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Soixante-dixième année - Anno XII®.
10 Août 193i
N® 31
Valdeee
U TOERBPELLICE
€HAQI||
PRIX D'ABONNEMENT:
Italie et Colonies italiennes .
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J V!
Le nninéro: SO centimes
(^ue toutes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimables..,^, Jjignes de louange, occupent vos pensées (Philipp. IV, 8j.
g
Un sermon de Had Bartb.
(Suite).
L’homme pelut et veut beaucoup de choses, mais il n’eSt pour ilui-onême, en fin
(d© compte, qu''un mauivaiis maître, un infidèle' gialrdlien. Voyiez-le quand l'affaire
devient sérieuse, tout effrayé, désorienté,
abandonnant lâchement le terrain à l’enr
nemi ! Voyez ce qu(’i(l dev,iien,t entre les
mains impitoyables de cet ennemii! Maître et ‘giairidïeni, où' es-tu idonc ? N© lui reprochons pals trop, rudemenlti sia Suite. M
a bien dies excuses ce mercenair©, parce
qu’il n’èst que le mercenaire et non pas
le berger à qui les brebis a,ppartiennent.
L’homime ne s’appartient pas à luî-même.
L’homme qui est son propre maître n’est
que le pitoyable représentant dU' vrai maître, et c’est pourquoi nous ne sommes pas
en sécurité entre ses mains. Tout avec lui
peut aller apparemment très bien aussi
longtemps qu’ij ne s’agit pas de' tout. S'il
s’agit de tout, si le danger idémier menace, aSors on comprend ce quia cela veut
dire que l’homme ne' s'appairtiient pas à
lui-même puisqu’aJors I se devient littéralement infidèle. O homme riche, fort et
vivant, tu fais bien des choses, maïs cettfe
seule chose, tu ne sais pas la faire : tu rue
sais pas te aaïuver là où ce serait vraiment
nécessaire, puisque partout ailleurs les
nécessités n’étaient après tout peut-être
pas pressantes. Non, quiconque redoute le
dau'ger dlemjer ne se fera pas, pour cæ
danger dernier, véritablementl confiance. U
sait quj’il ne s’appartient pas, qu’ffl ne
saura pas se rester fidèle à soi-même, à
ce moment suprême.
Comment le .savons-nous? Cela encore,
nous ne le savons pas par nou&-mêmes,
aussi peu que nous savons par nous-mêmœ ce qu’est le danger dernier. Par nousmêmes nous croirons toujours que nous
nous appartenons à nous-mêmes et que,
en tonte circonstance et pour l’éternité,
tout ira bien. Par nous-mêmes, nous avons
confiance, confiance que nous nous rester
rons fidèles jusqu’à la plus cruelle fin. Mais
parce que ¡nous avons un bon berger qui
a fait pour nous ce que nous ne pouvons
pas faire pour nous, qui a donné Sa vie
pour Ses brebis, alors connaissant par Lui
ce danger diémier, nous savons aussi que
nous ne nous appartenons pas à nous-mêmes et qu’entre les mains du mercenaire
nous ne sommes pas en sécurité.
Mais nom avms le Ban. Berger. Le Bon
Bèrger, c’eSt Celui qui donne Sa vie pour
Ses brebis et atteste ainsi iqu’elles sont
Ses brébis. Le Bon Berger est donc avant
tout Ojlui à qui nous appartenons. Ecartons maintenant toutes les inutiles objections contire cette grande vérité. A Lui
appairtdennent aussi les hommes solitaires,
qui, humainemenit, n’appartiennent extérieurement ou ¡intérieurement, à petsonne.
A Lui apipartiennent aussi les orgiueilleux,
les fanatiques de leulr liberté, qui ne peuvent concevoir qu’ils appartiennent à ,up
autre. A Lui appartiennent tous ceux qui,
dans leur philosophie, n’ont aucune
pour ce Bon Btergier qui serait leur piippriétaîre. Car tous, sans qu’on nous le demande, sans avoir été oonsujltés, nous sommes exposés au danger dieamier. Ainsi tous,
sans être consultés, nous appartenons à
Celui qui est plus grand que ce danger
dernier. Justement, en face de ce danger
dernier. Celui à qui nous appartenons révèle son ex^tence. Justement là où nous
refusons, où nous sommas incapables d’être
nos maîtres et nos gandiens, Il se présente
et agit comme notre vraî maître et notre
vrai gardien. C’est maintenant, selulement
que noua avons le droit de di|re : nous ne
pouvons pas savoir par nous-mêmes, ni découvrir arbitrairement, ni faîte l'expérience que nous avons un tel berger. Rien
d^’étonnant que quelqu'un objecte : « Il n’y
a pas de place dans ma phüosophte, dans
ma conception de l’existence pour ce personhage ». Cbmment y en aurait-il ? Le
Bon Berger est l’étemel secret' qui serait
demeuré caiché à tout© génération et à
toute époque s’il ne s’était révélé quand
les temps furent accomplis. Et son existence demeurerait encore un secret pour
l’homme le p|luB perspicace et le plus profond, si elle ne se révélait encore, si bien
que même' pour un petit enfant, elle'ne
doit plus demeurer un secret, si biten que
nous pouivons tous aller à Lui et avoir véritablement ce Bon Berger.
(A suivre).
an.naannannaannànananna
La fête de “Saint-Napoléon,,.
(A propos de la fête do 15 août).
Tout le monde sait que le 15 août est
la fête catholique de l'Assomption ide la
vierge Marie ; tous les Vaudois savent que
le 15 aoîût est la fête vamloise qui leur
rappelle leur histoire glorieuse ; inais peu
nombreux sont ceux qui savent que le 15
août fut un temps une fête française, la
fête de Saiwt-Napdéan.
Napoléon I fut-ü jamais rni saint ? Un
saint même pour l’Eglise Eom,aine qui en
a forgé Un si grand nombre ?
