1
Poste
fotiipLe-cüiirani ^vec
i* u ii.MoNNKì»eNT Par aN
iiiii.s , . . Fr
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^IleìrjdKntì, Auiriche-Horijine,
Bdgi qiiR. Brésil, DurieniarK,
^KypiH , BollìiTHÌe , Suèéift,
Sìiisftti , par alfonnement
postai selcili l’ylcco?vi rie
'bienne
li’r. 8
^■'ii a'aljoiim :
bureau d'Auministration :
'-bez MM, We Pa^itears: et à
I ifïiii. Alpina à forre PeMire
\ 'Vioniitfrütinl ge paye d'avanue, il
ANiNËiS XXXlll *N. _i
Numeros gaip'iJÊô deffaodtìà »vai
1» tirage, 10 ceûüDieB chacui
ïO ceiitiuia^ pa. éspac
de ligne pour 1 fois — lo o«ii
Liiuea de 2 à b fois et 10 cen
limes pour 6 (ois el au dessus
S'adresser pour la Bédacttoo ei
pour l' AilniiniHt.ratiop à M.
Jean JaîU,prof.,rorre i*el(ice.
Tout chaugeineni d'adressp eoùle
lo cenliiiiesj sauf ceux du commencctïienl de l'année.
CHO
DES VAl.LÉES VAIJÜOISES
Paraissant chaque Jeudi
'Mis mo SCTC7. témoins. Act. 1,3. Suivant la vérité avec
ec liL chiii-ité.lîiili. IV, li Qua tfm rfegnî vieiin0._Â*ltli. Tt, Ij
»i.
IIIIII 11 i r e
I848-189B - Lé Jimanche de la paix —
Chï'or'it]UÉ! vaU'Ioise — hvan^plisatron |
— Nouvelles du Lesisoido — Non- |
vGtIes (lu Zumbèüe — Le progrès Je .
l'Kvarigile à Uiesi — Nouvelles re- |
ligieuses — Ouvrages reçus - Itifor- j
mations — Avis. ,
h.' <J
« IJI Üil ÎO'
(Suite et fin ». N.prêc.)
Ve que iious devrioris êlrel
Savez vous, chers frères, pourqiiQ.i
Seijfueur a voulu fianier noire
l'riiple? Croyez vous (pio c'est dans
1« lini d'avoir une famille dans c_e |
I ''ein reculé de noire pali'ie? Oui, I
; ''-’est iiien cela, mais, plus (¡ne cela.
Il II vüiiiii un témoin dans celle
■ l'elle Italie, mais on Icmoin fidèle
'liiiis loule iioti’e [lalrie. Nous vous
‘''■’oiis dit ce que le Seigneur a l'ail
l'eiii- noire œuvre d’évaugétisation,
'9ais es|-ce ce que nous devrions
'^h'e? Hélas! non, mille fois non. I
,Toul en nous réiouissant des ueaiix
p^'Sultals oblenus, nous nous hiimi- i
'oti’s d
ce que nous avons fait si
peu.l’enple vaudois, tu n’évangélises
pas! Celle œuvre, ce nVst [>as loule
ion œuvre. Regardez à l’Eglise rnorave et à ses succès, pourquoi cette
düTérence? Ahl c’est que, là, l’évangélisatlon c'est l’œuvre ilu sacrifice et de la prière: on ne laissse .
pas agii' quelques uns, tous agissent. Si nous donnions davantage en
prières et en olirandes, noms aurions, le double, le triple, de
[laslenrs et d’églises. Que disonsnous? C’est dix fois autant! Nous
ne végèlei'ions pas, nous aurions
atteint tonies les classes «le la société, !os murailles de la forteresse
seraient ébi'anlées comme celles de
Jériciio! Oh! Vaudois, rappelez-vous
vos barbes qui en exposant ^ leur'
vie s’eu allaient deux à deux évangélisant, rappelez-vous leur bonlieur en amenant des-âmes à Christ,
et puis dites; Ne pourrions-nous pas
faire autant et plus qu’eux?
Oli ! ce que nous devrions etre ,
Des Caul nous écriant; Malheur a
moi, si je n’évangélise, des Moïse
élevant les mains au ciel en ^uppliant, des apôtres disant : ^Noiis
avons fout quiUé et nous tiivons
suivi, et l'Italie serait à nous, non,
à Christ. _ .1
Ce que nous devrions être !
