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Cinquantième année.
17 Juillet 1914
N. 29.
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PARAISSANT
Pfk'd’abosnement par an:
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J yallto^'Vaudoisw
., V i¡Er..,^%pO Italie I.
■ * V J J !.. i • U i
Fr. 3,00
>. 5
. Plus d’an exemplaire à |a même adressé,’ chacun . > 4
^ , ‘Allemagne,Autriche-Hongrie,Belgique, Brésil, Danemark,
M-i
Egypte, Hollande,'Sxiêdé, Suisse, par abonnement
Poetai B&ÌO& Accord de Tienne . . . . » 3,00
On s’abonne: à Torre Peüice au bureau d’administration et à
r Imprimerie Alpine v dans toutes les paroisses, chez MM. les
Pasteurs. * > :
L’abonnement se paye d’avanoa.
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concessionnaire. ' i ^ i
S’adresser pour laBddactlonàM.C.-A.TRON,past.,TorrePelKce,
et pour l’Adnünlstratlon à M. J. CoïBSON, prof., Torre Pelliet.
Tout changement d’adresse coûte 15 centimes, sauf ceux du
commencement de l’année, i . >i
Les changements non accompagnés de la somme de 15 cent,
ne seront pas pris en considération.
Que toutes les choses vraies, honnêtes, justes, pures,‘aimables...V>’’âighes de louançfé, occupent vos pensées. (Phil. IV, 8)'.
■ ■ SOMMAiRÈr' ' r'" ”
I. .li ; 1 ;
Collège 'Vaudois de Torre Pellice — L’Assemblée générale de l’EgUsé Presbytérienne — Les cantiniers de la paix ^
Conférence de .Stockholm — Le ■ luxe
imbécile -r- pensées sur le ministère —, Chronique yaudoise -j-- Bibliographie —
Nouvelles politiques.'
COLLÈGE VAUDOIS DE TORRE PELLICE
Prog^ramme des ÇyOxncoiirs.
■ , I- . . ; - .il.: .
Bourses anonymes Burgess-Eiimaird. i..
1° Bible. Les trois premiers rois d’Israël,
29 Latin. Salluste, conjuration de CatiI, lina, chap.j 1-3Q, .Traduction psyntaxe
des cas. .• . >'^
30 &récr. Xénophon. 'Amabaèëd', chap.1-2;
■'Traductioii et ânalÿse des'verbes.
4° Mythologie grecque^., Tues ài^ux de l’O
■ jlympe.
5° Histoire. Histoire vaudoise^i de la Hé- formé à l’Exil (1517-à lb86).
^ NB. Les examens deBible et d’.llistpijé
se feront en français. ^— Cés bourses sont
destinées aux étudiants, appartenant à
l’jEglise Vaudoise, qui ont l’intention de
se dédier au ministère évangélique et qui,
fréquentant depuis au moins un an le
Collège, y doivent encore faire les trois
années du lycée. . ,, , ,.
IL' . '
Bourse Gillet-Brez.
i. i
1° Bible. Les paraboles de Jésus,(en lan
■ gue française).
2° Latin. J.’César, De bello gàllico, Liv.
III.e, chap. I à XXVlI. Traduction;
syntaxe de l’ablatif. . ,
3° Histoire Vaudoise. L’exil, et la glorieuse rentrée - 1686-1690 (en franJ • çais).
Géographie. L’Afrique au point de vue
physique et politique.
5'^ Malhémaliques. Problèmes de géométrie élémentaire.
NB. Pour les élèves Vaudois sans distiiietiort déisexe, promus en 4.me année
du gymnase; et dontTes familles son‘t établies à Torre Pellicé depuis au moins cinq
années.
Ces concours aüront lieu, comme à l’ordinaire, vers la moitié d’octobre.
Torre Pellice, le 10 juillet 1914.
Pour la Vén. Table
B. Léger, modératènr.
L’Assemtilée oénérale de Itfliise Presbytérienne.
^ j.i)L’assemblée générale de la puissante
église presbytérienne des Etats-Unis,
s’est réunie à Chicago du 21 au 30 mai.
Les deux Eglises, baptiste et méthodiste,
sont plus nombreuses, mais la presbytéijienne, sans contredit, est la plus influente, possédant les meilleurs éléments
de la population. Le président Wilson, le
Vité-président Marshall, et le secrétaire
d’Etat i’hon. W. Brÿan, sont presbytéfiens et anciens de l’Eglise. -L’assemblée
générale de Chicago : était la 126.me,‘la
première ayant eu lieu en 1787, une semaine après l’élection de G. Washington
comme président de la République; le
premier modérateur fût le Rév. John
Witherspoon, un des signataires de la déclaration de l’indépendance. L’ Eglise
d’alors n’avait que 177 pasteurs, 431 églises et 20.000 communiants. Aujourd’hui
elle a 9410 pasteurs, 40.000 anciens,
10.000 églises et 1.415.872 communiants.
En 1789 les contributions s’élevaient à
852.000 dollars et aujourd’hui à 26.293.08
dollars. Un tiers de cette somme est affectée aux Missions et à la bienfaisaiice.
La moyenne de chaque membre d’église,
en fait de contributions, s’élève à 100
francs par an. Il s’est ajouté, pendant
l’année à l’église, 96.000 nouveaux membres. La ville de Chicago est la forteresse
des presbytériens dans le West, possédant 105 églises et 28 missions, comme
aussi un hôpital, un séminaire, un collège
et une université. L’Eglisè dans laquelle >
s’est réunie l’assemblée géhêralë’a coûté
quatre millions et a pour pasteur le docteur Timothée Stone, le modérateur de
1: année dernière, ùn jeune homme de ^
33 ans.
La ville de Chicago possède, en outre,
trois églises italiennes presbytériennes,
dont une est sous la direction du pasteur
Grilli, frère du docteur Grilli de Florence.
