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Italie et Colonies italiennes
Etranger .
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PARAISSANT CHAQtrî: VENDERDI
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On a'aboonc! à TorrePellice, au Bureau d’Administration de l'EcAo(Via Wigram, 2)
- Dans toutes les Paroisses, chez MM. les Pasteurs.
L'ABONNBMBNT SB PAVE O'AVANCB.
, S'adresser : pour la,Rédaotliw, ôM.leProf. Loüis Micol- TorrePellice-^ pour*
l’AdmiiiiatratioB^ aü Bureau du Journal,-Via Wigram, N® 2 - Torre Pellice. ;
Pour toutes les aanoacas s’adresser au Bureau du journal. ' *
Tous les changements d’adresse coûtent 90 centimes, sauf ceux du commen- 3
cernent de l’année.
Le munèra: SO eentìmae
Que toutes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimables,
*eeay.
de louange, occupent vos pensées (Philipp. IV, 8).
Pages a relire
pour rJlsccttsion.
« CiieDchez les dioses qui sont em
haut, où Clirist est assis à la dx-oitc
de Dieuif). Colossiens III, 2.
...Cherchez, nous dit l'apôtre Paul, et
non contemplez, attendez, comptez sur les
choses qui sont en haut. Que signifie pela ?
Une première chose à faire pour chjercher les choses qui sont d’en haut, c'est
de s'en enquérir exactement et de s'en
enquérir pour son propre compte, pour ce
qui nous concerne personnellement.
Dans le ciel, n'entreront, vous le savez,
que ceux qui ont reçu par la foi Fassurance de leur pardon, de leur réctmciliation avec Dieu, parce que tout tomme
ayant péché, ayant transgressé miîte fois
de mille manières les saints commandements ue peut attendre naturellement de
son juste jugement que; la condamnation
. et la mort. En suis-je de cœ hommes-là ?
Echapperai-je à la condamnation ? Dieu
m'a-t-il reçu en grâce ? Puis-je m'assurer
en sa miséricorde ? Puis-je l’appeler mon
Père et me dire son enfant ? Voilà lia première question qui se présente, ou pour
mieux dire qui s’impose à quiconque entreprend de chercher les choses qui sont
d’en haut. Et quand une fois cette question s’impose à une âme est-il besoin
d’ajouter qu’elle y règne dès l'abord ;
qu’elle y devient la question des questions ?
Est-il besoin d’ajouter qu'on cherche,
qu’on demande, qu’on ne se donne ni trêve,
ni repos, jusqu’à ce qu’on sache à quoi
s'eai tenir sur son sort étemel.
Comme un homme qui, ayant eu connaissance d’im trésor caché dans un
champ, s’en va, vend tout ce qu’il a pour
acheter le champ, puis revient, creuse,
laboure, retourne, jusqu’à ce qu’il ait découvert l’objet de sa recherche.
Dans le ciel, toute la félicité de ceux
qui y seront admis consistera à aimer
Dieu, à le connaître, à le posséder. Pour
que le ciel soit pour moi le ciel, il faut
donc que cet amour soit déjà d'ans mon
cœur, que je sois capable et digne d’en
apprécier les joies dès ici-bas.
Et si naturellement jo suis très éloigné
d’aimer Dieu, si je suis égoïste et mondain,
si je m’aime moi-même et toute autre
chose avant lui, que ferai-je abrs ? Je
m’efforcerai! de changer cet état de mon
cœur, j’apprendrai à connaître Dieu mieux
que je ne le connais, convaincu qu'il suffit
de le bien connaître pour le l^ucoup
aimer. Je méditerai sujrtout les témpir
gnages qu’il m’a donnés le premier de son
amour. Je m’efforcerai de toujours mieux
comprendre l’immensité de son don ineffable. Et commet dans cet exercice, je
trouverai la matière d’im développement
infini, je ne m'arrêterai jamais, je n’estimerai jamais avoir atteint le but. Vofià
ce que fait encore un tomme qui cherche
les choses qui sont d’en haut.
Dans le cilel enfin, le séjour du « Dieu
trois fois saint >> et « qui a les yeux trop
purs pour voir le mal>b tout est saint,
tout est pur, rien de^ce qui est souUlé ne
saurait y être admie. Pour y entrér, il
(1) Ces pages, détachées d'un sermon de
M. Prank Ootilln, proncncé le jour do T'Ascension en 18S8> nous semUont plus n/jcessairoB
que jamais à l’heure où l’on voudrait persuader ITiomm© qu'il n’est que « d’en bas »,
(Senminc Religieuse).
faut donc, que je commeaice par dépouiller ce « péché qui m’enveloppe si aisément;» ; que je fievête cette «sancftification sans laqueUe personne ne verra le
Seigneur » ; que; je « crucifie le vieil
tomme avec les convoitises» qui périssent et que je forme en moi « l’homme
nouveau créé selon Dieu par l’image de
Christ en justice et en sainteté véritable»
et qui « héritera seul la grâce de la vie ».
Ah! C’est ici surtout que !a tâche devient grande et qu’eUe demande du zètei
de la fidélité, de la persévérance ; c’est
ici qu’elle peut bien être appelée une recherche et plus qu’une recherche, un combat, le « bon combat de la foi », Il s’agit
de se tenir en garde contre toutes les tentations idu dehors et toutes les séductions
du dedans ; de réprimer toutes les convoitises du monde et de notre cœur. Il
s’agit de dompter cet orgueil, notre plus
subtil comme notre plus redoutable ennemi, véritable Protée qui revêt toutes les
formes, et qui n’est pas plutôt vaincu
sous l’une qu’il reparaît vainqueur sous
line autre. Il s'agit de dompter les mouvements de notre chair, non seulemient
dans ce qu’ils ont de grossièrement impur, mais encore dans tout ce qui a quelque apparence dei mal car il est écrit que
« l’affection de la chair donne la mort », ^et
- que «œlui qui sème pour la chair moissonnera de la chair la corruption ». 11 s’agit de nous revêtir de support, de bonté,
d’humilité, die douceur, de patience à l'image de Christ; de prendre pour but
en un mot la perfection et d'y marcher
à travers tous' les obstacles et tous les ennemis. Que d’efforts .pour cela ! Quelle
nécessité de travailler sans relâche avec
crainte et tremblement ! Quel besoin d’un
secours de touis les moments, et par conséquent d’une prièr^ de tous les moments.
Aussi le royaume du ciel nous est-il
représenté comme un|e conquête à faire
et, nous est-il déclaré, vous, le savez que
«les violents seuls l’emporteront», que
«celui-là seul sera sauvé qui persévérera
jusqu’à la fin» et que «le juste même
n’^t sauvé qu’à grand’peine ».
Comprenez-vous maintenant ce que c’est
qu’un homme qui cherche les chofees d’en
haut ? Pour achever de vous en donner
l’idée, je ne puis mieux faire que de vous
rappeler l’exemple de celui qui nous en
donne le précepte, de l'apôtre saint Paul.