En jetant un regard en avant,
2
- 42 —
nous devrions nous réjouir comme
les disciples qui revinrent avec joie
disant; Seigneur, les démons mêmes
nous sont assujeltis par ton nom.
Et Jésu.s leur dit: Je voyais Salan
tomber du ciel comme un éclair.
Voici je vous donne le [iouvoir de
marcher sur les serpents, sur les
scorpions et sur toutes les forces de
l’ennemi, et rien ne pouri'a vous
nuire. Hevanl nous sont rangé.s eu
bataille un milliard de païens, un
milliard n’ayant pas la moindie idée
d’un Sauveur, d'un Père — (jiie
devrions-nous (aire“? Ah! bien davantage ! Mais, nous avons donné
quelques uns de nos enfanls, direz
vous — c’est bien, mais est-ce assez ?
Encore ici, plus dè sacrifices, plus
de prières, plus d’intérêt. Non, ce
que nous donnons pour celle œuvre
ne nous appauvrira ¡»as,au contraire,
c’est une source d’alirnenlalion, de
joie, de liénédiclion et de vie spirituelle. Un regard dans le passé nous
dit que Dieu nous a bénis et qu’il
nous a délivré.s de l’oppression, uii
regard au présent proclame les bietilails obtenus, mais révéle aussi notre
¡iroroude misère, nous allions dire
iiotie indignilé, d’avoir reçu autant.
Un regard dans l'avenir nous montre le but à atteindre, ce que nous
pouvons être !
Frères vaudois 1 En -célébrant le
jubilé cinquantenaire de notre émancipation, arrêtons-nous, contemplons
et avançons.
En marche, en marche, il n’y a
pa.s de temps à perdre ; trop longtemps nous nous sommes arrêtés
comme Imt à contempler Sodome,
beaucoup trop ont regardé en arriére
comme sa femme.
En marche pour rallrapper le temps
perdu, en marche ¡'our courir plus
vite et gagner les âme.s à Chiist,
en marche pour .secourir les faibles,
il en est lemp.s encore. Travaillons,
landisqu’il est jour, la nuit vient
datis laquelle on ne peut plu.s travailler, et celte nuit c’est fieut-êlre
un revirement dans les temps, un
réveil de persécution, la mort.
El demandons à Dieu de soulfler
par son Es[»iil sur notre Eglise.
C. A Tuon.
LE DIMANCHE DE LA PAIX
Celle année encoie, comme
les
deux années passées, il y aura le
22 février une manifestalion universelle en faveur de la ¡»aix et de
l’ai bitrage intenialional. l.es sociétés
de la paix lieiidiont partout des assemblées solennelles et pi'oclameroiit
publiqnemer»t les principes pour lesquels elles Iravaillent et combatlent.
Nous [»roposions, il y a un on,
par l’organe de l'Ec/to, »¡ne le dimanche (¡ui précédé le 22 févriei',
c’est à-dire le troisième dimancbe
du mois, lût consacré à la Paix. I.a
proposilioti a élé fort bien accueillie, et beaucoup de pasleuis, aux
Vallées et dans les églises de l’évaiigélisalioi), ont piêclié, ce dimanche là, sur ce sujet si éminemment évangélique.
Nous ne faisons que rappeler la
chose, persuadé que tous voudront
faire de même cette aimée. On ¡»eut
considérer comme une chose établie
que la manifestalion eu laveur de
la paix se ré[»èlera chaque année le
22 février. Quelle bonne iiréparation
que de consacrer les services du
dimanche ¡»récédent à parier sur
le devoir qu’ont les peuples comme
les individus de s’aimer les uns les
autres, à prier pour que l’évangile
de paix produise ses fruits bénis,
que la guerre disparaisse et que la
¡»aix et li. justice régnent parmi les
nations.
Aussi I10U.S permeUons nous de
renouveler le vœu exprimé l’année
pas.sée: que le troisième dimanclic
de lévrier soit chaque année pour
notre Eglise le Dimanche de la Paix.
