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Soixantième année.
14 Novembre 1924
N* 44
1 ËGHO DES VULLEEsH PARAISSANT CHAQUE VENDREDI
PRIX D'ABONNEMENT 1 Par mm Poar 6 moN Vallées Vaudoises L. 8,— 5,— Italie (en dehors des Vallées) et Colonies .... > 10,— 6,— Etranger » 20, 11, Plusieurs abonnements à la même adresse . . . . > 19,— Etats-Unis d’Amérique 1 doll. ^ doll. On s'abonne : à Torre Pellice, au Bureau d’AdminIstration de VÉcho (Via Arnaud, 31); dans toutes les paroisses, chez MM. les Pasteurs. L'ABONNEMENT SE PAYE D'AVANCE. S'adresser- pour la Rédaction, au Directeur M. Jean Coïsson, professeur, ^ Torre p'elUce — pour l'Admlnlatration, au Bureau du journal, Via Arnaud, N» 31 - Torre Pellice. Pour toutes les annonce* s’adresser au Bureau du journal. Tout changement d’adresse coûte 30 centimea, sauf ceux du commencement de l’année. w Le Noinéro: SO centimet vw
Que tontes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimables..... dignes de louange, occupent vos pensées. (Phil. IV, 8).
Yers la lumière!
« Les ténèbres se dissipent et la
lumière paraît». 1 Jean II, 8.
'Avez-vous contemplé déjà le lever du
soleil de la cime élevée d’une de nos admirables montagnes ? Les ténèbres enveloppent la terre et réduisent au silence
l'hymne harmonieux de la nature. H semble que la mort a passé sur la création
tout entière, quand soudain l’aurore illumine et colore les hauts sommets pour
inonder peu à peu les sombres vallées de
lumière et de chaleur et ramener la vie
sur la terre. Alors le zéphir se lève et
courbe doucement les arbres et les blés qui
s’inclinent en cadance devant l’Auteur des
merveilles de cette glorieuse nature ;. les
petites fleurs odoriférantes ouvrent leur
corolle et répandent à l’envi l’encens dans
ie Temple magnifique de l’Univers.
Ce qui se passe au sein du monde visible, n’est-ce pas l’image, le glorieux symbole des transformations qui doivent s’accomplir au fond de toute âme humaine ?
Un chrétien qui s’y connaissait écrivait à
l’ifelise d’Ephèse ; « Vous étiez autrefois
L-*énÂlarioe, aiais maintenant vous êtes lu
*
mière dans le Seigneur ! ». Et l’apôtre
Pierre, inspiré par la même pensée, parle à
ses lecteurs de « Celui qui les a appelés des
ténèbies à sa merveilleuse lumière ! ». Que
de fois Dieu n’a-t-il pas fait briller sa lumière quand tout paraissait sombre dans
l’humanité en révolte ! Lorsque les Israé^ lites se prosternaient au pied des divini... tés étrangères, un prophète, porteur de la
^ lumière divine, se présentait devant le peiupie qui, momentanément du moins, se laissait éclairer par les rayons d’Eln-Haut.
Mais le monde tout entier soupirait après
la lumière, aussi 1’« Eitoile brillante du matin » se leva pour resplenilir jusqu’aux e«trcubiés de la terre. Plus tard, alors quj
* ie trésor de l’Evangile eut perdu de son
édat au contact des mains impures qui
avaient pour mission de le conserver et
^ âte le j)ropager, Dieu fit éclater le magnifique Réveil de la Réiformation...
:)c « H!
* Le Père Céleste est toujours à l’œuvre,
^ 8e manifestant avec un amour particulier
fedans les époques ténébreuses de notre hisi-toire. Mais il ne suffit pas que la lumière
|- jaillisse du ciel, il faut encore que nous vii'- viens à sa clarté. Le réveil printanier et
les jours ensoleillés sont impuissants à réjouir le malheureux prisonnier dans son
®0tûbre cachot, parce que d’épaisses murailles l’empêchent de voir le soleil et de
■e réjouir sous les caresses de ses bienfaisants rayons. Dans ces jours-ci qui nous
rappellent une époque brillante de l’histoire du Royaume de ¡Dieu, il y a comme
hnp invitation sérieuse à briser les murailpies qui nous empêchent de contempler les
lioautés merveilleuses du ciel. C’est le
doute, l’indifférence, la tristesse, le découragement, toutes ces puissances ennemies
•ÏUe nous connaissons bien et qui menacetit notre bonheur. Puisqu’un souffle de
passe sur nous et que déjà l’aurore
®*resse les cimes, annonçant de raflieurrs
ioumées, ouvrons nos cœurs à ces sollici'^tjons d’En-Haut : jouissons de la In
mière qui vient du ciel et de la paix C|ue
Diicu seul donne.
