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Quarante-unièuie auuée.
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L’ÉCHO DES VALLÉES
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Prix d’abonnement par an:
Vallées Vaudoises -. Fr. 2,50 — Italie . . Fr 3,00
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Plus d'un ex. à la même adresse, chacun . . „4
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Egypte, Hollande, Suède, Suisse, pan «êo««f»ieni
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1/ abonnement se paye d’avance.
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et ponr l'Adininiatration à MM. Travers et Malau, TorrePelliee.
Tout changement d’adresse coûte 15 centimes, sauf ceux du commencement de l’année.
Que toutes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimables .... dignes de louange, occupent vos pensées. (Phil. IV, 8).
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SOMMAIRE :
Le Thermomètre de nos Eglises — Ephémérides vaudoises — Correspondance
— Chronique — Nouvelles et faits
divers — En vacance — Nouvelles
politiques.
AVIS IMPORTANT
Il y a encore un grand nombre d’abonnés qui n’ont pas payé leur abonnement. En leur rappelant que l’abonnement se paye d’avance (voir l’en-tête du
journal), nous les prions de se mettre
en règle, au plus tôt, avec
V Administration.
Le Thermomètre de nos Eglises
Tout comme cet instrument indique
les degrés de la chaleur ou du froid
actuel, l’Eglise possède aussi son instrument que nous appellerons l’art, ou
plutôt le privilège de donner pour les
différentes œuvres du Maître. Malgré
notre pauvreté proverbiale, puisque nous
ne pouvons pas encore suffire à tous
nos besoins, et que nous continuons à
recevoir de la Hollande, par le Vén.
Comité Wallon, une somme non indifférente, surtout en vue du développement
de l’instruction publique, de l’Angleterre et de la Prusse, pour des œuvres
spéciales, sans tenir compte de la presque totalité de secours en faveur de
notre Evangélisation, ne pouvons nous
pas faire davantage ? Si un petit noyau
dans chaque paroisse donne libéralement est-ce suffisant pour excuser les
réfractaires ? Nous ne le pen.sons pas.
En jetant un coup d’œil sur le tableau
statistique des contributions volontaires,
nous déplorops les diminutions à la
caisse centrale comme aussi celles des
Missions et de VEvangélisation. En effet
la caisse centrale accuse 107 francs en
moins, celle des Missions 343 et celle
de l’Evangélisation 821. Par contre le
Refuge Charles Albert bénificie de 700
francs, tandisque l’Orphelinat *t l’hôpital sont en baisse.
Nous le savons très bien les appels
se multiplient et les ressources, hélas !
pour plusieurs diminuent ou sont stationnaires.
Mais si oela est vrai pour plusieurs,
pourquoi les favorisés par la fortune,
nous dirions par Dieu, pourquoi ne
veulent-ils pas occuper une place d’honneur ? On sait suivre le courant pour
tout ce qui touche au côté social et
on ne recule pas devant les dépenses
imposées par le progrès des temps ;
c’est très bien, mais et la part que
nous devons à Dieu qui a béni nos
travaux, qui a »fait trouver une place,
qui a favorisé notre intelligence, qui
a béni les spéculations hardies où estelle ? Pareeque nous pouvons regarder
vers l’avenir avec une certaine tranquillité, Dieu qui a tout fait, serait
laissé de côté? Il ne faut pas qu’il en
soit ainsi. Rentiers, ouvrez vos bourses
si votre cœur est à Dieu ; ouvriers ou
bourgeois, ne donnez pas du superflu
mats de votre nécessaire, si vous voulez
être agréables au .Seigneur. Regardons
aux œuvres missionnaires de l’Afrique
australe qui donnent avec une générosité chrétienne, et puis, dites, serait-ce
vrai que les derniers sont les premiers ?
Apprenons à donner, à nous priver de
quelque chose, à évaluer à leur juste
valeur les bienfaits accordés par Dieu,
et alors nous arriverons bientô't à la
conclusion «qu’il y a plus de bonheur
à donner qu’à recevoir » et que si nous
voulons faire bonne figure dans le monde
nous devons aussi la faire comme serviteurs de Celui qui étant riche s’est
fait pauvre pour nous.
A l’appui de ce que nous venons
d’écrire, citons le fait suivant qu’a reproduit le Journal religieux !
«Un paysan du Hanovre sortait un
jour de l’église. Le pasteur avait prêché
sur l’entrée de Jésus à Jérusalem, et
avait montré combien avait dû se sentir
heureux le propriétaire de l’âne de
pouvoir rendre un service au Sauveur.
Notre paysan avait un cheval à l’écurie
et il se dit en lui-même : « C’est vrai,
si le Seigneur était encore parmi nous
avec quelle joie je lui offrirais ma monture. » Et voici qu’au sortir du temple
il cherche dans sa poche une pièce de
cuivre à jeter dans le tronc (il me
semble souvent que bien des chrétiens
envisagent que ce serait un péché d’y
jeter une pièce d’argent); il remarque
sur sa pièce l’effigie d’un cheval qui
galope (c’était une pièce de Brunswich)
et l’idée lui vient de s’engager à donner
désormais, pour le service du Seigneur
dans la mission, toutes les pièces de
ce genre qu’il pourra avoir en poche.
