1
Qüarantô-septième année.
7 Avril Í9U
N. 14.
^'4
L ÉCHO
PARAISSANT CHAQUE VENDREDI.
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Vallées Vaudoises . • Fr. 2,50 — Italie . . . . Fr. 3,00
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commencement de l’année.
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ne seront pas pris en considération.
Que toutes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimables. dignes de louange, occupent vos pensées. (Phil. IV, 8).
'J >
SOMMAIRE :
L’Italie et son Jubilé — Notre grand Jubilé — Pourquoi ? — Meeting dans la Salle St-André
à Glasgow pour protester contre le décret papal « Ne temere » — Chronique vaudoise —
Bibliographie — Feuilleton: Le trésor de grand prix — Nouvelles politiques.
L'ITALIE ET SON JUBILÉ
1^* lîlxposilioii de Itoxne en f OI 1.
Le Pavillon de l’Emilie et de la Romaine, est dû à l’architecte Collamarini, professeur d'architecture à l’Académie de beaux Arts de Bologne.
Tout ce qu’il y a de plus
beau, de plus artistique,
de mieux, dans ces régions
s’est uni pour former ce
pavillon magnifique - qui
est aussi l’un des plus
grands, et de ceux qui
requièrent plus de temps
et de travail - à cause
des difficultés de construction et d’achiteeture qu’il
a présentées.
Le Pavillon^ de la Yènitie. fi^été construit d’après les projets^de l’architecte Max Ongaro, et représente la fameuse «Loggia di Candía», un des
plus beaux monuments que la civilisation Orientale ait laissé à Venise civilisation qui peu à peu a presque entièrement disparu. Ce pavillon occupe
une surface de 2500 m. c., avec une cour
de 675 m. c. (v. fig.) et sera uni par le
moyen de canaux et de ponts vénitiens';
au reste de l’Exposition. Il contiendra les'
chefs-d’œuvres de l’art que la région vénitienne a produits à travers les siècles,
et l’on y remarque surtout la « Sala alla
nave » où seront réunis les joyaux précieux de la puissance maritime de Venise
et parmi les vaisseaux glorieux reproduits,
le Bucintoro triomphera.
A 1 étage supérieur il n’y aura qu’un grand salon, qui servira pour des
réunions, des fêtes et des conférences.
(A suivre). p
l*aVillon (le rEmlIfe et (le lu Romagne.
Pavillon (le la Vénltle.
ivoire grand Jubilé
Dans notre article du 17 mars nous
avons exprimé nos vœux pour la patrie, mais nous ne savons résister à
Iq tentation de dire quelque chose du
27 mars, jour où toute l’Italie se trouvait conviée au Capitole.
A 10 h. précises, la cloche historique de la tour capitoline soqne. C’est
le signal que le cortège royal a quitté
le Quirinal.
Le maire de Rome, entouré de ses
adjoints et des conseillers communaux,
les présidents du Sénat et de la Chambre avec les deux délégations parlementaires, le président du conseil et
tou3 les membres du gouvernement
vont attendre les souverains à l’entrée
du palais des musées. Quelques minutes après l’arrivée du cortège royal
les trompettes d’argent des cuirassiers
sonnent, la musique municipale joue
i'Bymne royal.
Le roi, entouré de sa cour, reçoit les
hommages des autorités dans la salle
Massima et prend place sur son trône.
Les chefs des missions étrangères, les
colliers de l’Annonciade, les ministres,
les ministres d’Etat et sous-secrétaires
d’Etat, les représentants de la magistrature et des autres corps de l’Etat,
les officiers supérieurs de l’armée et
de la marine, les présidents du Sénat
et de la Chambiœ, de nornbi'eux séna
teurs et députés et toutes les autorités de la ville assistent à la cérémonie.
Les dames de la cour et celles dont
le mari porte le collier de l’Annonciade étaient seules présentes.
Dès que les souverains eurent pris
place,Tes présidents du Sénat et de
la Chambre et le maire de Rome prononcent leurs adresses, qui sont vivement acclamées.
Dans cette circonstance historique,
S. M. le Roi a prononcé un discours
,qui mériterait d’être connu par nos
lecteurs j nous nous limitons^ faute
d’espace, à reproduire les principaux
passages :
« C’est au Capitole — dont le plus
grand poète latin a dit qu’il serajt
éternel comme Rome — que se trouvent aujourd’hui autour du roi les
libres représentants du Parlement et
des municipalités, symboleyivant d’une
unité politique indissoluble et des franchises locales.
Je vous salue en évoquant le souvenir et les pensées des héros et des
martyrs auxquels nous devons notre
patfie. Dans cette assemblée nationale,
le sérment de rendre l’Italie toujours
plut libre, plus heureuse et plus respectée du monde sort irrésistible de
notre cœur.
