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M. B. Léger, p^teur , pERîÆRO
2 copie« . ^
Quaraule-unième aiiuét»
L ÉCHO DES VALLEES
PARAISSA.lNr'r ohaqijk VKJVDRKOI
Prix d’abonnement par an:
Vallées Vaudoises . î'rJ 2,60 — Italie . . Fr. 3,00
Etranger........................................„5
Plus d’un ex. à la même adresse, chacun „4
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la quatrième page.
S’adresser pour la Rédaction à M. N. Tourn, prof.. Torre Pelliee,
et pour l’Administration à MM. Travers et Malan, Torre Pelliee.
Tout changement d’adresse coûte 16 centimes, sauf ceux du commencement de l’année.
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Que toutes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimables .... dignes de louange, occupent vos pensées. (Phil. IV, 8).
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SOMMAIRE :
; ^Communication officielle — Aurore
Les noirs de l’Afrique Australe
S'’.
Ephéinérides vaudoises — L’expiation
base de la foi et de la vie chrétienne
-- En vacance — L’enseignement du
français — Les Japonais sont-ils des
Barbares — Chronique — Nouvelles
et faits divers.
COMMaNICKTION OFFICIELLE
A la dernière heure, mais en temps
utile pour être portée à la connaissance
i du Corps des Pasteurs, nous recevons,
de M. le candidat Paul Coïsson, de la
Tour, la demande d’être admis à subir
■ l’examen de foi et de convictions religieuses, le i6 du mois .courant.
Torre-PelUce, 'le 7 AoSt 1906.
Pour la Table :
J.-P. Pons, Modérateur.
A [J R 0 R E
J
C’est l’aube. Enfin, après une nuit d’insomnie
L’âme parait renaître et comprend l’harmonie
D’un tout petit oiseau dont le charmant babil
Semble lui dire: “ Encor ! Bonjour ! qu’en sera-t-il?,,
C’est ce que nous pensons. C’est faux. Dans sou
[dialecte
L’oiseau se réjouit du don du grand soleil (1)
Et tout en gazouillant humblement il respecte
Celui qui donne, seul, le grand et pur réveil.
Même aux oiseaux du ciel Dieu donne la pâture,
Et nous ? nous gémissons sur tons nos dons épars.
L’oiseau dans un doux cri célébré la nature
Du grand Dieu de l’amour, simplement et sans art.
Pauvres êtres perdus, tout pétris de poussière ;
Dans notre ingratitude et sotte vanité,
Nous ne savons pas même aux heures de lumière
Sentir que nous avons, malgré notre misère.
Le droit saint, immortel de sonder le mystère
De notre propre éternité.
Turin, Août 1906. P' L
Les noirs de l’Afrique Australe
et leurs aspirations
Oti peut dire que la race noire de
l’Afrique méridionale a, dans la dernière semaine de pose un des
principaux jalons de son histoire. A la
suite d’une invitation générale, i6o indigènes de 'marque étaient reunis à
Lovedale, station de la mission écossaise en Cafrerie. Ils venaient des districts
les plus populeux des colonies du Cap,
du Béchanaland, de l’Orange, du Transvaal et du Basutoland, pasteurs de toutes dénominations, chefs de tribus envoyés par leurs suzerains, hommes influents sans mandat spécial, ainsi les
rédacteurs de deux journaux en langue
indigène. Les motions votees par ce
modeste congrès noir, qui dura deux
(1) Genèse I. 15, 16.
A.
jours, sont certainement plus grosses
de conséquences que celle d’un bon
nombre des congrès retentissants devenus à la mode en Europe. — Durant
ces dernières années, les amis de l’Afrique Australe avaient un sujet d’inquiétude, se demandant ce qu’ allait
donner cet étrange spectre qui se dressait là-bas sous le nom d’éthiopisme, et
dont le mot d’ordre était : « L’Afrique
aux africains», non que les promoteurs
de cette entreprise eussent des visées
politiques; en réalité, ils ne s’occupaient
que de gouvernement ecclésiastique.
Mais on a pu s’y tromper, surtout il
y a un ou deux ans. Aujourd’hui la
lumière est faite ; et le mouvement
éthiopien, qui, à quelques bons principes, alliait de très mauvaises pensées,
entraîné par ses propres défauts sur
une pente fatale, est déjà sur son déclin.
Eh bien, l’assemblée de Lovedale
achève de nous rassurer, son œuvre
donnera le dernier coup à ce malencontreux fantôme qui ne se tient plus
debout. A Lovedale, le mot d’ordre des
africains qui s’y rencontrèrent était :
« Les blancs tendent la main à l’Afrique pour la relever, saisissons cette
main et relevons-nous ! » Cette fois,
c’est une belle et attrayante figure qui
fait son apparition. Mais, pour se rendre compte de ce que elle est, il faut
faire un rapide retour à quelques années en arrière.
