1
Soixantième année.
5 Septembre 1924
N* 34
L ECHO DES VALLEES
PARAISSANT CHAQUE VENDREDI
PRIX D’ABONNEMENT:
Vallées Vaudoises....................
Italie (en dehors des Vallées) et Colonies
Etranger.............................
Plusieurs abonnements à la même adresse
Etats-Unis d’Amérique................
Par an
L,
Pour 6 mois
81020,—
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5,
6,
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On s'abonne : à Torre Pellice, au Bureau d’Administration de ï’Écho (Via
Arnaud, 31); dans toutes les paroisses, chez MM. les Pasteurs.
L'ABONNEMENT SE PAYE D'AVANCE.
S’adresser: pour la Rédaction, au Directeur M. Jean Coïsson, professeur.
Torre Pellice — pour l’Administration, au Bureau du journal, Via Arnaud,
N* 31 - Torre Pellice.
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Tout changement d’adresse coûte 30 centimes, sauf ceux du commencement
de l’année.,
VI. Le Numéro: 20 centimes
S
Que tontes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimahles..«.. dignes de louange, occupent vos pensées. (Phil. IV, 8).
f
I'
« Alors ses disciples se souvinrent
qu’il est écrit : le zèle de ta maison
me dévore ». Saint-Jean II, 17.
Qu’est-ce que le zèle ?
Le zèle, c’ept une affection intense qui
met celui qui en est possédé au service de
l’objet qju’il aime, qui l’y met tout entier,
à tel point qu’il y pense sans cesse, que
tout son désir tend à lui, que toute sa
vie lui est consacrée et qu’ü n’est pas
un élément de cette vie qui, en définitive,
n’appartienne à cet objet. Le zèle, c’est*
une passion qui fait souffrir, qui ne
s’a.paise qu’en s’exerçant, mais pour renaître sans cesse et se porter à des buts toujours nouveaux, toujours plus grands,
toujours plus près dtu but suprême. Le
zHe, c’est un effort qui ne peqt supporter d’obstacle, qui, lorsqu’il rencontre
l’obstacle, volontaire, obstiné, au bien qu’il
veut répandre, bouillonne en une sainte
colère, mais qui, quand l’obstacle est
.vaincu, éclate en chants d’allégresse et de
triomphe.
^ 4c
S’ Mais venons-en aux exemples.
Le zèle, c’est Mmse descendant du Si
^aaï, h> idî-an reflet
de la gloire de Dieu qui lui est apparu,
^ portant dans ses mains robustes les ta^ blés de pierres sur lesquelles était gravée
‘ cette sainte loi du Décalogue qui devait
être l’honneur, la force et comme l’âme
même de son peqple. 11 approche du camp
d’Isiraël. Un murmure étrange mont®, jusqu’à lui. « Il y a un bruit de guerre dans
le camp », lui dit Josué qui l’accompagne.
«Non, non, répond Moïse, ce n’est ni un
. ^cri |de vaiqueurs, ni un cri de vaincus,
’Vest la voix de gens qui chantent >. Il
.1 approche plus encore, et alors que voit-il ?
Son peuple, le peuple de l’Ete,rneI, qui
danse autour d’un veau d’or, et qui,
'' devant cette image de bête, s’écrie : « C’est
ici ton Dieu, ô Israël, qui t’a fait sortir
pays d’Egypte ! »,
'Alors Moïse pousse un grand cri de colère et de douleur et, élevant dans ses
mains les tables de la loi, il les brise sur
le rocher de la montagne. Puis il prend
1 idole, il la met en pièces, la réduit en
poudre, répand cette poudre dans l’eau
et fait boire cette eau aux enfants d’Israëlj Et quelques jours après, quand le
Bang du peuple a coulé, quand l’Eternel a
, dit à Moïse : « Je détruirai ce peuple, mais
; Je ferai de toi une grande nation », Moïse,
se traînant sur ses genoux, s’écrie : « Pav-à>nne à ce peuple, sinon efface-moi de ton
■ livre» (Exode XXXII, 32). Voilà le zèle!
Le zèle, c’est le prophète Elie défendant
seul, en face d’Achab et du peuple idolâtra, les droits méprisés de t’Etemel. Et
c’était peu pour lui de braver mille morts,
pourvu qu’ü ramenât Israël à son Dieu et
son AUiance (1 Rois XVIU, 18).
te zèle, c’est le diacre Etienne debout
^vant le Sanhédrin, demandant compte
è Son peuple du sang de Christ et du sang
des prophètes, et pendant qu’il parlait et
■ ^ tous grinçaient des dents contre lui,
k - visage, lisons-nous dans le livre des
Actes des Apôtres, était semblable à ce^ d’un ange (Actes VII, 7).
te zèle, c’est Saint-Pavi écrivant aua
iCorinthiens ces mots qu’il a scellés par le
témoignage de toute sa vie et de sa mort :
t Outre toutes les choses qui me viennent
du dehors, je suis assiégé chaque jour palle souci de toutes les Eglises. Qui est-ce
qui souffre que je ne souffre aussi ; qui
est scandalisé que moi-même je n’en sois
comme brûlé ?» (2 Cor. XI, 28-29),
Et que de noms à citer encore, les uns
éclatants, lés autres obedirs, îfcs uns anciens, les autres nouveaux !
;l! 4! «t
Notre siècle en a lui aussi de ces hommes zélés pour la plus sainte des causes.
