1
¡^TTcbev. B. Léger,
Ciaqoiintièinie année.
SiMÉS
16 Janvier 1614
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commencement de 4’année. j le »
Les changements non accompagnés de la somme de iB ceni,
ne séront pas pris en considération.
Que toutes les choses' vï*aieà,' honnêtes, justés, pures, aimables..!..^ dijfhes dé louange, occupent vos pensées. (Phil. IV, ^)
SOMMAIRE:
Méditation — I^loyd George et les armements — La Conférence de Kikuyu —
Missions — Encore l’incendie du Champdu-Clot — Chronique vaudoise — Bibliographie — Nouvelles politiques.
MÉDITATION?«'
' * ' Nè vous ittqiiiétèz de rien, niais
-, en toute chose imtes connaître
, . vos besoins à pieu. Ph.IV,6. ^
L’Evangile a parfois des déclarations
étranges, incompréhensibles , pour ceux
qui vivent en dehors de son influence. Jésus-Christ proclaaie bienheureux les pauj
vres,. ceux qui pleurent, les p^sé.Outés ;
il demande de bénir ceuxgu|_m,audissent;
Saint iPaul insiste pour qùe l’on spit toujours joyeux; est-ce possihïe? Nous comprenons parÎaitêmént que pour íes étrangers à là vie spirituelle, tout cela paraisse
friser l’absurdité, et que les paroles « ne
vous inquiétez de rien » soient incomprises. Lés inquiétudes sónt hhé cíiósé natur
félie pour qui vit-dan s ce^ tho n dé . Le m àlfùiteüt, tour fÀenté^|)àr1té ïém'ôrds'ne 'peut
pas jouir de la paix; èt il ñe’ fáit qué së
plonger toujours plus dans le mal pour
cacher la faute première; il craint qüé le
moment de la vengeance arrive bientôt
et cela suffit à le rendre inquièt. — L’amMtieux qui s’èst donné conime but dans
la vie de réussir coûte que coûte dans ses
plans, soupire souvent et tremble en présence de l’inconnu qui peut le priver de
ce qu’il a caressé avec tant d’habileté. Le
vicieux plongé dans ‘la fange du péché,
étreint de toute part par le mal qui l’a
rendu esclave, ne peut trouver nulle part
le repos qu’il cherche en vain. L’anare,
qui chaque jour accumule et augmente
son trésor en le contemplant, ne se croit
■jamais en sûreté et tremblé en pensant
aux voleurs ou à une faillite. Le menteur
qui n’a fait que tisser des mensonges et
qui ne sait pas distinguer entre la vérité
et la fausseté est inquiet craignant d’être
pris dans ses propres filets; Dans tous ces
cas et dans bien d’autres encore, nous
comprenons l’inquiétude, elle est naturelle.
Le Chrétien ne se trouve pas dans ce
cas, car il a un Père et nous savons tous
quelle valeur a ce mot. Ge Père a la faculté de prévoir, de voir et de pourvoir;
c’est à lui que revient la responsabilité de
son enfant. Le Chrétien, tout en étant libre, du moment qu’il a été racheté par le
précieux sang de Jésus, ne s’appartient
plus, et à l’exemple de son Sauveur, il ne
vit que pour faire la volonté de son Maître. Saint Paul pouvait s’écrier: Ce n’est
plus moi qui vit, c’est Christ qui vit en
moi.
Le Chrétien est une nouvelle créature,
il a en lui une force qui ne se trouve nulié
part ailleurs. Son cteur, ses pensées, son
intelligence, son affection, tout est sanctËiflé par l’Esprit. Lés choses étant ainsi,
-Í; ir ■ ' ■ .. . J
en présence' du mal, des épreuves, des
tracasseries de ce monde, le chrétien n’a
qu’à laisser faire en s’adressant à Dieu'et,
en lui exposant la situation. Dieu se chàr-^
géra du reste. Cette manière d’envisager
la vie pourra paraître étrange; n’importe,
c’est ce qu’il faut faire et ç’ést ce qué nous
ne comprenons pas _assez. Nous laisser
écraser par les inquiétudes et nous rendre
malheureux, c’est manquer de confiance
en Dieü, c’ést déshonorer celui qui est le
'rôüt-Puissant et qui a promis de venir,à
iiptre aidé, c’est renier notre paix et notre bonheur; or nous n’en avons pas le
drodt, si vraiment Dieu est notre-Père!
Si notre vie de tous les jours est minée
par là fièvre des inquiétudes ; si notre vie
spirituelle paraît si kérile et étiolée, si
nous kmmes toujours à nous demander
d’Ou viendra le secours èt que nous l’attendions avec angoisse, la fauté retombe
éhtîèremefit sur nous et non sur Dieu qui
est'notre Père et qui entend ekércèr son
àiitdrké dé 'Pète* èhÿers' 'seà ànfhàtS.
NyUs r^'clakioûs donc uhé'/bi‘|)hià'ittféìisé
êt vivante, urie'cOnflancé àbsolue comme
cellé' du petit enfant vis à vis de son Père,
un abandon complet entre les mains de
Celui qui peut nous diriger et nous protéger. Le bonheur est là. Dans ce cas nous
continuerons à travailler, mais notre travail'sera plus facile; nous aurons urie activité plus intense et notre influence sera
d’autant plus bénie. — C’est cette vié qui
n’était pas tourmentée par l'inquiétude
qui a gagné les payens au christianisme,
et ericore aujourd’hui, si nous voulons
attirer les masses à Christ, ce ne sera pas
avec nos élucubrations et nos discours
plus ou moins éloquents, mais avec une
vie consacrée au travail et à la véritable
joiè de l’enfant de Dieu.
Ne nous inquiétons de rien, pas même
du lendemain qui n’est pas à nous, mais
en toutes choses faisons connaître nos
besoins à Dieu par des prières et des supplications, avec des actions de grâces.
' ________ '_____________ C. A. Tron.