Plus d’un million de noirs avaient
été maintenus dans l’ignorance et la
misère durant les cinquante années de
la domination boère au Transvaal et
dans l’Orange, Heureusement pour eux,
tout cela est changé depuis trois ou
quatre ans. A peine installées à Pretoria,
capitale du Transvaal , les autorités
anglaises s’occupèrent de l’instruction
à donner à cette nombreuse population
indigène, jusqu’alors si méprisée. Heureux de trouver dans le pays de nombreuses écoles déjà établies par les missionnaires évangéliques, le gouvernement les encouragea de son mieux, à
quelque dénomination qu’elles appartinssent, en n’ayant egard qu’a la valeur intrinsèque de chacune d’elles.
A la même époque, les gouverneurs
des diverses colonies anglaises sud-africaines s’entendirent pour procéder à
une étude commune et complété du
problème indigène ; et. a cet effet, ils
nommèrent une commission d’enquête,
composée d’hommes d’entre les plus
sérieux et les plus compétents des divers états. Au bout de deux ans de
voyages et de recherches, cette commission a publié un rapport de grande
valeur, qui aboutit à des conclusions
pratiques pleines de sagesse. Elle insiste sur la nécessité de procurer aux
noirs les moyens de s’instruire, et pro
pose qu’un établissement central d’instruction supérieure soit fondé à leur
intention. On ne pouvait parler mieux,
mais à qui allait incomber le devoir
de prendre l’initiative ? Là était la difficulté, car les machines gouvernementales ont les mouvements si lents que
les rapports officiels ou autres risquent
toujours d’être oubliés, ensevelis sous
les paperasses des archives, on vit alors
intervenir l’homme qui fut, après Livingstone et formé par lui, le bienfaiteur le plus actif de la race noire dans
l’Afrique au Sud de l’Equateur, le célèbre Ecossais Dr. James Stewart, directeur pendant près de quarante années des établissements scolaires renommés de Lovedale (Colonie du Cap),
il comprit que l’excellente suggestion
des commissaires coloniaux demeurait
stérile, si les vrais amis des noirs ne
prenaient pas l’affaire en main. Comme
toujours, son cœur brûlait d’agir ; mais
déjà la vieillesse l’avait atteint, et bientôt la maladie vint s’y ajouter. Alors
il fit venir de la ville voisine, Hingevilliamstown, un de ses amis, M. Weir,
grand négociant, dont l’amour pour les
noirs, était bien connu.
{A suivre).
IPitMlBIBES VMB01SES
Les trois batailles de Eoedamaneout
1488, 1560, 1660
Le sommet le plus élevé de la costière de Saint Jean, appelé Eoedamaneout,
ou d’après Brez Eoeda-Magnot, fut le
théâtre de trois des grandes batailles
de notre Histoire Vaudoise.
Nous avons la date exacte de la
deuxième et de la troisième par les
historiens du temps, Lentolo et Léger,
qui les fixent respectivement au 3 Novembre 1560 et au 6 Juillet 1663. Mais
pour la première nous n’avons que
l’année qui nous est donnée unanimement par tous nos historiens comme
l’an 1488.
Le prof. Jean Jalla croit qu’il faut
reculer cette date de 4 ans et la porter
à 1484, pareeque entr’autres les ménioires de Cattaneo, le chef de la croisade de 1488, ne parlent pas de ce
combat. Mais il est évident qu’il n’a
pas tenu à enregistrer ses défaites ; et
franchement, en face des déclarations
positives de nos anciens historiens Miolo,
Crespin, Perrin et Gilles, qui s’accordent à placer cette bataille en 1488 au
cours de la croisade de Cattaneo, nous
ne pouvons hésiter ; d’autant plus que
M. Jalla lui même est obligé de placer
à cette date l’un des trois incidents
rapportés comme arrivés dans la guerre
de 1488, l’attaque de Prali.
Les deux autres incidents rapportés
conjointement à celui-ci, comme ayant
eu lieu à la même époque, c’est-à-dire
l’attaque de Rocciamaneout où périt
le noir de Mondovi, et l’attaque d Angrogne où périt le capitaine Saquet,
appartiennent aussi croyons-nous a la
erbisade de Cattanée en l’an 1488. Quant
au moment de l’année ou ces trois
attaques eurent lieu, il est permis de
conjecturer que ce fut après les expéditions contre le Pragela et Vallouise,
c’est à dire après le mois de Mai.
E. Arnaud dans son Histoire des
persécutions du Dauphine dit: «quant
à Cattanée on perd ses traces à partir
du 4 Juillet 1488 alors qu’il était à
Embrun informant contre un jeune
Vaudois » — Ne se pourrait-il pas que
ce fût, pour aller en Piémont avec des
troupes contre nos Vallees qu’il fût
parti ainsi ? ou bien était-ce la nouvelle
de la défaite de ses lieutenants dans
nos Vallées et de la paix signee par
le duc Charles avec les Vaudois, qui
le faisait disparaître ainsi tout penaud ?
