1
PRIX. D'ABONNEMENT PAR AN
Italie.............. L, 3
Tous les pays de PUuion
de poste............» 6
Amérique du Sud . 9
,On s’abonne;
Au bureau d’Administration;
Chez MM. les Pasteurs;
Chez M.Ernost Robert (Pignerol)
et à rimpriine;*ie Alpina à
Torre' Peîlice.
l/abonnement part du 1. Janvier
et se paie d’avance.
13 Oclol)re 1892.
Numéros séparés demandés avant
Le tirage, IÇ centimes chacun.
Annonces: 20 centimes par ligne
pour une sente fois — 16 centimes de 2 à 5 fois et 10 centimes pour 6 fois et au dessus
S’adresser pour la llcdactlon àM.
lePasl.H. Meilie, Torre Pellice
et pour l’Ailniinlstration à M
Elisée Coslabel, TorrePellice,
Tout changement d'adresse est
payé 0.2S centimes.
LE TEMOIN
ÉCHO DES VALLÉES VAUDOISES
Paraissant chaque Jeudi
Vous me serez témoins. Act. 1,8. Suivant la vérité avec la charité. Eph. IV, 15. Que ton règne vienne, mal.tli. VI, 10
.S O Bii III a i V :
Communications ofiieielles. — La Rentrée.
— 3.rae conférence nationale des unions
Evangéliques —, Chronique Vaudoise
Le Congrès Vieux-Catholique à Lucerne — Succès et déchéance de l’Armée du Salut — Variétés: Les Jésuites
Revue Politique — Bibliothèque du
College. ■
corniviUNICATIONS OFFICIELLES
Les demoiselles sont priées de se
trouver à l’Ecole Supérieure à 8 h.
et les étudiaiiLs se réuniront à la
même heure au College.
L’Ecole de Méthode de La Tour
.s’ouvrira le lundi 24 courant et celle
du Pomarel le lundi 31, à 8 h. du
matin.
Me.ssieurs les pasteurs sont pilés
de prévenir les intéressés et de faire
parvenir, en temps opportun, la liste
des maîtres de quartier à M. le prof.
Toutii, pour la Tour, et à M. le
pasteur Paul Lantaret, pour le Pomaret.
La séance annuelle de promotion
et d’inauguration de la nouvelle année scolaire du Collège et de l’Ecole
Supérienre aura lieu luiidi prochain
1.7 Octobre, à 9 h. du matin, dans
la Salle du Synode. <
L’examen de concours aux Bourses Burgess et Kinnaird commencera
mardi 18, à 8 heures
Toi-re Pellice, 12 Octobre 1892.
Pour la Table:
, J. P. Pons, Modérateur.
LA RENTRÉE
C’est l’automne, les écoles de paroisse se sont rouvertes, les établissements d’instruction supérieure
vont se rouvrir; tes cours de religion
vont recommencer; les unions chrétiennes de jeunes gens, les sociétés
de bienfaisance, d’évangélisation, de
mission vont reprendre leur aeliviléj
tous ceux qui parmi nous ont a cœur
le bien de leurs frères et la gloire
de Dieu vont se remetíre au travail.
Oh! ,ne commençons pas seuls, en
• '.-v'î
.. ùî:.
■"ir.i'.
2
■i-'
- 330
comptant sur nos talents et sur nos
forces. Surtout ne commençons pas
en rappelant à notre esprit les fatigues, les déceptions, les insuccès qui
ont pu nous affliger les années passées. Ne nous appesantissons j>as
non plus, outre mesure, sur nos in
fidélités et sur les infirmités morales auquelles nos défaites sont dues
en grande mesure. Commençons à
nouveau, fondés sur la miséricorde
du Dieu qui pardonne et sur la fidélité du Dieu qui ne pei'mettra
jamais que ceux qui travaillent sincèrement à son service soient confus.
Oui, pasteurs, professeurs, institutrices, maîtres d’écoles, hommes dévoués, femmes chrétiennes, jeunes
gens qui avez choisi la bonne part,
« que notre aide à tous soi tau nom
de Dieu qui a fait les deux et la
terre». Considérons d’un œil serein
les œuvres qu’il met là devant nous.
