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Soixante-huitième année - Anno X“
15 Janvier 1932
N» 3
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L’ECHO DES VULEES
PRIX
Italie (y compris les Vallées et Colonies)
Etranger (y compris les deux Amériques)
Plusieurs abonnements à la même adresse .
-- » VaJyâBse / ’ '•
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:^¿ :|í?:5^í>ARAISSA chaque vendredi
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Par an
L. 10,» 24.. 22,—
Pour ó mois
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On s'abonne: à TorrePellice, au Bureau d’Administration de l’Ec/?o(Via Arnaud, 25)
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on. Le numéro: SO centimes o/v
Que toutes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimables...» dignes de louanges, occupent vos pensées (Phil. IV, 8).
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FOUS U VIE INTtBIEUliE
L’AMI.
«L’âme de .JimaihiU) Tut tellement
S liér à l’ânie de L)a\id, que Jonathan
t l'aima comme son âme».
i Samuel XVIII, 1.
Dajmon et Pythfas, philosophes pytha?
i. g'oricieiis du temps de Denys le Jeune,
P tyran de Syracuse, furent célèbres par
l'amitié qui les unissait. Pythias, condamné à mort, ayant demîandé a;u tyran
im délai pour mettre ordre à ses affaires,
s l’obtint, à la condition de donner un otage,
qui consentît à mourif à sa place, dans
Ç le cas où il ne retournerait pas. Qui sera
l’ota,ge ? Damon, ami de Pythias ! Les
jours passent, le mcfment de l’exécution
capitale arrive, et Pythias n’eiSt pas la.
Damon ne proteste pas contre l’ami absent ; il bénit a'u contraire les causes qui
ont empêché ou retardé son retour, et se
prépare à mourir courageusement. Hiale^ tant, esisoufflé, Pythias arrive, s’élalnce
pour délivrer son ami, mais D.amon refuse la délivrance... et ici une scène des
plus émouvantes : chacun veut mourir
pour sauver l’autre. Le tyran, touché d’un
pareil dévouement, gracia le condamné et
demanda, mais en vain, b,ux deux philosophes de l’admettre en tiers dans leur
fc. amitié.
J’ignore dans quelle proportion la légende se mêle à l’histoire, mais je connais dans la Bible, et nous sommes ici sur
un terrain historique, un exemple frappant 'd’amitié : l’amitié de Jonathain et de
David, amitié désintéressée, profonde, fisf^dèle, inébranlable.
J’
L’isolement n’est pas notre véritable
'■vocation. Notre cœur réclame un ami. On
L donne le nom d’amis à des compiagnons
ÿd’écoie, à des collègues de travail, à des
camarades d’amusement. Un ami c’est
: quelque chose de plus ; c’est quelqu’un
l^rQui nous connaît et que nous connaissons ;
■’c’est quelqu’un qui est lié à nous non pas
; par l’intérêt ou par d’autres liens matériels, mais par un idéal, que ce soit un
. idéal patriotique ou politique, artistique
ou scientifique, moral ou religieux. Seul
-l’ami peut jouir de notre allégresse et
^ souifrir de notre douleur ; seul il peut
' nous dévoiler avec douceur et charité certain défaut de caractère, certain travers
,.d’esprit. L’ami seul peut nous défendre
' auprès de ceux qui nous calomnient, nous
, faire connaitrte à ceux qui nous ignorent,
'i C’est de lui que nous acceptons un reproclio, pour sévère qu’il soit, car nous
^-‘savons que «les blessures faites pair celui qui aime sont fidèles » (Prov. XXVII,
6), et nous répétons aivec le Psalmiste
(CXLT, .5) : « que le juste me (frappe, ce
(lUe sera une faveur, et qu’il me reprentie, ce me sera un baume excellent».
LL ami n est pas celui qui nous flatte,
hous ca.resse, nous excuse : « ne te mêle
.pas, avertit le sage antique, avec celui
:f<ÏUi flatte par ses lèvres» (Prov. XX, 19).
...C est celui qui cherche non pals nos louanges, nrais notre bien ; c’est celui qui se
révèle tel non pas dans la prospérité, mais
le malheur.
Ur Si tel est l’ami, la sagesse des peuples
* raison de l’appeler un trésor. Malheu■ leusement ü y a peu d’amitiés réelles ;
Û en est de fugitives qui ne survivent pas
À une séparation plus ou moins longue,
qui se brisent contre l’éaueil des changements de fortune, des divergences d’opL
nion. Sachons garder nos amis en les aimant, en nous rendant dignes d’une vraie
amitié, et souvenons-nous toujours que le
secret de l’amitié de David et de Jonathan, et de toute amitié profonde et fidèle,
est renfermé en ces mots : l’âme de Jonatham aima l’âme de David. Pour s’aimer toujours il faut s’aimer en Dieu.
Alb. R.
£c5 étapes séentaires
tfc rhhtoire fandoisc.
La longue et féroce croisalde contre les
Albigeois avait eu pour but d’extirper
les hérétiques, tant Ciathares que Vaudois.
Mais ce but était loin d’avoir été atteint.
Si des 'centaines de milliers aVajent péri,
un nombre tout jalussi grand avait fui loin
du Languedoc enaanglanté et, sur les pas
de ces proscrits pour la foi, des congrégations avaient surgi dans l’Europe entière.
Pour tâcher d’arrêter cette diffusion, les
massacreurs réunirent en 1232 un concile à Béziers, la ville restée célèbre parle massacre de toute sa population, vaUdois et catholiques, le légat du pape ayant
ordonné qu’on n’épargnât personne, vu
que Dieu saurait 'bien reconnaître les
siens. Ce concile renouvela, les décrets contre les Vaudois et doniua de nouveaux pouvoirs à l’Inquisition, récemment fondée,
qui entreprit ,avec zèle la chasse aux
hérétiques.
Lors de la dispersion, un groupe de
Vaudois ¡avait trouvé un refuge dans les
Vaillées, encore en partie dépeuplées depuis le séjour des Sarrasins. Dans un
acte du 16 avril 1232, par lequel deux
des seigneurs de Luserne partagent leurs
droits sur les habiitiamts d’Angrogne, on
trouve déjà les familles suivantes, qui
subsistent encore : Arnoul, Bonnet, Buffa,
Gautier, Hugon, .Jouve, Monastier, ReveJ,
Rivoire, Stajlé, etc.
Un siècle plus tard, les églises des Vallées sont nombreuses et organisées. Les
archives vaudoises ayant disparu, c’est le
pape Jean XXII qui, par un bref de juillet 1332, nous apprend que, dans les vallées 'de Luserne et Pérouse les Vaudois
osaient avoir des assemblées, qui comptaient jusqu’à .500 personnes ; le curé
d’Angrogne avait été mis à inort pour les
avoir dénoncées à l’Inquisîteur et ce dernier, assiégé dans le château d’un des seigneurs, avait dû s’enfuir. On espérait extorquer le nom des hérétiques au barbe
Martin Rastre, qui, après plus de vingt
ans d’un ministère fidèle, des deux côtés
des Alpes, venait de tomber entre les
mains de l’Inquisiteur de Marseille. D’autres progrès des Vaudois étaient signalés
au Marquisat de Saluces, au Briançonnais et an Queyras
Les scandales du schisme entre les papes de Rome et ceux d’Avignon, en ouvrant les yeux des populations sur la corruption du clergé romain, ne pouvaient
que favoriser le développement des églises vaudoises. Aussi, en 1432, le franciscain Fabri, d’Embrun, écriMait-il au concile de, Bâle que les Vaudois pullulaient
dans le Briançônnaüs et le Val Cluson. Il
s’en suivit une persécution, qui se dé
chaina de 14-32 à 1435, s’étendant aussi à
la haute vallée de la Doire, qui, comme le
Val Pnageliai, appartenait alors au Dau«phiné. Le juge de Briançon prononça plusieurs condamnaitibns aU feu, à la pendaison, à la mutilation, au fouet.