En tout cas, qu’il ait ou non pris part
personnellement a l’attaque de nos Vallées, nous ne sommes nullement étonnés
que nulle trace de cette malheureuse
équipée ne se retrouve dans ses Mémoires.
Concluons : La première bataille de
Rocciamaneout eut lieu probablement
pendant l’été de l’an 1488 et eut pour
résultat de repousser, l’attaque des croisés de Cattaneo commandés par des
hommes comme le noir de Mondovi,
et peut-être le père du futur premier
pasteur de S. Jean G. Varaglia. Le
récit en est fait par Gilles au chap. 4
de son Histoire.
La seconde bataille de Rocciamaneout fut la première attaque du comte
de la Trinité contre les Vaudois, le 2
Novembre 1560 ; et fut gagnée par les
Vaudois grâce au stratagème de faire
battre un tambour, la nuit à quelque
distance de leurs retranchements, pour
faire croire qu’il leur arrivait du secours. Lentolo raconte la chose dans
son Historia pages 181 et 182.
La troisième bataille de Rocciamaneout fut gagnée par Janavel sur le
comte de Bagnolo le 6 Juillet 1663.
Léger décrit cette glorieuse victoire
Vaudoise au second livre de son Histoire page 301.
Il y a bien encore une quatrième
journée fameuse dans notre histoire, le
15 Juin 1655, au cours de laquelle il
se pourrait bien que Rocciamaneout ait
été un des points de la lutte héroïque
de Janavel contre les troupes de Pianesse, et de la poursuite des ennemis
par Janavel et Jahier réunis ce jour là
hélas 1 pour la dernière fois. Mais Léger
(II, 193) ne mentionne pas la localité
qui nous occupe.
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N’importe ! les trois autres batailles
suffisent pour faire de Rocciamaneout
une des localités les plus fameuses de
notre histoire.
Teofilo Gay.
L’expiation base de la foi et de la vie
La vraie religion se reconnaît à ces
trois caractères : Elle satisfait l’esprit,
le cœur et la conscience à l’égard du
passé, du présent et de l’avenir. Le
seul christianisme satisfait à ces trois
conditions comme le montre ce passage
de S. Paul aux Romains, ch. 5. Etant
justifiés par la foi nous avons la paix
avec Dieu par Jésus-Christ notre Seigneur», voilà pour le passé. «Par lui
nous avons accès à cette grâce dans
laquelle nous demeurons fermes », voilà
pour le présent. « Et nous nous glorifions dans l’espérance de la gloire de
Dieu », voilà pour l’avenir.
Comme la première condition pour
avoir une demeure solide, est de savoir que les fondements reposent sur
le roc, ainsi la première chose à examiner pour être certains que la religion
chrétienne est la vraie c’est d’en étudier soigneusement la doctrine fondamentale qui est : la justification par la foi.
Malgré toutes les attaques contre la
Bible, nous croyons à la divine inspiration de ce livre, parce que seul il
satisfait les lu soins essentiels de l’esprit, du cœur et de la conscience,
comme le montreront les trois articles
que je me propose d’écrire, si Dieu le
permettra.
Si je crois à l’inspiration de la Bible,
je dois croire à la divinité de JésusChrist, prédit dans l’Ancien Testament,
venu comme homme dans ce monde,
au temps prédit, qui par sa parole,
par sa vie, sa mort et sa résurrection
a révélé les' pensées et les sentiments
de Dieu à notre égard, et s’est montré digne de toute notre confiance. Si
vous l’interrogez- pour savoir ce que
Dieu demande de nous, il répond par
la bouche de S. Jean I Ep. III.
« C’est ici son commandement, que vous
croyiez au nom de son Fils Jésus-Christ».
Et quelles sont les œuvres que nous
devons faire pour t’en être agréables,
le même S. Jean répond : C’est ici l’œuvre de Dieu (qui lui plaît et qu’il opère
dans les cœurs de ceux qui veulent
être sauvés), que vous croyiez en celui
qu’il a envoyé-». En sorte que soit la
foi, soit les bonnes œuvres doivent
commencer par l’acceptation de l’œuvre expiatoire de Christ, que tant de
personnes négligent ou rejettent.
Balaam, le devin, appelé par le roi
Balack pour maudire Israël, est obligé
par Dieu lui-même à dire du bien à
l’égard de ce peuple, œt dans Nombre
X.XIII, 20-21 il dit: ^ Dieu n’aperçoit
point d’iniquité en Jacob, U ne voit point
de justice en Israël», voilà la justification de ce peuple. « L’Eternel son Dieu
est avec lui, il est son roi, l’objet de son
allégresse». Comment concilier cette déclaration avec le récit de la révolte du
peuple contre Dieu et contre ses serviteurs Mo'ise et Aaron, révolte si grave
que Dieu voulait détruire ce peuple,
mais qu’il épargna grâce à l’intercession de Moïse. Au chap. XIV nous
voyons l’impiété du peuple qui se soulève contre Dieu et contre ses serviteurs, et dans le chap. XXIII nous
voyons Dieu justifiant ces impies. Et
cependant nous savons que Dieu est
le saint et le juste, qui repousse et
maudit le péché, et qui ne tient pas
le coupable pour innocent. Le peuple
d’Israël a très souvent offensé Dieu et
attiré sur lui sa colère, comme chacun
dé nous a souvent péché et mérité la
punition, et cependant il est dit qu’il
n’aperçoit pas d’iniquité en Jacob, ni d'injustice en Israël, et nous mêmes nous
pouvons et nous devons nous appliquer
les paroles du Psaume XXXIl, «.Heureux l homme à qui la transgression est
remise, â qui l’Eternel n’impute point l’iniquité, et dont le péché est couvert».
