1
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Jean Jalla, prof.,Torre i*eHtce
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monceinent de l’année.
'-.ft"
L’ECHO
DES VALLEES VAUDOISES '
Paraissant chaque Jeudi
(no serez té(neins. Aefc. 1,3. Siiiviint lu vérité uvec lu churité, Kph. TT, 15 Que tou ré£ite vieBuo. STiiltli. VI, 1 ■>
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O ni in aire:
A mes amis des Vallées Vaudoises — Pontocùte — William Gladstone ~ Correspoiidanec d’iicosse — Clironiqiie vaudoiso — Artigianelli vaiidois de Turin —
Unions' cliréliennes de Jeunes Gens — Société vatidoi.se d’utilité publique — Informations — Revue politique _ Avis.
A mes amis des Vallées Vaudoises
Lux lucet iu leuebri<
Oh ! fai trouvé^ sur la montagne,
La paiæ qui régne dans ces liéuæ,
Ruisseaux d'argent dans la campagne,
'Fous vos souvenirs glorieux.
Plus de combats, de cris de guerre.
Sur les rives de Pra-du-Tour !
Un avenir riant, prospère,
Un chant Æespérance et d'amour.
Veillez I de conquête en conquête
Plantez l’étendard de la Croix.
D'un saint zèle, que rien narréle,
Dites l'amour du Roi des rois.
Son amour enflamma vos pères,
Gardez ce trésor précieux.
De chaque seuil de vos chemmières,
Faites un autel vers les deux.
/" ■
2
___ ________ ~ 102 —
Faibles troupeaux, humbles victimes,
L'Eternel conduisit vos pas,
Et, par des dévouements sublimes,
Il éclairait votre trépas.
Il prenait vos cœurs et vos vies.
Et, vous, vous lui disiez : Merci !
Qiœ vos familles bien unies,
Le conf essent encore ici /
Oh ! veillez tous dans les prières.
C'est elle, le glaive des forts.
Conservez vos vertus austères.
Chassez tous stériles discords.
De l’amour c'est la sainte flamme
Qui; seule, pourra vous unir.
Donnez-lui vos cœurs et votre âme,
Confiez-lui voire avenir /
Vaudois de vos chères Vallées,
Vaudois des rives du Léman,
Vos âmes se sont envolées
D un même amour, dlun même élan,
j-1 ce Dieu qui bénit vos pères.
En haut les voix, en haut les cœurs !
Restons unis comme dés frères,
Lt, comme eux, nous serons vainqueurs !
Souvenir de \r Charles Ciiatelanat
pasteur à Lansanrie.
fl
Slisil*
L’ifliioraticeâ l’éoanl du Saint [sprit
Actes XIX, 1 à 6.
Au cours de son 3® voyage missiouuaire à travers l’Asie Mineure,
S. Paul revint à Epliése et y rencontra des disciples dont l’état spiI ituel lui causa une certaine surprise.
Eu etïet à sa (juesliou; «.Avez-vous
reçu le Saint Esprit quand vous
avez cru?)) ils répondirent «Nous
n’avons pas même entendu dire qu’il
y eût un Saint Esprit. Gheiclions
à nous rendre compte 1“ de ce que
ces gens savaieni, 2" de ce qu’ils
ignoraient, 3” des conséquences que
cette ignoi ance court pour leur piété
et leur vie pratique.
1“ Ces gens avaient été baptisés
du baptême de Jean Paptiste. Il.s
devaient donc être des Juifs car
nous n’avons aucune indice d’une
extension de l’activité de Jean Baptiste en dehors des limites du peuple
d Israël, Ceux ((ui acceptaient ce
l.iaptême reconnaissaient parla vouloir rompre avec leur vie passée et
.se préparer par la repentance et la
(üi à recevoir le Messie, le Sauveur.
3
163
Quand le Précurseur avait désigné
Celui-ci en la personne de Jésus de
Nazareth plusieurs de ses meilleurs
disciples lYvaient quitté pour suivre
le nouveau Maître. I.es hommes que
l'aul rencontra à Ephése devaient
donc connaître Jésus et croire en
lui. Il paraît probable qu’ils se trouvaient dans le m.ême état spirituel
qu’Apollos, l’éloquent prédicateur dont
>1 est question à la (in du chapitre
précédent (Ch. XVIll). Ils étaient atlucliés de cœur à Jésus Christ comme
Un Messie promis par ies prophètes
et attendu par Israël. A supposer
>nême qu’ils eussent quitté la Palestine de son vivant ils ne pouvaient manquer d’avoir entendu parler de sa mort et de sa résurrection
Uiais il est peu probable qu’ils mesurassent la portée de ces événements
pour le salut du monde.