Ces foyers d’hérésie, répandus uin peu
partout, et que l'Eglise s’efforçait en vain
d’étouffer, allaient s’unir dans le vaste
embrasement de la, Réforme du 16° siècle.
En. 1532, l’Eglibe' Vaudoise y adhéra officiellement au synode de Chanforan,
dont nous nous préparons à célébrer le
quatrième centenaire,
y En 1632, les églises des Vallées, décimées par la peste, ,se trouvaient dans un
état de faiblesse dont la Cour ne manqua
pas de profiter pour tâcher d’aggraver de
plus en plus leur situation : ordre de fermer onze temples, bâtis depuis le traité
de Cayour, défense d’avoir des maîtres
d’école, défense d’hériter des maisons à Pigneroî, ¡aux Portes, à la Pérouse, Mais
cette vüle et la meilleure moitié du
Val Pérouse échappaient au pouvoir dè la
maison de Savoie, à cause de la politique
malheureuse de Charles-Emra’anuel F'' et
de Victor Amédée P’^. Ce dernier fut, en
effet, par le traité secret du 5 juillet,
obligé de céder ces territoires, qui ouvraient à la Prahice les portes du Piémont. Les églises de Pérouse, Pinache et
Villar demeurèrent rattachées au-synode
des Vallées ; mais ce fut cette cession qui
prépara la ruine de ces; églises lors de la
Révocation de l’Edit de Nantes.
Le siècle qui suivit est plein d’évènements tragiques ou glorie'ux ; les Pâques
Piémontaises, l’Elxil, la Rentrée, le 2° et
le 3° exil (1698 et 1730). En 1732, le sort
des Vaudois était lamentable. 'Tandis que
leurs soldats combattaient et mouraient
pour leur prince au cours de la guerre de
succession de Pologne, les égliæs étaient
tracassées de mille mianilères. Dés bienfaiteurs étrangers ,ayant envoyé un secours
à distribuer aux pauvres, cinq pasteurs
et un laïque se réunirent à la Tour pour
en fixer la répartitions Cette réunion, conshiérée comme illégiale, donna lieu à un
procès, commencé le 5 janvier et terminé
par l'iniposîtion d’une forte atmende. Pour
la payer, les paroisses durent, dans leur
disette, se cotiser. La Tour versa 297 livres, Pramol 100 et les autres en proportion. Le genevois Jacob Vernet fut alors
délégué en Suisse, Allemagne, Hollande et
Angleterre pour plaider la cause des
Vaudois.
Après plus d’un demi-siècle d’oppression, la Révolution françaiise apporta la liberté, que la Restaüratiicm enleva de nouveau. Profitant de ce recul, Téveque de
Pignerol, Rey, publia une pastorale à Tocoasion du carême 1832 et obtint du roi
l’érection d’une chapelle anr Pradutour. A
la même époque paraissait un pamphlet
intitulé : Belle vicende e dette ayndizioni
attuali dei Valdesi, avec préface de Cesare di Saluzzo et une lettre de Charvaz.
Le 25 novembre, 120 personnes se réunirent aux Chabriols pour entendre la parole d’un élève de Neff, Jean Rostan, de
Vars. A la sortie, mômiers furent assaillis à coups de pierre et de bâton. Quatre d’entre eux ayant porté plainte, le
vice-syndic condamna aux fpais du procès
les plaignants et le maître de maison,
menaçant la prison en cas de récidive. Il
ne faut pas s’étonner si les violences de
ces garnements furent encore pires à la
réunion 'du 2 décembre. Cependant, cette
fois, les gendarmes arrêtèrent deux des
coupables, qui subirent quelques mois de
prison. Les autres passèrent le col et allèrent faire fortune, Tun en Ruissie;, d’autres à la Martinique.
En même temiis, la justice recherchait
les étrangers : Rostan, Antoine Blanc, de
Jersey, Hermiann; mais ils avaient déjà
quitté la vallée. On obtint avec peine le
retrait du décret d’expulsion de Blanc,
établi depuis de longues années à SaintJeap.
D’autres étrangers visitèrent alors les
Vallées, tels que le quaker Grellet, Ozanam, qui publiia dans les «Annales des
Voyages » sa Notice d’une excursion dans
les trois vallées du Piémont habitées par
les Vaudois; et J. Henri \Veiss, pasteur
zuricJiois, qui décrivit en allemand les impressions de sa visite.
C’est en 1832 que Beckwith, croyant
obvier à la grande ignorance de la Bible,
qu’il avait constatée, fit paraître et distribuer 1.200 exemplaires diu Nouveau Testament, traduit en patois par le pasteur
Pierre Bert. La traduction en piémontais
parut un peu plus tard. Mais ni Tune ni
l’autre n’atteignit le but, que ce noble
bienfaiteur s’était proposé.
A son tour, Gilly s’efforçait d’obtenir
que le Parlement anglais intervînt en fa■veur des Vaudois, en se basiaint sur les
garanties reconnues un siècle plus tôt. Il
provoqua la publication officielle de la correspondance 'die 1727 entre les g’ouvernements anglais et sarde au sujet des
Vaudois.
Mais ces démarches furent sans résultat. Dieu avait d’autres moyens en réserve : seize ans plus tard, le roi Charles
Albert signait TEdit d’Emancipation.
J. J.
♦> ♦> ♦> ♦> ♦> ♦> i
La Bible
reconnue de plus en plus exacte.
Trois textes du Nouveau Testament parlent de quelqu’un, qui s’appelait Eraste.
« Paul envoya en Macédoine deux de
ses aides, Timothée et Eraste. Lui-même
resta encore quelque temps en Asie »
(Actes XIX, 22). — « Gaïus mon hôte et
celui de toute l’Eglise, vous salue. Eraste,
le trésorier de te ville, et Quiartus notre
frère, vous saluent» (Rom. XVI, 23). —■
« Eraste est resté à Corinthé » (2 Tim,
XIV, 20).
» « »
Le doyen MüUer, de TUniversité de
Missoury, parle, dans la Bibliotheca sacra, d’une inscription découverte par
M. Schear, dans les fouilles, à Corinthe.
Elle est placée sur une plaque de sept
pieds de long, et porte ; « Eraste, procurateur et édile, fit faire ce pavé à ses
frais». Le tout date du milieu du premier siècle. « En sa qualité de procurateur romain, nous est-il dit, Eraste était
immédiatement à côté de Gallion le proconsul, un autre ami de Paul. Gallion
était le frère de Sénèque. Evidemment ce
grand, romain, Eraste, avec son nom greq,
était un membre éminent de l’Eglise de
Saint Paul, et tout pairticulièrement capable de Taider » {The Sunday School Times,
21 novembre, p. 651).
« *
2
Il est agréable de voir de pareils détails ainsi confirmés. — Il est vrai, qu’on
nous dira i>eut-être ; il ne (faudrait cependant pas pousser la nuainlie trop loin.
La découverte de cette inscription est loin
d’être sensationneille. Il ne s’agit ici que
d’un détail infime, et presque indifférent.
C’est vrai. Mais le contraire aussi est
vrai. C’est précisément parce que le détail est si petit, qu’il est très important.
Si la Bible est exiacte dans les détails les
plus insignifiants, quelle ne doit pas
être son exactitude, quelle ne doit pas
être notre confiance en elle, quand il
s’agit de ses enseignements fondamentaux
essentiels!... E. Doumergue.
