1
; r'T ■
'-courant la Poste
[¿I? ®’abon;v,ìcmknt pah an
■ • • *"* ®
« Autriche-Hongrie,
\ • g»yi-quc, Brésil, Danemark,
1 pte , Hollande, Suède,
fluisse, Gtc., si on prend iin
j^Onnament postai Fi*. H
i 9’abonno ;
1 ^ bureau d’Adiuiniatraliun;
|r“* MM. Ies Pasteurs : et à
Alpina à Torre Pellice,
'I?tk
^•«Onnement pari du 1. Janvier
e^se paye d’avance.___________
Annék XX1Í. N. 31.
30 Juillet 1896.
Numéros séparés demeuidés avant
le tirf^e, lû eenUmes chacun
AnnOfiùüs: 80 centimes par ligne
pour une seule fois — 16 cen~
times de 2 à 6 fois et 10 centimes pour 6 foie et au dessus
S'adresser pour la Bêdaotion et
pour L'Adiulnlstntlon à hL
Jean Jaila, prof.,Tnrre Pellice*
Tout changement d'adresse cotite
15 centiimes, sauf ceux du commencement de l’anneo,
E TEMOIN
É(]IIO DES VALLÉES VAUDOISES
Paraissant chaque Jeudi
•ne serez témoins. Act. 1.8. Suivant la vérité avec la charité. Kph. IV, 15. Que ton règuo vieons, Haith. Vi, Itl
K O m n i r e :
^f'gélisation — Nécrologios ; M. Henri
¡iJlVàiaj; M. Rodolphe Kôgel ~ Chronique Vaudoi.se — A propos du Darbysme -- Un serpent ôaehé parmi les
' Mvi’es — Une lutte digne du moyenâge ~ Nouvelles religieuse.^ — Revue
"'hç Politique — Vaudois do Mai'seille —
Avi.s.
K Evangélisation
Voici une petite gerbe de ghiTi'es .sur l’Evangélisaliou que nous
k. l^^'unlous au Uollellino en résumant.
. Les culte.s sont bien fréquentés
Jias l’Eglise de Via Manzoni {mo’*ce) qui entretient des relations
• ^ ititimes avec celle de Via dei
gfagli. Les membres de l’Eglise
ï'igg °’Si>ent de leur foi d^ans leursV^versatious privées. 14 commuont été ajoutés à l’Eglise <|ui
^^^ûpte 15 catéchumènes pour l’an® prochaine. Son école du Di|bche est florissante et l’un des
nommé Henri a donné lieu
î 1 anecdote suivante;
^h’T. Carnau I dit cet élève un soir
contemplait avec sa mère le
fg ®foilé, si une de* ces étoiles
ik^'^ndissantes allait tomber, pour‘^^nous voir Dieu par le trou
‘ ®ne laisserait en tombant?
— Non, répliqua son frère Louis
qui était avec , eux, lu ne le pourrais pas.
— Et pourquoi donc?
Parce que Dieu ne se laisse
pas voir par nous au.ssi longtemps
que nous sottimes -pécheurs.
Le Secolo de Milan du 9-10 cour.,
nous apprend que l'Eglise Vaudoise
de cette ville a reçu plus de 600
membres pendant ces 20 dernières
années.
Nos frères de Fí7¿aca)iaíe (Abruzzi)
ont été réjouis par la visite que
vient de leur faire M. le D“' Procbet.
Le colporteur M. N. Copertino vendit tous les livres qu’il avait à
^Agnone et dans les villages envi;ronnants et plusieurs personnes demandèrent la Bible de Diodati. Le
curé .de Villacaoale prêcha en vain
qu’il fallait brûler tous ces livres;
il ne fut pas écouté et les livres
saints circulent parmi ie peuple. '
Nous avons vu dans le temps les
prêtres de Moritenero prés Livourne,
vendre au peuple des petits morceaux du voile qui aurait été porté
par la Vierge Marie. Que de pièces
d’étolfe ont , été vendues déjà de la
sorte depuis tant d’ânnées. Il paraît
que ce voile avait des dimensions
considérables. Et ce peuple aveuglé
achète toujours le voile de la Vierge
2
' !'■
■/ ■' ■
242 —
et avec la recrudescence de cléricalisme de ces temps-ci, le pèlerinage à Montenero n’a fait qu’augmenter. Combien n’est-it pas urgent
de faire briller la lumière de l’Evangile aux yeux voilés de ces pauvres gens qui,... achètent le voile !