Rappelez-vous ce saint, ce grand Oberlin,
qui, après s’être consumé pendant le jour
pour établir et pour étendre le règne de
Dieu dans les cœurs et dans toute la vie
des pauvres paysans du Ban de la Roche,
la nuit pensant au mal qu’il n’avait pu
vaincre, cherchait souvent en vain le sommeil : et alors on l’entendit une fois qui,
pleurant, s’écriait : « 0 ,raa paroisse, ma
chère et pauvre paroisse!». Rappelezvoujs Félix Neff, choisissant pour son
champ de travaü le plus pauvre, le plus
rude, le plus abandonné entre tous, les
hautes Alpes françaises du Dauphiné, y
usant avant l’âge son^’horps naturellement
tferêle et -délicat, y consumant son cœur et
y laissant de son court ministère des traces qui y subsistent profondes après tant
d’années. Mais aussi comme il les aimait
ces pauvres montagnards ! On raconte
qu’un jour qu’une de leurs assemblées
était réunie autour de lui pour l’écouter,
l’émotion le gagna; il ne, put commencer
son discours et, au lieu de parler, il pleura.
— Pourquoi pleurez-vous ? lui demande-t-on.
— Je pleure, répondit-il, parce que vous
ne voulez pas vous convertir-. Voilà le zèle !
4: 4: 4:
En face de pareils exemples on peut
parler du zèle de la maison de Dieu, du
zèle qui consume aussi, mais qui repd au
centuple tout ce qu’il a coûté; oui, on
peut répéter cette parole : « Le zèle de ta
maison me dévore », et la répéter avec la
joyeuse certitude qu’en tout temps le
Maître est puissant pour la réaliser dans
les cœuna.
P’est pourquoi, ô Dieu, Dieu de JésusChrist, Dieu de nos pères. Dieu de nos
Eglises, Dieu de l’Eglise universelle. Dieu
de l’humanité, donne-nous les douleurs et
les larmes de la repentance et de la compassion ; attache-nous par des liens nou* veaux au Christ qui nous a réconciliés
avec Toi, pauvres enfants prodigues .avec
le Père qu’ils avaient abandonné; que son
Esprit' qui est ton Esprit nous pénètre e|»
que se multiplient parmi nous et dans
toute ton Eglise ceux qu’on ne pourra
voir vivre et qu’on ne pourra voir mourir sans se ressouvenir de cette parole :
« Le zèle de ta maison me dévore ».
•;b; S.
PENSÉE.
La connaissance de Dieu sans celle de
notre misère fait l’orgueil. La connaissance de notre misère sans celle de Dieu
fait le désespoirt La connaissance de JésusChrist fait le milieu, parce que nous y
troaivons et Dieu et notre misère»
Pascal.
UE SYNODE
Est-il bien nécessaire de rappeler que
le Synode est la suprême « assemblée législative » de l’Eglise Vaudoise, réunissant
les pasteurs et délégués de toutes nos con. grégations des Vallées, des viUes d’Italie,
de l’Amérique du Sud; les représentants
des Eglises sœurs de la péninsule et de
l’étranger? Synode fait époque dans
notre année ecclésiastique, on l’attend
avec impatience et il marque toujours encore un évènement pour le peuple Vaudois
tout entier.
La solennelle ouverture du Synode de
1924 eut lieu lundi l.er septembre, dans
le temple de La Tour, bondé d’auditeurs
bien avant l’heure où devait commencer
la,,cérémonie. A 15 heures plus ou moins
précises, voici le cortège imposant des pasteurs et des délégués ■—précédé du prédicateur d’ofiSce, M. Jean Bonnet, et des
denix candidats qu’on va consaterer — qui
fait son entrée, salué par les accords de
l’orgue. Après la partie liturgique de circonstance et le chant d’un magnifique
chœur d’occasion, finement exécuté par
notre Chorale sous la direction de M.me
pal/pA, le IÇrédicateur annonce son texte
que voici : « ...Vous êtes la race élue, la
sacrificature royale, la nation sainte... »
(1 Pierre ¡11, v. 9).
Le discours d’inauguration est digne de
la solennité par l’élévation de la pensée, la
clarté et la pureté de la forme ; c’est un
appel efficace, vibrant, solennel, adressé au
peuple Vaudois afin. qu’il n’oublie ni ses
origines, ni la noble mission que Dieu lui
a confiée à travers les âges ; un appel à
la sanctification, à la consécration, àlacoUaJtwration active avec ses conducteurs « pour
faire connaître autour de lui la puissance
rédemptrice d,u Chri^.
Aprfe avoir successivement développé
les deux parties de son sujet : 1“ Ce
qu’est et ce que doit être notre Eglise ;
2“ quelles doivent être ses finalités, l’orateur adresse en particulier aux deux candidats qu’ü va consacrer une chaude allocution spéci^, toute pénétrée d’affeotion fraternelle, d’exhortations, de conseils
pratiques. "
Suit la cérémonie de la consécration et
de l’imposition des mains aux deux candidats : MM. Alexandre Tron et Antonio
Miscùx; la fonction terminée, l’immense
assemblée — d’un mülier de personnes —
s’écoule, tandis que lès membres du Synode se rendent à la Maison Vaudoise pour
leur
PREMIÈRE SÉANCE. ,
, Le Bureau provisoire, formé de M. Artímr Muston, doyen d’âge des pasteurs en
activité, pr&ident; MM Guido Comba et
David Pons, secrétaires ; Alexandre Rivoir et Amato Albarin, assesseurs, procède
d’abord à la vérification des mandats, d’où
ü résulte que les membres du Synode, présents ou attendus, sont au nombre de 149.