(Le Christkùnisme au XX® siède).
mmmmmmmmmmmrnmmmmmm
Etudes Missionnaires
VII. L'examen.
En Mission, l’examen des oandidats au
baptême est une affaire très sérieuse.
Déjà pour l’admission à la classe des catéchumènes, le conseil d’église procède à
une élimination sévère de tous ceux dont
le zèle, les connaissances, ou la vie moraile
et spiü'ituelle n’offrent pas les garanties
suffisantes.
Et voici miaintenamt l’assemblée d’église
réunie dans une des salles die la station.
Devant eUe sont ,assis les candidats : des
vieux et des vieilles tout tremblants, de jeunes femmes à l’alir timide, parfois des jeunes hommes qui ont un peu plus d’aplomb,
car l’école leur a donné l’habitude des
examens.
Chaque candidat est alors appelé et
doit répondre ,anx questions qui lui sont
posées, non seulement par le missionnaire
et les anciens, mais par tout membre
d’église qui le désire. Les questions latent sur la Bible, la vie des patriarches,
les prophètes, le Christ, les apôtres, la
doctrine chrétienne, les devoirs du chrétien, etc..., et souvent les réponses ne
manquent pas d’originalité. En void quelques-unes.
D. Quand devons-nous prier ?
Une vieille répond : « En nous couchant,
après nous être levé, avant les repas, et
avant de priser».
D. Que cherches-tu dans la religion ?
Un vieux répond : « Les provisions de
route pour aller jusqu’au bout ».
D. Parle-moi des devoirs du chrétien.
R. « Le chrétien reçoit tous les gens
comme ses frères, il les fait asseoir autour de son feu ». (Un païen ne reçoit
ainsi que ceux de sa parenté et ses amis).
D. Le chrétien, que doit-il faire en face
du mal ? Continuera-t-il à faire le mal ? ■
E, « Ah ! nous refusons ! N’ai-je pas
moi, une seule petite femme, et qui encore a la lèpre ? Je n’en veux pas d’autre, car j’ai rompu avec le mal». (C’est
ici la réi>onse d’un chef ; or, tout chef qui
se respecte, a trois ou quatre femmes,
quand ce n’est pas plus).
D. La vie éternelle où la trouves-tu ?
R. « La vie éternelle, mais nous l’avons.
Et ■ puis, voilà, moi je suis vieux et malade, mais je sais où je vais. J’irai m’asseoir sur la natte dans la maison de Dieu ».
Et un autre candidat (ajoute : « Oui, et on
nous y donnera de beaux sièges ». (Le plus
grand honneur qu’un roi puisse faire â
quelqu’un, c’est de le faire asseoir sur un
siège sur la même natte que lui ; cet honneur est réservé à ceux qui sont ses
égaux ou ses supérieurs, jamais à un
inférieur).
Et combien d'autres de ces réponses qui
sont loin de reproduire les enseignements
du catéchisme, mais qui, sous une forme
imagée, montrent une grande compréhension de la vérité évangélique.
Cet exaw'fin, une fois terminé, les candidats sortent de la salle, et l’assemblée délibère sur chaque cas. Quiconque le veut
peut falire des observations sur les réponses entendues, et sur la vie morale des
candidats dans leurs familles et dans leurs
villages.
Il est assez fréquent qu’encore à cette
dernière étape tel ou telle soit écarté.
Voici une femme, dont le mariage semble peu sûr : elle a constamment des querelles avec son mari. Or, comme la loi de
l’église veut qu’avant son baptême, tout
candidat fasse conifirmer son mariage à
l’église, on ne peut demander à cette femme de prendre des engagements envers
son mari, au moment ou elle est en désaccord avec lui. Mieux vaut attendre et
voir si l’esprit d’amour triomphera de
l’esprit de discorde. Voici une jeune fille
qui ne semble pas encore assez mûre pour
faire des promesses aussi sérieuses que
celles du baptême; l’assemblée préfère
qu’eUe répète son année préparatoire.
Voici un homme sur qui on a entendu
dire des choses qui ne sont pas toutes h
son honneur. Il se peut que ce ne soit
que des on dit, mais l’église préfère différer son admission et chercher à savoir
la vérité..., etc...
Enfin, l’eXamen se termine par la communication des résultats aux candidats,
suivie de quelques exhortations à tous,
promus et renvoyés, exhortations à la persévérance et à la fidélité. R. C.
000"©^000'0"0"0'0'0<H>00' •O-OO'O'OO
Broutilles
U Sitiltl ntoiri llaioise son ionlalent.
Rien de bien nouveau dans ce qui va
suivre, surtout pour les lecteurs assidus
du Bulletin de la Société d’Histoire
Vwwdoise.
Si toutefois il est permis de rappeler ce
qui y était rapi)orté en 1895, peut-être
pourrais-je lavoir, pour d’aucuns, une fraîche saveur de nouveauté.
Les voici donc mes nouveautés... d’il y
a cinquante ans !...
Oui, il y a cinquante ans révolus que
notre illustre botalniste vaudois, le docteur
Edouard Rostan, conçut l’idée première
d’une Société Vaudoise d’un caractère foncièrement scientifique, laquelle, dans ses
adaptations pratiques, limita son titre,
bien plus que son programme, à VHistoire
Vaudoise.
Dans les visées de son fondateur, et àj
cause surtout de sa passion pour les scien-;
ces, loette Société, qui devint dès le 6 sep-,
tembre 1881 la Société d’Histoire Vaur
doise, devait avoir une bien autre envergure. C’aurait dû être, à son avis, une Société Vaudoise de recherches historiques,
littéraires et scientifiques dont le programme aurait été à peu près le suivant ;
1° recherche et .étude des documents
historiques, manuscrits et imprimés ;
2“ étude des dialectes vaudois anciens et
modernes ;
3“ mœurs et coutumes;
4“ erreurs et préjugés populaires ;
5“ chants populaires anciens et modernes ;
6° antiquités ;
7“ immigrations et émigrations des peuplades de nos Alpes, depuis les temps les
plus reculés ;
8“ géologie, botanique et minéralogie.
Ces recherches devaient se limiter à la
région des Alpes Cottiennes.
Programme qui n’était pi complet ni
sans défauts. Pourquoi limiter, par exemple, l’Histoire des Vaudois à celle des seuls
Vaudois de chez nous ? Ceux de la Corse
et de la Calabre, de rAUemagne ou du
Sud Afrique, n’étaient-ils pas pour nous
intéresser ? Et pourquoi ne pae indure,
par exemple, la géographie, au huitième
point du programme ?
Mais quelque défectueux qu’il fût, ce
programme était si beau et si précieux,
si ce n’est absolument précis, qu’il a été
suivi, d’une façon un peu inaperçue, désordonnée et inorganique, par bien des
¡Vaudois, et des non Vaudois, daps le Bulletin d’Histoire Vaudoise et hors du Bulletin. Ce programme avait, en tous cas,
le mérite d’en être un. Or, souvent, ^e
manque de programme est bien plus déplorable qu’un programme quelconque,
tout incomplet qu’il soit.
L’eût-on suivi ce programme, même
pour oe qui a trait à notre histoire seulement, on aurait peut-être commencé par
où l’on en est encore à l’heure actuelle,
après • cinquante ans de travail, puisque
l’on a travaillé. Au lieu de commencer par
la rédaction de volumes d'Histoire Vaudoise, se répétant parfois, parfois s’abrégeant et parfois se complétant (il est
vrai) n’ianrait-on pas agi plus sagement
et savamment, en préparant les dossiers,
les livres de (chevet, les documentations
critiques pour les rédactions postérieures ?