Dans notre impatience légitime, aspirant à une fortune meilleure, il importe de reconnaître qu’on ne peut
réparer en peu de temps les elîorts de
lon|s siècles vécus dans la division
et fes à
traversé des époques plus malheureuses que celles illustrées par l’historien
florentin Machiavel: c’est lorsque rien
ne subsistait de l’harmonie dans les
cœurs, de la force des armements, de
la discipline du caractère et de l’obéissance aux lois qui ont enlevé à
l’Italie vaincue et domptée toute faculté de penser et tout pouvoir. Il faut
jeter lès yeux dans ces profondeurs
de misère afin de pouvoir mesurer de
quel effort libérateur fut capable notre nation pour changer le sort d’un
peuple avili en celui d’un peuple libre
et jaloux de ses droits.
N’oublions donc pas le rôle que l’histoire a assigné à l’Italie. Il s’exprime
dans le droit intangible de la nation
de vivre dans l’indépendance. L’Italie,
avec Rome pour capitale, représente
la coexistence tranquille des Eglises
avec l’Etat, elle garantit la liberté
pleine et féconde à la religion ainsi
qu’à la science.
Ce discours, prononcé d’une voix
forte et d’un ton solennel, a été particulièrement applaudi lorsqu’il a fait
allusion à la pacification entre les
Eglises et VEtat. C’est la première fois,
depuis que l’Italie est libre, que nous
entendons parler des Eglises et de VEtat. Que signifie cette expression qui
a été soulignée par tous, par les représentants du Vatican et par les minorités évangéliques? ILOsservatore
Romano, organe du Vatican, dit clairement que cette formule est pire que
celle de Cavour < Libéra chiesa in libero stato » et avec un ton d’amertume se demande si on veut mettre
l’Eglise Catholique au niveau de la
religion de Bouddha ou de Confucius
ou de Mahomet; il ne va pas jusqu’à
dire, au niveau des Eglises Protestan
tes ou Juives, mais il le laisse comprendre, car il ajoute: si au moins
il y avait le même traitement, les mêmes égards, mais non, toutes les faveurs sont pour les minorités et le
mépris pour l’Eglise officielle. L’Osservatore Roniano est dans ses droits
de se récrier. Certes, il y a quelque
chose de changé, le premier article
du statuto reste, mais dans la pratique, en attendant la réforme de ce
vieux document, toutes les Eglises sont
placées au même niveau. Plusd’Eglise
officielle, plus de privilèges, c’est l’esprit de Christ qui triomphe, et nous
demandons à Dieu qu’Il hâte le jour
où l’Eglise ne sera plus un prétexte
pour mépriser Dieu et la religion chrétienne; ce jour viendra quand l’Eglise
ne pourra plus jouir de certains privilèges, ne pourra plus s’imposer et
devra vivre de la loi commune, de sa
propre vie. C’est du nouveau que ces
de notre roi
et nous en remercions Dieu, car c’est
une preuve que l’Italie en 50 ans a
fait de vrais miracles. ,.
Nous voudrions que l’Eglise Éomaine
reconnût que ce qui est excellent
aux Etats-Unis, eu Suisse et en Angleterre, l’est aussi en Italie; nous voudrions que Rome reconnût que ce
que l’Etat condamne, ce n’est pas la
religion mais l’ingérence de la religion dans la politique, cherchant à la
diriger, à la dominer. C’est là qu’est
le cléricalisme, l’esprit que tout homme éclairé doit combattre. D’un autre
côté, nous voudrions que lès évangéliques et les minorités, puissent enfin
reconnaître que nous ne sommes pas
si malheureux et que l’Etat est animé
d’un esprit d’équité. Tenons compte
des difficultés, des traditions séculaires, de l’éducation, de la mentalité
catholique et nous devrons avouer que
l’Italie occupe dans le concert mondial une place d’honneur. Surtout nous
demandons aux minorités évangéliques
de séparer leur cause de celle des anticléricaux qui ne minent pas seulement les bases du catholicisme, mais
celle de toute religion, de toute vérité,
de Dieu même. De telles alliances sont
excessivement dangereuses et peuvent
conduire, comme un ouragan, à la
ruine des âmes et des peuples.
C. A. Tron.
POURQUOI?
Je soulève le peuple.
Luc XXIII, 5.
Pourquoi Jésus a-t-il été crucifié?
Ce n’est pas facile de dire quelle a
été la cause de sa condamnation, en
examinant le récit de l’Evangile. Le
grand conseil; la vénérable autorité
2
religieuse des Juifs, l’a condamné pour
blasphème. Mais commo ils n’avaient
plus le droit de mort, ils durent l’accuser auprès de l’autorité romaine,
mais non pas déjà comme un blasphémateur, car celle-ci ne s’occupait pas
de ces questions. C’est pour cela qu’ils
le présentent comme un agitateur politique. Il médite la ruine de l’ordre
social; Il détourne le peuple. Il défend de payer le tribut à César et II
se proclame lui-même Roi. Lorsque
Pilate se fut informé de la royauté
de Christ, et la reconnut sans danger,
ses accusateurs ne se donnent pas pour
vaincus, et ils ajoutent: Il soulève le
peuple, en enseignant par tout le pays
d’Israël. Toute leur haine, ils la résument dans ces mots: Il soulève le
peuple !