M. P. Calvino nous donne d’intéressants détails sur l’œuvre qu’il
poursuit dans le Canton Tessin avec
le zèle que nous lui connaissons.
A Novaggio le syndic a été choisi
parmi les trois seuls évangéliques
qui se trouvent dans ce pays.
A Lugano le Conseil communal
fournit une salle de l’école municipale tous les dimanches de 10 à 11 h.
pour (jue les enfants protestants
puissent y recevoir l’instruction religieuse. Nos frères de Lugano n’ont
pas de local à eux et ils se réunissent dans la chapelle de l’Hôtel du
Parc où vont s’édifier, à heures différentes, les chrétiens de diverses
langues qui habitent cette ville. M.
Calvino a déjà collecté 10,000 fr. pour
bâtir à Lugano un temple qui y
serait si nécessaire, mais cela requiert une somme bien plus considérable.
Les élèves de l.re année de 1’/slituto Superiore Femminile de Revere ont fait de bons examens en
présence des notables du pays,syndic,
secretaire, délégué pour l’instruction,
avocats. M.® Celli espère avoir deux
classes l’année prochaine. L’archiprêtre Ghidini cité jadis devant le
tribunal pour avoir diffamé notre
évangéliste et sa compagne vient
d’accepter une transaction à l’amiable
en payant avant le 31 Juillet 400 fr.
chacun à M.'' Celli et à son avocat
et les autres frais pour environ 2000
fr. tout compris. Cela coûterait moins
cher que de tenir la langue au chaud.
M.lle Paolina Sala, qui a fait ses
éludes dans, notre Ecole Supéileure
de la Tour, dirige avec succès l’école communale de Chiasso, où elle
est appréciée aussi comme directrice
d’une école du Dimanche.
Les efforts des ennemis delà lumière
sont aussi infructueux â'. Calan%
(ju’à Revere. Le nombre des
a augmenté à Catane où l’on >; j
compte actuellement 143. Un
révérend père y a fait des auto-da’y
fé en brûlant des Nouveaux Testaments et des opuscules. Mais voici.;.
ce que lui sut répondre un enfanl
de 9 ans auquel il avait enjoluf
de lui apporter des Nouveaux Tes- :
tament-s qu’il destinait aux flammes- ;
— « Brûlez, plutôt votre missel^ j
» qui est en latin que l’on ne peijTj
» comprendre. Le Nouveau Tes* <
» lament est un bon livre, il
» de Jésus Christ, je le comprends';
» et voua ne me le brûlerez jamais®- ;
E B.
1. Henri Viiiaj
Dans notre avant-dernier N° non®«,'
avons annoncé, avec tristesse,
mort de notre cher ami et collège®
M. Henri Vinaj, pasteur-évarigélist®
parmi les Italiens de S. Francisi^*^'
(Californie). , .v
Les journaux qui nous parvi^'
int d’A'mériuue nous donnent quel’
nent d’A'mérique nous donnent qui
ques détails sur la maladie, la
et les funérailles de notre
Nous sommes assurés de faire
agréable à nos lecteurs en leur' dé%;
nantun extrait de ce que nousavons^''’;
M. Vina j a beaucoup souffert, avon®|;
nous dit; la vie a été courte
pour lui. C’est à S. Francisco,
• tout, qu’il a été sous la croix,
à cause de difficultés linanciéi’®û
provenant de ce que le Comité ^1^
l’avait engagé, manquant à ses
messes, ne lui donnait que trèa t‘J
régulièrement son honoraire.
la rai-Juin dernier, on lui annoi#^
crûment que la Mission ltaliehU|
i manquant de fonds, elle serait
primée et son pasteur licencie, J
dater du 1"'’ Juillet. Ce dernier
l’acheva. M. Vinaj se mit au
jour même où il j reçut c.etle
nouvelle; pendant la' nuit la j
nisse se déclara; trois jours
il n'était plus.