Aussitôt dit, aussitôt fait. Dès ce jour
il donne pour la mission tous les sous
qui portent la marque du cheval, et
cela joyeusement, quoiqu’il lui semble
parfois que jamais autrefois il n'avait
en poche tant de ces petits chevaux.
Quelque temps après il remarqua
qu’il y avait aussi des pièces d’argent
qui portaient la même empreinte, mais
cela ne le déconcerta point, et il donna
aussi les pièces d’argent pour aider à
répandre l’Evangile,dans le monde.
Ainsi se passe sept mois environ.
Au bout de ce temps, il lui arrive de
conduire un porc à la ville et de le
vendre à bon prix. Le boucher lui
remet comptant de belles pièces, parmi
lesquelles brille un louis d’or ; l’homme
étend la main, tout joyeux, pour re
cueillir son trésor, quand, ô surprise,
il remarque sur le jaunet le cheval bien
connu. Que faire? Donner pour le Seigneur une pièce d’or, c’était décidément trop ! Il n’avait rien prévu de
pareil quand il avait fait sa promesse,
il met la pièce dans son gousset. Cependant sa conscience ne lui laisse
point de repos. Il reprend la pièce d’or
et l’examine à nouveau ; il n’y avait
rien à ÿ changer ; c’était bien le cheval
trop connu. Mais il aperçoit tout à
coup sous l’animal une inscription, deux
mots: «Nunquam retrorsum.» Qu’est-ce
que cela peut bien signifier? Il y a
peut-être là quelques indications pour
me tirer d’embarras, se dit-il, et il se
rend chez son pasteur ; il ne lui dit
rien de ses préoccupations, mais lui
demande simplement de lui expliquer
ces deux mots. C’est facile, dit le pasteur. Mon cher ami, ces deux mots
latins signifient : « Jamais en arrière. »
Alors le paysan, qui était un honnête
homme, se dit : Vraiment, ceci est pour
toi ; il y a là une indication assez claire.
Tu as commencé avec le cuivre et continué avec l’argent ; il ne s’agit pas
maintenant, par amour de l’or, de revenir sur ta promesse. Jamais en arrière ! Et il donna la pièce d’or pour la
mission- »
IPlÊltllBES lllDWSIS
4 Août.
Premier acte de l’inquisiteur Gattaneo.
Les progrès des Vaudois aux Vallées
et en Dauphiné, à la fin du XV.me
siècle, étaient si grands que le pape
même s’émut, et comprenant que les
inquisiteurs ordinaires et les procès
faits par le clergé étaient insuffisants.
Innocent VIII le 27 Août 1487 émana
sa fameuse Bulle par laquelle il nommait Alberto Gattaneo comme inquisiteur
spécial avec pleins pouvoirs pour extirper les Vaudois.
Cattaneo ne tarda pas à quitter son
poste d’archidiacre de Crémone pour
venir occuper la nouvelle charge à laquelle l’appelait le pape ; et il inaugura
sa nouvelle carrière le 4 Août par un
acte préliminaire de la plus haute importance pour lui. Le Dauphiné, qui
comprenait aussi les Vallées Vaudoises,
ressortissait du parlement de Grenoble.
Aussi c’est à Grenoble que Cattaneo
s’achemina d’abord afin d’obtenir de ce
gouvernement la reconnaissance officielle de sa charge d’inquisiteur, et
l’appui des autorités civiles.
Ce fut le 4 Août qu’il parut devant
le parlement exhibant la Bulle papale
et présentant sa requête ; on ne le fit
pas attendre, et trois jours après, le
7 Août, sur le rapport des conseillers
du parlement rassemblés, le gouverneur
du Dauphiné, Philippe de Savoie, émettait une ordonnance en joignant à toutes les autorités du Dauphiné de prêter
main forte à Cattaneo dans sa guerre
aux Vaudois, et de mettre à sa disposition toutes les prisons.
Cette pièce est rapportée textuellement dans le « Mémoire Historique sur
les Hérésies au Dauphiné, par Jules
Chevalier, (Valence 1890) page 45.
Ce n’était pas une simple formalité
que Cattanée accomplissait là, c’était
un acte de haute politique, car il avait
à craindre 1’ hostilité de l’inquisiteur,
Biagio de Berra qu’il avait supplanté,
et même du haut clergé de Piémont
qui le voyait d’un œil jaloux.
Grâce à l’ordonnance de Grenoble il
put surmonter tout cela ; et dans neuf
mois il réussit à dévaster Pragela, Freysr
sinières et Vallouise. Mais lorsque ses
croisées passèrent de là dans nos Vallées, ils subirent à Pral, à Rocciamaneout et à Angrogne, de telles défaites
que, non seulement ils y perdirent le
noir de Mondovi et le capitaine Saquet,
mais ils durent se résigner à voir le
duc de Savoie, Charles I signer la paix
et garantir la liberté de conscience aux
Vaudois.