Non pas. Ce fut un saint politique, dû
à l’engouement des Français, ©ni adoration
devant leur grajnd Empereur. Ses victoires merveilleuses les avaient grisés. Après
Austerlitz leur admiration n’avait plus de
bornes. Ils l’idolâtraient. Ib ©U firent un
demi^ieu.
L’idée en revient au ministre des cultes,
Portalis. Dans son rapport du 19 février
1806, à l’Empereur, il fait observer que
« les cérémonies et les pompes civiles ne
sont rien, si édes ne se rattachent aws
pompes et aux cérémonies de la religion.
La rdigian comble l’espace immense qui
sépare le del de la terre... ; elle lie les
actions passagères des hommes à oet ordre
de choses étemel, la source mdque dé taur
tes les consolations célestes et l’miique but
de toutes les espérances pieuses ».
D’où découlent deux grande fêtes à
instituer. La fête patronale de l'Empe^
reur, à qui se rattachent tous les bienfaits dont la Pnovidience a comblé la
France ; que le jour de l’Assomption, celui
de sa naissance, lui soit consacré. Piuis la
fête de l’anniversaire du couronnement de
l’Empereur et celle de la bataille d’AIusterlitz, pour ^perpétuer le souvenir de
l’accroissement de prépondérance et de
force qm la France a acquis cm dehors
pour le bonheur du moinde ».
Ge même jour, 6 février 1806, l’Empereur émianadt son Décret qui instituait la
fête de Saint-Napoléon, à laquelle il se
plaisait d’uUir céUe du rétablissement de
la religion catholique en France, le 15 août
de chaque année. Fête solennelle. Un dis
cQWjis obligé diu Ministre du culte, une
pipceœion hors ou dans l’église, puis un
Te Dernn. Participation des autorité civSles -et judiciaires.
pu ai-ticle spécial contemplait les Protestants. « Le même jour 15 août, il sera
eSébré, dans tems les temples du oidte
réformé, im Te Deum soiennd en actions
de grâces pour l’anniversaire de la naissance de l’Empereur».
Pour ce qui est de la deuxième fêté
nationale, fixée au premieir dimanche du
mois de décembre, pas de restriction pour
pietrsonne.
. Comment les Vaudois prirent-ils ce Décret impérial?
Ills s’y soumirent avec bonne grâce, pour
la part qui les concernait. Il y avait en
eux plus que de l'admiration envers Nar
pi^éion, c’était une vive reoonna&sance
pour tout cé qu’ib lui devaient. Aussi prirffiit-ils leur bonne part aux festoiements
sâhs Himtes diont il était l’objet. Ses vielles, signalées tour à tour par le Ministre des cultes, étaient célébrées avec entein dans nos églises. Nous Üsons, au
^ro d’une circulaire ministériellé, cette
Îfâa'ration du doyen des Pasteurs : « ...le
kifssigné a lu la présente et si conjor$¡era avec enthosuodasme». C’était le paspur Rostan, de Bobi, bien connu pair le
sauvetage qu’il fit de 3(X) blessés poursuivis ipar les Auistro-Rusaes.
Nos Pastelurs devaient rendre compte
au Ministre dfô cultes de la manière dont
la fête du 15 août avait été célébrée dlans
les temples vaudois. Le Président du Consistoire de La Tour accomplit son devoir
à sa pleine satisfaction. Le ministre Portalis lui répondit gentilment : « Soyez assuré, Monsieur, qm votre zèle sera connu
de Sa Majesté. J’ai l’honneur de vous saluer avec considération, par autorisation
de Sa Majesté l’Empereur».
Tout ceci est trfe intéressant, pour ceux
qui se délectent dé l’histoire. Avouons que
notre fête vamdcAse nous est bien plus
chère, parce qu'elle répond plus slincèrement aux aspirations de nos cœurs (1).
David Jahiee.
(1) Il y a exactement un siècle qu’on a commencé, chez noue', les réunions du 15 août.
BËd.
Société d’Histpire Vaudoise.
Branche Snd-Amëricaine.
V
A l’occasiton de la Conférence de District
la Société a tenu son assemblée annuelle,
comme cela se fait chez nous à l’époque
du Synode.
Elle a déployé pendant l’année une belle
activité : des conférences sur Thistoire
vaudoise ont été données à Colonia Valdense, Tarariras, Buenos Aires et dans
d'autres localités.
De même on s’est efforcé de vulgarîFhistoire vaudoise par le moyen de
publications.
Le Mjusée et la Bihliiothèque se développent avec un rythme constant.
Inutile d'ajouter que la Bi-anch© SudAméricaine se tient en rapport avec.son
aînée, ayant son siège à La Tour.
Le Bureau de la Société est ainsi constitué : Emile H. Ganz-Eert, président ; Eth
nest Tron, vice-prudent trésorier; Au^
guste Revel, secrétaire.
Ignace de Loyola
et l’ordre des Jésuites.
Ignace de Loyola, noble espagnol, reç/ut,
en 1521, à la défense de Pampejune contre
Tes Français, ime blessure qui brisa sa
carrière militaire. Il avait trente ans. Dès
que cela lui fut possible, il s|el rendit à lal
chapelle dé Montserrat pour se vouer chœ
vaferesquement au service de la Vierge^
'a laquelle' fi! attribuait di’avoir survécu.
Il s© rendit à Jérusalem pour travailler
à la conversion des infidèles; mais les
Franciscains le forcèrent à partir. En Espagne aussi, son zèle le rendit suspect à
r'tnquisitiom, qui Femprisonna à dieux ren
prises. Pendant ce temps, ¡I complétait
son instruction négligée et communiquait
son enthousiasme à six de ses amis, qui
s'engagèrent, le 15 août 1534, à partir
pour la Palatine et, s’ils en étaient empêchés, à rester à l'entière disposition du
pápe. Cette date peut être considérée
cornrne celle de la fondation des Jésuites.
La guerre ien,tre Venise et la Turquie
les empêcha dé partir, ils s’adonnèrent
alors au soin des malades, à l’instruction,
à la mission intérieure, acquiérant une
telle réputation de dévouement que le pape
Paul III les a,pprouva en 15413, non pas
cohuua un nouvel ordre claustral, mais
oómime uiue Com'pagniié aU service dé là
papauté.