■f'.
3
'b
m
,« Cornh^ien le dernier jour de sa
¡1 JJ*® a éf;é louchant! » écrit son ami
■f. . • Wiranchi, dans V.Elvezia, journal
,,?®*'’ien de S..Francisco (2Ìluin], ...«Dans
,1 matinée, il lui encore, d’une
^/voix. claire, un chapitre de la Sainte
■ Ecriture, puis élevant les yeux au
cielj il implora la hénédiction de
iOieu sui' toUvS les présents’, en nornQiant chaque membre de .sa famille
et de son Eglise. — Dans l’après
,:|j,'tiiiili il fit encore deux cultes, à une
“heure d’intervalle; il appela à son
chevet son épouse désolée et la pria
■i, de lire le chap. X.1 de la .seconde
:Ep, de St. Paul aux Corinthiens,
f'après quoi il fit deux prières, denaandant à Dieu de pardonner tous
J''éeux qui lui avaient fait du mal,
i et de le pardonner lui-rnême, s’il
¡\ àvait offensé quelqu’un. La scène
était si touchante que tous le.s prél'Sents éclatèrent en pleurs.
(, «Quand il eut fini de prier, il.
passa les quelques heures de vie
Çni lui restaient à chanter les iouan* ges de Dieu. Vers 8 h. et quait il
1, h’endormit paisiblement dans les
' bras du Seigneur, pour se réveiller
dans un monde où il n’y aura plus,
, Pour lui, ni douleur ni nuit, où
[; Dieu essuiera les larmes de ses yeux,
K où l’Agneau qui est au milieu du
trône le paîtra et lé conduira aux
sources des eaux vives ».
Les funérailles — faites aux frais
fe;dü Presbytère (Corps des Pasteurs)
l'"' de S. Francisco — eurenllieu Lundi,
y ^2 Juin, dans la Salle des « Bersa^Heri », et furent très solennelles,
fous les membres de l’Eglise Ila>j;-benne et tous les enfànts de l’Ecole
^'î^d^ Dimanche que dirigeait le dé^ titnl, étaient présents. Le Presbytère !
,¥de ,la ville y assista en corps. Au j
- 'lailieu de la salle, était le cercueil
.. Couvert de fleurs.
'Le service se fit en langue anglaise. Plusieurs pasteurs prirent
**occessivement la parole; tous, émus,
* ï'endirent témoigna|[e au courage et
» principes élevés du défunt. '
“ ■ Le ?Rev. Farrand, Modérateuf du
Presbytère, parla de la mort de M,''
Vinaj comme «d’une de ces mystérieuses visiialions, auxquelles nous
devons nous soumettre » et de l'estime que chacun avait pour ce frère.
Le Rev. J, Jenks, présenta à Dieu
une prière dans laquelle il le remercia pour la vie et la mort héroïque de son collègue. Il lermitta eu
demandant le pardon pour ceux qui
avaient été infidèles à leurs engagements.
I^e Rev. Cumraings Smilb parla
avec admiration de l'activité du
p.asteur défunt et de la belle œuvre
qu’il avait accomplie dans la Caroline
du Nord.
Le Rev. Eugène Dupuy, pasteur
de l’Eglise Réformée française à S.
Francisco, fit un discours qui arracha des larmes à plusieurs. «M.’^
Vinaj, dit-il, a supporté deux ans de
chagrina et de souffrances, pas.sanl
calmement à traver.a l’orage. Il a
donné à Dieu tout ce qui était en
son pouvoir, tout son être, et maintenant il est tombé sur le bord du
chemin. Je l’ai connu de près. Nous
avons eu à all'ronter les même.s difficultés les mêmes sonlï‘rances,etnous
nous sommes encouragés l’un l’autre»
Quelques cantiques de circonstance
furent chantés par un chœur de
dames françaises et italiennes.
