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Compte-couranl aveü la Poste
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™lin .... Fr, a
ttrans^er ....
‘^'Jeiriaj^ne, AiUriche-Hûtiiine,
l{|•t;sii, ÎJ;\n(‘rnark,
‘^^Kypto, IJollaîide. !3uddit.
. P ;u' f.
.soinll V Acctli ’.!f^
^mino Kr.
'du M'übünnt ;
biireivu li’Aüiuinialrulion ;
'-‘iieï MM. Ic.s PiiHleurs; «1 \
Htnp. Alpina à Torro Ptiilice.
■ujouneineni pari du 1. Janvitr
s<‘ paye li’avaur-e.
f«
x\n^ée XXXll. N. 18.
Nwixiôros séparé» ilemauiîés avai t
le tirage, 10 ceûümes chacuL.
Annonces. ÎO centisiiea par ligot»
pour une yeulo fois — locontlmes de 2 à P iois et 10 cetitinies peur b lois et au des-yu^i
iS adreaser pour la Uedactloii kI
pour l'iitniluisIrnUou à M.
Jean Jalla, prof.,7’orr« l'ellict.
Tout changement d’adrease coûte
10 centitnesi, sauf ceux du commorjc<‘nu;nl do riiiitiPo,
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1>ES VALLEES VAUDOISES
Paraissant chaque Jeudi
‘‘"un lu- .M.rci luiijuina. *til. l.H. Suiv.ml la vérité avue la charité. Kpli. IV, 1!>. üuo tmi rèHuo vienne. V!, lé
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K O ni ni ¡1 ire:
Ite CDiiiuiissiuiitü î — Nt'oi'olocic : Vii frinift
l’ii,si)ucL — léi bioiilioui'oiiso rôsiii'rfiOl.ioii — (îomtsiioiiihuico di!
l'[Jni;^iiay — Vaiiiloi.so : la
Toiii', Rodofol. — La croix <lo,< îtiigol.v
— lin Ai'iuonio — [iil’unuii(,ioii.s— Itovue l'olilif|iio — .Sonsci'isiUon ])oiii'
l’Armi'iiiü — ,'Vvi,>.
RECONNAISSANCE?
« Triste rnoiide », c’est la pen.sée
dt! hieii des ehi'éliens, « cm .s’erii|>loie, OH se intigue, cm se sacrilie
pour .scéti jirocdiaiii el [mis tjcie reoueiile-t-cm ? Kien. Aussi allons-nous
dous retirersous noire tente el lais.scuelle-même celte généraiioii inseii
et iiigi'ale! »
Comme ils ont tort ces chrétiens
Oe se décourager ainsi, de retii’or
' U1 ■ tn ai n d e I e U r t )-a Va i I, I e U rs é pa u 1 e.s
'lu joug (ju’ils [corlaietit, leiii' cœur de
Ot lâche (jue le Seigneur leur avait
cou liée !
Tout (rid.)ord, ont ils droit â tant
'lo rec;ounaissanc,e V Qu’ils .scrulent
'oui' vie, (¡u’ils eu oliscu'vent les
juitnbreu.ses lacune.s, ipi’ils com[>tent
les devoirs ou compiétt.uneHt négligés
*’u imfmrfaiteuienl accomplis, el ils
s’étonneront d’une cltose, c’est qu’il
ne leur ait pas clé iniligé un Idàme
sévère; c’est t|ue le momie ail éic,
vis-à-vis d’eux, si condüscetidanL, si
palienl !
Ensuite, qu’ils soumetleiil à un
examen comscieucieiix celles de leui s
aciiotis gcuiéreuscs, dévouées, tjiii
leur paraissaient' le plus digues de
louange.s; iju’ils .sépui-ent le métal
préeieu.K des scories, ce c|ui élait
tait vraiment pour Dieu el [lüiir les
frére,s, de ce ijui, en fin decom[)le,
visait leur moi, et ils s’aiiercevroni
que, si un peu tie l'ecomiaissauee
leur était due, ils ii’avaient pas droit
_à tanl eu préleudre.
•En outre, c|u’ils rechei'ciienl l’eiTet
que la reconnaissance tmmaine a
produit sur leur' esjiril, sur toute
leur activité. « Cela les a réjouis »,
nous disent-ils. Nous le croyons,
mai.s d'une joie [leut-èlre un [>eu
trop charnelle. « Cela les a enconragé.s, cela a redoublé leur courage
el leurs forces », ajoutent-ils. Ceci
nous nous permeltous de le niellrc
en doute.