(Ici l’orateur esquisse à grands traits
k carrière de l’apôitre, puis il conclut) :
Voilà ce qui s’appelle chercher les choses
qui sont d’en haut II n’y a qu’une manière de s’y appliquer, c’est dje le faire de
toute son âme et de toute sa vie. Ah ! si
notre avenir étemel était encore un problème, si cette recherche kborieuse et persévérante courait le risque de ne pas aboutir, si nous n'étions pas sûrs qu’« après
la mort vient le jugement », je comprends
que ce serait demander beaucoup. Mais
qixand k vie et l’immortalité nous ont été
mises en évidence comme elles l’ont été
par la résurrection et l'ascension du Fils
de Dieu, est-ce demander trop à de pauvres péctours tels que nous que leur demander d.e considérer les quelques jours
qu’Iîs passent ici-bas comme un temps
d’attente et de préparation pour leur glorieuse destinée ? Quand le but bous est
montré, que le chemin nous est tfacé,
qu'un, Sàuveur nlous attend asds à k
droite de Dieu et que nous nous voyons
environnés d’une si grande nuée de, té
moins, tant au ciel où ils nous ont précédés, que sur la terre où ils nous encouragent et nous soutiennent de leur exemple ; n’est-ce pa® le moins que « rejetant
tout fardeau et le péché qui nous enveloppe si aisément, nous poursuivions avec
con^noe k course qui nous est proposée,
portant toujours les yeux sur Jésus 1e chef
et le consommatteur de k foi ? ».
FufNK COULIN.
aaaaaaaaaaaaaaaaaa
la fllitoire des ames.
L’écho des grandioses manifestations
patriotiques qui ont eu lieu pour saluer
la fin de notre guerre victorieuse ■— manifjestations auxquelles les Vaudoite ont pris
une piart active organisant des cérémonies
le dimanche 10 mai — n’est pas encore
éteint, et voilà qpe déjà l’œuyre pacifique
. de civilisation se poursuit avec un rythme
propre de l’ütalie nouvelle.
,. Les Vaudois ont célébré k victoire et
la conquête qui donnent à l’Italie un em'pire, avec joie, mais aussi avec le sentiment de la plus grande reisponsabilité’
C'est donc avec un vif pkisir que nous
voyons immédiatement se poursuivre une
œuvre de paix, de civilisation, destinée à
affranchir un peuple nombreux de l’esckvage, de l’ignorance, de k misère.
Il s’agit ' d’un travail immense, car
l’Abyssinie, quoiqUje chrétienne, était un
pays très arriéré ; on peut dire que c’est
tout à refaire. Mais l’élan merveilleux "de
notre peuple surmontera les difïiclultés et
transformera Ije pays. Les maures qui
furent prises, même au cours des opérations militaires; nous en donnent la garentie. Quant aux capacités de travail de
notre peuple, tout le monde les connaît •
nos gens — je parle des Italiens en général tout en y incluant lés Vaudois —
ont apporté une importante contribution
au bien-être dans maints pays.
Ils auront désormais un territoire à travailler et à civiliser, sans demander l’aumône à toutes les postes des autres états.
Les Vaudois, resserrés dans leurs montagnes, avec une population supérieure
aux possibilités qu’offre le sol, ont dû émigrer un peu partout dans le monde, et ils
sont plus nombreux dans leurs patries
d’adoption (forcée) que sur le sol qui fut
leur berceau. Nous né doutôns pas que
pour eux aussi il y aura du travail dans
le terrain conquis, travail agricole et autre, Et ne peut-on pas envisager une Colonie Vaudoise en Abyssinie, tout comme il
y en a dans l’Uruguay, en Argentine^ aux
EtatsiUnis ?
Mais à l’œuvre matêridUe, il faut ajouter l’œuvre intellectuelle,' marale, religieuse. C’est là la condition de tout vrai
progrès, et nous avons k conviction, bien
fondée, que ceux de nos gens qui iront
travailler en Abyssinie n’oublim>nt jamais la lumière de l’Evangile et qu'ils s’en
serviront pour éclairer ceux qui sont dans
les ténèbtes.
La conquête des armes est un fait accompli : l’œuvre de ctvûîsation va son
train, et il faut qu’dle continue jusqu’à
k Victoire complète sur toutes les miisèrte®, matérielles et moralea
ERRATA-CORRIGE.
Bans Ÿartide : Lé^ Collège Va'uàoîs du
Dr. GîUy (numéro du 8 mai) il s'est glissé
une faute, que nous tenons à corriger.
capital fourni par le Dr, Gilly n’était pas
de 25.000 lires. copime,il a été imprimé
mais de 25.000 livres (sterling).
■ :î.
Problèmes de chez nous
((
Faites comme les gens de... ,,.
Parmi les dernières préoccupations du
Sphynx Vmdcds il y en eut une qui m’a
particulièrement affecté. Il désirait connaître quelques moyens pratiques pour
que La Tour se présentât toujours plus
et mieux comme un vrai centre vaudois,
évangélique, chrétien.
Si j’avais pu répondre à sa question
j’auraife tout simplement rappelé ce que
j'ai appris, lu ou vu dans telle ou teille autre milieu sembkble au nôtre, dans telle
ou telle autre occasion analogue, car dans
ce domaine il ne s’agit pas d’inventer,
mais plutôt de propager ou de maintenir les bonnes traditions, les plus saines
ét saintes habitudes.
N’était-oe pas là ce que faisait M.’ Myriel lorsque (voyez les Misérables de Ykn
tar Hugo) il était devenu Monseigneur
Bienvenu? Il'offrait en exemple ceux qui
sémbkient mieux faire ; il donnait comme
modèle les habitants de tel ou tel autre
village/ de son dioo^, lequel (pourquoi
ne pas le révéler ? ) était au beau milieu
des populations protestantes des HautesAlpes, tout prfe de chez nous, au Queyras,
à Briançon, à Embrun, à Saint-Véran, à
Dervolny, à* Digne*, à ' AbriésÜ^.’.*' Eh bien,
écoutons avant tout Victor Hugo et nous
verrons que La Tour, et bien d’autres localités de chez noua, deviendraient, ou redeviendraient, bien plus vaudoises, bien
plus chrétiennes, même apparemment, si
elles faisaient «comme les gens de...», si
elles imitaient ceux qui ont pu être cités
en exempte.
Monseigneur Bienvenu, nous dit Victor
Hugo, «n’allait jamais chercher bien loin
ses raisonnements et ses modèles. Aux habitants d’un pays il citait l’exempte du
pays vcdsiin. Dans tes cantons où l’on
était dur pour les nécessiteux, il disait :
— Voyez les gens de Briançon. Ils ont
donné aux indigents, aux veuves et aux
orphedina te droit de faire faucher leurs
prairies trois jours avant tous les autres.
Ils leur rebâtissent gratuitement leurs
maisons quand elles sont en ruines. Aussi
est-ce un pays béni de Dieu. Durant tout
un siiêcle de cent ans, il n'y a pas eu un
meurtrier.
