1
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Chez MM. les Pasteurs ; et à
J’imp. Besson à Torre Pollice.
I 1 Août 1901
Année XXXYI. K 31.
L'abonnement se paye d'avance.
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l.e fois, 15 centimes — de 2.e à 5.6
fois, 10 centimes — 6.e fois et
au-dessus, 5 cent.
S’adresser pour la Rédaction & M.
N. Tourn, prof., Torre PelUee et
pour l’Administration à M. Jean
Jaffa, prof., Torre PelHce*
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16 centimes, sauf ceux du commencement de l’année.
L’ECHO
DKS VALLÉES VAUDOISES
Paraissant chaque Jeudi.
fous meserez Léinoina. .Ici, 1,3, Suivant la véritéaveo la charité. Eph. IV, 15. Que ton règne vienne. Malt. VI, 10,
Sommaire e
Cüinmmiicadun offlciolle — Tri,st.e n-iiiiiversfLÎre — De l'adiuission des uouveanx
niûinbros de i’ Eglise — Cliraiiitiue —
Nouvelles et faits divers — Aunonce.s,
COMMUNICATION OFFICIELLE
Le soussigné informe Messieurs les
membres du Corps des Pasteurs que
les candidats au Saint-Ministère MM.
Albert Clot, Alesscmdro Simeoni, Georges
Voila et Giuseppe Silm ont demandé
à la Table d’être admis à l’examon
de foi et de convinctions religieuses
qui aura lieu le 14 du mois d’août
prochain.
Torre Pollice, le 30 Juillet 190Ì.
Le Modérateur
J. P. PONS.
TRISTE ANNIVERSAIRE
Il y a eu lundi un an que le Roi
Humbert I nous a été enlevé d’une
manière .subite par le crime d’un
abominable assassin, r.’affreuse, nouvelle a été accueillie, d'un bout à
l’autre de l’Italie, par une conster
nation indicible. Le Roi bon, dévoué,
plein de compassion pour les souffrances de son peuple, toujours prêt
à accourir là où il y avait des affligés à consoler, des misères à secourir,
tombait sous le plomb d’un fanatique, au milieu de ce peuple qu’ il
aimait, de la jeunesse qu’ il était
venu encourager par sa présence,
heureux de la voir, par de nobles
exercices, se rendre forte et vigoureuse.
Un an s’est écoulé, un jeune Roi,
admirablement préparé à sa tâche
et ayant pleine conscience de ses
devoirs, a succédé a celui que nous
avons perdu si subitement — mais
la' douleur pour la perte du Roi bon
n’a pas diminué. Les commémorations
qui ont été spontanément célébrées
partout le jour du triste anniversaire
et r imposant pèlerinage à sa tombe,
auquel ont pris part des foules de
citoyens venus de toutes les parties
du royaume, sans parler des articles
commémoratifs publiés dans les journaux do toutes les couleurs politiques, montrent bien qu’ il est toujours
universellement regretté.
Il ne r est nulle part plus que
parmi les Vaudois, auxquels il a
donné tant de marques de bienveillance et de sympathie. Et son soq-
2
— 242
venir vivra au milieu de nous plein
de reconnaissance, aussi longtemps
que nous vivrons, et nos descendants
le rappelleront avec vénération. Et
son exemple nous enseignera à être
bons, compatissants, et à n’écouter
aucune autre voix quand parle la
voix du devoir.
Nos pensées, pendant ces jours
très particulièrement, vont au jeune
Roi qui est monté sur le trône dans
des circonstances si tragiques et qui
marche fidèlement sur les traces de
son père. Il a commencé son règme
dans des moments bien difficiles. T.a
Chambre des représentants du peuple ne lui facilite pas la tâche et
nous craignons qu’il n’ait à passer
par des jours pénibles. Que Dieu
le soutienne et le dirige et que son
règne soit heureux pour lui et béni
pour la patrie.