Ce peuple il était bon, et il se reposait tranquille à l’ombre de sa vigne et de son figuier. Il croyait tout
ce que ses docteurs enseignaient; il
n’osait lever la tête, car un double
joug l’opprimait, celui de ses chefs,
et celui des exacteurs de Rome. Le
peuple était content, et il remerciait
Dieu au milieu de sa misère en portant le fardeau des Pharisiens. Jésus
se lève au milieu de ce peuple, et il
lui parle, mais non pas comme les
Scribes. Il se présente à lui comme
le vrai pain de vie, qui est descendu
du ciel. Il parle des grandes choses
qui agitent les consciences ; il n'a point
d’égard pour personne; ceux qu'Israël- vénérait comme ses maîtres, ne
sont pas épargnés dans ses paraboles
et ses discours. Les pieux Pharisiens
ne sont que de faux dévots. Il reproche aux docteurs de la loi de placer
sur les épaules du peuple un fardeau
que personne d’entre eux ne veut pqrr
ter. Il bouleverse la manière habituelle
de voir les choses; les péagers, par
exemple, entrent plus facilement dans
le royaume des deux, que les pharisiens; et les pécheurs plutôt que les
scribes. Aux vieilles traditions II oppose son téméraire : mais moi je vous
dis! Il ne se prête pas au plan des
révolutionnaires religieux, de renverser l’autorité romaine. Il loue le bon
Samaritain, et porte ses pas jusque
dans les contrées étrangères pour bénir les païens qu’il rencontre et qui
se soucient de lui. Son activité a produit au milieu de son peuple un changement tellement profond, de telle
sorte que l’on peut dire avec le prophète: le peuple qui marchait dans
les ténèbres a vu une grande lumière !
Si le gouvernement est prévoyant il
doit s’opposer à un tel homme, car ses
paroles sont comme du feu ; c’est une
contagion qui est sur le point d’éclater. C’est mieux qu’il périsse et que
tout le peuple soit sauvé. Ce n’est pas
d’une question de droit qu’il s’agit,
mais le salut du peuple réclame qu’un
tel homme, agitateur dangereux des
masses soit retranché.
Un vieux système et un esprit nouveau se trouvaient, du temps de Jésus,
en présence l'un de l’autre ; et le vieux
système avait entre ses mains tout
pouvoir matériel, mais il lui manquait
l’esprit de Jéhovah. Le sang de l’innocente victime est devenu le germe
d’une humanité nouvelle. Jésus meurt
mais pour revivre à toujours, et sur
toute la surface de la terre, les ftmes
reconnaissantes répètent surtout pendant ces journées: c’est par ses meur
trissures que nous avons la guérison
Guérir, sauver tel a été le but de sa
yiC; de ses soq^rançes et de sa mort.
Mais pour les chefs du peuple, sa niiort
était le seul moyen de sauvegarder
la piété traditionnelle et leur autorité
séculaire.
(Gotteshilfe). P. Giraud.
Meetisg im la Salle St-Afldrë i Glasgow
poor protester coatre le décret papal < Ne temere >
Des amis appartenant au « Hope
Trust » d’Edimbourg m’envoient deux
platform tickets, ce dont je leur suis
très reconnaissant. A peine arrivé on
m’introduit dans la salle où. se trouvent une centaine de pasteurs, attendant le moment de prendre leur place
sur la platform. Je lance un coup
d’œil circulaire et je vois qu’hélas!
je ne connais personne. J’étais en train
de prendre mon courage à deux mains
et de me présenter moi-même à quelque notabilité, quand un petit homme
à la barbiche blonde et à l’œil pétillant d’intelligence s’approcha de moi
et dit: c Vous êtes le député vaudois,
je vous ai entendu prêcher, permettezmoi de vous présenter... » et il me
présenta à principal Tulloch, au modérateur de l’Eglise presbytérienne
d’Irlande, au président du Knox Club,
au Rev. Corkey, d’Irlande, qui doit
parler du fameux cas Mc Cann (Mrs.
Mc Cann appartient à son Eglise^ et
qui m’invite gentiment à aller le voir
en Irlande, et à un grand nombre
d’autres. C’était lui aussi qui donnait
le signe des applaudissements au cours
du meeting. Nous voilà enfin sur la
platform en face de milliers et de
milliers de personnes venues pour démontrer leur attachement au protestantisme. J’entendis bon nombre d’excellents discours et celui du président
du Knox Club et du Rev. Corkey furent frénétiquement applaudis. On v'ôta
des résolutions énergiques pourprovoquer une agitation populaire en faveur de Mrs. Mc Cann, c’est à dire afin
qu’elle puisse ravoir ses enfants et
pour combattre l’infiuence catholique
qui tend à s’infiltrer partout. E.’B.