Que parfois un iioii merci bien
cordial, imecliaude jioiguée de main,
quL'ljues lignes émues, vous donnent
de l’entrain, et vous l'as.sent accélérer
votre allure, (¡uand déjà vous ne
faisiez plus que vous traîner, c’est
2
- 138
un hiiî h)(i6iiial)le, c’esl un hicnFait
(lunt nous no t^miriuiis assez l'oincr‘àor !e Seiyneui'.
Mais cuinme il fani, pour (|u’uu
¡'ai'oü j'ésuUal, soit, olMotm, que les
e>:[)ressions de la loeonnaissance
soieid, l'ares, coinine ¡1 lanl (|n’elle,s
i^nienldlsofèles, coniine il l'aul quelles
fsoieiiL envoyées par Dieu el, reçues
cunijjie de la main de Dieu!
Aulremenl, prenez y i^arde, frères,
il y a danger (pdau lieu de vous
tiUiiniei' elles ne vous endorineni,
elles ne vous imrnohiliseni, dans une
douce ipiiéÎLide on Ition, (;e (|ui est
pis encore, (|u’elles n’inlroduisonl
datis voire cmur le démon de l’orgueil.
Que d’ouvriers du Seigiieni' (¡dics,
je ne dis pas par des paroles' llalLeusüs (lie celles-là ils avaient su se
gatei'), mais par les e.\q)ressions sinocres, dialcurenses, d’une sentie et
Irop süuvetd, hélas! senlimenlale recoijiiais.sanee !
Cj est fiourquoi, cln étiens, m; cherchez ).ias la reconnaissance des hum
mes. Si vous la rencontrez, joidssez011 en veillant et priant, oui, eu
demandant à Dieu ipi’il la transforme
pour vous en encomagement et en
lorce. Si Vous ne la l'oncontrez pas,
ne petdez rien de votre enti'ain
iii tnèine de votre séiénite. Ne ti'availlez-vous (tas pour voire Mailre‘!
lu ou, je vous en prie, vous a-fil
promis que les hommes vous seraient
recumiaissants?
Heureux, trois (ois heureux est
l’ouvriei’ de Christ qui, à la (in
d une journée passée à piocher ou
a^ moissonner sons un soleil ardeni,
s assied pour prendi'e un peu de
repos. Son front dégoutle de sueur.
Il a soif. C’est que dans le |iays l’eau
est tiède et rare. Mais il n’est pas
en^ souci pour cela. Il sait que ipiclquun va venir. C’est .son Maitre qui
s approche et ipii lui tend une coupe
remplie d’un nectar frais et délicieux.
Il boit, et il n’a plus soif et la vie
so rainme en lui, car dans cette
coupe il y avail ceci :« Cela va hief
mon serviteur, mon enlantl»
Fi’ères chrétiens, ciierclions
de.ssus toute cliose ra¡qnohation, ne
craignons pas de i(ii'e la reconnaifí'
sauce, du Seigneur et cela nous suh
lira pleincmenl. (Jm; si la i'ecoin
naissance des hommes tai'dc à vcnii'
ou meme si elle ne vieid. [las du
tüu(, nous nous en passerons aisément. (jue si el le vient, rdle ne nous
lera point de mal, elle ne nous feriO
<|ne du bien, car nous ne la gaip
dei’ons pas pour nous, C’est à Fui
que nous l’oIlVii’ons, à lui notiu
bien :umè Seigneur et .Sauveni'.
II. iM.
VlltdIMI! l'AStilliT
'aL
ÏjO 27 Avi il moufîdt aux I’,
rine (S. Second) une jeune tille ipu
laisse dans le cumr île tous ccU-'!
qui l’ont connue nn suuveinr doiA
et bien la isa 111. JCevii de notre écoh*
supérieure, elle dul, il y a cim| ariS
ahandomicr les éludes à cause tl'unL'
grave maladie de cœur, iqui ne cessa
depuis lors de la toui menler. fJuelF'
école hirm siipci'ieure enconr q"*^
celle où iJicn la jilaça ! Mais coninC
elle sid (ni proliter! I.a connai.ssatfS'
par elle acquise, dans sa solitirF''
de la, [larole de Dien, la prnofunilein'
de ses rr-nnrqucs louchant les cluis<î=
«jne Dieu a révélées à lunix qii’ü
aime, la vivacité de sirs arCuction^'
la ^ reconnaissauce plehie d elTusha'
'pi’elle témuigiiail à tous ceux qui h.ii
avident lait ipmlipie Iden, le soiu^'
(|u’elle avait de i’àme de ses ph.i''
proches et enlin le besoin ipie, san^
cessiq elle niunileslait de travádllC’
au service de Celui qui l'avait rachelee, sont tmd.es choses h'en ;;oii'
unes de ceux (pii l’ont approchét’Ivt maintenanl, après (ju'elle
été en hénédiclion à plusieurs, I'’
hou hei'ger a recueilli dans son
iiercail ce [lauvre agneau fatigué <:!*■
3
iSí>
On a de la |)eine à se la
*’®pi‘ése[iler se ceposanl, elle à (jui
soii oconi' tie laissail, i!e repos ni
'■ jonr ni la tmil- Oni, elU^ se ref)ose
'diondntit ¡(ijonr où, revélue rrnii
'■f"'ps «lorieux et [j|ein d('. force, elle
présentera à son Maiire i>onr lui
ilii'e lie nouveau ce (lu’elle n’a cessé
lie lui (lire ici-bas: « Seipiienr, me
voici, pour r.ùre La volonté ! »
Un ami.