Teofilo GaY'.
COBBESPOMPAHCE
Pramol, le 30 Juillet 1906.
Monsieur le Directeur,
Je n’ai pas été peu étonné d’apprendre, par la lettre de l’hon. secrétaire
du Comité Wallon parue dans le dernier num. de VEcho, que je suis un de
ceux qui... troublent l’eau. Je me serais paraît-il rendu coupable d’un inexplicable oubli et d’une noire ingratitude,
parce que dans le travail historique
que j’ai été appelé à présenter lors de
la célébration du jubilé de la Faculté
de Théologie, l’automne dernier, je n’ai
pas mentionné la fondation, aux Vallées,
d’une Ecole latine, dès 1767, par les
soins bienfaisants du V. Comité Wallon
et des chrétiens de Hollande. Certes
si, après avoir fréquenté moi-même les
écoles étémentaires de ma paroisse et
l’Ecole latine, si après avoir, pendant
treize ans, fait partie de la Table, j’avais oublié ce que les chrétiens de
Hollande ont fait et font encore en faveur de l’Instruction dans les Vallées,
je serais inexcusable.
Je prie M. le pasteur Bresson et les
lecteurs de croire que. Dieu merci, je
n’en suis pas encore arrivé à ce point.
Au fond, de quoi s’agit-il ? D’une
simple question d’histoire ; et rhistoirc
doit être, avant tout, fidèle aux faits
avérés. I-e but de mon travail n’était
pas de faire l’historique de l’instruction
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supérieure aux Vallées, ni même de
raconter comment on avait pourvu
dans le passé au recrutement des pasteurs Vaudois. Je m’étais proposé de
rechercher quelles ont été les origines de
la Faculté Vaudoise de Théologie^ (i) comment a surgi, mûri et passé dans les
faits le projet de fonder, de ce côté
des Alpes, une Ecole de Théologie dépendant directement de l’Eglise Vaudoise. J’ai affirmé sur la foi des documents, qu’un projet de ce genre fut
formulé pour la première fois, en 182g,
par le Doct. Gilly lorsqu’il proposa la
fondation d’un établissement complet,
d’instruction à la fois classique et théologique.
Mais, observe M. le pasteur Bresson,
l’Ecole latine fondée en 1767 aux Vallées, avait précisément pour but de
prévenir la- disette de pasteurs et de former des proposants.
— Cela est vrai et cette école, si modeste qu’elle fût,^ (elle n’avait qu’un l'égent et était ambulante) a rendu de
grands services aux Vallées, en acheminant aux études des jeunes gens
doués de quelque capacité. Mais ces
études, on ne songeait pas au 18.me
siècle, à la possibilité de les faire aux
Vallées. Les temps n’étaient pas mûrs
pour cela. L’Ecole latine a donc servi
à acheminer les jeunes Vaudois aux
Ecoles classiques et théologiques qui
les ont accueillis et aidés dans les pays
étrangers, en Suisse, en France, en Allemagne, quelquefois même en Hollande
et en Angleterre. Mais je ne sache pas
que l’on eût en vue d’arriver plus tard
à un changement de système dans la
préparation des ministres.
Or le système des études commencées aux Vallées et achevées pendant
un séjour de six à douze ans à l’étranger en vint à offrir de graves inconvénients que je n’ai pas à rappeler ici ;
et c’est pour obvier à ces inconvénients
que naquit et prit corps l’idée de fonder aux Vallées un établissement complet comprenant une Faculté de Théologie.
On le voit, les chrétiens hollandais
ont aidé les Vaudois à recruter leurs
pasteurs d’après le système ancien qui
était probablement le seul praticable
avant 1848. Honneur et reconnaissance
à eux pour ce qu’ils ont fait dans le
passé. Et j’ajoute : honneur à eux pour
le subside qu’ils donnent, encore aujourd’hui, de temps à autre, à un étudiant vaudois faisant son année de perfectionnement dans une Faculté de langue française!
Est-ce à dire qui’il faille attribuer,
de quelque façon, à nos frères de Hollande, l’idée de fonder en deçà des
Alpes une Ecole Vaudoise de Théologie ? Les documents que j’ai pu consulter n’autorisent nullement une affirmation de ce genre. Toutefois, s’il
existe d’autres documents qui prouvent
le contraire, je suis tout prêt à accueillir les nouvelles lumières qu’ils pourront jeter sur un sujet qui est fort intéressant pour ,
votre dévoué
H. BosiO, prof. th.
Cataiie le 24 Juillet 1906.