CHRONIQUE VAUDOISE
Anÿrog;ne. La demoiselle M. l^ertalot d’Angrogne qui était en service
à Londres depuis quelque temps et
qui rentrait chez elle, dont les journaux français ont rapporté l’accident
et sa mort entre Paris et Dijon, n’est
pas morte.. Sa sœur est en ce moment
auprès d’elle, et malgré la rupture
d’une jambe et de fortes douleurs à
la tête, on espère qu’elle se relèvera
et que ses parents auront la douce
satisfaction de la revoir encore.
G.
Bielle. M. le D' Meynier répond
une seconde fois au prédicateur de
carême de la ville de Bielle. Nous regrettons de ne pas pouvoir insérer cette
réponse qui mériterait d’être lue par
tous nos lecteurs. Il parle de la Riforma e la civiltà; Unità nel Protestantesimo e nel Catlolicismo Romano; àQ\Vintolleranza della chiesa
“papale.
Nous reproduisons le paragraphe
suivant :
*III. - Forze numeriche del Cattoli
cismo romano e del protestantesimo.
Si è detto dall’alto del pergamo del
Duomo che l’Inghilterra in massa ri
torna al Cattolicismo e che questo negli
Stati Uniti fa ingenti progressi. È vero
ciò? No, è falso. Dimostriamolo. Angelo Crespi, colto pubblicista (non protestante) che dimora a Londra da molto
tempo, in un suo articolo pubblicato
nel Giornale d’Italia (25 marzo 1909)
ha fatto definitiva giustizia dei vantati progressi del Roraanesimo in Inghilterra. Egli vi dimostra che il Cattolicismo è « quasi un assente » (udite!
udite ! 0 preti ; altro che ritorno in
massa!); che esso, in questi ultimi sessant’anni, nel Regno Unito, è diminuito di quasi due milioni. Il Crespi
fa pure toccare con mano che l’attuale numero dei cattolici romani in
Inghilterra (1.600.000) è dovuto alla affluenza degli Irlandesi e alle migliaia
e migliaia di immigranti cattolici dal
continente, e non già al proselitismo.
In breve: mentre nel Regno Unito, nel
1841, vi erano 7.000.000 di cattolici,
nel 1901 non vi sono più che 5.400.000.
Si tratta dunque di una diminuzione
veramente colossale. (Questi dati sono
risultati dai censimenti ufficiali registrati nella Enciclopedia Britannica).
E nello stesso lasso di tempo il protestantesimo crebbe di oltre 10 milioni.
Nella sola Inghilterra sono più di 30
milioni. (Gli 82 deputati cattolici non
sono inglesi, ma dell’Irlanda cattolica). Ed ora mi si domanderà: E i
famosi convertiti ? Ecco come stanno
le cose. Uno di essi, il signor W. Gordon Gorman, in un libro pubblicato
a Londra (1884) dal titolo Converts to
Rome (Convertiti a Roma), registra
il nome di tutti quelli che nel corso
del secolo si convertirono al Romanesimo ; orbene essi sono solo nello spazio di 80 anni, tre mila (altro che dieci
mila conversioni all’anno !). Ora le
conversioni sono infinitamente più
rare, e lo stesso Crespi, nel citato articolo, dice che non pochi di questi convertiti, * dopo di aver soddisfatta la
loro modesta curiosità, se ne sono tornati alla professione dì fede che avevano
abbandonato ». In breve il vantato progresso del Romanesimo in Inghilterra
consiste unicamente nella moltiplicazione degli edifici ecclesiastici e della
gerarchia, non in un reale incremento
nel numero dei fedeli a danno della
Riforma.
Le disfatte del Romanesimo sono
più clamorose ancora negli Stati Uniti.
Il rev. Thomas Coakley di Pittsburg,
segretario del vescovo Canevin, in una
adunanza di cattolici tenuta in quella
città, disse : « Oggi noi abbiamo, in cifra tonda, 15 milioni di cattolici, negli
Stati Uniti. Se avessimo tenuti fermi
tutti quelli che sono sbarcati sulle nostre spiagge, avremmo almeno 40 milioni di cattolici... Dove, dunque, sono
quei milioni di immigranti che vennero a noi come cattolici ? Sono stati
perduti, per noi, a centinaia di migliaia, anzi a milioni... Veramente,
questa è una delle più tristi pagine
nella storia della Chiesa cattolica in
America *. (Truly, this is one of thè
saddest pages in thè history of thè
Catholic Church in America). Questo
discorso si legge nel maggior giornale
di Pittsburg, cioè nel Pittsburg Dispatch del 16 gennaio 1911, sotto il titolo : Losses of Church are enormous.
