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Soìxante-onzième année
10 niai 1935-Xm
N« 19
L’ECHO J)ES VALLÉES
PRIX D'ABONNEMENT:
Italie et Colonies italiennes .
Etranger.........................
Plusieurs abonnements à la même adresse
¡■a»—
Par an:
L, 10,. 24,» 22,
Ponr 6 moia
6,
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On s'abonne: à Torre Pellice, au Bureau d’Administration de l’fcAo (Via Wigram, 2)
- Dans toutes les Paroisses, chez MM. les Pasteurs.
f CHAQUE VENDBEDI
H
L’ABONNEMENT SE PAW D'AVANCE.
S’adresser: pour la Rédaction, à M. le Prof.'LodS Micol* Torre Pellice— pour
l’Administration, au Bureau du journal, Via Wigram, N° 2 • Torre Pellice.
Pour toutes les annonces s’adresser au Bureau du journal.
Tous les changements d’adresses coûtent 90 centimes, sauf ceux du commencement de l’année.
O Le numéro: SO eentimea O
Que toutes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimables..,, dignes de louange, occupent vos pensées (Philipp. IV, 8).
COMMUNICATION OFFICIELLE.
L'église de S. Giovanni in Conca, Milan,
est déclarée vacante. La nomination de son
futur pasteur, qui entrera en charge le
1®=^ octobre prochain, devra être faite à teneur des articles 14, 15 et 22 des Règlements Organiques.
Rome, le 4 mai 1935.
Ernesto (A)mba, modérateur.
U dinaiKlic de la jldhe.
Le père est le chef de la famille, c’est
llii quii donne son nom aux enfants, mais
la mère leur donne t<mt, c’est elle qui, la
première, les prépare à la vie. La famille
est la société idéale où se forment les hommes, et toute atteinte portée à la famiUe
est une a,tteinte portée à l’humanité.
Charles Wagner, auteur du beau' livre
Auprès du Foyer, que tout le monde devrait lire, nous peint avec les couleurs les
plus sombresî, les conséquences de la dé-“
sertîon de la vie de famille.
« La désertion de la vie de famiUe, est
la désertion du champ d’honneur, où l’avenjr se conquiert de haute lutte.
. « L’affaibliæement du lien de famiUe
est la destruction de tout lien social...
« La plupart de nos misères publiques
viennent de la négligence de nos devoirs
de famiUe.
« Il faut nous replier sur la famiUe, sur
la vie du foyer, les vertus du foyer, les
joies du foyer, la douce religion du foyer ».
Le même auteur nous présente la mère
comme la gardienne de l’espérance ; eUe a
un rôle qui commence aujourd’hui et assure demain ; en risquant sa propre vie,
eUe assure la vie de l’humanité. Et ce
qui paraît im poids insupportable à tant
de femmes, est pour la mère digne de ce
beau nom, la cajuse de la plus grande joie.
N’est-ce pas une sage disposition de la Providence divine que de faire suivre la joie
au sacrifice ?
« L’esprit de famiUe est une pierre d’attente de l’humanité future, de ce royaume
idéal de justice si éloigné de nos misères
présentes, que pour l’espérer encore, il
faut avoir la foi qu’aucune résistance
n’abat, et qui, pour user lœ obstacles les
plus tenaces, compte sur les siècles sans
limite.
« Lie baiser maternel a sacré chaque
homme citoyen de cette cité. En lui faisant le don gratuit de la vie et de toutes
choses, la mère, au nom de l’humanité, dit
à son enfant : Souviens-toi, aime comme
tu aJs été aimé. Donne, puisque tu as reçu.
« La mère... Dieu l’a faite gardienne de
l’espérance. Qui vous dira tout ce qui se
Passe entre vous et ce cher hôte à qui
vous prépairez l’accueil ? Voici sa couchette
où plus rien ne manque, ses petites chemises et ses brassières cousues avec amour.
Vous essayez sur votre main son mignon
bonnet, pour vous donner l'illusion d’une
petite tête. Et quand vous regardez ses
bas de laine très blanche, un petit pied
vous semble déjà s’agiter dedans. Si ja/^
mais on en arrive à désespérer de l’humanité, ou à la mépriser, le salut nous
viendra de celles à qui parlent tout bas,
en leurs bngs et délicieux tête-à-tête, les
petits messagers du bon Dieu qui doivait
arriver demain... Dans ce monde obscur
et brutal, où toute beauté vraie est une
beauté cachée, dans la foule qui vous
ignore, au foyer même où parfois on ne
semble pas vous remarquer, jeunes mères
à qui Dieu confie ceux auxquels il confiera
Demain, je ne vous rencontre jamais sans
entendre d’invisibles voix murmurer, sur
votre passage, cet hommage éternel, qui
de la mère du Sauveur s’étend à toutes
les mères : Je vous salue, Marie !
« La Bible dit : La femme oublie ses douleurs parce que l’homme est né. P£irce que
l’homme est né dans ces trois mots il y
a toute une philosophie, toute une religion. Oublier sa douleur parce que l’homme
est né, c’est donc dire : la vie est bonne,
il faut se réjouir qu’un être nouveau y
soit admis. Et cette joie a résisté à tous
les pessimismes et à toutes les désillusions.
L’antique parole s’accomplit tous les jours.
La, terre est vieille, l’humanité chargée de
fardeaux, le mal ,est monstreux ; mais tous
les jours, ici, là, on se réjouit de ce qu’un
homme est né. Ne semble-t-il pas qu’avec
chaque enfant des! hoinmes une étoile se
lève, pour éclairer notre nuit, et qxie Dieu
nous l’envoie pour nous dire Courage, je
suis là, je pense à vous et vos misères
finiront ».
Les enfants sont la fortune d’un pays.
Mussolini.
L’a'mmr qu’on a pour sa mère, c’est le
seul qui soit vraiment pur, vraiment invr
muable : le seul que n’entache ni égoïsme
ni rien, qui n’amène ni déception ni amertume, le seul qui fassse croire à l’dme et
espérer l’éternité.
Pierre Loti.
fieipoosaliili M Mb
La place qu’on leur fait dans la famille^
l’honneur dont on les entoure, comportent
de grandes et graves responsabilités, surtout dans l’éducation des enfants. Nouls
reproduisons une partie d’une lettre qui a
paru dans le Messager Paroissial de l’Eglise
Protestamte d’Anvers et qui est due à une
mère et grand-mère déjà.
...On ne saurait généraliser des plans
d’éducation ; les règles à suivre dépendant
tellement de circonstances extérieures,
du milieu, de la situation du mari, du
raïig social, de la fortune, etc. Mais une
base peut et doit rester la même et être
jalousement défendue r le caractère moral
et religieux de la maison.
Peu de paroles ; mais prêcher d’exemple.
Les enfants sont très observateurs : si les
actes des parents ne sont pas en harmonie
avec leurs exhortations ils seront vite à
s’en apercevoir.
Etudiez vos enfants ; sachez les comtprendre et traitez chacun d’eux selon ain
tempérament ; ne pas les reprendre à chaque instant ; sont-ils parfois en mauvaise
disposition ainsi que cela nous arrive à
nous-mêmes, alors glissez sans que cela pa^
railsse, sur de petits délits.
Néanmoins restez conséquents : une punition une fois infligée doit être subie;
d’un autre côté, il faut aussi tenir une
promesse donnée.
Les enfants deviennent souvent les vrais
éducateurs d^ parents...