La bienheureuse résurrection
( Caiitl>jiir )
Oii l'si, ô mm'I.! Ion lùii'iiillon ? Où est, ô
mon! I.ii V¡(‘Loire? il Cou. X\0 oo)
O tii.ori, je ne craina p/us In victoire /iphéinère,
]\tr Un lyii/l/i/it hcro^ ion pouvoir fui doiaplé ;
Jésus, -mon liéJ(’tup/.cur, sur la croix /lu ('ulvuire
Suhii le ch/Uhnnii que j’/ri seul uiériic.
¡a; s/'qmlcrc rec/nt su dèpoutllc s/iiujl/inlc
Mais, nu /.r/nsièui/' jour. Il sorhl viclofoeux
Il /•cnlru (luits le t.J/J, où su raaiu. trioinpliunh'
iJ'Cjiare ù scs élus n.n séjour (¡l/rrieuæ.
Mon c/>rps inoninié sern rrns dans lu terre.
Ma vi/Hnoire, mon u/nu, ict-hus vont jiérir ;
M/iis Jésus, ilion S/ruvcu'r, a qui uum ame est c/icre,
!)uns l/’ séjour des sainis viciulr/i uii' rccuedlrr.
IJt.is, quand r/Jentiru la céleste Irompelle,
Jii que les r/uJtetés soiUiront du l.oinhi’a'/i,
Je me râc/‘ill<T/i.i -pour Í éteru/JJe jdh’,
Kt fh'ui, plein /le j/>ie, /ta denaui /le l'A(¡rie/tu.
Ce pau-vre c/upis /léfruit j>ar la mi.di' sou/frunee,
Al/ms respl/oi/lir/t de t/r/lce et de santé,...
f)u.i, je vivrai tov/pmrs... Oh ! joyeuse espérance !
[lieu H/’ pourra (léf.rir ma céleste he/tulê.
Sur une tyre <d'or je d.ii-al t,/’S l/manyes,
T/m /nii-Oit)' infini /qui sav.va le 'pécheur,
Kt j unirai '(tia coiæ /tu saint c/rneerl d/’S aurpes
• Pour célébrer Ion nom, ô Jésus, uw-n Sauv/'ur!
Jean Jacques HmETTi.
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CORRIiSPONDANCE
M. 1^': nîn.^'ilnui’ 'In r/C-iZ/i'i YaUrni^ Rrii/.i/Oï'.sv'.s'
la 'I'nnr,
Upuf/tuif/, le SO Mars iSOT
Monsieur k Direcleiir,
J.aissez-moi loiil d’aborfl vous saluée li’ès cordialemeiil, el vems eeuieecier du lion accueil (|ue vous
avez. Tail à ma [leéeédenle lelleo.
]|jlle vous a annnucé (|u’elle seciiil,
complélée tût ou lani, dans la mesure du possiljle, ce (|ue jt; me
dispose à Caire en ce moment. Grâces
à Dieu, on n’est pas toujours (3u
pleine guerre civile.
Je vous ai lül l’autre lois, ipie
deux armées ennemies, Corles toutes
les deux de i>lusieurs centaines d’Iiornmes, étaient campées presipie en
Caco Tune de l’autre, là-lias, lout à
côté de Golonia Valdonse et de Gosmo])olil,a. Qu’y faisaieul-elles, jiourquoi ne se battaient-elles pas? On
l’ignore encore, quoiqu’on ail l'ait
c.ourir le bniit que les révolulionnaires avaient l’oi’di'o de ne pas
•accepter de bataille, et ceux du
gmiivernetnent l’ordre de ne pas en
livrer! Et remarquez (pie ces derniers
étaient comrnandé.s par le Ministre
de la gueri'e en |)ersouue, bomme
d'une célébrilô loule parliculére, et
i|ui a passé ¡ilusieurs années d(( sa
carrière dlplomali'iue dans lesgratnls
salons de Ibiris!... De l'ail est qu’on
UC s’est pas balLu, et (|U(î la sympatliifjue Croix Itouffe, lou|Oui's prêle
à se mettre en marche, a de nouveau pu respirer librement. Gela
est maguifiipie sans doiile; mais ça
ne rassure ¡lersonne, car ça no l'ail
i[uo prolonger iudéliuimeni un élat
de choses des [dus désagréable.''';
tout le monde répète avec trisLes.se
que, dans ce pays-ci, les révobilions
ne dureni jamais moins de Irois
ans !