Leur nombre s’accrut rapidement et leur
influence ne tarda pas à devenir prépondérante au sein du oatholicisrae. Loyola
mourut à Rome en 1556 et fut canonisé
eu 1622.
La Compagnie ou Société dé Jésus, aux
vœux que prononcent tous les autres moines, de pauvreté, chasteté et obéissance,
en a ajouté un icfuatrième, la soumission
absolu© au SainitiSiège. Sa constitution remonte aux Exorcices Spirituels, composés
par Ignace, et au Directorium, fixé en 1594.
Ces exercices tendent à briser les initiatives individueles et à plier les caractères
à Fobéi^ance aveugle aux supérieurs.
S’occupant d’abord de l’instruction élémentaire, fis envahirent graduellèment les
Universités et lés Cours, et fournirent des
confesseurs et des conseillers aux différents
souverains. On leiur reproche de prdféæer
et dé pratiquer que la fin: justifie les
moyens, et d’enseigner dé nombreuses distinctions permettant de tourner quelconque difficulté et dé renidlre illusoire la démarcation entre le bien et 1© mal. C’est
ainsi qu’en dépit du vœu de pauvreté ils
ont acquis d’immenses richesses, etu vue
de l’avancement de leur Société. Ils mons
trèrent un grand zèle pour les missions
en Orient; mais, pour accroître leur succès, ils n’hésitèrmt pas à laisseir que leurs
néophytes conservasseint mainte pratique
du paganismé.
Leur influence politique deviht eSnvahissante. En France, Henri IV les expulsa à
la suite d’un premiér attentat à sa per^^
sonne. Son confesseur, Cotton, l’ayant persuadé qu'ÜB étaîmt encore plus à craindre
en exil, il les rappela. Le couiteau de Ravaillac le tua en 1610. Leurs préceptes fun
rent vivemant combattus par Pascal dans
ses Provinciales, ce qui ne les emiiêcha pas
d'acquérir la' haute main dans les affaires,
sous Louis XrV.
Ce fut le jésuité Possevino qui excita
Emmanuel Philibert contre les Vaudois, et
2
L’Echo des Vallées - .Vendredi 10 Août 1934-XII
Maivicino qui poussa, aux maeéacxes de
CMalbm |A)u coûts de la Guerre de Trente
Ans, ÜB inspirèrent à l'einpelrtaiir Ferdinand la dévastation systématique de l’Alfenagne protestante, en commençant par
la Bohême. 'Au XVIII® siède, leurs abus
de pouvoir les rendirent odieux à toutes
les nationB catholiques.
Ayant occupé le Paraguay, où ils agiss^ent en maîtres. Us poussèrent les Indiens à la résistance contré un partage
etabh entre ÏEtepagne et le Portugal. Le
ministre Pomlhal, voulant briser leur opposition à ses réformes libérales, surtout
à la suite d'un attentat à la vie du roi,
les expulsa du Portugal en 1759. A l’occasion di’une faillite scandaleuse dans ITexploitation de la Martinique, Louis XV demanda leur réforme ; mais leur grâiéral
répondit constamment : Sint ut mnt, mt
non smt to'ils soient tels qu'ils sont, ou
qu'ds cessent d’exister),. La France les expulsa alors en 1762. L’Fspagne fit de même en 1767, suivie par le royatime de Nar
pies et le duché de Parme. Tous ces Etats
obtinrent enfin diu pape Clément XIV la
suppression de la Société, par une bule
de 1773.
Malgré leur voeu de soumission au pape,
ils ne cessèrent pas d’exister. L’Autriche
leur laissa l’usage de leurs biens, les souvwains ide Prusse, protestant, et de Russie, orthodoxe, les attirèrent dans leurs
Etats pour leur confier l’instruction publique dans les provinces catholiques, où
ellfâ était très arriérée.
Fans les pays catholiques, ils persistèrent sous le nom de Rédemptoriens, Liguoriens, etc.
Enfin PS© VII les rétablit en 1814. Maig
ils ne furent pas réadmis dans tous les
pays. La Russie les chassa dé la Pologne
en 1820, après avoir constaté qu'ils y possédaient 22.000 serfs, qui croupissaient
dans 1 ignorance et la misère, le revenu
dies terres aillant tout entier à la
Compagnie.
En 1836, Grégoire XVI leur confia la
direction de la Propagande. C’est eux qui
dictèrent à Pile IX le SylMms dé 1864,
Audacieux défi à la science et à la raison
détat. Us obtinrent de lui la présidence
de 1 Inquisition et celte de l’Index, qui furent enlevées aux Dominicains. Ils eurent
la haute main dans la tenue du concile
du Vatican et la’ proclamation de l’infaillibilité du pape, en 1870.
Bannis des Etats Sardes en 1848, et sucee^ivement des provinces annexées en
1860, cela ne les emjrôha pas de s’affirmer a Plforence, à Rome et ailleurs.
La Compagnie de J^us est encore actueHement très puissante, même dans les
pays ou elle n’existe pas officiellement.
J. J.
A la mémoire de nos Soldats.
Il est de notre devoir de communiquer
les sommes qui nous ont été envoyées par
tes familles et par d’autres amis, Hans 1©
but de diminuer tes frais que l’Administration de l’Eglise soutient à l’occasion de
l’exhumation des restes glorieux de nos
Soldats tombés pour la patrie, et pour
teur transport dans les Monuments-Ossuaires, eu assurant la célébration d’un service religieux:.
M.me iMarie Rostan, Vifiesèche, L. 50 M.me Ehsa Brezzo, Id., 35 - Docteur prof.
Emmanuel Grül, 100 - M.me et M. Babboni-Revél, 50 - Capitaine Vaini, 100 - Sénateur D. Giordano, 50 - Pasteur émérite
Héli Jahier, 70.