Lloifd (Jeoi<ge eli 1b^
Lloyd George, l’enfant terrible du gouvernement anglais, la terreur des Conservateurs et des Lords, est un homme qui
échappe à un jugement. C’est un homme
de talent, un chrétien, unfinanèier de premier ordre, ne se laissant intimider par
personne et allant droit son chemin envers et contre tous. Nous lui reconnaissons des qualités peu communes, mais il
est très difficile de pouvoir le juger. — En
effet, ces jours-ci, tous les journaux se
sont occupés d’un entretien qui vient d’avoir lieu entre lui et un ami, sur les armements êt les dépenses militaires. Le
Daily Chronicle, avec la permission de
Lloyd George a publié cet entretien, et il
résulte que le grand chancellier n’a pas
hésité à rappeler ce qu’avait dit en 1887,
lë'ministré delà marine actuel,*Lord Randolph Chrirchill, c’est à dire qu’en limitant iès^afmérriénts on aurait pû ôter tous
les itripôts’sûr le sucre;-le thé, le café,‘ et ;
qué l’bifuurait pû réduire les taxes à 0.20
centiniës süf là livre de 25 francs. Il pense
donc tpie lè moinent est arrivé d’arrêter les arip’en;ent.s sur-terre et sur mer, en ce ‘
.qui a Irait à l’Angleterre, vu que l’Allemagni^ sa rivale sur mer,.c.Qnsidérée cpmme tellçi'doit faire, converger toutes ses
forcesjet'Ses .dépenses vers l’armée; et que
parÆon^séiquent l’Angleterre n’n plus rien
à crnij¥tefi jen se lipiitant à garderises forces m^yales t^les ,qu’elles sept maintennut sqns les açoroître. Il croit,. en untre,
qu’il y a une réaction contre les dépenses
folles dft l’arrn,ée.sur le continent et que
les fiasses industrielles et ouvrières y
sont contraires.' Le moment est donp favorablÇvppmr s’arrêter et le parti libéral
doit montrer, .çonséquent, à ses priiiÇi“
pes.'jT^ Nqusjadnnirons,; ypyd, QSPrge ,fui
a. certnineur^pt une, vue ¡clnii^ sur ;.leSjd%
flqBôtéu J du Bnun^rifinutupi,. m§is,
ygudrionSj ffUrilffUe chose de.plus,’et c’est
que malgré les hauts cris des Unionistes,
il ait le courage de^faire voter le parleipent et ensuite s’entendre avec les autres gouvernements pour une entente.
Les Etats-Unis sont favorables, et ces
deux puissances peuvent influencer les
autres. Sans, une entente et un engagenient formel, toutes les plus belles paroles seront vaines, Le jour .de l’entente
sera la plus grande victoire moderne.
O. O. n.
LA CONFERENCE DE KIKUYU.
Kikuyu se trouve à 342 lieues de Morribasâ, à la hauteur de 7340 pieds anglais.
En juin dernier, eut lieu dans cette localité, une conférence missionnaire pour
considérer les difficultés que l’on rencontre dans cette partie de l’Afrique. La
grande difficulté ou. l’obstacle principal
réside dans la multiplicité des dénominations. M. le pasteur Norman Maclean
vient de publier ù'n livre intitulé La transformation de VAfrique, où il parle avec
force contre le mal qui mine l’œuvre missionnaire. Les Mahométans, très nombreux tout le long de la côte, présentent
un front uni, tandis que les Chrétiens sont
divisés entre eux. L’heure est propice
ppur la mission, le, champ est mûr, car
une quantité de payens acceptent le christiariisme, mais les Mahométans font des
progrès sensibles; surprenants. Les deux
évêques de la Church Missionary Society
de Mombasa et de l’Uganda crurent bon
de prendre l’initiative d’une conférence
et de proposer une confédération. Ce projet, très beau, demandait uniquement
d’avoir eomme base, d’adopter les Saintes Ecritures comme règle de foi et le symbole des apôtres; croire à la divinité de
Christ et à son sacrifice expiatoire. Les
membres de la confédération devaient se
considérer comme frères et célébrer régulièrement les deux sacrements de la Cène
et du Baptême: bief, une combinaison
entre le système épiscopal et presbyté
rien. Les différentes dénominations devaient respecter le champ d’activité^ occupé, se soumettre à une certaine discipline, avoir une règle commune pour la
préparation des futurs pasteurs, et une
consécration spéciale. Chaque pasteur
devait être reconnu comme tel en se ren:dant au sein d’une autre dénomination,
pouvant prêcher et administrer les sacrements. A la fin de la conférence eut lieu
un service de Communion dans 1 Eglise
Ecossaise de Kikuyu, les deux évêques
distribûànt les élémerits, après un puissant sermon prêché par le pasteur de l’Eglise d’Ecosse.-' sni
■ .Le.jpur uprès la ¡clôture on procéda à
l’inauguration d’un monumout élevé à la
mémoire dû docteur Scott d’Ecosse, un
des plus puissants missionriàires de cette
Église en‘Afrique. ^
Tout était beau et sublime; c’était un
tableau ¡ rappelant l’élan de l’Eglise primitive, Je :zèle des enfants de, Dieu sous
Tinfluençe de lIEsprit.) d’En-Haut. Oui,
tout‘ était bien, mais c’était trop, beau
pour que ‘cèla put êtré airisi'pour Ib’rig■teinps 1 ' En effk,* Î’évêque ' de ■, ^nzibar,
-apparteBaûtîà Ja.Missïoîtiàes Upiversités,
rie,Mombasé et d’0.v^aada.!pri,îes,qua}ir
fiant d’hérétiques. Dans cette lettre adressée à l’évêque de Sàirit Albans, il proteste
énergiquement contre le confessionîsme
et prévoit le schisme dans l’Eglise Anglicane. L’éyêque d’Oxford, docteur Gore,
homme très érudit et très influent, partage la manière de voir du docteur Westôn de Zanzibar, et la question est vivement débattue dans les journaux politiques. L’archevêque de Canterbury ne se
prononce pas encore, mais semble enclin
au jugement d’un tribunal composé d’évêques. Nous regrettons vivement que
l’Eglise Anglicane qui avait une occasion
unique pour montrer sa largeur d’esprit
et travailler à l’avancement du règne de
Dieu, se laisse entraîner par le courant du
fanatisme étroit, intolérant, qui n’a rien
à faire ayec l’esprit de Christ.