Des deu.x carnjis se .sont donc
retirés saiis autre, et il .semble qu’ils
ne se sont pas revus depuis. Don
voyage! id siirtoiil no r('vonez plus,
ce ii'esl pour nous l'omlre nos
jeunes gens. Nos jeunes gens se
IrouvaienI, en eil'td,, parmi les troupes du- Miiiislro; el, |)cndaid bien
des iout'.s, on a chorhé en vain a
savoir (|u('l (diemin ils avaient pris,
et où Ils pouvaientêire, Derniéremeut
on a leçu de leurs nouvelles; ils
élaienl tou.s oiisemide sur le Rio
Negro (vos lecleurs trouveront l'aedement ce fleuve sur une carie
géogra[ibiquo), tons en bonne sanlé,
et ils n’avaient jias encore eu de
I bataille. Leurs mères eu ont élé
d’autant plus soulagées (jue, depuis
le 1(S courant, il s’est livré eu dill'érenls points de la Dépuldiipjc li'ois
ou (piali'o batailles qui doivent avoir
l'ait (le nombreuses viclimes. Ou
parle (Je bleu des centaines de morís
et de blessés Quant à savoir au
jusie ce ipii en e.-,!, et à ipiei point
nous en sommes, on n’y pense même
pas; car on n’a aucune source d’inl'ormations en dehors des bnllelins
oHiciel.s, ([ni joui.ssenl do pen de
crédit. (_,e qui semble (a^rlaiii, c'est
(|U(( Ies réV(dUIionnaircs, lo.s <( I)laIk;s»,
ont beaucoup de volontaires ilalieiis
[lartni eux, el (p.i’ils sont en ébd
do donner du 111 à reloi'dre aux
Iroupes du gouvei iiemeiit.
Des journaux sont miuils sur loiil
ce (¡ni arrive, la liberté de la press((
ayant été eiiliéremeut sujiriméc;
aucun léicgraj.dio ne lomdiomie sans
la permission de rnuiorité compélenle, et il paraît (pie les lettres
elles-mcm(.3 sont généraleineni oiivci'los, sauf j.auit-êli'e cilles (jui
pai'tenl pour rEurope, par'ce(|u’clios
ne sou! dé(.d(bímeul pas à craiiidi'C.
Eu atteudant, l’aiixiélé est grande
el générale. Geiix de nos gens (juc
l’on a enrôlés en dépit des lois
n ont pas élé relâchés. Les [iromesses,
les belles promesse.s, n’ont ((orlos
pas mampié; mais on continue à
se mo juor de la loi, et à se joiiei'
du monde: «À la gueire comme à
la gncri'e »! Dnd! iio.s coloms resteront
sous les armes, (pioiiju’ils n’aient
5
- 14Ì
OU une luHii’o il’cxofin'Mw iiiil'iniï'es, cl (]u’ils soieiil, pat' c.oiisô'J'ieiil à peu ])rèH im;lil('s ; les lainilles
•'e>s!e.i'oiil, privées de leurs chefs cl les
<ïliairi[)s dépourvus de lalioiireuis. El.
l'iiis, eéi'st le vandalisme pat (oui.
Les révülutioimaires venus ili; l’Ai gPiiliue avaient hesoin de chevaux,
selles eic,, ils ont lait main basse
partout où ils ont porté leurs pas,
c'élait naturel. Les lmn|ies du gouvernement, les l'cpi'ésenlanls de l’ordi(', oii( élé loul aussi p(ui soucieiix
de la )ii'opriélé individnelte et de
i’On inviolabililé. 11 est vrai pue S.
K. le Ministre de la guori'e les y
pou.ssaitet loui'en donriail 1’e.Kemple;
on cite de lui des fails pai’Caiteincnt
Vils.
Plusieurs même de nos jeunes
gens Vaniloi.s se sont prèles ou ont<lû so |)i êtcr, à i.',el te ti'iste besogne,
et cela au sein même, de leur Oointiie. (.)n lésa vus ¡lasser et repasser
inanités (ois partoul ; ils allaient
lantôt en quête de clievaux, tantôt
en quête (P hommes, comme de
Vrais agents de ¡mlici'; et leurs
voi.s'in.s de la veille commençaient
à en avoir réellement [leur ! Il est
l'ort à craiinlre que cela ne laisse
des (races, des ressentiments, voire
des haines pour ]dns lard, (a; sera
ponr nous un des nombreux buits
de la guerre civile.