(Le perdite della Chiesa sono enormi).
Invece i protestanti sono aumentati
in maniera portentosa. Nel 1800 non
arrivavano a 2 milioni ; ora sono circa
70 milioni. Non ci si dimentichi che
la popolazione totale è di circa 90 milioni.
In Germania ì protestanti sono circa
40 milioni (l’Impero ora conta più di
60 milioni di abitanti). Ma al principio del secolo scorso non arrivavano
ai 16 milioni. I trionfi della Chiesac
nella patria di Lutero ? Ma sono fatti
di ieri le proteste vibrate dì tutta la
Germania protestante e lo stesso re
cattolico della protestante Sassonia
contro l’enciclica Editae saepe, e le
scuse e le ritrattazioni dell’infallibile
Pio X. È un fatto di oggi l’opposizione
violenta al giuramento antimodernista
nelle stesse sfere cattoliche.
Inoltre si ponga mente al fatto che
i protestanti sono aumentati nelle stesse
nazioni cattoliche. In Italia, prima del
1848, non c’erano che ventimila vaidesi rinchiusi nelle loro montagne del
Pinerolese come in un ghetto, privi
dei diritti civili e della libertà religiosa. Attualmente i protestanti sono
65 mila. Nella cattolicissima Spagna,
al principio del secolo XIX, non c’erano, si può dire, protestanti; ora sono
40 mila. Nella clericale Austria continua vittorioso il movimento los von
Rom (stacchiamoci da Roma). Più di
30 mila cattolici, solo dal 1898 al 1904,
si sono uniti alle varie Chiese protesitanti.
In conclusione, l’espansione del Cristianesimo evangelico è meravigliosa.
Lo stesso Raffaele Mariano, nell’opera
già citata, dice che esso è un mondo,
numericamente, in continuo accrescimento, ed anche, rispetto al mondo
cattolico, in una media proporzionale
maggiore (pag. 183-184)».
Chanx-de-fonds. Nous apprenons
avec plaisir que le diacre Dante Coucourde, fils du pasteur Coucourde, a
été nommé pasteur de l’Eglise Nationale à la Chaux-de-fonds.
tiroite. Notre Eglise Vaudoise de
Grotte vient de perdre un membre influent et actif en la personne du dia
ere Giuseppe Licàta. Il a été un ouvrier honnête et laborieux, toujours
prêt à rendré un bon témoignage A '
la vérité. La ville de Grotte tint à
honorer ce frère en participant à ses
obsèques. Il laisse une veuve et un
fils que nous demandons à Dieu de bénir dans leur épreuve.
La 'leur. Barthélemy Avondet,
frère de notre frère Avondet de Rio
Gros, a été enseveli dimanche dernier.
Nous exprimons à toute la famille et
à sa fille Mme Gioanini toute notre
sympathie chrétienne.
S M. le pasteur J. D. Hugon, a donné
dimanche soir, sa 3““ conférence sur
les missions dans l’île de Madagascar.
S Dans notre dernier article nécrologique il s’est glissé une légère erreur : M. J. Weitzecker a été consacré
en novembre et non pas en septembre.
I ondres Les journaux nous apportent la nouvelle de la mort d’un ex-^
cellent ami de l’Eglise Vaudoise, de
Gilbert Karney. Pasteur à Londres et
secrétaire de la Zenana mission, ayant
visité les vallées et notre œuvre, il s y
était intéressé. C’est à Turin, en 1884,
que nous l’avons vu pour la première
fois; depuis lors il a toujours été un
ami fidèle des Vaudois, prenant part
à nos meetings et plaidant notre cause.
Il était franchement évangélique.
Üew-York. (P. G.). Le nombre des
catholiques augmente d’année en année aux Etats-Unis. Cela non pas parce
que l’Eglise romaine fasse des prosélytes au milieu des protestants: non,
c’est le contraire qui est vrai, mais
à cause de l’immigration dont le plus
fort contingent est fourni, maintenant,
par les pays du midi de l’Europe, c’est
à dire par les pays qui se trouvent
encore sous l’empire du pape.
D’après le Christian Citizen une
société de prêtres aurait été récem*
3
i P
ment fondée dans le but de se rendre
en Europe pour y choisir, sous prétexte de fonder des colonies, de € bons»
émigrants pour l’Amérique. L’adjectif
<bons», dit cette même revue, doit
naturellement se prendre dans le sens
d’ «ignorants et superstitieux». Elle
ne saurait choisir les hommes éclairés
de la Belgique, de la France, de l’Italie, de l’Espagne, du Portugal, mais
ceux là seulement qu’elle pourrait manipuler en religion et en politique, les
jetant peut-être dans ces Etats ou ces
provinces où il ne lui faut que quelques électeurs de plus pour avoir la
suprématie.