M. le Directeur,
Il faut calmer M. Y. car ses hauts
cris, dans le N. 29 de votre journal,
sont tout à fait déplacés. Celà l’amuserait que de voir an huiler les délibérations de la Conf. de district de Sicile ;
pour cette fois, cependant, il faudra
qu’il s’en passe, puisque nous ne sommes pas du touL sortis de la loi, comme
il le prétend. Le Président de la Conf.
n’a eu pendant tout le cours des délibérations, que le vote consultatif. Nous
respectons trop le comme a) de l’art,
des règlements pour permettre le contraire.
Ensuite ce n’est pas vrai qu’il soit
si évident que ça que : qui n’est pas
électeur n’est pas éligible. Nous assistons
tous les jours à la preuve du contraire.
M. Ferri est presque toujours nommé
comme député au Parlement dans plusieurs collèges et je ne sache pas qu’il
soit électeur dans plus d’un. Lorsqu’un
pasteur est nommé titulaire d’une paroisse il n'est presque jamais électeur,
il est cependant éligible. Vous me direz
que c’est une autre affaire, qu’il faut
distinguer, etc. Je vous entends, mais
alors point n’est besoin de trancher
l’air avec une affirmation : c’est évident.
C’est une question qui n’est pas résolue,
qui peut être l’objet d’une discussion,
et, tant que le Synode ne s’est pas
prononcé sur cette question de droit,
nous avons raison de croire qu'<7 n'est
pas évident que qui n'est pas électeur n’est
pas éligible.
Pardon du dérangement. Monsieur le
Directeur.
Bien à vous
Adolphe Chauvie
pasteur à Catane (Sicile)
Nous regrettons de ne pas pouvoir
partager l’avis de notre correspondant ;
d’après la Constitution art. 13 et les
réglements, ainsi que d’après les traditions de l’Eglise, un membre qui n’a
pas voix délibérative, ne peut pas
couvrir une charge officielle ; nous avons
lieu de croire que les administrations
de l’Eglise sauront faire observer la loi.
(1) Ce travail a été publié, sous ce titre, dans
la Rivista Cristiana de Décembre 190.t.
Monsieur le Directeur,
Il est à regretter qüe votre correspondant qui signe X Z, n’ait pas eu
l’obligeance de m’écrire deux mots pour
me demander une explication que je
lui aurais donnée avec plaisir, au lieu
d’écrire à l’Echo qui n’était pas à même
de donner une réponse parcequ’ il ne
connaissait pas les faits.
Voici comment les choses se sont
passées à la conférence de Riesi du 29
et 30 mai. Lorsqu’il s’est agi d’établir
dès le commencement le nombre et la
qualité des ayant droit à siéger dans
la conférence, j’ai cru que c’était de
mon devoir comme chef de district, de
faire observer que l’évangéliste de Syracuse, se trouvant à la direction d’une
simple station, ne pouvant avoir que
la voix consultative, et ce n’est pas
sans difficultés que j’ ai réussi à faire
respecter le réglement.
On passa ensuite à l’élection du président et je fus très étonné lorsque je
vis que la majorité des électeurs avait
voté pour l’Evangéliste de Syracuse, et
cela pour protester contre les réglements qui nous régissent ; et le président, en occupant son fauteuil déclara
à son tour qu’il acceptait pour protester.
Que faire ? Je sentais bien qu’il y avait
là quelque chose qui n’était pas très
régulier ; mais je me demandais s’il était
prudent d’envenimer la question en
continuant l’opposition, et compromettre
ainsi le bon succès de la conférence.
J’ai laissé passer la volonté de la
majorité et la conférence a continué
ses travaux dans le meilleur esprit.
X. Z., s’exprime d’une manière un
peu tranchante. Est-il bien sûr que
selon nos règlements qui n’est pas électeur n’est pas éligible? L’Eglise est-elle
prête à déclarer qu’un membre de la
conférence, n’ayant droit qu’à la voix
consultative ne peut pas être appelé à
la présider ? S’il en est ainsi, il est bien
qu’on le sache pour l’avenir.
Je vous ai écrit ces quelques lignes,
M. le Directeur pour dégager ma responsabilité et pour dire à X. Z. que,
même en Sicile on connaît les réglements et que dans notre cas, ce ne
sont pas les Siciliens qui ont poussé
à ne pas les observer, si inobservance
il y a eu.
Votre dévoué
Nous supposons que la lettre est de M. Eostan;
si l’irrégularité de laquelle il s’agit est un défi
aux règlements, la chose est d’autant plus grave.
C H ^ O ]\ 1 Q II E
La Tour. M. le pasteur A. Jahier
a pris son mois de congé et se trouve
avec sa famille à Bobbio Pellice.
Dimanche dernier à 8 heures du soir,
M. le pasteur G. Appia, toujours infatigable a donné dans le Temple neuf
de la Tour, une conférence, sur les
Missions très appréc ée par le public.
Notre vénéré frère se rend pour quelques semaines à Rorà.
S. Jean. C’est à Rocciamaneut qu’aura
lieu le fête du 15 Août pour le Val
Pélis ; on a fixé le culte à 9 heures i\2.