Mais, n’eu produir'a -1 elle pas
aussi d’agréables? (les dinéreiites épi'cuvos qu’il a (dû à Dieu de nous
e.iivoyor, (|ui sont des preuvi's de
aoii amour et des appiels do sa giàee,
aerout-elle.s sans etiieace jionr nos
ùrne.s ? En tout ea.s, rimporianhe de
ht silualion semble avoir élé coinpi'ise, e( il m’est ]iermis, à moi, de
vous dire que nos pasteurs s’en sont
tléjà lieanconp occupés, soit an ciille
piineiiial, soit dans des réniiions de
priére.s.
Ma leltre itst déjà lro(i longue
pour qu’il me snil encoi(‘ pennis
•le parler du «l.iccuj» du (loinniaéaldense ; il est nuvert de]niis un
•dois, mais, s’il n’y a pas de mal à
le dire, il est liés anémiiput, lui
(jiii était si prospère, il n’y a que
quelques mois! 11 jioile lin aussi
la peine des péciiés d’antmi ün me
dit qu'à Monlevidco c’e.st bien pis
iMK’.ore, sni toul à présent qu’on y a
organisé la garde nationale, qui englciiitira piosi|ue lout le monde, de'|iuis l’age de 17 ans.
Je linis. Mes inlbrrnalions ne pouvaient qu’être très imparfaites, mais
elles vous ont au moins dit quelipie
chose des colons vamlois de l’Uruguay, do lei.u’s |)cines et de leurs
an.xiétés; cl puis n’üublle'/. jv.is, Monsieur le Directeur, que si j’ai bcaucoii|i de bonne volonté, j’ai, par
contre, très peu d’importance, n’étant
(ju’un lailiie petit
écho.
CIIIKJNIQUIÎ VAÜDÜISJ^
DA TOUR, - Samedi, 1 c., la
Société Balziglia donnait une soirée
publique devant une assislanee nomiarc-use. (Jlue cos jeuiios éludiants
reçoivent nos félicitations pour la
splendide réussite <le leurs ellbrls,'
et rassurauce de Sa satislai.dion de
leurs nombreux auditeur.s.
UODORET. ^ Dimanche, ‘25 Avril, nnus avons eu ici la fête des
promotions de no.s dilléi'cnies écoles.
Da prière, la lot ture et la méditation de quelques verseKs do la
Dilile, le ciianl do [ilusieurs cantiques, une allocution du régent paroissial, M. ,lcan Riljel, sur les devoirs lies jiai'onls et des maîtres
d’école; un autre petit discnui's du
leprésciilant du (lonsei! (.lommunal,
M. Elie, Trou, sur les progrès de
t’iiisti'uction chez nous; la lecture des
jioints et la distribution des jirix,
voilà ipiol a élé le programme de
cetili petite tète.
Notre paroisse de Rodoret comptait, pendant i’Iiiver, 0 écoles dirigéi's pai’ 7 régents (à, 2 maîtresses;
avec un total de 103 éléves, pauui
6
142
los(|iu'ls iO IVéqu('ri(:ii(>iil la i^cairle
âcole «le. lîo.'lorel el 15 la Lifiiiuk:
«'«‘Ole (les Fonlaiiit's.
(.ependaiil, cnnime pliisicdi-s é
lèves aliaiirloimèi'eiil l’éonle avani
les exaineiis, cl «pie |’on ¡m fp. pns
(I exaineiis aux pelKs (juj uo
saveiil, |)as eneoro lire el. éLuir«% le
nou)bie3 lolal des olevos promus ii'esl,
(pie de 5<S.
Du resie les résullals oui élè
Irés-salisiaisrnds ; nous ¡«ouvons dire
(pi(‘, (1 un<‘ iiiaiiiere giUHU'ale, nous j
sommes eonl.enls dos rpiituils ni des i
élèves. ' I
J. 15 I
langue ilalienue les deux iiassaqiîs
suivants; « Dieu est Kspril, (d il f'aul
'[i.ni ooux ipii lailoreni l’adoreni en
(’Sjiril el (ui vè'ril.é — Crois on .lé■sus (ihrisl., el, lu seras sauvé».