Nous parlons ailleurs de l’inauguration du monument que l’affection des Vaudois, auxquels se sont
unis spontanément beaucoup de catholiques, a élevé à la mémoire d’Humbert I, au Refuge, monument auquel il aurait donné sa pleine approbation. Il est vraiment réjouissant
de voir avec quel élan la population
entière, riches et pauvres, a voulu
concourir à l’érection de ce monument, consistant dans la dotation
d’un lit qui portera à perpétuité le
nom de Lit Humbert I.
De r admission
des nouveaux membres de l’Eglise
(voir n. 30).
8° Des communiants et des
moyens à employer pour eu augmenter le nombre au sein de
nos paroisses.
Synode de 1899 -- Art. 22.
Le Synode, ouï l’excellent rapport préparé par Monsieur le pasteur Bonnet sur les communiants,
et vu l’impossibilité de l’examiner
avec le soin qu’il mérite, accepte
avec empressement l’offre que fait
Monsieur Auguste Meille de trouver
le moyen d’imprimer ce travail en
un assez grand nombre d ’ exemplaires pour qu’il puisse être répandu
au sein des paroisses, et devenir
l’objet d’une étude approfondie, de
la part des consistoires et des conférences.
I.
Coup d’œil .sur l’état de nos
églises au point de vue de l’assiduité dans la célébration de
la S. Cène.
C’est bien avec raison que le Synode s’est préoccupé de la notable
diminution des communiants réguliers. Pour bon nombre de paroisses
les personnes qui s’approchent de
la Table Sainte ne sont que le tiers,
ou le quart seulement du nombre
de ceux qui auraient le droit et le
devoir de le faire.
A côté de bon nombre de communiants assidus, qui prennent au
sérieux les promesses de Dieu et
participent à la communion, il en
est malheureusement bien ^d’autres
qui restent des années sans s’approcher de la Table du Seigneur,
ou qui s’éloignent tout à fait et ne
rougissent, pas de le dire. Cet état
de choses est fort regrettable, et
révèle une déplorable lacune dans
la vie spirituelle.
Nous nous affligeons tout autant
en voyant bon nombre de personnes
qui ne communient que parce qu’elles
ont trouvé cette pieuse habitude au
sein de l’église qui les a vues naître.
Combien de soi-disant chrétiens qui
s’approchent de la Table Sainte,
sans préparation aucune, pour qu’on
les y voie, afin qu’on ne dise pas
qu’ils sont sans religion et qu’ils ne
font pas comme les autres ! Ces
communiants là ne sc font aucun
scrupule de passer de la Table ' du
Seigneur aux fêtes mondaines et a
la dissipation la plus funeste, Il§
3
f
— Ms
affligent le cœur du pasteur et des
autres enfants de Dieu plus que ceux
qui ne communient jamais.
Il existe malheureusement parmi
nous une déplorable tendance à exercer une pression sur les pasteurs
et sur les consistoires, à l’effet d’obtenir ou d’imposer l’admission de
catéchumènes insuffisamment préparés, et dont les dispositions sont
loin d’être entièrement rassurantes.
D’autres croient avoir droit à la
communion par le lait seul qu’ils
sont parvenus à l’âge de i6 ou 17
ans, et qu’ils ont pu faire quelque
réponse satisfaisante lors de l'examen
d’admission. Il semble que le pasteur fasse un tort irréparable au
catéchumène qu’il ne reçoit pas à
la fin des deux ans d’instructions
re ligieuse, quand même ces derniers auraient été suivis avec aussi
peu de régularité que de profit.
Comme beaucoup de grandes personnes seraient dans l’embarras si
elles devaient fournir le minimum de
ce qu’on demande aux catéchumènes,
elles s’imaginent lacilement qu’on
exige trop de leurs enfants, qu’on
est trop sévère à l’examen, et elles
ne songent pas même que ce sont
leurs propres connaissances qui constituent un bagage décidément trop
léger. Et si lès parents viennent
encore appuyer les enfants dans leurs
prétentions peu fondées, la tâche du
consistoire, et surtout celle du pasteur, qui est souvent le seul en question n’en devient que plus lourde
et plus pénible par ce fait.
