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DKS VALLÉES VAUDOISES
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ypiia LiabHBL'ea Lémoiiia. .‘lui. 1,3. Salvant la vâi-itè ave« la uhavité. Si'li. IV, 15. Qtte ton l'ègua vienne. Matt. VI, 10.
Sommaire t
Echos d,e la^semaine — Lettre d’Amérique
La Société Biblique Britannique et
étrangère — Deux “ llome.s „ — Chronique
— Uavrages reçus — Revue Politique
— Annonces.
Echos de la semaine
Il y a peu de jours, notre peuple
tout entier manifestait sa sympathie
a une grande et puissante nation
qui venait de perdre une Reine uniyersellement aimée et vénérée. Aujourd’ hui nous voulons nous réjouir
avec une autre nation à laquelle nous
attachent, comme à la première, des
liens puissants d’affection et de reconnaissance. La Hollande est en
fête pour le mariage de sa jeune et
charmante Reine. Ce ne sont pas
seulement des manifestations officielles ; c’est la participation cordiale
et spontanée de tout un peuple à la
joie de sa Souveraine ; joie pure et
Vraie, car l'homme qu’elle a choisi
pour son époux est entièrement digne
de partager avec elle l’honneur et
les soucis de sa haute position, et
ce ne sont pas des considérations
politiques qui ont' motive son choix,
mais bien une réelle affection fondée
sur une sincère estime.
Nous ne pouvons nous empêcher
de faire un rapprochement entre le
mariage de la Reine Wilhelmine et
celui qui fut célébré il y a juste 6i
ans entre la Reine Victoria et le
Prince Albert. Nous ne saurions dire
si les caractères des deux Reines
se ressemblent, ni comparer entre
eux ceux des deux Princes, mais
nous savons que la jeune souveraine
de Hollande est adorée de ses sujets
comme l’était la Reine d’Angleterre,
et tout ce que 1’ on dit du Prince
Henri montre qu’ il est digne d’elle
et justifie l’enthousiasme des Hollandais. Puisse la jeune et sympathique
Reine avoir un règne long et bénicomme celui de la vénérable Sou-'
veraine qui vient de mourir — et
puisse-t-elle, plus heureuse en cela
que cette dernière, avoir jusqu’ à la
fin son époux à côté d’elle.
Et puisque nous avons fait, presque sans le vouloir, ce rapprochement, nous formons un autre vœu
ardent. C’ est que le nuage — oh !
c’ est plus qu’un nuage ! — qui est
venu troubler la cordialité des rapports entre ces deux nationalités
sœurs, si bien faites pour se comprendre et pour s’aimer, puisse être
2
1
50 —
bientôt dissipé, et qu’ imc affection
cordiiile règne entre le peuple de la
Reine Victoria et celui de la Reine
AVilhelinine-, sans exclure ces colons
si jaloux de leur liberté qui n’ ont
jaïuiiis perdu leur amour pour la mère
patrie, et que celle-ci n’a jamais cessé
d’aimer, quoiqu’ ils en soient éloignés
depuis des siècles. Il nous semble
voir la royale épouse tendre la main
aux belligérants et de, son plus gracieux sourire les inviter à déposer
les armes.... N’est-ce qu’un rêve ?
N. T.
lITTlI B’Il
Cülonia-Valdense, le 14 Janvier 1901.
Cher Monsieur,
Il y a longtemps que vous n’avez
plus reçu d’écho d’Amérique. En
voici un, quoique faible et presque
imperceptible. Souvent il désirerait
donner de grands coups de cloche,
mais avant que l’écho vous en arrive,
il faut un mois, et un autre pour
le l'etour, ce qui fait que l’opportunité seraitpassée, et l’occasion perdue.
Cependant mieux vaut arriver tard
que jamais.
Cette année, comme les semailles
ont été faites dans de mauvaises conditions, par un temps excessivement
pluvieux, on ne s’attend pas à une
bonne moisson. Et en effet, la récolte
est des plus inférieures qu’on ait
jamais connues, en quantité. Il y a
des agriculteurs qui ont à peine
recueilli la semence et ce qu’il leur
faut pour leur consommation. C’est
donc une triste année, surtout pour
les locataires. Heureusement la récolte
de maïs a une belle apparence, et
avec la pluie d’hier, elle est à peu
près garantie. Quand on a une bonne
récolte, on n’est pas assez reconnai.ssant envers Dieu ; alors survient une
mauvaise, et tout le monde ,se plaint.
