1
Année Dixième.
PRIX D’XBONNIÏMENT par an
lUliie ..
Tou» l»8 pujis. ri«d« poüite ' .
;Ainénqtie . .
jOç s’^tliotvn« ; *
..Ho.ur y liittérieur :VU|
pastÎBiirs; fit |i»!j 'hbr»(^i o.s
Torre Feli ioe.
P’dur VExlét^ienrau Kiir^Hit <! ' Ari
' rniniBUación.
25.
Üft «»Il plu^i'^uTs'num^ro(S:
nis', ddinanrtéîi avant le Trií>?ri¡aní. oliHOiin.. . ,
V uuoni^es 1 centiitios puV •
i.es Auv<*iH se Ioni p»F
ìalh'e ï‘ecnir(m<t)i‘ieê mi pii»
maii'iuli quP U tluretin de /'«■
20" Juin 1884
»•OÜCÍ Afíjeniiiía.
üu.p la RÉD,A^T;10N ’sWjieeBèJ
ainsi; A laDIrec ion dii Tenìóin,
l^njriarettq fFinerírloy, Italie,
l'oor r ADMINIRTI^A'T-ION adresI serainsi; A rArimiiiistr^lfion du
Í ïVounn , Fomaretto (Pi'neroio'J
\ fl-Hllift. .
■;t!
LE TE
eCMÓ DES VAI->tS,£S VAUppISES
Paraissant.ehiac|ue yéìidre‘4i| ■
Il 11
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itfi'is; iÀifliii/'w! AirrKS I, fe
■..-.iti)-.- i, ,
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i' •'/.■jcfqr.
*!i)20!Ìlàih;tH- LèA'e^tni d« bonne h6um.:¡.-fOomiHtìiirtr (ioiiinui!.';iVwweites reliffiJeim.
y- Càromiqm vbtuidoisk '^- Aanoncih
3Ó jrtJirN
.i: ^ ÍÍ II!
’Celui'qui eèt ichréif à la colère, vauï
'mieui> que l'hàth'triJR fort; el celui qwt
est le dé son ■ camr vaud mieux
qtie le prêmur ihHnlles.'^m'v. xvr,;'32
C'ést’ 'le. la'ügagtí de la sages'sè
■idiyi‘né|‘par CQliséquent un précepte
et 11 né règle de ponduite pour quiconque aspire' à : se manifester
comme enfant' dp la sagesse. Le
monde tient'un langage'bien différent.' A ses yeux, c'est faiblesse
que de ne^ pas repousser une injure, fût-ce même par une-autre
injure; 'c’est lâcheté de ne pas se
venger, lorsqu’on le peut, d'une
insulte on d‘un dommage qu’on
a reçu. Tant il est vrai que l’Evatfgile dans sa nlorale, aussi bien
^que dans les doctrines qui le dis-^
Áíí-Viíjií '¡a vét'iie'ijivtìc iu Vv, lî) '
P ' » 1 'h'îHff- î=H'Te-
c<a
-t-f
'■yr
tinguent, n’est' pas sôlort li^lio'aîime
'et'ne sèrâii JâÈàa'is làoûté'jusqü‘'iâ
..J ' JÎK^I'III- ; ) ÎK/ih 'il /; !i
son cœij^r.
Méiy'cpm'^ié'n if e'.s‘i'j^ijÊ'c'iïe ‘‘à'u
'-disciple du ‘SâliVe'ür', le' pluís''’slîî
■*^Mïrt.■
■‘Êt^ Si'ai-'
cher sur .ses traPes,' d’iniifer soh
exemple, tel giie fA'pb'ti^è‘'‘i>lèrr'e
le prëséttté'‘âUx , chr'étien's.v! aii
vérsét' 23 d‘ü''Çh. lï de' sa ‘Epitre l" c‘éist" t)aT" ,uti m'i'raPle d'e 'jâ
'grâpé"'d‘e' iîîeu qu" iin lionVme',
'sujet.enPofe'a'üx mêmes ihfirmité's
que le resté des Kdnimes , peut
suivre','quoique de très doiii, de
divin modèle. Ce miracle a été
accompli d’une manière glorieuse
en St. Paul, qui a pu dire de lui
et de ses compagnons d’œuVr® •
«On dit du mal de'‘nous, et
nous bénissons; nous sommes
persécutés, et nous le sôuffroüS ;’'
nous sommés blâmés, ét ûoiis
prions», f Cor. iv, 12! Cë qùi
n’avait pal empêché le ‘grand
apôtre d’ad e.sser à Elijmas, ('l’enchanteur} étte dure parole: «O
homme, plein de toute fraude
< ■
m
2
Il' IH
*7'
et de toute ruse , fils du démon,
ennemi de toute justice 1 ne cesseras-tu point de renverser les voies
du Seigneur qui sont droites ? » et
de lui infliger un sévère châtiment.