^« Dans les viUages âpres au gain et à k
moisson, il disait : — Voyez ceux d'EiHr
brun. Si un père de familte, au temps de
k récolte, a ses fils au service à l’année et
ses filles en service à k vihe, et qu’il soit
malade et empêché, le curé te reccunmande au prône ; et lè dimanche, après
la messe, tous les gens du village, hommes, femmes, enfants, vont dans le champ
du pauvre homme lui faire sa moiæon, et
lui rapportent paiUe et grain dans son
grenier. Aux familiês diviséis par des
questions d’argent et d’héritage, il disait :
—- Voyez les montagnards de Devolny,
pays si sauvage qu’on n’y entend pas te
roæignol une fois en cinquante ans. Et
bien, quMid te père meurt dans une famille, tes garçons s’en von.t chercher fortune, et laissent le bién aux fiUes, afin
qu’elles puissent trouver des maris. —
Aux cantons qui ont le goût des procès et
où lès fermiers se rmnent en papier timbré, il disait : — yoyez ces bons paysans
de la vallée de Qîuieyras. Ils sont là trois
mUle âmes. Mon Dieu ! c'est comme une
petite république." On n’ÿ connaît ni le
jùge, ni l’huibsier. Le maire toit tout. Il
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I" \'i^* repartit l’impôtj taxe * chacm ' «çi,' cobscâence, juge les querelles gratis, partage
les patrimomes sans i^tajerairés,. rend lias
sentences sans fmis ; ^ en lui obéSfe parce
que c’est un homme juste parmi «Je^ htpimes simples.--f- Aux villages où il ne trou- ■
vait pas de maîfre d'école, il citait encore
ceux du Queyras : — Savez-voiàs comment
iis font? disait-ü. Comme un wtflt payay^
de douze ou quinze feux ne peut pa& toujours payer^ un magipter, ils ont dise maî-'
très d’école payés par,toute la valMe^ qui
parcourent Jes villages, pa^nt huit jours
dans celui-ci; dix dans celui-là, et enseignent... ». ,
Et avec ça, Victor^Hugo n’a pas tout
dit,- même sur ces paroisses à demi-protestantes de l'évêché de Erigne, et alentours Il aurait pu rappeler bten d’autres
choses que nous, les limitrophes du Queyras, connaissons bien. Il aurait pu signaler, par exemple, ces vjeEl^ halles d^Abriès
que Foin n’a pas craint, autrefois, dfe tapÎE^er d’inscriptions làMiques s’adiossant
aux mar^iands et leur enjoignant d’être
honnêtes et justes
En voici un spécimen, datant de 1602 :
« Un seul Uiemadoreras et aimeras par<c. faitem^at ton prochain comme toi« mesme... Repartant faîtes poids et me« sures, car de telles mesures que vous
« aurez mesuré, il vous sera mesuré.
« (Saint-Luc, 6® chap, - 1602) ».
Cela suffit pour donner aux passants ou
aux touristes (comme de nos jours il faut
les qualifier) la saveur ambiante du pays,
de celui de jadis du moins!
Rendrie à notre chez nous, à La Tour,
particulièrement, la senteur et la saveur
de i’ambiance vaudoise, évangélique, protestante, dans tout le plus beau sens de
ce-mot, voilà ce qui hantait le cœur du
Sphym: Vaudois, et à bien juste raison.
Seulement lorsque l’cn verra que tout
et tous, sans exception, ont chez nous la
mme aspiraticaa, le même désir, lia même
pratique foncièrement chrétienne, et cela
dans toutes leurs actions, même les plus
modestes, seulement alors on sentira que
notte terrmr a quelque chose de particulier, de, vrairnent vaiidoisÿ, mais il faut
que l’on pui^ dire : « Voilà qui est bien
chrétien ! Voilà oe que Fon'ne trouve pas.
ou bien peu, ailleurs ! ».
Toutefois le Sphynx Vaudois demandait
des suggestions pratiques. En a-t-il reçu ?
Je l’ignore. Mais que% suggestion y a-t-ü
de plus pratique que la pratique même du
christianisme, sans crainte ni fausse
honte ? Je pense parfois que sa nos administrations communales vaudoises, de jadis, avaient moins eu peur d’un faux
libéralisme, plus négatif qu'affirmatif,
et avaient, par exemple, imité cele
d'Abriès, elles auraient démontré que,
pour les Vaudois, lia Parole de Dieu n’est
pas une lettre morte; mais un enaeigne^
ment vivant, et vivant seulement lorsqu’il est pratiqué là et quand on peut le
pratiquer. Enclore la Bible et ses versets
dans les parois d’un temple, est-ce bien là
tout ce que F(ai peut faire pour proclanier la parole die Vie, de vie actuelle indissoluble de celle de l’avenir ? Et pourtant
que de fois n’avons-noua pas honte de
mcaitrer, dans nos demeures, dans nos écoles, ^lans nos boutiques mêmes et dans nos
institutions, la Bible, la Bible autrefois
hcHinite par les autres et adorée par nos
aïeux jusqu'à la mort du bûcher !...
Montrer!la Biye ce n'est pas un acte
au^ vain qu'on poiqrrait le croire. C’est
montrer notre code, notre code d’honneur,
la parole d’honneur même qui doit être
la devise de notre vie, la lumière même
du chandelier vaudoîs.
Dans une petite ville d’Italie une toute
modeste congrégation de nos frères évangéliques avait placé dans une espèce de
grillage aux affiches, une grande Bibte, et
chaque jour ils présentaient au public une
nouvelle page de la Parole de Dteu.
Cela m’avait frappé, tout comme un
beau verset biblique bien approprié, bien
adapté, pourrait favorablement frapper
les visiteurs de chez nous.
Et après ça, ne pas*se contenter d’afficher la Bible et ses versets, mais en démontrer par une vie profandêment chrêtieniiie toute sa haute valeur morale et
...........il'
‘ consolatrice, pour la vie actuelle,’et sa portée, sortout pour l’au-delà ..
Di^' chez nous, aussi, l’on pourra dire
alors : « FaMes comme tes gens de... », et
ce sera là le plus beau témoignage de la
valeur de notre vieux nom de Vaudois..
Il né s’agit pas d’inventer du nouveau,
ai-je dit plus haut, mais'de revenir au
beau temps die jadis, où ^îo« magîstre»
et « ia magistro » étaient les vrais maîtres
à tous. Àlôrs, oui, qu’il, fallait entendre le
ton même avec lequel on* disait ces mots !
Et %k>u segrétari», aussi, n’êtait-il pas
un peu le conseiller juridique, l’informateur public de tous. Et « lou mégé », lorsqu’il était bien Vaudois, n’était-il pas
l’âme ©oBsolatric© de nos hameaux perdus,
l’auxiliaire même du « ministre » ? »...
Tous ces gens-là se dévouaient sans nul
bescin que cela æ sût, sans réccmpense efficielle, sans profit, sans nulle autre satisfaction que cellfe qui vient du cœur. Et
lès vieux « barba », et les vieilles « magne», n’êtaient-ils pas les vrais parents
de tous ? Et cela chrétiennement et que
ne pourra-t-on dire « vaudoieement » ?
Refaire donc, par toutes sortes de moyens,
c’.e nctre pays le vrai pays de la Bi'jle, un
pays de Genèse, un pays sage entre tous,
un pays où l’on voie et où l’on sente le
cachet particulier à un refuge de protestants persécutés, à un refuge de martyrs
pour la foi et pour la sainteté de la vie
chrétienne.
Suggestions pratiqués? Peut-être. Mais
peur qu’elles Ip scient vraiment il faut
que chacun de nous, que chacun de nos
foyers, que chacune de nos institutions,
que chaque paysan, que chaque marchand,
que tous, jeunes gens et jeunes filles, pasteurs et instituteurs, quê tous, enfin tous,
sans nulle exception, fassent tout ce qu’ils
sentent pouvoir et devoir faire encore
pour donner à l'ambiance vaudoise sa
vraie saveur et sa senteur inébranlablement chrétienne. Et s’d y a autre chose
à faire, qué le Sphynx Vaudois vous
inspire. SiLvio Pons.
Km
I
È In corso di pubbli(^zione :
GIOVANNI JALLA
STORIA DELLA
RIFORMA RELIGIOSA
IN PIEMONTE
— 11“ volume —
(durante i regni di Carlo Emanuele 1“ e
Vittorio Amedeo 1“- 1581-1637) — pagg.