Soyez toujours véridiques ; vos servantes
de même; c’est le seul moyen d’exiger
aussi la stricte vérité des enfants. Ne Souffrez point de cachoterie entre eux et surtout que jamais la mère n’engage les enfants à « n’en rien dire à papa ». Les bon
nes sont également à surveiller sous ce
rapport Je parle d’expérience !...
...Soyez gais avec votre petit monde !
Ayez toujours une petite heure vers le
soir i>our faire un petit jeu ou chanter
avec les enfants de gentilles chansons appisopriées à leur âge ; peut-être le dimanche un cantique à leur compréhension. La
mnimque chasse la mauvaise humeur et la
fatigue apr^ le travail.
' En fait de religion, à partir de la
deuxième ou troisième année, faire avec
eux une courte prière. A quatre ans ils la
diront déjà eux-mêmes, matin et soir. Une
belfe coutume, hélas quasi détruite par le
caù'àctêre « électrique » de la vie actuefie,
est le bénédicité avant le repas ^ fanulle... En général, ne pas avoir sur les
lèvres trop de versets dœ Saintes-Ecritures, ni le nom de Dieu et de Jésus-ChriSt
à tout propos.
Quant à la fatigue des jeunes mamans»
le manque d’organisation du programme
de leur journée et le défaut de règles
d’éducation appliquées! de bonne heure
chez les bébés, dès le troisième mois par
œœmple, y est pour beaucoup. Surtout
qu’efles se bornent strictement à leurs besc^es dans la maison et la famile j ne pas
se croire obligées à accepter des charges
piales ou de bienfaisance officielle. CroyezÀoi ; pour être épouse autant que mère,
f une femme doit partager avec discernement ses forces et ses capacités, afin que
tout le monde dans la maison ait sæ
droits...
Que les jeunes mamans réalisent surtout que tes premières 10 à 15 années de
mariage représentent 1’« âge d’or » d’une
famille, alors que les parents sont encore
entourés de leur nichée, bien à l’abri entre les quatre murs, de tous les remous
du monde extérieur.
Je souhaite à toutes les jeunes mamans
prospérité, santé et bonheur pour eles et
leur famille 1
Ne punissez jamais sans être parfaitement sBre que vous avez raison de le faire.
Si vous n’avez pas été témoin de la faute
commise, laissez votre enfant vous raconJ
ter jusqu’au bout comment les choses se
sont passées.
N’ayez jamais l’air de douter de sa parole
s’il ne vous a pas trompée awpasravant.
Reprenez-le en particulier plut&t qu’en
la présence des étrangers. Evitez même
de le faire devant ses frères et sœurs.
(jEOrges Chbvaüaz.
Des berceaux ou des cercueils?
Nous profitons de l'occasion que nous
fournit le Dimanche de la Mère pour dire
un mot de la dénatalité, problème qui
préoccupe tous les gouvernements des nations européennes. C’est un fait bien
connu que dans maint pays la population
diminue, te.nombre des cercueils dépasse
te nombre dœ berceaux, la mort empiète,
d’une manière fatale, sur le champ de la
vie.
Le gouvememient italien conduit depuis
quelques années une campagne en vue
d’une natalité plus marquante : M. Mussolini a souvent dénoncé te danger de la
diminution de la population et a écrit plusieurs articles larganent reproduits par la
presse étrangère.
Un de ces articles a causé un grand
émoi ; rien d’étonnant, du reste, puisque
le titre était rien moins que : La race
blanche se meurt.
A l’appui de sa thèse, l’éminent auteur
■fournissait des chiffres indiscutable.
Nous considérons la dénataliie comme
un problème moral, eit c’est à ce titre que
nous nous en occupons aujourd’hui, à la
veille de la célébration du Dimanche de
la Mère. La nature, toujours sage, pour
assurer l’avenir de l’humanité, avait cru
bon d’y associer im élément de plaisir,
mais rfiumanité n’a pas tardé à tromper
la nature, conservant te plaisir sans se
préoccuper de sa propre continuation.
Avouons--te, cela ressemble bien à xm ■vrai
reniement de la volonté de Dieu lui-même.
Pour motiver la diminution du nombre
des naiæanoes, on a invoqué maintes raisons, entre autres, les difficultés économiques : cela semble ne pas admettre de réplique ; les conditions de la vie semt difficiles, donc on limitera le nombre des
enfants.
Les faits donnent à cette affirmation un
démenti des plus solennels, car l’enfant
unique est le propre des familles riches,
tandis que les gens pauvres semblent
avoir beaucoup plus de confiance eh la vie
et ne craignent pas d’avoir de belles nichées d’enfants qui, élevés dans de rudes
conditions, deviendront de bravœ travailleurs et des conquérants. A ce qu’il paraît, les plus grands hommes appartiennent pr^ue tous à des familles
nombreuses.
La lutte pour la -vie est la meilleure
école, et la petite famiUe bourgeoii», riche et oisive, oisive à un tel point qu’eUe
renonce à se reproduire, n’est certes pas
la mieux qualifiée pour former des hommeq marquants.
Mèri^ nous saluons en vous^ les gardiemnes de l’espérance ! Vous gardez quelque chose de mieux que le feu sacré des
vestales antiques, vous gardez la vio
même ; l’avenir est entre vos mains. Nous
savons que cela ne s’obtient que par le
sacrifice, mais il n’est pas de plus sublime
sacrifice que celui qui sauve une vie, que
celui qui assure la vie défiant la mort.
Une gloire vaadoi^e
Le chifurgien dégaf
Si la Révocation de l’Edit de Nantes et
l’exil de 1686 ont privé les vallées vaudoises des deux ■versants des Alpes de nombreuses familles pieuses, actives et capa-,
blés, eUe en a d’autant enrichi les pays
qui leur ont offert un refuge. Ç’a été te
cas pour l'Angleterre et l’Amérique du
Nord, pour la Hollande et ses colonies,
pour l’Allemagne et pour la Suisse romande. Celleei ayant été d’abord envahie
par les milliers de réfugiés huguenots, la
plupart des Vaudois, arrivés] après eux,
durent poursui-vre leur marche douloureuse et chercher au-delà du Rhin une
nouvelle patrie. Cependanit un certain
nombre s’y arrêtèrent.
Nous avons rappelé précédemment comment une famille Vinay, passée à la suite
de persécutions successi-ves de la vallée de
Barcetannette à GuiHestre, puis au Val StMartin, s’établit enfin au Pays de Vaud,
où son nom, quelquie peu modifié, a été
rendu célèbre par te littérateur et penseur chrétien Alexandre Vinet.
On peut en dire autant d’une des illustrations de la science médicale, le chirurgien César Roux, mort en décembre der-
2
L’Echo des Vallées - Veiïdredi 10 Mai .1935-XIII
nier à Laxisanne. C'est ce qtte nous apprend iM. Maxime Resunond, qvi a coininU‘niqué le résultat de ses recherches dans
Im Remue de Lausamie.
Le n<Mh Roux n’etìt pas dérivé nécessâi-“
rement de la couleur de la cheveluTe. Il
Semble au contlraire venir, dans la plupart des cas, de Rouph, abréviation de Rodolphe. On ^ trouve partmit où il y a eu
des VaiKlois : en Provence, à Embrun»
dans le Queyras et le Briançomiais, dans
les vallées de Suse, de Pragela, de SbÆlartin, de Luseme et du Pô, etc. Ceux*qui subsistent aux Vallées sont originaires de
Freissinières ; aussi scàit-ils appelés RouxFreyssinenc.