Les autres dénominations ont aussi 9
églises formées d’italiens conduits à la
connaissance de l’Evangile. L’assemblée
générale, composée de 1000 délégués initia ses travaux par une prédication du
docteur Stone, le modérateur sortant,
qui prêcha sur ces mots: «Vous recer
vrez le don du Saint-Esprit Le Rév.
docteur Mailland Alexander, de Pittsburgh, a été appelé à la modéràture par
acclamation; cette élection ne prit que
trois minutes de temps. Tout le travail
de cette immense assemblée est fait par
23 commissions, l’assemblée se réservant
d’exprimer sa manière de voir et de voter.
Nous nous limitons à signaler ce qui
nous paraît le plus important, à notre
point de vue. L’assemblée a fixé son bilan préventif à 4 millions et demi de dollars; dont la moitié affectée aux besoins
du Home board et l’autre moitié aux missions parmi les payens. Le Comité d’évangélisation est heureux de signaler
96.000 conversions pendant l’année. Le
docteur Chapmann, si favorablement
connu en Europe, surtout en Angleterre,
est un évangéliste de premier ordre, un
vrai revivelist. — L’assemblée vote un
ordre du jour favorable à l’union de toutes les Eglises protestantes, dans le sens,
de coopération, de libre entente. La société
biblique a écoulé pendant l’année 5 millions de Bibles ou Nouveaux Testaments
en 300 langues différentes. Cette circula-:
tion est d’autant plus nécessaire vu que
m
■ ' in-l ' ■ ' Ci : .
60 nffllioûs ’à’àméricains'ne fréquentent
aucutiè Eglise 11 , : .1 .
L’itsirèmblée se prononça énergiquement éontre la traite des blanches, cri appuyabt lés droits de la femme. Le clou de
la discussion a été,'ce que nous possédons
depùîs deïongiies années, la décision d’abolîflà pèine de mort. Il y a eu des avocats
très éloquents pour et contre, mais la
grandè'^hi'àjorité pour l’abolition l’a emporté'.^ Si nous nous plaçons au point
de Vue dé'Tâme, il faut abolir la peine de
mortf'Sî/^pâr contre, nous nous plaçons
au pMrit de vue’social, la peine de rtiort
peu| être une sauvegarde pour empêcher 1
le crime, qiii sé propage un peu trop fàci- ’
lemèni. Ê’Italie est, en ceci, â l’avant'garde^de toutes les nations.
L*assemblée générale a été invitée par
les autorités de la ville, comme aussi par
rEglisë' dè Chicago. Nous nous réjouis- i
sons dû progrès ’du presbytériariismè'aüx {
États-Unis, et nous‘sommés surtout're- ’
coipaissâuts de cç qu’il fait pour ecl^rér |
nos' Italiens qui' se rendent”aiix Eféits- ;
Unis. Nous sommés d’autant "plus reconnaissants quarid nous avons leV preuves
en main que des Italiens convertis en
Amériques et retournés en Italie,' ont, ;
par leur foi et leur zèle, ouvert de nouvélles portes à rÉvângile, surtout dans
l’Italie méridionaïéi Les Abruzzes sont
toiit spécialement favorisés par ce mouvement très réjpuissant.
' ÿlos frères presbytériens des EtatsUnis sont pour nous dè vrais amis et,
sarts eux, il serait difficile de nouer les
deux bouts pour notre œuvre d’évangélisStîon. Les pasteurs et les chrétiens qui
viennent des Etats-Unis visiter notre
Italie et nos Vallées, se montrent enthousiastes de ce qu’ils voient, la plupart,
pour la première fois. Que Dieu veuille
faire prospérer toujours plus cette vaillante Eglise qui occupe un champ si
vaste dans le nouveau monde et au milieu des payens. C. A. Tron.
if S CANTINIERS DE LA PAIX.
Ùe long des routes de nos belles AJpes
îé'tburiste rencontre un grand nombre de
estaminets plus ou moins confortables,
signalés par cet écriteau engageant :
« Cantine de la paix ». Nul doute, le but
du cantinier doit être celui de concilier
ses intérêts matériels, parfois même son
àvi'éité, avec les besoins du cœur humain
asiliîffé de bonheur, de, paix et de tra.nquillité. C’est vouloir concilier l’inconciliablei -— En effet/ derrière les eaiVeaux
opaques et sous ces écriteaux vides de
sens, on ne travaille pas pour former le
caractère, développer le goût du travail
ou l’honnêteté, au contraire, on y détruit
la santé, la renommée, souvent la dignité
de l’homme, son bien-être, son bonheur
et sa vie morale. La jeunesse y absorbe le
poison destructeur de l’or.ganisaie„ le «i
■ iiVi ; V-:.-jju.t .’.iWJ -l.'MU'
rus die toutes les'révoltéb; de tbüls’les‘crimes, de toutes les violences et'de tous les
désordres. — Vous m’avez compris, l’étiquette, récriteàu,'n’est riett. ‘H ne
vaut pàs davantage quahd nous lés itiettons sûr la devanture de nos programmes
ou de nos idées pour cacher úrte marcbáiidise frelatée, des aspiràtiOns intéressées,
ou des désirs coupablés. C’ est un leurre
et rien autre'qu’un leurre poûr les chalaftds ingénus; — Je m’explique.
1° Malgré ses ffiéories pacifistes, malgré
l’écritéau, ttompeur du reste, il h’est
qu’un suppôt 'des divinités guerrières ce
citoyen qui, à'là tête d'uùe colôûhé de
pillards,œncôurage'la foule et l’excite par
la violehcè de ses discotirs à brûler, à détruire, à faire jüsti'èe, à balayer dans un
saint emportement cette société cOtrompue de vampires et de sangsues avides-de
sang,' sans cœur et sans éPtràiÜés. Ifous
les articles de journaux, tôüs'lés discours
habiles ’des pacifiques pàrîisdris déíá ûiôJiencé sôntrmpiiissants' à ndii's'persuader
’qüé' cîàris la mêlée fbriniàâblé o^^ le san^
dû bourgeois exécrable sé mêlé à celui‘du
prolétaire, seul digne de''pitié, il y ait aütre chose qu’cube ’manifestation b'fûtâle
de la bête hümâmé, un préltexte a ûné
■guerre meurtrière, ' ùn tri'sté mOyeh dont
se servent lès cantiniers delà paix pour
atteindre leur but , de .domination et de
tÿûa«ûîê^«pà(ài6elfe éëtté[%lé
rants abhorrés, ils laissent sur leur passage des ruines matérielles et morales,
d«s souffrances et des haines ineffaçables.