Trop souvent le jour de la réception est celui où le garçon ou la
jeune fille se considèrent comme
émancipés et libres désormais d’accomplir ou non les devoirs du chrétien. Avant ce moment ils n’osent
guère négliger les devoirs qu’on leur
rappelle ou s’adonner ouvertement à
la mondanité ; ils craindraient de
n’être plus reçus_ à la communion.
S’ils s’abstiennent de telle fête mondaine ou de tel amusement frivole,
pendant le catéchuménat, c’est avec
l’intention secrète de s’y livrer sans
réserve et sans contrôle, lorsqu’enfin
ils seront reçus. Au lieu de s’engager
plus directement au service de Dieu,
ils viennent souvent se délivrer d’un
joug qu ’ ils ont porté malgré eux
jusqu’alors. Dans de semblables conditions, la grande solennité de la
réception des catéchumènes ne peut
être un jour de fête ni un sujet de
joie pour le pasteur, ni pour aucun
autre chrétien. Elle lui apporte au
contraire l’un des devoirs les plus
pénibles de sa charge.
Lorsqu’on voit approcher de la
Table du Seigneur des personnes
dont la vie ne correspond en aucune 1
façon à ce qu’on devrait attendre ■
du disciple de Christ, et dont la
conduite est un vrai sujet d’affliction et d’amertume pour les enfants
de Dieu, on se demande s’il ne vaudrait pas mille fois mieux voir moins
de communiants venir boire à la
coupe du Seigneur. Tout en regret-,
tant d’un côté le petit nombre de
communiants, nous déplorons de
l’autre le trop gi-and nombre de
personnes qui communient et ne
devraient pas le faire. Nous devons
en d’autres termes nous préoccuper
tout autant de la qualité que de la
quantité des communiants qui foulent
les parvis de l’Eternel. Nous pensons que telle était la pensée du
Synode de 1875, qui nous mettait
en garde contre le formalisme, tout
en visant à l’augmentation du nombre des communiants.
Grâce au Seigneur, il y a aussi
de fort louables .exceptions, une minorité qui n’aime point fléchir le genou devant Bahal. Mais hélas 1 c’est
une minorité bien petite qui se hâte
de constater avec nous que le cas
est très grave et demande un remède aussi prompt qu’efficace, aussi
empressé que prudent.
(¿1 suiere) r.
4
1
‘¿Ü —
L’inausuvation du << Lit Humbert I. »
Elle a eu lieu, en forme purement
civile, à 8 h. i\2 du matin, le 29
juillet, premier anniversaire de la
mort tragique du « Roi bon ». Parmi
les présents, nous remarquons M.
Facta, député du Collège de Pignerol,
M. le juge Voena, les syndics de
Luserne St. Jean et de la Tour, M.
le Modérateur, le pasteur et le curé
de St. Jean, les docteurs Turin et
Rivoir, quelques professeurs du Collège etc. On lit les lettres ou télégrammes de M. le sous-préfet de
Pignerol, de M. le député MarsengoBastia, de MM. les conseillers provinciaux Coucourde et Poët, exprimant leurs regrets de ne pouvoir
assister à la cérémonie. Ces deux
derniers ont accompagné leurs lettres
d’une offrande pour le Refuge. Les
invités sont d’abords reçus à la salle
à manger, où on leur offre des raffraîchissements. Ensuite tout le monde se rend à l’étage supérieur, à la
dernière chambre du côté du couchant. C’est là que se trouve le lit
que l’on va inaugurer.
La toile qui recouvre le lit et
l’inscription qui le surmonte, est enlevée. Le lit ne se distingue en rien
des autres du Refuge, si ce n’ est
par le nom « Letto Umberto I » imprimé sur une plaque métallique.