Dn passe ensuite à l’élection du Bureau
définitif. Sont ^us : MM* Daniel Mawrin,
président: comm. Robert Brochet, viceptésident ; Guido Comba, David 'Pons, Alexandre Tron, secrétaires ; Alexandre Rivenr et Adolphe Giampiccoli, assesseurs,
M. Maurin occupe le fauteuil de la p,ré
sidence en prononçant un petit discours '
d’occasion par lequel il remercie l’assemblée de l’honneur qui lui est échu ; il rappelle ensuite par des paroles de sympathie
l’imiqiue ouvrier que l’Eglise ait perdu
dans le courant de l’année dernière : M. B.
Fontana, ainsi que les bienfaiteurs de l’étrange,r qui nous ont quittés; ü constate
que notre œuvre d’Evangélisation est en
progrès et qu’eUe progressera toujours davantage « si nous travaillons avec fidélité,
né nous confiant qu’én Dieu »,
Il est convenu de tenir les séances de
8 heures à midi et de 14 h. 1[|2 à 18 h. 1|2,
sans compter les séances supplémentaires
du soir. Le dernier terme pouf- les déhbérations est fixé à vendredi, 5 courant, à
midi.
DEUXIÈME SÉANCE.
{Mardi matin).
Après le culte d’usage et la lecture du
procès-verbal de la séance de la veille, la
parole est donnée au Rapporteur de la
Commission d’examen de la Gestion de la
Table, M. Arias, pour la lecture de son rapport, accueilli par des applaudissements.:
Suit VexaTtien du Rapport de la Table^
paragraphe par paragraphe. Sur l’Introduction, M. G. A Tron, suivi de M, A. Muston, rappellent le départ de Miss Brown,
notre fidèle amie qui a dépensé toute sa
longue vie pour l’Eglise Vaudoise et dont
nous allons garder le plus reconnaissant
des souvenirs.
Au paragraphe «Rôle des Ministres»,
M. A. Muston et M. F. Rostan font remarquer avec à propos que, des 64 pasteurs en activité, 31 seulement déploient
leur activité dans le champ de l’Evangéilisation ; 31 ouvriers pour 40 miUions d’habitants ! D’où la nécessité urgente de nouvelles vocations pastorales. Le prof» Rostagno abonde dans ce sens, en ajoutant que,
vu la pénurie d’ouvriers, ü serait convenable de retenir dans l’œuvre les hommes
ayant dépassé la limite d’âge, encore aptes
à fournir un travail efficace^
iLe Modérateur rend hommage au htel
exemple d’humüité, de fidélité et d’abnégation donné durant ses 40 ans de service
par M. J. J. Ribcft qui, ayant atteint ses
70 ans, a droit à son éméritation ; éméritation que le Synode vote à l’unanimité.
Une longue discussion a lieu au sujet
de la «Casa Itahana deUe Diaconesse»,
«notre œuvre particulière désormais, dit
le Modérateur, à laqueUe nous devons donner la plus grande impo^ance ; une « Maison» qui n’a pas de maison et à laquelle
ü en faut une »» A cet effet, ü faut intensifier la collecte spéciale d’abord et ensuite
susciter, provoquer des vocations, surtout
par la propagande personnelle. En attendant des temps meilleurs, la* Commission
d’examen avait émis l’avis d’installer provisoirement la «Maison» dans le «Convitto» du Pomaret, idée appuyée par
Pooîo Bosio. Le président de la Commission
des Hôpitaux, M. Sibide, MM. Léopold
Bounous, Amaldo Comba, F, Perazzi, J.
Ribet et le Modérateur estiment, d’après
l’opinion du Directeur de Saint-Loup surtout, que le « Convitto » du Pomaret n’est
pas adapté au but et qu’il est convenable»
2
m-.
ngm
fe.
r'.'
íji:
de toute façon, d’installer la future « Maison» à La Tour, entre le Eefuge et l’Hôpital ; et le Synode a sernMé void(«r pai*^
tager leur opinion.
A la reprise de la séance, après la suspension d’usage de 10 heures, le Synode
entend le message affectueux de M. Schaw,
représentant dés Baptistes des Etats-Unis
et membre du « Comité de secours pour
l’œuvre vaudoise », pareillement des EtatsUnis, message traduit par M. A. Costabel,
et dont il nous faut retenir ces mots : « De
ces montagnes doit s’écouler le ruisseau de
lumière et de Vérité pour l’Italie». Le
Président lui répond avec à propos, en lui
rajlpelant que notre Eglise est aux avantpostes et a par conséquent besoin d’être
soutenue;
Au paragraphe «Publications et journaux», M. Mmton prend la parole pour
recommander encore la «Vie de Georges
Appia», dont le deuxième volume va paraître et pour exhorter l’Administration
à s’en procurer un certain nombre d’exemplaires qu’elle offrirait à des amis étranger dans le but de les intéresser par là à
notre œuvre d’Evangélisation. La proposition est chaudement apPuyée par MIM.
G. Rostagno et Petrai. A propos de nos
journaux, « La Luce » et « L’Echo des Vallées », M. P(wlo Posio conjure les collègues
dans le ministère d’être moins avares de
nouvelles de leur champ respectif de travail ; tandis que M. L. Micol voudrait que
la chronique des Eglises destinée aux journaux fût l’œuvre des laïques : « H répugne à certains pasteurs de devoir parler
souvent d’eux-mêmes »/
Un sympathique entretien a lieu ensuite
au sujet de la « Région Rio Platense » qui |
a, cette année, un représentant attitré au
Synode. Le Modérateur, dans une courte
allocution, rend hommage aux efforts des
pasteurs en activité, des émérites, des laïques cultivés, des Unions Chrétiennes qui
s’emploient activement et efficacement, au
milieu de grandes difficultés, afin que nos
chers frères de là-bas n’aient pas trop à
souffrir de la pénurie d’ouvriers, et qui
ont encore trouvé le moyen de faire une
vraie œuvre d’Evangélisation. Il dit à M.