N. T.
3
43
CHHONIQÜE VAODülSE
nOBf. — Cette paroisse a en du
30 janvier au 6 février ses réunions
exlraordinairts, présidées par M.rs
'I- P. Micol de Viliesèche et A. Liailïias d’Angi'ogne, aver, le concours
de quelques frères du Villar et de
la Tour,
Bon nombre de membres de la
paroisse j ont [U'is une part active,
Surtout dans les prières. Se[>t de ces
assemblées se sont tenues dans le
lémple inême et dix dans les dilTéfentes écoles de quartier, où l’on
Se Irouvait le plus souvent comme
entassés (tandis que la lumière des
lampes s'ariaiblissail faute d'aii’,1. Ij’ou
voyait briller la ,ioie sur toutes les
figures.
Deux heures s’écoulaient daiiff le
plus grand recueillement, et l’on aurait voulu souvent rerler encore.
De Seigtieui' (jui a commencé soti
œuvre de réveil ilans cette paroisse
voudra certainement l’étendre toujours plus,
ANGROGiNE - Un Décret Royal
portant la date du 20 Janvier écoulé
et, avec, celle dn Roi Humbert, la
signature du Maïqiiis de Riidini, approuve le nouveau Statut Oi'ganiiiue
de la Bourse des Pauvres d’Angrogne.
ÉVANGÉLISATION
(Suite et fin v. N. prèc.)
L’un (les aucliteur.s fait, aprè.s sa
journée de travail, une quinzaine de
kiloiri. — comme de Torre Pellice à
Pigiierol — pour venir à la réunion,
Sachant qu’un l'ude labeur l'attend le
lendemain. Quel exemple! et en rnêmtï
temps quel reproche pour ceux qui ue
se dérangent pas pour franchir la
Courte dislaiKie qui sépare leur maison
I du lemplii! Ce jeune père de famille
fut converti par la lecture de la Parole de Dieu qui lui fut faite un jour
par un garçon.
— G’e.st ici la vérité! se dit-il, et
le même soir, après le culte, i! rendit
témoignage à la vérité. Tout dépend
de la grâce de Dieu, répétait-il.
i II y avait aussi là un vieillard de
I 87 ans; il touchii à la seconde enfance,
I mais il se fart toujours conduire au
: cuU(i et il a déjà établi que le pasteur
I présidera à son enterrement. Ce môme
j soii’, quand la réunion fut terminée,
ce bon vieux, oubliant qu'il n’était
pas dans sa chambre, se préparait tout
I simplement à se metti'e au lit.
j Voyant que ses ouailles quittaient
i sou bercail, et que les groiuieries et
I les menaces n’aboutissaient à rien, le
curé qui demeure en face s’imagina
! d’inviter chez lui le.s paroissiens — les
I soirs où il y avait culte — et de les
i régaler avec du vin et des châtaignes,
j Mais cela coûte cher que les chataîI gnes et le vin... et la cocagne eut son
I terme... C’est guignonnant que ces paj roissieiis... il.s ne se laissent pas toucher le cœur, même si l’on passe par
l'estomac pour y arriver.
I Le local fuc aussi trop étroit à Osj tiglîa où le silence ne se démentit pas
un instant. Les carabiniers étaient là,
. mai.s ils n’eurent pas à se déranger,
j Sans employer ni vin ni châtaignes,
l’opposition s’essaya aus,si à Ostiglia.
Un monsieur s’approcha, dans la rue,
de M. Rivoire et lui dit on lui serrant
énergiquement la main :
— Monsieur, je vous l’emercie.
— De quoi ?
— De l’absolution que vous m’avez
donnée dans votre conférence.
— Comment cela, du moment que
je ne sui.s pas prêtie pour prétendre
d’absoudre mes semblables ?
— Ce matin Tarchiprêtre m’a fait
appeler, il s'est plaint de ce que je
4
44
loue un local aux protesi a nia et il
m'a lu un article d’uri décret du
pape par lequel je suis exconuiiuriiè.
1,0 soir de ce même jourj'étais à votre
réunion et je vous ai entendu lire ces
paroles du Seigneur:
« Vous serez bienheureux quand les
hommes vous haïront, qu’ils vous retrancheront de Uîurs synagogues, qu’ils
vous dii'fynt des outrages, et rejetleront
votre nom comme mauvais, à cause
du Fils de l’homme. Réjouis.sez-vou.s
en ce temps là, et tressaillez de joie,
car voici votre récompense sera grande dans le ciel; et c’est ainsi que leui's
père.s ont traité les prophètes». (Luc
Vr, 22, 23).