Praly. M. le pasteur Marauda a eu
la douleur de perdre sa petite fille,
emportée subitement par une paralysie
de cœur. Un cortège nombreux, malgré le mauvais temps et la neige, l’a
accompagnée à sa dernière demeure,
témoignant ainsi sa sympathie pour
le pasteur douloureusement affligé par
le départ de sa petite et la grave maladie de sa dame. Nous nous réjouissons de savoir que celle-ci va un peu
mieux.
Itio de la Plata» (H. H.). Le 11
avril aura lieu la vente publique de
6800 hectares de l’Estancia Los Altos,
au nord-est de Ombües de Lavalle, paroisse de M. Davit. La Commission du
Fonds de Reconnaissance, le Consistoire de Cosmopolita et plusieurs de
nos colons voudraient y acheter quelques lots et organiser un nouveau
groupe ou Colonie Vaudoise dans les
environs de ceux qui existent déjà,
dans les Départements de Colonia et
Soriano. Il est à désirer que leur projet se réalise pour retarder encore de
quelques années la dispersion qui du
reste a commencé depuis quelque
temps; La longue sécheresse est
terminée: les pluies de l’automne sont
abondantes et sont arrivées à bon point
pour la campagne. — La Union Valdense annonce la mort de Elisée Negrin de Dolores et publie la relation
du voyage de M. Davit qui visita toutes nos colonies de l’Argentine éprouvées par une sécheresse de 10 mois.
Lé gouvernement donnera du blé pour
la semence aux agriculteurs qui n’ont
rien récolté.
Home. Les Vaudois de Rome ont
tenu à manifester leur patriotisme lors
des fêtes du Jubilé, et nous les applaudissons de grand cœur, car c’était
le cas ou jamais. Le 26 mars, notre
pasteur M. E. Comba, tint une conférence patriotique qui a été hautement
appréciée et le 27, notre Temple et
la façade de la maison de Via Nazionale étaient ornés avec goût. Au
dessus de la porte centrale on pouvait
lire ces paroles très commentées par
le public:
LA CHIESA VALDESE
PER SECOLI FEDELE
A DiO E ALLA PATEIA
CON LA NAZIONE UNA E LIBERA
ESULTA.
On dira que ce sont des choses extérieures, du temps perdu, mais nous
ne sommes pas de cet avis.
^ainl>G«rmain. Nous avons eu
dans le courant du mois de mars deux
seules sépultures: celle de Balmas
Barthélemy des Martinats, et celle de
Gilles SUsanne des Martinats aussi,
âgée de 80 ans.
Nous demandons à Dieu de bénir
ces départs pour les familles qui restent, que nous accompagnons de toute
notre sympathie chrétienne.
© Asile. Nous venons de recevoir
d’un Vaudois de Ogden. Utah frs. iO
pour l’asile des vieillards; en attendant de les remettre au directeur de
cette œuvre de bienfaisance, nous disons un merci sincère à ce frère en
lui envoyant nos salutations affectueuses. P. G.
S Mercredi à 3 heures ont eu lieu
les funérailles de Jean Meynier, père
de l’assesseur Meynier, décédé à l’âge
de 80 ans. La santé de notre frère
était ébranlée depuis longtemps. Nous
envoyons nos condoléances à son fils,
à sa fille Mme Elise Vinçon et à tous
les parents.
Nainl-Jean. Soirée de bienfaisance.
La « Société des Amies de la jeune
fille » prépare une soirée de bienfaisance pour le 22 avril, dans la Salle
Albarin. Magnifique programme. Nos
lecteurs en prendront connaissance in
extenso dans notre prochain numéro;
qu’il nous suffise d’annoncer, pour aujourd’hui, qu’il comprendra, outre deux
comédies très intéressantes, de la musique vocale et instrumentale.
Colonia Pînerolese a Torino. Sous
ce titre il s’est formé à Turin une
Société dans le but de procurer aux
Pinérolais établis ou de passage en
cette ville un agréable rendez-vous et
en même temps s’occuper de tout ce
qui peut être utile à notre arrondissement. Le président de la nouvelle
Société, à laquelle nous envoyons nos
souhaits de longue et prospère existence, est M. le prof. Victor Guyot de
Fénestrelles, conseiller communal de
Pignei’ol; le secrétaire est M. l’avocat
César Armandis de Pignerol. Le siège
de la Société est: Cours Victor Emmanuel II, 65.
Cette Société vient d’instituer auprès de nos amis MM. Gustave CougnReymondet et Charles Charbonnet, rue
Madame Cristine, 32, un bureau d’informations pour tout ce qui concerne
les villas,. maisons, appartements à
louer, etc., dans le Pinérolais, en vue
de favoriser les étrangers et les villeggianti.
Nous attirons l’attention de tous nos
lecteurs sur ce Bureau qui peut, gratuitement, rendre de grands services
à nos Vallées. E. E.