C'est qu'aussi il n'était question
ni de sa personne ni de celle de
Barnabas son collègue, mais de
l'Evangile dont Klyrnas cherchait
â détourner le Proconsul rorriainf
Actes xm, 10.
D’où il-semble naturel de coni
dure que s’il, ^^est
^ ■ ^chrétien qVil* supporte '‘pati’em
bles injures et les torts qui
lui sont personnels, qu’il bénisse
ceux qui le maudissent et qu’il
prie pour ceux qui l'outragent,
il a le droit et surtout le devoir
*1 ' î ■
de défendre, selon^se.s forces, la
cause de* Dipu, ^et de la vérité^,
sans resp.^pj^]i|pi%uvet,sans faire,
acception de personnes. — La
question .très délicate à résoudre
pour chaque cas particulier, c’est
précig^ément de marquer exactement la limite où l'injure cesse
d'être personnelle et'où l'honneur
même de l'Evangile est eu jeu.
Aucune règle générale et sûre ne
peut être donnée à ce sujet, mais
l'enfant de Dieu sait à qui il doit
demander 1,'esprit de discernement
et de renoncement à soi-même,
en .même temps que le courage,et
la fidélité, dans le combat contre
l’erreur ou la méchanceté. Dans
ÿ la voie du devoir, le Seigneur nous
popduira et sa grâce auifira pour
nous rendre vainqueurs de la tentation de parler lorsque nous devons nous taire et de nous cacher
lorsque nous devons parler hardiment pour le. Seigneur et pour
.194 ----------------
ce que nous croyons être sa cause.'
Mais encore faut-il avoir reçu de
lui rintelUgence et le tact nécessaire afin de ne pas infliger un
blâme à la vérilé-en la défendant
maladroitement, ou de procurer
un triomphe à l’erreur en l’attaquant sans discernement et sans
armes efficaces.
Loini de noua là pensée que
beaucoup de scielipe tbédlogique
soit nécessaire pour combattre le
mensonge-.Ten reUgi^a et même
pour le vaincre. ^buS' foulons dire
simplement que pour prendre la
défemse d’une doctrine il est indispensable de la connaître. Que
dirait-on d’un avocat appelé à
plaider la cause d'un malfâiteui*
réel ou supposé, et qui u'anrait
nul souci de s’aboucher .avec lui
afin de connaître Içs moindres
circonstances qu’il ])üurra alléguer
dans sa défense? S'il’est malheureusement trop fréquent d’entendre des hommes condamner ce
qu’ils ne se donnent pas la peioie
de comprendre, il n’est pas rare
non plus d’en voir d’autres qui
prennent témérairement la défense
de ce qu’ils ne connaissent pas;
et lorsqu’il s'agit de l’Evangile,
ils ne peuvent que le compromettre
aux yeux des personnes intelligentes. Se taire lorsqu'on aurait la
démangeaison de parler , ,c'est
aussi une petite victoire sur son
propre cœur. Elle n’est cependant
pas comparable à celle que remporte rhommebrutalement offensé
etcruellementmaltrailé qui, tenant
son ennemi en son po^uvoir, ne
tord pas un cheveu de' sa^,jête.
David a été un puissant hdnime
f.,
■ ,v.
3
de guerre ; un arc d’airain a été
rompu par son bras d’acier; il a
trioixiphé glorieusement de toutes
les armées qu’il a combattues.