C’est ce que conseillait et pensait, évidemment, le docteur Edouard Rostan, en
écrivant le premier point de son admirable programme d’activité. Ce en quoi l’on
aperçoit le siavant qu’il était. D’ailleurs
nos historiens actuels (MM. Jahier, Jalla,
Pascal, Em. Tron, etc., pour n’en citer que
quelques-uns, par ordre lalphabétique), ont
dû s’astreindre, de nos jours encore, à ce
travail fondamental et nécessaire.
Sans le vouloir on en est revenu au programme du fondateur et, pour ma part,
je pense qu’il y aurait tout intérêt à y
revenir encore d’une façon plus stricte.
Mais l’on va m’objecter que la Société
d’Histoire Vaudoise ne saurait que faire
deis mémoires de tels de nos amis sur la
minéralogie ou sur le •glacialiBme de chez
nous, ou sur les parassites >de nos plantes, ou sur telle ou telle autre monographie relative aux maladies ou à la moralité ou à la délinquenoe de nos contrées.
Je le crois parfaitement, mais je pense
aussi que si nous avions su, ou pu, grouper, pour ainsi dire, autour de la MIaison
Vaudoise une sorte, passez-moi le terme,
d’Académie des Scienices, nous aurions pu
tenir bien plus attachés à nous, par des
liens d’un intérêt tout local, Ou, si vous
le voulez bien, tout Vaudois, des personnes, et même des personnages, s’occupant
ou s’étant occupéis de nos contrées à quelque sujet que ce soit, mais presque toujours avec un amour qui surpasse l’amour
du pays, et qui va plonger ses racines
dans l’amour, voire dans la sympathie
pour l’idée vaudoise, pour ¡notre sainte
hérésie d’avlant la Réformation.
C’est peut-être aussi là le motif pour
lequel le fondateur de la Société d’Histoire Vaudoise avait eu comme première
idée une bien plus vaste Société Vaudoise
ayant plusieurs sections, quitte à publier
ses mémoires locaux, pouvant intéresser
tel ou tel autre public au fur et à mesure de leur parution.
Peu-être l’idée n’avait-elle pas été assez
soigneusement cultivée avant de venir au
jour, c’est ce qui l’a fait naître mort-née.
Mais la Société d’Histoire Vaudoise, peutêtre même sans ¡le vouloir, n’en a pas
étouffé tous les germes, elle les a mêmes
si bien favorisés et cultivés que nous rencontrions dans son Bulletin des études se
rapportant à presque tous les points qui
avaient été mis dans le premier programme du docteur Rostan.
Tels d’entre eux n’ont, malheureusement, presque pas encore été touchés.
Mais on est toujours à temps pour bien
faire et le Bureau de la Société sait très
bien faire et même faire ce que d'autres
n’ont pas suffisamment fait avant lui.
s. p.
oo oooooooooooooooooooo
Le coin de^ enfant^
EDISON.
Il est mort, comme vous le savez, mais
il a inventé un si grand nombre de choses merveilleuses, qu’on ne l'oubliera pas
de si tôt. S’il est parvenu à faire tout
ce qui l’a rendu célèbre dans le monde
entier, c’est qu’il a su se servif du temps,
un bien que chajcun ix>ssède et que beaucoup de gens gaspillent. Il faut apprendre de bonne heure à s’en servir de la
meilleure manière, et pour vous aider à
comprendre sa valeur, je vais vous raconter ce qui suit :
Il y a plusieurs ajnnées, un monsieur,
grand ami de Edison, vivait aux EtatsUnis d'Amérique. Ce monsieur avait un
fils qui s’intéressait beaucoup à Edison et
à ses découvertes : comme il avait appris
que le grand inventeur .avait été, tout
au commencement de sa vie, revendeur
de journaux et ensuite télégnaiphiste, ff se
demandait s’il ne pourrait pas, un jour,
devenir lui aussi un grand liomme.
Un jour, le père dit à son fils : « Lavetoi bien le visage ; mets ton plus Irel Irabit et deux souliers api>artenaait à la même paire, car nous allons sortir pour ren
dire visite à Edison;
L’enfant reçut la nouvelle avec une joie
mélangée de crainte, car il ne connaissait
Edison que par sa renommée et par ce
que son père aimait à lui raconter.
Quand il fut en présence du célèbre inventeur, l’enfant, tout en souriant parfois, se montra gêné, niiais Edison lui fit
tant de gentillesses qu’à la fin il se sentit parfaitement rassuré et à son aise.
Nous supposons qu’il lïut voir une quantité de choses qui lui parurent les jouets
les plus merveilleux que l’on pût imaginer.
A la fin de l’entrevue, le ijère de l’enfant dit à Edison : « Je voudrais que vous
disiez à mon fils une parole qui pût se
fixer dans sa mémoire et rester comme un
précieux souvenir de votre part ». Edison
répondit tout simplement : « Dites-lui de
ne jamais regarder la montre ! ».
Quand le père et l’enfant furent sortis
de chez Edison, ils étaient pensifs, ne sachant trop quelle signification donner aux
paroles : « jamais regarder la montre ».
L’enfant surtout, était inquiet, et se
disait que s’il ne regardait pas la montre, il ne seîlajt jamais ponctuel à dîner
ni à tant d’autres engagements.
Le père de l’enfiant, se rappelant finalement que le grand inventeur se laissait
absorber pair le travail, qu’il continuait
souvent même la, nuit, expliqua l’énigme.
« Mon enfant, quand tu es à l’école, ne
regarde pas ta montre pour savoir l’heure,
mais fais attention ,à tes leçons ; ne te.
préoccupe pas de savoir quand le travail
doit finir, alecomplis-le avec amour, et le
temps passepa agréablement ; les résultats
seront .meilleurs, tu seras satisfait, et je
serai fier d’avoir un enfant qui fait bien
son devoir ».
Enfa,nts, voilà une parióle à méditer et
un exemple à imiter : Edison ne nous
laisse pas seulement de grandes inventions, il nous laisse en héritage une précieuse règle de travail : « iVe regardez jamais la montre ». L. M.
J
EN CHINE.
1
Le Comité Universel Life and Worh,
l’Alliance Mondiale pour l’Amitié Internationale par les Eglises, et plusieurs autres organisations œcuméniques, ont attiré, dans ces derniers temps, l’attention
du public sur les besoins du peuple
chinois.
Voici quelques données, prises d’un rap- ;
port de M. Vernon Nash, délégué de là .|
N. F. R. C., qui nous permettront de^
mieux comprendre toute l’étendue du dér
' sastre qui a frappé ces régions, et de
sympathiser avec l’indicible misère dans |
laquelle vivent des millions de Chinois.
L’inondation, qui ne devait être qu’un|^
phénomène passager, a pris des proportions i
effroyables; des masses d’eau, qu’auéune^
digue n’aurait pu arrêter, se sont déver-1
sées des fleuves de la Chine Centrale, etj
ont ainsi formé dans l’intérieur du
une sorte de lac, de 900 milles de long|
et de 40 de large.
Dans le Vangt-se, où les provinces dé
l’Huai et du Grand Canal sont les pluS|
gravement frappées, .tîous avons une superficie de 88.000 km« presque csoinf
plètement inondée, sans compter les
20.000 km« de terrains qui le sont d’une,«
façon moins grave.
A tout cela il nous faut ajouter d'au^î ;
très fleuves dans d’autres régions de la^
Chine, dont .nous ne parlons pas, parce;
qu’ils sont imparfiàitement connus.
Les vagueis qui se sont dâferlées, ont;^
été extraordinaires par leur violence
par leur durée : les eaïux du Vangt-se,
Han-Kow, dians ces deux derniers
n’ont baissé que de 12 pieds !