Ces sommes ont été remises au Surintendant du II® District. Tandis que nous
remercions copfdiatemient les donateurs,
nous nous permettons de rappeler encore
l'appel (fue nous avons adressé demièrement par le moyen de YEcho. Nous espérons que plusieurs autres personnes vou*dront bien nous venir en aide.
G. Beetinatti.
La foi consiste à recevoir dam le cœur
des choses propres à le changer.
Alexandre Vinet.
Hotii! Haïi! à Siii.
(Voir le numéro précédent).
Nos nuits suisses ont été courtes et les
heures oonsaterées au sommeil peu nombreuses : te vendriedi matin, à 6 heures, '
nous sommes à table pour le déjeuner.
Quand il faut partir à une heure fixe^^'
sans aucune possibilité de délai, les retardataîreS sont mai à leur aise, et c’est
grand démmage pour tous que des délais
soient ¡parfois possibles. Quand te bateau
quitte Genève pour Ouchy et Lausanne,
à 6 h. 40, tout le monde est à bord. Disons
en passant que ce magnifique résultat
(et d’autrœ du même genre) fut possible
Au dîner, servi dans un grand restaurant de la ville, une agréable surprise nous
attend : M. Manon, directeur du Service
de Presse, qui nqus a rejoints à Lausanne,
venant exprès de Genève, nous informe
que la Gazette de Lausanne a inséré dans
le numéro du jour un long article : « La
Smsse et les Vaiudois du Piémont », et que
1 Admjhistration offre à chaque pèlerin un
exemplaire de ce numéro comme souvenir
de notre journée lausannoise.
Cet article, dû à la plume de M. Marion même, a paru sur deux grandes colonnes de la première page, et c’est encore à la première page qu’on a inséré
le compte-rendu de notre visite à Lausanne. Nous avons été touchés de ces at
LB MONUMENT DE FRANGINS
Phot. R. Jahier.
OÙ le Pèlerinage Vaudois, eniouré d’un bon nombre d’amis suisses,
a commémoré le départ pour la GLORIEUSE RENTRÉE, ie 26 juilief.
grâce à la prévoyance et à la surveillance
de notre ,ami, M. Sauvin, présent partout,
courant d’ici, de là, prenant son déjeuner
debout, sa valise à la main, et criant, si
nécessaire: «Dépêchez-vous! Activez!».
Nous pouvons bien lui décerner le titre
de leader intelligent, pratique et énergique, quoique toujours .aimable.
Du bateau nous voyons les différentes
petites viles sises sur lœ bords du lac
Lémaln : eintre autres Versoix que Voltaire, par idépit envers Genève, voulut bâtir pour lui faire la concurrence ; il y dépensa beaucoup, d’argent, mais ce fut comme donner un coup d’épée dans l’eau. Voltaire, en homme d’esprit qu'il était, après
avoir conçu des plans grandioses, dira :
Vorsoix est' une ville où il y a des rues,
mais où il n’y a pas de maisons !
Voilà Cappet et un château qui la domine : c’est le château de M.me de Staël,
où cette femme de lettres recevait les plus
grandies personnalités de FEurope...
Nous revoyons encore Prangim et te
monument vaudois, entre deux marronniers d’Inde, qui semblent le garder et
le protéger...
Arrivés à Ouchy, nous débarquons pour
visiter Lausanne, ce que nous faisons très
commodément en autocars.
Le programme préparé par nos amis
suisses est parfait dans tous ses détails
et s’est déroulé par un temps idéal aussi
et sans aucun accroc.
La'usajine est située sur un terrain cdlineux, ce qui lui donne un aspect varié
et pittoresque. Notre première visite est
pour la cathédrale que l’architecte M. Bron
a eu la grande amabilité de nous commenter : nul ciœrone n’était plus compétent pour nous en exposer l’histoire et la
valeur architedturale.
Tout à côté, une plaque en marbre murée sur une maison nous dit qu’l y avait
là l’ancieP, Séminaire de Lausanne, de notoriété umverselle, qui a formé un grand
nombre de Pasteurs et d’Eîvangélistes.
Nous visitons ensuite te magnifique palais Ruminje, siège de l’Université, de la
Bîbiiothèque;, etc.
Les autocars nous portent au Belvédère
du Signal, d'où l’on jouit d'un panorama
merveilleux sur la vüe, te lac Léman, les
montagnes.
tentions d’exquise délicatesse et notre ami
M. Marion peut être sûr que nous n’oublierons pas ses services : par ses articles
il a préparé notre venue, il nous a ensuite suivis autant que ses occupations le
lui peirmettaieint et a contribué par la
presse à rendre populaire notre visite.
L’événement a même passé les frontières et' le Coniere délia Sera a publié aussi
sur notre tour un article d’une demîcoloiine.
Glanons quelques passages de I article
de M. Marion : « Puissent-ils ressentir, au
cours de ces journées, la réalité des liens
de parenté spirituelle qui unissent à travers l’espace les fils de tous ceux qui, au
prix de plus ou moins de difficultés, embrassèrent la foi évangélique réformée...
« En un temps où les saines traditions
sont ébraulées, où la confusion générale
remet en question les réalités fondamentales, il est précieux de savoir qu’il existe,
de i’,autre côté des Alpes, un petit peuple
où se transmet de père en fils un patrimoine sacré de foi et de piété dont les
origines .remontent par delà la Réforme
jusqu’au XII® siècle...
« En la personne de nos hôtes d’aujourd’hui, nous saluons avec joie et respect
la noble lignée de leurs ancêtres dont
l’exemple de ténacité héroïque est peutêtre unique dans l’histoire et invite notre
génération à .revenir aux sources de la
vraie puissance».
L’après-midi, entouré de nombreux amis
de Lausanne, le Pèlerinage est assemblé
en l’église de Saint-François, où la cérémonie est présidée par le pasteur GardioL
M. te prof. G. Chamorel, au nom de l’Autorité synodale et de l’Eglise nationale du
Canton de Vaud, nous souhaite la bienvenue et souligne les liens de parenté spirituelle qui unissent les Vaudois d’au delà
et d’en deçà des Alpes.