I.es impôts augmentent chaque année
aussi ici, et il faut être actif, sobre
et rangé pour se créer une position.
On parle beaucoup ces temps-ci
d’une nouvelle colonie, la Colonie
Iris, située à 120 Km. à l’Ouest de
Bahia Blanca, au Sud de la province
de Buenos-Aires, à 700 Km. d’ici.
Une société de colonisation a acheté
dans ces parages une grande étendue
de terrain, et l’a fractionnée en lots
qu’elle vend ou loue à des conditions
avantageuses, à ce qu’il semble, pour
les nouveaux colons. Cette Société
étant entrée en rapports avec M.
Rochon, ex-juge de paix de l.a Paz,
celui-ci a été visiter ces campos et
en est revenu plein d’enthousiasme.
Il est devenu l’âme de cette entreprise. Plusieurs colons ont été
visiter l’endroit, et presque tous ont
acheté, qui cent, qui doux cents et
même cinq cents Hectares.
I-es avantages principaux sont ;
bon marché (environ 50 fr. l’Hect.),
terrains nouveaux, pas de marécages
un chemin de fer traversant la colonie,
un grand port sur l’Atlantique (Bahia
Blanca), pas loin. Parmi les inconvénients je citerai; l’absence de cours
d’eau (il faut creuser des puits) ; pas
d’herbe, il faut sc faire des prés artificiels ; les mottes ne servent pas
pour faire des ranchos, et il n’y a
pas non plus de paille ou chaume.
Le bois manque de même, et quoique
la terre paraisse d’excellente qualité,
d’aucuns prétendent qu’elle ne produira que pendant quelques années,
ce qui n’est pas prouvé encore. Je
dois dire aussi que ce qui nous semble
être des désavantages à nous de
r Uruguaj'’, ne l’est peut-être pas
pour ceux qui sont habitués à l’Argentine. Il est en outre difficile de
porter, un jugerpent fondé, sur une
chose que personne n’a expérimentée
encore. Ce qu’il y a de certain, c’est
que les commencements seront pénibles, surtout si l’on ne dispose
pas d’un peu de capital pour faire
face aux premières dépenses, c’est
à-dire, s’acheter une maison, des
aliments et ce qu’il y faut avantque l’on ait les productions de l’endroit.
3
51 —
La nécessité de fonder une colonie
et de réunir un grand nombre de
lamilles éparses, se faisait sentir depuis longtemps. Réussira-t-on à les
grouper à Iris ? C’est ce que nous
désirons. Autrement ce sera une nouvelle fraction ajoutée à tant d’autres
qui rendent l’œuvre pastorale trèsdifficile, si ce n’est impossible.
Les colons qui s’éloignent pensent
trop aux avantages matériels, les
seuls qu’ on recherche semble-t-il ;
puis après, on voudrait des cultes et
des écoles. Souvent c’est trop tard.
Un groupe éloigné et petit peut
difficilement se payer un pasteur.
L’avenir sous l’aspect moral et religieux, dans ce cas est plus que
sombre. Les enfants grandissent dans
l’indifférence ; ils se mélangent à
l’élément du pays et sont perdus
pour la plupart comme membre de
Peuple. Comme il y a trop
d egoïsme et pas assez d’union parmi
nous, il est difficile qu’une entreprise
en commun réussisse. Il suffirait en
effet que cinq ou six colons riches
unissent leurs capitaux. On .pourrait
alors acheter une grande étendue et
fonder une colonie essentiellement
vaudoise. Mais où trouver cette union
qui ferait notre force, au lieu de la
grande dispersion que nos yeux contemplent ? Les récrimations sont peutêtre inutiles ; il est bon cependant
de penser à ces questions et de tâcher d’y porter remède.
Les examens ont eu lieu au Lycée
a la fin de Décembre. Les résultats
ont été satisfaisants. Sur 94 examens,
15 seulement n’ont pas été admis.