Après le service funèbre, le convoi
se forma et se dirigea vers le cimetière
de Odd Fellows. C’est là, dans ce
coin de terre, bien éloigné de sa
patrie et de ses chère.s Vallées, que
repose, en attendant le glorieux jour
de la résurrection, la dépouille mortelle de notre ami.
Le Dimanche suivant, 28 Juin, eut
lieu, au Cimetière de Odd Fellows,
un service funèbre en langue italienne, auquel prirent part les membres de l’Eglise Italienne et les amis
du cher et regretté M.' Vinaj.
La veuve et les 3 orphelins partis
le 10 courant de S. Fiançisco pour
New-York, et le 18 de New-York
4
— â44
pour liO Havre, sont arrivés en
bonne santé à Torrepellice avant
hier soir.
Rodolphe Kô(|el
Ce vaillant serviteur de Dieu, auquel notre église a des obligations
toutes spéciales pour rintérêt paternel qu’il a pris à plusieurs de nos
étudiants en théologie à Tuniversité
de Berlin, vient de s’éteindre après
une longue maladie. Ses talents et
sa piété le qualifiaient pour être
prédicateur de la cour, pasteur de
la paroisse principale de Berlin, celle
du dôme, et directeur du Domcandidatenètift, où se préparent un bon
nombre de jeunes gens destinés au
ministère.
H fut le conseiller spirituel, par
excellence, de l’Empereur Guillaume
et fut mêlé à tous les événements
qui marquèrent la vie de ce monarque. Franchement évangélique
dans sa doctrine, inflexible dans ses
principeSj il ne connut pas les faiblesses de maints prédicateurs de
la cour; ce fut toujours la voix de
la vérité que son auguste maître
entendit de sa bouche. Sa prédication était trop profonde pour être,
ce qu’on appelle, populaire. Cependant, quand il prêchait, le dôme se
remplissait d'un auditoire où l’élément cultivé et l’élément ouvrier se
trouvaient presque également l'eprésenlés. C’était une prédicalioti serrée,
condensée. Chaque parole contenait
une pensée. C’était poli et pénétrant
comme de l’acier. Je me souviens
d’avoir vu chez le D‘' Kôgel le manuscrit d’un de ses sermons. C’étaiént des mots serrés les uns ù
côté des autres, des lignes serrées
les unes sous les autres. Tout le
sermon tenait dans une page. Doué
d’une mémoire particuliérement
prompte et tenace, il récitait jusqu’au dernier mot, mais à l’enlendre on aurait dit que tout jaillissait
spontanément d’un cœur vibrant de
zèle et d’amour.
celi
Ce qui fait l’éloge particulier d
D*' Kögel c’est qu’il était Îé . pastea
de la paroisse du dôme, avaniV^
prédicateur de la cour. L'âme'N,^
dernier de ses paroissiens avait“
ses yeux, autant de prix que
du grand monarque et il ne se
sait jamais prier pour apporter 1®®-;
consolations de son ministère auXi
déshérités du monde.
Qui avait vu une seule fois te?
D' Kögel ne pouvait i’oublien ¡ Sa j
haute stature, sa figure carrée, son ;
front haut, ses yeux que masqiia)éa|,
de gros sourcils, sa bouche énergi'
que, ses traits habituellement austères mais pouvant s’éclairer d'urte '
vive lumière et du sourire le plus
bienveillant, tout cela ne a’oubliai
plus. Mais ceux qui l’ont connu de
plus près ont reçu de sa personna-/
lité une impression profonde et bienfaisante. Ils ont senti que Dieu tes
avait mis en contact avec quelqu’un .
dont l’esprit était large ouvert !“
tout ce qui était grand et beau danS ,
les lettre.s et dans les arts, mai|ÿ
qui était constamment préoccup®,;'
d’accomplir l’œuvre que son
céleste lui avait donné à faire. W
Dieu le fit passer, les deriiièreS;ô
années de sa vie, par une ruda,!,
épreuve. Il lui enleva cette mémoif’® i
qui lui était indispensable pow.-’
l’exercice >ie ses fonctions. Depui-'’'.|
lors il allendil patiemment l’heuf®'
de sa délivrance. Maintenant il '
là où l’on n’apprend plu.s avec
et où l’on n’a aucun effort à fair*^
pour .se souvenir, là où l’on vm
face à face, -0'