Mais-jamais il ne se montre plus
grand et plus fort que lorsqu’il
épargne par deux fois, la vie de
Saül qui s’acharnait à sa poursuite
pour lui donner la mort. — Le
secret de cette générosité doit
être cherchée moins dans la générosité naturelle de David, que
dans* la crâinte de l’Eternel dont
Sàûl' était l’oint. La piété est Içi
vraie source de la générosité et
de Toùbli de soi-même.
tiii’ ' ;
;î; '' ¡KL- '
Lève-toi de lionne heure
— Je comprends qu’il faille se lever
matin lorsque le travail presse, mais
c’est aujourd’hui dimanche, le jour
du repos, et je ne vois pas la nécessité de quitter si tôt mon lit.
— Si tu as la bonne habitude de
te lever matin six fois par semaine,
il ne. Ip sera guère possible, sauf le
cas d’indisposition, de rester lard au
lit le di.manche. Tu jouiras si bien
de r.jfir frais et embaumé des prernièrés heures du jour, que tu ne
saurais y renoncer lors même que lu
aurais nn lit de plumes.
J — Mais que ferais-je ,en me levant
si le dimanche, puisque je ne
dpip ptis aller àu travail?
1—^Tu commencerais parj suivre le
précepte de l’apôtre qui nous ordonne
de t’acheter le temps (Epiies v. 16)
el,quij,n’a pas établi que le dimanche
mailin fît expeption à la règle générale. Or il sei;ait| perdu le temps que
tu passerais dans ton lit ne faisant.
195--------
que rêver, même lorsque lu es déjà
réveillé.
Après t’être habillé lestement, et
avoir mis de l’ordre et de la propreté
sur la personne et dans la petite
chambrelte, recueille tes pensées et
fais à Dieu la prière du malin. Tu
imiterais en cela l’exemple du roi
David qui disait an,Seigneur: «Entends dès le malin ma voix, ô Eternel; dès le inalin je me tournerai
vers toi » (Psaume v. 3). Mais qui
plus est, lu imiterais Celui qui est
notre modèle en toutes choses, et du
quel il est écrit que «au matin,
comme il était encore fort nuit, s’étant levé il sortit, et s’en alla en uu lieu
désert, et il priait là ÎMarc i.. 35).
Tu pourrais, après cela, le rendre
utile dans la maison pour les choses
que l’on peut faire le dimanche, .afin
que tes parents puissent être prêts à
temps pour aller au culte. Il te resterait certainemehl un temps précieux,
pour chanter les louanges de Dieu
dans l’un des cantiques appris à l’é-(
cole du dimanche. J’aime tant entendre
les enfants et les jeunes gens chanter
quelques beaux cantiques, au lieu des
chansons profanes et cori'uptrices, le
dimanche matin,-pendant qu’ils gardent le bétail, ou à tel aulre moment
du jour ou de la semaine. .
G’e.sl ainsi que faisait David qui
voyait bien des personnes qui ne pensaient guère, à Dieu, et qui néanmoins disait: « Mais moi je chanterai
ta force (ô Seigneur) et je louerai rfès
le walin à haute voix la gratuité,
parce que lu m’as été une haute retraite et mon asile au jour que j’étais
en détresse». (Psaume lix.’16). ,
Qu’il est doux obéir au Seigneur
dés le malin cl de commencer de
bonne heurq la,,sanctificalion du Jour,
du repos. Ôn sera bien sûr en faisant
4
...... i96
fe’,'
ninsi de donner à Dieu tout le dimanche, et de ne pas lui reliancher
la matinée, qui, au dire de mon vieux
père, est <i la mère de la journée'i>.
Cela est également vrai tous les jours
de la semaine, car soit que tu veuilles lire, écrire, travailler aux champs,
voyager, etc. etc. c'est le matin que
tu réussiras le mieux pour peu que
tu nies pris l’habitude de te lever
matin dés ton enfance. C’est à ce moment que l’esprit et le corps sont
frais et dispos ensuite du repos goûté
pendant le sommeil réparateur.