Beux toute l’affection de l’Eglise pour les
frères qu’il repi'ésente et l’invite à nous
adresser la parole.
M. Beux se lève au milieu des applaudissements répétés de l’assemblée et commence son discours que l’espace restreint
ne nous permet pas de reproduire. Il rappelle avec émotion ses souvenirs de jeune
étudiant aux Vallées et à Florence, son
retour en Amérique, son départ pour Belgrano où il passa 27 ans, loin de ses vieux
parents ; il nous dit combien l’Eglise-mère
est aimée de nos frères d’Amérique qui
veiûent demeurer en communication et
être unis avec nous : il nous entretient des
besoins pressants des églises qu’ü représente, de Tarariras, entre autres, demeurée sans pasteur depuis trois ans; Quant
au recrutement des pasteurs sur place, il
dit qu’on a fait en vain des essais, reconnaît qu’on pourrait, qu’on devrait en faire
d’autres encore malgré les difficultés, plus
grandes qu’cai ne l’imagine ici; Il remercie
i’Administration pour ce qu’elle se prépare à faire en faveur des églises qu’il
représente, le corps pastoral et l’Eglisemëre pour l’affectueux accueil dont il a
été l’objet. (Nouveaux apfiaudissements).
M. Jauni voudrait que les «Rapports»
des Paroisses des Vallées fussent désarmais rédigés en italien. Le Modérateur,
MM.- L. Mieol et J. Caisson lui prouvent,
par de bonnes raisons, qu’il convient de
toutes façons de continuer, comme par le
passé, à les rédiger en français, et le Synode est aussi de cet avis.
TROISIÈME SÉANCE.
(Mardi après-midi).
On passe à l’examen des Rapports du
l,er District. Une longue discussion est engagée au sujet des trop fréquentes mutations de pasteurs, discussion à laquelle
prennent part, entre autres, MM; Attüio
JaUa, qui recommande au nom de la paroisse de Rodoret d’éviter les mutations
dans le gros de l’été ; Arrwldo Comba, qui
croit qu’il vaudrait mieux s’en remettre
tout bonnement à la Table ; le Bapporteur,
qui ïÆ>serve que le contrat entre église et
pasteur doit être bilatéral et'"sous-entend
des engagements réciproques ; A. Muston,
qui voit les églises souffrir des changements trop f réquents ; E. Balme, qui tout
en reconnaissant le droit d’élection aux
paroisses, voudrait qu’on pût obliger un
pasteur à demeurer au moins sept ans
dans une paroisse, aussi afin d’éviter à
celle-ci les frais considérables des déménaigerhents trop fréquents. Le Modérateur
répond aux orateurs précédents en déplorant de son côté les graves inconvénients
des mutations fréquentes, mais contre lesquelles l’Administration est désarmée. Il
fait appel à la conscience des pasteurs et
des paroisses, ne voyant à la grande question qu’une solution morale. Et le Synode
passe outre.
La -paroisse de ViUesèche, qui voudrait'
s’assurer le ministère d’un pasteur non encore consacré, conti'airemert aux Règlements, donne lieu à une discussion animée entre les représentants de cette paroisse et le chef de District, M. L. Marauda. Celui-ci, approuvé par le Modérateur, affirme que la future Table pourvoira
à ViUesèche de la meiUeure manière possible.;, à la condition que les Règlements
soient respectés et qu’on n’ait pas l’air de
vouloir nous en imposer.
Le pasteur Fuhrmann lit le rapport de
la paroisse de Eorà, tiré au sort, un rapport optimiste ne donnant pas lieu à discussion.
A propos de la « vie spiritueUe aux Vallées », M, Janni prononce un puissant discours pour démontrer la nécessité et l’urgence d’une œuvre d’Evangélisation au
sein des Vallées qui en auraient besoin
tout comme aiUeurs, même parmi les Vaudois où il y a des membres morts o«»eaa^.
dormis. « Il nous faut ici aussi une œuvre
de réveil ».- Il voudrait en outre que lés
cultes en langue française, dans l’église
de Turin, fuæent moins fréquents. M. Dor
vid Bosio lui répond qu’il s’agit d’être prudent dans les innovations et qu’il faut tenir compte des auditeurs qui comprennent
imparfaitement l’itahen.
II. me Distriat. — M. Janni souhaite que
l’Eglise Vaudoise puisse faire, à Nice, œuvre d’Evangélisation parmi les nombreux
Italiens qui s’y trouvent; M. Paolo Bosio
estime que nous devons d’abord songer à
évangéliser dans nofî-e patrie et qu’au surplus le poste de Nice, où les églises protestantes abondent, pourrait être supprimé sans inconvénients. Telle n’est pas
l’opinion de M. Arthur Muston prouvant
que, à différents points de vue, il convient
à l’Eglise Vaudoise de garder son ouvrier
à Nice, où, d’ailleurs, on a fait, par le
passé, une œuvre d’Evangélisation qu’on
pourra reprendre encore.
M. CeUi lit ensuite le rapport fort intéressant de l’église de Vémie, tiré au sort.
A propos de l’ordre du jour de la Conférence du II .me District invitant le Sypode « à tracer une ligne d’action morale
poux remettre en honneur l’idéid de la
paix », MM. Falchi, Janrd, Brochet et Banchetti prennent successivement la parole
pour placer ce noble idéal devant nos yeux
en nous exhortant chaleureusement à en
faire un objet de constante préoccupation.
III. me District. Le rapport de l’élise
de Bari, tiré au sort, est lu, en l’absence
du pasteiu", par le chef de District, M.
Jean Bonnet. (A suivre).
CONCORSO DRAMMATICO.