Comment le péché peut-il être couvert aux yeux du Seigneur ?
Cela nous est expliq-ué parce que
Dieu avait ordonné à l’égard de l’arche du témoignage, type très intéressant, qui nous est expliqué dans l’Epître aux Hébreux chap. IX. C’est par
l’ordre de Dieu qu’on avait fait cette
arche, comme aussi toutes les parties
du tabernacle ; c’est par l’ordre de- Dieu
qu’on avait mis dans cette arche les
deux tables de la loi, qui témoignaient
contre le peuple de la constante violation de ses commandements ; le pot
de manne, qui temoig'nait l’ingratitude
du peuple, lequel le dégoûta un jour
de ce pain trop léger, et demanda de
la viande et de la verdure ; et la verge
d’Aaron qui avait fleuri, laquelle témoignait de la révolte de Coré, de Dathan,
et d’Abiram, et de 300 autres personnes. Mais toutes ces choses qui témoignaient contre les péchés du peuple,
étaient couvertes par le propitiatoire,
couvercle d’or, sur lequel les deux séraphins se prosternaient en adoration
devant la sainte majesté de Dieu. C’est
là que Dieu se révélait dans la nuée,
qui brillait dans ce lieu obscur, et s’élevait au-dessus du tabernacle en forme
de nuée, brillante pendant la nuit, obscure pendant le jour, pour former un
abri contre les ardents rayons du soleil.
Ce couvercle d’or couvrait et cachait
les péchés du peuple, ce qui était la
figure de Christ, agneau de Dieu qui
ôte les péchés du monde. C’est par
l’expiation de nos péchés faite par Jésus-Christ, en mourant sur la croix, que
les péchés de tous les croyants sont,
non seulement pardonnés, mais effacés
et éloignés de nous comme l’orient est
éloig-né de l’occident, jetés au fond de
la mer, tellement que lorsqu’on cherchera l’iniquité de Jacob, elle ne sera
plus trouvée.
Le propitiatoire, ou le couvercle de
l’arche, cachait les péchés du peuple
pareeque au grand jour de la fête de
l’expiation, le souverain sacrificateur
le couvrait pour ainsi dire, du sang des
victime.s, car sans versement de .sang
il n’y avait pas de rémission des péchés. Ainsi par le sang de Jésus répendu sur la croix, les croyants sont
justifiés, reconnus et traités comme innocents. L’on voit quelquefois une mère
mourir pour sauver son enfant. Le
Fils de Dieu, dont la puissance et l’amour sont infinis, a pu et voulu devenir homme comme nous, et s’identifier, avec nous jusqu’à prendre sur lui,
nos péchés et la condamnation par nous
méritée, et mourir de la mort qui devrait être notre partage. Quand il s’écria « Mon Dieu, mon Dieu ! pourquoi
■m’as-tu abandonné P II nous montre que
c’est nous qui avons mérité d’être abandonnés de Dieu, et d’être livrés au désespoir des ténèbres du dehors, où il
y a des pleurs et des grincements de
dents. C’est ainsi que Dieu a manifesté
sa justice en passant par dessus les péchés de son peuple ancien, et sa justice
dans le temps présent, en justifiant le
pécheur qui se repent et qui croit. —
Comme Jésus, dans son ardent amour
s’est identifié avec nous, nous de notre côté, par la foi, nous nous identifions avec lui dans sa mort, en mou.rant à notre volonté propre, et dans
sa résurrection, en vivant désormais
d’une vie nouvelle, par .son Esprit que
chaque jour nous lui demandons et que
nous recevons. Le chrétien ne peut pas
dire qu’il ne pèche plus, mais le châtiment qui on est la conséquence ne
nous est pas envoyé par un juge irrité, mais par un Père tendre et miséricordieux, qui veut nous sanctifier
pour nous préparer à la vie éternelle
et bienheureuse. D. T.
EN VACANCE
Lac de Cóme, 7 Août.