Ce monsieur s’en va disant à tous
que la matin l’archiprêtre l’avait excommunié et que le S(jîrdii même jour
le pasteur vaudois lie lire.scia l'avait
absDU.s.
E. B.
Naples. — Nous empruntons ce
<|ui suit à une leltre privée, (!e noire,
ami le D'' Tb. Gay.
Le jour de Noël ]’ai l>a[ilisé un
négociant juif de 49 ans et ¡mis je
l’ai admis à la communion avec 3
catholiques, l,e lendemain un jeune
moine, pi'oCesseur do lilléialure et
philosofdiie, converti ¡lar noire moyen,
adressait à l’église de louclnmls rerneirîmenls. Je l’ai lait recevoir au
Gollége de l'Eglise l.ilne.
Olili e jiüLie magniliipie arlire de
Noël pour les eufanls, nous avons
eu le janviei’ l’aibre fait ¡tar notre Société de Demoiselles pour les
domestiques vaudoi-es. ,
Nous n'aiiroiis pas de bazar celle
armée, ayant céilé notre place au
Gornité (les Ecoles ipii veut faire ut)
bazar pour couvrir sôii iléficit de
presque 4 mille tr.
Nous préfiarons une belle téle pour
le 17 courant. J’ai ouvet I 1h mo's
dernier deux nouvelles slalions à
Gaela et à Campobasso.
J.-P. P.
Tenise. — f,e r'apport du conseil
fl’église, pour l’année -1897, rappelle
que celte église existe depuis 30
ans et résume comme suit les ré.sullals obtenus [rendant ce laps de
temps.
C'est le jour de Noël 1867, un
peu plus (i’iiii an après que Venise
était redevenue ilalietrtre, que celle
église se corrstituail avec 152 membres, 22 (lesquels figurent eitcore
sur les regi'lres.
Un an plus tard, l’église, jnsi|u’alors
errante d’un local à un autre, enIrail en po.ssession du vaste ¡ralais
Gavagnis or’i elle est installée depuis
loi's, Ce sont MM, E. Gornba et J.
P. Pons qui ont élé, dit la relalioii,
les [ii'incipaux inslrumenls de Dieu
dans la constiUition de celte congrégation.
l’eodanl ces 30 ans, 558 communianls ont élé insc.rits; le nombre
aeluel est de 166, outre 20 caléctiuinéiies et 60 enratils de l’école du
dimanche.
Le réveil (le la générosité chrélieitne chez (inelques membres a
permis au Gorisiul de verser 600 fr.
au Comité d'Fjvangélisation, soit 100
Ir. de plus (¡ne par le passé.
Le Irilan (lu fonds de ctille s’élève
à 2427 fr. et se clôt avec une encaisse de 815 fr.
Gebti (b; la bieiifaisatice à 504 (r.
avec 182 fr. en caissi».
l\ oüV(^ile8 du Lesson lo
Morija, 10 janvitir 1898,
Cher ami,
.... Ma ¡rrésettee à Morlja s’t‘X[)li(]ue par le ((dt (¡ue la conférence
aniinelle éiail fixée (ront Iel2à Léi ibé.
Mallieureus( meni, depuis quelques
semaines, le pays est sens dessus
dessous. Un (ils du vieux chef Massoiipn, Mo( kci.si, ayani élé an êlé dans
l’Etal de l'Orange et empiisomn^
pour (îause de rixe, avait réussi à
5
— 45
S évader avec un bonhomme, priííoimier comme lui, mais de iialiofialilé de l’Oianne, Sur la demamie
(ie cet élat, le gouveniemenl du
bessouto l'aisaiil pression surleclief
^'ipréme l.érotirodi, celui-ci oblint
Mlle Masaoupa renvoyât le deuxième;
®ais il se relusa à livrer son fils au
gouvernement anglais. Celui-ci signifia netlerneiit à l.érolliodi que le
gouvernement du Cap s’était décidé
é en finir avec Massoiipa et menaçait
. d’envojer qnelípie-s régirnerifs pour
châlier le vieux lils de Mosliesli, l.él'Olliodi comprit que toute hésilaliott
Ile sa part pouvait aboulii' aux phrs
graves cottseiptences. Il s’est décidé
à agir el, depuis jortdi dernier', ott
SC liât à Tbaba-iiosigo, 11 y a iusqu’ici litre vinglaine de morís des
deux côlés, et quelipies blessés. Uevnrit traverser ce disirict pour notts
retidi'e à l.éiibé, et d'aillein's ne sa
cirant pas i|ueile attitude Jonalbatr
allait prendre, lions avons dû ajrjiii'lier la conlérence, d’aulant [ilus ipre.
les missiormaii'es de Cana el Tlialml'osigo n’auraient pu y inlervenir.
