de pioches et de pierres. Ijeur mort
fut suivie de mutilations; après quoi
la foule se dispersa, les uns pour
piller et brûler la maisoi) des missionnaires, les autres pour maltraiter
les domestiques chrétiens, qui pourtant purent sauver leur vie èl vinrent raconter le fait à Hankow.
Ikvue PolitH|ii(;
Hall«. — Le Président du Conseil fera bientôt un discours politique à Droriero. Un s’allend à ce
qu’il parle de la nécessité de nouveaux impôts.
—' L’Ilalie pré|)are un bon accueil
a la flotte anglaise qui visitera bien
lôl ses ports.
,— On parle avec insistance d’une
visite du roi Hufobert à Londres.
— Le ministi e de grâce et justice
Santa Maria est démussionnaire ; c’est
le Sénateur Armò qui est destiné à
lui succéder.
ALlliMuag;nc. — Le prince de
Bismark est très ébranlé dans .‘■a
santé. 1/Empcreur lui a fait oirrir
un de ses châteaux comme lieu de
séjour.
Franee. — La souscription populaire pour les fèjes à ofliir aux
marins russes n’est pas, semble-t-il,
populaire; au moins les sommes recueillies ne sont-elles pas considéra-
8
212
blés. La ville de Paris cependant
entend faire somptueusement les
honneurs de la maison.
— Le [)résident Carno/ vient de
passer de grandes revues militaires.
Suisse. — La Suisse déplore la
perte de l’uri de ses meilleui's liom ~
mes d’Etat; le conseiller fédéral Ruchonnet mort à Beiaie, le 14 cour.
Aiiiéri(|uc méridionale. —
A[)rés le Brésil, la République Argentine. Des mouvements révolutionnairés y ont éclaté et la situation
y serait ti'ès grave.
POUR LA VENTE
en faveur de nos Etablissements d’instruction
À reporter Fr. 7130,30
M. le pasteur D. Stalé (Corrane) 10,—
M. M. Forti Baud. (Villar) 3,—
Total Fr. 7143,30
Ont puyé leur abonnement pour 1893
de PRAL, .1., Isaac Guigou — de RODORET,
Henri pascal, Jean Pascal, Elie Tron, Phil.
Pons, FS; Pons — de MASSEL, Jacob Tron
— de PÉRIER, Jean Ribet, Jean Frs. Ribet
de PRAMOL, Henri Beux, B.mi Long
rég., DI. Long, Jean H. Sappè — de SAINT
GERMAIN, Peyronnel A.mi,, El. Jahier, B.mi
Vinçon, Gli. A. Tron past., H. Combe rég.t,
Alex. Bertalot — de PRARUSTIN, M.me
Gaudin — d’ANGROGNB, D.d Bertinat instit.. Et. Bertin anc'. — de BOBI, Michelin
Salomon anc., P.l Bonjour — AUTR. PARTIES d',ITALIE, Stef. Justet, J. J. Malan
prof., P. Geymonat I)r. — FRANGE, George
Appia past.
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Hall Caine, The shadow of a
crime, Nouv. éd., p. 8“ Londres 92
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93 (XI 340.
Hall Caine, The Scapegoat, a
romance. 19® millier, p. 8® 1 .ond. 93
(Vlll 318. — Ges 4 volumes viennent d’être ollerts par l’auteur, Mr.
Hall Caine (de Kesswick près Penrith, Angleterre). — Ceux qui lisent la Bibliothèque Universelle et
Revue Suisse auront vu sans doute;
avec intérêt dans les livraisons d’août
et sept, les article de Mr. Aug. Glardon, de Lausanne, sur les roman- •
ciers anglais, contemporains, dans
lequel il étudie les ouvrages de M.
Hall Gaine.
Cnxxi, Ci, Giovanni. (Traduit librement de l’italien en allemand par
M.me Muston-Ehni). 16® Basel 1893.
— Don de M. A. Muston.
Tlic Cri«nd, a religious, literary
and miscellaneous journal, vol. 33®
(1893) N® 15-24 (ahonnement qui
conlinuera, oll'ei t par M. Fi,elden
Thorp, York, par I’enlremise de M.le
M. Monastier.
Tlic ll■*ilisl■ Fi*i«u(l. New series.
A monthly journal in the inteiests
of the society of Friends. Vol. 2® N®
4 à 6 (Ahonnement'.qui continuera.
Même donateur.
{The Friend est l’organe de l’ancienne orthodoxie de Ja Soc. des
Amis, the brilish Friend est celui
de l’école nouvelle).
The lievicw of reviews, 18921893. Journal mensuel. Abonnement
qui conlinue, offert par M.me Ford,
d’Edimbourg.
The life of faith. Journal mensuel ollert pai le rev. E II. Hopkins, rédacleur. Londres.
Nous remercions hiem cordialement chaque donateur.
La Tour, le 13 Septembre 1893.
Le Bibliothécaire
Al. Vinay.
J. P. Malan, Gérant
Torre Pellice — Imprimerie Alpina
L-i