Dans le mur, au-dessus de la tête
du lit, un marbre avec un médaillon
du Roi Humbert, en bronze, fort
bien réussi, et cette inscription :
Âd onorare il nome e consacrar la
memoria — di — lie Umberto 1 —
del Rifugio patrocinatore augusto —
questo letto fondato per soUosrizione
popolare — e inaugurato — nell'anniversario della lamentata sua morte —
XXIX Luglio MCMl.
M. le prof. Falchi rappelle comment V Avvisatore Alpino, sur la proposition de plusieurs personnes, crut
devoir prendre l’initiative de la foU"
dation de ce lit, destiné à rappeler
perpétuellement la mémoire du Rot
regretté, qui avait montré tant d’intérêt pour les Vallées vaudoises et
en particulier pour le Refuge. La
population a répondu à l’appel avec
un noble élan. Plus de 1600 souscripteurs ont contribué à ce monument, ainsi qu’une quinzaine de communes . M. Falchi cite « à titre
d’honneur » de nombreuses souscriptions de dix et vingt centimes
données par de pauvres ouvriers, et
représentant pour eux un réel sacrifice. Heureux de la bonne réussite
— car la somme requise a été même
dépassée' de 80 fr. — M. Falchi remet
le lit à M. Meille, fondateur du
Refuge.
M. Meille, qui a voulu assister à
la cérémonie malgré 1’ état peu satisfaisant de sa santé, ne veut pas
« abuser des forces qui lui restent».
C’est M. le docteur Turin qui lit le
bref discours par lequel il remercie
chaleureusement M. Falchi et la Rédaction de VAvoisatore Alpine et tous
ceux qui ont contribué à la fondation de c'è lit, qui est, en même
temps qu’une œuvre de bienfaisance,
une preuve de l’affection du peuple
vaudois pour le Roi que toute l’Italie
regrette. Il prie M. le député de.
Pignerol- de dire à S. M. Victor
Emmanuel III, à l’occasion de sa
prochaine venue dans cette ville, que
notre ■ attachement aux institutions
est inaltérable.
M. Facta ne manquera pas de
s.’ acquitter de ce message. Il est
heureux d’avoir assisté à l’inauguration de ce noble monument, par
lequel la population de ces Vallées
a voulu honorer la mémoire du Roi
bon et unir aux larmes de la douleurs les consolations de la charité.
■ La fonction terminée, on visite
r établissement et — ceux qui ont
du temps — la section des épileptiques, qui a actuellement trois malades, et l’on s’en retourne, un peu
triste du spectacle de douleurs au-
5
‘¿éb
quel on vient ci’ assister dans 1’ une
et l’autre maison, mais heureux que
le Refuge ait reçu les moyens de
secourir d’une manière permanente
un de ces malheureux privés de
toutes ressources et exclu de tout
autre établissement.
L ’ inang'iii'iition de lîi « Rostailia». he temps n’était pas beau
mardi matin, et après les pluies
abondantes des jours précédents, on
craignait fort que la journée ne fût
mauvaise. Malgré cela, de nombreux
groupes étaient en chemin, de très
bonne heure, venant du Vai Saint
Martin, du Val Pérouse, de Pignerol,
de S.t Second, du Ved Luserne. Et
vers dix heures, il y avait environ
200 personnes réunies sur le plateau
de Pra Gias-Aut pour l’inauguration
du jardin alpin Ro.staiiiii. A 11
heur'&s commence la cérémonie, qui
.se fait sans apparat, avec la simplicité qui convient au lieu et au genre
de monument que l’on est venu
inaugurer.
M. le professeur Maggiore préside
et lit les adhésions du Sous-Préfet
de Pignerol, de M. le député Soulier,de M. Grünwald de Venise, un des
fondateurs de la société Fro Monübus,
de AIM. les pasteurs Micol et Peyrot,
des avocats Bouvier et Midana, de
M. A. Rostan de Turin et de M.
Brun de Pignerol. Un peu plus tard
on apporte un télégramme de M.
le chev. Coucourde.