! 710 in 8° grande - L. 25.
Prenotandosi ed inviando l’importo primq
del 30 giugno, si riceverà detto volume
franco di porto per L. 20.
Si riceverà franco di porto l’opera
completa : il 1° volume (1517-1580) di
' ■•pagg. 410 ed il 11° volume di pagg. 710
per L. 25* - Non si accorderanno gli
sconti consueti.
Inviare ordinazioni alla
UBRERIA EDITRICE CLAUDIANA
Torre Penice (Torino) C.C.P. 2/17557 jr
CHRONIQUE VAUDOIS
&
W
LA TOT7B. Le 9 mai se sont imis en
mariage M. Edgard Fradhe et M.ïle Car
therine Griglio. Le 16 courant, le pasteur
M. Jules Tron oMébrait le mariage de
M. David Jalla, diacre du quartier de l’Envers, et de M.Ue Lidût Emüia Ricca. Le
Pasteur, dans une courte allocution d© eirconstance se dit tout particulièrement
heureux de consacrer cette union, ayant
dans l’époux un aide précieux dans le ministère et dans le Consistoire, et voyant
dans l’épouse la femme qui' sera, une vaillante collaboratrice de son mari aussi dans
le champ paroissial
Novb renouvelons aux deux jeunes ménages nos meiUeprs vœux de bonheia-.
★ Fête de gymnastique. Diraanehe
prochain, 24 mai, à 6 heures de l’aprèsmidi, 1’« Opéra Balilla » donnera, au
« Campo Sportavo Val Peffioe » du Viale
Dante, sa fête annueile de gymnastique,
à laquelle prendront part les élèves des
deux sexes de toutes les écoles de La Tow.
Avec les Autorités, noiM y convtons
toute la p<ç)ulaifciion et d’une fâçOtt toute
p^ticulière les parents des élèves, afin.
qu'ils m rendit compte,' « de visiï», des
résultats obteniis pendant l’année scalaire
qui VS se terminer bientôt, dans le do- '
mains de la gymnastique, désormais si
impertant. " / ,
En cas de mauvais temps, la cérémonie
^enai renvoyée au , dimanche suivant,
31 ma,'!, à ,1a même heijpe.
Le Président.
"POMARET. C’est avec douleur que nous
venons d’apprendre la nouvelle du décès
de notre cher frère Henri Jahier, commerçant, survenu subitement, lundi 18 mai
courant, à La Pérouse. Très estimé de
tous ceux qui l’ont connu, il laisse un
grand vide dans sa famille et dans notre
milieu. Ses obsèques auront lieu mercredi,
à 14 h. 30, Que le Dieu des consolations
soit avec eesux qui pleurent et sanctifie
leur épreuve.
★ La fête des Mères a été célébrée; dans
notre paroisse, le dimanche 10 mai, dans
l’après-miidil, avec l'assistance d’un grand
nombre de mamans et de membres, de notre Union Cadette. En remesreiant vivement les demoiselles qui ont travaillé à
la bonne réussite de la fête, nous
souhaitons que les saintes impressions
qu’elle a laissées dans nos cœurs soient
durables et bénies.
-k Dimanche prochain, 24 mai, le culte
aura lieu avee célébration (te Sainte-Cène
(coupes commune).
★ DeuMs. Dans le dernier numéro du
journal (15 mai), au lieu de Rochon Théophile lire Pons Théopompe.
VILLAB. Nos deuils. Dans le dernier'
numéro du journal (15 mai), au lieu de
Madeleine Caïrus lire Madeleine Charlin.
VILLÈSECHE. Après quelques jours de
maladie, contractée en soignant son fils,
notre frère Jean Rostaing, de ViUiesèche,
nqus a quittés. A la famille en deuil et à
tous.les parents, nous redisons notre sympathie chrétienne.
k Visites. Plusieurs visiteurs nous ont
aùpcrté, dernièiement, leur message, qui
fut très apprécié ; ce sont : le pasteur
M, Guido Mathieu, ' qui a présidé te- ctulte
du 26 avril, l’évangéliste M. Gustave Bert
qui a présidé celui du 10 mai, et les étudiants MM. Melli et Bcsio qui nous ont
donné chacun une conférence : sur l’histoire vaudoise le premier, et sur TA. O. le
second. Nous les en rer.,ercions vivement.
★ Le groupe de nos paroissiens et paroissienens qui se sont rendus à La Tour,
le dimanche lO^mal*; remercient vivement
M. et M.me Jules Tron, ainsi que les membres de cette églice, pour le ohateureux
et fraternel accueil qui leur a été fait.
k Dimaiv:he dernier, dans la chapelle
de Combegarin, ont été présentés au SaintBaptême les enfants suivants : Micoi Edmond Louis de César et de Caleasio Henriette, Léger Mirella Clélia d’Adrien et de
Peyronel Ida, PeyronsL Elda d’Adrien et
de Peytronel Albertine, Peyronel Emüe
d’Emile et d’Alice Clôt.
/ Nous demandons à Dteu de continuer à
, b^ir le travail qiii se fait en Son nom
1 dlsna te temple de EJachuelo, centre d’une
paroisse (3pii a une responsabilité et ime
oeuvre spéciale à’; faire," près de la petite
vüle de Q)bnia, capitale du département.
G. R.
URUGUAY. L’église de Riachuelo (la
plus proche de la capitale du département
ou province dans laquelle habitent la plus
grande partie des Vaudois de la République) a célébré, au commencement dè mars,
le 25“ anniversaire de la construction du
temple. Les prerhiers cultes évangéliques
furent présidés en 1878, dans la maison
de M. Ignace Emmanuel Diaz, un espagnol
converti à l’Evangile. Deux années après,
trois familles vaudoises s’établirent dans les
environs : c’étaient les familles Bertinat,
Bertalot et Robert ; l'année suivante, arrivèrent sept autres familles, et en 1884
la petite Colonie éleva une première bâtisse rudimentaire, qui devait servir d’école
et de temple. Les vrais Vaudois ont toujours pensé que te culte était inséparable
de l’instruction. En 1909, la vieiffie
Cotenie, qui avait continuellement augmenté, fut doublée par la vente de milliers d’hectares de bon terrain, qui composent aujourd’hui la Colonie Estanzuela,
et le temple-école ne servant absolument
plu^ pour les colons, toujours pins nombreux, on bâtit le temple actuel. Les colons eh firent tous les frais : 2.444 pesos.
COMUNE DI TORRE PELLICE.
STATO CIÏÏLB dallMi al 17 «aggio Î936-XIÏ.
Nascite N® 2
Decessi N® l
Du Sud-Amérique.
Nous avons eu d’abondantes pluies cette
année. Les dégâts causés par les sauterelles ne se voient presque plus. Mais le
maïs a été dévoré partout, excepté à Colonia VaJdensie et dans ’a zone qui côtoie
le Rio de la Rata.
Cependant l'année agricole a été bonne,
en général, dans toutes les Coloniles de
l’Uruguay, et tes denrées se vendent à
(tes prix assez élevés et rémunérateurs.
Seule la production des arbres fruitiers a
eu de la peine à s’écouler, à cause de la
trop grande abondance.
Par contre dans l’Argentine, soit au
nord soit au sud, la récolte a été très maigre et dans certains cas nulle, à cause de
la sécheresse^
La volonté de Dieu est toujours bonne,
agréable et parfaite, pour l’homme nouveau, même quand nous devons en souffrir ; et nous soumettre, par sa grâce opérante en nous, est notre sjûreté et, à la fin,
notre joie éternelle.