De tous ces pays, pour garder leur foi,
ils ont émigré dans la grande Dispersion
dont il est parlé plus haut.
Vers 1686, à l’époque de la Révocation,
plusieurs famiiles Roux, provenant de la
commune du Roure, au Val Pragela, allèrent æ fixer en Wurtemberg et jusqu’en
'Brandebourg. Mais quelques-unes s’arrêtèrent au pays de Vaud, particulièrement
à Bex, où vivaient, en 1696, 25 famiïïes,
faisant 69 personnes, dites du Pragela. Ce^
pendant leurs noms : Ronchail, Raviol, Juyeriai, Martin, Gay, Jordajn, Roux, prouvent qu’eles venaient des paroisses inférieur^ du,Pragela ou Val Gluson.
Les Roux étaient, en effet, une ancienne
famille, du ViUaret, chef-lieu de la commune du Roure, dont le consul était en
1555 Turin Roux. La première mention
de la présence à Btex des ancêtres dù chirurgien est du 14 juin 1689, où figurent
comme parrain et marraine d’un enfant
Ronchail-Martin « le sieur Jean Roux de
Pragelaz et Susanne Martin, sa femme,
aussi de Pragelaz».
Or les registres de Mentoules, publiés
dans le Bvüetin d’Histoire par le regretté
Alexandre Viqay,. nous apprennent, .ce
qu’ignorait M. Reymond, que maître Jean
Roux était du ViUaret d’en-haut, ou
d’araont, et qu’ü était, aü‘moins dès fé* vrier 1685, marié à Susanne, sœur de David Martin, de iMentouües, le pasteur qui,
â_ la suite des horreurs de la dragônnade,
partit avec des centaines de ses paroissiens et aUa fonder MentouU.es en
Wurtemberg.
Plusieurs Roux s’êtaient établis à Bex,
mais seule la descendance de Jean s’y
perpétua. Ils vivaient de leur argent et
du commerce. Susanne mourut à 60 ans,
en 1710, sans postérité, lui, en 1719, à
69 ans, laissant une veuve en secondes
noces, Pemon Fontannaz, de Bex. Leur
fils Jean mourut à 40 ans, en 1753, d’un
accident de tir,. Son fils François, mort en
1821, eut huit enfantsi, dont six garçons.
Si les habitiints du Pays de Vaud accueillirent d’abord les réfugiés avec de grandes démonstrations de charité, celle-ci se
refroidit quelque peu lorsqu’il s’agit de
leur conférer la bourgeoisie, qui leur reconnaissait des droits dont les anciens habitants étaient très jaloux.
Ils craignaient, d’aiUeurs, la concurrence des nouveaux habitants, qui étaient
marchands, cordonniers, taiUeunis, et que
la commune devrait aider comme bourgeois, s’ils tombaient, dans la gêne. Lee
premiers frottements furent aplanis ; mais
en 1698, sur plainte, le gouvernement de
Berne défendit aux réfugiés de porter
fusil et de se livrer à la cha^e En même
temps, Berne essaya de les faire admettre comme habitants pen)étuels, ce qui
leur assurerait la résidence, tout en les
écartant des charges publiques et de la
participation aux biens communaux. Quelr
que^uns furent admis, mais non Jean
Roux.
En 1787 François fut inscrit au nombre
des inodrporés du canton de Berne. Mais
ce ne fut que son fils Pierre-François qui
obtint, en 18K1, la bourgeoisie de Bex pour
lui et ses enfants, à l'exclusion de tous ses
autres parents.
Son frère Daniel eut huit enfants, dont
l’un. Benjamin (1824-76), nommé instituteur à Mont-la-Ville, y épousa Susanne
Courvoisier. C’est là que naquirent leurs
onze enfants, dont deiïx professeurs, un
vétérinaire et le docteur César.
En 1871, le Grand Conseil du canton de
Vatid décida d’agréger à la commune de
Samte-Croix les 145 familles de réfugiés
quài après près de deux siècles, n’avaient
. pas encore obtenu la bourgeoisie Devenu
oélèhre, César Roux fut proclamé, en 1903,
bourgeois d’honneur (Je la vüie de Lausanne, et en 1908 Mbnt-la-ViBe, son humble heu de naissance, lui décerna la même
honorificence.
Au reste, l’ilusfcre chirurgien, le bourru
bienfaisant qui était la modestie même,
se plaisait à dire qu’il était d’une famille
de sans patrie qiii avait enfin obtenu la
bourgeoisie de'Sainte-Croix. Mais on peut
bien voit dans leur cas, comme dans tant "
d’autres, que, si les Roux ont tout quitté ^
pour obéir à leur conscience, Dieu accom- ¡||
et qui gardent ses commandements.
J. J.
Vi
nnnnnnannannnnonnnaann^
Science et superstition.'
Il y a quelques mois, La Stampa dclla
Sera de Turin (17 novembre 1934) publiait d’intéressantes informations sur le
saint-suaire de Périgueux,, en Dordogne.
Nous les résumons porir nos lecteurs ou
pour ceux de nos lecteurs qui pourraient
avoir des tendances à la vénération des
reliques !
Depuis plusieurs siècles, dans l’église
paroissiale de Cadouin, bâtiment en style
gothique remontant au quatorzième siècle,
(»1 conservait un sindon que les autorités
ecclésiastiques de l’endroit présentaient
comme . fe vrai et authentique saintsuaire, (ïui avait enveloppé le corps de
Jésus dans le sépulcre. Toutes Ites années
on célébrait, en l’honneur de cette toile,
.une fête solennelle qui se concluait par
une procession imposante, au cours de laquelle le lin sacré était porté par les rues
de la ville dans une précieuse et artistique châsse en argent. Pour prouver i’av-~
theraticité de cette toile, on exhibait des
documents et des mémoires que l’on conservait jalousement dans les archives paroissiales de Cadouin, d’après lesquels ^
l’évêque de Puy-de-Dôme, Adhêmar
Monteil, vaillant guerrier qui s’était
rendu à la première croisade ordonnée p»
le Concile de Clermont en 1095, aurait raïf
porté ce sindon comme trophée de guerra
Mais... alors le vrai et authentique sii^dbn n’était pas un seul! Périgueux^’et
Turin se disputaient Fhonneur de poKéder le linge qui avait enveloppé le corps
de Jésus dains le sépulcre comment résoudre cette importante question ?
L’évêque du diocèse fut chargé de pourvoir à éliminer cette absurde prétention
de deux suaires également autheratiqueBi
besogne ingrate et délicate, car il fallait
ménager les sentiments de la population,
très attachée à sa sainte relique en dehors de toute discussion historique ou
scientifique.
L’évêque fit donc étudier la question
par différents savants et par des techiiiciens» qui conclurent que Adhémar . de
Monteil, en bonne foi, avait cru portée
avec lui une relique qui ne pouvait absolument pas être authentique. En efifet,
l’orien'taliste Wiett, directeur du Musée
du Caire, a pu établir, par des préu'ros
techniques, que le tissu de ce soi-disant
sindon avait été fabriqué au moins trpis
siècles après la mort de Chri^, ce qui viBttt
dire qu’il ne pouvait en aucune façon
avoir servi à en bander le corps dans
sépulcre.