— Vous allez me dire aussi que
c’est en se levant malin que l’on risque .de trouver ce qui a été égaré
dans la rue pendant la nuit. Mais
moi je vous répondrai que celui qui
a "perdu l’objet s’est probablement
levé de meilleure heure encore que
celui qnî Ta: trouvé.
— Il est possible. Mais c’est l?i im
détail qui n’ôle aucune valeur aux
arguments que je viens d’avancer.
En outre, que d’exemples la Bible ne
nous donne-t-elle pas de personnes
respectables et même avancées en Age
qui avaient la bonne habitude de se
lever de bonne heure[
C’est en se levant de bon matin
qt.CAbràdiam vint au lieu où il s’était
tenu devant l’Elernel (Gen. xix. 27),
comme c’est de bon malin que ce
digne patriarche partit pour aller-au
pays de Morijah pour obéir au commandement du Seigneur (Gkîv. XXII. 3).
C’est de bon malin qu’lsaac traita alliance avec Âbiméiec (Grn. xxvi. 31)
et que Jacob dressa un monument
après la vision que Dieu kii accorda
à Béthel (Gen. xxviii. 18). Gomme
c’est après s’êlre levé de grand matin
que le serviteur de l’homme de Dieu
(Elisée) s’en alla au camp de.s Syriens
(2 Rois‘ti. 15).
«La vaillante femme, dont parle
le livre des proverbes (xxxi 10-15) se
lève lorsqu’il lest encore nuit, elle disIribue la nonrrilnne néces-saire à sa
maison, et elle donne à ses servantes
leur tâche».
Aussi sa maison e.s.t bien dirigée
et prospère.
C’est dès le point du jour que tout
le peuple venait vers Jésus au temple
pour l’entendre (Luc xxt. 38. Jeast
viu. 2) comme c’est de fort grand
matin que Marie Magdeleine et d’autres femmes vinrent an sépulcre (Marc
XVI. 2) et dès le point du jour que
les apôtres entrèrent au temple pour
en-ieigner (Actes v. 21).
Tu vois, mon ami, qu’en te levant
matin tu es en fort bonne compagnie.
— N'y â-t-il dofré personne (jiïi'Se
lève tard comme mol, pour que je
n’aie pas à rougir d’être seul de mon
espèce ?
— Oui, mon enfant, il en est aussii
qui font du jour la nuit cl da là nuit
le joui', tout juste l’opposoi de ce
qu’a établi le bon Dieu.
Ceux là vendent le soleil poui' acheter la chandelle, et au dire de méde-,
cins de renom, le sénateur Mantegazza, par exemple, ils compromeltent
leur santé et abrègent leur vie.
Il est des dangers d’une autre espèç.é
auxquels s’expose celui qui dort iroji'
et trop Lard.
•— El quels Sont-ils? '
— Il deviendra pauVrej C’ésl la
Bible qui le dit: « Jusqu’il quand të,
tiendras-tu couché parèsSëBÿ?’ Quand’
te lèveras tu de ton Ht? Üu peu de
somineil, dis-lu, un peu de sommëil,.
un peu de ploiement de briis afin '
de demèurer cpuché; et ta pàuvfëtë'
viendra comme un passant,, et la diselle coninle un soldat». (Prov. vi.
5
.■•J97
Tu sais que les soldais vont vite,
car tir ^s vu quelques fois passer les
Alpins OU' les Bersaglieri.
En outre' ceux qui dorment beaucoup vivi^hl moins que les autres,
car dormir n*6Sl pas vivre dans toute
la force de l’expression. Un homme
de 60 ans ¡aura vécu pendant 42 ans
et six mois s’il dort en moyenne 7
heures par Jour, tandis qu’il n’aura
vécu que pendant 37 ans et six mois
s’il consacre 9 heures par joue au
sommeil.
Adieu, mon enfant, je le souhaite
une longue vie, toute consacrée au
service du Seigneur.
Comment donner
Dans une réunion de missions parnii
les nègres des Indes Occidentales, il
fut décidé d’un commun accord par
l’a.ssernb!ée;
d) que chacun donnerait quelque
chose pour les missions.
2) que chacun donnerait selon ses
moyens.