2° Est-iLautre chose qu’un partisan de
la guerre --^‘mêmé sUl a un progrâmme
pacifiste.“- celui qui donne libre essor
aux excès de son caractère impétueux et
outrecuidant, porte dans toutes les questions un esprit intransigeant revêche ét
autoritaire ? Gn dit que le.papie en général ne fait pas la lumière sur les questions
qu’il aborde mais qu’il prétend au moins
imposer toujours le silence. <—^ Hélas, re.connaissons-le, il y a plus de « papes »ique
d’apôtres par le monde.
3a Incendier une région tout comme
beturrer son programme avec des « anti »
est encore un acte de gueire. -— UanlG
militariste, l’an/i-démocrate, Vanii-sér
mite, l’anfi-cbrétièri et l’a/ûi-socialiste ne
sont en définitive, 'au fond de leur êtré,
que des guerriers capables de répandre le
Sang au pied de Fautel où ils adorent leur
dieu. —Celui qui dénigre l’armée; ridiculise ses chefs, àppellè avec mépris traîneur de sabre un général, culotte de peau
un colonel; celui qui traite l’industriel
d’exploiteur, comme si tous lésindustriels
étaient malhonnêtes ; -celui qui * berné
une catégorie de personnes parce qu’elle
ne lui est pas sympathique, ou profite
des tendances violentes du cœur de
l’homme pour se créer une popularité,
s’assurer une place au Parlement;au Conseil Provincial, voire même une... croiji
2
■ÿeiir
mimm
de plus est encore toujours — même s’il
est'un pacifiste de marqi^e^
r\
^ uf pédagogue qui prépare génér^ion doièelliqueux... partisaeqi''de la paix. — Tl »i’est j,
pas un apôtre, il est un eaiitinier dé la
paix, ce qui est tout autre chose.
4° Un apôtre de la paix ne confond jamais, sans avilir les principes qu’il professe, la justice avec l’injustice, la cause
de la paix avec la violence. — Je le sais,
lorsque ses atteintes à l’esprit de paix
sont dévoilées, le coupable se démène
pour cacher le profond divorce, l’inévitable désharmonie entre ses idées et sa
conduite. — Il travaille l’opinion publi*
que sachant, comme nous dit Pallot,
qu'elle appartient aux plus hardis, d’ordinaire aux coquins, parfois, lorsque les honnêtes gens savent parler, à ces derniers; il
parle, écrit, justifie et explique la contradiction. Faut-il autre chose ? Il suffoque l’adversaire, l’injurie, le couvre de
boue, il le blesse, l’insulte, le calomnie,
le met... hors de combat au nom de la
paix et pour le plus grand bien de son
parti. — Après tout cela, quand la lutte
est terminée, que le cœur et les chairs de
l’homme « tombé entre les mains des brigands » saignent encore, les grands pacifistes, incrédules et matérialistes du pacifisme national et international répètent
en chœur le noble péan de la victoire:
« Malgré toutes les ruines dont noirs sommes coupables, la haine et l’enthousiasme que nous avons soulevé malgré la
belle guerre — ils ont aussi leur belle
guerre — nous sommes toujours logés à
la même enseigne, nous resterons de fidèles pacifistes ».
*
* *
D’aucuns prétendent que les athées et
les matérialistes sont plus religieux que
les chrétiens. Si cela est Vrai, nous n’avons pas lieu de nous en plaindre. Ce qui
est certain c’est que la paix est née au
pied des autels. C’est là seulement qu’elle
a trouvé et trouvera toujours, si l’église
est fidèle, ses meilleurs défenseurs et ses
partisans plus convaincus.
Le démon de la guerre, comme les autres,
se chasse par la prière. Hedwig'son.
CONFERENCE DE STOCKHOLM.
C’est à Stockholm qu’eut lieu, du 10
au 18 juin dernier, sous la présidence de
M.rs Montagu-Waldegrave, la 5.me Conférence universelle des Unions Chrétiennes de Jeunes Filles. Vingt-trois nationalités y étaient représentées par plus de
300 déléguées officielles et autant de oisitors. L’Italie avait Une délégation de
14 membres, dont 5 visitors.
Le programme de la conférence était
du plus haut intérêt pour toutes les personnes ayant à cœur le bien matériel, moral et spirituel de la jeune fille. On traita
la question de la femme dans tous les domaines: dans la famille, dans l’église,
comme missionnaire et comme diaconesse. On s’occupa aussi de la jeune fille:
employée de bureau, ouvrière, servante,
etc...
L'émigration et l'immigration attirèrent pendant quelques heures l’attention
des déléguées. On émigre, surtout en
Amérique, d’un peu partout. Un rapport
soigné de notre secrétaire nationale nous
montra comment les jeunes filles italiennes partent par milliers chaque année, ce
qui se fait pour elles et ce qui reste à faire.
M.rs Bremer, qui s’occupe de l’œuvre
pour les émigrantes à New-York, nous
entretint de tout ce qui s’y fait en faveur
de ce grand nombre de jeunes filles et de
femmes.
Un travail sur la pureté, présenté par
M.me Michelet, de Norvège, fut extrêtnement apprécié.