Réjouissons nous de ce qu’il nous
a choisis pour les accomplir. Contemplons la beauté de ces œuvres, leur élévation, leur importance.
Soyons assurés que Celui qui donne
les œuvres donne aussi les moyens
pour les conduire à leur terme!
Mettons nous y avec entrain, comme si c’était la première fois que
nous les abordions, et poursuivons
les avec foi demandant, moment
après moment, la sagesse et la force
nécessaires, et les offrant moment
après moment, toujours de nouveau,
comme un joyeux sacrifice de re
connaissance au Seigneur. Je ne le
sais que trop: on se sent facilement
las, usé, méfiant même. On se dit
facilement: j’ai essayé souvent, mais
en vain ou pour aboutir à Si peu
de chose. Mais Dieu n’a-t-il pas
promis de renouveler nos forces
comme celles de l’aigle; et n’avons
nous pas connu des chrétiens déjà
pliés sous le faix des années, mais
aussi jeunes, aussi courageux, aussi
confiants, aussi enthousiastes, que
s’ils avaient vingt ans? Qu’y a-t-il
d’élomiant à cela; quoi de plus tjaturel? N’est-ce pas la vertu de celui
qui vil élernellement qui s’accomplit dans leur infirmité? Frères et
sœurs, oublions les choses qui sont
derrière nous! le regard en haut!
notre main clans la main du Seigneui’l Que notre aide soit au nom
de Dieu qui a fait les cieux et la
terre !
H. M.
des UNIONS EVANGELIQUES
—-—I --
(Voir le N. précédent)«
L’activité du Comité National devait être forcément limitée à cause
du petit nombre de ses membres,
des immenses distances qui les séparaient et du manque de ressources.
C’est ce que constate la lecture du
Rapport (]ui nous est faite par lé
ly Geymonat, digne pi'ésidenl du
Comité. Quelle œuvre peut-on faire
en effet avec une caisse souvent
vide? Un secrétaire général serait
d'une grande utilité pour visiter les
unions, leur donner les directions
que l’expérience suggère, encourager les petits commencements, fonder de nouvelles associations, faire
en un mot de cette grande et belle
œuvre la mission de .sa vie. Il a
fallu se limiter à la correspondance
qui a pourtant resserré les liens entre les associations et a quelque peu
alimenté le Bollettino, qui lui aussi
3
est Lin irait d’union et, un moyen
efficace pour faire prospérer les sociétés.
La lecture du rapport du Comité
National est accueillie avec des applaudissements, et l’on passe à celle
des rapports sur les différents groupes qui viennent ainsi défiler devant nous avec leurs progrès et leurs
faiblesses. L’on constate en général
qu’il y a eu un progrès marquant
non seulement au point de vue numérique des unions et de leurs membres respectifs, mais aussi à celui
du sérieux avec lequel l’œuvre est
faite et va se fortifiant de jour en
jour. Il est constaté aussi que le
Piémont est à la tête du mouvement
et donne le bon exemple. Après la
lecture et la discussion quelquefois
bien courte de chaque rapport, l’on
vote un ordre du jour relatif au
groupé dont il vient d’être question.
Vient après cela nn travail de M.
le D'' T. Gay sur les règles à suivre dan.s les villes où l’existence de
plusieurs dénominations empêche le
développement d’une association unique. Ce travail bien fait et bien lu
donne lieu à une discus.sion longue,
animée et fraternelle. Nous n’entrons
pas dans les détails qui ne seraient
pas utiles à la plupart de nos lecteurs, puisqu’il est question de situations auti-es que celles qui nous
sont faites dans les Vallées. Nous
nous bornons à citèr l’ordre du jour
qui est venu clore la discussion; l^a
Conférence fait des vœux pour que
des associations uniques surgissent
partout.