Les deux évêques de Mombasé et de
l’Ouganda représentent l’esprit évangélique de l’Eglise évarigéliqùe d’Angleterre, et nous avons la conviction que c’est
cet esprit qui doit triompher si l’on veut
gagner les payens à,Christ. Tous nos vœux
sont pour le bon succès de la conférence
de Kikuyu malgré tous les évêques du
monde. f C. A. Tron.
MISSIONS.
Morisieur le Directeur,
Le N° d’octobre du Bulletin de la Mission Romande, qu’un ami me fait parvenir, donne une belle gerbe de bonnes nouvelles sur l’œuvreque cette Société'Suîsse
accomplit dans le Transvaal et dans les
possessions portugaises du littoral de Mozambique, autour de Lourènço Marques.
Si vous le voulez bien, nous receuillerons quelques-unes de ces nouvelles pour
les lecteurs de VEcho.
Voici d’abord un récit très caractéristique qui nous iriontre les difficultés de
cette œuvre en même temps que la fidélité des ouvriers, voire même d’un simple
ancien indigèiie, Pr»
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^ Î L’Ancien Fnmk et la Hutte cloae.
Vi JLe vieux Tatai^ (i|èreftlitnk ivaitap'pâs que des gens d#î*olànàffe rattachant
^ ^’Eglise de Loqrehço Ma^^ies s’étaient
'trtal conduits. Il ne^s’agissait heureuse-?
/nwnt pas cette fois de « membres actifs »
fdÇ l’Eglise; non qu’après leur conversion
•tous nos chrétiens deviennent des Saint
rAügustin, hélas non, mais pourtant ceux
.qui donnaient à ce moment des soucis au
pvieil ancien n’étaient pas encore de la
^ bergerie, tout au plus étaient-çe des brebis qui promettaient d’y entrer une fois,
mais pas trop tôt.
■Le vieux Frank, tout en enfonçant jusqu’à la cheville ses petites jambes noires
dans le sable rouge du bord de la mer, retournait son affaire, préparait ses argunients, trouvait des images. Sous le bras
il tenait sa grosse Bible, trop grosse pour
la mettre dans une poche, tandis que de
l’autre main libre il ne cessait d’essuyer
son crâne noir, reluisant par la transpiration comme un revers de botte.
— « C’est bien, c’est moi qui arrive »,
cria-t-il de loin aux gens qui, le reconnaissant, fronçaient déjà le sourcil. « Eh, oui 1
c’est bien moi qui suis revenu vous voir ».
Les coupables, prévoyant l’orage, ne soufflaient mot. '
Tout doucement Tatana Frank arriva
à la hutte. Sans rien dire, une vieille femme lui tourna le dos et rentra; puis une
jeune, puis une gamine, puis un homme;
ainsi petit à petit, en silence, tous quittaient la place et s’effaçaient dans l’ombre de la hutte. Mais au moment où le
dernier païen prenait ce chemin mystérieux, notre Tatana tout tranquillement
se mit à la suite du cortège; il allait pénétrer dans l’ertceinte silencieuse, quand
avec fracas, la porte se ferma sur son nez !
— « Ingrats », se dit-il, « ce n’est pas
l’amour qui vous a commandé cela ». —
Puis ramassant son chapeai^ il se mit à
l'ombre pour réfléchir à ce qu'il convenait de faire dans un cas semblable.
D’abord il s’épongea. » Une hutte, se
dit-il, c’est une hutte, et une porte c’est
une porte. Pour bâtir une hutte on emploie des roseaux, et pour faire une porte
on emploie du bois ». Alors il ouvrit toute
grande sa Bible et il apostropha la hutte
à haute voix.
— Vieux pécheurs incorrigibles, s’écrîa-t-il, vous vous imaginez qu’à l’ombre de ces faibles murs vos cœurs sont à
ï’abri, et que ces quelques roseaux empêcheront la parole de Dieu de venir jusqu’à vos oreilles; eh bien ! sachez que les
murs de pierre de Jéricho n’ont pu résister à la puissance de cette Parole; et
maintenant vous allez écouter en silence
comment Dieu juge les mauvaises actions
que vous avez commises, car ce que l’on
m’a dit de vous doit être vrai, puisque
vous me craignez, moi votre ancien ».
Il approcha tout près du grand livre
ses yeux affaiblis, lut et commenta longuement. Dans la hutte rien ne bougeait.
Son exhortation finie, il ajouta très
fort: « Oui, c’est ainsi ». Puis il ramassa
Son chapeau qu’il avait posé devant ses
pieds au moment d’ouvrir la Bible, et
rentra en ville sur ses petites jambes en
cerceaux.
mm
^ i. i
ENCORE L’INCENOIE OU CHAMP-OU-CLOT.
Puisque l’Echo est disposé à publier les
listes de souscription des Paroisses en faveur des sinistrés du Champ-du-Ciot,
qu’il me permette en deux mots de faire
connaître la situation des familles qui ont
Souffert et aussi les secours qu’elles ont
déjà reçu.
1° Grâce à la générosité chrétienne des
fftmilles de PrAi ét de RùdôrAt, Sérvdl é%
Fontaines, il a été possible de fournir aux
sinistrés une grande parafe des provi^^
■^e bouche perdues à lâr^iÉe de l’incetîdie. Plis de ^000 kilos dè provisions ont
été reçus et distribués.*''
2° Ce qui est plus grave et coûteux
reste pour l’avenir. Il y a 19 ambiants^
chambres, caves, écuries, granges, qui
sont présentement inhabités et inhabita^
blés. Quelle somme faudra-t-il pour rebâtir f|ÇÛt cela et le meubler? — C’est ce qui
est difficile à établir avec précision. -—;
Dans un rapport remis officiellement aux
autorités politiques par des personnes
qualifiées il est parlé de 20 mille francs.
Même s’il arrivait que ce chiffre fut exagéré, il est également certain que quelques-unes des dix familles sinistrées, endettées à cause des achats récents ou des
saisons défavorables ne pourront pas dé
longtemps, par elle-mêmes, relever les
ruines des maisons qui ont brûlé. —, Je
n’ajoute rien autre. Ce que je viens de
dire est suffisant pour jeter un rayon
de lumière bien triste sur la situation d’un
i- ; •
village éprouvé au cœur de l’hiver.