Le Lycée ne sera Vaudois bientôt
que de nom et par ses professeurs,
car les colons n’y envoient pas leurs
enfants. Au commencement les élèves
du dehors étaient considérés comme
accessoires, maintenant ils constituent
l’élément pidncipal. Craint-on l’influence pernicieuse que_ peuvent exercer des jeunes gens sans principes ?
C’est très regrettable que nous
n’ayons pas toutes les années au
moins- deux ou trois des nôtres à
envoyer à Montevideo, pour y achever
leurs études. Personnes ne remplacera
ceux qui y sont actuellement, semble-t-il. Ce ne sont pas les enfants
capables ni les moyens qui nous
manquent. Beaucoup pourraient s’imposer ce sacrifice qui ne serait pas
même tel. Mais on préfère l’agriculture et acheter des campas. Le cheval
et la vie libre y entrent aussi pour
beaucoup.
Sous tous les rapports nous avons
été protégés. Un de nos ex-élèves,
M. Jean Pontet de David, régent
au Rosario, a été nommé inspecteur
des écoles de la -province de Rocha,
limitrophe avec le Brésil. C’est un
bel avancement pour M. Pontet et
un honneur pour les Vaudois. La
place est difficile, car il aura à lutter
contre le cléricalisme qui uni à un
des partis du pays, le blanc, s'était
emparé à peu près de toutes les
écoles de l'endroit. On y faisait de
la politique et de la religion, reléguant l’instruction à l'arrière-plan.
Avec mes meilleurs vœux pour
le nouveau siècle, recevez mes salutations distinguées.
L. Jourdan.
La Société Biblique
Britannique et étrangère
Le BoüeUino del Colportagr/io, que
nous venons de recevoir, résume les
travaux accomplis par la Société
Biblique Br. et E. pendant le dernier
exercice, du i^' Avril 1899 au 31
Mars 1900. Le nombre d’exemplaires
des S. Ecritures répandues dans le
monde entier par cette Société s’est
élevé, entre Bibles, Nouveaux-Testaments et portions, au chiffre énorme
de 5.047,792, avec une augmentation de 568.363 sur l’année précédente. C’est le chiffre le plus haut
qui ait été atteint depuis la fondation de la Société. Il se décompose
comme suit: 843.990 Bibles; 1.265.990
4
- 52
N. T.; 2.937.812 portions. Le total
des exemplaires mis en circulation
pendant les g6 ans de vie de la
Société s’élève à 165,057.185 volumes
grands et petits.
La Bible entière est déjà traduite
en 99 langues ; 96 autres langues
possèdent le Nouveau Testament en
entier, et beaucoup* d’autres ont des
versions de portions isolées, surtout
des Evangiles et des Psaumes. La
Société “pourvoit elle-même les S.
Ecritures en 305 langues et dialectes
et aide à la préparation et circulation en 68 autres langues, soit un
total de 373 langues. En ajoutant
les versions dues' à d’autres socités
ou missions, on arrive à un total
de plus de 400 [langues dans lesquelles on peut lire la Parole de
Dieu. Et le travail continue sans
relâche.
Outre les nombreux employés de
T.ondres et des provinces anglaises,
la Société a une trentaine d’agents
ou sous-agents à l’étranger et ceux-ci
dirigent 780 colporteurs, dans toutes
les parties du monde, auxquels il
faut ajouter 580 lecti-ices de la Bible,
presque toutes indigènes, dont la
mission est de visiter leurs sœurs
séquestrées dans les liurems des Turcs
ou dans les Zenanas des Indous.
Les dépenses de la Société sc sont
élevées, à 5.880.267 francs, avec une
augmentation de L. 261.861,50 sur
l’année précédente. Et comme les
entrées ont considérablement diminué,
surtout à cause de la guerre du
Transvaal, l’exercice s’est clos avec
un déficit de L. 598.556,50. Une
collecte spéciale a été initiée pour
combler ce déficit et a déjà produit
225.000 fr.
En Italie le nombre des exemplaires distribués a été de 7547 Bibles,
16.750 N. T. et 71.846 portions. Il
y a eu une augmentation considérable dans la vente faite par les
colporteurs. Celle des dépôts, par
contre, présente une diminution.