H. M
CHRONIQUE VAÜDOlS^j
VILLESÈCHE. — C’est avec
patience que l’on' attendait, pariùj,
nou.s, la visite de nos missionnai>!^‘''i
M. et M.me Louis Jatta.
Le fondateur de la station. »^]
Kazoungoula est né dans celle P®'“ :1
5
-
i joisse. C&Ï-JIX qui l’ont vu enlant, et
■ jeuiiejs qui ont appris à le coniiaître -r sans l’avoir jamais vu, comde nos représentants au
'jÿ-ïimbèze, ont été heureux de lui
serrer la main en bénissant Dieu
de l’avoir gardé et ramené dans
patrie. Nous ne douions pas
les détails captivants que M.
Jalla nous a donnés sur son œullc-vre, Dimanche dernier, soit au
Inculte principal, soit dans la soirée
une réunion familière, ne produi[#^nt un intérêt plus intense pour
;^les travaux de nos envoyés dans le
l -renlre de la noire Afrique. Eti re«
iÿmerciant M. et M.rne Jalla pour le
bien qu’ils nous ont fait, nous detnandons à Dieu de bénir pour eux
pour la mission leur séjour en
H'Europe. X.
À PROPOS DU DARBYSME
A la suite des lettres de feu .1.
. Salomon publiées dans l’Ecbo des
^/ Vallées, il y a une quinzaine d’anuées et republiées dernièrement dans
Témoin, nous avons reçu une
.Jûngue communication de M. Regard,
bous averlissant que le caractère
Oioral de Salomon avait été tel que
l’on ne peut guère prêter foi à ses
paroles. Il va sans dire que la pardionne qui a provoqué la nouvelle
it Publication de ces lettres n’était pas
bu courant des faits que M. Regard
r.bite à l’appui de son assertion et
Poiir nous, nous éprouvons une ré;,Pügnance à faire un procès à quel4f9b’un qui n’est plus là pour se dé; fendre. Les lettres de Salomon sont
s •'“OS lecteurs d’en tirer tout le
^fbien possible. Elles ne nous ont
Pîts semblé animées d’un mauvais
ij, ®bpf'it, mais oui bien très pauvres
Îc^’idées.
SEliPMT Mj PARIII LES IIVÜ
Un our un monsieur demeurant
É-bUx Indes alla à sa bibliothèque et
en prit un livre. Il sentit aussilét
j une légère douleur semblable à celle
I d’une piqûre d’épingle. Il pensa que
par négligence quelqu'un avait planté
une épingle dans la couverture d’un
livre. Mais bientôt son doigt commença à enfler, puis son bras. Bientôt
tout son corps fut enflé et au bout
de quelques jour.s il mourut. Qe
n’était pas une épingle qui était dans
ses livres, mais un petit serpent
dont la blessure était mortelle. De
nos jours, il y a un grand nombre
de serpents cachés parmi les livres.
Ils se nichent parmi les feuillçs de
quelques-uns de nos ouvrages littéraires les plus fasciiiaitts. ils se
roulent autour des fleurs dont le
parfum engourdit les sens. Nous lisons, et nous sommes charmés de
l’intrigue de,l’histoire, du talent avec
lequel les personnages sont groupés,
de la rnagnificence des figuf&s. Nous
sentons à peine la piqûre du mal
qui y est habilement insinué; cependant il nous atteint et nous empoisonne. Quand le régistre des humains sera examiné, qu’ils seront
nombreux les nomst dé> ceuxîfaudessus desquels seront écrites ces
paroles: « Empoisonné par le venin
des serpents cachés parmi les livre.s. » 1 !•! '
Le Petit Glaneur.
UnHutte diope du inoyen-âQe
L’avocat Lueger qui n’a .pas été
agréé comme syndic de Vienne est,
comme on le sait, à la tête du
mouvement anli-sémite en Autriche.