M. Dyke, (le Moiija, s’est engagé a
Soigner les liUssés qu’on lui enverrai!, il n’a jnsqn’ici qti’nti pauvre
garçon (|ui, élant <à cheval, a en les
deux pieds ¡Hfcé.s par' une balle.
La pluie a commencé à lornbei'
depuis deux semaines, probablenn ni
trop lard [lour que les céi'éales pnissenl encore mûrir: mais Dieu l'ègne,
d est bon de nous le dire.
Davit (1) écrit t|ue M, Coillai'd lui
dit rie se l'ciidre au l,essoulo. Les
^lercier vont beaucoup mieux. Ils
(1) Voici ce que dit le Jmtrr>al des misde février: M. Davit, usé par les
rstigues et le.s suites de la grave maladie
Î'i’il a traversée au Zambèze, avait besoin,
pour se refaire, d’un séjour plus récori‘Oftaiit que celui de PaJapyé. Le Comité,
O accord avetî nos missionnaires du Zama invité la Confci'etice du Lessouto
" accueillir notre frère dans ses stations,
"OUs espérons qu'un4enips de congé, qui
seia pas un temps d’inaction, lui permettra de roprendre, réconforté, le chemin
Zambèze.
ne savent pa.s encore quelles .«ont
les intentions du Cornilé à leur égard.
tVlon cheval, (pii s’était échappé,
venant d’êire l'arnené, je vais rejiarlir pour la Séliapala, où la peste
bovine a l'ept is de plus belle. J’y ai
lai.ssé 2 bœufs malades tû je m’ailends à les trouver mort.s.
Ton allectionné
B. Pascal.
lES “ IWliratES Bü ZmitiZE „
Sous ce tilre, un nouveau périodique vieiit de se créer à Genève.
Celle pelilé l'eitille paraîira Iroi.s ou
quaire fois dans rannétq |iai' cahiers
de d6 à 24 pages tn-8®. L'alioiioemenl ne coûte que 50 cenlimes. I,a
Rédaction élit domicile chez M. Edonard Favre, président de la Zuni.
bézia, 8, rue des Granges; l’Admitiislralion à l’Adiesse-Ollice, 4, Bou .
levard du Tliéâlre,
Le inemier numéro, qui a pris
d(^s proporlions exeeplionnelles et
qui olîre un tr ès vif itilérêl, s'ouvre
par une .soi'le ti’avanl-propos dont
nous exirajons les lignes suivantes :
« L’heure actuelle est importante
el décisive ¡rour la Mission du Zamliéze, puisqu’il est urgent qu'elle
puisse |)iendre, par l’envoi de missionnaires el d’aidc-missionnaiies, un
(lévtdopfM tneiit qui s’impose. Il faut
donc et lui cr éer de nouveaux amis,
et slimuier le zèle de ceux qu’elle
a déià.
« l-a modeste ))ub[ication entreprise aujourd’hui dans ce but créer a
un lien enire le.s dilTéientes Zambôzias qui, grâce au zèle de M. Allied Beriraiid, se sont fondées soit
en Suisse, soit en France (1). Ces
assi.'iciatioris, doril, avec la liénédiolion de Dieu, le nombre s’accroî
(I) Une Zambézia vient, de se fonder,
pariut-il, à la Tour, avec le concours d'un
certain nombre de dames-
6
- 4(5
tra encore, Iravaillent tonies dans
une même pensée; augmenter les
l'essourees de 1 CGuvre', en apporlant
un appoint aussi considérable (|ue
possilile à la cahse spéciah. que la
Société des Missions de Paris a ]tcur
le Zambèze. Il importe donc que
cea activités, s’exerçant [>our le même
Iml, soient leliées etdre elles et inforrnee.s de leui's travaux rps|iecLil's:
c’est ce que cette lenille chei'cbei’a
à faire en donnant des délaüs sur
la création et l’act’.Mté de-s Zambezias.