Entre les séances on avait chaque jour
dé petil^ réui^is poui^^n tendre d|^||
part de;^uelqqés-unes des déléguées Æ|^'.
détails iktéressmits sur l’œuvre dan^s/;
VMffér^ts paysi
Et l’on a constaté que partout cette
œuvre avance à la gloire de Dieu; s’S'jé
a des difficultés, il y a aussi des sujets de
joie et d’encouragement. Quelques jén-'’
nés filles travaillant isolées, mais ayéC'
courage, en pays catholique ou païen, demandent les prières de leurs sœurs. |;r
Des publics meetings ont eu lieu chaque
, soir, dans lesquels on entendit les appçls
vibrants d’hommes tels que le prof. Breitenstein, docteur Fries, pasteur Le Seiif,
docteur Cairus et pasteur Thiele de Berlin, qui a pris dans les Unions Chrétien-,
nés la place du pasteur Burkhardt, rappelë'par le Maître clans lê courant de FÎuver dernier. Lés études bibliques étaient
faites chaque matin : en français, en ajlemand et en anglais, par le prof. Breitenstein, le paste.ur Thiele et le rév. Woods.
Le dinranche 14 eut lieu, dans la SjLprkgrkan, un service de Sainte-Cène des
plus édifiants et solennels. Outre les déléguées, un nombreux public qu’on çalcula à environ 2 mille personnes y prit
part. Le service, en langue suédoise,,fut
célébré selon le rite luthérien, Des feu|lçs
contenant la liturgie en anglais, en français et en allemand, étaient distribuées
aux déléguées ne connaissant pas le suédois.
Des visites aux différentes institutions
de la ville (Maison des diaconesses, home
pour les vieux couples, etc...), avaiént
été organisées ainsi que deux magnifiques excursions: une au château de
Gripsholms (3 heures en bâteau sur lé lac
Mâlar), et l’autre à Saltsjôbaden. ^
Des thés étaient préparés et servi|par
les unionistes de Stockholm aveclune
grâce exquise; des chœurs admirablement exécutés, procurèrent à toutes les
déléguées une grande jouissance.
Nous ne devons pas oublier la gardenpartg au Palais Royal, où le Kronprinz et
la Kronprinzessin, en l’absence du Roi
et de la Reine, reçurent les déléguées de
la manière la plus aimable, et la inagnifique réception des Unions de la Suède
avec des paroles de bienvenue du prince
Bernadette, col. Mâlander, M.lles Dickson, Roos, etc...
Le garden-party au Sofiâhemmet, a
laissé un doux souvenir dans le cœur de
toutes les personnes qui y ont pris part.
Sofiahemmet est nn hôpital fondé en 1889
par la Reine Sophie et qui peut recevoir
70 malades. Annexée à cet établissement
se trouve une maison qui prépare les
nurses ou garde-malades. Parmi les élèves il y a en ce moment une des filles du
prince Bernadotte.
La conférence terminée, les déléguées
.quittèrent Stockholm, les unes se rendant en visite à Upsal, en Dalécarlie et
même en Laponie, tandis que les autres
entraient directement chez elles, mais
toutes avec le cœur plein de reconnaissance envers Dieu pour ces belles et bonnes journées passées dans une vraie communion fraternelle et envers nos chères
sœurs de Suède dont l’accueil si cordial
et si chaleureux ne sera jamais oublié.
L. G.
LE LUXE IMBECILE.
La folie du vêtement est devenue un
véritable scandale. On rencontre à foison
les petites malheureuses qui se ruinent et
ruinent leurs maris pour renouveler sans
cesse leurs chapeaux, leurs robes, leurs
bottines. On voit partout des toquées
sans fortune rougir de paraître deux fois
avec lé même çostume devant mêmes
personnes. On voit la fourrure et la plume
surjlpus lès corps et sur toutes les têtes,
alors que les animaux qui fournissent la
plume et la fourrure sont à la veille de
l’extermination. Les bas si minces qu’on
ne peut les mettre qu’une fois, les chaussures parées de gemmes, les chapeaux de
trente et de cinquante louis, ce ne sont
- pas seulement lès millionnaires qui les
portent, ce sont les épouses de hères harassés, qui se tuent à gagner douze à
quinze mille francs par an, qui succom* bent sous les dettes et qui, eux-mêmes,
partagent le fatal engouement de leurs
compagnes.
Quant aux riches, ils donnent des
exemples dégoûtants. Ce n’est plus rien
de dépenser trente mille francs pour sa
toilette; et c’est un jeu de jeter quinze
cents louis pour un manteau de zibeline;
un chapeau de cinquante louis est chose
banale; une robe du soir de cinq mille
francs n’ a rien que d’ordinaire, et ce
serait peu encore ; mais chapeaux, robes,
chaussures, gants, doivent se renouveler
sans cesse.
J’aime le luxe de la femme; j’y reconnais la forme la plus vivante de l’art, j’y
vois une façon exquise de rendre la vie
plus désirable; mais ce luxe serait-il
moins charmant parce qu’on nous aura
montré vingt fois une robe, sera-t-il
moins délicieux parce qu’on ménagera les
bêtes qui fournissent la plume et la fourrure, exige-t-il qu’on gâche indéfiniment
les beaux tissus ?
; Connaissez-vous rien de plus injurieux
pour l’humanité tout entière que le budget d’une M.me W,.., de New-York, qui
dépense chaque année plus d’un million
de francs pour sa toilette ? Douze mille
cinq cent francs de bottines: 250.000
francs (un quart de million) pour ses chapeaux; 120.000 francs de voilettes, de
bas, d’ombrelles, de parfums, d’éventails ! Et 500.000 francs de costumes 1
J’avoue que je la verrais fustiger publiquement avec quelque plaisir et que son
exposition au pilori me serait plutôt
agréable.
De même confisquerai-je sans scrupule
la fortune de ces crétins qui, lors d’un dîner de noces, lâchèrent pour cent mille
francs de papillons rares, capturés par
une expédition spéciale dans les sylves
brésiliennes. Je souhaite joyeusement la
ruine de ce M.r Georges K..., qui dépensa
50.000 francs pour régaler vingt-quatre
gentlemen et de cet autre qui dépensa
près de 80.000 francs ponr un souper de
Noël offert à quarante convives 1
Ce sont là prix de princes, je le veux
bien; mais gardez-vous de croire qu’ils
sont sans analogue, ni surtout qu’ils ne
se répètent pas indéfiniment dans des
proportions moindres mais tout de même
excessives. Vous souvenez-vous de la
dame déclarant au juge qu’elle ne pouvait se vêtir à moins de cent mille francs
par an ? Et de cette jeune artiste qui, de
janvier *à octobre, porta pour quatorze
mille francs de chapeaux ?