L’amour du mieux terrestre est souvent
l'ennemi du bien terrestre et surtout spirituel. La prière du sage Agur (Proverbes XXX, 8-9), est plus que jamais de saison, car te retour du Seigneur est proche.
Nous avons eu, cette année, la Convention à Riachuelo. Il me semble que c’est
la meilleure que nous ayons eue, non pour
le nombre d’asssistmts, ni pour l'éloquence (tes discours, mais parce que Dieu
nous a parlé par la bouche de ses servir?urs. Il nous semblait d’être sur le Thabor. Il y a eu des moments où chaque
phrase portait comme un coup de marteau (Jérémie XXIIT, 29).
Par l’opération de la Parole et de l'Elsprit dans nos cœurs, un grand nombre
se sorït décidés pour Christ. Dos interdits ont été enlevés. Le péché, Satan, la
victoire à la Croix, te retour imminent de
Christ,, la nécessité de la conversion,
comme premier pas dans la vie chrétienne, ont été présentés clairement avec
la puissance de l’Espritt et celui-ci a agi
dans les cœurs.
Sans doute l’ennemi travaillera maintenant en sens contraire, mais le Seigneur
a vaincu, et ainsi la victoire nous est assurée, principalement dans la lutte à
genoux.
Nous nous sommes séparés avec plus
d’amour dans nos cœurs.
Puissions-nous être rendus plus attentifs au service que le Maître nous a confié. Après nous avoir rachetés. Il nous a
donné l’ordre d’être ses témoins, ouvriers
avec Dteu, ambassadeurs de Christ, chacun selon nos moyens et tes talents qu’il
nous a prêtés.
La situation spiriitueU© semble réveiUer
des b^oins et nous devons prier pour
que les âmes soient réellement convainvues de péché par l’action du Saint-Esprit
et amenés à Jésus le Crucifié, par le sacrifice duquel seul nos péchés sont abolis
(Hébreux IX, 26). Le temps œt court. La
nuit vient en laquelle personne ne pourra
travailler.
Des études bibliques et des réunions de
prière ont commencé ici et là, et augmenteront sans doute, pour nous tenir réveillés et prêts.
Le pasteur d’Îris, M. S, Long, doit partir pour les Valées ces jours-ci, let il vous
apportera de plus amples détails sur toutes nos colonies.
★ Nos départs : Magdeleine. Baret veuve
Soulier, du Pomaret, de 82 ans, à Cdionia
Vakiense; Etienne Fostd, du Villar, de
75 ans, à Colonia Valdens6 t Magd4me
GriU, veuve, (Je Rochieplatei de 68 ans» à
Çastex (Pampa); Jean François Long, de
Pramol, de 70 ans, à Colopia VaMense
L. JOüRdXN'.
3
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; let IMin Ueiei laiiiiiei de llmigiii.
C’est à Migúele te ' qu’a siégé, cette année, l'Assembléie annuelle des Unions Chrétiennes EHfe s'est réalisée pour la première fois sous forme de campement de
quatre jours de durée! : du 17 au 20 févrieri
Le ¿«iMe d’ouverture, célébré dans lé
temple, a été présidé par le pasteur Charles Negrini L’infajtigable ami, M. Paul MiIj- chelin-Salomion,, président dû Comité du
Í, ' Groupement, fut appelé à présider l’Assemblée. Parmi les membries de cettè' importante réunion, l’on compte, en dehors
des nombreux délégués des Unions fédérées, les membres de la Commiissîon dé
District, les Pasteurs vaudois et les évangélistes itinérants, nomürtiêls chaque année,
d’entente avec l’Eglise, .pour visiter les
disséminés dans le nord de l’Argentine.
Nous glanons rapidement quelques-unes
des résolutions qui peuvent intéresser les
lecteurs de l’Edho, en leur donnant une
idée de l’esprit qui anime la jeunesse
vaudoise d’ici.
Une bonne partie de la première séance
est dédiée à la commémoratibn du XVII
février, dans laquelle l'on entendit plusieurs orateurs. A la suite d’un discours,
que M.Ue Blanche Ponsi a fait sur sa récente
visite aux Vallées Vaudoises, l’Assemblée
invite les Unions Chrétiennes à faire une
collecte en faveur de l’œuvre de notre
Eglise en Italie. Après urie bngue discussion sur la vie spiritue’le de notre jeunesse
et après un culte de réveil présidé ■— dans
le temple — par le pasteur Jean Tron,
l’on invite chaque Unioniste à se dédier
chaque jour à la lecture et à la méditation,
de la Bible. De même l’on recommande à
chaque Union de traiter le sujet ; « De
la sanctification du dimanche ». Prière est
faite aussi aux Unions Chrétiennes d’or-,
ganiser des conférences dans les localités
où il n’y a aucune œuvre fixe d’évangélisation. L’Assemblée décide qu’aux frais des
Unions l’on achète le terrain sur lequel
est construit le petit temple de Colonia el
Sornbrerito.
L’Assemblée apprend, avec plaisir, que
de nouvelles Unbns Chrétiennes ont surgi
clans le courant de la dernière anp^ : celles de Dolores et de Cañada de’ Nieto dans
la paroisse de San Salvador, grâce à l’enthousiasme du pasteur Jean Tron — qui
en est félicité par de vifs appla.udissements — et celles de Belgrano et de Skn
Gustavo, en Argentine.
La pré.sentation et la discussion d'une
étude ; « Des relations entre la Sociétà
Suid-Américaine d’Histoire Vaudoise et les
Unions Chrétiennies ' Vauxloises », amène
l’Assemblée aux décisions suivantes ; Le
Comité de Groupe se fait membre à yié
de la Société Sud-Américaine d’Histoire
Vaudoise, en reconnaissance de l’oeuvre
importante que cette Société a accompli
dans ses dix premières années d^activité.
Par de vifs applaudissements, l’on approuvre un ordre du jour, dans lequel on
fait lea meilleurs vœux pour sa tâche future, et on la remercie picair l’hcanmage
d’un fac-simÂLe du futur chansonnier, qui
contient la musique et les paroles de La
Cluisse, la chanson si connue. L’on orgar
nisera des tournées de conférences dans
les Unions fédérées ; la Société d’Histoire
Vaudoise portera son coHoours, comme
aussi sa machine à projections. Le Comité
de Groupe est autorisé à acheter l’édition
d'un troisième drame, que la Société sus^-'
mentionnée publiera prochainement dans
sa version espagnole : S^'^gm Valdese.
Une Commisîâon est chargée de préparer
le matériel pour' notre « chansonnier
vaudois» avec musique Nos meilleures
chansons y trouveront place; à côté de
celles en espagnol ü y en aura en italien,
en français, voire même en patois « Loû
b&ùn Cristian», par exemple. En plus de
la récitation des dram^ vaudois qui epthousiasment la jeunesse et lui ifcnt coU-'
naître la valeur des aïeux, les Unions
Chrétiennes sont invitées à étudier l'histoire vaiudoise. Elles pourront utiliser la
version espagnole dû volume du prof , B.