BIBLIOGRAPHIE
La Librairie Fischbacher de Paris
vient de publier le livre de la liberté
chrétienne du docteur Martin Luther avec l’Epître dédicatoire au pape
Léon X, au prix de 1 franc.
La même librairie a fait paraître
l’Agneau de Dieu par Charles Pfender, au prix de 1,50. C’est un livre
de textes, de méditations, de prières
et de cantiques, très utile pour qui
ne peut pas suivre les cultes.
Minerva
Sommario del N. 13.
Rivista clolleRiviste: L’unificazione deH'Italia
- L'educazione fisica dei giovani e la riforma
degli orari scolastici - L’Inghilterra d'oggi 1 martiri del progresso - Nazionalismo americano - Un nuovo dramma di Qerhart Hauptmann - 11 bilancio del colera - L’età della
Terra - 11 Principe Reggente di Baviera - Gli
effetti del fumo nella città — Questioni del
giorno: Crisi su crisi - Cause e pretesti - Parlamento e Paese.
(33) LE
TRÉSOR DE GRAND PRIX
PAR
MARGUERITE S. COMRIE
TOULOUSE ,
SOCIÉTÉ DES LIVRES RELIGIEUX
Bruce, pourtant assez philosophe de sa nature, avait demandé tout bas à sa sœur en
sortant de table :
— Crois-tu que quelqu’un soit mort ? Tout
le monde a des airs d’enterrement. De grâce
ne suis’êàs leur exemple, car tu es la seule
qui conèéfrfes un peu d’animaticrti.
La pàtwfe Eisa né se sentait pas en 4e brillantes dispositions, mais ces paroles lui redonnèrent
courage^^t elle fit de nouveaux efforts pour
distraire^sa tanta et son. frère. Quand elle se
trouva seule et dans l’obscurité, elle ne pouvait secouer le pressentiment pénible qui l’bppressaifÇ-èlIe Venait enfin (Je s’assoupir, quand
elle entendit craquer la porte de sa cousine et
celle-ci fiarcher dans sa chambre ; puis il se fit
un silen^, bientôt troublé par le bruit de sanglots et de cris étouffés ; elle se mit sur son
séant. Oui, e’étaitbien de chez Rita que venaient
ces sons'i Sans plus tergiverser, Eisa sauta du
lit, mit sa robe de chambre et ses pantoufles,
et, sans naême.heurter à la porte, entra dans la
champr^ voisine. La lampe brûlait encore, et,
à sa lueur, elle vit accroupie devant un petit
autel et une image de la madone, celle qu’elle
cherchait. Courir à elle, la prendre dans ses
bras futîi’affaire d’un Instant.
— Rita, chère. Rita, pourquoi pleurer ainsi î
Je ne puis te voir malheureuse, dis-moi au
moins ce que tu as.
Pendant longtemps les sanglots empêchèrent
Marguerite de répondre ; elle se laissait caresser, et: ses larmes coulaient toujours plus
abondantes; enfin elle balbutia:
— Il faut aller te coucher, Eisa; tu n’y peux
rien. Je vais aussi me mettre au lit.
— Je ne m’en irai pas jusqu’à ce que tu
m’aies Confiés ton chagrin.:
— Je‘Voudrais pouvôir . le faire, bien que ni
toi ni personne ne puissiez rien pour moi; et
pourtant ce serait un soulagement pour moi
que de“te le dire.
Eh bien ! tu parleras î Et si je ne puis te
venir ep aide, nous prierons.ensetiible le Sauveur de te délivrer. ,
Les r^lps étaient chatigés; Rita était écrasée,
anéanti^, et cherchait un appui auprès de sa
jeune cousine, d’ordinaire si timidle, si craintive,
mais qfii, dànS ce moment-là, avait Une force
qui lui fvèïiait d’En Haut. Baissant la voix, car'
même dans cette, heure d’angoisse, Rita n’oubliait paS; qu’il, fallait être, prudent, elle dit
à mots,.entrecoupés:
— Je vais entrer au couvent. Il y a lOUgtemps
que je'fe èfaignais, mais j’espérais toujours
que quelque obstacle surviendrait; maintenant
tputiiæpoirr est .perdu;; JS sursis rsîigi®use, et...
et...i;i(}e^sqi;a.bientôt,;J-',: r; 'î''-'Un nouyqau sanglot lui coupa la voix.
— Rita, tu ne seras jamais religieuse, réponàit*EIsa avec une convinctiori profonde;
tu cdraméttrais une mauvaise actibn. Même
s'il n’y> avait aucune autre raison pour t’en
empêcher, mon oncle et ma tante ont besoin
de toi,! tandis que tu n’es nullement nécessaire
dans_un, couvent. Oncle Alister nous a toiijours
dit que. nous devions en premier lieu remplir
les deTOirs que Dieu nous imposait dans nos
familles et que nous ne servirions jamais aussi
bien notre divin Maître que si nous restions dans
la posilion où II nous a lui-même placés.