Nos riches se livrent à des dilapidations
insanes, que plus d’un, entraîné par le
milieu et effrayé par le qu’en dira-t-on,
imite avec dégoût. Il est bon que de-ci
de-là, l’on siffle. La fortune est un droit
trop féerique pour ne point imposer des
devoirs. À un certain degré, surtout à un
certain degré de répétition, le gaspillage
est non seulement imbécile, il devient criminel. 11 est le plus déplorable des exemples, il invite et contraint une multitude
de braves gens à dépenser leurs efforts
pour des buts futiles, il entrave l’activité
saine et intelligente. Le travail qu’il
exige est un travail ruineux. Autant le
luxo avisé est utilé pour le travailleur
même, autant il est propre à développer
le goûf, la finesse et l’art, autant le luxe
stupide( cqrrompt la société, détourne le
cours normal de l’activité humaine, avilit
lés caractères et dégrade ceux qui s’y livrent en même temps qu’il développe
les formes du parasitisme. Enacrÿos.
(La Dépêche de Toulouse).
PENSEES SUR LE MINISTERE.
Il ne faut pas craindre d’évoquer les
idées lugubres du ministère. Il faut se
dire que dans cette carrière, l’héroïsme
est de rigueur. Tous les pasteurs doivent
être des héros, car le christianisme est
déjà de l’héroïsme dans les laïques; le
chrétien est un héros éventuel, un héros
en puissance.
La vocation au ministère se constate
conirnê toute autre, par des nioyeiis naturels, sous la lumière de la Parole et de
l’Esprit de Dieu.
Le principe général de la vocation est
de se décider pour la carrière pour laquelle on se sent ie plus propre et où l’on
croit pouvoir être le plus utile; c’est de
la vue combinée des circonstances et des
principes posés par le bon sens et par
Dieu lui-même, que doit résulter, en cette
matièrej la clarté et la décision.
Celui qui a une véritable vocation doit
avoir m ijuelque degré, doit désirer dïi
moins, trois dispositions excellentes et
inséparables: l’amour des hommes, l’amour de la gloire de Dieu, et celui de son
propre bien spirituel.
De même que le ministère en général
n’exige pas de très grands talents, il n’en
exige pas de très spéciaux. On peut être
excellent ministre par des talents qui feraient réussir passablement dans toute
autre carrière. L’aptitude au ministère
n’est pas une aptitude toute particulière
et toute exceptionnelle. En général, il y
a bien moins qu’on ne croit de ces vocations impérieuses,' dont on aime tant à
parler; et c’est une bonté de la Providence qu’il y en ait peu.
Quelquefois la mesure ou le genre des
talents qu’on a reçus de Dieu suffirait
pour quelque autré’profession, où l’on
pourrait, avec du zèle, travailler pour la
gloire de Dieu. Pourquoi celui qui a les
talents d’un régent veut-il absolument
devenir ministre ? C’est une erreur fâcheuse de croire qu’une manière de servir Dieu lui plaise plus qu’une autre
quand on n’y est pas propre.
Il faut avoir le courage, quand on reconnaît qu’on a obéi à une vocation imaginaire, de revenir sur ses pas, quelque
tard que ce puisse être.
Que le jeune homme ait égard aux
vœux de ses parents, qui aiment cet état
pour leur entant; mais, que ses parents et
lui sachent bien que ce n’est pas absolument un port de salut; que le ministère, à
lui seul, ne garde pas les ministres, et que
entrer dans cette carrière avec une vocation pour une carrière toute différente,
c’est s’exposer à voir un jour la nature
devenir la plus forte, et nous porter à des
occupations, nous imprimer des habitudes, qui, hors du ministère, sont innocentes et peuvent convenir à un chrétien,
mais qui, dans le ministère, sont autant
d’infidélités ou de scandales.
Dans notre pays, le ministère peut
être axercé aujourd’hui dans nne position
matériellement indépendante; mais estil certain que cela dure et que nous ne
soyons pas appelés un jour à èxercér le
ministère dans la pauvreté ? „^ ^ i
Il en est du pasteur comme du sabbat.
Heureux celui pour qui tous les jours sont
des sabbats; heureux le temps où l’importance du ministère décroîtra, parce
que tous les chrétiens seront ministres.
Alexandre Vinet.
Pour moi, je vous vois brassant la pâte,
l’hiver prochain, et je me réjouis déjà de
voir la sueur couler de votre iront. Vous
comprendrez alors ce que je vous dis ici
à l’oreille: l’après-midi où l’on fait son
sermon, quand les choses prennent vie
dans le troupeau et dans le pasteur, c’est
T
1
i;
3.
4
4^
3
' m
...
a*'
m
ff--'
le moment de la plus vive, doüce, sainte
jouissance; on s’en réjouit d’une semaine
à l’autre. Frédéric Godet.
* Quel privilège que de pouvoir servir 1
ÿ Quelle douceur à pouvoir porter avec
k ceux qui portent et que leur croix écrase,
intercéder pour ceux qui souffrent... en
un mot, continuer le ministère et l’œuvre
Y du Christ ici-bas 1 Je l'ai Tédlisé bien*vi
vement et avec actions de grâce. Après
tout, il n’y a pas de nourriture plus nourrissante que de « faire la Volori'tékdu
Père ». G. Frommel.
(Journal Religieux).