M. le pasteur G. Savary, au nom die la
paroisse de Saint-François, s’attacha spécialement à faire l’historique du temple
où nous étions réunis et des transformations qu’il subit au cours des siècles.
Le prof. Attlio JaJla lut ensuite deux
messages : l’um du modérateur, docteur V.
A. Costabel, et l’autre du Président des
Unions Chrétiennes de Jeunes Gens ; I interpréta l’émotion de tous à la pensée de
se trouver dans ciette église où retentit,
. I y a quatre siècles, la voix du meme Far
rd qui fut à Ghaiiforan aussi le porte parole ide k Réforme. Après le chant du
Choral de Luther, le pasteur Rivoire, de
Saint-Jealn, termina par la prière.
Nos amas n’ont jamiais oublié de faire
participer, de quelque façon, les Pasteurs
des Vallées aux différentes cérémonies.
Vers cinq heures nous descendons sur
Ouchy, où nous nous embarquons pour
nous renidire à iMontreux. Le temps est
superbe et devant nos yeux, a|u près et
au loin, est unie vision de rêve enchanteur : nous voguons sur un beau lac calme
et bleu, où l’on voit encore quelques barques aux voiles ktimes toutes bknehes ;
les ri'ves sont une suite ininterrompue de
belles maisons ornées de fleurs ; puis k
coline boisée toute verdoyante s’élève comme uni cadre profecteutr, et plus loin, se
détachant sur ¡razur du ciel, les hautes
montagnes...
. M. Gardiol, qui nous accompagne toujours, est heureux de nous voir entrer
dans un si beau pays et dans sa paroisse :
nos cœurs palpitent avec le sien.
C’est à Montreux que nous avons passé
les deux derniers jours de notre PèllSrinage, au sein d’une nature merveileuse,
au milieu d’amis qui nous ont entourés
de k sympathie k plus profonde.
(A suivre).
Sa » ®
M. Edi. Guiraud, pasteur .de l’Eglise Réformée de k Savoie, qui, avec 1e groupe
des membres de son église, a .accueilli avec
tant de chaleur les Pèlerins Vaudois, écrit
à M. Jalla œs mots, que nous sommes priés
de publier :
« C’est .avec une bien grande joie que
nous vous .avons accueillis en Savoie, soit
à Chambéry, soit à Aix-les-Bains, tous
heureux tdie ciette rencontre fraternelle
que vous nous avez procurée. A défaut
de grands moyens, nous avons du moins,
comme les Suisses, mis tout notre cœur
dans notre réceptioU. Veuillez transmettre notre très fraternel message aux
membres de votre Pèlerinage, et leur dire
l’excellent souvenir que nous gandons de
votre passage».
Pèlerinage Suisse aux Vallées.
Un nouveau Pèlerinage de Suisse aux
Vallées Vauidoises est en train de s’organiseir entre le 28 août et le 4 septembre.
Le programme comprend des visites aux ;
paroisses dè La Tour, Vilkr, Bobi, Angrogne, Rora, Saint-Jean, Pignerol, Vallée
de Saint-Martin. Dans l’après-midi du dimanche 2 septembre, une fête champêtre '!
sera organisée au Goulet de Rabbi, près i
de La Tour, avec un programme tout
vaudois.
Pour renseignements, s’adresser : en
Suisse, à M. Sauvin - Avenue du Mal, 30
- Genève) et en Italie à M. AttiMo Jala.
ooooooooooooooooo
LA RETRAITE D’OXFORD.
Pendant ik premièré moitié de juillet le
mouvement oonuu sous le nom de Grom
pes d’Oxford, a tenu à Oxford même une
retra.ite, à laquelle ont participé une quarantaine de (uations. L’influence de ce réveil religieux devient toujours plus grande
et des hommes émùiients reconnaissent le
bien qu’ls en ont reçu et espèreait quie le
monde eutier en bénéficieira.
Les participants représentent presque
toutes les églises chrétiennies et tous se
trouvent parfaitement à kuir aise, car les
Groupes d’Oxfond ofiit surtout en vue un j
renouveau de vie et ne s’inquiètent guère
des dogmes.
Les journaux que nous avons lus donnent l’impression que k retraite a eu lui
plein succès.
L’Aiiocato ^TEFAJIO PEYROT
ora residente in TORRE PELLICE,
riceve ivi (Via Roma. 9) ogni giorno
feriale dalle ore IO alle ore 12.
3
L’Echo des Vallées - Vendiedi 10 Août 1934-XII
M. William Gibson.
Jeiudi, 2 août, est décédé à Rome M. WûUam Gibsath, que plusieurs d’enitîre nous
avaient connu et apprécié à Edimbourg.
Depuis plusieurs années il s’était retiré
à Rome avec sa Dame.
■ Dans sa faimiUe riii>térêt pour l’Eglise
Vaudoise -était traditionnel ; fils du docteur Gibson, dont les restes reposent dans
le cimetière de La Tour, notre ami avait
toujours accueilli à son foyer les étudiants
vaudois qui allaient à Edimbourg.
Pour faire connaître notre oeuvre à ses
compatriote il éditait The Voice fram
Italy, et il n’a pas négligé de se rendre
utile à notre Eglise.
Personndlemient je garde de lui lé meilleur souvenir, cajr j’ai souvent été reçu
chez lui pendant que je fréquentais l’Université à Edimbourg ; je rappelle encore
avec reconnaissance la belle tournée qu’ü
me fit faire dans la région de Melrose,
Ab'botsford, etc., que Waltietr Scott a immortalisée. J’ai encore eu le plaisir d’être
son hôte à Rome : c’est donc avec un profond regret que j’en apprenids la perte.
Mais il est consolant de savoir qu’ü s’est
endormi paisiblement, en vrai chrétien.
Le prof. Rostaîgno a pu l’assifeter pendant les derniers jours de sa vie.
Les funérailles opt eu beu le 3 août,
présidées par M. Rostagno même.
Nous exprimons à M.me Gibson notre
sympathie émue et reconnaissante.
CHRONIQUE VAUDOISE
COMUNE DI TORRE PELLICE.