‘ -{à suivre).
l^ouvelles politiques
£ès* expositions de Rome sont inaugurééB les unes après les autres et
nos souverains ont fort à faire pour
prendre part à toutes ces cérémonies.
Les journaux parlent d’une vingtaine
d’inaugurations sans compter les congrès,-les réceptions et autres solennités,^ L’exposition internationale des
beaux arts qui vient de s’ouvrir est,
paraît-il, une des manifestations artistiques les plus intéressantes et les
plus, imposantes de ces dernières années. Les œuvres exposées par les
artistes des diverses nations sont au
nombre de près de dix mille.
La crise ministérielle a pris fin. Au
moment où nous écrivons, M. Giolitti
va exposer au Parlement son programme, attendu avec une vive curiosité par tous les partis qui ne savent pas encore bien ce qu’il faut
attenäre de la nouvelle incarnation
de ï’habile politicien. En somme le
ministère Giolitti n’est qu’une rééditioil âu ministère Luzzatti, moins MM.
Luzzatti, Fani, Raineri et Ciuffelli,
remplacés par MM. Giolitti, Finocchiaro-Aprile, Nitti et Calissano. La
droite n’est plus représentée dans ce
ministère à tendances très radicales.
Mais M. Giolitti compte sur son ancienne majorité pour faire ce qu’il
veut, et il s’est assuré l’appui des socialistes par les démarches dont nous
avons déjà parlé. Toutefois les mécontents sont nombreux: vingt-cinq
orateurs sont inscrits pour parler sur
les communications du gouvernement
et nous aurons probablement pour la
semaine prochaine un vote politique.
La révolution a éclaté dans l’Albanie. Plusieurs milliers d’insurgés ont
pris les armes et battu à plusieurs reprises les soldats ottomans. La ville
de Scutari a failli tomber dans les
mains des révolutionnaires qui ont enlevé plusieurs canons aux troupes régulières. La Turquie accuse le Montenegro de prêter main forte aux rebelles qui en grand nombre ont passé
la frontière pour chercher un asile
dans le royaume voisin. Après les premiers succès, les Albanais commencent
à essuyer des revers et ils devront
probablement se soumettre bientôt.
Suisse. Le tunnel du Loetschberg
est percé. Il sera la continuation du
Simplon à travers les alpes bernoises,
reliant l’Italie à la Suisse centrale.
La dernière paroi de roche est tombée
sous le pic de nos oüvriers et les ingénieurs dés deux "càïèi *bnt pu se toucher la ihain tout en Gonstatant que
leurs calculs avaient été exacts. La
galerie mesure plus de 16 kilomètres
de long, avec quatre courbes : il fau?
dra encore deux ans pour achever les
travaux qui sont exécutés presque en-‘
tièrenient par des ouvriers italiens.
On a fêté cet événement à Xandersteg
et Gappenstein, les deûk villages aux
extrémités du-tùnïfeltoute sorte'
' 4e i^'ï0ui8saimes.JCoss:leaprateuj3.ont..
rendu hômiûage à la bonne conduite
de la; population italienne, bonne conduite que reconnaissent les autorités
civiles. L’ingénieur en chef exhorte
les ouvriers à profiter pour leurs enfants des institutions scolaires mises
à leur disposition par la commune, par
la mission Bonomelli et par l’Eglise,
Vaudoise. En terminant il rend hommage à l’esprit de discipline et de travail de l’ouvrier italien : « A un pays
qui fournit de tels enfants, je ne puis
aujourd’hui qu’exprimer ma profonde
estime et mon admiration sincère ».
Espagne. A propos de la révision
■ du procès Ferrer il y a eu aux Cortès un grand débat provoqué par les
députés républicains qui veulent à
tout prix réhabiliter la mémoire de la
victime des tribunaux militaires de
Barcelone. Le rôle des ministres libéraux était bien difficile et M. Canalejas
l’a si bien senti qu’il a donné sa démission à la suite de l’attitude du ministre de la guerre. Celui-ci voyait
dans le débat une atteinte à l’honneur
de l’armée. Mais le roi n’a pas voulu
se séparer de son premier ministre:
il l’a chargé de constituer le nouveau
ministère et la crise a été rapidement
résolue. Le nouveau cabinet libéral
a été bien accueilli par les Cortes et
la discussion sur le procès Ferrer sera
reprise incessamment. E. L.
Ab. payé’« et non quittancés.
1911; Mme Bleuler, New-York.
C.-A. Tron, Directeur-responsable.
Madame L. WEITZECKER, remercie tous les amis qui ont pris une si
grande part à son deuil et qui l’ont
entourée de tant d’affection et de sympathie. Elle prie toutes les personnes
qui n’auraient pas reçu de faire-part,
de bien vouloir excuser l’oubli involontaire.
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