D.r Henri Pons, pasteur.
Première liste du Perrier: N. N., frs. 5
— Henri Garrou, past. et famille, 10 ^
Peyronel, inst. et famille, 6 — J. H. Ferrier de J. P. (Pomarat), 1 — J, P. Ferrier
(Id.), 1 — Madeleine Peyrot veuve Pons
(Baissa, Maneille), 5 — L. Rostagno, inst.
(Maneille), 3 — J. H. Ribet (Laurens), 2
— Jenny Peyran de P. (Laurens), 3. —
Total frs. 36 — Seconde liste du Perrier:
Alexandre Ferrier (Cassas), frs. 2 — Fr.
Peyrot, boulanger, 3 — Menusan Alex.,
2 — Jeanne Ferrier (Cassas), 2 — J. P.
Poët (Poët infér.), 1 — M.lle Mical Pascal (Venise), 5 — Th. Pons (Bessé), 1
Virginie Ferrier (Barbencia), 1 — H. Pascal, syndic (Chabrans), 5 — H. Rib^t (Fâureng), 3 — Micol Jacq. (Grangeé^e Cffiabrans), 2 — M.me Rostagno, (Ma
neille)* 2—^Tron Jean de Fréd. (Faureng),
1 — Pons Marianne (Serre), 3 — N. N., Perrier 1 — M.me veuve Marie Peyrot, 4. —
Total frs. 38. — Eglise du Villar (l.r don
reçu), frs. 30. —Paroisse dePraly^ outre les
dons en nature: Maière : PascalHenri, frs. 5
— Pascal J. D.l, 3 — Pascal D.l Berton,
5 — Pascal François feu Abel, 1,25 —
Pascal Ph. feu Abel (Gros), 2 — Pascal
Jean feu Fr,. 4 — Lovera Silvestro, 0,50
— Guigou: Viglielmo Amandina, maestra, 10 — Martinat Antoine, 2 — Barus
Louis, 1 — Rostan J. Etienne feu J. D.l,
5 — Pascal Henri, pasteur, 10 — Malzat:
Grill Antoine, syndic, 6 —■ Grill Etienne
feu Etienne, 3 — Grill Jean Etienne, 1
— Total frs. 58,75.
Paroisse Vaudoise de Bobi: B. Gardiol,
pasteur, frs. 10 — Mères de familles, 10
— Union Chr. de jeunes filles, 10 — Diaconie, 25 — J. P. Massel, 5 — M.e Geymonat (Flora), 5 — Veuve Sus. Guigou,
5 — D. Charbonnier (Ville), 5—Veuve P.
Davit, 1,50 — M.e Besson, 1 — D. Baridon, 1 — J. Et. Baridon, 1 — Henriette
Ribet, 1 — P. Bonjour, 1 — Favat J. Et.,
ancien, 1 — D. Grand (Lantarets), 1 —
P. Geymonat feu D., 2 — Madeleine Mondon, 1. — Total 1rs. 86,50.
Rome. Nous apprenons avec reconnaissance que, grâce au vif intéressement
de S. E. le Ministre Facta, le Ministère de
l’Intérieur a donné la somme de 500 frs.
pour les incendiés de Champ-du-Clot, et,
lui-même, a ajouté 50 frs. comme don
particulier.
La Tour. Nous avons reçu pour les incendiés deRodoret les sommes suivantes:
M. et M.me C. A. Tron, fr. 25 —M. l’instituteur J. J. Jourdan et famille, 8 - M. Joseph Pons, 1,50 — Mères de famille, par
M.me Jalla, 5 — M. Pierre Poët, ex-anCien, 1 — M. D. Gaydou, ancien, 1 —
Famille Bertin ^tienne* Obichard, 4.
mm
mmtm
CHRONIQUE VAUDOISE
: ^?iâtLEJ^NpRA. Nous j^sérons avec
’^l^sir la*Tettre suivante «dressée à M.
Henri Tron, pasteur émérite:
, '’ Nous avojtts cette année beaucoup de
sauterelles et les récoltes ont un peu manqué à cause du gel et de beaucoup de
pluie. — Les affaires spirituelles sont com„me d’habitude. ^
; Je vous annonce la mort de Jean Daniel Mourglia, décédé le 7 du mois courant, à l’âge de 56 ans.
Recevez les salutations de ma famille
et croyez au bon souvenir de votre très
aff.né ' Etienne Pavarin.
— M. Etienne Pavarin, de la Colonie
Alejandra, envoie à M. H. Tron, pasteur
émérite,ia liste suivante des dons recueillis par lui-même pour l’Ecole Normale, ce
dont nous le remercions vivement. C’est
une somme de 548 francs et 90 centimes
qui vient s’ajouter à l’offrande vaudoise
pour un but si noble.
Etienne Pavarin, pesos 100 — Francisco J. Maore, 3 — Francisco Catalin, 2 —
Daniel Grand, 1 — Santiago Grand, 1 —
P.
Miguel Tourn, !(](.— Margarita M. de Pavarin, 5 — IpolÎBLang, 5 — Maria B. de
Salvageot, 3 — Santiago Salvageot, 10 —
Juan S. Salvageot, 5 —Rosa P. de Reynolds, 10 — Juan Uribe, 1,50 — Juan
Daniel ToUrn, 5 — Enrique Rivoira, 50
—■ J. D! Enrique Tourn, 5 — Luisa T. de
Goliazzi, 5 — Jarjé Moore, 1 — Enrique
D. Moore, 1 -— Juan E. Rivoira, 5 — David J. Tourn, 2 — Bartalami D. Mourglia, 3 —- Santiago Galeazzi, 5 — Ladelado Aguirre, 5 — Pedro Tourn, 5.
BOBI. — Mouvement de la Paroisse
juillet-décembre 1913. —■ Baptêmes: Caroline Pontet de Etienne et de Marie BonErnest Catalin de Elisée et de
jour
Marguerite Pontet — Aldo Geymonat de
Paul et de Caroline Pontet — Jean Pierre
Michelin-Salomon de Paul et de Anne
Pontet rf Anne Michelin-Salomon de
Jean et de Marie Albaréa — Pauline
Grand de Jean Daniel et de Jeanne Davit
— Jean Daniel Grand de Jean Daniel et
de Jeanne Davit — Etienne Caïrus de
Jean Pierre et de Marguerite Crof —
Etienne Bonjour de Jean Daniel et de
Jeanne Gönnet. —- Total des baptêmes
de l’année: 13.