La parole est à M. Em. Eynard
qui lit un travail soigné sur la Révision des Statuts. Ce fut l’introduction à la révision qui se préparait
et qui fut faite article après article.
J.,es Statuts révisés font une place
aux associations do jeunes filles et
de femmes que l’on verrait surgir
volontiers à côté de celles des jeunes gens. La délimitation des groupes n’esL pas modifiée, le Comité
National, composé de 7‘ membres ré
éligibles, sera nommé par la Conférence, ce Comité devra consulter les
clefs de groupe qui auront par conséquent voix délibérative. Les membres d’Unions non confédérées ont
voix consultative dans les conférences nationales et dans les réunions
de groupes. Le minimum de contribution que dëvra fournir annuellement chaque membre d’union confédérée, ou qui voudra faire partie
de la fédéraiion, est fixé a 15 cent,
pour les associations de campagne,
a 30 pour celles des villîes secondaires et à 40 pour celles des grandes villes. Il est bien entendu que
les contributions plus fortes ainsi que
les dons seront reçus avec reconnaissance. Il est donc à espérer que
à l’avenir,il ne re.stera que peu ou
point d’associations qui ne prennent
place au sein de la grande famille
des Unions Italiennes.
Une séance particuliérement intéressante fut celle où nous entendîmes les message.s des députations
étrangères. Des circonstances imprévues vinrent nous priver de la
présence et des allocutions de borì
nombre de délégués qui s’étaient
proposé de venir. Nous eûmes leurs
lettres, pleines d'alîection et de bons
souhaits. Et d’abord celle de la Conférence Nationale Française siégeant
en ce moment à Valentigny sous
la présidence de M, Saulter, puis
celles de M. le comte André de
Bernsdorff, celle de Lord Gladstone,
celle de MM. George Williams Ésq,™
N. H. Mills, James Stokes (New Kork),
W. Seagram, M.rs G. Waldegrave
(sœur de Lord Radstock), W. Hind
Smith et R. C. Morse. Nos frères
MM. G. D. Hugon, J. P, Micol ot
Fr. Sciarelli nous firent aussi parvenir les bons vœux des sociétés
qu'ils représentent.
Mais nous entendîmes la parole
vibrante de M. Tophel qui nous apporta les salutations cordiales du
Comité international dont il est président. 8 Quelle puissance nous serait accordée, dit-il, et quels progrès
.-M
4
ifí,
Um
feraient nos associations, si de retour
au milieu d’elles, nous allions tous
puiser à la source (Jean VII, 37, 38),
si nous appelions sur nous la puissance du S. Esprit, le baptême de
feu dont nous avons si grand be
soin ! Nous prions pour vous, cbers
frères. Ne vous découragez pas. Le
Seigneur se plaît à l)énir les petits
commencements. Vous avez vos difficultés, mais ayez confiance en Celui
dont le Nom est au dessus de tout
nom et qui peut enlever toutes les
barrières. Chercbez la conciliation
par en haut, en vous élevant. Donnons-nous à Christ, vivons pour Lui
et travaillons à son service! Je m’en
vais heureux de ce que j’ai vu et
de ce que j’ai entendu, léesprit fraternel règne au milieu de vous, l’Italie marche en avant. Il y a bon
espoir pour l’Ilalie. Je vous souhaite
de grands progrès d’ici à votre prochaine réunion. Que Dieu bénisse
toutes les réunions de l’Italie! »
Nos frères de Gênes nous ont accueillis avec beaucoup d’affection et
ayec une hospitalité des plus généreuses. Après nous avoir logés gratuitement pendant toute la duiée
des conférences, ils nous ont procuré le plaisir d’une excursion sur
mer — chose bien agréable pour
qui descend des montagnes — et
d’un banquet de plus de 40 couverts
dans le Restaurant Cristoforo Colombo à Pegli, à dO kilorn. de Gênes, au milieu des orangers, des
citronniers et des oliviers. Un steamer
nous reçut à son boi’d et nous fit
voir tout ce qu’il y a de beau dans
le port, puisque la mer orageuse ne
nous permit pas de poursuivre notre navigation. Débarqués prés du
phare, nous entrâmes tous dans un
énorme tram procuré encore par
nos généreux amis de Gênes et
vers 3 h. nous faisions honneur au
bon repas qui nous était otiert. De
nombreux toasts furent portés, entr’autres à MM. Fr,ecceri et Lepri
qui s’étaient donné beaucoup de
peine pour nous. <
La prochaine Conférence se tiendra, I). V. à Rome en IBOo. M, le
D*’ Geyrnonat ayant déclaré qu’il ne
pourrait plus taire pariie du Comité
Nalional, il fut nommé par acclamation Pi'ésident honoraire de ce
Comilé qui a été nommé comnie
suit :
le cbev. E. Piovaneîli, présirl.