Cliapie propi'iélairo de mai,son
pouri'ail, en nuire, a l’exemple dos
¡loilandais, l'aii'e "laver ou peindre
a I enirée de sa. demeure le passage
de la Dihle ip.ii lui est le plus «duTr,
De eell.e maniéri! la lumière do l’I'lvatigil(i IH'i 1 loi aiI parloul «’.omme .a u •
laiiL de jels de lumière éleclriipie.
Veuillez agi-éei', cher Monsieur’
mes srdulalions respecd.ucu.s.'s.
I., 15,
Ll CBOI* DES O/IGOTS À U TOUB
coMimo moyen (1 Vviiiigélisiilloij
■----Or « ___.
('.hi'v Monxi(’v.i\
.le vous rerrtercie de riionmuir
(|ue vous m'avez fail, d’iu.sèi'cr la
lel.lri' rpie je vous ai èci'i(«> sous le
lil.re: (J71 moyen fihnpie d'éi'nu(jdner V Ualic. Mon grin'oiinage.
vous a malheiireusemen'l, induk ^en
erreu!' ipianl. à la jihrase où ,se Ironvenl. les mois; «eu venle ou non».
Au lieu de eida, ¡’avais écrit ; Vnüe
ou non, eomme (;omimuieenicid.d'n 110
nouvelle phrase, ce qui duinge eonsidèi'alih'monl l’idée.
Mais ('(Í n est pa.s de cela (jiie j«;
désir«« vous parler'. C’esI de la ci'oix
des Dagols,
Non,S .Siivoii.s loiis qiiP Célle ci'oix
a ele [rIanPie là, non ¡rrurd ]iour ainemu' les Vdpidois ;i la eoriijîjissiuice
(l(î ,)i.'snH-( ilii niais pour-lou f fairc
senlii- le juruvoil' du clergé calho
li/jiiif romain,
l-ideo m'esi, venue, en ¡lensanl. à I
ma lelire du 22, (pie nous, Vaudois, I
SOI' 1(1 lerTitoIre descpielK celte Cl'oi.x ¡
U ete plantée [lour noms hraver, |
nous pourrions parl'ailement hieti !
en lirer jirolii, (pnisipi’ellc est censée i
êire là pour noire èdifiealion louto !
spéciale), en y lai.sani, ^mver en '
EN ARMÉNIE
Des massaiïres d’Arménie si; cnn •
limient en d('dail. De plan esl ; exlerliïi 1 rnd.ion graduelle des lionimes,
enlèvement des lemrnes. On inhmo'
: aux Arméniens dos procès «pie, rraI lurellr'mr'ttl, ils peralerit toujour's ; mr
j iait «h.s|iaraUre les trolahles, les pr'o! loidr'Ui'H atliti'os des [laysarrs; orr
I iraipieetongarrolie, les plus paiOhlr's
sous pt'élexte de r'éhelliotr, dans d’itrr ■
I moudfts cachols orii ils sithisseuL les
[dus itrimaginahles torliires. Oirarrd
rm Arméirietr, poussé à hoiil, dnu'rdre
à déCeiiilr'e sa vie ou l’horrmurr' de
sa lamille, il est trré ou emprrsorrirè.
Tout Armènieir rpii est Ir'ouvè ert
jiosse.ssioit d mr corrtearr de er.tisirre
ou d’im ('¡mil (‘St hailè eu rdicilc'
ntl les cordrniirl, de pa,ver' d(> prrC
ti'udu.s ar'rd'nès d’itrrpéis r'ertronlittrl
â ï ji iirmo4’s; on ('nrc.(’ los A rimMiiiMis
mnjeurs f» t.ruvaillor ^rnl.iulettion I
sur les t'irufes par' loirs les lemps,
à poilio vèlihs el sim,s pouvoir prciidre ammiie iioui'fil.ui'e,
IN .FO R MATIONS
Samedi 8 c., à 0 h., à la pi'é
teduro de Tiii'in, seronl assignées
l'oMi'nihu'iîs de gravier pour ilifiérerUes roules, eiilr’aulres celle de
7
143
l’i^iu'col á l;i Tuur d. cdlew (|ui, de
S, Sei-.üiid, voiiL anx l’oi'les, á Pi^'iici'ol, á Osase el, á lii iquéi as.