(( Pa seconde ambition de ceux
qui publient ce bulletin, c’est de faire
connaître mieux l’œuvre du Zambèze. Pour cela, des Iragmenls, aussi
étendus que possible, y seront donné.s des lettres des missioimairemlu
Zambèze. Kn faisant connaître leur
vie, leurs liavaux, leurs ]irivalioiis,
quelquefois aussi lem-s joies, ces lettres toutes simples parleront, sans
qu'il soit besoin de commentaires,
au caurr et à la conscience de tous
ceux qui ue prononcent pas desjèvres seulement celle requête de lOraisou dominicale: Que ton lègne
vienne ! »
Nous faisons les meilleurs vœux
pour le succès de celle nouvelle
tetilative.
{Semaine reUgieuse).
Le eregrès de l'Evaniile à Biesi
Avant d’enli'er dans le sujet que
je viens d’énoncer permettez moi
'deux mots d’introduction I! m’est
arrivé quelquefois de recevoir des
lettres et des jouniaux dn continent
où l’on mettait Ri^si dans la. piovince de Girgenli. Riesi se trouve
dans celle de Caltanissella au midi
de celle ci. Renommée vingt uns
passés [lar ses vins, tous ses vignobles ont été détruits à cause |lu
phylloxéra, qu’un riesino avait in
troduit, dit-on, de la France, I.es
amandiers et les oliviers ont remplacé les vignobles, mais leur produel ion u’égale pas les produits
de la vigne, c’est iiour(|uoi l’agricnlliire est mise de côté par les
babilanis, lesquels, atliiés par un
"ain plus élevé, aiment mieux Iravailler le .soufre, ipioique exposés
à un grand nombre de péiils.
I.e climat, un |»en cbaul pendant
l’été, est dans l’bivei' assez doux,
preuve en soit (|ii’au mois de janvier les amandiers sont dans leni
lloraison et que plusieurs enfants
viennent nu-i)ieds à l’école. Mais
venons à notre sujet. L’Fvangile
iiilroduità Riesi il y a vingt cinq ans
et piôché les premières fois dans
l’Eglise catbolniue de S. Giuseppe,
a hiit as.sez de progrès, el^ Riesi
dans la province est proclamé pays
protestant, ni pins ni moins que
nos paroisses des Vallées vaudoises. Quand les riesini vont pour
leurs alîaires au cliet lieu de la
province on a n importe quelle
ville voisine ils sont [U'is pour ile.s
évangétiques, même quand tel d’entre eux est encore catholique Dans
une soufrière, où beaucoup de Riesiiii Iravaillènt, ils sont appelés
par les ouvriers des auli'es villages
« 1 Ronzoniani» c’est-à dire adeptes
du pasteur Ronzone, comme qui
dii'ait les Calvinistes, les Luthériens etc. Four eux Ions les riesini sont des évangéliques, des
gens sans foi, et excommimiés
par l’évéipie el par le pape, fonlefois quand ces ouvriers voient que
les évangéli(|ues sont meilleurs et
plus laborieux que les autres, i|u’ils
ne blasphèment larnais, ils ne favent
pas comment s’expliquer, la chose
! et maintes fois se disent;^ « l-es
' prêtres nous enseignent qu’il i^ut
nous garder d’avoir aucune relation
avec les protestants, comme, étant
des gens dangereux, et comment
se fait-il que la plupart d’entre
eux sont meilleurs que nous? »
Naturellement celte vie exem-
7
47
lilaire pi’oduit ses lions (niUs, de
niaiiière une l'onvriei' évaiij;elu|ue
n|)i'os avoir sooliei t. lieaLna)!!)) |ieii a
¡itu re()ri'iid sa place, aipiinenle de
|iosilion,elesl regai'do,maigre les ja eIrcSj coïDinc "ii ouvrier rno^iélü L<i
pi'eiive nous ravi.)iis ilaiis iioli'e lièie
en la loi Uampulla, <|ui après avoir
élé renvoyé, cotnrne évanpéliiiue,
a ar,i|uis sous la même adrninisli'a- |
lion une posilion beaucoup meil- i
leure (pdauiiaiavaid.