Ce qui esl plus grave encore, c'est
que cé lever de boucliers est la
manœuvre du clergé aidé par les
femmes. Dans une, réunion où l’on
devait entendre le champion Lueger,
durant laquelle ib fut couronné de
fleurs et applaudi, plus de six mille
y accoururent, et comme H y avait
un danger réel pour Ia .,sûreié publique, on dut la dissoudre j par la
force. Les fanatiques» alliés du çlergé
6
- m
ihë vooiurent pas perdre leur soirée,
et au rèlGiîF 'ce furent des scènes
•sauvages, dignes des turcs. 11 i)arait
cpdon s'en est appeté en haut lieuj au
iVîlticarïimême, cjui a fait là sourde
oreille, car l’amour du prochain
!ph0clrtrné: en Angleterre et en Amé■ riqner n’ést 'pas un ■ dogme évangélitpie en Autriche^ où le clergé est
tout ’ puissant et où> les deux milUiops de Juifs'doivent être perséeiïtés.'' oQiian’d ouvrita-t-'On les
yeux? àlquand la délivrance de cet
esclavawe dit papisme! i f '
s ' ■,0') Í » l'i • .1 ., ■ I.- . . J
h Ospediile protestante di Genova.
' —Bappûrt (pour-y l'année
r ÍB95/. Cet hôpital a soigné, pendant
1ti95, 313, rnatadesj 263 .sont sortis
• guéris^ 23 mieux portants, 8 dans
le ¡même état, 4 sont morts. 21 se
■trouvnie.'nt; eweote en traitement le
31 Déc dernier.—'-Lég malades ap
i'partenaient à 15 nationalités différentes;'105 ¡on lu été .soignés gratuitement; 'leso autres ont payé uiie
< pensioh ' qui ' est- loin! itoutefOis de
payer lesidépensesp aussi * le Près.
M. Bei t peut-il dire avec raison;
« NotreHùstiiution n’est pas (comme
quelques-uns- le pensent) une sim-:
pie .maisop'dq;sanici» où,;:pioyfinnant
une'fètriliütiôii éqÙitahlé, l’on ac-,
cueille les mâlàdes qui viennent
frapper à sa porte ; c'est au contraire
une institution de : ôien/aisance où
sont soignés gratuitement ou à uiij
prix dé beaucoup inférieur au coût,
i tous.les malheureux qui y cherchent
un refuge »
■ ! Pour l'895, les entrées ont été
'dé fri 31.790,69, les sorties de fr.
28.951,20i';iReste *iun' actif de fr.
< 2.839;49'.iNous avons remarqué avec
'plaisir que M. J. D. Turin pasteur,
I ' transféré à' 8. Pier i d’Arena, ^ ' avait
été nommé' membre honorairej du,
* iconseil 'd’; administration, et . qué
’M>*IJ>'*Pons! - en i'avait* été nommé
membre effectif. Nous
que nous unir au vœu
pouvonS;!
par lequeti
M. A. Bert clôt son rapport;
notre institution, dans sa sp}ber%
modeste, contribuer toujours miétîW^
à soulager les misères en vue desf
quelles elle a été créée, et puisse
avec la bénédiction de Dieu ce suhlime précepte de l’Evangile être
mis toujours plus efficacement en
pratique dans son sein; Inflrmos
curate (Malt. X. 8)
France. — Les Congrégations religieuses, qui ont obéi à ceux qui
les engageaient à ne pâ.s se soumettre à la loi, commencent à s’en
trouver mal.
La Semaine religieuse de ClermontFerrand annonce en effet, qu’un
huis.sier s'est présenté, : de la part
de l’inspecteur de renregistremenb
chez les sœurs de la Visitation, pour ■
procéder à une saisie, l.e fisc ré- ■'|
clame à ces religieuse 2,431 fr.
d’abonnement; il a mis saisie-arrêt, ^
.sur tous les revenus de la communauté qui comprend 44 personnêSf
fœ même huissier s’est pré-senté
chez les Urselines de Clermont où
U a procédé à la même opération
L'obéissance à la loi eût été pluf
sage, f.es sœurs ne tarderont pas ;® ■'
s’en convaincre. ’ '
Bavière. On se rappelle qu’ujf^ '
institutrice protestante qui s’était ®' ,.,'
dressée au célèbre abbé Kneipp podC"
obtenir la guérison, non seulemebV’
n’a pas retrouvé la santé auprès timide 1 intrigant ecclésiastique, mais, j
été amenée par les procédés ,16%,
plus jésuitiques à abjurer sa foi.
sevelie selon le rite romain, la nùn'|j
velle fut répandue partout que Mi'?® -q
K. était morte dans le calholicisn?®
et avait reçu l’extrême onction.