2“ D’autre part _ils_ professent
Une ignorance complète à l’égard du
S. Esprit. Leur réponse à ce sujet
"0 peut pas être pi'ise absolument
à la lettre, car l’Ancien Testament
parle déjà souvent de l’Esprit de
Qieu et Jean Baptiste lui-même
Uvait dit : « Pour moi je vous baptise,
^’eau, mois il en vient un autre
uprès moi gui est plus puissant que
'Onoi]. c'est lui qui vous baptisera
S. Esprit et de feu ».
Comment pourrait-on avoir été à
pareille école et ignorer le SaintKsprit ! C’est qu’il y a bien des choses qu’on a entendues sans les comprendre et les retenir surtout si elles
dérangent nos théories et déconcertent nos prévisions. Les apôtres
cux-mêrnes n’otit ni compi’is ni retenu d’abord ce que Jésus leur anUonçait au sujet de sa mort et de
sa résuiTection ; ces évènements les
orit pris au dépourvu et jetés d’abord
dans la plus grande consternation
puis dans la plus violente surprise,
il a fallu la Pentecôte pour illuminer
dans leur esprit une foule d’enseignements de Jésus qui leur étaient
restés obscurs. C’est ainsi évidemment que les disciples d’Ephése
n’avaient pas compris les paroles de
Jean Baptiste relatives au don de
l’Esprit. Ils connaissaient tout au
plus l’œuvre de Jésus Christ poîir
nous; ils ne savaient rien de l’œuvre
du S. Esprit en nous. Ils n’avaient
aucune idée de celte communion
étroite du cep et des sarments, des
membres avec le chef par laquelle
la vie spirituelle et divine du bauveur glorifié nous est transmise et
devient nôtre, tellement (¡ue nous
par'ticipons réellement à sa mort, à
sa résurrection à sa victoire Ils
vivaient non de la présence actuelle
et réelle du Sauveur, mais de leurs
souvenirs, des impressions et des
enseignements reçus dans le passé,
de bonnes intentions, d’ellorts moraux accomplis avec leur propre
force pour servir Dieu et garder
sa loi.
3® Quelles conséquences devait
avoir cette ignorance pour leur piété?
Bien des personnes diraient volontiers que ce sont là des questions
théologiques qui ont peu d’importance pour la vie et qu’on peut être
chrétien sans cela. Mais quoi ? on
peut vivre et être homme en n’ayant
qu’un œil, un bras, une jambe. Cela
prouve-t-il que le Créateur ait fait
du luxe en nous en donnant deux?
Il ne faut pas davantage nous contenter d'un christianisme borgne,
manchot ou boiteux comme l’était
celui de ces disciples et comme Test
aujourd’hui encore celui d’une foule
de membres de nos églises Pour
nous convaincre de tout ce dont
leur ignorance et leur indilïérence
à l’égard du S. Esprit les prive,
_ _______ ______^ ^ il
faudrait citer des pages entières du
Nouveau Testament. Contentons-nous
de quelques exemples. « Nous avons
reçu, dit S. Paul, l’Esprit d’adoption /ou l'esprit (ïlial) pur lequel
nous crions: Abbal c’est à dire Père !
et ce même Esprit rend témoignage
à notre esprit que nous sommes
enfants de Dieu ».
Cette assurani'.e les disciples d’Ephèse ne l'avaient pas. « L’amour
4
— 1G4
de Dieu est. répandit dans nos cœurs
par le Saint Esprit qui nous a été
donné » « Le fruit de l’Esprit c’est
la charité », Cet amour profonci et
puissant pour Dieu et pour le procUain les disciples d’Ephèso ne l’avaient pas, ou ne l’avaient que dans
une faible mesure, « Que le Dieu
de l’espérance vous fasse trouver
toute sorte de joie et de paix pour
que vous abondiez en espérance par
la puissance dit Saint Esprit ». Cette
espérance glorieuse leur était également immense. Enfin ils ne possédaient pas davantage cette liberté
à l’égard du péché dont S. Paul
dit encore : Là où est l'Esprit du
Seigneur, là est la liberté », Et il
serait de peu d’imporlance de connaître le Saint Esprit et de le posséder !