Mariages: Point. —Total des mariages
de l’année: 3.
Décès: Charbonnier Marguerite de David, 1 an (Giraudin) — Baridon Madeleine de Jean Etienne, 23 ans (Arbaud)
— Rostagnol François feu Jacques, 28
ans (Martinats) — Laschinè Marie de Basile, 5 ans (Charbonniers) — Barolin Mar-,
guerite mariée Paul Catalin, 51 ans (Abcès) — Geymonat Paul de Marie, 26 ans
(Ville) —• Bonjour Madeleine, mariée
Bouchard, 36 ans (Ville) — Baridon Susanne, veuve Salomon Michelin-Salomon, 71 ans (Charbonniers) — Catalin
Marguerite, veuve Joseph Michelin, 72
ans (Pausettes) — Rivoire Catherine,
veuve J. P. Rivoire, 79 ans (Peyrela) —
Bouchard Susanne de Paul, 2 jours (Ville)
— Michelin Marie, mariée Paul Artus, 55
ans (Ciastel) — Jean Artus feu J. Bapt.,
marié Marie Pontet, 23 ans (Ciastel) —
Pontet Paul feu Joseph, marié Constance
Pontet, 71 ans (Peui). — Total des décès
de l’année: 29.
CATANE. Nous apprenons avec plaisir
que nos frères de Catane ont eu une belle
fête de Noël pour les enfants et que les
conférences données par M. le pasteur R.
Malan sont suivies par un auditoire nombreux et attentif. Au culte de Noël on
écouta avec plaisir un chœur bien exécuté et 65 membres prirent part à la Table du Seigneur. Le culte liturgique a été
sensiblement modifié, sur la demande des
mÊmmm
membres, qui exprimèrent le désir invenir à l’ancienne liturgie. ; G
"GENÈVE. Par l’entremise de
prof. Alex, Vinay, reçu pour l’Ecole
Normale de la part de M. J. E. Goss,
architecte à Genève, fr. loo. |
LA TOUR. Vendredi dernier lions
avons été tout surpris dé recevoir YAvvisatore Alpino avec un format agrandi,
et par conséquent avec une quantité de
nouvelles, comme aussi unbaràçtère bien
plus lisible, pour ceux quiont déjà la vue
fatiguée. Nous souhaitôüs, à notre confrère un grand succès, soit en se faisant
lire avec plaisir, soit*' en augmentant
aussi le nombre de^^s abonnés. Le programme que se trace le journal promet
beaucoup; puisse-t-il ; le réaliser fidèlement.
— Nos réunions de la première semaine
de l’année, favorisées par un temps splendide, ont été partout très nombreuses.
C’est avec plasiir que dans une de ces réunions nous avons entendu six frères adresser à Dieu des prières sur les différents
sujets proposés à j’attentioA de l’assemblée.
— Dimanche dernier un imposant cor
tège a accompagné au champ du repos
les dépouilles mortelles de notre frère
Jean Vernet, enlevé presque subitement
à l’affection des siens, à l’âge de 45 ans
seulement. Nous exprimons à la veuve
et aux orphelins notre vive sympathie
chrétienne. '
— La réunion des mères de famille,
présidée par M.mes Jalla et Romano, a
été dimanche dernier très nombreuse, et
M. Tron a été très heureux dé pouvoir
leur adresser la parole. Un thé a été servi'
et a contribué à l’intimité de la fête.
MARSEILLE. — Orphelinat Protestant. — Nous avons expédié à Sœur So-'
phie, la directrice de l’Orphelinat, la
souscription de Bobi, fr. 2het celle d’Àngrogne, fr. 20.
RORA. C’est avec regret que nous devons annoncer que M. le pasteur B. Bosio
menacé dans sa santé, a dû demander à
la V. Table un congé de deux mois. Les
administrations ne pouvant pas le faire
remplacer d’une manière régulière, on y
a pourvu par un tour de prédications, et
dimanche dernier, c’est M. le pasteur D.
Forneron qui a occupé la chaire de Rorà;
dimanche prochain ce sera le tour de M.
l’ancien D. Gaydou. Nous faisons des
vœux sincères pour que la santé ébranlée
de notre collègue de Rorà puisse se rétablir le plus tôt possible.
ROME. Une lettre du Modérateur nous
informe que l’inauguration du nouveau
Temple est-fixée pour le dimanche l.r février. Nous donnons cette nouvelle afin
que ceux qui ont, l’intention de s’y rendre puissent prendre leurs mesures. Nous
espérons pouvoir donner d’autres détails
prochainement. Comme il s’agit d’un événement exceptionnel, nous croyons qu’il
faille faciliter le voyage au plus grand
nombre possible. — Le billet, en 3.me
classe, est de frs. 29,60 de la gare de la
Tour à Rome.
SAN REMO. — Il cav. avv, Pier Corrado Jacopetti. — A San Maurizio Canavese, dimora autunnale a lui cara per la
consuetudine di ritrovarsi ivi con la sorella sua e la famiglia di lei, spirò serenamente —■ con lo spirare del 1913 — il
cav. avv. P. C. Jacopetti che a giusto titolo possiamo chiamare nostro concittadino di elezione: era, infatti, da circa
venti anni, stabilito a San Remo, ed
amava la città nostra, in cui aveva larghe
e profonde amicizie, d’intenso amore.
Egli nacque a Milano il 7 Aprile I83Q
'■i
3
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aavy ^¡u^eppe Jacopetti, estense, çoJpnneilo dello Stato Maggiore, già cápitanp di Napoleone Pche seguì con onore
nelle campagne d’Italia, d’Austria e’sdi
Prussia; e dalla Nobil Donna Fulvia Verri
la quale era figlia del conte Pietro Verri,
l'illustre storico ed economista, e di Vip.penza Melzi, sorella del duca Francesco
Melzi, vice-presidente della'Repubblica
Cisalpina.