Mais le Consistoire luthérien i?^
point laissé passer la chose sao®
intervenir de la manière la plus.®,' ’
nergique. Il prouva que Kneipp av®«
violé la loi qui impose aux prêtr®® ;
l’obligation de porter à la connai®'
sauce de l’autorité ecclésiastique /®'J
formée les abjurations qu’ils obti®*^'
7
- 247 —
gouverpement havarois a
«onné ii-aison au Cousistoire. Il flé^ ciarp^ que Mina K. ne peut être
i ^nsiilérée comme catholique et il
ad ressé un blâme à l’abbé cou: ' Verlisseuf. — Un coi'res[)ondant de
'■ Ja Gazette de Cologne i'emar(]ue avec
l'aison que de tels faits doivent mettre
«■ 6n garde contre les belles promesses
partent de Wôrishofen et di«Winuer un enthousiasme exagéré
fpour le traitement hydrothérapique
|qui s’y administre,
i' Arménie.— Les ambassadeurs des
I puissances étrangères, à défaut d’acles utiles, ont au moins fait dresser
massacres
liste des victimes des
'P'i ont ensanglanté des provinces
[• entières pendant les trois derniers
I mois de 1805.
! Ils sont arrivés aux résultats suiI vants: Le nombre des morts, d’après
les renseignements authentiques,
I s’est élevé à 24.655 Arméniens et
V 79 Mahomélans; il y a 4,255 ble.«sés
s Arméniens et 2 Maiiométans.
Ajoutons qu'on n’a pas tenu compte des petites loealilés et des districts sur le.squels on n’a pas pu
obtenir des renseignements certains.
Ces chillVes sont elîroyables. Quand
on pense qu’en beaucoup de lieux
lés massacres se sont accomplis sous
les yeux et même par les ordres
tlés olAciers et soldats de l’armée
Içrque, on ne peut que répéter que
o’est là une honte iriellaçablé pour
[é gouvernement turc, et cela d’au-,
tant plus qu’il a voulu faire croire que
les Arméniens étaient jes véritables
, égresseurs. Dieu veuille que la cha; ^Ué ne se lasse pas, niais que plutôt
beaucoup d’entre nous se souviennent
fies misères de tout genre qui doi^^ént résulter pour longtemps de
pareilles catastrophes.
Allemagne. — Les Universités
. ^Ilemandes comptent 29,117 étu„ oiants et parmi eux. 2,917 étudiants
. 0,0 théologie protestanlé et 1,450 calholique.s.
'■ ■t'’
Revue Poi ili (| 110
• 1. , : Ni ;!■,
La. :prorapie solution .de la criseï
ministérielle, semble n’avoir eu d’aur.
tre résultat visible que de proyoq4jeiv.
api'és deux séances Irésii OPagduses,
rajournemeiit' de |a Chambre, quii
ne sera plus coiivoquée avairt.; le ■
mois de novembre. Ou a donc aié~i
cessairement dû , renvoyer ,,à; cette)
époque la discussion de! plusieurs
projets de loi fort! impoi'tanls, entre
autres le projet doi fusion aie récoteiî
techniciue avec le gymnase inférieur,
pi'épar.é p,ar. le naiiüsite, „Gjiiîtl.ur.CQ.