Une des œuvres les plus difficiles
en même temps que des plus origi
irales est celle qui s’est poursuivie
pendant toute la durée de «l’Anno
Santo » à Rome parmi les ' pèlerins.
La Société avait fait préparer dans
ce but un millier de Testaments et
10000 portions avec l’inscription
Roma 1900 sur la couverture. Malgré
la surveillance des prêtres et des
moines, qui ne laissaient presque
jamais les pèlerins sortir seuls,' un
bon nombre d’exemplaires ont pu
être vendus.
Deux “ Homes yy
Nous les mettons ensemble, non
seulement parce que nous avons les
deux rapports sous les yeux, mais
parce que les deux institutions se
ressemblent par leur but et leur caractère, et toutes deux donnent « asile »
chaque année à un grand nombre
de jeunes filles vaudoises.
Le «Home» de Turin publie son
troisième Rapport bisaïuiuel, 1898-99
et 1899-1900. Il a reçu la première
année (Nov. 1898 à Octobre 1899)
280 jeunes filles, dont 232 italiennes,
provenant, naturellement, la plupart,
des Vallées Vaudoises. Leur nombre
s’est réduit l’année suivante à 238,
dont 190 italienne.?. La différence
doit être attribuée à l’exposition, qui,
en 1898, a attiré à Turin un grand
nombre de jeunes filles. Le Rapport
prévoit une nouvelle diminution, surtout en ce qui concerne les catholiques, en particulier de langue allemande, une religieuse allemande ayant
ouvert à Turin un home à leur intention, Le rapport rend un très bon
tégnoignage à la très grande majorité des jeunes filles.
Le Home est toujours Via Pio
Quinto 15. C’est là que les jeunes
filles doivent lui être adressées, en
attendant qu’il trouve un local plus
grand.
L’Asile Heimat de San Remo
(Corso Garibaldi 25) est entré dans
5
sa neuvième année, « et nous n’avons,
dit le Rapport, qu’ à bénir Dieu de
la protection dont il nous a couverts».
11 a reçu, du i.r janvier au 31 décembre 1900, sùuajite-neuf jeunes
filles, dont 18 « Italiennes et Vaudoises des Vallées». De ce nombre
36 ont été placées à San Remo, 12
dans d’autres parties de l’Italie et
12 en ; 5 sont retournées à
leur pays et 4 étaient à l’Asile au
31 décembre, «Toutes n’ont pas été
des perles » et plusieurs . se distinguent par la facilité à changer de
places ; mais plusieurs ont donné de
la joie et de la satisfaction. I.es
réunions du Dimanche sont toujours
bien fréquentées, et quelques jeunes
filles placées dans les hôtels y ont
amenés leurs compagnes de service.
Cette année les catholiques ont été
plus nombreuses que les protestantes.
On leur laisse toujours pleine liberté
d’assister aux cultes de l’Asile ou
de suivre leurs services religieux.
î S ® 1 @ ir 8
I.e numéro de février du Jouniul
de.a Missions de Paris expose la situation financière de cette Société, (pii
est assez grave. En effet, deux mois
et une semaine avant la clôture des
comptes, il restait à recevoir 536.336
francs, soit plus de la moitié du
budget total. Les amis des missions
sont appelés à accroître, ou au moins
à anticiper, leur contribution ; et les
trop nombreux chrétiens qui ne donnent rien pour cette belle œuvre,
doivent en reconnaître l’importance
et affronter consciencieusement les
devoirs qu’elle leur impose.
La dernière livraison du journal
est particulièrement; riche en détails
sur la mission du Zambèze. M. Coïsson
raconte la mort de M. Mercier, survenue chez lui, et que nos lecteurs
connaissent déjà. D'autres nouvelles
sont dues aux plumes de MM. Jalla,
Burnier, Coillard, Liénard, Bouchet
et Mann.
Monsieur Georges Appia, sous le
titre « une nouvelle époque pour les
missions d’Ecosse » expose l’importance des missions des Eglises Libre
et Presbytérienne Unie, qui depuis
novembre dernier ne font plus qu’une
seule Eglise, et une seule forte Société
de missions.