Ila C<xnmissione delle Pubblicazioni
porta a cono«:enza degli interessati che il
termine del Concorso per un lavoro drammatico di argomento valdese (già fissato
al 20 Settembre), è prorogato.
La Commissione spera di poter annunziare presto un aumento nei premi.
Intanto si ricorda ai concorrenti che
tengano presente nei loro lavori le finalità
leligiose cui essi devono mirare, come pure
le necessità pratiche della rappresentazione nei Circoli giovanili.
Per la Commissione :
Prof. Teodoro Longo.
[%m sur le costume vaudois.
Nous assistons, depuis quelque temps,
aux nobles efforts de,. certains idéalistes
qui voudraient rehausser au sein des Vallées et, je pense, partout ailleurs où l’élément vaudois se trouve avoir quelque importance, la valeur du costume vaudois.
Nous ne pouvons que nous associer, de
tout notre cœur, à cette belle initiative et
. nous souhaiter que la masse tout entière
de l’Israël des Apes, réponde d’/un commun accord à ce .pressant appel à la foi
religieuse et patriotique.
Cette belle tradition, qui remonte jusqu’aux temps les plus reculés de notre Histoire, qui donne un cachet tout particulier à nos'Villages et à nos assemblées les
jours du dimanche et des grandes fêtes, va
être remise en honneur ; et toute Vaudoise,, riche ou pauvre, se fera un devoir,
espérons-le, un stricte devoir de revêtm la
coiffe blanche et la robe de laine noire. Il
n’y aura plus de différences, désormais
dans le costume ; tout au plus ce seront
des couleurs un peu plus vives, des teintes ¡un peu plus voyantes qui encadreront
le frais minois de notre jeunesse féminine.
C’est là, du moins je .pense, le but que se
propose la future « Ligue du Costume
iVaudois », à laquelle tout bon patriote (et
qui voudra faire exception?), devra appartenir, en y apportant non seulement
l’appui de son influence personnelle, mais
surtout celui de sa cotisation.
Devant une si belle perspective, telle
que nous la voyons à travers les promesses d’un si àttràÿafit projet, notre cœnr
bondit de joie : le Peuple Vaudois seraitil bientôt affranchi de toute mondanité ?
ne verra-t-on plus, dans nos modestes et
paisibles contrées, des toilettes qui sont
un défi aux mœurs .patriarcales de nos
anciens ; et où des exhibitions, on ne saurait si plus excentriques ou plus immodestes, sont tolérées par je ne sais quel
sentiment d’adaptation provenant, peutêtre, d’un certain internationalisme — appelons-le ainsi ■— qui tend à uniformer, ici
et .partout, les races et les contrées ?
Mais, il nous reste un doute : est-ce que
la réalité n’aura bientôt fait place au rêve
des infatigables admirateurs du costume
vaudois ?
C’était un jour de fête : le Peuple Vaudois avait été mobilisé pour la grande revue : des coiffes blanches, des rubans, des
fichus, des tabliers, de toutes couleurs, de
toutes nuances, se croisaient de toute
part ; c’était un spectacle à la fois émouvant et grandiose ! Le costume vaudois
avait été le dou de la fête ; nos hôtes
d’pn jour en avaient remporté le meilleur
des souvenirs ! Mais les jours qui suivent,
voilà les commentaires aller leur train : on
avait remarqué, au milieu de toute cette
multitude parée, certaines anomalies, certains décolletés ne s’harmonisant nullement aux bonnes vieilles mœurs vau*^doises : des jupes trop courtes, des bas
transparents, des talons d’une hauteur invraisemblajble, pour ne pas dire davantage,
qui n’àvaient rien de commun, hélas ! avec
• |e costume de nos bonnes vieilles grand mèreif!
Eh bien, nous demandons-nous, est-ce à
un pareil résultat qu’on voudrait arriver ?
Si toute cette campagne pour remettre en
honneur le costume de nos Vallées n aboutissait qu’à donner libre accès, chez nous,
à cet hybridisme formé d’une coiffe et
d’un costume à la dernière mode de Turin
ou de Milan, ü ne valait vraiment pas la
peine de faire tant de bruit et déveiller tant d’espérances !
Pour nous il n’y a qu’un seul costu®^
vaudois, de toute beauté, il est vrai, mais J
de toute simplicité aussi, et tel que noug'*^
le voyons dans notre souvenir, tel que <
nous le trouvons encore dans nos monta*,^
gnes : la coiffe noire ou blanche, selonl’âge, le tablier de soie et la modeste lobe^
de laine noire. L’autre, cet accoutrement,
endossé certains jours de parade et qu’on'H
voudrait nous donner pour le vrai costu
me vaudois, nous laisse indifférents ; ef '
s’il plaît à une partie, pour petite qu’elle
soit, de nos femmes et de notre jeunesse, ,.,^
par trop modernes, hélas ! d’étaler les bras.|
nqs et des. tournures qui n’ont rien à en-'^
vier à celles de certaines « demoiselles » m
de la ville,, c’est leur affaire et celle de-l
leurs parents. Mais si ces mêmes person*il
nés s’avisaient de se montrer dans un cos-'iî^
tume qui ne leur sied pas, nous aurions^
le devoir de réclamer et de leur contester, ;^
énergiquement, le droit de profaner
qui a fait la gloire de notre peuple : la ^
simplicité et la pureté. o. g.
LICEO-GINNASIO PAREGGIATO. ...