D’autres preuves ont été portées encore,
et toutes aboutisslent à la même confusion : le saint^uaire de Périgueux n’est
pas authentique.
Il n’est resté, au pauvre évêque, que le
pénible devoir de défendre tout culte public à la fausse relique et d’empêcher ,îa
proceæâon que l’on faisait depuis si
longtemps,
La population doit être indignée, car la
relique «attirait toutes les ann^, danc
Ifî petit centre, des milliers et des milli^
dfétrangeira pour les fêtes traditioimelltes ».
« « «
Pour notre conqjte, nous regrettons les
pertesîdes braves gens de I^rigueux, maig
il n’y a aucun mal à ce que toutes ks
Dianes d’Ephèse tombent de leurs socles
pour laisser la place à Celui qui a dit :
«Tu n’auras'point d’autres dieui devant
ma face » et « tu ne te feras point
d'image... »,
Il est possible que la science et la religion puissent un jour se trouver en parfaite haimonie, mais nous ne croyons pas
qu’on puisse jamais trouver une- base d'entente entre la science et la superstition.
Que la science se mette à l’œuvre sincèrement, et elle trouvera bien d’autrès
Périigueux !
COMUNE DI TORRE PELLICE.
STATO CIVILE dal 29 Aprile al 8 Maggio 1935-XIII.
Nascite N® 0 — Decessi N® 0
CHRONIQUE VAÏÏDOISE
Nous rappelons un détail de la Circulaire
du Modérateur en date du 31 octobre 1934.
Dimanche 12 mai 1935; Le «Dimanche de la Mère ».
Dans les paroisses des Vallées, collecte en faveur de l’Orphelinat de
La Tour; dans toutes les autres Eglises
et Stations, collecte pour l’Asile Evangélique de Vallecrosia et pour l’Institut
Gould de Florence.
^ Ht H*
PONS REQUS
M. David Gaydou, évangéliste :
Pour Hôpitaux L. 10,—
» Asile d’enfance » 10,—
» Orphelinat » 10,—
» Asile Vieillards, St-Jean » 10,—
» Refuge » 10,—
» Asile Vieillards, St-Germain » 10,—
» Maison des Diaconesses . » 10,—
» Société Biblique » 10,—
iD * ;
.'¡4.
JK.'V'XS.
Toute la Jeunesse vaudcàse est invitée
à une grande réunion « convegno » le jour
de l’Ascension, dans la région delà « Fontaii%e du beurre ».
Le propframme de la journée sera fixé
prochainement ; que Von veuüle bien, d’ici
là, prendre note des cantiques qui y se-’
rant, entre autres, chantés : Recueil français, N. 58, 80, 179, 181, 212, 297.
La Commission de District.
H* H"
Fête de Chant (Chorales)
— Pignerol —
C’est désormais une tradition qu’aux fêtes de chant il pleut..-, mais nos braves
chanteurs ne se laissent pas facilement
décourager et le public s’y intéresse tellement que, malgré tout, elles réussissent
toujours.
C’est ce qu’on a pu constater dimanche
passé, 5 courant, au templè de Pignerol,
.puisqu’il était rempli et bien rempli, malgr«' le temps peu favorable.
M. Marauda, vice-«nodérateur, donne la
bienvenue, au nom de sa paroisse et de la
Commission du Chant Sacré, aux Chorales
qui ont pris part à la fête.
Les chants d'ensemble sont dirigés par
le pasteur de Saint-Germain, M. Henri'
Troa, et les quatre Chorales présentes
(POnmret, Saint-Germain, Pigmerol-SaintSeoond et Prarustin), exécutent les chœurs
de leur choix.
M. H. 'Tron félicite les Chorales pour les
progrès réels qu’elles ont faits, ditril, pendant l’ainnée; le chant, ajoutentiil, doit
nous enseigner la concorde, la discipline et
l’obéissance.
Le public s’en va, mais les membres des
Ch(?rales sont aimablement invités à la
traditionnelle tasse de thé, qui, cette année; estt particulièrement garnie, grâce
aaü£.iiiiembres de la Société de chant locale.
On chante encore et on se sépare, le
cœur gaû et avec un sentiment de profonde rewnnaissance à Dieu pour la belle
journée qu’il nous a donnée.
ANGROGNE. Dimanche» 5 courant, nous
avons eu la visite d’Efelise, présidée par
le pasteur doct. Ricca et le prof. Gino
Cœtabel. Le ciulte du matin a été suivi
par PABsemblée d’Eglisq, au cours de laquelle on a discuté sur les problèmes;, toujours actuels, de la libéralité chrétienne et
de la sanctification du dimanche. Pour ce
qui regarde le premier point, nous avons
pu constater que, quoique le but soit encore
éloigné, des progrès réels ont- été accomplis, Et quant au second point, hélas ! il y
aurait bien des choses à réformer.
★ Dans l’après-midi du même jour,
l’Union Cadette a fêté son premier anniversaire par une belle fête offerte à
l’Union des iMères. Le pasteur Albert Ricca
et le prof. Gino Costabel ont adressé aux
présents de, bonnes paroles, dont nous
leur sommfâ très reconnaissants.
★ Deux douloureux décès ont frappé
notre paroisse. Le 3 courant est décédée,
au Martel, Pons Eléonore feu Etienne,
âgée dé 61 ans, mariée au chev. Gédéqn
Ricca. Un long cortège a accompagné la
défunte jusqu’au Baussàn, d’où elle a été
transportée à Turin pour l’incinération.
Un autre long corfège, malgré le très
mauvais temps, a accompagné au cimetière de Saint-Laurent notre sœur . Monastier Marie veuve Jean Chauvie, décédée aux Odins, le 4 mai, à l’âge de 70 ans.
Nous exprimons à ces deux familles, si
douloureusement éprouvées, notre sympa-^
thie chrétienne. ”
R. N.
BOBI. Samedi, 4 courant, dans le temple de Bobi, ont été unis en mariage Bertînat Etienne de Paul (Ferrière) et Bertinat Emma de David (Parau) .
Nos vœux de bonheur accompagnent ces
chers époux, qui vont s’établir à La Tour.
★ Nous avons reçu, pour l’Eglise de
Bobi, de la part des familles Bonjour
(Uruguay’’)! liéritières de Rostagnol Marguerite veuve Eeynaudin, décédée le 25 octobre 1927, à Bobi même, L. 100 ; et de
la part de Virginie Davit-Tron (Colonia '
Valdense), L. 30, fleurs en souvenir de
Lisette Trrm-Pfrimitrn. ^ __^ ^ ^
Nos remerciements reconnaissants.
FLORENCE. Les cultes du Venchredi- î.
Saint et du Dimanche de Pâques ont attiré dans nos deux temples de nombreuses , ;
assemblées et, aux différents services de
Sainte-Cène, on a eu la joie de voir un
nombre croissant de fidèles s’approcher de
"la Table du Seigneur. Le jour de Pâques,
en Via Manzoni, on ne se souvient pas
d’avoir vu un anditoire si nombreux : on
a eu de la- peine à caser tout le monde.
Dimanche passé, notre local se trouva ’
de nouveau bondé de membres de différentes églises, même quelques catholiques
et quelques israélites* pour entendre la
prédication -toujours si claire, si éloquente
et si édifiante de notre prof. Luzzi.