Ing. Em. Eynard, vice Pré.sid.
Ch, Boglione, secrél.
Prof. E, Filippini, caissier
et MM. Jean Giriot, César Frecceri et
Adolphe' Cioiii, conseillers.
Que Dieu bénisse le Comité et
toutes les Unions auxquelles il est
appelé à faire du bien.
E. Bonnet, pasteur.
CmiONIQUli VAIDOISE
College. Examens de réparation
et d’admission. Les élèves, de cinquième année qui n’avaienl pas
léussi en Juillet, ont obtenu maintenant, à rexcéplion de deux, leur
diplôme de licence gymnasiale.
Ont été admis en quatrième année deux élèves pi ovenant de l'école
Latine du Pomaret.
Ont été admis en première année
sept nouveaux élèves, outre les huit
déjà admis en Juillet.
Les deux élèves du lycée qui
avaient des examens à refaire, les
ont subis avec succès.
Ecole do Théologie. Séance rf’oM.verture. Cette séance à eu lieu Mardi
4 Octobre. M. le prof Comba a entretenu son auditoire composé de
plusieurs,amis pasteurs des différen
les églises de Florence, et des étu
diants, de la vie de Giovaccliino Gre
gori, évangéliste dont.la carrière'a
été aussi bien remplie que courte,
et dont la mort a été véritablement
héroïque. Nous espérons lire lé discours de M. Comba in extenso dans
Vitalia Evangelica.
5
Le Congrte Vienii-Catliolique à Lucerne
Bien que la réforme vieille-caiLiolique soit loin de nous satisfaire
au point de vue de la doctrine,
de l’organisation ecclésiastique et
du rite,' nous ne pouvons que ressentir une vive sympathie pour
ce mouvement, à cause de son retour à la parole de Dieu, de son
o|)position décidée à la papauté, de
sa largeur de vues et de rallection
toute ' spéciale dont il honore les
églises évangéliques, et enfin du but
qu’il se propose de réunir en un
seul faisceau toutes les forces vivantes de la chrétienté. Nous n’hésitons
pas à considérer le congrès qui a
siégé du IB au '15 septembre dernier à Bucerne comme un événement important de l’histoii'e de l’église contemporaine; d’abord au point
de vue de son caractère véritablement œcuménique. On voyait en
effet, à côté des membres du congiés proprement dit, (plus de 200)
de nombreux et illustres représentants de l’église grecque orthodoxe,
et de plusieurs églises évangéliques
de l’Angleterre et du continent. Jamais peut-être la chrétienté extraromaine ou antipapiste ne s’est-elle
présentée au monde d’une manière
aussi visible et complète 11 paraît
que ces amis d’autres églises et dénominations se sont retirés en ernporlant une impression excellente
de la largeur et de la chaleur de
cœur des chrétiens vieux-catholiques,
et du sérieux avec lequel ils envisagent leur mission de guerre contre la papauté et de paix parmi les
églises chrétiennes du monde entier.
Ce congi'és a aussi été important au
poit)t cíe vue de ses délibérations; il
a adopté huit thèses dont nous ne
citerons que les principales.