Pier Corrado Jacopetti percorse, fino
al 1848, gli studi classici in Milano, ricevendo, mèrcè''gl’indirizzi domestici, una
educazione ispirata ai sentimenti della
» più alta italianità e libertà di pensiero e
di fede. Nel 1848, mentre suo padre, già
vecchio ma pur valido organizzava, come
Capo di Stato Maggiore del generale Teodoro Lechi, la Legione Lombarda nelle
Cinque Giornate contro gli Austriaci, egli
scendeva coi giovani suoi compagni della
più eletta cittadinanza milanese (i due
Dandolo, Morosini, Mancini, Manara),
alle barricate gloriose, inizio delia fausta
liberazione d’Italia; e quindi, col grado di
sottotenente di Cavalleria, prendeva
parte in quell’anno alla campagna di
guerra.
Nel 1849, la famiglia sua —• troppo
compromessa nei moti contro l’Austria —
lasciò Milano prendendo la via dell’emigrazione, e si stabilì a Torino. Finita la
.guerra, Pier Corrado raggiunse la famiglia nella ospitale metropoli del Piemonte
. dove ultimò gli studi di giurisprudenza
j proposito di darsi alla carriera giudi' ziaria. Ma nel 1859 impugnò di nuovo le
armi, e prese parte alla campagna dell’Italia Centrale col grado di tenente.
Rientrato a Torino, dopo la fine della
ìSampagna, fu assunto in Magistratura,
percorrendo i gradi di Sostituto Procuratore di "'e e di Giudice di Tribunale,
apprezzato e stimato dai colleghi, tra cui
era Giovanni Giolitti -^ l’attuale Presidente del Consiglio dei Ministri del Re
che rimase legato al Jacopetti da altissima ed affettuosa amicizia. Motivi di fa
miglia lo indussero a ritirarsi innanzi
tempo a vita privata, e così nel 1881
chiese ed ottenne il suo collocamento a
riposo.
Il rimanente della sua vita — di cui
trascorse l’ultimo ventennio a San Remo
— fu dedicato agli studi filosofici e storici. Le scienze spiritualiste ebbero in lui
Un cultore insigne; nelle discipline stòriche fu maestro. Liberale di tipo classico,
amò di un amore egualmente fervido la
Libertà e la Monarchia. Il motto caro a
Giuseppe Zanardelli — ...Principatum et
Libertatem — fu la sua divisa patriottica
e politica. Scompagnare, in Italia, la Libertà dalla Monarchia nazionale sorta
dai plebisciti e consacrata dal sangue dei
martiri, era pel Jacopetti un’assoluta impossibilità morale: i due purissimi amori
si fusero nell’anima di lui in un’unica
fiamma sintetizzante le più alte idealità
della Patria.
L aver partecipato a quella rivoluzione
italiana che s’operò in contrasto con l’alta
gerarchia ecclesiastica, il professare in politica i più immacolati principi liberali,
l’attitudine e la cultura di pensatore libero ch’egli ebbe, non servirono punto___
come in tanti avvenne —- a spegnere nell’animo suo la fede religiosa. « Io fui tra
i pochi — dice in una memoria scritta di
sua mano — che serbarono la fede in Dio,
nell immortalità dell’anima e nel Messia
venuto a dare la suprema rivelazione del
común Padre; e sempre considerai il Vangelo come la sorgente indefettibile della
vita dello spirito ». Alieno per temperamento e per convinzione dalie attitudini
indecise, volle mettere la sua pubblica
professione di principi religiosi in armo
nía con la religiosità interiore, çrisdianamelitse’ liberà,' come nel Cuore^à seiitiva.
E così, dieci anni or sono, qui in San Remo fece adesione alla Chiesa Valdese che
egli riconóbbe come ^’incarnailioñe’
rica più sicura del movimentotradizionale
italiano per l’emancipazione purificatrice della fede, e nella quale scorgeva un
luminoso pegno della futura evoluzione
religiosa della nostra anima nazionale.
A questo proposito, il 10 novembre 1903
scriveva: « Il dilemma « la fede vaticana
0 nessuna fede » durerà in Italia in perpetuo?..., Io non accetto questo dilemma,
e perciò aderisco alla Chiesa Valdese ».
Ed a spiegare il profondo significato del
fatto aggiungeva queste belle parole:
« Con ciò intendo dar forma concreta agli
ideali di libertà spirituale che informarono tutta la mia vita, prendere decisa
posizione contro il dilagante nichilismo
anti-religioso che perturba l’ordine sociale, e, sopra tutto, fare in questi tempi
di scetticismo, una solenne affermazione
di pura fede cristiana ».
Questi principi, divenuti l’esponente
di una vita, professò fino all’ultimo dì,
reclinando alla fine il canuto capo sotto
l’ala di bontà della fede cristiana, fra le
pieghe della gloriosa e libera bandiera
Valdese.
Ebbe elette amicizie, e fece — ignoto
ad ignoti — molto bene, non badando a
sacrifiziì. Le sue alte virtù furono circonfuse di modestia perchè erano vere. Furono rare, perchè erano modeste ! Attraverso le brutture del mondo senza che
per uii istante solo si offuscasse quell’eroico ottimismo che era il fondo della
sua natura e che è la caratteristica delle
anime grandi nella bontà. I
La lunga, operosa giornata del nobile
vegliardo si è chiusa con un tramonto
sereno, preludio di quella grande Luce
nella quale noi fervidamente crediamo :^d
â cui ora egli è assorto -- fra gli spiriti
magni — Sul gran monte di Dio 1 * f
San Remo, 7 gennaio 1914. ,
Ugo Janni.
PRO SCUOLA NORMALE.
25a LISTA DI SOTTOSCRIZIONI.
Comitato di Torre Pellice e Lu*
serna S. Giovanni : Mrs. Middleton di
Londra, L. 255 — Miss M. R. Rrown,
127,20 — Sig. Enrico Poèt di Cleveland,
5 — Sig. Augusto Noce, id., 5 — Sig. Prospero Mugon,Td., 5 — Sìg.a Emma Hugon
5 — Sig. Luigi Jalla, missionario, 50 —
Sig. Emilio Benech di Ginevra, 5 — Sig.