Comba. î
M. le pasteur Negrin est confirmé dans'
la direction de Remcmiënto ; cette feuille
pour la jeunesse publiera des plans d'études bibliqueei,- dans le but d’aider les
Unionistes.’"''^ ^ *'
Le Comité du Groupement est formé,
pour la nouvelle année, par MM.’ Paul Michelin-Salomon, président ; Joseph Perrachon, vice-president-trêsorier, et Etienne
RostagnohSaJomon, secrétaire. , ’
' L’Assemblée se clôture par un culto présidé par l’évangéliste E. Ganz. L’on se
donne rendez-vous à Tàrâriràs pour février 1937, après quoi chacun ' rehtrë à'
son. foyer... 1^.H.,Gaîîz.
BLOCK'NOTES
17. Anima
Nalurallter Chrlstiima«
A l’époque où Tardent théologien car- ^
thaginois ouvrait, ' de sa plUme enthousiaste et mcrdailte, un nouveau chemin à
l’apologie chrétienne, personne n’imagit
naît que le Christianisine aurait diû se
mettre en garde un jour et reconnaître
un danger là où l’antiquité n’avait aperçu
qu’une démonstration de plus du caractère universel de la foi évangélique.
Anima naturaliter chrigtiana: n’est-ce
pas là ce qui a justifié, depuis Tertullien,
le frappant exemple de confiance humaiïie,
offert par le catholicisme, qui reconnaît
en Arioste le père de, la Scholastique chrêtieime, en Platon, le théoricien de l’immortalité, en Virgile le poète-précurseur et
frère spirituel de Jean-Baptiste ? ou qui
a préparé, chez les protestants, les théologies de Texpérience et de l’évolutionnisme religieux ? Tertullien, le Dante avec
son Limbe et Axmioius se donnent volontiers la main.
Mais il semble que, depuis tous les
temps, l’histoire des honunes et des iniquités de toute sorte qui la composent ait’pris
sur soi de donner un formidaUe démenti à
ceux qui aimeraient que l’apologie chrétienne eût, besoin), pour ne pas crouler, d’un
solide appui humain quelconque, un démenti qui donne de l’ancienne formule une
interprétation singulière mais exacte.
- Ou bien Tertullien s’est-il trompé^ lorsqu’il exaltait l’âme naturellement chrétienne de ses contemporains et alors,
Tâme n'est ni ne devient chrétienne qu’à
k condition de recevoir la grâce surTiaturette de Dieu, c’est à dire de rompre brusquement et totalement d’avec le mondé et
la nature.
Ou bien Tertullien, ne s’est-il pas trompé,
mais la vérité qu’i proclamait était autr|e
que cele tirée de l’antiquité païenne ou...
des sciences modernes — et alors, Tâme
n’est conforme à sa nature et aux bute
en vue desquels elle a été créée, qu’en devenant chrétienne. Naturelle non pas
quant à son état, mais quant à sa vocation et à a|3n terme. D’où ü appert que
nos milieux, nos égliess, nos collectivités
sociales, grandes et petites, où l’hypocrisie tient si souvent dòte à côte avec un
sentiment religieux qui n’est, lui, qiue du
sentimentalisme superficiel et stérile, sont
les spécimens parfois tragiques et parfois
ridicules d’une humanité ' spirituellement
contre nature.
18. Celle année.
Que de fois œs deux mots n’ont-ils pas
offert le ton à des constatations plus ou
moins mélancoliques sur les difficiultés de
notre temps. C’était cette année que Ton
assistait à ime contraction du commerce,
des industries ; c’était cette année que la
circulation de la monnaie diminuait, que
Têtat des affaires demeurait stagnant...
C'était par conséquent cette armée qu’il
fallait inaugurer un système de rigides
ëconomiesi, organiser une solide résistance
à l’intérieur et à l’extérieur. C’était cette
année, enfin, qu’un appel particulier allait être adressé à la bonne volonté^ au
coumge, à la foi....
Quels pauvres chrétiens sans mémoire
et sans foi que nous sommes : avons-nous
oublié, d’abord, qu’il en a toujours été
ainsi, que les crises et les difficultés de
toutes sortes se sont toujours succédées les
unes aux autres et que les générations outrepassées n'ont pas moins souffert ni
■X
moins dû' résister que nous — et qu’enfin elles ont été emportées, comme nous
le serops ? . , •
Ignore ns-ni3U3, encore, qu’il ne peot enêtre autrement, et que dans un monde
où Tégoisme et l’intérêt sont :es seul® '
lois, il n’est pas possible dé ne pas assis-,
ter à de boûfeversjemejats continuels, à de
r^ver'Ëements subite, et de ne pas en supporter *les conséquences ?
Et enfin, sommes-nous (tes créatures dé
si petite foi que chaque nouvelle possibilité d’ùne «ourse irrémédiable vers la catastrophe, c’est à dire vers la conditaon
nécessaire pour que le siècle de Dieu parafese, au lieu de nous faire tressaillir de
joie, nous étonne et nous épouvante ?
19. Lan el Miai.
Là-bas, au pays de Canaan,, sous un sol
brûlé par un soleil implacable — les psaumes' de « la fraîcheur » reviennent à Tesprit : le premier, le vingt-septième... —
un fleuve souterrain, enfermé dans des
conduits d’acier, se déverse lentement à
la mer : ce fleuve — je Tai lu quelque
part — qui vaut (tes milliers de millions,
ne désaltère que la, soif, sans cœse renouvelle, du machmisme moderne. IJ a la
puanteur du pétrole, non pas la pureté de '
Teau.
Au pays de Canaan, sous le sol.., Tandis qu’au dessus, presque entièrement nivelé par la fuite des sièctes, se dresse encor© un peu quelque part le Calvaire. Un
jour, le Saint et le Juste y fut crucifié,
parœ qu’il avait dit qu’on ne peut servir
Dieu et Mammon. Mais Mammon s’est
vengé : et après avoir crucifié le Christ
sur la terre de Canaan, il a creusé son
règne dans $es profondeurs.
Qui aurait (tonc osé prévoir, jadis, que
cë pays chanté par les anonyiiies de TExàtëuqüe, comme là terre où coulent le lait
et le miel, aurait un jour troqué ses ruissjeaux, sy mbole idyïïique de T âge d’or du
Messie, contre un fleuve imposant d’hydrocarbure, créateur d’un âge d’or bien
autrement matériel ?
Th,éod. Balma.
Corrigenda. Note N. 15 : Est-ce que ce
sera des fruits, Mre : Est-ce que ce seront
des fruits.
En parler semble une ironie. Comment
manifester de la joie, et même de TaJlégressie, puisque l’enthousiasme, pense-t-on
communément, est la joie portée à son paroxysme, en des temps où tout est gris
et même noir. La réalité : des dizaines de
millions d’hommes réduits au chômage
sans que Ton puisse prévoir le moment où
le marché du travail retrouvera quelque
activité. Le machinisme se perfectionnant,
cela arrivera-t-il jamais ? La réalité : des
guerres et des bruits de guerre, le réarmement intensif de tous les peuples. La
réalité : un désordre moral croissant sans
cesse avec la complicité d'engins qui font
de la vie im match de vitesse, une perpétuelle transplantation.