★ Les cultes du dimanche soir ont eu
un intérêt croissant dans notre local de/"
Via Manzoni, autrefois considéré trop excentrique. M. le pasteur Sommani a commencé, en automne, une série de conférences sur la, « vie à venir » ; ensuite, M. Vinay, une deuxième série Sur « Jésus et le
Credo »,. Et maintenant, M. Sommani! est
au beau milieu de la troisième série de
dix discours sur la Création (l®"" chapitré
de la Genèse). Et, Dieu soit loué, l’intérêt ne se refroidit pas.
Veuille le Seigneur se servir de tous ces
moyens pour attirer les âmes à Lui.
pJig.
LA TOUR. M. Hector Eynard, des Piloun, s’est uni en mariage avec M.Ue Madeleine Janavel, de la Ravadera.
M. Jean Davit (ViUe) a épousé M.Ue
Emüie Rochon (Ville).
Nous demandons à Dieu de vouloir bénir
ces nouveaux foyers.
★ Dimanche prochain, 12 courant, jour
de la mère, la célébration en sera faite
au temple, à 10 h. 30, par un cuite de cir- ,
constance. Les orphelines exécuteront un
chant d’occasion. La collecte à l’issue du !
service sera pour l’OrpheUnat. Nous la recommandons et prions les personnes qui
ne pourraient pas être présentes au culte
de bien vouloir faire parvenir leur offrande, qui sera ajoutée à la collecte.
3
L*^ho des Vallées - Vendredi 10 Mai 1935-XIII
★ Samedi soir, 11 mai, à 20 h. 30, à
TAula Magna du Collège, aura lieu une
grande représentation : au programme
Lohengrin, comédie en trois actes, par
A, De-pBerïedetti, suivie par une farce
désopilante.
Dans les entr’actes, divers exercices
d’athlétique.
PIGNEROL. Dimanche, 5 mai, le mariage die notre frère Ercole Agosto avec
M.Ue Marguerite Sarasso, a été célébré et
béni dans notre église.
Nos voeux de bonheur aux époux !
★ Notre Bghse vient d'être frappée, a
plusieurs reprises, par le deuil. Dans l’espace d’un mois environ, trois de ses membres et deux enfants nous ont quittés : les
petits Iris Eomano et Hilda Livia Comba ;
Werner Türdc, industriel bien connu de
notre ville ; Delphine Eynard, humble
croyante, qui laisse, un grand vide dans
notre cercle de fidèles ; et, tout dernièrement, notre ancien de Saint-Second, Barthélemy Gardiol. La foule extraordinairement nombreuse accourue, le 1“ mai, à
ses obsèques, a témoigné de l’estime dont
il jouissait et du bon souvenir qu’il
laisse. Le culte, au cimetière^ fut présidé
par le beau-frère, M. le pasteur émérite
B. Gardiol, après que la Chorale eut chanté
le cantique préféré du défunt « Oh ! beati
su nel cdelo... ».
A tous) les membres des familles affligées,
l’Eglise renouvelle l’expression de sa sympathie et l’assurance de ses prières.
PRALI. De bonnes assemblées ont participé aux cultes du Vendredi-Saint et de
Pâques ? im bon nombre de personnes ont
aussi pris part à la Sainte-Cène,
Le jour du Vendredi-Saint nous avons
eu la confirmation de huit catéchumènes ; que Dieu veuille leur être en aide
afin qu’ils maintiennent fidèlement tours
promesses.
Le dimanche de Pâques, la Chorale a
chanté un chœur de circonstance, et trois
petites, que nous recommandons encore au
Seigneur, qui peut les faire croître en sagesse, en stature, en grâce, ont été présentées au isaint-baptême. Ce sont Breuza
Amitda de Auguste et de Pcët Albertine
(Ville); Peyrot Nida Adèle de Philippe
et Grill Adèto , (Adroite), ; SostoTC Jiiî'eÜa
"”de'’*P5nîlê'"et'^dé Richiardône Guemna
(Jourdan),
SAINT-GERMAIN. Nos catéchumènes
ont eu leur fête dimanche 28 avril : un
bon thé, des récitations et des exhortaitions chaleureuses ont dit combien nous
les aimons ces jeunes membres de notre
paroisse. Avant de se quitter, on a été à
l’Asile des Vieillards chanter quelques cantiques, et tous sont rentrés chez eux
satisfaits.
★ Hemdry Peyronel et Ida Balmas, des.
Ciampet, ont demandé au Seigneur de bénir tour union et nous unissons nos prières aux leurs.
Nos félicitations affectueuses aux jeunes
époux.
PERSONALIA.
VAccademia d’Italia a décerné à M. le
comm. Mario Piacentini, de notre Eglise
de Rome, un Encomio pour son magistral
ouvrage: «/ ciüti ammessi ndlo Stato
Itaüano ».
La séance solennelle de distribution des
récompenses a été tenue par l’Académie
au Capitole :i étaient présente S, M. le Roi,
le sénateur G. Marconi, président de l’Académie, te Gouverneur de Rome, lés professeurs Pormichi et Marpicati.
Le premier nom de la liste des Encomî
était celui de M. Piacentini.
Félicitations bien sincères.
M. Henri Tron, professeur à Turin,
vient d’être nommé, par S. Mi le Roi, chevalier de la Couronne d’Italie, pour l’œuvre de patriotisme sincère et dévoué accomplie pendant la guerre et durant son
long séjour à l’étranger.
Félicitations.
Facoltà di Teologìa.
TEŒIZA USTA.
Corato L. 30,—
Torre Pellice » 179,—
PerreroManiglia » 45,—
Bergamo ’ » 140,—
Massello » 20,—
Trieste » 50,—
Réggio Calabria » 21,50
Pomaretto » 30,—
Livorno » 50,—
SETTIMANA DI RINUNZIA.
OTTAVA ùsm.
Chieaa di TorrePdttice (2»vers.)L. 1720,—
■ » » Como (id.) » 520,—
» » Napoli (id.) » 15,—
» » Pomaretto <id.) » 30,—
» » MasseJlo (id.) » 10,—
Prof. Bugente Davit, Mbndovî » 100,—
Pietro Griglio, New-York » 100,—
mmmmmmmmmmmmmmmmmm
- ---- ' ‘ ' ' ' - ' ' -
Faits et Nouvelles.
France. Baptêmes rouges. Constatant
que l’absence de Ixiptême étonnait ou, choquait certaines personnes fort attachées
aux traditions, les Sans-Dieu communistes
de France ont institué des, « cérémonies de
remplacement» ou baptêmes rouges.
Elles consistent en un discours pronraicé
par un militant Sans-Dieu, ü y a des .parrains et marraines qui s’engagent à veilter à ce que l’enfant soit éduqué dans un
esprit athée. La soirée se termine par des
danses ou attractions diverses. En général,
baptêmes sont colectifs. On en profite
pour recruter de nouveaux membres. Parfois la cérémonie est filmée et projetée ensuite à l’occasion d’une réunion. L’enfant
reçoit un certificalt spécial de baptême.
De telles cérémonies ont été célébrées
dans de nombreuses localités françaises.
Dans certaines, on a baptisé jusqu’à 30 et
45 enfants à la fois. (S. p. p.).
* H: *
Diffusion de la Bible. Après avoir subi
une diminution au lendemain de la guerre,
la diffusion de la Bible accuse depuis quelques années une progression constante En
1929, le total des Bibles vendues s’est élevé
à 614.000; en 1933, à 956.000; .en 1934,
à 1.113.012. (S. p. p.).