SESSIONE AUTUNNALE DEGLI ESAMI, -.f
I nuovi candidati ad esame di ammis-'^'^
sione alla l“ classe di Istituto Medio dijr*
• istruzione di 1“ grado," ed i nuovi candi-^l
dati privatisti ad esame di ammissione ad ’ '
altre classi o ad esami di idoneità, devono '^
presentare domanda al Preside deU’Isti—'
tuto presso il quale intendono sostenere’
l’esame, non più tardi del 15 Settembre.-?.
Tali candidati naturalmente rinunziano^'A’j
all’eventuale beneficio delle due sessioni. , 0
Si ritiene opportuno di informare grinteressati che il Ministero intende atte- ,
nuare, con nuove norme regolamentari, la
portata degli articoli 72 e 83 del R. D.,.6^
Maggio 1923, N° 1054, rendendo possibile
l’ammissione alla sessione di Ottobre di
numerose categorie di candidati, che altrimenti ne sarebbero rimaste escluse. Il ^
»EQWedimento,,. affisso , nell’atrio dell’Istituto, è allo stato di p.r<^ètto, ma è bene
che i candidati ne siano informati, per
essere nella possibilità di valersi dell’eventuale beneficio.
Torre Pellice, 22 Agosto 1924. .
Il Preside DAVIDE JAH1ER-; ^
CHRONIQUE VAUDOISE %
M
m
!
Le Camp Unioniste à Pralî.
Pendant la première quinzaine du mois
d’août le paisible vallon de Prali retentit'^
de chants joyeux et de frais éclats de rire
qui se répercutaient au loin dans l’air pur,
en s’élevant jusqu’aux cimes comme un
hymne de louange et de reconnaissance
vers le Créateur de tant de merveilles.
Trente-huit jeunes filles s’étaient réu-|
unies là-haut pour le «Camp» unioniste.
Il y avait de jeunes « cadettes » a.dmi
pour la première fois au Camp des gr
des, et des vétéranes de l’Union accouru
de toutes parts au premier appel. Pl«“^
sieurs paroisses des [Vallées étaient repré*^1
sentées et nous avions parmi nous dés;
jeunes filles de Turin, Milan, Venise, Sa» j
Remo, Florence, Rwne, Naples et
La sérénité, la joie, la bonne enteutè,
^t régné souveraines pendant toute 1^
durée du Camp qui a été pour plusieurs
une halte, trop courte, hélas ! où le cœ#»
l’âme et l’esprit, assoiffés d’idéal e*
d’amour ont pu s’épanouir, se dilater
ainsi dire et reprendre un contact dire<fï^^
avec d’autres âmes, de nouvelles forces t*.,
une nouvelle vie. ,Æ
Nous eûmes de radieuses journées
gré le brouillard qui nous visita à plii"
sieurs reprises, nous obligeant à renonç#f,
à deux ou trois excursions projetées.
IMais ce désappointement fut largem®#
compensé par les lectures et les causefi^
intéressantes que M.Ue Meynier sut
sir et ajouter à notre programme
Celui-ci, comprenant des causeries et ^
discussions sur des sujets religiei^,
nistes et sociaux, a pu être entièreiu^
3
'¿évèloppé et a été suivi par toutes avec
le plus vif intérêt; Nos plus jeigies ont
* apporté une note de joyeuse exubérance
parmi nous par leurs jeux pleins d’en.•train et d’enthousiasme, organisés et gui^"‘^’’-dés par IM.Ile Mary Rossi, vice-secrétaire
nationale. Il y eut au dernier jour lUne
grandiose « gara al paUone », suivie d’un
^ .thé délicieux offert gratuitement par
M.mes Comba et Eosio auxquelles nous re'mouvelons ici l’expression de notre vive
.'reconnaissance. iChacune a,pporta le meilJeujr vouloir à la réussite du Camp/
M. Guido Comiba, pasteur à Prali, ouvrit et termina notre Camp par un culte
¡(^"'’-vibrant de joie et de charité qui fit en
mous toutes une profonde impression et
dont nous garderons le souvenir avec celui de notre Motto, choisi à l’unanimité
.-sous les melèzes de Malzat.
« Dai monti di Dio, forza e purezza ».
Dieu veuille que de ces jours heure,u^c,
passés ainsi toutes ensemble plus près de
Lui, nous ayons vraiment emporté plus
de force pour la lutte, plus d’amour et un
'.enthousiasme toujoivs nouveau pour le
ibien. P'
Souscription
pour les Écoles de Quartier.
Listes précédentes - L. 5.609,—
M.lle Marthe Gaudin, ex-maîtresse d’école, Prarustin » 100,—
M. Henri Revel, Genève » 20,—
Total L. 5.729,.—
»
* ❖ *
\ ANGROGNE. Dimanche, 24 août, l’as«emblée d’Eglise, convoquée pour la nomi- nation du nouveau pasteur, a élu, à itSne
' bonne majorité, M. David Pons, actuellement pasteur à Pramol. L’élection fut pré' sidéc par le pasteur de Saint-Jean M, Em,
H. Tron, délégué par la ,Commission exéi"' -cutive.
1. LA TOUR. Le Concert annuel de musi-A qae sacrée a réuni, dimanche 31 août, un
* ’ publie nombrietix et choisi dans notre temple de La Tour. Les artistes et la Chorale
nous ont offert un programme riche et
varié, dans lequel figuraient les maîtres
de la musique religieuse ancienne et moderne ; mais, ce qui plus est, il l’ont exécuté de façon tout à fait supérieure.
La Chorale de La Tour — grâce à la
'5, direction savante, au travail patient et inlassable de M.me N. Balma-Van Aalst
û a réalisé de remarquables progrès ; nous
avons constaté avec plaisir une fusion et
un équilibre meilleurs entre les différentes
parties, ,plus de sûreté, plus d ensemble,
"■ c’est vous dire, n’est-ce pas, que les trois
■chœurs ont été fort appréciés du publie,
le premiei^-surtout, Haydn : Invocazione,
où la voix fraîche et souple de M.Ue Subilia se marie et s’accompagne à la phrase
ample et mélodieuse du chœur ; et le dernier, C. Frank : Salmo 150, vigoureusement enlevé par un volume de voix, vraiment imposant.