— Les llallis diieels sur la lií,Ui(i
(le 'rnriii á la Tuur aiironl. coiirs
(lii 15 JuilUd, á luul Si'pleinlire. íeun
parlira de la 'ruur á 7.50, ih; l'ignerol
á (S 50 el aiTÍvera ¡\ 'rurin á 0.‘2^2;
l’aiilre parlira de 'ruriii a 17.125, de
Oiqneml á 18 18 el sera á la Tour
á 18.58,Ouire 1'ii.íiu'rol, il ii’y aura
daiilres arréis qu’á l’.riqiié'ras el
Airasen.
l,es Iraiiis /'e.slO'í ue seronl pas
élalilis l'élé prueliaiii.
liU'vue Polirngiic
La !j,uerro gi ó(xi lur(|iie cuuliiiiie
sans iiii'aueiiu évèueiueiil diaLisil siiil
venu pisipi’iei eii liiller la solulioii
(iiiale. Seluii les ili'péelies d Atliéues
il y aiirail eu iiii cuiiilial à Veleslino, |)usilioii iiupurlaiile de la'['li"ssalie, où les d’iires auraienl cio ropous.si'.s dans |dusieurs alla pn's. Ou
pense i|u’il va y a,\(iir une Lalaille
diirisive à l’iiarsale. Dans riípire les
Orees oui dû lialire eu reiraile, el.
ahandonner plusieurs posle.s uceurés
préei! leiriiuenl. /
Ia! eoiuinandeiuenl de l’annee de
Tliessalie a édé enlevé au prineo
liérédilaire el donné au colonel d'ar3rie Sinolenilz. Le niinislère Dell iloiiiiü SU ilcmissimi, liI. ii
élé reniplaré par un ininislcru enmixisé ('O l,iôrenu!nI. de ineni lires de
I’o|i|Hi.siIoi 1 cl leijselé par Kiilli. I.e
ealine a élé rclalili, mais plus ap|KU'ciil (jiu! réel, el la révoliilion esl
lùtijuiii's luleiilé.
Le colonel Vassos a élé rappeU!
de Oandie el, cliarpi- du eomman derneul des l»oiijies do IMipire. Nous
Ile savons pas eiKUiiv s’il smai reml'Iaeé à Orèle ou si les Iruupes ipi’iI
eoimnandail, en soronl relirées.
I.ití nouvel iienu'iil ¡l'i'oe ne venl
pas eiiléiidi'e iraiiei de uié lialiuii
des |)uissane(is ; du moins il ne veril
]ias la denian 1er. l(]spérons i|iie sou
olislinalion lu; lui euiilora pas (rop
elier.
La ni’uviùi des éi'énenienls d Orienl. a |ires(]iie l'ail passer in;i|)ei.;ue
la visile qin.; l'eni pei'eiir Ft iuieuis
.lusepli a liiile au Ozar.
Nui doi.le que la polili'|ue n’ail
eu Sa [larl du lion dans les eiilretieiis
ijüi oui eu lieu soil r'iilre les deux souverains soil eiilre leurs ciiaiieeliers
Oülukow.sky et M lira view, .liais ou
ne sail rien de [lOsilil des conelusiuns
auxijiielles ils soni arrivés, si ce ii’esL
que d’uii eôlé comme de l’aiilre oii
veiil le mainlieii de la ]iaix i;eiierale
en lliurope cl le .s/uOî (/(«J en Orienl.
Lneore une ex|iédiliuii ilalienne
massacrée en .\lrn|iie. Le capitaine
lîoUenu élaii. parti en 1805 des bords
de l’Océan Indien, avec deux nlii
eiers et un doeleur ilaliens, il.iO indigènes el un ni'iniil malériel seieiililiqne, puur explorer le bassin supérieur du llcuve ioiiba, au Sud d((
t’Abyssiiiie. !i devail eiisiiile sc' diriger vers le Nüid pour renlrei
dans l’Krylhree en traversanl le U rriloire neutre enire les Dervielies
et les Abyssins. Une depèebe de
Nera/.zini aimonce, d'après une lelire
de Ménélik, (pie re.xpédilion en esl
venue aux mains avi'C une peuplade
des dallas, ipie le eapilaiiie a (de
lué el deux italiens laits prisuiiuiei s.
La semaine proebaiiie Ll.. AA.
DR. le Driiiee et la Driiieesse d»;
Niipléii hüi'uuL ù Turin,
mière l'oi.s que le Di iiiee !n‘i'edilairi3
visile l'iuideniie eapiUde avec sim
ôf>miso, *’l l('s Tm'iii iis lioii- Uo oui iiikî
ré<’.c[)!ioii viîlu: el des ;iu
gusles lirdes, Turin sera Inut eu lele.
Ou amumçuil.fil luùniii leiups iibo visite du Roi, mais il ne |iaiail ]ias
ipi'uim (lécisiim ilidi11iIi vr ail. (*lc
[irise il eel égard.
Les vaeances pai lenienlaires snnl.
Unies, el les deux Oliainlires oui
repris le eoius de leurs séauees
(lés mardi ••'r La dliamlne des dé|uil.és iliscule lé |ii'ojtT üé reor^aiiisalioii de l’armée.