CHRONIOU^UDOISE
LA TOUR. Samedi dernier a eu lieu le
saggio annuel à l’Asile Froëbellien, dirigé
par M.lle Arias. Devant un public nombreux, composé presque uniquement de
dames et d’enfants, nos 34 pètits’écoliérs
firent leur entrée dans la salle en chantant
;et én bon ordre, quasi militaire. Les travaux furent nombreux et variés, tous vivement applaudis. Il est étonnant que
des enfants, tous au-dessous de six ans,
puissent apprendre tant de choses et si
bien. Dieu, la patrie, la famillej les métiers, les fleurs, les papillons, la barque,
tout se suit avec rapidité et tout s’écoute
avec plaisir. M.r C. A. Trpn s’est fait l’écho de tous en remerciant M.lle Aria$, lés
parents, les dames, la Commune,, tous
ceux qui s’intéressent à l’Asile qui est un
vrai^ornement pour notre pays'. L'Asile a
compté pendant l’année 48 enfants inscrits, mais sept ont du quitter la Tour
pendant l’année et six ont'été retirés par
les parents. Il existe cette année un déficit que nous espérons pouvoir combler
avec la bonne volonté de ceux qui s’intéressent à l’Asile.
— Dimanche dernier, comme cela"’
avait été annoncé, a eu lieu l’échange de
chaire entre le pasteur de la Tour et M.r
E. Bertalot, de Prarustin.
—Notre collège est fermé, et'profes^
seurs et élèves sont en vacances. Puissentils tous en profiter pour recommencer en
automne avec entrain et énergie. Ç’est
M.r le prof. P. Romano, qui a été cette
année envoyé comme commissaire royal
Il s’en est allé avec le sentiment que notre collège est bien outillé et à la hauteur
♦«1 des temps, rendant de grands services à
la Patrie. Trois élèves ont obtenu la licence lycéale : Emile Besson, Samuel
Matthieu et G. Vinay. — Un seul a obtenu la gymnasiale: Barth. Vinçon.
— M. Humbert Eynard vient d’obtenir
son diplôme en Jurisprudence, à l’Université de Tnrin, et M. Robert Weber
i^*s Arnoulet celui de géomètre. Nous félici
tons nos deux jeunes amis, en leur souhaitant un brillant avenir.
(én NEW-YORK. Le 10 mai la chaire, à
notre Eglise, a été occupée par M.r le
prof. Ph. Ghigo de Bloomfield, qui nous
a fait un discours aussi édifiant qu’ins^ tructif sur le sentiment religieux, nous
montrant qu’il est inné chez l’homme et
nous indiquant les moyens de le développer.
— Le 2 juin M.r Henri Gegmet, de la
Tour, s’est uni en mariage avec M.lle
Marie Travers, de St-Jean; le 6 du même
mois, M.r Pierre Garrou,» de Pral, avec
M.lle. Afarg-ueri/e Berger, aussi de Pral.
Les deux cérémonies nuptiales ont été
présidées par M.r Griglio qui a offert aux
époux, au nom de l’Eglise, une grande
Bible de famille. Reporter.
ROME. Notre Comité d’évangélisation
s est réuni en séance, pendant quelques
jours, à Rome. Nous apprenons que le
budget de l’annéè se bèude fans déficit.
Cette nouvelle doit nous réjouir et nous
:ir.
M
rendre plus que pamaia reconnaissants
envers Dieu et nos fidèles ÂtnîsU *
RORÀ. Dimanche dernier M.r le pasteur en retraite J. D. Armdnd-Hugon,
ancien pasteur de Rorà, a installé le nouveau pasteur M.r D. Forneron, appelé
pàr F Eglise il y a quelques semaines. La
cérénaonie a été solennelle et touchante,
et nous ne pouvons que souhaiter à notre
collègue un piinistèi;è fidèle et béni, puis^sent.les paroissiens l’entourer, l’encourager et recevoir son ministère avec joie
et reconnaissance.
$AINT-GERMAIN. Dernièrement a
eu lieu à 'Saint-Germain 'lifte-fête trop
rare de nos jours. Je veux parler des noces d’or de M.r et M.me François BertaIpt, des Blancs. Frères, sœurs et enfants
s’étant réunis pour leur rendre leur témoignage de respect, d’amour et de reconnaissance. Ils ont été de forts travailleurs tous deux et n’ont eu qu’un bût
dans leur vie: árñéliorer la position,de
leurs enfants, par un travail honnête,
constant, intense. Jusqu’à un certain
point. Dieu les a exaucés. En tous cas,
leurs enfants sentent toute l’énorme
dette de reconnaissance qu’ils leur doivent et seront heureux d’entourer léur
honorable vieillesse de leurs soins affectueux. Que Dieu nous les garde encore
longtemps. ; - u¡^
SAN REMO. Nous apprenons avec
plaisir que M.lle Janni, la fille de notre
collègue de S. Remo, vient d’obtepirssa
licence lycéale d’une manière brillante.
TURIN. Nous reproduisons ce qui suit
du Rapport annuel della Casa Italiana
delle Diaconesse in Torino:
Diamo ora un rapido sguardo all’andamento dell’opera durante l’esercizio trascorso,? ottobre 1912 a 30 settembre 1913.
La seduta annua del Consiglio ebbe
luogo il 7 maggio in casa della signora *V.
Bosio l’Orsa, e venne eccezionalmente
presieduta, in assenza della signora Turin e del sigi Giampiccoli, dal Direttore.
Furono approvate la relazione morale e
quella finanziaria per l’esercizio 1911 a
1912.
Venne nominato a nuovo membro del
Consiglio il sig. Enrico Schalck, e si deliberò la consacrazione delie due novizie
Ida Bert e Valentina Genre per l’autunno.
Per vari motivi si dovette rimandate
questa consacrazione aH’anno seguentp,
ed ora alle due diaconesse nominóte potranno aggiungersi suor Margherita Grilla,
e suor Giovanna Pent.
Il Comitato esecutivo si adunò quattro
volte.
Fra le deliberazioni che esso prese, no-¿
tiamo quella di concedere alle novizie definitivamente accettate con questo titolo,
solo dopo cinque mesi di prova, un, tenue
«argent de poche».