Nous Bouhaitons^que ce projet, qpi
répond à Urt bés'ûin'rnelMWeÎûtlseifli,
¡partout ici âux ' \falléeis,'f.,obtieiuie^
l’approbation du Ifarlernent et ne
(demeure pas, cqm,me d’aucuns semblëiil âôprêliendér, S l’éial dè' sMple ,
prdjèt ■ ' uîo! î (iNn'iq/ „• ¡in
lié Sé/iat a'vojté lé p'rojè^'^ dé'dbi *
sur la Sicile.' ' '\ /‘v‘*
Ci litj uau te prisonniers italiens,
Tliés nar'Me Néerds'àû * Russe JJé
talle.
itqüés ' pôÜV 1'
Uhi ■;
— On sìbtià!e,dé!pouvea’ux 1‘ijoubleá
et de iioüVëaux'idâsspctéfijdë Gbréi'l
iens' à* Cândiè. tl ' senritjle.'qüë''lësl
tiens' à'Cândiè. Il Serri ble. ' qüë
Puissances, y comp,rls''la Kqssië‘du|
s’etàit oppofîée a.'^uhë îâclfo'n |ëollëc*-'
live énfei’giqüë en fa.Veur ’déy’Arttìé-*'
‘iLt 11.iLiL,
iiiens. Soient epfin ciécjdées''&’ihteb-’
venir pbpr thettre fîti^à ces liórPeurs'. '
Il eh- serait!tiem‘ps,'al’aútá,iít plús ,
qu’iine insurrection dës' clii'éfie'nè.
contée ;la!’lÿrânrne rfltispirmaiie, ■ sé '
rallacbent à' là râmeiVsë' (juëstion'
d’Giletit, ■ qui” Tuenaee -de”^ 'prerrdfedes preportions pJfs ’jamais. ' * , " ' ' ' ",
— Leqirince'Maximilien'de Saxe,
neveu du roi de Sastq ia éléprriotiné*
prêtre,, miilgré le.s protestations eP
les menaces de son oncleMqulà tout,
fait pour le'dissuader. Oiii'dit.iiiu'iili
8
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va commencer tea Carrière comme
simple curé. Cette nouvelle a eu un
grand retentissement dans toute la
presse, et surtout dans la presse
cléricale, qui s’en glorifie comme
d’une victoire éclatante.
— Le Czar a entrepris un voyage
dans l’Europe occidentale. Il visitera,
paraît-il, les capitales du Danemark,
de l’Autriche et de l’Allemagne.
Paris n’est donc pas dans le programme, et les Français n'en reviennent pas: ils trouvent que de
fidèles alliés mériteraient plus d’égards.
Yaudois de Marseille.
Mouvement du 25 Avril au 25 Juin
Baptêmes: Poêt Jules, Peyrari Hélène, Andrion Henri, Ribet Célestine,
Restali Albert, Geymonat Anguste,
Constantin Emile, Peyran Hélène,
BertiniHenri,tì-odiri Jeanne, Peyi’onel
Margnerite, Pons Piçrre, Meytre Pierre, Léger Jeanne, Berger .Antoine.—
Jiarîa//es.'GombaJeanetCombaAnne,
Franc Jean et Poêt Marianne, Griglio Jean et Canale Pbilomène,
Pascal Jo.seph et Flecksenhar Rose,
Tliiolero Michel et Voile Joséphine.
—, Décès: Tron Jeanne épouse Pons,
74 airs; Perron Henri, 44 ans; Aridi’ion Albert, 3 j.;iGardipl Suzanne
veu ve Bertalot, 68 8ns; Paslre Léqnie, ,16 m.; Grainl Jean, 73 ans;
Ma.ssel Marie, 18,ans; Gras Jaci|ues,
75 ans; Besson Louis, 63 ans; Meytre E’iei;i'e, 4 m.; Fostel Etienne, i
an: Coastanlin Emile., 1 m.; Vil
lelm Marie, 4 rn,; Tr;on Mai'guerile
veuve Pops, 80 ans; Tron Louise,
4 j ; Pascal Marie épouse Glot, 24 ans.
TEMPLE DÜ CIABAS
Dirtianche, le 2 Août, à 3 b. leçon
de chant pour la réunion du 15 Août.
À 4 h.ii culte avec prédication. Sujet:
« Je connais ta pauvreté, et cepèndaril tu es riche 4>. Apoc. 2. 9.
PENSEE
Une grande fortune est
esclavage.
Sénèqué.
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