Monsieur et Madame Adolphe
Jalla sont parmi nous, de retour
d’une tournée dans la Suisse française et allemande, au cours de laquelle ils ont reçu un accueil chaleureux de la part des nombreuses
Zambézias. Avant la fin du mois,
ils devront repartir pour une tournée
semblable en Grantie-Bretagne.
d lî O ]V I Q iJ
La Tour, M. et M.me Adolphe
Jalla, revenus en très bonne santé
de leur tour de visites en Suisse,
vont repartir pour l’Angleterre, où
ils comptent passer un mois. Nos
vœux et ceux de nos lecteurs les
accompagnent.
— Les députés do notre Paroisse
au dernier synode, MM. le prof. Jalla
et l’ancien Gaydou, ont parlé, Dimanclie soir à S.te Marguerite, devant un nombreux auditoire, de ce
qui s’est fait au Synode. Il serait
bon que dans chaque Paroisse les
députés missent ainsi leur Eglise au
courant des travaux de l’Assemblée
synodale. Cela amènerait sans doute
plus de personnes à s’intéresser aux
affaires de l’Eglise dans son ensemble, auxquelles le très grand nombre
restent complètement indifférents, et
même les ignorent à peu près complètement.
Saint-Jean. On nous prie d’annoncer que, pour fêter le 17 février,
il y aura Dimanche, à 12 h. 30, un
dîner dans le local des écoles des
6
— 54
Blonats. Les dames y sont non seulement admises mais on compte sur
leur présence pour rendre la fête
plus'attrayante, — On peut s’inscrire
chez M. Canton aux Blonats, ou à
la Tour chez M. Pastre, commissionnaire. Le prix est üxé à L. 2,50 par
personne.
Turin. Le Lie«, qui dans son
avant-dernier numéro se plaignait du
manque de ponctualité dans la fréquentation des cultes, constate maintenant avec joie que ses recommandations ont déjà été prises en sérieuse
considération par plusieurs. Il exhorte
toutes les personnes de bonne volonté à prendre l’engagement moral
d’une exactitude scrupuleuse : « Ni
dix, ni cinq, ni deux minutes de
retard : chacun à sa place lorsque le
culte commence, et bientôt ce ne sera
plus la mode d’arriver à n’ importe
quelle heure...» Que cette recom
mandation serait à sa place dans
toutes nos églises et dans les assemblées de tout genre !
URàpital MBuiiAjéUque a clos l’exercice de igoo avec un déficit de 1200
francs, causé d’un côté par 1’ augmentation très considérable de's journées de présence (2000 environ plus
qu’en 1899), et de l’autre par la
diminution des contributions. On espère que des dons volontaires viendront le combler, sans qu’ on ait à
recourir à une soirée de bienfaisance,
Le 17 Février sera fêté par une
conférence spéciale qui aura lieu Dimanche soir à 8 h. i\2 au Temple
et par un modeste banquet samedi
soir à 7 i\2 à r Llôtel de France.
Colonia Valdense. M. le pasteur
Ugon doit être parti le 10 janvier
pour une .tournée dans la République,
afin de visiter un grand nombre de
familles qui ne l’ont plus été depuis
longtemps. Il devait aller à Porongos,
puis à Rivera et au Durazno, et arriver ainsi ju.squ’ à la frontière du
Brésil ; un voyage de trois ou quatre
semaines.
La Conférence est convoquée pour
le 27 courant à Dolores.
Les leçons recommenceront ^ au
Lycée, le 5 mars.
Manifestation du22Féïrier
La grande manifestation annuelle
des Sociétés de la Paix, proprement
dite «le jour delà Paix» ayant été
fixée, comme les années précédentes,
au 22 Février,
Les membres de la .Société de
Torre Pellicc sont vivement invités,
ainsi que le public, à intervenir à
la séance qui se tiendra dans une
salle du Collège vendredi 22 cour,
•à 8 h. du soir.
Le Bureau.
OUVRAGES REÇUS
Giacomo 'Weitzecker : 17 Febbraio
1901. Il Re Buono (con un’autotipia
originale). Tipografia A. Besson, Torre
Pellice 1901. Prezzo: 10 ceilt.