Les organisateurs du Concert s’étaient
assuré le précieux concours de M.lle Desjardins, violiniste applaudie des grands
concerts parisiens^ Qu’on n’attende pas de
nous — profanes ou à peu près — des appréciations techniques sur son art ; nous
ne pouvons qu’admirer la précision vigou»
'i areiuse, la brillante souplesse, la^ maîtrise
.1 'Cn un mot de son coup d’archet, qui rend
la phrase musicale avec une exquise puireté de son. Le public a vivement goûté
:1e Concerto in la minore de Vivaldi et
l'Adagio du l.er Concert de Bruch, où l’artiste a été admirable d’agilité et d’ex.press ion J
M. Alberti a chanté d’une chaude et
.puissante voix de baryton, avec beaucoup
de sentiment et de mesure, trois mélodies :
la dernière desquelles, Ecce pañis, de
Prank;, pour baryton, violon et org!ue, a
dté écoutée avec recueillement par le pu■j, blic charmé de l’harmonieuse fusion de la
Voix avec les instruments,
r Mî Adolfo Tron, qui a été l’accompagna‘lÆur idéal de presque tout le concert, a
joué deux morceaux pour orgue avec l’art
sayant des nuances, l’expression, la finesse
que nous lui connaissons et qu’il a révélées une fois de plus dans son exquise interprétation de GuUmant : Céleste pace.
Nous terminons en exprimant le vœu
que la tradition des .Concerts annuels de
musique sacrée continue pendant bien des
«TiTiéca encore, et en remerciant ceux qui
Çous ont donné une heure de vive jouissance artistique. P'
I— Une très sympathique réunion de famüie a eu lieu, dans l’après-midi de samedi dernier, chez notre collaborateur apprécié, hï. le ^rof; Jean Jalla. Îj6s cinq
frères Jalla si favorablement connus à des
titres divers — Edouard, iLouis, Adolphe,
Théophile et Jean — qui n’avaient plus
goûté le bonheur de se trouver réunis depuis 38 ans, étaient là avec leurs familles
respectives (26 personnes en tout..; une
trentaine d’absentes!). Nous imaginons aisément la douce émotion de nos amis en
entendant évoquer par leur aîné, M.
Edouard, les souvenirs heureux ou tristes
de cette beUe famille, toujours si remarquablement unie et que nous voulons féliciter de grand cœur*
— A la suite d’une longue et douloureuse maladie, M. Emmanuel Bemmâli est
décédé le 21 août dans sa villa du Viale
, Dante, à l’âge de 76 ans. Un bon nombre
de parents, d’amis et de connaissances
prirent part à ses funérailles, présidées
par M. Jules Tron, pour témoigner aux
membres de la famille leur sympathie
cette épreuve. Nos condoléances vont,
en particulier, à M.ms BernouUi et à ses
filles, visitées par le deuib
— Il nous faut dire un mot, quoique involontairement en retard, de la « soirée de
bienfaisance artistico-musicale pro Union
Sportive Val Pellice», soirée réussie de
tout point : bonne exécution dè la part de
tous les artistes, public nombreux, choisi
et sympathique, -encaisse des plus encoua-ageantéS. Petit orchestre de violons et
violoncelle (MM. R; Turin, R. Balma et
M. Ceresole), piano (M. P. Gagna), tous
exécutants dont Yéloge n’est plus à faire.
M.Iles I. et O. Ravoir, F. Garino et M,
Beux, avec MM. Erm,. Giordano, P. Gagna
et E. Turin .— lequel s’est produit, avec
un plein succès, dans un monotone et les
deux saynètes exhüarantes — ont joué
leur rôle respectif avec beaucoup de naturel et de brio. Comme complément du
programme, le prestidigitateur M< Regis
exécuta trois ou quatre jeux de prestige
d’un effet surprenant. Nous n’ajoutons
même pas que les applaudissements sont
tombés drus comme grêle à la fin de chaque morceau.
MARSEIiLLE. Une correspondance de
cette vüle i— que la tyrannie de l’espace
nous oblige à résumer — nous informe
que notre Colonie a célébré, comme toujours, la fête du 15 aeût par une réunion
en plein air, dans la propriété de M. Clôt,
dénommée «la Pomme»,, le dimanche 17
août; M. Bouichard, qui présidait, ouvrit
la réunion par un petit culte. On eut ensuite les allocutions applaudies de MMj Albert Ghigo, Re et Fetrero, suivies d’une
collecte en fayeqr de la Société d’Histoire
Vaiidoise.
— Mariage : M« Emüe Rostan, de Villesèche, avec IM.lle Marie Casolari, de Toulon (2 août).
POMARETT, Il nous revient indirectement (!) quq la .paroiæe du Pomaret a
élu, le dimanche 17 août, à l’unanimité
des suffrages, son nouveau pasteur en la
personne de M. Guide Comba, ci-devant
pasteur à Prali. JL’élection était présidée '
par le pasteur de Saint-Germain, M< Hi
Tron, junior, délégué par la Commission
exécutive.
PRAMOL; Dimanche 10 août, dans la
grande école de la Rua, a eu lieu un bazar
de bienfaisance en faveur des œuvres de
notre Eglise, organisé par l’Union des mères et celle des jeunes filles. C’était la pre
L .
mière fois qu'une vente de ce genre avait
lieu à Pramol ; aussi avait-on quelque raison de douter de sa réussite. Heureusement, toute crainte a été dissipée par le
résultat qui a surpassé nos prévisions.