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SOUSCRIPTION POUR L’ARMÉNIE.
Il nous iii'i’ivt; ilu (¡(Îikîs, (;I, à h)
ilei'tiiôrt; liouri!, ilu l’üitiarcl, qiuTi|ues .suinttK's datifs et; hnL Nous en
¡)iil)liei'ütis la lisle la semaine
ehaine.
pro
18.0ÜÜ Evi)i:”iles. Les giifdes dt
I rjXpüsilion et Ions les iriemlu’ins
du |iersüimel uni (eçu un Nuuvi'au
'l’eslainenl, ainsi que les ji.nines lilies
oeenpées dans I’eneeitilc des l)âliment.s el au viljaqe suissiî, On sait
que ces ¡emies ¡¡Iles el, ces employcis
venaieni de loules les pai'lies ih; la
Sui.sse, el que |.iantii eux il y avail
un nnmlire nolaMe de ealholiiiues.
A. V'XS
La X.XXIX® fàiidérenee des liqlises du Val-l’élis esl convo([uée à
nOHA |umi' le jinir de Jeudi 7,15
Mai prindiain, à 1.) h, du malin.
LA MAINTE CÈNE (1 CurinUi. XI).
Des fêuriions d’édilicalion el d'appel anioni lieu le Mei'ci'edi pcéeédinl, à 8 II. |). m., dans les écoles
ce la Vjlle, de Humer el des l'disiries. — l.es memhtes dos (.lonl'énmees des Vais Pérouse et 8.1
Aiarlin sont cordialemenl invilés.
Daii'^ la liste des cuiilriliuliuns pour
le fonds l’rncht I. à Ni Li'î' pape, au
lien de « T’ralelli Proc-liel », lire « M.
Procliel e lipli ».
Siiisso. — Peiidanl la durée de l’ex[lusilion <le Oenéve, il a élé vendu
au kiüsrpie hililii|ue île l’Exposilion
Ò53 Bibles et 2 282 Nouveaux Tes(ameiils françtiis, ullemands ou itti- |
liens. On a distribué pralnitemenl
• Bourses et Bains de Mer,
l.es per.soimes ayant l’inlenlion de
jouir de celte institution sont priées
d’adresser leur demande, accompa“
pilée d’un ceililical médical, à M. le
prof. Henri Mei Ile, 'Torre
ce,
pour les ouvriers de TEplise; el à
M. W. Meille, pasteur à Liiserna >8.
Giovanni, pour les enranis et adolescents destinés à la cure de FinalMarina, Pour ces derniers il faiiL
aussi un cerlilicat de pauvreté dûment couslatée |iar le pasteur. En
outre, la famille du foiidalenr lixera
ultérieurement un ionr à ta 'Toui'
et un à S. Germain, où les candidats
à l’admission seront examinés par
un médecin de son choix.
Tonte demande parvenue après le
lÜ ,luin ne sera jiliis prise en considération.
T :;T4;':.mTs;rLTB.~TSTrKï;.:5i.»rww« »'«'»■
VILL\ A ÎAmii
l.,c Cdliiài«*il Bvitoir». est à loue
pour la bidle saison. — Apréabb
siluatiou sur la colline de S.t .lean,
a nil qiiart-d’lienre de la station; —
vue s[dendide, I’rais ombrapes. tionne
cau. — NeuI pieces, donf six cliamfires a coucdier, le lout, ineubte.
Battorie de cuisine, et vaisselle. —
Pas de lingo.
S’adresser a iVT' le Docl. S. Liuira,
Via Madama Gri.slina, 48, Turin;
oil a M'^ Oscar Cocorda, aux (jay,
piAs (In Gbillel,
KapjioiTs directs entre le I’rodnctenr et le Consoniinatenr.
i liii de.s ineitlour.s tiortogers de Hesaaeon
j et nrni clirótion od're (tii'oeterncrit à nos
j teel.oiir.« de.'J ishhiIin-s do tons niodelc.s,
I soit miVrt/, soil argent nw or, ¿i clef on à
remontoir, à de.s pr-ix réels de lion iiiarclié,
j et aveo lontes g'iiriinties possible.s, sur
fnetnres. Nous coii.seillons à eeii.x de nos
! teetenrs qui auraient qnclqne.s achats à
I ollectuer de ne tes faire (|ii'aprè.s avoir dej inamlé et eonsnite le Calalogne détaillé que
leur eiivei'i'a franco Stare EMIiUY fabi'i
J. P. Malan, Gerani
Torre Pòllice — Imprimerie Alpina
cant d'IIoi'togüi'ie, à 1-iKSANÇON (l)üiib.s)
Ki'aiico. ' •