La nòstra famigliola si compone per
ora di 13 membri, comprese le novizie.
Due d’infra queste ebbero il privilegio di
recarsi a St-Loup, dove ultimarono il loro
tirocinio, e sono ora in attività di servizio
a Milano.
Fra poco una terza si recherà pure in
Isvizzera allo stesso scopo. Potremmo ricevere quattro novizie all’ospedale di
Torino, speriamo che verrà tosto il giorno
in cui questo numero sarà completo.
In occasione della costruzione della
nuova ala all’ospedale di Torino, l’amministrazione mise a nostra disposizione
due sàlette, l’una per la scuola ,e l’altra
per l’archivio e la Direzione. Con prœ
fonda gratitudine inaugureremo tosto
questi nuovi locali. . ;
Posti occupati: Con nostro vivo riñere- ‘
scimento dovemmo abbandonare il posto
di Palermo, per motivi indipendenti della,,
nostra volontà. Non abbiamo, per ora'
almeno, il personale adatto a quel posto
isolato dove non conviene mandare dia- '
conesse troppo giovani. Serbiamo il più
grato ricordo dell’accoglienza ché v^ne
fatta'àâilâ stimatissima fàimiglia Hirzel
di Palermo tanto alle nostre diaconesse
■a
•».A
quanto ai "rappresentanti del nostro
Comitato.
A Genova l’ospédale protestante di questa città ci domandò una diaconessa per
lavorare accanto alle suore del DiakonieVerein di Berlino-Zehlendorf.
La Direzione dell’Asilo pei vecchi di S.
Giovanni ci domandò pure una diaconessa, e cosi anche il sig. pastore C. A.
Tron per l’Asilo pei vecchi da lui fondato
e diretto a S. Germano Chisone. Coll’autunno 1913 pù|sli nuovi posti sono stati
occupati.! I i'n , ' 1 '
Quattro delle nostre diaconesse lavorarono neH’Asflp Evangelico; per Ammalati di MilanSJ sótto la direzione delle
care sorelle di Neumünster.
*
Le lezioni alle novizie continuarono ad
essere impartite regolarmente dal signor
do ttO|ei(ì|iido» Malan e dai Direttore. —
QuésruM'nio; secondo l’accordo preso
col Comitato di Roftia, Si assentò solo per
un vaggioln Germania,> che egli per altro
dovette^itttèrrompere per motivi di sa
Fincmze: Se non avessimo ricevuto
quest’anno un dono generoso e straordinario di L. ife.,;,5000 per parte d.el sig. E.
Wild, d| 'Jorinò, avremmo dovuto chiudere ìólìmli tìéll’esérCizio corrente con uh
deficit. Per altro questi doni, che auguriamo'sèmpre più numerosi, dovrebbero
essere-Versati integralmente nel Fondo di
riserva, e pronti a servire quando sarà
venuti/’il'^raomento opportuno.
Grazie ài dono di cui sopra, il nostro
Fondo Esercizio si chiuse coll’entrata di
L. it. 11153,70. Essendo le uscite salite a
L. 7643,’70i-. versammo al Fondo Riserva
L. it. 3512. i
Il Fond(Æ di riserva al 30 Settembre
1913 édun^liedi !.. it. 10432.60. Il Fondo
PensioniialÄ stessa data è di L. 11098,90.
F%r il^Cónsiglio f.
Berta TuRfN, Presi(fentessaf^j^^i?v,^.fc
Per il Cornitato ,
P. pEYROT, Direttore.
1 VÉRONE. Les journaux nous apportent la nouvelle que^ M.r leLpasteur C.
Jalla vielt d’oïitenir^ diplênie de-jurisprudence” Nous féhcifôns' hoffe doUegiTe’,“
et nous faisons dés yteux sincères pôur
qu'il puisse toujours être un âvocat fidèle
dans l’intérêt de fa càuse dé Dieu et de
celle des hoferhes,.
I BlBUQG|APtìiE.
L*imprimerïîSBérgei-Levrault, de Nancy,kl8, Rue^des Glâcis, vient de nous
adresser quaèfé nouV#lfes estampes, tirées de Paraboles, en vente au prix de
-3 francs. Cette nouvelle série d’estampes
plus petites; et. à meilleur marché, ne
pourra qu’être appréciée par le public,
qui lui fera certainement un bon accueil.
^ Ces estampes morales sont une vraie prédication silencieuse de tous les jours, et '
nous voudrions qu’on puisse en prôfiter
chfez nous, comme on le fait sur ‘mre'si
vagste échelle en Angleterre et eh’Xllemagne. ‘
j BILYCHNIS. ”
I Sommario del fascicolo IV.
iéLPHONs Victor Muller: Agostino
Favaroni, generale degli Agostiniani e la
Teologia di Lutero — Giovanni Pioli:
(( Éede e Immortalità » nelle opere inedite di Giorgio Tyrrell — GiuseppE'LescX: Sensi e pensieri religiosi nella poesia
d’Arturo Graf — Romolo Murri : La politica ecclesiastica della Destra — Intermezzo: La « Rinascenza » cristiana nel seeufo XVI°: La scoperta della Bibbia
^^padro) — Per la cultura dell’anima: AlfILdo 'TaglialateLa: Una virtù che se
ne va — T. Fallot: L’azione buona di
GÉù — Salvatore Minocchi: Terra
Salita — Note e Commenti: P. Ghignoni :
« Giuro sul mio onore 1 » — Guido Ferra^ido: Alcuni aspetti della coscienza
çepgiosa contemporanea — M. Billia:
Ìl;|nistero dell’educazione Tra libri e
riviste: Felice Momigliano: Il tragico
-spirituale ebraico --- Mario Rossi: Un
soffio d’idealismo moderno dall’India —
Franco'Panza: Soirgi e cammina
R. : Il cattolicismo in Germania — E. Rutili,: Folk-lore morale — A. S. : Ostia.
IVouyeJles politiques.