Paolino Pons di Torre Pellice, 10 — Sig..
Del Pesco, 4 — Sig.ra Tourn Elisa di
Torre Pellice, 5 — Sig. Giuseppe Pons, 1
X. di Losanna, 5 — Sig.ra vedova
Coisson di Torre Pellice, 5 — Sig. Cairus
dì New-York, 103,25 — Sig. e sig.ra
Long-Boèr, 100.
Totale della 25» Lista L. * 690,45'
Liste precedenti » 167.437,65
TOTALE GENERALE L. 168.128,10
Pe^ il Comitato Centrale
V. Perazzi.
bibliographie^-
Le.quatrième volume sur la Geografia,
Biblièa della Paleslina, con illustrazioni,
de Barth. Pons, rappelé à Dieu il y a
quelques semaines, vient de paraître. Ce
beau volùmé de 578 pages, riche én illustrations et en données, fruit d’un travail
long et minutieux, débute en consacrant
un chapitre à la formation des Tribus,
un autre au temps des Juges,’un autre,
au royaume unique, et enfin le dernier
au royaume divisé. Une partie est consacrée au Judaisme, aiii guerres pour l’indépendance, à la dispersion et aux Israélites modernes.
Qitf'dêîà's*^est'procütêles trois premiers '
^volumes n’ésitera pas à acheter le volume qui vient de paraître. — Notre cher
collègue i^u| vient de nouys quitt^ a laissé
après lai un" vrai monument'duquel noùS
lui sommes très reconnaissants.
Nouvelles politiques.
M. Venizelos, président des ministres
de Grèce, est parti de Rome très satisfait
de son voyage et de son séjour en Italie.
A part cette satisfaction, nCôus ne savons
rien sur le résultat de ses entrevues avec
le marquis San Giuliano, notre ministre
des affaires étrangères. Il est probable
qu’aucun engagement définitif n’ait été
pris de,part et d’autre, d’autant plus que
les puissances de la Triplice n’ont pas encore communiqué leur note de réponse.
En attendant M. Venizelos se trouve à
Paris oilTest très fêté. V •
La situation de l’Albanie est toujours
embrouillée. Un coup de main hardi a
été tenlé'à VaUona la semaine dernière :
200 sold^ats turcs, commandés par quelques offMers, tous déguisés en marchands
ont été- arrêtés à leur-débarquement par
la poliç^liiternationale commandée, comme on le sait, par trois officiers hollandais.
Ges soldats étaient munis de congés et de
passeports réguliers,, ce qui prouve que
le gouyfeinement de Constantinople ne
doit pas être étranger à, cette tentative.
Le cou^ayait été organisé par un certain
Bekir-Bey qui a aussi été arrêté, et avait
pour bpt de remettrè*l*Àlbàhie^oùs la
suzeraiaetç de la’Tupquie. ■ i
La question dé la capitale du nouvel
état est aussi cause die discorde: sera-telle à-Vallona,-à Durpzzo ou à Scutari?
Le pr|tt(|e de/Wied, donné par l’Europe,
u’est pai à^réablç à ..tout le monde. On
voudisaii^uft Toi musulman ou grec ou catholiq^i^' non pqs i|i protestant al|ef"
màn.di,J®iftïr TAlfeaA est ^idâ^e
VOTtemeptJàns l4 su|«piff4ft Grèee-qw-a.
promte'forméll®ni|enb^e retiref^’ses troupes dés lisfricts de i^pire fu’elle avait
occupés et’qu’ellé pKtendait garder.
Pour se teaintenir^ouÿlutôtpoar avancer
dans ses ^Gonqu6tfâ la|Grèce a tfouVé une
solution simple et él%ante. Les soldats
grecs, le gouverneür eh têterquitteht pôüi
le moment leur deviséjnilitaire pour s’en
ABYSSINIE. La nôavelle da ta' mort
du roi Menelick a été encore démentie.
Mais cette fois la nouvelle est bien vraie.
Le.^lVepa$ d’Abyssinie est mort le 11 décembre de Tannée dernière et la reine
Taitù l’a suivi dans la tombe quatre jours
après. Grâce aux précautions prises par
la régence il n’y a pas eu de troubles.
JAPON. Une terrible éruption volcanique a détruit la ville de Kagoshima et
les villages environnants. De fortes secousses de tremblement de terre ont précédé Téruption, dont les ravages s’étendent dans un rayon de vingt kilomètres.
Les victimes humaines sont certaine-ment nombreuses, mais on ignore les
détails, toutes les lignes télégraphiques
étant interrompues.
TRANS WAAL. La grève des employés
des chemins de fer s’est étendue à plusieurs catégories d’ouvriers et menace de
devenir générale. Le danger le plus à
craindre est la participation des mineurs,
nègres la plupart, qui provoquerait des
conflits sanglants avec les troupes et la
police. ^ E. L.
Âb. payés et non quittancé.
1913: Jean Tron, New-York Ant. Grill,
Valdese - César Pastre, Poinàret (vente 1913
fr. 13 - merci, salut. amicMes) - B. Long, S,t
Germain - Angèle Armand-PÎlon, Là Tour
- Jn Grill f. François, Bovile. "
I9i3-’i9i4: D. Revel, Ivrée - J. Bertalot,
New-York.