STATO CIVILE dal 30 Luglio al 5 Agosto 1934-XII
Nascite N® 3 -7- Decessi N® 1
ISIom mppelom qm la fête dte 15 août,
OM Vcû Pélis, aura lietul^ D, V., à la Pra-i
dera, à l’Envers de La Towr. Le culte
commencera à 10 heures.
En cas de pluie la réunion se tiendra
•dans le temple de La Tour.
PONS' REÇUS
¡M.me Elise Lantaret, Pomaret, fleurs en
souvenir de M.me Gay- D’Agostino, pour :
Evangélisation,, L. 25 - Société Biblique,
25 - Hôpitaux, 25 - ¡Asile de Saint-Germain, 25. - Total L. 100.
Hî S! tS
M.me Marguerite Ribotta veuve Jourdan, en souvenir de son père, M. E. Ribotta, L. 50.
^ H« *
ANGROGNE. Le culte au Pradtitour
aura lieu dimanche prochain, à 11 heuires.
BOBI. Dans l’espace de 48 heures, la
paroisse a été appelée à rendre te derniers devoirs à deux de ses vieux membres, qui sont rentrés à la maison paternelle. Le l®' août, c’était Charbonnier David feu Samuel, du Centre, qui notus &
quittés, à l’âge de 83 ans, après bien des
mois d’épreuve. Le 3 août, c’était Mîchdm
Paul feu Paul, du Laos, à l’âge de 78 ans.
Pendant les 17 ans que dura son infirmité,
notre frère a p|u donner, avec l’aide de
Dieu, lun témoignage de patience et de
confiance qui nous a souvent fait du bifen.
Aussi est-al allé vers son Sauveur avec une
joie parfaite.
LA TOUR. Dieu vient de rappeler de
ce monde l’enfant Porcero Bemo. Que Dieu
console les parents afiîigés.
— Dimanche prochain, 12 courant, le
oulte, à 10 h. 30, au temple neuf, sera
présidé par le docteur Henri Meynier,
surintendant du District Italie Céntrala
j. t.
Une pêche de bienfaisance sera organisée par la Croix Rouge, le
26 courant, dans 1e but de venir en aide
aux Cdionies d'été à la montagne (Pian
Prà) et à la mer (Borgio-Verezzi), organisées au bénéfice des enfants te plus misérables de la vallée. Ce sont 72 enfants
qui pourroinit jofuir de ce grand .bienfait,
23 à la mer, 49 à la montagne.
Pour pouvoir disposer de la somme très
considérable nécessaire dans ce but, l'aide
de toute la population est nécessaire. C’est
pour cela que nous adressons une prière
très chaude à tous, pour qu'ils veuillent
concourir à cette oeoivre, envoyant leprs
dons, eii objets ou en argent, au président
M. AttiBio Jalla, ou au trésorier M. Lodovico IMerlo.
» * •
Esercito della Salvezza. Si fa noto che,
in occasione del Ferragosto, il capo territoriale, tenente-cdonnello C. Hauswirth e
Signora, presàederaamo le seguenti adunanze : Lunedi 13 ; Soto di Lusema,
ore 2a30 — Martedì, 14 : Sala, dei Fasdotti, ore 20.30 — Mercoledì, 15 : ore 10
e ore 14.30, afi'aperto, in località Giordor
notti - ore 20.30, Sala di Torre Pellice
(Corso Fiume, 28) — Giov^, 16 : Soto
Teatro Trento, ore 20.30.
Tutte le adunanze sono pubbliche e tutti
sono cordiatmente invitati.
MASSEL. Dons reçus pour les réparations au temple : M. Pennington de Jongh,
L 50. R
POMARET. Pendant le mois de juillet
quatre enfants ont été baptisés : Rostan
Giuliano de Guide et Bracco Mary - Tron
Giovanni Ferruccio d’Emmaniuel et Heynat Pauline - Bernard Italo Arturo de
Fernand let Peyran Clorinde - Costabel
Rino Arturo de Charte et Coucourde
Clara A tous nos vœux sincères.
— Décès. Deux membres de notre égbse
nous ont quittés ; Lageard Frédéric, après
de nombreuses années de maladie et de
deuils; Faultre, Cécile JaMer-Bleynat, du
Teitas, après une maladie courte mais
violente.
A ceux qui restent nous exprimons notre sympathie fraternelle. G. C,
PRARUSTIN. Nous remercions M. le
pasteur Robert Jahier qui a présidé le
culte du dim¡aniche 22 juillet. Ce même
jouir ont été présentés à Dieu te enfants
Robert et Eugène Rivoir.
— La Jeunesse travaille avec entrain
pour édifier une Salle à Saint-Barthélemy, qui servira pour ses réunions, ses récitations et aussi pour te réunions générales de la paroisse.
Un Buffet pour nous aider dans la construction est en train de s’organiser, le dimanche 12 août : nous y attendons te
amis de notre paroisse et de,notre jeunesse.
G. R
SAINT-GERMAIN. Nous avons eu, pendant le mois dernier, le décès de M.me
Riva, âgée de 94 ans, et de Giulia Pons,
de 80 ans. Nos condoléances sincères aux
parents affligés.
Deux mariages ont été célébrés dans
notre temple : celui de Alice Constantin,
de la iMlarchisa, avec Attilio Azzario, de
ta Roccia ; et celui de Irma Jdfder, de
Ville, avec Werner SdheUenhaum, ide Omegna. Nos souhaits pour une vie heureuse
et béniie aux époux.
SAINT-JEAN. Mardi 7 courant, devant
une foule emiue, a eu lieu Fenseveldssement idie la petite Patricia Phélps Prentice,
décedée aux Nazerots, à l'âge de 15 mois
seplemenit.
Le service funèbre fut présidé, dans
notre temple, par les pasteurs MM. R Rivoire et C. Lupo.
A M.me et M. le docteur S. Prentice,
auxquels Dieu a redemandé leur unique
enfant, nous renouvelons l'expression de
notre profonde sympathie et nous demandons à l'Ette,mel de les consoler et de les
soutenir.