M, le prof. Monnet, président du
Comité, fait brièvement l’histoire de
la fondation ■ de la Róstanla, due
à l’initiative de la Société d’Utilité
publique, et remercie tous ceux qui
ont contribué, par leur travail ou
par leurs dons, au succès de V entreprise. Il remercie en particulier
M. le professeur Henri Correvon, de
Genève, président honoraire du Comité, M. Soulier, la Société pour la
protection des plantes, dont M. Correvon esf président, les Communes
d’Envers Portes, St. Germain et
Pramol, dont la première a donné
le terrain, la seconde le bois pour
la palissade et la troisième la boiserie du châlet-refuge. 11 rappelle
que ce jardin e.st consacré à la mémoire du docteur Edouard Rostan,
le botaniste distingué qui a étudié
avec tant d’amour la flore des Vallées.
M. Correvon, qui a été ami personnel du D.r Rostan, se propose
de répondre à la demande que plusieurs se sont sans doute faite : —
Quelle peut être l’utilité de ce jardin?
~ Chaque système de montagnes a
sa flore, et dans la même chaîne
il y a ce qu’on appelle différents
centres de création, dont chacun a des
espèces qui ne sc trouvent pas ailleurs.
Il est bon de conserver ici comme
dans un musée vivant les diverses
espèces de plantes qui se trouvent
dans ces montagnes. M. Correvon
croit à l’avenir de ce jardin ; il souhaite que tous les présent s’y intéressent et y apportent leur contribution en recueillant des plantes
pour le peupler.
M. l’avocat Pignatelli parle au
nom des communes d’Envers-Porte,
et de S.t Germain, qui sont heureuses d’avoir pu contribuer en quelque mesure à la réussite de- la Rostania.
M. le secrétaire Rivoir exprime
les mêmes sentiments au nom de la
commune de Pramol.
M. le professeur Tourn apporte
les salutations de la Société d’Utilité
publique qui a pris l’initiative de la
fondation de ce jardin. Il remercie
au nom de la Société, le Comité de la
Róstanla, et d’une manière spéciale
son président M. Monnet, qui a travaillé avec une ardeur infatigable. 11
remercie aussi chaleureusement M.
Correvon de la collaboration si efficace qu’il a donnée au Comité. Il
fait des vœux pour que» celui-ci
puisse bientôt achever l’œuvre qu’il
a si bien commencée, et que la
Róstanla devienne le plus bel ornement de nos montagnes. Il souhaite que la Société d’Utilité publique trouve, pour chaque œuvre dont
6
— 246
elle prendra l’initiativ'c, un Comité |
aussi actif et aussi zélé que celui
de la Rostan i£i.
M. Lantermo, président de la jeune
llnione jUpimstim, apporte les salutations de cette société et espère
qu’elle pourra être utile à la Róstanla en recueillant des plantes.
M. le professeur Bosio, invité par
le président à prendre la parole,
observe que M, Rostan conciliait
dans sa personne la foi et la science.
Il exprime le désir qu'un botaniste
vaudols fasse ce que le Docteur n’a
pas pu faire : qu’à l'aide de son
herbier, il nous décrive d’une manière complète la flore des Vallées.
M. Maggiorc croirait manquer à
un devoir s ’ il ne rendait aujourd’hui un témoignage respectueux et
affectueux à la mémoire du docteur
Rostan. Toutes les espèces de plantes de nos montagnes lui étaient
connues ; et avec quel entrain il
accompagnait nos étudiants dans
leurs excursions botaniques ; quand
il découvrait une plante rare, avec
quel plaisir il la leur montrait. Encore sur son lit de maladie, sa dernière pensée a été pour notre jeunesse. •
M. H. Pons, docteur ès sciences
naturelles, tient lui aussi à honorer
la mémoire du docteur Rostan, et
rappelle que ce fut sur sa proposition, faite au congrès botanique de
Milan, que fut entreprise la publication de la Flora Italiana.