Cessez oh ! cessez de croire une
chose aussi déraisonnahle. Faites
comme les disciples d’Ephése qui,
aussitôt avertis de ce qui leur manquait le recherehèi'ent, le demandèrent, se soumirent à ce que leui'
disait l’apôtre et reçurent ce don
céleste qui transforma leur vie et
fit d’eux des chrétiens sinon encore
paiTails, du moins complets, forts,
joyeux, aimants et pleins d’espoir.
H. Appu.
WILLIAM fjLADSTONlî
Le «Vieux Grand Homme» vient
de s’éteindre à Hawarden, rassasié
de jours et de gloire, en laissant un
souvenir béni, ainsi que l’exemple
d’une vie Itien remplie et d’une moralité qui n'a jamais été effleurée
d’un soupçon. Il a eu à son lit de
mort les tannes et les bénédictions
de l’Europe, non seulement parce
que avec lui a disparu de la scène
polili(iue le [dus po[»ulaire des bomtnes d’Etat de notre smcle, celui
qui a fourni la carrière la plus iongue
et la plus brillante peut-être; mais
surtout parce que sa vie tout entière
a été un e.xemple constant de loyauté
et de droiture. 0 i a dit de lui avec
raison qu’il a représenté le vrai
esprit libéral et rtioniiêteté politique,
par principe et par conviction, et
qu’il rnéi'ite d’êlre cité comme modèle aux hommes d’Etat de tous les
pays.
Mais ce que la plupart des journaux adéctent d’ignorer, et qu’il est
(le notre devoir de relever ici, c’est
que cet homme admirable a vécu
en chrétien et qu’il est mort en
chrétien, lia Bible: voilà le seciel
de sa force et de ses brillants succès,
voilà où ce caractère s’e.st ti'ernpé.
La politique ne l’a jamais absorbé
tout entier au point de lurfaire négliger ni ses devoirs de bon père
de famille, ni surtout ses devoirs
religieux; et chaque dimanche on
le trouvait à sa place, dans son église,
même à la veille de ces séances do
la Chambre où il devait prononcer
ces discours mémorables, qui étonnaient le Parlement par leur logique
incisive et leur profondeur.
Gladstone naquit à Liverpool lo
29 décembre 1809. Vrai enfant prodige, il acquit bientôt un énorme
ascendant sur ses condisciples dn
célèbre collège d’Eton où il fit ses
premières études. A dix huit ans d
s’insciivit à la faculté de droit de
rUiiivcrsité d’Oxford, et le jeune
étudiant s’y fit bientôt remarquer
pai' sa merveilleuse élo(|uence. Il en
sortit bachelier, et après un séjour
de six mois en Italie, il fut nommé)
à l’âge de 23 ans à peine, député de
Newaik. A 25 ans il clait Lord Tré
soi'ier, à 26 sous-secrélaire des GO'
lonies, Pendant cette première pé"
riode de sa carrière politique d
appartint au parti ultro-conservateurMais Glatistone ne lasda pas ^
subir l’influence des f)remiers souffles de libellé. En 1850 il se délaclii^
résolument des conservateurs et d
j (levili!, i>ar degrés, ce qu’il fut toute
j sa vie: un libéral dans toute l’extension du terme. Nous n’avons pus
5
solté prélenlion de juger sa poli
lirpje en général, ni surtout, de nous
pi'oiioiiçer sur son fameux projet
de loi du « home rule », qui fut la
rréoecupatiori de toute .sa ^vie et
qui ne fut appi'onvé qu’en u
nous suffira de constater que Gladstone ii’a jamais combattu (jue pour
de nobles'causes, qu’il s'agît de la po
Ulique intérieure de son [>aya, ou
de lu liberté des peuples. N’oublions
pas à ce yu'opos qu’il fut uu ami
constant de notre pauvre Italie; et
le cri d’indignation qui lui écha[ipa
fl la vue des horreurs commises palles Hourbons à Naples, a largement
contribué à nous captiver la sympathie de l’Europe. Plus lard, lorsque
l’heure de notre indépendance eut
sonné, la voix émue de Gladstone
Se fit encore entendre au Parlement
anglais mais (lour nous lélicitei et
faire des vœux sincères piour riotte
avenir. ■ . i
Voilà pourquoi la mort de cet
f'omme éminent, peut être trop peu
.'■egretté en Angleterre, «où P*’'
litique audacieuse et égoïste de tSeaconslield triomphe aujourd’hui », est
presijue un deuil national pour nous.
j. c.