TURIN. A l’occasion de la fête du 15
août, et par le moyen du Président du
Groupe des A. C. D. G., te Chemins de
fer ont accordé le rabais du, 70 0/0 sur
l’aller et retour Tonno-Torre Pedice. Poiir
s'inscrire, s’adresser à M. le chev. Avondetto ou au Concierge de Via Pio Quinto, 15.
VILLAR. Dimanche 22 juillet la chaire
a été occupée par le candidat en Théologie M. Paul Marauda, de Pigmerol, qui a
présidé aussi la réunion de l'après-midi
sous te châtaigniers- des Combettes.
Merci encore et beaucoup de vœux pour
ceitte promettante carrière aU service du
Seigneur !
— Le Pasteur de la paroisse a été aimahlemenlb remplacé, la semaine passée,
par iM. le pasteur Auguste Jahier, ancien
conducteur et -vieil ami de notre église,
q|uî a présidé le culte de dimanche 29 juillet et qui a été appelé à présider aussi
te funérailles de nos frères : Baridon J.
Pierre feu Jacques, de la Vile, qui s'est
endormi padsiblenient le 27 juilet, à l'âge
de 85 ans, et Gcamet Albert de Pierre Paul
et Coœdin Susanne, de Saint-Christophe,
.railevé après trois jours de maladie à sa
fiamile, à sa fiancée, à toute notre communauté, dans la pleine vigueur de ses
21 ans.
Les funérailles ont été un émouvant témoignage d'estime et d’affection à la mémoire de notre jeune ami de la part de
’î Tégiise, de toute la population et de ses
^ qamarades du «Fascio Giovanile» du Val
Pélis, qui ont participé en grand nombre
à, la triste cérémonie, et ont porté à bras
le corbillard.
Et le l®"^ courant rm nouveau deuil a vi|, sité ncrtke famille spirituelle par le départ
li diU cher petit Jacques Mîegge de Angelo
^f'ét délia Mdurg^lia, qui n’a réjoui que pour
qiuelques heures ce jeime foyer.
Sur tous ceux qui pleurent nous implóla fdns la force et tes consolations d’En-Haut.
H ■ 1
' VILLESÈCHE. (Retardée). Après une
longue et pénible maladie supportée avec
une admirable résignation chrétienne,
vient de décéder au Refuge Roi CharlesAlbert notre chère sœur Massel Jecmne
veuve Grûl, de la Maisette (Faët). Elle
laisse parmi nous un bon souvenir et la
douteur de nos cœurs causée par la sqpa? ration est consolée par la certitude que
« heureux sont dès à présent les morts
.qui meurent dans le Seigneur».
A son fils bien-aimê, à ses frères, à sa
sœur et à tous ceux que ce départ iafese
dahs le deuil, nous assurons notre sympathie chrétienne.
PERSONALIA.
Le docteur Emile, Gay et M.lle Marguerite Meynmr, file de notre collègue de
Florence, ont célébré leur mariage le
3 août.
Noifâ leur adressons nos meilleurs vœux.
« » «
M. Charles Gay, fils du regretté avocat
Jean Gay, étudiant en Théologie, a conquis a pâeni votî ^ laurea en jurisprudienoe à l’Université de Rome.
Nous le félicitons de ce brillant résultat.
les talleaiK le le • Meese We >
par M.IIe Hia ran Oostreen,
L’an dernier, par une horrible matinée
de pluie, je descendais de Massel : sous le
Bessé, si je né fais erreur, je rencontre
une demoiselle toute seule, qui me demande
en français si la Balsfile était encore loin.
— Oui, la Balslle est bien loin encore,
surtout par ce temps.
Je lui donnai te renseignements qui
pouvaient lin être utiles et chacun poursuivit son chemin; elle continua couragreusemeinit vers la Balsilte, je dœcendis
sur le Pterrier.
Jeudi passé, sur le bateau, pendant la
tra-versée de Nyon à Yvoire, je renccmtre
de nouveau la même demoteiDe : cette fois
on fait connaissance et j'apprends que la
personne rencontrée sur la route de Masse! est M.lle Mia van Oostveen, une holteidaise qui aime notre histoir© et qui
l’interprète en artiste. Elle a -visité nos
Vallées pour y étudier ses sujets sur
place; elle est allée à la B^Lsîlle par un
temps qui aurait rebuté bien des hommes.
Efle -vient de faire paraître quelquesuns de ses dessins comme cartes : ces cartes seront vendues à nos réunions du 15
août et nous ne doutons pas qu'elles seront emportées.
Le sujet — notre histoire, ^ique — et
l’artiste intrépide et aimante, te méritât
bien.
les Livres.
J&m Frédéric Vernier (1796-1871),
d'après son autobiographie et tes souvenirs de son fils Elie, par Jean Cadier, pasteiur à Valdrôme.
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■ L^Ek/iào des VaUéès - Id’ Aoùt 1984-XII
O'
U PsQe Qiiotìdiano per Ykaìm» '- ÙQvide Bosio Un branq, un passo bìblico, una strofa fed una pre-'
_ ghiera per ogni giorno, - (tela e oro.'^'L. 8) . .
Più preiiò'à Te, Signor!... - Pensieri brevi per ogni
giorno deiràhno- GiovannìI^ostagnOf{\Q\a^Qm,LA0)
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» 6,04 7,19 12,42 17,02 18,24 19,53 21,08
» 6,15 7,33 f 12,52 17,15 18,41 20,07 21,20
» 5,24 6,36 7,- 7,53 10,45 13,14 17,38 19,04 20,25 21,39
» 5,47 6,50 7,26 8,05 11,06 13,33 18,01 19,20 20,49 22,02
a. 6,31 7,20 8,10 8,30 11,47 14,07 18,42 19,51 21,27 22,40
P- (3) 0,25 5,01 6,36 7,56 11,36 13,20 17,27 18,25 19,06 20,10
» 1,03 5,46 7,22 8,26 12,14 14,02 18,02 19,08 19,32 20,44
» 1,22 6,07 7,48 8,06 8,41 12,36 14,23 18,18 19,28 "19,46 21,» “AtT” » 9,04 12,53 14,40 18,40 20,13
» 8,17 8,21 - 9,14 13,04 14,51 18,51 20,24 —j—
a. 9,18 13,08 14,55 18,55 20,28
(1) Feriale — (2) Festivo — (3) Al Lunedi.