3) que chacun donnerait volontier,s.
Aussitôt apVès la clôture de la
réunion un nègre inlhienl se plaça
auprès d’une table pour inscrire ce
que chacun donnerait.
Plu-sieurs s’empressèrent d’entourer
la table et donnèrent, qui plus qui
moins, selon leurs réssources. Il y
avait pajmi eux un homme riche,
même très riche qui "déposa sur là
it,al)le une petite pièce d’argent.
— Reprenez votre inonnaie, lui dit
le trésorier. Votre offrande peut être
en rapport avec la première des résdhlions qüé nôus avons prises, raàis
non avec là seconde qui porte que
chacüri doit donner selon ses moyéns.
IL’homme riche prit sa petite pièce,
!6l retourna à sa place outré de colère.
Les fidèles s’approchêrènl l’un après
raufre et dÔ{iirïèrenl presque tous
Elus qüe l’homme riche. Gelui-ci,
onleuit de son avarice, revint et
jeta sur la table une pièce d’or en
disant d’un ton maussade :
— Prenez cela. '
— Non, je ne le prendrai pas, car
vous n’avez pas donné d’apré.s la dernière de nos résolulion.s qui établit
qué chacun doü donner volontiers.
Confus et irrité, notre homme retourna à sa place, mais quand il vil
que tous, même les plus painh’es
avaient apporté quelque chose, il revint souriant et d’humeur gaie déposer
sur la table une grosse somme d’ai'gent.
— Très bien, lui dit alors le trésorier, celte fois vous avez donné
d’après toutes tes résolutions que
nous avions prises au commencement
de la réunion.
El c’élaienl des nègres!
ItouDelies feltjgkufied
Suisse. — La semaine prôchaine,
du 23 au 29 juin auront lieu D. V.
les assemblées annuélÎeS des principales Sociétés religieuses, qui ont leur
centre à Genève, Notre Eglise sèéa
leprêsentée à celle de la Société
Evangélique par M. le professeur
.L D. Charbonnier.
— Le Synode de VEglise des Yieux
Catholiques, ou cofnine elle s’intilule
aussi, de VÈglise catholique-chrétienné
a tenu sa session annuelle les 4 et 5
juin. L’assistance comptait 85délégués
(33 ecclésiastiques et 52 laïques). Du
rapport annuel de l’évêque Herzog,
il ressort que, dans l’année 1883, il
s’était célébré dans l’Eglise catholiquechrétienne suisse 819 bapiêthes, 169
mariages et 525 ehlerremenis.' Le
total des enfants qui suivent l’insïfilction religieuse s’est élevé à 3,662.
Le rapport ne dit pas combien l’Eglise
a acquis de nouveîuix membres, dans
le courant de cette même année.
France. — Le projet de loi Sür
lé rétablissement du litiiorce, d^jà
adopté par la Chambre, vient de
l’être-également parle Sénat (moins
lé divorce par conseniemewi mMiîteZ),
6
^i98
. %
‘V^ ’
à la majorité de 140 voix contre 114.
Est-ce un progrès? A plusieurs égards
on peut répondre; Oui, mais à plusieurs aussi ^ ce pourrait bien être
un ¡reculj
^■’Le‘'3® Synode général officieux
des Eyliscs] réformées de France, s’est
ouvén, ainsi (que nous l’avions annoncé, le 11 juin à Nantes. Le Synode
se compose de 87 membres, dont 78
sont présents dès la première séance.
Sont'admis à assister aux séances,
munis de cartes délivrées par les
pasteurs de Nantes, les représentants, de la jaresse politique, ainsi
(juA'’les' membres de cette Eglise.
La présidence est confiée à M. le
pasteur Dhorobres de Paris, qui prêcha, le soir, sur Esaïe xxxv, 5 «J'ai
vu tes larmes iin discours' qui a
fait; dit le Christianisme, une vive
impressiodi sur l’Assemblée. — Dans
te^pfefuièr.e (partie déjà ^ séance, du
il;'/üVèflt; èn/eddus avèé
émotion, les représentants des églises
sœurs de,la S.uisse et de l’Angleterre.