Thèse I. Le vieux catholicisme
n’est pas seulement une pro/c.9/ctfi'o'H
contre les nouveaux dogmes du Vatican, et surtout contre l’infaillibilité
papale; il est aussi un retour au viai
catliolicisme de l’ancienne église une
et indivise, par l’élimination des
corruptions du système papisie et
jésuitique; il est en outre un appel
à toutes les églises chrétiennes pour
rétablir l’union sur rancten fondement.
Thèse III. Ce qui est obligatoire
pour les chrétiens c’est la doctrine
de Christ et non les opinions des
écoles Ihéologiques ou autres pieuses opinions. Comme doctrine de
Christ et partant comme dogme chrétien, nous reconnaissons seulement
la doctrine qui comme telle nous a
été transmise par la tradition universelle, constante et unamime de
l’église chrétienne.
O
Thèse V. Tout en reconnais.sant
que l’église romaine compte bon
nombre de catholiques sincères et
fidèles, nous déclarons toutefois que
l’épithète catholique n’appartienl pas
au système ultramontain qui est en
vigueur aujourd’hui et qui est érigé
en dogme parle concile du Vatican.
Le nom de catholique appartient à
ceux qui professent la foi chrétienne
universelle de l’ancienne église in
divise. En conséquence de quoi, les
prolestanis de toute dénomination
sont invités à ne [)as donner le nom
d’église catholique au système officiel de l’église romaine, puisque ce
système ne représente pas la doctritie, la discipline et la morale universelle de l’ancienne église.
Thèse VI. Il est désirable qu’il se
fonde une faculté de ,théologie et
une revue de théologie internationales.
Le clou du congrès a été évidemment le discours de l’évêque Herzog sur le texte: « Sortons donc
pour aller à ,lui, hors du camp, en
portant son opj)robre ». L'orateur
O Nos Mires vieux cathcjlitfues n'en viendront-ils
pas à reconnaître que cette tradition univorselle, conalanto et unanime correspond exactement au coïitQnu
dos écrits apùstoliquês^ qu’elle ne reste pas en deçà
et qu’elle no va pas au delà*? (Réd,)'
«;■
6
fi' ..Vi-’- ■■■f .VVVfH“
— 334
monf.ra que les vieux caLhoiiques
avaient abanrloniié le camp de Rome
pour être fidèles à Christ. Ils portent par là-même l’opprobre de sa
croix, mais ils sont faits participants
de sa gloire et se réjouissent en
son salut.
H. M.
SUCCES ET DECHEANCE
de l’Arinéo du Salut
Dans un meeting généra] tenu à
Exeter-Hail pour célébrer le 27®
anniversaire de l’Armée du Salut,
le général Boolh parla l’espace de
deux heures. 11 dit que le succès de
l’Armée continuait à être phénoménal. Des officiers prêchent désormais
en 24 langues diiîérentes. Elle possède trente deux journaux hebdomadaires avec un tirage de 47,000,000
de copies. Le nombre des corps qui
était l’année passée de 4292, est actuellement de 5283.
Le général, toutefois, tandis qu’il
mentionnait ces preuves de prospérité, montra qu’il s’était senti atteint
par la critique dont il a été l’objet
dans là presse. Son plan grandiose
pour le sauvetage de Y Angleterre
ténébreuse n’a pas eu un succès (rés
brillant, et le Times demande que
son action soit soumise au controle
d’un Comité. Il déclare se soumettre
à cette demande à certaines conditions, et nous espérons apprendre
bientôt les résultats de cette enquête.
En attendant nous ne pouvons que
répéter ce qui a été souvent dit à
propos de ce mouvement remarquable. personne ne peut douter du
sérieux de cette entreprise et du
bien qu’en mainte occasion elle a
fait. Mais nous ne croyons pas à sa
durée. Ce qui lui arrivera dans son
ensemble est ce qui lui arrive dès
à présent dans ses parties. Lorsque
l’Armée arrive dans une ville ou un
village elle produit une certaine é
molion et des multitudes fréquentent
ses services. Mais les gens s’habituent lùentôt à ses tambours, à ses
tambourins et à l’excitation qu’ils
produisent et ce qui était auparavant une inondation devient bientôt
un filet d’eau qu’on remarque à
peine. Elle fournit peu d’enseignement; beaucoup de ses méthodes
sont enfantines; c’est une autocratie
au sein d’une démocratie; le nomi)re de ses officiers n’est pas en rapport avec celui des soldats; et la
seule chose qui la soutienne est un
enthousiasme dont le fondement n’esi
pas toujours très solide et dont on
ne peut espérer qu’il durera toute
une génération.