Le sujet de toutes les conversations,
ici et dans toute la Lombardie, est
l’incendie qui a détruit, vendredi matin,
une partie de l’exposition. Celle-ci,
comme vous le savez, se compose de
deux sections : celle de Piazza d’Arme,
qui est la plus considérable, et celle
du Parco, reliées entre elles par un
chemin de fer électrique. C’est au Parco
que 1 incendie a éclaté, le 3 courant, à
3 h- 314> détruisant en quelques minutes le pavillon de l’Arte decorativa
italienne et hongroise, et celui de l’architecture, qui formaiont ensemble environ la vingtième partie de l’exposition entière. L’action énergique des
pompiers, aidés de quelques compagnies
de soldats a empêché l’incendie de se
propager aux autres pavillons, celui
des beaux arts entre autres, qui est là
tout près. Si l’œuvre d’estinction avait
été moins prompte, ou si un peu de
vent s'etait levé, tout le Parc y passait.
Les pavillons qui ont brûlé étaient
des plus attrayants de toute l’exposition.
On y admirait de magnifiques meubles,
des étoffes superbes, de riches dentelles
et tant d’autres choses de valeur, dont
la perte est cependant en partie réparable. Ce qui n’est pas, c’est celle d’une
foule d’objets d’art, en partie anciens,
qui n’auraient pas dû sortir des églises,
musées ou bibliothèques où ils étaient
conservés.
I-es événements les plus douloureux
ont leur côté réconfortant. Ce sont des
occasions où les plus nobles qualités
de la nature humaine se manifestent
dans toute leur beauté. La conduite des
pompiers, leur courage, leur abnégation,
ont été universellement admirés. Qui
peut dire ce qui serait arrivé, quelles
proportions aurait pris le désastre, si
leur action avait été moins prompte ou
moins sûre, s’ils avaient faibli devant
l’immensité de la tâche ou seulement
hésité un moment sur quels points leurs
efforts devaient surtout être dirigés.
Ils ne sont pas seuls à mériter notre
admiration. Que dire du Comité exécutif qui décide de relever les ruines
pendant qu’elles fument encore, se met
de suite à l’œuvre pour reconstruire
l’édifice détruit et lance sans hésiter
un appel a tous les exposants pour que
d’autres produits de leur art et de leur
indinstrie viennent remplacer ceux qui
ont été perdus, promettant d’inaugurer
le nouveau pavillon dès le premier septembre.
Là le courage discipliné, habitué à
mesurer le danger, qui lutte contre la
fureur des éléments ; ici le courage que
donnent la connaissance des forces productrices du pays et la confiance dans
l’énergie et la bonne volonté de nos
concitoyens et de ceux de la noble
nation qui partage le malheur avecnôtre.
Soyons fiers de voir de telles qualités
se faire jour dans notre pays, quand
bien même il y aurait quelque chose'
de fondé dans les reproches que certains personnages, même officiels,
Hongrie adressant au Comité, d’aveur
négligé des précautions nécessaires, reproches qui paraissent, d’ailleurs injustes, ou du moins très exagérés.
Nous avons, hélas ! assez de choses*
qui nous font du tort aux yeux' des
autres nations, et nous attirent des jugements sévères et, malheureusement,justes. D’ici même, sans sortir de la
Chambre où j’écris, je vois plusieurs
de ces appareils abominables avec les- "
quels on prend, en automne, des milliers d’oiseaux de passage, et dont cette^Îi
région est couverte , comme beaucoup
d’autres en Italie. Ainsi on ne se contente pas de priver notre propre pays
des bienfaits des oiseaux ; on détruit *
par millions ceux qui en été vivent
dans les contrées plus septentrionales,’!
où ils sont protégés avec un soin ja- ;
loux. Je lis dans la Provincia de Como
qu’un homme a entrepris une campagne .énergique contre cette destruction s’ef- ''
forçant, en, particulier d’obtenir des
agriculteurs qu’ils interdisent cette chasse
barbare dans leurs propriétés, et offrant
de leur fournir, à ses frais, des écriteaux; Divieto di caccia, art. 428 C. ,C.
Honneur à ce noble Lombard ! vous
ecrierez-vous. Helas ! ce n’est pas un
Lombard, pas même un Italien, c’est
un Anglais, M. Sidney Schiff. Honneur
à lui, d’autant plus.
Directeur en vacance.
L’enseignement du français
dans nos écoles primaires
i
Dans sa conférence annuelle du 2
août l’Association pédagogique Vaudoise était appelée a s’occuper des deux
branches facultatives qui font partie de
notre enseignement primaire savoir :
l’histoire biblique et la langue française.
Deux excellents rapports avaient été
préparés par Messieurs A. Costabel,
instituteur à St Second et J. Co'isson,
professeur au Collège de la Tour. Malheureusement le temps trop limité n’a
pas permis une longue discussion sur
des sujets de première importance pour
nos ecoles. Dans l’espoir que quelqu’un
autre publiera un compte-rendu détaillé
sur l’enseignement biblique, je me bornerai à résumer de mon mieux, le rapport du prof. Coisson.
I
Importance de l’enseignement de la
langue française dans nos écoles primaires.
Personne ne met en doute la nécessité absolue de conserver cet enseignement dans nos écoles de tous les
degrés et même, s’il était possible, de
lui faire une plus large part dans nos
programmes.