Suit. là, lecture des,,ra|)juoris deis diffétenlés, en comrnèn.çant par celui’des .fmanijes, dimuèl
il resúlle une augmentation sensible,
iquàîlL'i'JX çonlribulions des Egtise.s
a,l.’a,!çfiiss.e Synodale. Le nombre de
celles qui avaient contribué m’était
que de 191, en 1881 ; en 1883 il
s’ét^it élevé,à 300; à 342 en,1883et ep 1884, sur .419 Eglises, seulemept 77 nTont rien, donné. En 4
années^ les recettes ont été de 247,
^ÎO fr. 99 cenlîmès. Vient ensuite te
rapppt]t dq,la_Co)HiWîSimws (íes Etudes,
dont..,Î’jèxàiq^n se Iqrmi'ne par la propqsíti.óps, à'ccuéillie ,àyec. iipplaudissemçnts, de l^iimÎsç au concours d’un
^ankfJ 'dfJ$stru!iiion, rci^tcwic.' Un S*’
rapport jsiir la modifficcUion des àllàcaliç^^asigrales occupe lè resté de
cetté seaneq.
' ALi.emJlGnè. ' De 1871, époque
de l’annexion de l’Alsace îi l’Empire
Allemand, à d’année 1880,^ le chiffre
des protestants a,augmenté de 33,883
Cl celui des catholiques a; diminué
de l'6/248¡ âmes. Le,' rapport numérique entre les deux oommuniïins,
était à cette dernière date, pour
Strasbourg; de 51,859 habitants caiholiqués, contre 48,691 protestants ;
pour Metz de 37,573 catholiques contre 13,906 protestants ; pour Mulhouse
de 47,395 catholiques, contre, 13,906
protestants. Le total de la popùlalion
protestante de l’Alsace était'én lb80
dè 305, 134 finies. ■ ! "'
- Ecosse. Les grandes églfses
presbytériennes d’Ecosse ont tenu en
mai dernier leurs Assemblées générales
annuelles à Edimbourg, belle de l’Eglise Etablie a dû s’occuper de la
déposition du recteur du Collège de
Calcutta qui a parié durant huit
heures pour sa défense mais sans
réussir à se faire absoudre. L’Assemblée de l’Eglise Libre a eu upe. sotVée
missionnaire très intéressante où non
moins de sept missionnaires venant de
champs Jr,fô divers, onljl^fssé la
parole à un' public nombreux.
L’intérêt pour l’œuvre missionnaire
n’a jamais été si puissant dansi l’Eglise Libre, qu’il l’est anjourdOiui.
Il suffit d’observer qu’elle a donné
l’an dernier;
Poui’ les missions chez les '
païens . ... fr. 2.174.000
Id. aux juifs . . ’ . !)■ 155.1)00
Id. sur le Continent » 115.000
Id. dans les Colonies b 89.000
Total . . L. 2.533,000
L’ensemble des contributions de
l’Eglise libre d’Ecosse, se monte pour
l’an dernier, à la somme de quinze
milhoks et ' sept cent mille francs.
Celles de l’Eglise Etablie s’élèvent à
près de huit millions. Voilà des chrétiert^ qui ont appris à'« semer abondamment». ■'
. ‘ ' •, '1 i ■ • I . ■
Irlande. ~ L’Assem.blée Générale
de l’Eglise Presbytérienne d’Irlande,a
tenu ses séances à Londqijiderrypeadàiu une dixaine de jours. '
Elle compte acliiel[enient!619. ministres. En moyenne ses congrégiilions
se composent, de Ifê mernBres.' Elles
donnent en moyenne fr. 6775 chacune
dans l’année La nqoyennc dès dons
e.st de fr. 48 par familje, et' Ip journal
auquel nous eraprûplohs ees' dpnnées
7
199
ajoule: «Cela ne parle pás en faveur
ele la libéralité des presbytériens irlandais ». Le nombre des collecleiirs
pour le Ponds d’enlrelien du ministère epl de 2400. Une portion recueille
les dons mensuellement, d’autres à
chaque ti'imestre et d’autre.s enfin à
chaque sémeslre.