— Le Bazar de la Société du Printemps
en faveur de l’évangélisation et des
missions, aura lieu D. V. Mardi 14
Août de 3 à 6 heures dans le jardin
des dames Malan-Muston aux Blonats.
De la Tour on peut arriver à 4 h. et
repartir à 6 par le train. Nous espérons
que les visiteurs et acheteurs seront
nombreux.
Bobi. Jeudi dernier, le propriétaire
de l’Hôtel Michelin, réunissait à sa table
quelques amis, à l’occasion de l’ouverture de son établissement. Tous ceux
qui ont visité ces derniers temps notre
village ont admiré ce superbe édifice
qui n’a pas son égal dans les Vallées,
et qui promet d’offrir à ses clients présents et futurs tout le confort désirable.
M. et M.me Michelin ont vécu de
longues années à Nice où ils possèdent
un hôtel, rue Cotta, qu’ils continueront
à diriger pendant l’hiver. Mais ils ont
estimé qu’une succursale pourrait bien
aussi avoir sa place dans leur pays
d’origine. Leur désir est maintenant
réalisé, un édifice élégant à deux étages,
s’élève dans le centre même du village,
et au milieu d’un pré, et offre l’hospitalité à beaucoup de familles et d’individus qui viendront jouir de la salubrité de notre air.
Un merci de cœur à nos deux aimables hôtes, avec le vœu que leur
établissement qui embellit remarquablement le pays soit fréquenté comme
il le mérite par une clientèle nombreuse et choisie. B. G.
Rorà. Dimanche dernier, à l’issue
du culte, sous la présidence de M. le
pasteur P. Giraud secrétaire de la commission exécutive, la paroisse de Rorà
a procédé à l’élection de son nouveau
pasteur. Sur 37 bulletins délivrés, M.
le pasteur J. B. Bosio a obtenu 37
voix, c’est-à-dire l’unanimité. Nous félicitons notre ami d’avoir obtenu un si
beau témoignage, d’affection, et nous
faisons des vœux sincères afin que
Dieu le bénisse dans son ministère..
Prainol. La réunion du 15 Août
aura lieu, D. V. à l’Azera à 9 h. i\2 ;
cette réunion est d’une manière spéciale
pour nos frères de la vallée du Cluson,
S. Germain. Nous apprenons que la,\
Table a désigné M. le pasteur Giraud^
comme prédicateur au prochain Synode.
Massel. La fête du 15 Août aiifa
lieu D. V. pour les paroisses du Vai'i
S. Martin, le Dimanche 19, à «Grò la'
guerre », à 3 heures de l’après midi.
Poniaret. Une correspondance deM. le pasteur Weitzecker, sur un évè-nement qui a eu lieu au Pomaret,"
paraîtra D. V. dans notre prochain
numéro. — M. Weitzecker se trouve’
actuellement à Nice.
Lugano. Notre excellent ami
Calvino a dû subir, à l’hôpital cantonal
de Mendrisio, l’amputation du gros or-"
teil du pied droit. Nous apprenons avec^
plaisir que la convalescence procède •?
d’une manière satisfaisante et que M.
Calvino espère pouvoir retourner à Lu-.'î
gano dans quelques jours.
Riesi. Nous apprenons à la dernière
heure la mort du Colonel Ronzone, '
pasteur à Riesi.
NouYelles et faits divers
L’émigration italienne en 1906 a
atteint le chiffre de 726.331, dont608.552
hommes, soit 200.000 de plus qu’ en :
1901. 447.083 ont traversé l’Océan, dont ‘
316.797 dirigés aux Etats Unis, 36.158.
à l’Argentine, 30.079 au Brésil.
La province d’Udine en a fourni
38.859, Caserta 217.846, Palerme 26.345,
Novare 23,210, Turin 20.729. Le minimum 440 venait de Sienne.
— Le père Tyrrel, forcé à sortir
de l’ordre de Jésuites, n’a pas trouvé
un seul évêque qui lui permit de célébrer la messe dans son diocèse. Le
Vatican le lui a enfin permis, mais à
des conditions insupportables, entre autres celle de soumettre à la censure
ecclésiastique jusqu’à sa correspondance
privée.
— Les Paroles et Textes, excellent pain quotidien que l’Eglise morave
publie chaque année depuis 1730, vient
d’être publiée en édition spéciale pour
les aveugles.
— L’Asile évangélique d’Aix-lesBaillS a reçu l’an dernier 218 personnes: 64 hommes et 154 femmes; un
cinquième étaient catholiques.
— Le rapport de l’orphelinat de
Jlontauban se plaint, non d’un déficit
financier, mais d’un déficit d’orphelines!
On ne leur en envoie plus. L’institution
en a abrité jusqu’à 60 à la fois ; en
1896, il y en avait 51, cette année 33
qui seront bientôt réduites à 28 parce
que cinq vont finir leur stage et personne ne s’est présenté pour les remplacer. C’est bien l’inverse qui arrive
à notre orphelinat de la Tour, qui verrait doubler le nombre de ses internes
si on pouvait accueillir toutes les demandes.