Au moins 50.000.000 de personnes
subi les conséquences directes de ce
clysme ; parmi elles, plusieurs miUioh^
■'1
3
ont dû abandonner leurs maisons, en
grande partie détruites, et il n’est pas
encore possible de se rendre exactement
compte ni du nombre des personnes qui
ont perdu la vie, ni de l’étendue des pertes matérielles. Qu’il suffise de dire que
nous sommes en présence du plus effroyable désastre de notre époque.
En effet, c’est le cœur même de la Chine
qui a été frappé, dans son commerce et
dans son industrie : des centaines de millier de fermes, d’édifices de tous genres,
sans compter un bétail innombrable, tout
a été emporté.
Les res’capés æ sont réfugiés chez les
parents, chez les amis, sur les hauteurs,
ils ont rempli les écoles, les églises, les
établissements miissionnaires, tandis que
les médecins accomplissaient une œuvre
aidmirable, par leur abnégation, afin d’enrayer le danger d’une épidémie.
Le gouvemement national de la Chine
a créé une Flotte Niationale de Secours,
qui a puissamment contribué à adoucir
les souffrances: il a versé $ 80.000.000
pour adieter du blé, tout en travaillant,
d’une façon pratique, à la réorganisation
des services publics, par la création de
coopérât ives, etc. 11 œt à remarquer, à ce
pi'opos, (ju’une très grande partie des dons
qui sont arrivés, viennent des Chinois.
Grâce à tous ces efforts et à l’existence
de quelques stocks de blé qui ont été sauvés, on a pu faire face aux premières nécessités ; niialheureusement, le noble effort
de la Chine tout entière ne peut suffire,
et la libéralité privée a déjà atteint un
máximum qu’on ne saurait, humainement,
dépasser. En outre, il nous faut ajouter
que la persistance de l’inondation empêche les agriculteurs de semer le blé, surtout dans la partie orientale, si fertile,
du Grand Canal.
L’activité des missionnaires chrétiens,
dans les régions inondées, a été admirar
ble ; nos Sociétés ont concentré tout le
personnel disponible, pour venir en aide
à ces malheureux, et une augmentation
du nombre des missionnaires, pour cet
îiiver, est attendue avec impatience. Une
preuve de l’estime dont cette œuvre est
.suivie par les autorités chinoises nous est
donnée par le fait, très significatif, que
M. E. C. Lobestine, secrétaire général du
Conseil National! Chrétien de la, Chine, a
été nommé membre de la Commisdon de
secours, à laquelle toutes les forces chrétiennent coUaborent, sans distinction de
credo, car l’œuvre à accomplir est
gigantesque. C. I. P. C.
•O-OOOOOOOOOOOOO o-o-o-o
CHRONIQUE VAUDOISE
POUR LE COLLÈGE VAUDOIS.
M. le sénateur Giordano, L. 1.000.
POUR LES ÉCOLESDE QUARTIER.
M. le sénateur Giordano, L. 500.
S: S:
LA TOUR. Nous avons eu, ces dernières semaines, quatre départs pour la Patrie céleste : Bastie Hélène de Henri, enl.mt de dix mois ; M.me Rivoira Marie mar
ohi, âgée de 80 ans; Jourdan Jean
mmel, qui lavait atteint les 79 ans ; GardM Ada de feu le prof. Jean, de 23 ans.
Aux familles frappées dans leur affection
la iilus tendre, car une séparation est
poiîr tous les cœurs qui aiment un déchirement, nous voulons redire une parole
la foi chrétienne : ils ne sont pas perdus, ils nous ont devancés.
FLORENCE. Les fêtes de- Noël et Nouvel-An^ appartiennent aiu passé. Dans nos
s dpax églises vaudoises les cultes ont été
bien fréquentés et de nombreux commu^nts se sont approchés de la Table du
oeigireur, même si — comme c’est le cas
^^ixr celle de Via Manzoni — on a décidé
revenir au passé et de célébrer la Sainte
chaque mois. Que Dieu veuille écoulé les vœux et les prières faits en cette
Circonstance si solennelle.
Des arbres de Noël ont été allumés
^ur toutes les écoles du dimanche, à
A- C. D. G., et pour d’autres institutions
^core. N’ayant pu aller partout, je ne
«lentionnerai que ceux auxquels j’ai
aissisté.
î 24 décembre nous étions invités en
Serragli, dans « l’Atda ¡Magna» de
biatftut Gould, où — déviant un bel ar
bre procuré par notre frère, le « Seniore
M. de la Milice Forestale », que sa jnodestie ne me permet pas de nommer, car
il faudralit le remercier aussi pour les
deux autres — les élèves de l’Institut
même et de l’école du dimanche nous ont
déroulé un riche programme de chants, de
récitations et de dialogues, le tout évidemment sorti de la, plume féconde du pasteur Sommani. Mais, chut ! car il va arriver ici et po,urrait arrêter la mienne.
Le 29 du même mois, un autre arbre
étincelant de lumière réjouissait les jeunes filles de l’Institut Ferretti, dirigé par
M.Ue M. Coucourde, du Pomaret. Là aussi
le programme très varié la été éxécuté à
la satisfaction des élèves, et cela se comprend, car elles voyaient leurs cadeaux
au pied de l’arbre, mais aussi du public
accourui, malgré le mauvais temps. Les
chœurs furent enlevés sous la direction
du prof. G. Di Roberto. Le pasteur Meynier étant absent pour raiiso,n de sa
charge, c’est un des ses collègues qui a
adressé quelques mots aux fillettes et...
aux grands.
Enfin, l’école du dimanche de Via Manzoni, fidèle à sa tradition, alluma le sien
le jour de l’Epiphanie (6 janvier). Malgré la pluie et le froid, le temple était
bondé et la joie était dans les yeux et sur
les lèvres de cette nombreuse jeunesse.
Ici encore, récitations et cantiques bien
exécutés, sous la 'direction de M.Ue M.
Meynier, et interrompus un instant par
la courte allocution du Pasteur. Les jeunes filles de l’Institut Ferretti, qui fréquentent cette école, ont répété trois de
leurs beaux chœurs, dont un de M. V.
Sommani, et un autre dû à notre frère,
le maestro Ciampaglia, d’Asciano di Siena,.
phg.
_ MASSEL. La célébration de Noël, favorisée par un temps magnifique, a pleinement réussi. Le matin, culte imposant, rehaussé par l’exécutilon d’un chœur chanté
par notre Choriale, sous la direction de
M.me Ricca L’après-midi, arbre de Noël
pour nos enfants de l’école du dimanche :
récitations, chants, tableaux vivants, etc.
— Le dernier soir de l’an, un public
nombreux se réunissait dans la Salle du
Reynaud. Après une courte partie reli*gieuse, le Pasteur illustra, par des projections lumineuses, les points les plus caractéristiques de nos Vallées. Ensuite les
demoiselles de notre Union représentèrent, avec art et finesse ; Le miracle des
fuseaux et la Ronde des bonnes grand’wères, que le public apprécia beaucoup, ainsi
que les deux chœurs chantés par la Chorale. La presque totalité de notre jeunesse attendit ensemble la nouvelle année.
_ — Le 29 décembre a eu lieu l’enseve“
lissement de Jean Rostam, de Balsille, âgé
de 65 ans, et le soir du 2 janvier, à l'heure
où les ténèbres descendent sur la nature,
Marguerite Tron, du Robers, entrait paisiblement dans son repos, après l’intensiité des souffrances physiques. Sa mort
fut digne de sa vie. Epouse tendre et fidèle, mère dévouée et consacrée à sa mis»sion éducatrice, chrétienne à la foi ferme
et à respérance rayonnante, elle laisse un
grand vide au sein de sa famille, de l’Eglise et de l’Union des Mères.
Que Dieu console les familles éprouvées.
R.