A Uiesi il n’y a pas de^ lanii le
qui n’ailenb'ndu jirêclier rKvanpile,
el si la majorilé d’enlre pI'cs ne se ,
soûl pas encore délac.bées de 1 Kplise j
romaine, elles ne sont pas poui' cela j
nos adversaires, seulement les convenances d’ici bas ne lenr peririelteni pas de se déclar(>r onverle■ ment pour l’Evaiipile, — l-imidférenlisme (dans l’Egl,se _ romaine 1
bien entendu) commence a premire ,
iiied, et selon irs jirclres la caiise j
est le proteslanlisme, et qn ils
le prouvenl. Avant que les évanRéliqiies vinsseni a IViesi,^ disen
iN tonte la populalion était obséqmmte à la S M.
dès que la religion de Luibei se. t
établie, a commencé la decadence
et l’indill'érentisme dans notre li.j’lise.
Les fêtes ne sont plus observées comme il le faudrall, les processions n i
sont plus iiombieuses, et ‘P“
suit Y va |iour s’amuser. bii .
bien, 'moi aiis.si, chaimiiies et pfe'''V''i’
,ie crois que le proleslaiitisme es a
cause de l’iiidirtéreiice de votre bglise, parce que les riesirii ont ouvert les yeux el ils ont vu que les
pasleiirs évangéliques prêchent le
Vrai Evangile et rien autre.
(À suivre)
lie |iasleur de l’église libre de ^lmes.
M. le pnsleur Georg 's Appia s est
rendu, la semaine deimèn-,a Cannes
pour se remeltre de la niabnlie qui
vient d'ariéler son aelivilé pendant
pliisieiirs seniaines. Nous demandons
an Seigneur de lui rendre ses torces
'(>1, líe bii permelire de pouvoir reprenilre son œuvre bénie.
Etats-Unis. — M. bi pasteur l)elagneaii a été appelé à desservir 1 e
-lise congrégalionnelle de lloston,
où il se consacrera à l’œuvre Irançaise, landis que le pnsleur vaiidois,
M. Rivoire, coiilinuera sou œuvre
parmi les llalieiis de la ville.
Nouvelles reii(jicuses
—a/VV.'—
France. — M--le pasleiir Lorlscb,
après uii miiiislère de plus de
ans, vient de donner sa démission
Oiivi'MjjCS l'eçiis.
Doit. Eniuco Meynikr. ^blrglmrila
Malaiioli.e, racconto del secolo X.VI1.
Ce récit altrayaiil, tait revivre devant nous les joies paisibles el pures
d’une pieuse famille des Vallees, mterroinpiu's el eiisuuglaulées par les
anuéfcs terril.les de l’exil, niais eiiim
couroiiuées par la Rentrée et le re
lablissemeiit des Vaudois dans leur
lipaii pays l.e récit s’élend de 1ü«ü
à 109'j' et la connaissance des lieux
et dès’faits que l’auleur moulre de
posse 1er prèle à ces scènes une
vraisemblance que noni |>as ^‘lU
vent les nomln eux romans auxquels
l’hisloire vaudüise a servi ''‘v ^'1®'! Publié en feuilleton dans I ilalia
' Evangelica, cd opuscule vient d être
i publié à part à l’occasion du cm1 quauleiiaire de 1 Emancipation,
j Florence, Claudienne, T2 p,
1 centimes.
I D. .lAillER. l.e Pensionnat de la
: Tour. 1« partie •
l.a période Beckwilli, 1837 - 4b.
La Tour Besson 1898, t2 p.^ .
Prix 50 cent. - S’adresser a la
librairie Gilles on chez I auteur.
Gay Teofii.o e Meynier Enrico
Storia dei Valdesi, dialogala in ó
alti Pel giubileo dell’emancipazione,
32 p. 8L
8
- 48 —
S. [1 CABRUTHEtìS. l.eUiire popohu'i sulla vita (ifl Signore Ge>ù
Cristo, iliilla nascila al discoi'so sul
moule, i'irenze, Ulaudiana, 1898
Opuscule de 20i p. d’mie ulililé
incoiiteslable pour riush-ucliou grailuelle (les eulaiits, dims les écoles et
dans le.s farnilles, dans la connaissance de la seule chose nécessaire.