* * *
Aveuglement. Le Consistoire de Mecklemburg, composé de chrétiens-aUemands, a
résolu d’imposer aux candidats en théologie, avant leur admission au premier
examen, la signature de la déclaration suivante : « Je prends rengagonent d’observer, à l’égard de l’évêque d’empirci du
ministère ecclésiastique et de mes supérieurs hiérarchiques, une obéissance absolue. Je Sais que mes supérieurs n’exigent
de moi rien d’illégal ni de contraire à la
confession de fœ ».
Pour signer cela, après tous les impairs
commis par l’évêque IMüIler, il faut être
vraiment pétri d’une pâte spéciale.
{S. p. p.).
H: Si »
Chez les Sans^Dieu. L’écrivain russe
Maxime Goriu a été attaché à la direction du mouvement des Sans-Dieu et
chargé spécialement de la formation de
propagandistes contre l’EgKse.
* , (S. p. p.).
Le professeor Boonaiati en Suisse.
Les journaux de la Suisse se sont occupés, dernièrement, du professeur Buonajuti, à l’occasion du commencement d’un
cours d’histoire à TUniversité de Lausanne.
Sous te auspices de cette Universite R,
est en effet chargé d'im cours en douze
leçons sur L'origine des communautés
chrétiennes.
La première leçon doit avoir eu lieu te
25 avril Le cours se déroule à raison de
deux heures par semaiïi'e, les mardis et
jeudis.
flVt Henri Meylan a tracé un profil de
l’illustre historien du Christianisme dans
la Gazette de Lctxmsanne, mettant en relief la valeur de l’ancien professeur de
l’Université de Rome. Le témoignage qu’il
lui rend est fort élogieux.
Nous ne doutons pas que le public suisse
saura apprécier en M. Buonaiuti l’homme
de foi et te savant.
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Collette del 17 Febbraio.
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Tante grazie.
Aspettiamo con desiderio alcuni ritardatari.
Il presidente ; Davide Jahier.
Ministero delle Comunicazioni
Ferrovie dello Stato - [oiopartiiiieDto di Torino.
Dal 4 ¡Maggio 1935-XIII i biglietti di fine
settimana ed i biglietti festivi per i capiv
luoghi di Provincia saranno unificati ed
assumeranno l’unica denominazione di biglietti di andata-ritorno festivi sempre nel
raggio di 250 Km. diala Stazione di partenza e colle stesse riduzioni r cinquanta
per cento per i viaggi individuali ; settanta
per cento per i viaggi in comitiva di almeno cinque persona
Validità. I biglietti saranno distribuiti
dalle ore 12 del giorno che precede il festivo e nel giorno festivo. Il viaggio di ritorno dovrà essere iniziato nel giorno festivo oppure non oltre te ore 12 del giorno
feriate che immediatamente lo segua
Quando ricorrano due o più giorni amseeutivi, ovvero intercalati da un giorno
feriate, i bigliettì saranno valevoli per iniziare il ritorno fino alle ore 12 del giorno
feriate che segue fultimo festivo.
La Direzùme Cómpartmentale.
M. Michel Bonnet et les parents remercient toutes les personnes qui leur
ont témoiffité de la sympathie à f occasion
du départ pour la patrie céleste de
SnSÂNNE ODIN-GÂTALLERO
ét p^tiaMènement la famiUe Mârtinat,
pouces soins dévoués à la chère défunte.
Saint-Jean, 5 mai 1935.
Le mari, le fils, la fille et tous les' parents de la regrettée
ÎlÎMiF li iU mi
remercient sincèrement toutes les personnes qui, de près et de loin, leur ont ic-*
moigné leur affection et leur sympathie à
l’occasion du départ de leur hien-aimée.
Bemereient partieuMèrement le doct.
Quattrini, pour les bons sains, le prof. Pinardi, le pasteur R. Nisbet, et tous ceux
qui aidèrent durant la pénible maladie.
Angrogne (Martel), 6 mai 1935.
La famfiie de
REVEL PIERRE
remercie toutes les personnes qui, dans
son deuil, ont bien voulu lui rendre un
témoignage de sympathie en participant à
sa douleur.
Un remerciement tout particulier - est
adressé à tous ceux qui ont bien voulu
l’assister pendant le cours de la maladiê
du cher disparu.
Luserne Saint-Jean (Lunardera).
Les familles GARDIOL, HESSE COSTABELLO, reconnaissantes pour le grand témoignage de sympathie et cfaffection reçu
à l’occasion du décès de leur bien-aintê
BARTOLOMEO GARDIOL
remercient vivement M. le pasteur L. Ma-,
rauda pour ses visites et ses bonnes paroles de consolation, M. G. Vicino qui, selon
le désir évi défunt, a dirigé, auprès du
tombeau, le chant: «Oh! beati Su nel
cielo... », la Chorale, Mme M. Bomo pour
ses tendres seins prêtés au malade, les
parents, les voisins, et toutes les personnes qui, de différentes manières, ont pris
part à leur d&uM.
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Indirizzi di Chiese ed Opere Valdesi.
VALLI VALDESI.
ANGROGNA - Pastore : Roberto Nisbet.
BOBBIO PELLIOE - Pastore : Enrico Tron, S.
LUSERNA S. GIOV. - Pastore : Lorenzo Rivoìra.
MASSELLO - Pastore : Alberto Ricca.
PERRERO - Pastore ; Oreste Peyronel.
PINEROEO - Pastore : Luigi Marauda.
POMARETTO - Pastore : Guido Mathieu.
FRALI - Cand. Ted. Lamy Coisson.
PRAMOLLO - Pastore : Ermanno Rostan.
PRAROSTINO - Pastore : Guido Rivoir.
RICLARETTO - Cand. Ted. A. JanaveL
RODORETTO - Cand. TeoL A. Peyronel.
RORA’ - Pastore : Enrico Geymet.
S. GERM. CHISONE - Pastore : Enrico Tron, J.
TORRE PELLICE - Pastore : Giulio Tron.
VILLAR PELLICE - Pastore : Roberto Jahier.
ABBAZIA - « Chiesa di Cristo ». Culto alle
ore 16 . Pastore : Valdo Vlnay, da Piume.
AOSTA - Chiesa : 3, Rue Croix de Ville - Pastore : Giovanni Miegge, Ivi.
BARI - Chiesa - Pastore : G. Moggia, Piazza
Garibaldi, 63.
BERGAMO - Chiesa : Viale Vittorio Emanuele, ,4
- Pastore : Arnaldo Comba, Viale Roma è.
BIELLA - Chiesa : Piazza Funicolare, Palazzo
diel Consorzio Agrario - Evangelista Dio.
dato Rasati, Via Piave dei Balilla, Casa
Fiorina, Rione S. Paolo.
BORDIGHERA - Chiesa : Piani di VaUecrosla
. Pastore : Davide Pons, Istituto Femminile
Valdese.
BORRELLO - Chiesa Evangelica.
BRESCIA - Chiesa : Via dei MiUé, 4 - Pastore :
Enrico Meynier, ivL
BRINDISI - Chiesa ; Via Congregazione, Casa
Zajcearo - Pastore : Antonio Miscia.
CALTANISSETTA . Chiesa : Via Maida, 15 Pastore : C. Bonavia, ivi.
CASALE MONFERRATO - Chiesa; Via Filippo MeUana, 3.
OASTELVENERE - Chiesa Evangelica.