La question de l’emploi des instruments de musique dans le culte public
a clé de nouveau chaudement,débattue, A la'fin l’Assemblée a décidé par
266 vpix contre 245, que chaque
congrégation conservât sa liberté à
cet égard.
— La troisième session du Concile.
Presbytérien Universel s’ouvrira D. V.
à Belfast (Irlande) Iç' 24 courant. Lu
première de ces assemblée-s a été tenue
â Edimbourg en 1877; la seconde à
Philadelphie .en 1880. Le Concile se
conjposCiide délégués de toutes les
églises presbytériennes ou reformées
du inondé eômplanl entre toutes environ'SOImillions de membres. Vingthuit églises reformées d’Europe enverront des délégués, neuf d’Asie, six
d’Afrique, quatorze d’Amérique et
neuf d’Australie.
Notre Eglise y envoie comme ses
représenlanls‘MM. .).. P. Pons modérateur-adjoint et H. Bosio secrétaiie
de la Table.
iiîliroiùque -®auboisc
d’une église, httmrines et femmesi
vieillards et jeunes gens, riches et
pauvres, d’être actifs, de travailler,
de faire quelqu’oeuvre dans son sein
et à son profit. — Ce devoir'c’’esl le
Seigneur qui l’a imposé' à tous sés
rachetés. Ils doivent être le sel dé la
terre, être zélés pour les bonnes
œuvres, porter beaucoüp de fruit.
- La force d’accornpiir leur grande
lâche les chrétiens la trouveront dans
l’amour pour le Seigneur Jésùis hors
duquel nous ne pouvons rien faire.
— Les œuvres à accomplir ne mant^
qucnl pas. Visites aux malades à l’hôjii*
tal et ailleurs, visites, le dimanohe'j
aux AriigrianeîiiVaudois qui ont besoin
de cori.seils et d’encouragêmenl, coltaboralion à l’Ecole du dimanche; parti
La Paroisse de Turin en i SHS. i —
Nous avons reçu tout dernièreméul
le Rapport sur ha Paroisse Evangélique
Yaudoise de Turin, pendant l’année
1883, présenté par le Consistoire aiix
memiK'e.s. de cette Paroisse. Il sè com.
pose de trois parties: 1" Une adresse
aux meiTibres de l’Eglise; '2° Quelque.s
détails, sur la marche de la Paroisse
en 1883; 3° Un compte-rendu finaii
cier complet. ,
Le sujet de Vadresse ou exhortation,
due à la plume de M" II. Meille,est
la collaboration des laïques aux œuvres
de l’Eglise, ou bien le devoir qu’il
y a pour tous ceux qui font partie
cipation an travail accompli par
.i;,«,'_I.
différenle.s Sociétés cbarilables; dilfii.ston des journaux religieux;; accom*
pagnement au cimetière dè coreligionnaire's morts sans laisser personne
après eux, etc. ètc. '• ' ;
Voici une phrase, relativé ' au
Témoin, qui pourrait encourager,'
bien des personnes qui n'habitent pas
rnnin* a INJaIî'û T'ôwïnàvï nxlAIT
Turin: « Notre Témoin devrait avoir
droit de cité à Turin et il a bien
lieu de se plaindre de l’accueil que
nous lui avons fait jusqu’ici, 11 est
bien petit sans doute; mais il coûte
en proportion; et puis, qu’on le lise,
et on y trouvera souvent du plaisir,
îom;o«i’s du profit ».
Quant à la marche de l’Eglise en
1883, le Rapport touche d’abord ,au
fractionnement de la Paroisse, jusqu’alors unique, en deux sections. Nous
avons tQuebé Û cette‘question en son
temps et nous ne pouvons que sbu;haiter, avec le Consistoire, que aussi
bien ceux qui l’ont promue {la sépa'ralion ) que ceux auxquels elle répugnait et qui l’ont vue avec peine,
aient lieu de se réjouir pour le bieii
qui en sera résulté.