Des réiérences avec l’Ancien Teslameni, une prière accompagnant clia([ue leçon, d’élégantes vignettes angmentent encore les avantages qu'oIVre
ce nouvel ouvrage de miss Cairu(hei's, la hienlailrice coiislanle des
écoles évangéli(|ues ilaliennes. Piix
75 centimes :
Outre le précédeni, la Tip, Claudiana nous envoie les ouvrages suivants. non nmiveanx, mais précieux
jiOMi' les peisoniies qui. à l'occasion
du t iiii|nanlenaiie de noire émanci[»ation, désirent connaîlie tel on lei
[)Oinl d'Iiisluire religieuse. Tel d’enIre eux est lout indicjne jioiir les
pai'ciits vaudoisqui désireraient rappeler' à leurs etd'atris les priircipaufi
[»ersoniiagcs de noire église et ses
bieiifaileuis.
il gerifiraie lieckwilh. Sua vila e
sue o(>ere in mezzo ai Valdesi del
Piemonte. Firenze lS79. C’est en
108 p., le résumé (ail pai' M.
Melile, de l'ouvrage Crançais Ijieii
connu qui a pour auteur M. J. l‘.
Melile. Avec portruh, Prix 50 c.eiit.
B, Thon. Pietro Vaido e i poveri
di Lione, Iradiiz. rii B. l’uiis. Firenze
1880. 112 p. l'rix 50 centimes.
N. II. Shaw. I grandi riloi'iiialori'
Fii'enztì 1897, avec illuslialiun, et
dont nous avons parlé il y a linéiques inoi.s à ¡'occasion de son a[)pal'ilioii. 1.50 pages. Pi'ix 1 liane.
Daniele Hivoire, Lellera (a nome
degli evangelici di A les.saj ali’eslensore riella riiraltazione linnala Gaelaiio D’OiioIrio, Unma Tip. potiolare 1898.
i
I INFORMATION.S.
Le 18 avril commenceront les examens
(riiabilitai.iüM à l’enseignement des langues
élrangère.s, des scionce.s iiatni'elles, et de
la calligraphie.
\ - La junte provineiàie a approuvé la vente
de Coupe d'arbres, et le compte de 1896
lie la congrégar.lDii de charité, au Pomaret.
Elle a repous.sé le recours de M. Cliai'les
Bert pour l'ectitieation d’un oertiticat do’ livré par le syndic de S. Second,
i — M. le prof. J. Maggiore est désigné
comme juré auprès de la Cour d’assises
de Turin, du 24 février an 10 mars et suivants.
j — Le bataillon Pignerol du 3.e rég. alpin a quitlri Pignerol le 5 c. pour des exercices de montagne qui dureront 9 jours.
IjB.s C.ie.s 24.e et 25 e se sont dirigées vers
j le Perrier, la 26.e et la 27.e vers Bobi.
I — Dans la votation du 4 février au Parlement, l’hon. Soulier s’est déclaré pour
; la réduction du droit d’entrée sur le blé.
1 - Lr^s cornscrits de 1877 sont appelés
.sous les armes pour le 7 mars.
' PENSÉE
! Vous u'éles jaimiis noirci que
; par la pnële à Irirt'. Ch ipii veut
, rlire ipi’il n’y a i|ue ce qui e.sl noir
i|ui puis.-^e vous noircir.
‘V’ X S
I.a broi'bnre Cinquante au.s de liberté, 18-18-1898, écrite par quel
ques paslenrs vamlois à l’occa.sion
lin 17 Février, .sera |)iêle 1). V. Sameili 12 conranl
— Les colis lie MM. les pasteurs
du Val .S.t Martin seront déiiosé.s
chez M, le* past, Weilzecker, an Dornaret el ceux de MM. les iia.-^lenrs
de Turin, Drarnslin, S.l Germain et
Pramol, cbe-/ M. le past. Pascal, à
Ibgiierol,
— MM. les pasteurs du Vid Pòlis
sont piiés de i étirer leurs colis
ilireclcmenl à l’Imiirimerie Alpina.
La Commission de révision.
J. P. Malan, Gérant
Torre Pollice — Imprimerie Alpina.