CATANIA - Chiesa: Via NaUrraa-Chia, 20 - Pastone : Teodoro Bakna, ivi.
CERIGNOLA - Chiesa Evangelica - Da Orsara.
CHIETI * Chiesa Bvangeliiqa.
COAZZE - Chiesa Evangelica^- Da Torre PeUice.
COMO - Chiesa : Via Rusconi, 9 - Pastore :
Rinaldo Malan, ivi.
CORATO - Chiesa Valdese ; Corso Mazzini, 27 Pastore : Giuseppe Castiglione, ivi.
COURMAYEUR - Chiesa Evangelica - Da Aosta.
CUNEO - Chiesa : Via Alba, 47.
PELONICA PO - Chiesa Evangelica - Cand.
Teol. Beniamino VarvelU.
FIRENZE - Chiesa di Via de’ Serragli, 51 Chiesa di Via Manzoni, 13 - Pastore : Virgilio Sommani - Coadiutore : Pastore T.
Vinay.
PIUME - Chiesa: Via Pascoli, 6. Culto alle
ore 10 . Pastore : Valdo Vinay, Via Angheben, 10.
FORANO - Qiiesa - Pastore : Pado Coisson,
Forano Saibino (Rieti).
GENOVA - Chiesa ; Via Assarotti - Pastore :
Emilio Coreani, Via Curtatone, 2.
GROTTE - Chiesa - Grotte (Agrigento) - Da
Caltanissetta.
rVREA - Chiesa : Corso Botta, 5 - Pastore :
Arturo Vinay, Casa Ravefo, Piazza d’Armi.
LA MADDALENA - Chiesa Evangelica.
LIVORNO - Claiesa : Via G. Verdi, 3 - Pastore :
Attilio Arias, ivi.
LUCCA - Chiesa : Via Galli Tassi, 18.
LUGANO - Pastore : Giovanni Grilli, Viale
Pransclni, 11.
MANTOVA. - Chiesa : Via Bacchio, 5.
MESSINA - Chiesa : Via Maddalena, 57,
isolato 147 - Pastore : Seiffredo Cciucci,
Via C. Battisti 191, isdato 217.
Milano - chiesa di S. Giovanni in Conca :
Piazza Miasori, 3 - Pastore : Luigi Rostagno, Via Stradivari, 1 —■ Chiesa di Via Edmondo De Amicis, 4 - Pastore : Francesco
Peyronel, Piazzale Libia, 5.
NÀPOLI - Chiesa - Pastore : Mariano Moreschini. Corso Vittorio Emanuele, 42.
NEW-YORK - Prima Chiesa Valdese-405 Wast,
41 Street - Culto principale : 4 P. M. — Pastore Pietro Griglio : 18 West - 123 Street.
NIZZA - Chiesa : Rue Gioffredo, 50 - Pastore ;
Alberto Prochet, ivi.
ORSARA DI PUGLIA - Pastore : Alberto RibeL
PACHINO - Chiesa Evangelica - Pastore : Alfonso Alessio.
PALERMO - Chiesa : Via Spezio, 41 - Pastore :
Elio Eynard, ivi.
PEISCOLANCIANO - Chi^a Evangdica.
PIANI DI VALLECROSIA - Pastore : Davide
Pons, Istituto Femminile Valdese.
PIEDICÀVALLO - Chiesa : Via Carlo Alberto.
PISA - Chiesa : Via Derna, 15 - Pastore : Alberto Fuhrmann, Via Derna, 17.
REGGIO CALABRIA - Chiesa Rione S. Marco :
Via Possidonia, 4 - Pastore ; Enrico Pascal,
Via Possidonia, Casa Medici.
RIESI - Chiesa Evangelica - Pastore : Umberto Bert.
RIO MARINA - Chiesa Evangelica.
ROMA - Chiesa di Via Quattro Novembre, 107
Pastore : Giovanni Bonnet, ivi - Coadiu-^
tore : Cand. Ted. Ernesto Ayassot —?
Chiesa di Piazza Cavour - Pastore : Paolo'
Bosio, Via Marianna Dionigi, 57.
■SAMPIERDARENA - Chiesa : Via Giosuè Oaré’
ducei, 16 - Pastore : Carlo Lupo.
SAN GIACOMO DEGLI SOHIAVONI - Chiesa
Evangelica - Anziano-Evangelista Scarinci
Giuseppe, ivi.
SANREMO - Chilasa : Via Roma, 8 - Pastore :
Ugo Janni, ivi.
SCHIAVI D’ABRUZZO - Chiesa Evangelica.
SIENA - Chiesa Valdese : Via S. Domenico, 5
- Pastore : Eugenio Revel, ivi.
SUSA - Chiesa : Via Umberto I, 14 - AnzianoEvangelista Pietro VarveHi, ivi.
TARANTO - Chiesa : Via Pupino, 16-20 (angolo
Via F. Di Palma - Pastore : Gustavo Bertin, Corso Umberto, 76.
TORINO - Chiesa : Corso Vittorio Emanuele II
(angolo Via Principe Tommaso) - Pastore :
Alessandro Simeoni, Via Pio Quinto, 15 Coadiutori : Pastore emerito Augusto Jaliier e Pastore Achille Deodato, ivi. - j
TRIESTE - Chiesa : Via S. M. Maggiore - Par.
store G. dd Pesco, Piazza della Libertà, S.
VENEZIA - Chiesa : Palazzo Cavagnis (S. M.
Formosa) - Pastore : Giov. Bertinatti, M.
VERONA - Chiesa : Via Duomo (angdo Via
Pigna) - Da Brescia.
VITTORIA - Chiesa Evangelica - Pastore ; Arturo Mingardi, Via Garibaldi, 60.
Vï
Il mito principale si celebra in tutte le
Chiese alle ore 10.30 della Domenica,
UFFICIO DI PRESIDENZA DELLA TAVOLA
VALDESE - Prof. Ernesto Comba, modera' ;^,tore - Pastore Antonio Rostan, cassiere
Pastore Guido Comba, segretaiùo - Via
Quattix) Novembre, 107 - Roma (101).
A. W. A. S. - Segreatrio Generale : Pastore
Guido Miegge - Room 1005, 156 Fifth Av. New-York City.
FACOLTÀ’ DI TEOLOGIA - Via Pietro Coesa,
tì-, 42, Roma fl26) - Professori : G. Rostagnb,
Ernesto Comba, Davide Bosio.
LICEO-GINNASIO PAREGGIATO - Torre Pel” lice - Preside : Prof. D. Jahier.
commissione delle PUBBLICAZIONI Davi^ Bosio, presidente ; Enrico Meynier,
■ Silvio Pons, Giovanni Bonnet, Mariano
Moreschinl.
CONVITTO MASCHILE - Torre Pellice - Direttore ; Pastore Davide Fonieron.
ISTITUTO FEMMINILE VALDESE - VaUe" ' erosla - Direttore : Pastore Davide Pons.
ORFANOTROFIO FEMMINILE - Torre Pellice - Direttrice ; Sig.na Adele Arias.
ORFANOTROFIO MASCHILE (Istituto Gould)
- Via Sei-ragli, 31, l irenze - Direttore :
Pastore V. Sammani.
ISTrtUTO ARTIGIANELLI VALDEISI - Tbriuo
. - Via BerthoUet, 34 - Direttore : Or. Uff-Paolo Canobbio.