Cette maladie de la bougeotte, dont nous
souffrons tous plus ou moins, énerve, vide
les cœurs. Nous tourbiHonnons phis que
nous ne vîv<hi^ car vivrez c'est s’arrêtes
souvent, contempler, réfléchir, méditer,
prendre te temps de construire cette vie
intérieure sans laquelle il ne reste quie la
vie extérieure et son néant final
Et nous voici ramenés à T^titibousiasme^
condition de la vie intérieune. Car Tenthousiasjtne n’est pas la joie désordonnée
que Ton croit. Au sens étyroedogique, îî Mgnifie Dieu en soi. Un enthousiaste est
donc un homme (jui s’avance disns la vie
avec l'esprit de Dieu dans sa poitrine. Du
Dieu vivant ! Tout est là. S’il s’agit d’un
Dieu mort, d'un Dieu qui n’est qu’un mot,
qu’une vague tradition nationale ou paroissiale, autant l'abandonner sans tarder,
car il faut toujours se débarrasser des
poids mort. Mais le Dieu vivant, pissant,
transforinant, inspirant, celui du Christ,
des Evangiles, celui de Tamour, de la justice, de T,espérance que rien -ne saurait
abattré, die Tattente et de la préparati(ai
de Tétertiité, est le support de la vie humaine. Plus fl y a d’angoisses et d’obscurités autour de nous, plus il faut se plonger dans cette souiue de joie supérieure,
de confiance et de lumière. ,
Voici quatre-vingts ans, vivait dans une
vallée huguenote des Hautes-Afees françaises un paysan qui, quelques heures
chaque jour, se transformait en instituteur bêAévole. Apprenant la chose, un cch
mité lyonnais, fondé pour travailler à la
diffusion (te Tinstruction, offrjt au montagnard, à titre d’encouragement, ime
somme assez mndeste; mais à l’époque et
dans ce coin perdu du monde, enviable
tout de même. Notre homme saisit 'sa
plume d^’oie et répondit textuellement :
« Meneurs du Comité de Lyon, votre offre m’honoie lihfinîmént, mais adirés mûr«
réflexion, je refuse, car j’ai la conyieiSon
qu’un homme trop bien payé n'a. plus
d’enthousiasme ».
Un paysan vaudms disait dernièrement,
non sans finesse : « Si tout va dé travers,
c'est que nous Vivons, presque tous, avec
les 3.000 francs qui nous manquent ! ».
C’esLàridire en dessus de nos possibilités,
dans le désir de paraître, avec cette illusion que te bonheur est dans les fêtes et
la rigolade. Le paysÉto. vaudois rejoint son
frère diauphinoia L’un et l’autre voulaient
dire que se donner à l'argent, au confort,
au plateir à jet continu, c'est amoindrir
et même tuer en-soi l’enthousiasme créateur de sa vie intérieure.
En sonune, Tesisentiel, pour être heureux, est de ne pas trop penser à soi, à
ses aises, à ses goûts, à se® appétits ; de
monter souvent, en esprit, sur la montagne, d’où Ton découvre de larges horizons ;
de lier cette pauvre vie terrestre, élémentaine et si vite écoulée, à la vie de T'âme
(ïui i’édlaîre^ qui lui donne sens^ et valeur.
Pour cela, ne pas attendre passivemmt
que TindûJgmce d’une famflle émue grave
sur votre tombe : « Je sais en qui j’aî
cru», mais graver soi-même sur chaqu^
jour de k vie : « Je sais en qui je crois »«
i^ríJAMrtr 'VAnLOTOir.
(Semeur Vawdcà:s).
Madams Henriette Moürgiia et ses enfants remercient vivement toutes Iss personnes qui, de près et de loin, lewr ont
témoigné leur affection et leur sgmpathie
à l’occasion ëu départ de leur bienamlé
Ctiinne JVlonriliL
Lusferne Saint-Jean (Rorà), 19 mai 1936.
les Livres
ToHoîirKO Kagawa : L'Areftsr tirant con
tre le soteM. Un volume, in-8°, de 237 pages, — EditicHîs « Je Sers », Paris - Editions « Labor », Genève, 4, ruie de TAthénée — frs. 3,4fl.
Succédant au fameux Avant l’Aûbe, du
chrétien japonais Kagawa, cette autobiographie romancée sera accueillie avec joie
par les lecteurs qu’avait saisis le premier
volume. Ceux qui feront connaissance^ teft
du missionnaire des basrfoods, fieront
peut-être dépaysés par Tstmosphère spéciale du récit, par œtte multitude de personnages qui surgissent, disparai^nt,
pauvres marionettes humaines si pitoyables dans leur extrême détresse et qii»
veut sauver en s’abaissant jusqu'à elles
l’extraordinaire personnalité d’Etehi, alias
Kagawa. Mais bientôt saisi par ce film
vivant et douloureux, l’occidental se penche avec émoticai sur l’œuvre immeq^e
et sans cesse à recommencer de Tapôtrp
que rien ne rebute.
Si la flèche du jeuune archer indien n’atteignit pas te soleil, te tireur étant jugé
indigne; le réformateur japonais s'esf,
lui aussi, donné un but surhumain ; mais
quel ré(3onfort de penser que son oeuvre
est celle de Dieu et (jue son infime effort
sera employé par lui à des buts encore
invisibles mais magnifiques.
Bien qu'il ait obtenu un succès considiérahle dans son pays et qu’on Tait traduit
en de nombreuses langue, ce volqme ne
nous fiemble pas ^voir être" mis entre touiteà les mains; certains problèmes, Q^ui
du mariage, entre autres, y soiit traltiés
4
ws uua ccfficep
t^s de chrétiens ocewfcîitaax pour, qije '
d aucuns en'soient stBî>rifi,'inais les âdid- ^
tes Eiauront goûter ; la js»v«ur d'un récit vé^ '
ridique et minutieux Ique parcourt un con-'
tinuel courant dé vie spirituelle.. H, K,
;i» Le faux prophète a la paroi^ facile :
glande et sache 1© juger. Là où^
Lieu éitahlit son Eglise et sa Parole, là
aua^ tu trouveras te dœdjite avec ses tro«n>
.perles et ses crimes.'- , .■ >
•'»is.Uii ' I
■ fails ci Nouvelles.
. 'Amérique du Sud. U évangélisation par
la raçiio se développe rapidement en Argentine. Il y a sept ans, la Fédératibn des
oocie^ de jeunesse évangélique commençait à diffuser des services religieux. Réœn^ent, les Baptistes se sont joints à
la Fédération, ce qui a permis d’améliorer
CT d intensifier les émissions, qui ont lieu
dormais deux fois par semaine, sous le
titre : « Causeries évangéliques ». Cette
propagande a touché un oeitain nombre
de personnes qui ont appris à coomaîtrie
CT à fréquenter les éghses protestantes.
D autre part la vente des Bibles a augmenté. Ces émissions en espagnol atteih
gnent un plus vas|te auditoire que la radiodiffusion des services anglais des Eglises écossaises et méthodistes épiscopales
(IF.S.S.).
üt 1(! * ^
Belgique. D’après son rapport annuel,
te Commission protestante belge de Radiodiffusion a fait donner, en 1935, 24 conférences par T. S. F., en français et en flamman^ à raison de deux par mois!, par 22
conférenciers appartenant aux quatre
groupements constituant la Fédération
protestan-te de Belgique : ces conférences
é-tatent généralement des études religieu^s ayant pour objet la personne du Christ,
l’action de Dieu ou de l’au-dlelà, ou des
études bibliques. Les frais de la Commission ont été couverts par les ccrtdsations
des membres aidhérents de l’aüuvre, au
ncHnbre de 16. La Commission a fait auprès du ministre des P. T. T. démarches pour obtenir des causeries plus fréquentes et espère aboutir.