Dr. Walkeh.
[Free Church Monthly).
VARIÉTÉS
Les Jésuites. — Le général des
jésuites, par la puissance dont il
dispose, ■■ par la responsabilité qui
pèse sur lui, est un des personnages
les plus considérables qui existent
dans l’Eglise et dans le monde. Il est
élu à vie et exerce un pouvoir souverain sur tous les membres de la
société , qui .sont présentement au
nombre de 12,942, dont 5,721 prêtres, 3,713 scholastiques et 3,508 co adjuteurs temporels.
L’ordre se divise en 27 provinces
et les délégués à la convention réunie pour l’élection d’un nouveau
général, sont les provinciaux, exofficio, deux délégués associés pour
chaque province, te vicaire général,
le procureur-général, le secrétaire
et les cinq assistants du dernier
général,
Les vingt-sept provinces de l’ordre appartiennent à cinq groupes
difiérents,
1. Le groupe italien, comprenant
les provinces de Rome, 397 membres; de Naples, 312; de Sicile, 247;
7
de Turin, 443, de Venise, 355: toLal; 1,764 memi)res.
2. Il y a en France plus de Jésuiles que dans loul autre pays, à
savoir: 2,867, apparlenant à quatre
piovinces; la province de l’isle de
France, 886 membres,- celle de Lion,
777; celle de Toulouse, 666; celle
de Champagne, 538.
3, Le groupe allemand a ciru]
provinces: l’Allemagne, 1,009; la
Belgique, 934; l’Autriche-Hongrie,
642; la Hollande, 450; la Galicie,
394; total: 3,429 membres,
4. Cinq provinces aussi pour ¡’Espagne: Aragot), 945; Castille, 869;
Tolède, 428; Portugal. 205; Mexique,'!-¿3; total: 2570.
5. Les sept provinces anglaises
sont: Angleterre, 585; Irlande, 207;
Canada, 240; Zambèze, 54; et ti-ois
aux Etats-Unis: Maryland-New York,
564; Missouri, 403; New Orléans,
195; total: 2,248; et pour les EtatsUnis seuls, 962.
{L’Avenu- de Philadelphie).
COMMISSION D’EVANGÉÜSATION
Le dernier Bulletin de la Missio-n
Vaudoise, sous le titre de Traslochi
mentionne les changements suivants:
M. le D'’ T. Gay passe de Rome
à Bi'escia, M. B. Celli de Brescia à
Mantoue, M. Rodio de Mantoue à
Pise, M. Ribelli sen. de Pise à Turin, M. Henri Vinay de Turin à
Ivrée, M. G. A. Costabel d’Udine à
Nice, M. Mauro Golia de Florence
à Girgenti, M. P. Gbauvie d’Ivrée à
Venise, M. B. Lissolo de Catane à
Syracuse.
M. Maurin sera désormais le représentant de l’église Vaudoise à
Londres.
M. rinstituleur D. Rivoire passe de
de Catane à Carema.<.
Verrâs à Catane, M. l’Inst. G. Buffa
Pour incendiés de S. Germain
N., N................... Frs 4,—
N. N..................... » 0,50
M. M. Demaiia (Cannes) » 5,—
Total
9,50
IU)V(iP Poi il il) IIP
Italie — La publication du décret dissolvant les ebambres est imminente.
i/ex ministre Colombo a prononcé
à Milan un di.scours très remarqué.
L’unique remède pour lui an déficit annuel de nos finances, ce sont
de nouvelles économies sui tout dans
le bilan de la guerre. Il voudrait nommément abréger le temps que les
soldats passent sous les armes.