— Nous avons déjà entretenu nos
lecteurs de la tendance, qui se prononce
à Paris et ailleurs, à moderniser le
culte de la synagogue. Le congrès
rabbinique, qui s’est tenu en juin dernier, s’est trouvé en présence de deux
partis nettement tranchés : les conservateurs et les novateurs. Après un vif
débat, la majorité s’est prononcée pour
des modifications lentement progressives.
— Le 16 juillet, le déficit de la
Société des 3Iissions de Paris était
de 21.010 francs.
— La conférence du Lessouto a admis au ministère de la Parole quatre
nouveaux candidats sortis de l’Ecole de
théologie de Morija ; ils pourront être
consacrés après un ou deux ans d’épreuve. Cela porte à treize le nombre
3
- 3
r. f'^gg pasteurs indigènes de ce champ
ide mission.
,, __ Le Synode de l’Eglise chrétienne
^'^missionnaire belge, réuni à Charleroi
du 2 au 4 juillet, a pu constater un
" progrès réel en avant, dans les rapports
- jjg ges quatre conseils sectionnaires :
Jppur combler le déficit qui était de
!*■., des dons des églises et d’amis étrangers ont versé 30431 fr., laisi sant ainsi 1618 fr. en caisse.
^ __ Le Dr. Nassau, rentré aux Etats
Unis après 45 an» de travaux mission: naires au Congo belge, a complété
; par d’affreux détails ce qu’on savait
- déjà de l’administration de ce triste
i pays. Il a décrit le supplice d’une jeune
négresse qui, pour une faute légère,
■ fut déchirée à coups de fouet en peau
r de rhinocéros, puis enduite de miel et
f ' dévorée par les insectes pendant une
, nuit et deux jours, et enfin mise à
mort* à coup de fouet.
_ Comme fruit du réveil du Pays
de Galles, l’Eglise presbytérienne a
recruté 27.000 nouveaux membres, le
'dixième du chiffre total de ses mem■ bres.
___Une curieuse institution fonctionne
aux Etats-Unis sous le titre de Bureau
de consciences tourmentées ; c’est uue subdivision du ministère des finances, a
l’usage des personnes qui veulent réparer un vol qu’elles ont commis. Ce
'„.•bureau fonctionne depuis 1811 et ses
recettes augmentent chaque année. En
~,i *1904 et 1905 elles ont atteint deux
millions et demi de francs. La somme
V la plus considérable a été de 70.000
fr., envoyés de Londres en 1896, sans
V ''aucune explication.
C’est à la suite d’assemblées d’évangélisation ou de réveil que les envois
deviennent plus fréquents.
__ L’église presbytérienne compte
au Mexique, 39 églises, 49 prédicateurs
prêchant dans 276 locaux, 5.385 membres et 12.285 adhérents, 3.096 élèves
dans 89 écoles du dimanche.
— D’après des travaux d’exhumation
faits dans divers cimetières, sur 1000
personnes, il y en a environ 10 qui sont
ensevelies vivantes. Au cimetière
expérimental de New-York, a cote de
chaque cercueil est applique un système de sonnerie électrique, qui accuse
chaque moindre mouvement du malheureux, qui semblait condamné a une
mort épouvantable. On y a trouve six
vivants sur 1200 personnes ensevelies.
Mieux que la crémation, qui sacrifie
irrémissiblement une vie, on préconisé
la sonnerie' Karnicki qui, au moment
où elle signale un mouvement, introduit dans la bière une nouvelle provision d’air.
' EN VACANCE
Lac de Còme, 30 Juillét.
Comme je dois, entre autres choses,
profiter de mes vacances pour payer
les dettes... bibliographiques de VEcho,
laissez-moi remplacer aujourd’hui ma
causerie par quelques notes sur un livre que je viens de lire avec le plus
grand intérêt, je veux parter du volume
que M. Wilfred Monod a publié, il y a
quelques mois, sous le- titre ; Aux
croyants et aux athées (chez Fischbacher. Prix 3 fr. 50).
M. Monod est un homme profondément religieux. La piété n’est pas pour
lui quelque chose de surajouté, de plaqué comme dirait son grand’oncle Adolphe Monod ; elles font de son être, de
ce qu’il y a de plus essentiel et de plus
intimément personnel dans sa vie. C’est
en même temps un esprit éminemment
moderne, dans la meilleure acception
du mot. Les méthodes anciennes, en
matière de théologie comme en matière
de science, ne le satisfont plus. Le
dogmatisme qui affirme et nie au nom
d’une autorité jugée infaillible et indiscutable, et refuse de se soumettre au
contrôle des faits, lui paraît inconciliable avec le sérieux et la sincérité
scientifiques. La liberté d’esprit et de
pensée doit être à la base de toute
recherche. La méthode expérimentale
doit être loyalement appliquée et la
conclusion jaillir de l’examen impartial
des faits. Toute étude dont la conclusion est formulée d’avance et où les
faits n’ont de valeur qu’en tant qu’ils
servent à la confirmer, est anti-scientifique.