{Christianisme au XX* siède)^
* ^
France. Un témoignage imprévu rendu
au protestantisme français, c’est celui de'
YActùm Franoœise, où l’on a pu lire, en
date du 15 avril, les lignes suivantes :
« On ne saurait teop y insister, le protestantisme français, issiu du calvinisme,
»apparente par de lointaines orig'ines,
aux cistersiens; par l’austérité de sa morale, sa clarté, sa logique, il est une forme
nationale et presque latine de la Réformaton et n’a presque rien à voir avec te
^forme germanique. Il y aurait eu une
RéfomM française même sans Luther ».
journal nationaliste ne nous avait
guere habitue, jusqu’ici, à pareil langage.
★ La conversion cCun athée français.
Dai^ te grand désarroi actuel, on se ré-,
jouit de voir des athées français ouvrir
les yeux et venir au christianisme. C’est
te cas de Gustave Hervé, le journaliste
bien (^nu pour ses écrits antireligieux,
A l’occasion de la dermere fête de Pâques, il a exposé dans son journal La Vicioire pourquoi il est devenu croyant:
«Quoi! n serait permis à des hommes
de trouver accepteble pour leur raipon
1 explication matérialiste et mécanique du
monde ! Ils trouvent acceptable pour leur
intelligence que les rterveilles de l’univers
se soient faites toutes seules? Et nous,
qui croyons en Dieu, nous trouverions révoltant, pour notre raison, que l’Eéprit
tout-puissant qui a créé le ciel et te terre,
te vie et te lumière, est capable de promettre te résurrection des corps et la vie
étemelle ! Et ce jour de Pâques 1936, anniversaire du jo^ur ou Jésus est ressuscité,
je crois avec te Christ, avec tes apôtres,
avec tes humbles de cœur qui, depuis
vingt s^Ies, se sont nourris de la parole
évangélique ; je crois à la Résurrection ».
... , (*-î'-pO
Suisse. Un rmrdfeste de l'Eglise de Ge^ve. Le Consistoire de l’Eglise Nationale
Protestante de Genève, constatant ;
1" qué, dans plusieurs pays, des quantités importantes d’aliments CT de matières premières sont détruites, faute de pouvoir être écoulées ou utilisées sur place ;
2» que, dans d’autres régions, l'absence
de ces objets a pour conséquence la misère et la famine,
tient à affîrmear bien haut son angoisse
vis-à-vis d’une situation aussi anormale.
prie la Fédération des Eglises protestantes de te Suisse de bien vouloir agir
ques aiuprès des autorités internationales'"J
compétentes, afin que soient ,* mises à Î
l’étude, sans retard, toutes mesures utües ;
pour mettre fin à un état de choses au®i 4.
anormal et antichrétien. (S. p. p.).
★ Eglise libre vawdoîse. Cette Eglise
a eu son Synode annuel à Morges tes 18,
19 et 20 mai prochain. , - -■ j
Du rapport d© la Ckimmission synodale,
il ressort que l’année 1935 s’est ' terminée |
par un déficit d’environ frs. 40.000.
' le nombre des membres de l’Eglise h-' ;
hre du Canton de Vaud est actuellement
de 5433, en augmentation de 52 sur l’année ' précédente ; celui des'pasteurs en^exercice est de 56. Neuf nouveaux pasteurs ont été inscrits, au cours de 1935,
dans les registres des pasteurs disponibles.
Avec ceux qui sont sur te point de: terminer leurs études, cela fera ‘ une réserve
de 15 à 20 pasteurs. La Faculté compte
18 étudiants réguliers.
Le budget pour 1937 s’élève à frs. 310.830,
ce, qui ne présente pour chaque membre
qu’une charge moyenne de frs. 57.
(S.p.p.)..
Qui pensait latliet île la ilaasa ?
On a attribué à Luther une note écrite
en latin, intitulée : Prenez ' garde à la
danse, dans laquieilie. il écrit : « La damse
peut servir pour apprendre te politesse ^
et pour permettre aux jeunes gens de
s’approcher décemment des jeunes filfes
honorables qu.'ilsi désireraient épouser.
C’est pour cela que l’on y invite des iiersonnes âgées pour surveiller que tout se
passe, dans les réunions, avec ordre et
bonnes manières.
Mais il y a une chose qui me déplaît,
et je voudrais que les autorités la défendent : c’est que les jeunes giens fassent
toumor les jeunes filles, .spécialement
quand cela se passe en public et qu’il y
a des spectateurs qui l'admirent.
Que dirait Luther des dcanses modernes ?
Abonnements payés et Dons.
(¡Le don est entre parenthèses). '
1936 : Forneron Laurent, Rostans, Roc
capiatta - Bounous Giovanni Combegarin
Ridaretto, 1933, 1934, 1935 - Polizzi Feli
cita, Milano - Bertalot Antonio, Castellazzo
Inverso Porte - Michelin Frédéric, JuJbers
Ricteretto, et 1935 - Peyronel Elisa, Trus
san. Id. (1) - Clot Alexandre, Id. - Gu
glielmet Giovanni, Serre Giors, Faetto
1935 - Jules Viglielm, Julbers, Riclaretto
Alexandre Perro, ViHasecca Superiore
Clot Lévy, Ricteretto (1) - Peyran Marie
Brières, Id. - Clot Lamy, Combegarin, Id
- Ribet Pietro, Bovile - Alexandrine Ctot
Barneo, Riclaretto, et 1935 - Genre Jean
Bovile - Laetsch Giovanni^ Perosa. Argen
tina (10) - Bouvier Luisa, Costabella, San
Germano Chisone, et 1935 - Balmas Arthur, Trillan par Francescas (1) - Pastre
Daniele, Ruata Cornera, Prarostino - Roman Désiré, Brusils, S. Secondo - Forneron
Marta, S. Bartolomeo, Prarostino - Tron
Henri feu Pierre, Roberts, Massello - Rostan Jeanne, Orgères, Prali - Breuza Augustin, Ville, Id. - Richard Madeleine, Td.,
Id. - Richard François César, Id., Id. - Rostagno Luigi, Pomaretto (2) - Louis Richard, Provo Utah, U. S. A., 2* semestre
1935 - Marguerite Vigiitelmo, New-York,
1935 (1) - Louis Martinat, Id., et 1935 (2)
ta Eniest Costabel, Id. (1) - Charrier
Jenny, Pomaretto - Gaydou Marianna, I<L
- Genre-Bert Jacques, La Paiz, S. Gustavo
- Pons Luisa, Torino - Prof. Enrico Forneron, Pinerolo - Emma Peyran ved. Rostan, Milano - Vinçon Giovanni, S. Germano
Chisone - Perazzi Valeriano, Torino (5) Gönnet Edmondo, Id. * Famiglia Eostagno, Buia, Prarostino - Salomon Alfred,
California, U. S. A., 1933, 1934, 1935 (2,40)
- Berger Jeanne veuve Roetan, Vilter Perosa (2) - M.me Denech, Paris (4) * Eynard Emilio, Bergamo (5) - Rivoire Louis,
Barus, Angrogne (1) - Grill Elda, Albergo
Alpi, Prali -I Cardon Emilio, Abbadia Alpina (2) - Louis Comba, Marseille (loÿ Pasteur G. Martin-Favenc, Marsteille (11)
- Jules Genre, Id. (Il) - Guistave Pelletier,
Id. (11) -- Veuve H. Peyronel, Id. (6) ■»
César Peyronel, Id, (11) - Danitel Rivoire,
Id. (11) - Union Vaudoise, Id? (11) - David Jahier, Suez, Egypte, 1935 (6) - Pas,teur Henri Pons, Mondar, Avignon (11),^
; r ,) (A suivre).. "
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