Le Roi et la Reine ont manifesté
le désir qu’à l’occasion de ieurs noces d’argent, on ne dépense pas inulileraervt en fêles , mais que les
sommes que l’on récoltera, à cette
occasion, soient consacrées à des
œuvres de bienfaisance.
rranvc — Les troupes françaises ont remporté des victoires au
Dahomey. Quand donc ce roitelet
sauvage et cruel sera-t-il détrôné?
Venezuela — L’anarchie régne
dans ce pays ravagé par ha guerre
civile.
Toutes les fois que la sensualité
est la mère de rarnour, elle en est
aussi la tombe.
Ernest Wagner,
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Æ.f<*,
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;î> 43! *4.,
336
ERRATA-CORRIGE
On nous fait remarquer que d’après le compte rendu du dernier
Synode, le Comité d’évangélisation ne
serait composé que de quatre membres, MM. Ri'ochet, C. A. Trou, Arthur Muston et F. Turin. C’est très
involontairement que le nom du cinquième, M. Josué Tron a été omis.
Dans le N° 38, p. 304, ell'acer
« La Scupcina de Turin, fr. 10 ».
Cette somme doit être inclue dans
le chilfre donné précédemment de
fr. 14.
Dans le N° 40, p. 325, note, au
lieu de fr. 852,50, lire fr. 862,50.
Même N®, 2® colonne, au lieu de
« pasteurs », lire « porteurs ».
BiiiLIGTHÈQUE DU COLLEGE
X
Fliftniiiiarion, Càin., Le momie
avant la création de l’homme: Origines de. la terre. — Origines de la
vie. ~ Origines de l’humanité Ouvrage ill. de 400 grav. sur bois, 8
cartes géolog. et 5 aquarelles, gr. 8“
Par. 86 (847. Très richement relié,
doré sur tranches. Don de l’auteur,
le 10 oct. 92
Don de l’hon. député, Jules Peyrot, fin d’août 1892:
l>iaiiiiila-A1nllci’, I). l'I., Le
leggi delle tempeste, secondo le teorie di Faye. Pi’olegoraeni ad un
nuovo trattato di meteorologia generale, con 30 incis. 8. Tor. 81 (248.
■•oyrot «Giulio, Congresso internazionale di Bruxelles per la unificazione dei titoli dei filati. Relazione. 8° Tor. 74.
L. Koiix e C., Politica segreta
italiana (1863-1860). 2.a ed. con
raggiunta di documenti. 8® Tor. 91
(V 453.
Peyi’ot, G., Congresso internazionale per la uniforme numerazione dei filati. 3.a sez., Torino 75.
Processi Verbali delle sedute. 4®
Tor. 76. Traduit en anglais, en fi'ançais et en allemand.
Quintino Sella, Discorsi [»arlamentari raccolti e pubbl. per deliberazione della Camera dei deputati.
8 voli. gr. 8° Roma 88-92.
I Peyrot G., Congresso di Parigi
I per la uniforme numerazione ilei
I filati. 4.a sessione. Relazione. 8. Torino 78.
Monsieur le comm. .1. Peyrot a
de même utfert à la bihliothèque en
1887 un cei'tain nombre d’auires
ouvrages, littérature italienne, de
la valeur aiiproximalive de fr. 200.
La Tour, 13 Od. 1892.
Prof. Alex. Vinay
Bibliothécaire:.
I POUR ELEVES
i DU COLLÈGE ET PENSIONNAT
Pension de Ule i prin moilérés
Pour' informations s’adr'esser à M.
Théodore Revel, Via Wigratu
Torre Pellice.
UN PORTEFEUILLE
a été perdu mercredi 12, dans l’apr’és-rnidi, entre tes Appiots, tes
Marauda et la Ponsa. longeant la
bialera Peirotta. Récompense à
qui le rapportel'U au soussigné
Félix Muston
Maison Vola, aux Appiots.
.1. P. Malan, Gérant.
Torre Pellice — Imprimerie Alpina
. íjhí. ./. í-