Le Docteur Amédée Rostan remercie avec émotion, en son nom,
et au nom de la famille, le Comité
et toutes les personnes, sociétés,
communes ou autres institutions qui
ont contribué à élever ce monument
à la mémoire de son vénéré père.
Il est midi. Une soixantaine de
personnes se réunissent .sous un pavillon, autour de deux longues tablas
où un bon dîner leur est servi.
D’autres en plus grand nombre se
répandent par groupes dans les environs et consomment, avec un excellent appétit, les provisions qu’ils
ont apportées avec eux. La journée
s’est passée sans pluie et les nuages
nous ont servi de parasol, de sorte
que tout a été à souhait.
Lauréat. M, Oscar Geymonat de
la Tour, élève de notre Collège, a
obtenu son grade de docteur en
chimie à I'Universite de Turin. Félicitations.
Les membres de la Commission
pour le Livre de lecture sont priés
de faire parvenir au plus IM leurs
manuscrits au soussigné.
N. Tourn.
NouYelles et faits divers
Borgio Verezzi. Nous recevons:
Cet endroit, tranquille et simple
entre toutes les stations de bainsi de
nier commence à être un peu fréquenté grâce à sa belle plage. Seul
aussi, Jusqu’à présent, il présente
l’avantage de pouvoir odrir, pour la
saison'des bains, séjour agréable et
vie de familles chez des^ coreligionnaires à ces personnes protestantes
qui souvent ne se décident point à
faire un pas peut-être nécessaire à
leur santé, parce qu’elles ne savent
pas où aller. C’est à quoi ont pensé
les demoiselles Porta en ouvrant dans
ce bel endroit une modeste pension,
qui mérite bien plus d’appui et d’encuurngement qii’oii ne lui eu a donné
jusqu’à présent. M. E.
Italie.. La Conférence du district
de Sicile, réunie à Païenne du lo
au 1Z juillet, a exprimé le vœu que
l’on laisse de côté le titre de liemrendo appliqué aux ministres évangéliques en Italie, « titre trop clérical,
qui, chez nous, peut faire l’impression
d’un vieux chapeau de prêtre ramassé dans la rue». Nous sommes
entièrement de cet avis. — La Conférence a exprimé un autre désir que
nous comprenons moins : c’ est que
la presse évangélique s’en tiënne,
7
— 247
pour ce qui regarde les questions
sociales et politiques, «à rcxposition
des faits et s’ abstienne de ces jugements qui peuvent froisser le sentiment de plusieurs parmi les chers
membres de nos églises ». Il nous
semble que la presse évangélique
doit — toujours -avec un esprit de
modération et de charité — dire librement tout ce qu’ elle croit vrai
et utile pour éclairer l’opinion et
favoriser le progrès intellectuel moral et Hockü du peuple. Mais peutêtre ce qui a motivé cet ordre du
jour est-ce précisément le manque,
trop fréquent, de cet esprit de modération et de charité.
Le Rév. James Macfarlane, pasteur de l’Eglise écossaise de Livourne
est mort subitement le i6 juillet, à
l’âge de 65 ans. Collègue, puis successeur du D.r Stewart, il s’intéressait vivement au progrès de l’Evangile en Italie. Il était un des
membres les plus zélés du Comité
des Ecoles vaudoisesde PiazzaManin.
C’est M. le pasteur Buffa qui a présidé le service funèbre, en langue
italienne.
— Le pape Léon XIII a composé,
paraît-il, tout un musée avec les
cadeaux qu’ il a reçus. Les joyaux
qu’il possède sont célèbres pour leur
valeur et leur beauté. On remarque,
entre autres, un diament donné par
le président Krûger, le plus gros
du monde, paraît-il, qui a une valeur
de 800,000 livres sterling (20,000,000
francs).