“ Le Roi Humbert fut bon, et non
seulement il fut bon,'mais il fut bon
parmi les bons, et _sa bonté se démontra do toutes les manières possibles „. Il a été bon dans la famille
— avec les humbles — avec les pauvres — avec les malheureux — avec
les malades — avec ses ennemis euxmêmes. C’est avec raison qu’on l’a
appelé Humbert le Bon. Mais audessus du Roi Humbert, aussi haut
que le ciel est au-dessus de la terre,
il y a un autre Roi qui est dans
un sens absolu le Roi Bon. Que
l’exemple du Roi Humbert nous conduise à Lui, ce sera le plus précieux
effet de sa bonté. Tel est en quelques
mots le contenu de cette élégante
brochure, destinée, dans la pensée de
son auteur, à être le petit Urre dît- 17
Février, comme celles qui, pendant
f*'
7
65
plusieurs années, étaient reçues avec
tant de joie par nos enfants.
Gug'lielmo Meilie : Rc Umberto
I" ed i Valdesi. Ricordi Storici.
Terza Edizione. Torino, Lnione Tipografico-Editrice, 1901.
Il y a. à peine trois mois que cette broclmre a paru, et la voici arrivée à sa troisième értition. Cela montre quel accueil elle
a reçu du public. Nous ne doutons pas que
cette nouvelle édition ne s’écoule aussi promptement que les deux autres.
Commentario esegetioo-pratico del
Nuovo Testamento : Le Epistole di
San Paolo ai Corinti. Traduzione
e Commentario del Prof. Enrico Bosio.
Firenze, Pïem. Tip. e Lib. Claudiana,
1901. Pr. ; L. 3,00. Rilegato in tela
e oro : L. 4,00.
Bart. Pons : Lncre/da Castellano.
Tradizione Valdese del Secolo XV.
Firenze, Prem. Tip. e Lib. Clandiaiia,
1901. Pr, ; L. 1,00. Rilegato in tela
e oro : L. 2,00.
Dott. M. Gay : Febbre e Terminazione ili dodici osservazioni cliniche
tra pneumoniti c febbri tifoidee, trattate collo compresse freddo-umide,
toraco-addoininali. (7 p.).
Revue Politique
Sitôt après la olmte du ministère Saraeoo,
xS. M. a conféré avec les obefs de groupe et
les parlementaires plus éminents, suivant l’umge. Mil. Laeava, Boselli, Sonuinn, Rudini,
Giolitti, Priuetti, Zanardelii et les présidents
des deux branches du Parlement ayant successivement émis leur avis toncliant la solution de la crise, le Roi s’est enliii décidé à
charger M. Zanardelii de reconstituer' le nouveau cabinet. Mais il n’est pas dit encore qu’il
ne doive, après plusieurs tentatives iiifrnc■ tueuses, renoncer à l’espoir de composer un
ministère, ainsi que cela lui est arrivé il y a
quelques années. Les difficultés sont très graves,
avouons-le. Il y a d’abord le.s exigence.s de
l’Extrême Gauche, avec laquelle il faudra
compter, et qui veut troquer son appui contre
deux, portefeuilles au moins. Viennent ensuite
le.s amis personnels de M. Zanardelii, et ceux
de M. (liolitti dont les appétits sont connus.
Enfin, et c'est là le grand écueil, les groupes
Zanardelii, Giulitti et rExtreme Gauche réunis
n'arriveiit pas à former une majorité, et le
radicalisme presque intransigeant de M. Zaiiardelli ne lui permet guère de s’appuyer à
Droite, on au Centre. Bref, la tâche est loin
d’être facile et on ne saurait prévoir dès à
présent de quelle façon la crise va être résolue.
— Le mariage entre la clmnnantc et digue
reine 'Williehuino de Hollande, et le dnc Henri
de Mecklembonrg vient d’être célébré dans
la Groofe Kerh (Grande Eglise) de la Haye.
La cérémonie a été admirable de solennité
et de simplicité ; et sauf la qualité des époux
et de l’assistance, elle n’a guère différé d’une
célébration de mariage Oiitre simples mortels.
Après une courte allocution, le pasteur officiant a remis une Bible à l’éponx.