MILAN (Via De Amicis). Notre petite
Eglise, qui lavait repris vigoureusement
sa marche dès le commencement d'octobre,
a accompli un bon travail durant ces derniers mois. Les cultes, bien fréquentés,
sont un moyen efficace pour faine connaître_ nos principes pairmi les auditeurs ocoasionnels qui ne manquent jamais. Un
groupe de ces derniers a demaindé, comme
une faveur, _ de pouvoir participer avec
nous a la Sainte Cène, quoiqu’ils n’appartiennent pas à la communion évangélique.
Les solennités religieuses qui se groupent autour de Noël ont laissé une excellente impression spirituelle dans les nombreux auditeurs qui ont pris part à nos
cultes.
La fête de l’arbre de Noël, soigneusement préparée par M.me Peyronel et
M.Ue Vera Varese, a donné les meilleurs
résultats, grâce aussi au vaiUant concours
de M. Franchina, pour la mise en scène.
Nos onze enfants, topjours tous présents
â l’école du dimanche, ont coUaboré aivec
quelques-uns de nos catéchumènes et de
nos jeunes gens, pour préparer un programme choisi et ¡artistique, qui a été exécuté avec sentiment, en parfaite harmonie avec le message de paix que notre Pasteur a ¡adressé à la nombreuse assemblée.
Les réunions de la jeunesse, dans la
belle salle du « Circolo Verità in Carità »,
ont 'attiré un auditoire mixte, plus nombreqx que de coutume. Lés conférences et
les études religieuses du mardi soir ont
été suivies avec intérêt et ont donné lieu
à des discussions fraternelles très animées. Notre milieu religieux commence
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aussi à être sympathiquement connu par
un plus grand nombre de personnes qui
s’intéressent aux problèmes spirituels.
Malgré les croissaintes difficultés économiques, les membres de notre communauté
savent s’imposer des sacrifices pour faire
face, le mieux possible, aux besoins de
notre Eglise. Gugltelmo Varese.
PRALI. Notre Eglise a eu la douleur
de perdre « barba » Antoine Grill, de la
Ribba, décédé à l’âge de 75 ans ; le long
cortège d’amis qui a accompagné ses dépouilles mortelles, témoigne de l’estime
dont le défunt était entouré. Au fils et
aux frères, si durement éprouvés, nous
renouvelons l’assurance de notre sympa'thie chrétienne.
RORÀ. Les évènements dignes d’être
relevés n’abondent pas dians nos petites
paroisses de montagne et la vie, même
en hiver, y serait un peu monotone, si
les grandes solennités religieuses et pa*triotiques ne venaient, à périodes régulières, raviver l’intérêt de la masse jrôur les
choses de Dieu. Noël est toujours la fête
la plus chère â tous, petits et grands.
Voilà pourquoi la chroni(que, bien que se
répétant chaque année, est en quelque
sorte obligatoire. Nous dirons donc que
nous avons eu quelques belles et bonnes
journées. Le matin de Noël, qulte nombreux et solennel avec célébration de la
Sainte Cène. La fête de Vcurbre, attend.ue
par tous avec impatience et avec un intérêt qui va croissant d’année en année,
a eu lieu le dimanche après-midi du 27,
avec un magnifique programme de dialogues, récitations et chants, exécutés avec
beaucoup de verve et d’entrain par les
enfants de nos écoles du dimanche. La
Chorale a beaucoup contribué â rehausser
ces deux cultes en chantant un chœur et
un cantique d’occasion. Enfin, le dernier soir de l’an, soirée intime et traditionnelle de nos trois Sociétés d’activité :
Union de Jeunes Gens, Union Féminine
et Chorale, pour terminer ensemble l’année et souhaiter la bienvenue au 1932.
Un culte, quelques belles récitations, des
jeux firent passer quelques heures de la
manière la plus agréable et utile.
SAINT-GERMAIN. D ’une manière presque soudaine est 'décédée M.me Florence
Bowra veuve Balmas. Anglaise d’origine,
eUe était venue s’établir aux Colombats
avec son mari, décédé il n’y a pas encore
un an. Elle laisse une fille, M.me Hélène
Bounous, à laquelle, ainsi qu’à tous les
parents, nous exprimons encore notre plus
vive sympathie.
■— Le frère, les sœurs et les bellessœurs Rostaai du bien regretté M. Maturice Rostan, ont voulu verser, comme
fleurs à la mémoire de leur cher frère et
beau-frère, la somme de L. 350, pour notre Asile d’enfance. Ce don — pour lequel
nous remenciions vivement les généreux
donateurs — servira à combler, en partie, le déficit qui pèse depuis quelques années sur cette œuvre de notre église.
— Notiie vénéré frère M. Henri Reynaud, originaire de Peumian, mais résidant au Pont SaintrMartin avec ses enfants, est sérieusement mialiade depuis
quelque temps. Que Dieu le soutienne
dans son épreuve et, si c’est Sa bonne
vobnté, qu’il garde encore longtemps notre cher frère à l’affection de sa famille
et de l’Eglise.
— Très gravement malade est aussi notre jeune sœur Soidier Sylvie, de la Mar
♦♦♦♦>
lalna. Dieu l’a appelée à passer à travers
l’épreuve d’une longue souffrance ; une pé^
nible maladie l’afflige depuis quelque années. Ces 'derniers jours les conditions de
notre chère sœur sont devenuœ graves :•
par nos prières nous intercédons en sa.
faveur auprès du Père Céleste.
— Nous nous réjouissons vivement avec
M.me Ida Guigou et avec M.Ue Hilda Rivoir, maîtresses des écoles classifiées des
Garoussîns et des Martinats, des magnifiques progrès accomplis par les élèves des
écoles qu’elles dirigent avec une si grande
abnégation. Qu’eljes puissent trouver dans
le sentiment que DieU' bénit leur œuvre,
parfois si difficile, et dans la reconnaissance de la population, 'de précfexix encouragements à persévérer avec joie dans
l’accomplissement de la tâche qui leur a
été confiée.
— Depuis quelques semaines nous avons
pu ouvrir une école du dimanche à Costar
bella. Cette école est fréquentée par les
nombreux enfants quii ne pourraient ps©
se rendre à l’école du dimanche du Centre.
M.me Marie Soulier et M.lle Ernestine
Long se sont aimablement chargées de la
diriger, et nous leur en exprimons notre
plus vive gratitude. Que les parents ne
négligent pas cette magnifique opportunité de faire instruire leurs enfants dans
la connaissance 'de l’Evangile.
SAINT-JEAN. Dimainche, 10 courant, a
eu lieu l’ensevelissement de Rivoire Anne,
décédée chez son neveu Pierre Roman, _ à
la Lunardera, après une longue maladie,
à l’âge de 89 'ans. Notre sympathie est
assurée aux affligés.
— Dimanche, 10 courant, a eu lieu l’installation des anciens et diiacres élus par
la dernière assemblée d’église.
— Dimanche sdir, la Société Chorale a
commencé la nouvelle année par une réunion intime, qui a eu une partie sérieuæ
(visite au Refuge), et un entretien familial, autour d’une table bien gaÿnie. Jeux,
chants, tafeses de thé se sont succédé, sans
même laisser de place an... traditionnel
discours.
— Dons reçus pour l’Asile des Vieillar*ds.
M.mes et M.rs: Bdina et Ernesto Comba,
en souvenir de leur cher père M. Henri
Ribet, L. 500 - Louiiæ A. Monnet, La Tour,
200 - Buffa Rosine et Henri, Omegna, 30
- David Pons, en souvenir de M. Barthélemy Revel, 5 - Adèle Rostan-Pavaa'in, 5
- M.me Costabel, 10 - M. Liischer, 25 Angelo Péranzoni, 25 - N. N., 5 - Esther
Ayassot veuve Revel et fille Albina, en
souvenir de M.me Lisette Ayassot-Albarin, 50 - Alice Storti-ReveL Glasgow, id.,
100 - Adolphe Revel et famille, Milan, id.,
50 - Pauline Robert, 10 - Prof. Gino
Costabel, 25.