Tout en donnant la place d’honneur
a la langue nationale, nous devons conserver l’enseignement du français pour
des raisons géographiques, ethnographiques, économiques et religieuses. Le
rapporteur passe en revue les nombreux
avantages que procure aux diffirentes
conditions sociales de notre population,
la connaissance de deux langues ; avantages matériels, intellectuels et moraux.
Grâce à la connaissance, même imparfaite, du français, nos jeunes filles,
obligées de s’expatrier, trouvent un
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X placement avantageux,
i soit à l’étranger ; nos
i
soit en Italie,
soit â 1 etranger ; nos jeunes gens parl’viennent plus aisément à se créer une
5 position dans le commerce, dans l’in|i"4ustrie, dans les emplois publics, dans
^ Renseignement, surtout dans l’enseiI'' gnement de la langue française, dans
les écoles secondaires du Royaume.
Ürie expérience de 30 ans a démontré
que les anciens élèves de nos établis-sements d’instruction secondaire, collège
école supérieure de jeunes filles, ancienne école normale fournissent les
&'^eilleurs candidats aux examens de
y’ , ¿(pióme pour l’enseignement du français,
grâce à la connaissance acquise de cette
j¿ langue, dans nos différents établisse1- jnents scolaires. Les faits .sont là pour
^affirmer que la plupart d’entre eux
â'sont estimés et appréciés par leur tra'Svail consciencieux, leurs aptitudes di¿.dactiques et la bonté de leur ensei\ gnement.
71%^ Et ne croyez vous pas que les pro¿Â fesseurs Vaudois, dont le nombre augmente constamment ne soient pas à
■^-.•même de rendre de grands services a
l’œuvre que poursuit notre église au
V'sein de notre patrie, en remplissant
y- fidèlement leur devoir, en mettant en
pratique les principes de justice, de
loyauté, de fidélité, d’honnêteté ?.
Nous rendons-nous un compte exact
-'“^^des conséquences fâcheuses, d’ordre éco^^Comique et religieux qui résulteraient
pour notre église, de la disparition du
français de nos écoles, ou simplement
' d’une rétrogradation dans son enseigne' ' ’ ment ? Non seulement tous les avantages
rappelés plus haut, disparaîtraient dans
peu d’année, mais notre église serait
’ bientôt isolée de ses sœurs, faute de
ce précieux moyen de communication
internationale que nous procure la langue française, et, enfin il nous faudrait
peut-être un demi-siècle de labeurs
pour remplacer, partiellement, en langue
L italienne, la littérature religieuse où
îf' nous puisons largement depuis des
î siècles.
Le rapporteur examine ensuite la
question à un point de vue plus eleve,
au point de vue intellectuel. Au dessus
des besoins du corps, il y a les aspirations de l’âme, il y a des besoins intellectuels à satisfaire, il y a des jouissances que les natures d’élite éprouvent
lorsqu’elles sont parvenues à se familiariser avec les chefs-d’œuvre de l’esprit humain. Il serait superflu d’insister
i sur l’absolue nécessité d’accorder a la
langue française le droit de cité parmi
nous, vu que sa suppression en nous
faisant perdre tous les avantages susmentionnés, nous plongerait dans un
état d’infériorité matérielle et morale
vis à vis de nos compatriotes.
L’enseignement du français s’impose,
comme moyen d’augmenter le bien-être,
le progrès matériel, moral et religieux
de notre population il a droit a tout
l’appui, à tout l’intérêt de ceux qui
tiennent à honneur d’appartenir au petit
peuple vaudois.
Comment pourrions-nous négliger cet
enseignemertï à une époque où le gouvernement l’inscrit dans les programmes
de toutes ses écoles secoi\daires, et les
municipes des grands centres lui font
une large place dans les écoles dominicales professionnelles, techniques sérales et même dans les 5.6 et 6.e élémentaires ?.
Les Japonais sont-ils des barbares?
?
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fi:
J. ). m.
(tt suivre)
II
Loin d’être des barbares comme quelques uns le croient encore, les Japonais
semblent décidés à nous donner à nous
Chrétiens de la vénérable Europe, l’exemple de la vraie civilisation, en plusieurs
choses. Dans la guerre qu’ils ont dû
soutenir contre le colosse Russe, u’ont-ils
pas donné l’exemple d’une profonde connaissance de la tactique et des règles
de l’art militaire ? Et les soldats qui
obéissaient à leurs officiers, au milieu
d’énormes fatigues et de grandes privations, jusqu’à la mort la plus certaine,
ne donnent ils pas un bon exemple de
discipline à nos milices européennes ? Et
la lumière civile et humaine avec la
quelle ils se sont comportés envers les
prisonniers Russes u’a-t elle pas montré
qu’ils connaissent et pratiquent la vraie
civilisation ? Avoir accepté les propositions
de paix sans se faire payer les frais de
la guerre, n’est-ce pas de la modération,
et de la sagesse. Cette condition fut
trouvée trop humiliante par une partie
du peuple, qui se souleva, non seulement
contre son gouvernement, mais aussi
contre les étrangers, qu’ils considérèrent
comme des ennemis. Mais observez comme
le gouvernemeut voulut aussitôt dédommager tous ceux que le peuple, dans sa
fureur momentanée, avait frappé dans
leurs biens ou dans leurs personnes,
comme l’aurait fait moins généreusement
peut être, un de nos gouvernements le
plus civilisé ! Et après avoir liquidé, à
force de billets de banque, ce qui se
pouvait liquider, le peuple Japonais comprit qu’il y avait encore quelques obligations morales à remplir envers ces
étrangers qu’on avait lésés sans cause.