Le volume que je présente aux lecteurs de VEcho est la reproduction de
quatre conférences, suivies d’une étude
synthétique sur le problème de Dieu.
Les deux premières conférences {Que
faire ? — .Comment lire l'Evangile ?) reflètent les idées de l’Auteur, déjà connues, sur le christianisme social. Dans
les deux dernières {L'athéisme moderne
est-il irréligieux ? — Un athée'), et surtout dans l’étude finale qui synthétise
sa pensée, il fait la critique de l’idée
traditionnelle de Dieu.
Sans entrer dans aucun détail, je me
borne à noter que la notion d’un Dieu
tout puissant et celle d’un Dieu tout
bon, d’un Dieu amour, lui paraissent
contradictoires ; car il est impossible,
selon lui, de concilier la toute-puissance
d’un Dieu qui est tout amour pour ses
créatures, avec la puissance du mal à
laquelle elles sont soumises, à laquelle
elles ne peuvent ni se soustraire ni
être soustraites. En résumé, sa critique
de la notion commune de Dieu peut
être formulée dans ce dilemme : Ou
le mal existe par la volonté de Dieu,
et Dieu n’est pas l’Etre souverainement
bon que nous connaissons ; ou bien le
mal existe contre et malgré la volonté
de Dieu, et Dieu n’est pas tout puissant. Tous les arguments par lesquels
on essaye de concilier ces deux termes
contradictoires, ne font que confirmer
leur inconciliabilité.
L’idée à laquelle s’arrête l’Auteur
est celle d’un Dieu amour, mais à la
puissance lirhitée, du moins actuellement et dans le monde où nous vivons ;
un Dieu qui veut le triomphe du bien
sur le mal, mais ne peut agir que par
le moyen des forces de la nature et
de l’homme ; qui ne peut, par exemple,
convertir les païens que par 1 action
d’autres hommes.
Je ne puis suivre l’Auteur dans le
'développement de cette théorie, ni dans
les conséquences qu’il en tire, par exemple sur l’action et l’efficacité de la prière.
Il est impossible d’analyser en quelques lignes une étude comme celle qui
nous occupe. Je ne puis qu’en recommander la lecture aux personnes cultivées qui se préoccupent des questions
religieuses. Je souhaite en paiticulier
que ce livre soit lu par tous les pasteurs. Ils n’en adopteront pas toutes les
idées, mais ils verront qu il est possible d’exercer la critique la plus libre
sur les sujets les plus délicats, sans
tomber dans le scepticisme, au contraire, en sentant sa foi se fortifier et
s’épurer ; et quand ils se trouveront en
présence d'âmes sincères, comme il y
en a beaucoup aujourd’hui, qui ont ont
cessé d’être croyantes ou ne peuvent
le devenir, parce que les doctrines
qu’on leur présente comme la vérité absolue ne leur paraissent que superstitions et préjugés, ils pourront leur montrer que la foi n’est pas liée à telle ou
telle croyance particulière, ni à un système philosophique ou théologique donné, et qu’on peut être profondément et
sincèrement religieux avec une entière
indépendance et liberté d’esprit.
Si je n’ai su vous donner, par ces
lignes qu’une idée par trop inadéquate
du livre auquel elles sont consacrées,
j’espère du moins ne pas encourir le
reproche d’avoir contribué à « propager
des légendes calomnieuses contre l’auteur » et moins encore à nuire injustement à l’autorité be son ministère spirituel ». Que l’on accepte ou non les
idées exposées dans ce volume, il est
impossible de ne pas rendre hommage
à l’esprit de sincérité parfaite dans lequel il est écrit.
Directeur eu vacance.
La Revue Verte
Sommaire du Numéro 18.
La peinture d’Eugadine — Aieux mi
roir, poésie — Monsieur le curé, nou
velle — Curiosités littéraires : Origine
des contes Perrault — La grande implacable, roman — Echos de partout
A travers les livres; Un conteur, Joseph
Ageorges — Le livre du jour, les contes de mon oncle paterne — L’Asie en
feu, roman — La mode pratique, froufrous d’été, etc.
Nouoelles politiques
M. Biancheri, ayant été nommé, ou
renommé, premier secrétaire de l’Ordre
des St Maurice et Lazare, a dû résigner
ses fonctions de président de la Chambre.
La première charge élective du Royaume
est vacante et le Conseil des ministres
qui a dû s’occuper dernièrement de la
chose a adopté la candidature du prédécesseur de M. Biancheri, le député radical
M. Marcora. La Chambre ratifiera à n’en
pas douter, sans se faire tirer l’oreille.