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Si eseguiscono: Stampati di ogni
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Pronta consegna - Prezzi modici
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Les familles GAEDIOL et JOURDAN,
émues des témoignages de sympathie reçus à l’occasion- du départ de leur chère
ADA
remercient tous ceux gt4i ont partagé leur
grand deuil, soit par le don de fleurs,
soit en accompagnant la dépouille de leur
bien-aimée au champ du repos.
Torre Pellice, le 10 Janvier 1932.
M.me Hélène Bounous-Balmas et son
mari remercient vivement tous ceux qui
ont pris part à leur deuil, à l’occasion du
départ de leur nuvman
M™ flou
la-i
Un remerciement particulier aux docteurs Charles et Emmanuel Cardon et à
M. et M.me Hertry Tron.
S. Germano Chisone, le 12 Janvier 1932.
SnviÉ lei [liti (ineDti Uii loiiMia.
Dal 1“ Gennaio 1932 è stato inaugurato
anche con rAustniia lo scambio dei postagiro internazionali (virements postmx)
sulla base dell’Accordo stipulaito a Londta
il 28 Giugno 1929, con le stesse norme già
in vigore per il servizio dei Conti Correnti fra ritalila, il Belgio, la Svizzera, la
Germania, l’Ungheri(a, la Francia, la Da*nimarca, l’Olanda e la Cecoslovacchia.
Mercè tale servigio, i correntisti postali
italiani potranno effettuare, per mezzo di
postagiro, i pagamenti dovuti a persone,
ditte ed enti che siano correntisti presso
rAmministrazione Postale Austriaca e di
conseguenza potranno introitare i loro
crediti con postagiro, emessi a, favore del
loro conto corrente, da correntisti postali
austrilaci.
In conformità deU’art. 5 del citato Accordo di Londra, anche sui postagiro a
destinazione deU’Austria verrà applicata
soltanto una talssa di addebitamento nella
misura dell’uno per mille, sull’importo in
lire italiane dèUa somma trasferita, con
un minimo di centesimi 20.
Per eventuali schiarimenti i correntisti
potranno rivolgersi all’Ufficio Conti Correnti di Torino.
'Abonnements payés et Dons.
{Le €don» est entre parenthèses).
1932 ; Bleynat Paolina, . S. Secondo - Grill
Alarle. Fleurier, Neuchâtel - Ritet Enrico, Napoli (.5) - Gay Arthur, Lyon - Barai Alberto,
"Dì i-> _ Alfr\nc;/v AloQt:Ìr» rV*I-ì liD Ol ìl
Inverso Pinasca - Alfonso Alessio, Ceriiiuola
- Famiglia Dreher, Malnate (20) - May William, Torino - Société de Lecture, Genève Codino Guido, Beaulard (3) - Pascal E, ved,
Robert, S. Secondo - PeçTot-Züreher, Luserna
S. Giovanni (5) - Jalla Eiticnne, Torre Pellico (2) - Revel Robert, Paris (26) - Cordin
Etienne, Villar Pellice (2) - Berselli Oscar,
Alba (2) - Bonnet Aladdalena, Ibi-ino - Coiicourde Michele, Inverso Pinasca (2) - Mantica
Alessandro, S, Teresa Riva (5) - Weitzcclu'i-’
Luisa, Torre Pellice - Bonjour Maag, _An,grogna C2) - CuUino-iBounoiis L,, Napoli (5) Davit Fulvio, Verzuolo (5) - Soulier llda, Torino - Rivoire Maria, Torre Pellice (2) - Coinba
Giulio, Torino (3) - Salvarani Maddalena, Rorà
(5) - Gönnet Maria, Bohhto Pellice - Pontet
Susanna, Lu.sorna S, Giovanni - Peyran Aladeleinc, Riclaretto (.2) - Peyrot Jean, Bovile Peyronel Elisa, Rielarctto - Per rou Adele, Vill.osccea Supcriore - Peri-ou Adele, Lyon - Perrou Cesare, Villaseecia .Siiperiorc - lAger Caterina, Marsiglia, P> seineslrc - Mas.sel Ettore,
Rielarctto - Peyj-an Marie, Bovile - Giilt
Etienne, Rielarctto (2) - Mathieu Guido, Id, Giovanna Léger, Id, (2) - Pons Fr.édéi ic, RI,,
et. 2o seni. 1931 (2) - Jlcnri Villii-lm, Marseille
(1) - Bounous Henriette, Ri, (1) - Viglielino
David, Riclaretìo (1) - Perrou Louis, Villasecca Superiore, et 1931 - J, IJeiui Alatliioui,
Pomaretto (2) - Serre Henry, Villai- l’erosa
(2) - Paschetto Gasare, Ton-i' Pellice (3) .Long Irma, Bari - Barolin A., New-York Circolo Letterario, Torre Pellice - Barct Carlo,
S. Gustavo, La Paz - Revel Giulio. lAi.serna
S. Giovanni (2,50) - Turin Margherita, Id. (5)
- Turin Palmira, Jd. - Deckcr-Van\se Emma,
Torino - Varese Corinna, Id. - Turin Anita,
Luserna S. Giovanni (5) - Buffa G. D. Firenze (5) - Loi'enz Zwilling Besson, Franklurt, 1er seni. 1932 (2) - iBoucliard Celestina,
Rapallo (2) - CUstahel Maria, Luserna S. Giovanni (5) - Olivetti, I.^nea (10) - Jouvenal Tonfilo, Torino - Micol Ferdinando, RI. - Long
-Vlfredo, Penosa Argentina (5) - Famiglia
Ctamma, Milano - Eugenio Revel, Catania 1’á.schetlo Maria, Torino (2) - CoRiuIioum, Belfast (8) - Pon.s Jean, Salanat, Eymct (11) Peyronel Jeanne, Cannes - IBounous B., kì. (12)
- Ferrerò Luigi, Torino (Hi) - Buffa Móiy,
Puy-Fort, Lot-et-Garonne - l'eraz'zi Vnlerianó,
Torino (10) - Koi.and tiiovanni, 'i’ori-c Pellice
(2) - Barai Alfred, Puy-Ricai'd, B. chi RliGiic,
1931 (inaiK|ue-2 lires) A Jalla Davide, 'J’oi ino
- Jalla Adollb, Lealui Mongu, Sud Africa Benech Emile, Génère (9,75) - Baliiuys Julit-tle,
Torino (2) - AUiaud Davidi*, Toi-re Peliic-e (2) •
- Bracco Blanclic', Menton (1) - Giovanna Lantaret, Firenze (2) - ArmandèBo.sc M., Tomi
Penice - Gaydon Eni-i«),-Villar Pellice - Maurin' Giovanni, Pinasca - Mai-ehetti Anna, Pomaietto - Ribct-Grill M., Inveiso P-inasca Volat Bartolomeo, Villar Porosa (2,.50) - Pastee
Augusto, Perosa Acgentina (5) - Pa.stre Cesar,
Renaucoiii t-les-Ainiens - Jairiei- Maria, Inverso
Pinrnsca - Bauet Giulio, Id. - Bertolin .R-an,
Id. - .Jahier Alberto, Id. - Lcniig Homy, RI. I
Giai Adelina, Pero.sa Argentina - Diii ancI JaecjueJiiie, Inverso Pina,scci - Bcitalot Marguerite, Pomaretto (2) - Pa.stre Jeanne, RI. - sinC)Uot-PoDS Marie, Id. - Beitalot Heni ietie, RI.