La Chambre des députés a pris ses vacances, il y a bien longtemps déjà, après
avoir approuvé en dernier lieu les lois en
faveur des employés des chemins de fer.
Mais malgré ces nouvelles améliorations
MM. les cheminots n’étaient pas contents et auraient voulu de nouveau se
mettre en grève. Heureusement les têtes
chaudes sont restées en minorité et on ne
parle plus de grève pour le moment. Ce
sera pour la prochaine fois. ’
• '— Les carabiniers ont fêté cette ser
maine le,premier centenaire de la fondation de leur corp^. À Rome le roi .éstÀntervenu pour l’inauguration d’un monument commémoratif. Des fêtes analogues
ont été célébrées dans les toutes villes, et
tout notre peuple a salué avec sympathie
les réjouissances en l’honneur d’uhe^arjme
qui mérite bien le nom populaire de benemerita qu’on lui donne habituellement.
— La classe 1891 a été rappelée sous
les drapeaux pour le 15 courant, sauf
pour les soldats de cavalerie et artillerie.
C’est une nouvelle surprenante et'tPut â
fait imprévue, ce rappel ayant presque
le caractère d’une mobilisation. Mais d’après les journaux officieux elle n’a rien
d’alarmant. Le ministre veut que les
troupes actuellement sous les armes puissent achever régulièrement leurs périoi
des d’instruction sans en être empêchées
par d’autres services.
— Pour remplacer le général Pollio,
chef d’Etat major, décédé il y a quelques
jours à Turin, le roi a nommé le lîéulenaut-général Luigi Cadorna.
^— Le Duc d’Aoste, qui avait été sérieusement malade le mois passé, viept
de rechuter et son état semble asséz
grave. Il est à Naples, dans le palais
royal de Capqdimonte.si;i, ;
—;—’'Un grand procès de caraiAère polù
tique vient de commencer à Rome et mè?ha ce de se prolonger pendant dés moi^
Un journaliste, M.r Magrifü,’correspouldant du SecoZo, ’#= porté plainte contre le
" journal nationaliste L’ Idea Naziontde'q^
l’avait accusé d’être un agent de la Gréée
à Cause d’articles philhellêniques publiés
pendant la guerre. Tous les chefs du nationalisme italien sont présents au procès,
soit comme accusés soit comme témoins.
Ce n’est plus une simple cause de diffamation,-mais une grande discussipn sur
les événements de la politique itàliênne
en Orient pendant les deux dernières années. *
— La tragédie de Serajevo a rendu lei
rapports entre V Autriche et la Serbie
toujours plus tendus. On a même accusé
le gouvernement serbe de complicité dans
l’assassinât de l’arçhiduc héritier et parlé
d’uné action diplomatique de l’Autriche
à-Belgrado. En Bosnie les esprits commencent à se calmer grâce à l’action énergique du gouvernement â la poigne de
fer. Les Serbes perdent un grand ami et
protecteur dans la personne iide Mr De
Hartivig, ministre de Russie à Rèîlrado,
qui est mort subitement dans la i&ison
du ministre d’Autriche-Hongrie, chra qui
il était venu faire visite. L’imagination
populaire a vu dans cette mort ; foudroyante une vengeance de TAutriche,
et fait circuler des histoires de coupes empoisonnées.
—^La situation de l'Albanie n’â pas
beaucoup changé, puisque le prince de
Wied n’a plus rien à perdre il reste ADurazzo et attend les événements/ |Il a
adressé officiellement aux puissances||ine
requête d’intervention n’ayant plüS^^ucun moyen de goûverner. Les yn^urgés
campent autour Ae Iq ville. Au sud MP situation eàipire joutriéllement. JLes bindes grecques avancent toujours: se
sont emparées de la ville de Coritza^è^de
nombreuses localités de l’Epire. En un
mot, elles ont repris tout le territoire
qù’elles avaient dû évacuer à la suite de
la conférence de Londres. La Grèce officielle ignore tout cela, mais il n’y a pas
de doute que le mouvement ne soit encouragé et soutenu parle gouvernement
d’Athènes. ' Ei L.
G.-A. Tboh, Diredeur-rerponsable.
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ANTICANIZIE-MIGONE
RIDONA IN BREVE TEMPO E SENZA DISTURBI
Al CAPELLI BIANCHI ED ALLA BARBA IL COLORE PRIMITIVO
È un preparato speciale indicato per ridonare alla barba ed ai capelli
manchi ed indeboliti, colore, bellezza e vitalità della prima giovinezza
senza macchiare nè la biancheria, ne la pelle. Questa impareggiabile
composizione pei capelli non è una tintura, ma un’acqua di soave profumo che non macchia nè la biancheria ne la
pelle e che si adopera con la massima facilità
e speditezza. Essa agisce sul bulbo dei capelli
e della barba fornendone il nutrimento necessario e cioè ridonando loro il colore
primitivo, favorendone lo sviluppo e rendendoli flessibili, morbidi ed arrestandone la
caduta. Inoltre puiisce prontamente la cotenna
e fa sparire la forfora. — Una sola bottiglia
basta per conseguire un effetto sorprendente.
attestato
Signori MIGONE ■& C. — Milano
Finalmente ho potuto trovare una preparazione che
m] ridonasse ai capelli ed aPa barba li colore primitivo,
la freschezza e la bt Uezza della gioventù senza avere il
tT.. -,.1« , minimo disturbo neli'applicazione.
della vostra Anticanizie mi bastò ed ora non ho un solo pelo bianco.
X non è una tintura, ma un’acqua che
Ì2IU2? • * * I ® biancheria, nè la pelle ed agisce sulla cute e sui bulbi dei peli facendo
totalmente le pellicole e rinforzando le radici dei capelli, tanto che ora essi
non cadono più, mentre corsi il pericolo di diventare calvo. peirANI ENRICO
~ }*• A la bottiglia, cent. 80 in più per la spedizione. 2 bot
tiglie L. 8- • 3 bottiglie L. ‘ti franche di porto ed è in vendita
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