Ï9T4 :'Santiàgo"Ghigou, Rosârio Talâ
riphetta Paquet, Forano r PiOstan Antonio,
Roma - Gaip Gay, Napoli - M.me Marie Ferripr, NapcM'- M.Ue Lydie Meynieri Leipzig
(l’abonnement pour l'étranger est de 5 frs.) Jacques Grill, Pérèüse (2 ex. - merci de tout
et bons sonhailsj’ - Adolphe Rostan, Id.?,/Philippe Pons, I4.~- Louis Bertalot, Id.. Eugëne Ponn, Ponuiret,- Pierre. Grill, Id. •lacques B«ntet, ÎPmache - Frédéric Jahier,
rôler dans les « bàtaiiïons sacrés » des rebelles qui ne veulent pas entendre parler
de soumission. Le gouvernement d’Athènes n’y peut rien et les puissances sont
j^oti^es 1 t; ■
l^ANCÇ. A la rentrée de la Chambre
dc^üépùtés M. Deschanel à été réélu président presque à l’unanimité. Parmi les
qiiMre vice-présidents on a nommé Tabbé
LÎaiire qui sera le premier ecclésiastique
reyitu de cette charge. Get acte est une
protestation contre Tévêque de Lille quT
avait sommé l’abbé de renoncer à son
mandat législatif sous peine de l’interdit.;
Ce fie sera pas un spectacle banal de voit
uh àbbé en Soutane présider la Chambre
;î française 1
î 4 ."ALLEMAGNE.Les officiers accusés
de violences contte des bourgeois à Sav^rne, en Alsace, ont-été tous acquittés,
i n’eri vont pas méihs ïeun
train dans la pres^^bmine dans;lês discùsSions parlements^res.
"TURQUIE. Enver-pacha, ministre de
la guerre, a commencé son'gouvernement
par mettre en disponibilité près de 200
officiers supérieurs généraux et colonels.
Nous ne savons pas si tous ces officiers 5
sont des incapables. Ce qui est certain"
c’es| qu’Enver-pacha, qui est à peine âgé
de 35 ans, saura bien se frayer le chemin
aux grades les plus,, éleyès de Tarméâ_.
turque.* ' ' ^
diali àxéguri «'Af C.) - Barth^hiy Goucûui(i|,.
EaversvFiuaéhè - Henri Yiftçoh, Férouse M. J. E. GÓSS, architecte^ Genèée - M.iae
veuve J(. P.^ Poûs, La ïfîur - tôstmr, ex-diacré, Id. Í ¿.'Ferrerò, Turin -í Jí Geymat, Cnneö -, J eühy Rostan, St-Germain - V. A. Costabel, Milan G. D. Bhffa, Naples - Ad.
Comba, Gênes (salutat. cord.) - Rob. Frécbet,
Rome (bons vœux) - Fréà. Tron, Massel Fr. Ferrier, Faetto - J. ,H. Matthieu, Pomaret - Prof. !^cca, Id. (souhaits) - Yenve Meynier, Pérouse -“Ab. postal. Le Loclé - J. Garrou, Valdese - H. Garrpu, past., Ferrier - J.
Bertalot, Cro.uzet - J. H. Ferrier de J. P.,
Faetto - Ab. Ribet, Faureng - H. Pascal, syndic,' Cbabrans - Ern. Pons, Ferrier i B. Soulier, pâst.j tïôs - H.tte Grill, Chicago (éch.
i sept.) - Cat. Rostan, New-York (éch. i oct.)
^■-’Humh. Rével, Id. (éch. i oct.) - J. P. Pascal feu Fr.# Salse (éch. i pim J9i5L-‘Ch. Decker, Turin - B, Léger, inodérat. - Préd. Pons,
Clos - Chev. Peyronel, Fomarét - ÀÎb. Barai,
Enverá Fiàsche - Mârie JaHieV,.Payóle - É.
' Toum, past., Toaíón - E. Sèrger,' ©mbues
(reçuíe tout... déjà remis- Salut F. Touin,
Coi. Alejandra - F.¿Meynet* Id» - G. Petrai,
Sienne (salut, cord.) - Rev» Mackenzie, AUoa
- »A, 'prôn,,^màra (vceua àihcères) - E» Gay,
Prà ¿igurè - On, Giretti, Briquéras - M.te.
Pôët veuve Rostan, Fomaret -4 Judith Vinçon, St-Second - Gust. Ber¿ Tocco - Ab. postal, Lugano - H. Bein, La Tour - H. Long,
Fignerol - H. Decker, Turin - Peyronel, past,
Massel - Mad. Parander, Lucerne - L. Boheftö, St-GermMh Av Prof. Bösio, Id. - A.
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Soulier,Id. -F»<HsRostau; Gênes- J»P. Genre,
Envers Pinache y V-ye Virginie Moanet, St.Jean - J. D. RiÌìóùr,*BòrdÌghera - H. Jahier (Gorgie), St-Germain - M.me Pasquet,
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Apertura di Hbretti noSLtivf li 3,50 7s netto dà imposta,
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corrisposto rinteresse del 3 °/ giornaliero di L. 2500, sui quali è
Apertura di lihrAi^i^ ■.■3 ./o netto, da imposta. ^
^ctautlmìZ LtZTn/o' df^mme non inferiori alle L. 5000
netto di i^osta^ viene cdrrisposto l'interesse del 3,5^
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nominativi che al portatore proprietà, tanto
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C. PERRBRO DI CAMBIANO
3.
4.
a.
I».
8.
VOLETE LA SALUTE
^S^PRESfl MERflUIGLIOSfì'
2 5
i àtè
tA
fra dua bimbi era tnaorta una questiona
E parevan dua cani intorno a un osso,
La mamma li guardava in apprensione,
Ida sull’uscio però stava a ridosso.
Diffìcile é il saper chi avea ragione:
Gridavan tutt'e due a più non posso
Per l’acqua di Chinina di Migone.
Che poi finiron col gettarsi addosso.
Par che alla madre il fatto non dispiaccia;
Ami dir si dovrebbe che lo garba,
Che i bimbi si profumino la faccia.
Per ctupor poi restò senza parole.
Quando vide venir tanto di barba
Sul mento dglla picgqia sua prela
tonico ricostituente del Sangue.
ACQUA-NOCERA-UMBRA
« Sorgente Angelica »
in tutte 11 mondo,
frodnstont |IV,OUOiO<K> di botUgUe.
I =
L'ACQUA'._________________
CHIMirifl-MIGOME
^P^clEja e con maferìe di primissima qualità, possiede le miqliorl virtù teraneullche Ib nunii
•SLr4R*y„',£r,s."'’™ *' * ■" «ì"“» W
'■* “ imm.« . »«.
SI vendo tento srofumata cho inodora od al petrello da tuUI i Farmicl.lf, Profumieri Parrucchieri rvA.hi.u r.i.t A tr I =
__ Oopositoi»»^^ a C.. Milano, Via Of0lli;l (P«.«ggio cenirito gì! * ®*“'
77'-