Les parlicipanls au Culte et à la
Sainte-Cène ont été en aiigmentani
plulôt qu’en diminuant. Les JÇcoZes
élémentaires ont été éprouvées par la
mort de l.i maîtresse Villa et la retraite, poil! l 'iison de santé, de l’instituteur M .!. D. Prochet, régent
,1
8
. 20,0.
depuis plus de_23ans, des classes 3®
et 4® élémentaires.
Il y a eu, pendant l’année, 19
baptêmes, 8 bénédictions nuptiales
et 30 décès dont 18 an dessous do
40 ans et 12 au dessus.
La Chambre des domestiques destinée
il offril’ un abri pendant huit jours
à celles qui sont momenlanémeni.
sans place, en a accueilli plus de 2.0
dans le courant de l’année.
La Diaconie a di.s|ribué en assi.«tances diverses (V. 1073 en laveur
d’indigents nationaux et étrangers.
VHôpital a soigné 111 malades, 60
hommes et 45 femmes, dont 106 gratuits et 5 payanis, La Socicié des deîHoiselles poiii' la protection de l’enfance pauvre a dépensé en secours
divers plus de fr. oOOO. Les 30 places
disponibles aux ArtigianeUi Valdesi
ont été constamment occupées. Væu
v.re des Bains a prociii'é le bienlail
d’une cure d’eaux, soit à Aix soit à
la mer, à 25 personnes .dont 7 adultes et 18 enfants. Enfin VOuvroir fondé
par G. De Fernex a fourni, de
l’ouvrage à une vinglaine d’ouvrières
tftti en manquaient.
C'est dire que sous le rapport des
œuvres de bicnfai.sance il s’est accompli dans la paroisse un travail eonsidérable.
A l’égard de.s conlribution.s, le
port du consistoire nous préseni
chiffres suivants.
Collecte pour (rais de culte
cl écoles à laquelle ont pii.s
part 105 souscripteurs . L.
Collecte pour le T&tnple de
fiopte, ,00 Süiiscriplenrs) . »
Co|ie|Cle pour l’Ecole-diar
‘le des riisines (Lusernp
St. ,Lean, 41 souscripteurs), »
Collecte en faveur de la Société Evangélique de Genève »
Cpllecte pour le.s Missions.
failVipar M. Weiizeck^i' (.'J5
so11 scripteur.s) ■ / • ■ »
Collecte en faveur de la
Société Centrale de France,
par M. le .pasteur Aguiléra »
rap
c les
9083
3200
1700
300
916
»
794
Legs de M“* Doxat en faveur de l’Hôpital .... »
Produit des troncs cl dons
pour les pauvi'es .... »
440
1564
Total
r\ fin OIX O©
¿»•At
%
L. 17997
EiîsrST ItüitenT, GéranI et Administratevr.
Dans cette somme, comme on le
voil, ne figurent pas les dons administrés par la Société des demoiselles,
ni ceux en faveur de l’établissement
des ArtigianeUi qui figureront, apparemment, dans un rapport spécial.
Après avoir parcouru, avec un sentiment de reconnaissance, les diverses
li.sLi s d’offrandes, il nous reste un vœu
à exprimer, qui paraîtra bizarre à
plus d’un, et qui serait, hélas! bien
riors de place aux Vallées; c’est de
voir, à côté des dons de ceux qui
sont riches ou du moins bien, à leur
aise, fignrei' aussi des offrande^ plus,
mode.?tes, les pile,s de la partie plus
pauvre du troupeau. Elles ne, grossiront pas, il est vrai, de beaucoup
les sommes que la paroisse de Turin
peut présenter, mais au point de vue
de l’avancement spirituel et de la
(îoliésion des membres du troupeau
il noms paiait utile que tous soient
amenés à prendre leur part des frais
qu’exigent l’enlfelien du culte, Tins*
iruclion et tes diverses œuvres missionnaires et de bienfaisance.
Le poste de maîtresse de l’école de
filles vaudoise de Pmmoi est vacant.
On demande une maîtresse munie du
diplôme du Gouvernement. S’adresser
pour les offres, de service et pour les
conditions soit à M. le Syndic soit
au Président du Consistoire.
Pignerol, Imprirn. Chiaatorç, el Mâscarulli.