En détruisant une Eglise Chrétienne,
le peuple avait manqué aux devoirs do
la fraternité humaine et de la tolérance
réciproque. Et sachant qu’un peuple fort
ne perd rien de sa dignité en reconnaissant son erreur momentanée, et en la
réparant, ce peuple encore pàyen, pour
la plupart, se mit à rebâtir le temple
Chrétien qui avait été abattu.
L’enseignement officiel de l’Eglise Romaine condamne au feu de l’enfer tous
ceux qui refusent de se soumettre à l’autorité infaillible du Pape, et notre Reine,
comme la Reine d’Espagne, furent obligées en devenant catholiques, d’admettre
cette déclaration monstrueuse. Croyezvous que les catholiques aideraient des
protestants à se bâtir un temple ? Il y
a tel canton Suisse où un seul temple
sert p:Our les catholiques et pour les protestants. Et quand la séparation a dû
se faire, les membres des deux Eglises
ont travaillé de concert, à l’érection du
nouveau temple. Qui voudrait condamner
des protestants qui aideraient leurs frères
catholiques à se bâtir une chapelle, dans
un village où ils n’ont pas de lieu de
culte? Voudrions-nous être moins tolérants que les Japonais?
Les Japonais petits de taille, à la face
jaunâtre, aux yeux obliques, sont délicats
sur le point d’honneur, et prétendent
n’être inférieurs à aucune autre nation
au point de vue de la civilisation. Ils
ont du goût pojr la science et pour les
arts, et leur industrie est bien avancée,
mais il leur manque la connaissance du
Dieu trois fois saint et miséricordieux,
qui entend et exauce les prières du pécheur repentant. Nos missionnaires ont
beaucoup de succès au milieu de ce peuple, auquel ils reprochent leur peu de
sincérité dans les relations commerciales,
et une immoralité, qui cependant, n’est
pas plus grande que dans nos grandes
villes Européennes.
Prions beaucoup pour le Japon et pour
les missionnaires qui y travaillent.
D. T.
CÂÎ(0]M1QIJ1Î
La Tour. Madame Amélie Meldahl,
mariée à M. l’architecte Meldahl, chambellan de S. M. ie roi de Danemark,
née à Copenhague en 1838 est venue
mourir dans notre hôpital de Torre
Pellice.
A plusieurs reprises cette dame fort
cultivée et d’une conversation douce et
agréable s’était rendue dans notre pays
qu’elle aimait beaucoup, mais n’avait
jamais vu nos vallées.
Elle avait cependant lu l’histoire de
notre peuple et s’y était fortement intéressée, mais elle aimait surtout notre
œuvre d’Evangélisation.
Elle brûlait du désir de visiter aussi
cette partie de notre pays, où moururent tant de martyrs de la foi. C’est
ainsi que, malgré ses 68 ans et aussi
malgré la saison chaude de l’année,
elle partit de chez elle pour les vallées,
car il lui semblait qu’elle n’aurait pas
pu mourir tranquille si elle n’avait pas
pu les visiter.
Tombée malade, quelques jours après
son arrivée au milieu de nous et bientôt transportée à l’hôpital après beaucoup de souffrances, adoucies par le
plaisir d’avoir vu de ses yeux la terre
des martyrs,, elle s’endormit paisiblement dans les bras de son Dieu en
prononçant ces paroles qui sont toute
une prédication : Je vous remercie tous
de tout ce que vous avez fait pour
moi, mais tout cela n’est rien en comparaison de ce que Christ a fait pour
moi, car le voilà qui m’ouvre ses bras.
Nous exprimons à la famille affligée
notre plus vive sympathie chrétienne
et nous faisons des vœux sincères pour
le prompt rétablissement de la fille de
Madame Meldhal, bien ébranlée dans
sa santé. — Nous remercions aussi le
personnel de l’hôpital et la famille de
M. le prof. J. P. Vinay qui ont tout
fait pour adoucir l’épreuve des affligés
et de celle qui a quitté cette terre de
souffrance.
Saint-Jean. Nous rappelons que la
fête du 15 août, aura lieu, D. V., à
Roceiamaneoud à 9 h. 112, sur la colline
de St.-Jean, localité bien connue par
les Vaudois.