France. Un culte solennel et émouvant a été célébré dimanche 21 juillet
dans r église de 1’ Oratoire à Paris,
pour recevoir les adieux de M. et
M.me Bianquis, de M.. et M.rae Siegrist et des trois institutrices M.lles
Bonhotal, Mettey et Pai-donnet, qui
vont partir pour Madagascar. !ÑL
Bianquis, secrétaire du Comité des
Missions, compte passer deux ans à
Madagascar, Son but lisons-nous dans
le Témoignage, est moins de s’occuper
des indigènes que des missionnaires
eux-mêmes et de leurs familles. Tout
en donnant ses soins au culte français de Tananarive il veut créer
dans cette ville un foyer autour duquel se grouperont les divers ouvriers
de 1’ œuvre ; il veut être le pasteur
des pasteurs et des missionnaires et
contribuer ainsi directement à l’affermissement de la grande œuvre dévolue à la Société des Missions de
Paris.
M.r et M.me Jean Rostagno, et
M,me J0.SÉPHINE R0.STAGN0 remercient les amis qui leur ont témoigné
tant de sympathie au moment de la
mort de leur bien aimée petite
LAURA.
■
Fonds du Cinquantenaire
l)otir la Dotation du Rotnge
(Lit D.r Vola)
Report L. 9406,70
M. Alexis Balituis L. it. 10; M.me Piston
V.ve doïsaon id. 0,,50 ; Legs de M.me V.ve
Bastie Tnriu id. 500 ; Par M.r Tron rlti
Villar: Marie Gomiet V.ve (Bessé) id 2;
Bonjour J. J. aiudeii id. 3 ; Mieliel Nicolet
Dalma.s id. 6; V.ve Boggetti id. 1; N. K.
id. 8 ; M.lle Madeleine Chauvie (Crotfi) id, 10 ;
M.rs Rivüire du Cumin id. 1 ; Vaudois de
Genève id. 39; Peyran Henri {Ville.sèclie) id. 2;
Grill Pierre (Bâtie) id. ,1 ; N. N, (id.) id 1 ;
David Danne (La Tour) id. 1 ; Ribet Gio.
Giacomo (Villesèobe) id. 0,50 ; N. N. (id)
id, 1,50; “Qui a mis la première pierre met
aiis.si la dernière ; id, C.
Total L. 10000,20
/
Voilil dono le lit du D.r Vola achevé.
C’est, croyons-nous, le plus beau monument
(pui pût être élevé à la mémoire de cet hojnme de bien ; le pins conforme à F esprit de
celui qui fut, pendant 50 ans, la providence
de nos malade». Tîneore une fois, merci à toms
oenx qui ont coniiourn, de près nn de loin à
le constituer, et.. en avant !...
W, MEILLE.
8
248
Importante découverte. On vient
de découvrir en fouillant les ruines
de ce qui fut Nippour (la première
capitale babylonienne) la célèbre
bibliothèque du Temple que l’on
croyait disparue depuis 25 siècles.
Cette bibliothèque comporte environ
trente mille volumes, dont dix-huit
mille manuscrits écrits sur des tablettes d’argille, en caractères cunéiformes. Nippour, remplacée plus
tard par Babylone comme capitale
de la Chaldée, fut détruite par les
Elamites, en l’an 228 avant notre
ère. Dix ou douze mille volumes
restent à extraire.
(Eglise Libre).
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d'amministrazione in Torino, l’abbonamento del
giornale per tutto un anno, la ausaelta del Vopulo
spediace regolarmente in fascicoli la 13II5I-/IO'
'r'JSCA. TvSSC»raccolta nfllciale
delle leggi, decreti e regolameli ti emanati dal
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scrittore ANTOK GIULIO BABRILl ha dottato
ler la GazzuUa da fopoir, un commovente l'omanzo;
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naiiziarie, colla Tabella bimensile dei corsi dei valori
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