CORRESPONDANCE DtCOSSE
12 mai 1898
Cher Monsieur le flédacteur,
Les assemblées de mai ont commenec. Le Synode de l'Eglise Prcstiyléi'ienne Unie a été ouvert le 2
c., dans la magtdfique salle de la
’.fenasse du Château, à Edimlioui'g,
]iar une énergique aüoculion du
iVlodéraleur sortant de charge, le D'
llulchison II prêcha sur Matthieu
10, 34: « Ne pensez pas (jue je soie
venu porler la paix sur la terre; je
ne suis pas venu porler la paix,
mais l'épée».
Le I.)'' William Blair, pasteur a
Dunhlane, lut élu Modérateur à l’u
nanimilé, et il s’est montré parfailemenl à la hauteur de sa tâche.
Jeune et ardent, la besogne fut rapidement menée par lui à bonne
fin. Il a de même su Irouvei- le
mot à propos pour souhaiter la
bienvenue aux députés des autres
églises
[/appel des pasteurs députés, tout
le monde restant debout au milieu
d’uti itrolond silence, est toujours
mi moment solennel, surtout quand
ou prononce le nom de ceux qui
sont passés do l’église militante a
l'é'dise triomphante. Parmi ces derniers, le professeur Calderwood, bien
connu de l’Eglise vaudoise, et sou
ami dévoué. Il a d’abord été pasteur
au service de l’Eglise Presbytériemie
Unie, et ensuite professeur de philosophie morale à l’université dEdimbourg. Il est mort suintement
en novembre dernier.
Les rapports présentés au synode
montrent que l’Eglise a été vivante
et active. L’e nombre des membres
s’est accru de lires de 2.000, les
coiilributions ont dépassé la moyenne
ordinaire, trois nouvelles congrégations ont été formées, et près do
945.000 francs ont été versés au fonds
du jubilé, pour l’extension des œuvres
de l’Eglise à l’inléi ieur et à l’étranger.
Les négociations pour l’union avec
l’Eglise Libre ont amené la Commission, nommée à cet elïet, à poser
au synode des conclusions pratiques
qui ont été soumises aux consistoires et aux assemblées locales.
Dans le courant de l’année, les deux
Eglises les examineront et, si elles sont
aussi uiiaiiimes' que tes membres
de la commission, 1 union sera un
lait accompli, dans deux ans.
[jB rappoi't sur les missions a été
très encourageant, pour les 7 dilîérents champs de travail; 2 aux Indes
Occidentales (la Jamaïque et la Trinidad), 2 en Atriiiue (le Vieux (la
labor à l’O. et la Gafrerie au S,,)
Uajpoutana en Inde, la Mandchourie
eu C.bine. et le Japon.
* C’est surtout en Mandchourie que
■Í i.
6
- 166
les progrès sont remarquables, puisque plus de 2,000 âmes ont été
ajoutées cà l’Eglise, et qu’il y a eu
outre 5600 catéeliumènes.
La réunion missiormaire a eu lieu
le soir du 4 c, devant une assemblée immense. Paitni les oi'ateurs,
(|ui ont été écoutés avec u ie attention soutenue, était M. le pasteur
I.uzzi de Florence, qui parla avec
élo pience et avec puissance, sur le
passé et le pi'ésent de l’Italie, où il
transporta tout son auditoiie par la
pensée,au moyen des vivantes descri|)tions dont son discours était
orné.
Ee lendemain, il représenta devant
le synode l’Eglise Vaudoise, à côté
des (léputés de Belgique, Fi'ance, Genève, Canada, Australie, Afrique du
Sud et Perse.
Ee synode s’est clos le samedi 7
par une allocution du modérateur,
qui résuma, d’une façon aussi claire
(jue complète, les décisions qui avaient
été prises, et qui »appela ensuite
ceux qui avaient occupé la modéra turc avant lui.