Tout près de l’emplacement, on trouvera du café, du thé et des torchets ;
nous espérons que les syndics des communautés d’Angrogne et S. Jean veilleront à ce qu’il n’y ait aucun débit
de vins, pour éviter les inconvénients
écœurants qui se sont produits lian dernier à la Vachère.
Une feuille imprimée sera mise en
vente à 5 cent. Elle contiendra le programme de la fête, un précis historique des faits remarquables que cette
localité rappelle et les cantiques qui
seront chantés.
Les personnes qui chantent sont
priées de se grouper autour de l’estrade.
Nouîelles et faits divers
France. La conclusion du discours
de M. Mornard l’avocat de Dreyfus
mérite d’être connue: «Veillez à la
sauvegarde de la conscience publique
en la délivrant de l’étreinte de sophismes empoisonneurs et en affirmant aujourd’hui qu’après douze années le respect cesse définitivement d’être dû au
crime ; sauvez l’honneur de la justice
en proclamant enfin la vérité et en
faisant cesser ce régime des atermoiements équivoques où se meurt l’idée
même du devoir ».
Réalisez, Messieurs, une part de la
promesse divine annoncée au monde il
y a 2.000 ans : « Bienheureux sont ceux
qui ont faim et soif de justice », et que
ceux-là qui, dans notre pays, sont altérés de cette soif sacrée du vrai et du
juste, ne soient plus réduits a en mourir ! Messieurs, l’arrêt que je demande
à vos hautes consciences, ce n’est pas
seulement un arrêt suprême qui rétablisse le règne du droit si longtemps
outragé, ce n’est pas seulement une
œuvre d’assainissement moral, c’est véritablement aussi un hommage pieux
à l’éternelle justice et à la mémoire de
ceux qui sont morts pour l’avoir trop
aimé ».
Souscription pour le Collège
Sommes précédentes frs. 440
M.lle M. Rivoire, La Haye 5
M. J. D. Billour 10
M.me Susanne Bérard-Albarin 10
» Augustine Bérar-Gonin 10
M. Emilio Pons, pasteur 10
» P. Calvino » 10
» David Peyrot » lo
» Jacques Longo » 25
» G. D. Prochet, prof. 10
» Emile Benech, farm. Genève 10
» Robert Revel, Paris lo
» le Dr. David Rivoir, la Tour 10
Total frs. 570
SINODO VALDESE
Per intervenire al Sinodo Valdese
(3-7 settembre) i Signori Pastori, delegati ecc. potranno usufruire dei ribassi che la Direzione Generale delle
Ferrovie dello Stato e solita concedere
ai Congressi in genere. Il tempo utile
per l’andata è dal 25 agosto al io settembre ; per il ritorno dal 3 al 20 settembre. Rivolgersi, per avere la tessera
e la richiesta ferroviaria, al Comm.
Dott. G. P. Pons, Torre PelUee (Torino),
oppure al Sig. Antonio Rostan, Luserna S. Giovanni (Torino), indicando
la stazione di partenza.
NB. — Le ferrovie esercitate dall’industria e le Società sovvenzionate^ di
Navigazione concederanno le medesime
facilitazioni.
Sous le Pavillon du Salut. Depuis
dimanche des réunions religieuses ont
eu lieu sous le vaste Pivillon que les
lUembres de l’Armée du salut ont loué.
Place Victor Emmanuel. Ces réunions
qui ont toutes été présidées par les
lieutenants Colonels Peyron-Roussel,
Chefs de l’Armée du Salut en Italie
ont réuni tous les soirs un auditoire
de 200 à 300 personnes. Les réunions
continueront tous les soirs jusqu’au 19
Août indu. Plusieurs orateurs prennent
la parole, et l’auditoire chante avec
entrain des cantiques dont quelques uns
nous viennent du pays de Galle. Le
15 Août des réunions auront lieu en
pleine air à 10 et demie et 3 heures
aux Bruyères.
Communiqué.
Madame H. Stemann et M. K. Meldahl expriment leur très vive gratitude
aux amis connus et inconnus qui leur
ont témoigné leur sympathie chrétienne
à l’occasion de la maladie et de l’accompagnement au lieu du repos de
leur mère bien-aimée
M."A.MELDAHLnéeRAEDER
de Copenhague, sympathie et sentiments
de fraternité dont ils garderont le plus
doux souvenir.
A. Rivoir, gérant.
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I Si concedono pure abbonamenti trimestrali e semestrali. - Agli utenti cassette chiuse vengono pure pagati
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L’impianto può essere visitato tutti i giorni feriali dalie 0 alle 12 e dalle 14 alle 17.
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CONDIZIONI : Porto pagato alla stazione destinataria
(Alta Italia e Italia Centrale)
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Pagamento con assegno ferroviario.
8UALITÀ: N, 1 Olio d'oliva Ano al Kg. L, 1,50
N. 2 „ „ soprañno „ „ 1,70
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Per damigiane da 5 e 10 kg. aumento di L. 1 a
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