Mais il va être beaucoup moins aisé de
pourvoir à la succession du ministre de
l’Instruction, M. Eusinato, également démissionnaire, pour cause de santé. Ce
qui préoccupe le ministère à cet endroit
ce n’est là le moindre de ses soucis. Il
importe surtout de ne pas trop déplacer
la base du ministère ; et très probablement — malgré les efforts en sens contraire des amis de M. Giolitti ■— pour
ne pas mécontenter MM. Tittoni et Gianturco, le futur ministre de l’Instruction
sera encore choisi parmi les députés de
Droite.
Le 6.me anniversaire de l’assassinat
du roi Humbert a été célébré au Panthéon par la messe de suffrage ordinaire
avec l’intervention d’une délégation des
vétérans de la Reine mere, du Roi et
d’une foule d’associations militaires, politiques et populaires de la capitale. Le
Roi et sa mère ont quitté Rome le soir
même du 29 juillet pour se rendre l’une
à Gressoney, l’autre à Racconigi où ils
séjournent respectivement pendant les
mois d’été, M. Giolitti, qui avait fait coincider la réunion du conseil des ministres
avec la cérémonie du Panthéon, est également reparti pour Bardonèche, sa villégiature estivale de prédilection.
Voici une nouvelle peu banale : les
carabiniers s’agitent ; je ne dis pas qu ils
menacent de se mettre en grève, ce qui
serait le comble du comique, mais enfin
ils manifestent, par le moyen d’ordres du
jour, de pétitions, de communications
faites par le moyen de la presse, leur
profond mécontentement. On vient d’a
méliorer le sort des sous-officiers de
l’armée tandis qu’on n’a rien fait pour
les carabiniers dont on exige par contre
toutes sorte de vertus et qui affrontent
souvent les plus grands dangers. Aussi
leur recrutement devient-il de jour en
jour plus difficile ; et si l’on ne va pas
songer sans retard à faire droit à leurs
légitimes réclamations, le jour n’est pas
éloigné où l’on ne trouvera plus de jeunes
gens demandant à s’en rôler dans la
« benemerita ». Au Gouvernement de
voir si notre pays est déjà en mesure de
s’en passer de gendarmes.
__ Pie X vient d’adresser au cardinal
Richard, sous forme de lettre, un document de la plus haute importance. Bien
qu’on en ignore encore la forme du contenu, on affirme dans les cercles bien
informés que l’épître du pape exhorte
l’épiscopat français à la résistance relativement à l’application de la loi de
séparation. Et comme si le Gouvernement
français avait eu vent de la chose, et
désirât prendre ses positions de combat,
il a aussitôt provoqué la promulgation
d’un décret présidentiel par lequel les
dignitaires ecclésiastiques n auront plus
à l’avenir de place dans les ceremonies
officielles et ne seront plus 1 objet d aucune distinction de la part des troupes.
__ D’après le « Journal » le décret de
dissolution de la Douma aurait coincidé
avec la sanction d’une loi accordant le
suffrage universel absolu, et 1 amnistie
complète à la Finlande. C est bien trop
beau pour qu’on y prête foi. Quoi qu il
en soit, il est évident que la Finlande
jouissait déjà de plus grandes libertés
que le reste de l’empire ; preuve eu est
que des centaines de députés de la Douma
dissoute ont pu se réunir à Viborg et
rédiger un manifeste au peuple russe,
par lequel ils protestent énergiquement
contre la violation de leurs prérogatives.
Le Gouvernement, maintenant présidé
par Stolipin, a pris des mesures pour empêcher la diffusion de ce document qui
le compromet, ainsi que le czar, aux yeux
du peuple, mais des dizaines de milliers
d’exemplaires ont pu en etre tires dans
les typographies clandestines. Du reste
un calme relatif règne à S. Pétersbourg
et dans les centres principaux, tranquillité
étange préoccupant le Gouvernement beaucoup plus que les manifestations révolutionnaires des campagnes. C’est le feu
qui couve sous la cendre et que le plus
petit souffle peut rallumer. Songez donc
si le parti révolutionnaire va demeurer
les bras croisés !
J. c.
SINODO VALDESE
Per intervenire al Sinodo Valdese
(3-7 settembre) i Signori Pastori, delegati ecc. potranno usufruire dei ribassi che la Direzione Generale delle
Ferrovie dello Stato e solita concedere
ai Congressi in genere. Il tempo utile
per l’andata è dal 25 agosto al io settembre ; per il ritorno dal 3 al 20 settembre. Rivolgersi, per avere la tessera
e la richiesta ferroviaria, al Comm.
Dott. G. P. Pons, Torre Pellice (Torino),
oppure al Sig. Antonio Rostan, *Luserna S. Giovanni (Torino), indicando
la stazione di partenza.
XB. — I„e ferrovie esercitate dall’industria e le Società sovvenzionate di
Navigazione concederanno le medesime
facilitazioni.
Ab. payés et non quittancés.
1906 ; Frédéric Koch, Allemagne ; Stohr, pasteur, Allemagne. ________________
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