L’affluence du public a été bonne et 1 entrain n’a pas manqué grâce surtout à l’excellent service de buffet et à la loterie par
laquelle s’est terminée la petite fête.- Nous
donnerons le résultat de l’encaisse dès que
nous aurons terminé la vente de quelques
oldets qui nous restent, ce qui aura lieu
bientôt. En attendant, nous remercions
toiuites les personnes qui ont concouru, de
quelque façon, à la bonne réussite de la
vente et surtout les membres de nos deux
Unions féminines.
— Le 12 août, un long cortège accompagnait à sa dernière demeure la dépouille
mortelle dq jeune Gustave Long de Humbert, décédé à la Ruà, à l’âge de 14 ans,
à la suite d’une terrible maladie qui l’a
Knporté en peu de jours. Ce départ a vivement impressionné notre population,
qui a écouté avec lUfi recueillement tout
spécial les paroles d’appel et de consolation qui lui ont été adressées en cette
triste dreonstance* Nous renouvelons à la
famüle éprouvée et au grand-père dn défunt, l’ancien Daniel Long, nos condoléances sincères. D. P;
Hs Hi H:
n nous femt renvoyer, faute d’espace,
une partie de la Chronique au prochain
nu^ro. f
Nous voudrions pouvoir constater une
détente dans les rapports entre le Gouvertiement et le parti actuellement au pmvcAr et Tes autres 39 millions d’Italiens
qm ne font pas de politique ou qui en
voudraient une plus conforme à leurs
goûts et à, leurs aspirations, Malheureusement il nous faut attendre encore, at- tCTidre le jour où les expériences multipliées auront enfin persuadé ceux qui s’obstinent à ne pas comprendre qu’on ne gouverne efficacement qu’avec la liberté largement interprétée. Malgré le fameux télégramme au Syndic de Florence par lequel M. Mussolini reconnaît la possibilité
d’une collaboration efficace entre le fascisme et les partis libéraux, collaboration
qu’on n’a jamais cessé de solliciter, l’inIransigeance réelle du chef du fascisme,
de ses colla,borafeurs les plus en vue, et
celle de toute la presse du parti ne désarme pas ; les violences sont encore à l’ordre du jour, et provoquent nécessairement
des réactions dont les effets sont souvent
déplorables ; la stricte et parfois stupidement aveugle application de la nouvelle
loi sur la presse, par laquelle les journaux
de l’opposition sont très souvent séquestrés pour des vétilles, ne fait qu’aigrir de
plus en plus les esprits. Il en résulte ce
qui devait fatalement arriver ; la consolidation de la plus hybride des oppositions,
dans le parlement et dans le pays,
Dans maintes élections administratives
ayant eu lieu par-ci par-là dans notre Piémont, les fascistes ont*" été ba,ttus par les
oppositions coalisées (socialistes, libéraux,
combattants, etc.), n’ayant malheureusement de commun que le désir de combattre le fascisme; Ge qui confirme ce que
nous venons de dire.
— Après avoir visité nos flori®antes colonies de l’Argentine où Italiens et indigènes lui firent partout le plus chaleureux
accueil, le prince Humbert se rendit au
Phüi — Santiago et iValparaiso — où il
fut encore l’objet de démonstrations non
moins enthousiastes et sympathiques de la
part du Président de la République, des
autorités et notamment de nos nombreuses
colonies italiennes, pour lesquelles le jeune
Prince personnifiait la patrie lointaine.
— Veuillez méditer ces chiffres, ayant
plus de rapports qu’on ne le croit avec la
politique : notre récolte de blé de l’année
en cours n’atteint que 45 millions de quin
mÊmmsÊÊgéÊÊBBÊSÊmoBmsxK»
taux contre lès 55 millions de l’année dernière. Or comme nous en consommons de
65 à 70 millions, voilà 20 radiions de quintaux qu’il s’agira d’importer: ci deux
milliards. Notre dette publique intérieure
est calculée, actuellement, à 60 milliards;
Xextérimre — avec l’Angleterre et les
Etats-Unis — à plus de 22 milliards de
lires au pair! *
— En dépit de l’opposition acharnée de
M. Poincaré le Parlement français, Phambre et Sénat, vient de ratifier à une forte
majorité (204 voix contre 40, au Sénat)
l’accord de Londres. Le Sénat ratifie pareillement, à la presque unanimité, le
traité de Lausanne, A ce propos on remarque que, du jour où ce traité sera ratifié
par toutes les Nations et sanctionné en
outre par la « Société des Nations », le
Dodécanèse et Rodi, que nous détenons
comme gages depuis la guerre ital<>tuj>
que et d’après le traité d’Ouchy, nous seront définitivement attribués et une nouvelle province italienne viendra s ajouter
aux 75 autres.
__ Au Parlement allemand, l’opposition
nationaliste, socialiste et social-communiste
sem,bUit vouloir d’abord s’insurger contre
la ratification du traité de Londres, ce qui
aurait inévitablement amené la dissolution
du Reichstag,. Toutes réflexions faites, et
fîariH le vrai intérêt du pays, ils sont enfin
revenus à de meilleurs sentiments et le
plan Davsres fut enfin approuvé à .une
bonne majorité, par 314 voix contre 127.
Un quotidien fait cbsejver, avec beaucoup
d’à propos, que la ratification du traité de
Londres de la part des deux puissances
les’ pluf directement intéressées — France
et Allemagne — est une défaite du nationalisme et «marque un vrai tournant
dans l’histoire de l’après-guerre ». Jon.
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