OSPEDALI V.A.LDESI - a Torre PeRice - a
Pomaretto - a Torino, Via BerthoUet, 36.
CASA DELLE DIACONESSE - Sede: Pomaretto (Torino) -’Direttore: Pastore Luigi
Marauda, Pinerolo.
RIFUGIO PER INCURABILI «RE CARLO
ALBERTO » - Luserna San Giovanni.
ASILO PEI VECCHI - Luserna San Giovanni.
ASILO PEI VECCHI - San Germano Chisone.
ASILO PEI VECCHI - Vittoria (SicUia).
COLONIE VALDESI
NELL'AMERICA DEL SUD.
Uragpuay.
COLONIA VALDENSE (Dep.to de Colonia) Pastore ; Ernesto Tron.
COLONIA COfSMOPOLITA-ARTILLEROS (De■ partamento de Colonia) Pastore : EnricoBeux — Pastore emerito : Pietro Bounous..
TARARIRAS-RIACHUELO-SAN PEDRO Y COLONIA (Dep.to de Colonia) - Pastore : Daniel Breeze, Estacibn Tarariras.
OMBUES DE LAVALLE-COLONIA MIGUELETE (Dep.to de Colonia) - Pastore : CarloNegrin, Onibues de LavaUe.
ROSARIO-BARKER-COLLA-POLONIA (Dep.to
de Colonia) - Evangelista; Emilio Ganz,
Colonia Vaidense.
DOLORES e S. SALVADOR - Pastore: Giovanni Tron.
COLONIA NUEVA VALDENSE (Dep.to de
Rio Negro) - Pastore ; da destinarsi.
COLONIA NIN Y SILVA (Dep.to de Paysandù>
- Pastore : da destinarsi.
Argentina.
COLONIA IRIS (Pampa Central) - Pastore : Silvio Long, Estación Jacinto Arauz, P. C. S.
COLONIA BELGRANO (Provincia de Santa
Fè) - Evangelista Carlo Alberto Griot,Estación Wildermuth, P. C.C. A.
COLONIA EL SOMBRERITO (Provincia deSanta Fé) - Visitata periodicamente.
SAN GUSTAVO (Provincia de Entie Rios) Visitata periodicamente.
ORARIO FERROVIA TORREPELLICE-PINEROLO-TORIKO
Torre Pellice p. (I) 6,— 7,15 12,38 16,58 18,20 0) 19,48 (2) 21,03
Luserna S. G. » ^ 6,04 7,19 12,42 17,02 18,24 19,53 21,08
Bricherasio > 6,15 7,33 Ì2,52 17,15 18,41 20,07 21,20
Pinerolo » 5^24 6,36 ?!- 7,53 13,14 17,38 19,04 20,25 21,39
Airasca > 5,47 6,50 7,26 8,05 13,33 18,01 19,20 20,49 22,02
Torino a. 6,31 7,20 8,10 8,30 14,07 18,42 19,51 21,27 22,40
Torino p. (3) 0,25 6,36 7,56 11,36 13,20 17,27 18,25 19,06 20,10
Airasca » 1,03 7,22 8,26 12,14 14,02 18,02 19,08 19,32 20,44
Pinerolo » 1,22 7,48 8,41 12,36 14,23 18,18 19,28 19,46 21,Bricherasio » 8,06 9,04 12,53 14,40 18,40 — 20,13 f
Luserna S. G. » 8,17 9,14 13,04 14,51 18,51 ) 20,24 ì'~~
Torre Pellice a. / 8,21 9,18 13,08 14,55 18,55 20,28
(1) Feriale — (2) Festivo — (3) Al Lunedì.
ORARIO AUTOMOBILE TORBE-BOBBIO PELLICE
Torre P. p. 8,30 (*) 15,05 19,05 BobbioP.p. 6,30 (*) 11,55 17,35
S. Margh. » 8,35 15,10 19,10 ViaFourca» 6,35 12.- 17,40
Chabriois » 8,42 15,17 19,17 VillarP. » 6,41 12,06 17,46
Villar P. » 8,49 15,24 19,24 Chabriois » 6,48 12,13 17,58
Via Fourca » 8,55 15,29 19,29 S. Margh. » 6,56 12,20 18,—
BobbioP. a. 9,- 15,35 19,35 TorreP. a. 7- 12,25 18,05
(*) Al Venerdì e Festivi.
ORARIO FERROVIA ELETTRICA PINEROLO-PERQSA ARGENTI^
(1)
(2)
Pinerolo P- 6,45 7,52 10,45 12,45 14,35 16,40 18,25 19,50
Ponte Lemina (fac.) » 6,53 7,59 10,52 12,52 14,42 16,48 18,32 19,57
Abbadia » 6,56 8,02 10,55 12,55 14,45 16,51 18,35 20,Riaglietto-Fiugera(/ac)» 7,- 8,05 10,58 12,58 14,49 16,55 18,38 20,03
S. Martino » 7,03 8,08 11,01 13,01 14,52 16,57 18,41 20,06
Porte » 7,06 8,11 11,04 13,04 14,55 17,- 18,44 20,09
Malanaggio (fac.) » — 8,16 11,07 13,08 14,59 17,03 — 20,12
S. Germano » 7,14 8,19 11,10 13,12 15,02 17,06 18,51 20,15
Villar Perosa » 7,24 8,26 11,17 13,21 1.5,10 17,13 18,58 20,22
Dubbione » 7,32 8,33 11,24 13,26 15,18 17,20 19,05 20,29
Pinasca » 7,35 8,36 .”>27 13,29 15,21 17,23 19,08 20,32
S. Sebastiano > 11,34 13,36 15,29 17,28 — 20,37
Perosa Argentina a. 7,45 8,45 11,40 13,39 15,35 17,31 19,16 20,40
• (I) (2)
Perosa Argentina p- 6,43 7,55 8,55 12,05 13,55 16,20 17,56 19,35
S. Sebastiano » 6,46 7,58 — 12,08 13,59 16,23 — 19,38
Pinasca > 6,51 8,03 9,02 12,13 14,05 16,28 18,06 19,43
Dubbione » 6,54 8,06 9,05 12,16 14,08 16,31 18,09 19,46
Villar Perosa » 7,- 8,10 9,15 12,23 14,15 16,45 18,16 19,53
S. Germano 7,07 8,17 9,22 12,30 14,22 16,53 18,24 20,Malanaggio (fac.) » 7,10 8,20 9,25 12,33 14,40 16,56 — 20,03
Porte > 7,14 8,24 9,28 12,39 14,43 17,- 18,31 20,08
S. Martino > 7,17 8,27 9,31 12,42 14,46 17,03 18,34 20,11
Riaglietto-Fiugera(/ae> 7,20 8,30 9,33 12,45 14,49 17,06 18,37 20,14
Abbadia » 7,23 8,33 9,36 12,48 14,52 17,10 18,40 20,17
Ponte Lemina (fac.) » 7,26 8,36 9,39 12,51 14,55 17,13 18,43 20,20
Pinerolo a. 7,35 8,45 9,45 12,58 15,- 17,20 18,50 20,25
(I) Sabato (Mercato a Pinerolo) — (2) Festivo.
ORARIO AUTOMOBILE PEROSA-PEBBERO.
Perosa Argentina
Perrero
P.
a.
9,
9,30
13,50
14,20
19,30
20,
Perrero
Perosa
P
a.
6,
6,30
11,25
11,55
17,10
17,45
i
m.
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