— Milan Obrenoviteb, l’ex roi de Serbie est
mort le 11 c. à 7 h. du soir, dans un hôtel,
à Vienne, à l'âge de id ans, après une vie
des plus agitées. Le rôle qu’il a joué dans la
malheureuse guerre de 1877 contre la Turquie,
ses querelles avec sa femme, la reine Natalie,
ses discordes avec son fils le ' roi Alexandre,
son abdication, sa vie scandaleuse sont désormais du domaine de l’histoire qui va le juger
sévèrement. Sa mort est une délivrance pour
la Serbie.
— A la suite de la maladie de M. Waldcek-Ruussean, l’examen de la loi sur les
associations a été suspendu à la Chambre,
française. On espère néanmoin.s qu’elle sera
votée dans la première quinzaine de mars.
— En Chine la situation n’a pas changé.
— An Transvaal lord Kitohener a repris
rotïeiisive en tâchant de faire déloger |Botha
des confins orientaux de l’Orang-e. Plmsienrs
escarmouches ont nouvellement eu lieu au
Transvaal proprement dit.
Une très grave agitation anticléricale et
antidynastique a lieu actnelleraent en Espagne.
Le mariage projeté de la princesse des
A.sturies avec le fila du comte de Caserta (un
ex-chef carliste) en a été la cause première.
Sont vernis a’iynuter renvahissement du parti
clérical dans toutes les administrations publiques et la crainte, fondée, de voir émigrer
en Esimgne le.s religieux français qui vont
être cba.ssés de la France. De là une violente
réaction des libéraux, des troubles, des démonstrations tnmnltnense.s promues par les
étudiants à Madrid, Valence-Grenade et ailleurs. L’état de siège a été proclamé à Valence.
j. C.
Abonnements payés.
.' Tron pa.stenr, I.c Tron f. Frédéric.
— Godiu, Giacüulinera; H. Eibet, Turin;
Büstagno, Rome (aussi 19ÜÜ) ; Mathieu, Falerna;
Bm. Pons, Perrier,
8
— 56 —
Nouvelles et faits divers
Bavière. — Joseph Maier, qui
joue le rôle du Christ dans le mystère de la passion d’Oberammergau,
a reçu de Leon XIII une indulgence
plénière pour ses péchés passés, présents et futurs, et pour ceux de ses
enfants. En voilà une famille heureuse 1 .
Angleterre, — L’Eglise méthodiste Wesleycnne se proposait de
recueillir un fonds de 25 millions
qui, sous le nom Me fonds du XX.e
siècle, serait affecté aux différentes
œuvres et institutions créées par
cette Eglise. Ce fonds, qui atteignait
déjà les 19 millions à l’époque de
la Conférence de l’été dernier, a
reçu, depuis, d’autres dons très considérables et s’élève maintenant à 26
millions.
L'Ànden Prêtre et le llieislêrc lîjai)
PAR Félix Meillon
avec une preface de M. le prof. Doiimergue; se vend au profit d’une
bourse pour études thcol. d’un
ancien prêtre.
Coimne l’auteur de cette liroohure veut bien
la céder à 1 fr. l’ex. an lien de 1 fr. ‘¿5
si l'on en dèmande plusieurs à la fois, l’Administration de VEcho se charge volontiers de
recevoir les souscriptions.
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d'amrainìatrazionc in Torino, V abbonamento del
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spedisce vegolarmciite in fascicoli la
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delle leffifi, decreti e reííoíaineiiti emanati dal
G-overno.
Tale BIBLIOTECA ò necessaria agli avvocati,
procuratori, notai, segretari comuniJi e a tutti gli
uomini d’affari.
Diamo ai ettovi la lieta notizia ohe T illustre
scrittore ANTON GIULIO -BARRILI ha dettato
fer ìo.^Gazzetta del J'opofo un commovente romanzo;
L PÜKTE DKL PARADISO, a*cui faranno seguito
racconti originali di noti romanzieri Italiani.
La Gazzetta del I'opolo ha pure acquistata la proprietà di romanzi di IÍLY MONTGLKllG, di RENE’l)U
rONT-JEST e di DAUDIÌT, che ebbero in Francia
successo clamoroso e di altri, che annunzieremo
a tempo debito.
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e titoli quotati alle Borse più importanti d’Europa.
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romanzo di Ely Muntclerc. Volume di oltre UGO pagine, legato ift brochure. {Aggiungere centesimi 30 per
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La Tour — Imprimerie Besson.