(2) - Gonre-'Bei t M„ Colonia S. Gustavo (J )
- Ro.stan Henriette, Genève (1) - Gi ill Aiiloinette. Poro,sa Argcsntina (2) - Barns Piei-i e.
Lugan i)tU- Lavaur - Guido Comba, PoniaicUn
- Léger Josué, Invei-so Pinasca - Comouede
Cesare, Id. - Long Jean, pomaretto - Hlevnat l'iiomas, 193t (2) - Pelei- Coriado. Peiuisa
Ar.gentina - Barct Ferdinando, Pomaic-tto Giovenalc-Fenoiiil. Vciioiia Reale, et Hi.'H Vola Casilde, 'Ibi ino (3) - Ternano-Jbns Ai.,
S. Mar-zano Oliveto - Dinancl Cèrile, Piiieiolo
- Peyi-onel Alargucrlte veuve Clot, Rielaiello Scanavacca Lina, Alez/.iKorona, 'l’rento - Ing.
G. Kostain, Torino - Maggiore Ribet, VcicrlH
(3) - Gay-Tion Clotilch', Pineroìo (3) - Susanna .\\onclet, Piarostino - Pa.sqiiet Alaigiierito, Id. - (iandin Aléry, RI. - Forneron Klìse,
Id. - Gönnet Alaria ved. Pascjiiet, Id. - Siimmdet Alcvssandi'ina. Id. - Rertalot Jean, Id. Simondet Paul, Jd. - Fornenon Aiai'g'urrito. Id.
- Forneron Coi uélie, Id. - Benech Laurent, l.'ueheplate - Pastore'Bartliélemy, Id. - Bei tin .Madeleine, Inverso Porte - Bouc-hard Paul. .San
Secondo - Pasquet Soda, Id. - Alaria Rìliet■Tabier, Firenze - A'Iadclalena Alieoi, Massello
- Lidia Alicol-Pons, Id. - Pon.s Arnaldo, Id.
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TORRE PELLICE
TUTTI I LAVORI TECNICI RELATIVI ALLA PROFESSIONE
AGISCE DA INTERMEDIARIO
PER LA COMPRAVENDITA DI STABILI
DI QUALUNQUE NATURA
ED ACCETTA LE RELATIVE COMMISSIONI
LE PIU’
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Al PREZZI
ELEGANTI
PER SIGNORA
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La MERVEILLEDSE
TORINO - Via Cavour, 15
ORARIO FERROVIA TORRE PELLICE-PINEROLO-TORINO DAL 1° DICEMBRE
Torre Penice p.
Bricherasio »
Pineroìo »
Airasca »
None »
Torino a.
(I)
5,30
5,51
6,01
6,37
(1) feriale
6,27
6,41
6,27 7,05
6,45 7,27
6,54 7,40
7,31 8,16
8,05
8,19
8,41
9,07
12,10
12,25
12,51
13,17
—,--------,— 19,55
-,--------,— 20,09
17,30 18,56 20,34
17,52 19,10 20,53
9,16 13,30 18,06 19,19 21,06
9,48 14,07 18,40 19,48 21,42
Torino P- co 0,25
None » 1 Airasca » 1,07
Pineroìo » 1,30
Bricherasio »
Torre Pellice a. »
5,06 6,35
5,42 7,13
5,49 7,20
6,17 7,50
-8,12
(1)
(2) al lunedì
7,55 11,10 13,14 17,21 18,42 20,09
8,20 11,45 13,49 17,52 19,18 20,44
‘ 13,56 17,58 19,26 20,51
14,21 18,16 19,51 21,15
14,44 18,41 20,14
15,05 19,02 20,37 —
8,26 11,52
8,43 12,13
ORARIO AUTOMOBILE TORRE-BOBBIO PELLICE
(1)
Torre Pellice p. 8,40 15,15 19,15
S. Margherita » 8,50 15,25 19,25
Chabriois
Villar Pellice »
Via Fourca »
BobbioPellicea.
8,57 15,32 19,32
9,04 15,39 19,39
9,09 15,44 19,44
9,15 15,50 19,50
BobbioPellice/t.
Via Fourca »
Villar Pellice »
Chabriois »
S. Margherita
(!•)
7,15 11,20
7,20 11,25
7,26 11,31
7,33 11,38
7,40 11,45
(1) Venerdì e festivo.
Torre Pellice a. 7,50 11,55
18,15,
18,20
18,26
18,33
18,40
18,50
ORARIO FERROVIA ELETTRICA PINEROLO-PEROSA ARGENTINA
ORARIO AUTOMOBILE PEBOSA-FERRERO
6,27
6,35
6,38
6,43
6,49
6,52
Pineroìo p.
Ponte Lemiiia (fac.) »
Abbadia »
Riaglietto-Fiugera(/nc)»
S. Martino »
Porte »
Malanaggio (fac.) »
S. Germano »
Villar Perosa »
Dubbione »
Pinasca >
S. Sebastiano »
Perosa Argentina a. 7,30 8,50
7
7,10
7,17
7,20
7,57
8,04
8,07
8,10
8,13
8,16
8,21
8,24
8,31
8,38
8,41
10,45
10,52
10,55
10,58
11,01
11,04
11,07
11,10
11,17
11,24
11,27
11,34
11,40
12,30
12,37
12,40
12,43
12,46
12,49
12,52
12,55
13,02
13,09
13,12
13,17
13,20
14.25
14,32
14,35
14,39
14,42
14,45
14,49
14,52
15,15,08
15,11
15,19
15.25
16,50
16,58
17,01
17,05
17,07
17,10
17,13
17,16
17,23
17,30
17,33
17,38
17,41
18,30
18,37
18,40
18,43
18,45
18,48
18,55
19,02
19,09
19,12
0)
20,
20,08
20,11
20,14
20,17
20,20
20,23
20,26
20,32
20,39
20,42
19,20 20,50
(1) festivo
Perosa Argentina
S. Sebastiano
Pinasca
Dubbione
Villar Perosa
S. Germano
Malanaggio (fac.)
Porte
S. Martino
Riaglietto-Fiugera(/ac). 6'42
Abbadia » 6,45
Ponte Leniina (fac.) » 6,48
Pineroìo a. 6,54
p. 6,07
» 6,10
» 6,15
» 6,18
» 6,24
» 6,31
6,33
6,36
6,39
7,45
7,53
7,56
8,02
8,09
8,11
8,15
8,18
8,24
8,27
8,34
11,50
11,53
11,58
12,01
12,08
12,15
12,18
12,24
12,27
12,30
12,33
12,36
12,42
13.40
13,44
13,50
13,53
14,14,07
14,15
14,20
14,23
14,26
14,29
14,32
14.40
16,20
16,23
16,28
16,31
16,45
16,53
16,56
17,
17,03
17,06
17,10
17,13
17,20
(0
17,50 19,25
18,
18,03
18,10
18,17
18,24
18,27
18,30
18,33
18,36
18,43
0)
19,33
19,36
19,43
19,50
19,54
19,57
20,
20,03
20,06
20,09
20,15
festivo
Perosa Argentina P- 9,- 13,30 19,30
Pomaretto » 9,08 13,38 19,38
Chiotti-Riclaretto .» 9,23 13,53 19,53
Trossieri-Faetto » 9,27 13,57 19,57
Perrero a. 9,30 14,- 20,
(0 (2)
Perrero P- 5,25 7- 11,10
Trossieri-Faetto y> 5,28 7,03 11,13
Chiotti-Riclaretto ■» 5,32 7,07 11,17
Pomaretto » 5,47 7,22 11,32
Perosa Argentina a* 5,55 7,30 11,40
(1) solo al 1 sabato (2) escluso i
17,10
17,13
17,17
17,32
17,40