(Ìiuova 'coppia di treni con servizio a tutte le stazioni intermedie) :
Partenza da Torino: ore 4,50 - Arrivo a Torre Pellice : ore 6,20
Partenza da TorrePellice : ore 10,1,0 - Arrivo a Pinerojp : ore 10,45 - Arrivo a Torino : ore
11,47
ORARIO AUTOMOBILE TORRE-BOBBIO PELLICE
Torre P. p.
S. Margb. >
Chabriols >
VillarP. »
ViaFourca »
Bobbio P. a.
0) - Xi"' ''f 0)
8,30 11,20 15,05 19,05 BóbbioP.p. 6,30 7,15 11,55
8,35 11,25 15,10 19,10 ViaFòurcà » 6,35 7,20 12,8,42 11,32 15,17 19,17 Vjliar P. » 6,41 7,26 12,06
8,49 11,39 15,24 19,24 Chabriols > 6,48 7,33 12,13
8,55 11,45 15,20 19,29 S. Margb. > 6,56 7,41 12,20
9,- 11,50 15,35 19,35 TarreP. a. 7,- 7,45 12)25
(1) Al Venerili,;
17,35
17,40
17,46
17,58
18, .r
18,05
ORARIO FERROVIA ELETTRICA PINEROLO-PEROSA ARGENTINA
Pinerolo p.
¡Pónte Lemina (fac.) »
Abbadia >
■Riaglietto-Fiugera(/iii)*
S. Martino »
Porte »
Malànaggio (fac.) >
S. Germano >
Viilar Porosa »
Dùbbione »
Pinasca^ »
S. Sebastiano *
Perosa Argentina
a.
Peròsa Argentina p.
S. Sebastiano >
PInasca »
Dùbbione , >
Viilar Perosa »
S. Germano »
Malanaggio (fac.) >
Porte »
S. Martino *
Riaglietto-Fiugeraf/oc>
Abbadia >
Ponte Lemina (fac.) »
Pinerolo a.
6,15 7,52 (1) 8,50 (2) 10,45 12,45 14,35 16,40
6,23 7,59 10,52 12,52 14,42 16,48
6,26 8,02 — 10,55 12,55 14,45 16,51
6,30 8,05 10,58 12,58 14,49 16,55
6,33 8,08 — 11,01 13,01 14,52 16,57
6,36 8,11 — 11,04 13,04 14,55 17,— 8,16 ■— 11,07 13,08 14,59 17,03
6,44 8,19 9,10 11,10 13,12 15,02 17,06
6,54 8,26 9,16 11,17 13,21 15,10 17,13
7,02 8,33 — 11,24 13,26 15,18 17,20
7,05 8,36 — 11,27 13,29 15,21 17,23
'— - — — 11,34 13,36 15,29 17,28
7,15 8,45 9,30 11,40 13,39 15,35 17,31
6,50 7,35 7,38 (2) 8,55 9,35 12,05 13,55 16,20
6,53 — — 12,08 13,59 16,23
6,58 7,43 9,02 9,42 12,13 14,05 16,28
7,01 7,46 9,05 9,45 12,16 14,08 16,31
7,07 7,53 9,15 9,52 12,23 14,15 16,45
7,17 8,- 9,22 10,- 12,30 14,22 16,53
7,20 8,03 9,25 10,03 12,33 14,40 16,56
7,24 8,10 9,28 10,12 12,39 14,43 17,7,27 8,13 9,31 10,15 12,42 14,46 17,03
7,30 8,16 9,33 10,18 12,45 14,49 17,06
7,33 8,19 9,36 10,21 12,48 14,52 17,10
7,36 8,22 9,39 10,24 12,51 14,55 17,13
7,42 8,30 9,45 10,30 12,58 15,- 17,20
18,25
18,32
18,35
18,38
18,41
18,44
18,51
18,58
19,05
19,08
19,16
17,56
18,06
18,09
18,16
18^
18,31
18,34
18,37
18,40
18,43
18,50
(3)
21.13
21,20
21,23
21,26
21,29
21,32
21.35
21.38
21.45
21.53
21,56
22,
22.03
(3)
20.35
20.38
20,43
20.46
20.53
21,
21.03
21,08
21,11
21.14
-21,17^
21,20Ì
21,25*
I
(1) Dal 15 Luglio al 2 Settembre — (2) Sabato (Mercato a Pinerolo) — (3) Festivo fino al 2 Settembre.
fi,
ORARIO AUTOMOBILE PEROSA-PBBitERO-PBALY in vigore dal 15 Loglio.
Perosa Argentina P- 7,35 13,50 19,30 Praly P. 5,05
Pomaretto » 7,43 13,58 19,38 Ferrerò » 6,Chiotti-Riclaretto » 7,58 14,13 19,53 Trossieri-Faetto » 6,03
Trossieri-Faetto » 8,02 14,17 19,57 Chiotti-Riclaretto » 6;07
Ferrerò » 8,10 14,20 20,- Pomaretto » 6,22
Praly a. 9,- 15,10 20,55 Perosa a. 6,30
10,35
11,25
11,28
11,32
11,47
11,55
16.15
17.15
n,18 I
17,22
17,37
17,45
BRODOACARNE
!)u rissimo^Plkccrcllenfc
SI n/a
TARIFFA INSERZIONI
Avvisi Commerciali, L. 0,50 la linea Mortuari, Comunicati, Ringraziamenti, L. I
la linea - Avvisi economici, L. 0,95 per
parola per una volta - L. 0,90 per due
- L. 0,15 per tre. - Minimo L. 9. i
Tana coveraativa in più.
' Papamanto anticipato.
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