Votre tout dévoué
a. M,
CHKONIQÜE VAUDÜISE
TURIN. — Ee rapport de cette
église pour l’année 1897 est orné
d’un beau portrait du regretté M.
Paul Robert, dont la bienfaisante
activité est l’objet de (luebpies lignes
émues et senties.
Une vue d’ensemble des dillerentes
brancbes d’activité de l’église eti
donne une idée assez satisfaisante,
bien que ses conducteurs soupirent
aprè.s une plus grande manifestation
du S. Esprit dans la plupart des
membres.
M. le pasteur IE Appia, démissionnaire, a été remplacé par M.
Giampiccoli, et à tous deux est rendu
ntl excellent témoignage.
La çbambre des domestiques, dans
la maison paroissiale, en a hébergé
121, dont 114 vaudoises. l/liôpilal
a traités 71 malades dont 35 vaudois;
il y a eu 4 décès.
Ea diaconie a distribué aux pauvres fr. 1989,72.
Des frais extraordinaires ont obéré
les finances ces dernières années, et
ont rendu nécessaire une collecte
spéciale de 7,000, fr., chilfre qui n’a
pas encore été atteint.
On compte 130 électeurs sur lOüO
membres incrits, 152 enfants des
écoles du dimanche. Ont été célébrés
13 mariage.s, 24 baptêmes, 27 ensevelissements,
Les dons [lour les missions se
sont élevés à 1088 fr., et pour l’évangélisation à 1206.
ARTiGIANELLl VAUDOiS DE TURIN.
Nous venons de recevoir le rap[)ort de cette institution de bienfaisance pour l’année 1897, et nous
sommes heureux d’y relever quanlilé de cho.ses réjouissantes. Ainsi,
le rapport constate la bonne marche
de l’élablis.sement sous la direction
de M. et de M.me Gardiol; plusieurs
anciens élèves sortis de l’établissement, exercent leur métier à Turin
même et ont réussi à se créer une
position indépendante; les compte.s
de fin d’année ont été clos avec un
joli en caisse.
Cela n’empêche pas que le Comité
de direction ne fasse la remarque, et nous ne la trouvons pas
hors de propos, que les paroisses
des Vallées qui fournissent le plus
grand contingent d’élèves à rinslitut, contribuent en trop petite mesui'e pour son entretien, Les dons
en argent de nos dillerentes paroisses ne s’élèvent en effet qu’à la
modeste somme de fr. 167,35, et
les dons en nature pourraient aussi
être plus généreux pour peu qu’on
y mît de la bonne volonté A bons
entendeurs, demi mot.
7
U17
Unions clirétiennes de Jeunes Gens
f.a Xir conférence du Grou|)e
Piémont aura lieu le 9 juin prochain
fiu l’omarel.
PROGRAMME :
8 h — Culte au Temple.
9 V). — Séance, administialive :
Rapports du chef de Groupe et des
'Hllérentes uniens. Rapport sur le
sujet; «Des devoirs des m. aclifs».
Rapporteur, M.’’ J. Rihet, — Autre
R'avail sur « les récréations dans
les S. de J. Gens ». Rapporteur,
M."' Th. Revel, — Propositions.
13 h, — Ranquet fraternel à fr. 1,75.
16 h. —Allocutions et culte de clô•ure.
NB. — Les personnes qui désirent
prendre paî t au banquet, sont priées
Je se faire inscrire avant le 6 juin
■Auprès de M.'' Ph. Peyrot, instituteur au Pornaret.
Été
Ont payé leur contribution:
! et M.rs 189() 1897 1898
H. Meille prof. 10 10
Susettc Morel 2,60 2,50
Goss, ancien 1 1
A. .Jahier, past 1 1
P. Monetti 1 1
Letizia Jahier 1
Prochet Tonoglio 1
A. Miotti 1
David Hugon, fils (Coppiers) 1
D.l Cougn précepteur 1 1 2
Ph. Grill 1 1 2
J. Marauda pasteur I 2
D. Ilugon » 1
Adolphe Morel 1 1
B. Léger )
C. Selli 2
Alb.ne Lantarot 2
Adèle Lantaret 2
D-r Ri voir T
Hild. Rivoir 1
P. Jourdan 2
R. Pon.s Karrer ' 2,50
J. P. Pons 1
Ph. Costabel 2
K. Cliarhomiier 2
C. Meille 2 .
B. Morel 1
S. Morel 1
J.n Tourii (Ro,rà) 1
V. Morel 1
Jean More! 1
L. Roman 2
J.n Piene j
Aoii. Mala.il 3
Aug. Jalla 1 1
Peyrot coiffeur C.ne Rivoire 1 1
J.s Boso 1 1
Et. Berton 1 1
Jos. Bvnard 1
H. Geymonat 1
J. D. Allio 1 2
Sus. Cairus
J. Gamier
F. Giraudin 1 ,0b
D. Cairus 2
D. Ricca 1 .
J.. p. Bertinat 2
J. Atiio f. Etne 2
J. Pons (Géne-s) 2
A. Bert 2
J. J. Malan 2.
P. Chauvie (.\ngrogne) 1
INFORMATIONS.
La junte provinciale a approuvé l’acceptation du lion d'une source d'eau potatile,
et l’acquisition du droit de prise d’eau, do
la part de l’hôpital vaudois de la Tour.
tille a pris, acte du piclèvement du tonds
de réserve de la bourse des pauvres d’Angrogne pour l’impression du règlement
organique.
— La commission électorale provinciale
a approuvé les listes de Prarustin, Rocheplate, Envers-Portes.
Les conseillers de S. Second qui sont tire
au sort sont MM. Giolitti, Bianco di S, Secondo, Rubiano, Marcellino, Rostagnotto,
chev. Robert Ernest., Galjea.
Keviie Politique
Les désordres que nous ayons eu a
déplorer dans la première quin'/.aino du
mois ont cessé partout, mais le calme
pourrait bien »’être qu’apparent; aussi le
Gouvernement prend-il des mesure.s énergiques pour que l’ordre soit garanti surtout à l'avenir. A cet effet il a entrepris
une vraie campagne contre les cercles socialistes, dos grands et dea petits centres,
8
I(i8
la plupart desquels ont été dissous. La
ligue des tailleurs de pierre des Ayrais,
la ligue de résistance des maçons et le
minuscule cercle socialiste de la Tour,
bien insignifiants à la vérité, n'ont pas
été épargnés plus que les autres. Nous
applaudissons a ce déploiement de zèle
inusité, et nous faisons des vœux pour
que le Gouvernement ait à persévérer dans
cette voie.
On affirme, dans les cercles bien informés,
que le Ministère a l’intention de demander
l’exercice provisoire pour quatre ou cinq
mois, et qu’il se propose, à l’ouverture de
la Chambre, de renvoyer toutes les interpellations, sur la politique intérieure, à
une époque où les esprits seront moins
surexcités et où la justice, (les tribunaux
de guerre ont aussi commencé leur rude
besogne), aura fait un peu de lumière. Ce
serait assurément le parti le plus sage,
mais il est fort douteux que l’opposition
soit de cet avis
Dimanche dernier ont eu lieu en France
les votations de ballottage. Voici ¡es résultats: élus, 66 républicains, 61 radicaux,
38 socialistes, 12 monarchistes. Il parait
que la situation parlementaire ne changera
pas, vu qu’aucun parti ne sort, de ces dernières élections de 1898, avec une majorité absolue.
On attend toujours la bataille décisive
qui mettra fin au conflit Hispano-Américain.
Une dépêche de New-York annonçait bien
que les deux flottes ennemies s'étalent
rencontrées dimanche dernier ou lundi ù
Santiago, sur la côte méridionale de Cuba;
que l'Espagne y avait attrapé une fameuse
■ raclée ; que 12 navires espagnols avaient
coulé à fond etc. etc. Mais.... c’était encore
une nouvelle toute américaine que les
Yankees eux-mêmes ont démentie plus
tard.
Samedi prochain auront lieu à Westminster les funérailles de Gladstone.
FONDS DE dotation
DU “ IIEFUGE „
(9® liste).
Report I., 5624,'t5.
M. et M.rne S, P. Trou (Roclie'
piale) lOO — M.rae Auguste Mainb
(Nice) 10 — Eglise de Vérone pat
M" Golia pa.st. 10 — M" D. Vinçon,
conseiller (S. Germain) 5.
Total 5749,15:
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niste et que les dons en argent, ou
eu objels de n’importe quel genre,
sont, dés à présent, reçus avec re- j
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