Qu’estrcei donc qui t’empêche, mon frère,
de te joindre à ceux qui veulent marchei’
à sa lumière ? Ton Dieu, n’a-t-il pas de
prom,esses certaines et nombreuses ? Promesses pour le temps présent et pour l’éternité? 'N’attends donc pas, comme le grand
poète allemand, l’heure de la mort pour
soupirer après les clartés du ciel ; dès
maintenant notre Dieu veut inonder nos
âmes de lumière, et de bonheur. De lumière, puisque Dieu donne à son enfant
une connafesance de plus en plus étendue
de la vérité, jusqu’au jour où il marchera
non plus par la foi, mais par la vue; d,e
bonheur, car la paix qute le Père accorde
aux siens surpasse toute intelligence !
« O vous, qui n’avez vas la paix,
Venez, Jésus la donne
Pure, profonde, et powr jamais».
B. S.
Eme PODI les Ecoles île QuA.
SJe moment est venu d’informer los amis
de l’instmotion aux Voîjées, ayant répondu à noire appel de l’année dernière
en faveur des Ecoles de quartier, de l’emploi qu’on va faire de leur argent. Si nous
ne faisons erreur, nom devons les avoir
avertis, ü y a quelque temps, que les fonds
recueHUs à ce jour avaient été remis à la
Table pour qu’elle en décidât de l’emploi
m de la distribution; et la Table a tout
naturéliement chargé de la besogne la
* Commission Exécutive » du l.er District
qui vient de se réunir à cet effet et de
prendre la décision qu’on va vous communiquer.
Vu qu’ü ne pouvait être question de capitaliser la trop modeste somme collectée
et de n’en servir, som forme de bourses
aux plus pauvres, que les intérêts annuels, la Commission a décidé d’accorder
une vingtaine de subsides de 150 lires aux
écoles des moins riches de ms paroisses,
(fest à dire à toutes ou peu s’en faut, ceües
qui lui en ont fait parvenir la demande
motivée. 'Le reste de la collecte va demeurer entre les mains de la Table, pour les
besoins à venir.
Veuillez maintenant observer qu’ü n’en
reste pim que pour une autre série de
subsides comme ceux de cette année. Et
après? Chacun se débrouillera comme ü
pourra, vont dire les gens serrés, les
<sourds» qui n’ont pas entendu mtre
appdl de ïfannée dernière. Eh bien, non!
eda ne sera pas. Sommes-nous, oui ou
non, convaincus de l’absolue nécessité que
tous les enfants vaudois reçoivent leur
minimum dfinstruction? Si nous ne le
sommes pas, nom n’avom qu’à nous caP
feutrer dans notre égqisme et laisser couler l’eau ! Toute la question est là. Or, pour
peu que vom soyez au courant des choses
de l’instruction chez mus, vous aurez appris deux choses : d’abord que, à côté des
très nombreuses écoles de quartier que le
Ooummement a fermées l’ann^ dernière
(pour des raisons d’économie !), ü faut en
ajouter au moins um autre doiczaine, si ce
n’est rims, qu’on ment de supprimer d’un
trait de plume; en second lieu - et ceà est de
,
nreüleur augure - que, par les soins des intéressés, éfficacement secondés par les Consistoires et les Communes, chaque paroisse
a rouvert ou va rouvrir cette année, sous
forme privée, deux ou plusieurs écoles, outre toutes celles qu’on avait, au prix de
vrais sacrifices, tenues ouvertes l’année
dernière. Nom ne pouvons pas vous dire
combien ce bel enthousiasme pour Ifinstruction est réjouissant pour les cœurs
vaudois, et comme ü est digne d’être encouragé !
Nos gem font ce qu’ils peuvent, mais ü
est absolument indispensable d’aider les
plus paumes, de les aider de façon suivie,
ne fût-ce que dans la faible mesure de
cette année. Or, pour les aider ü mus faut
de l’argent, et cet argent c’est vom, lecteurs aisés, qui allez mm les donner, à leur
intention. On ne vom cache pas que la
collecte de l’année dernière nous a un peu
déçus : nom attendions quelque chose de
pim, et même beaucoup plus, vu le mble
emploi que nous voulions en faire.
■ — «De ÏÏargent, de l’argent, toujours
parler d’argent!». Vom êtes toujours là
à quémander, pour ceci, pour cela, va-t-on
nom dire. Hélas! oui, et il est encore fort
.^heureux que ce ne soit pas pour nom. Le
rôle du quémandeur n’est pas souvent
sympathique, nom le savom de reste; nom
savons également que toutes nos œuvres
sont en souffrance; qu’on sollicite vos dons,
d’abord pour l’église, ensuite pour ms différentes œuvres de bienfaisance, pour l’Evangélisation, les Missions, etc. Et vom
vous exécutez de bonne grâce, tout simplement parce que vous savez que c’est
un devoir. Mais vous comprenez également
qu’ü est de toute nécessité de faire, dans
vos largesses - et sans retrancher un
centime aux autres besoins - une, modeste
place à ms écoles de quartier afin que
quelques centaines de nos enfants des hameaux reculés n’aient pas à croupir dans
l’ignorance. Voüà qui vaut la peim d’attirer mtre attention, ainsi que celle de nos
frères établis hors des Vallées et gaynant
leur argent avec pim de faeüité que mus.
— Bon, bon! au fait, et dites-nom une
bonne fois ce que vom attendez de mus.
J’y suis. La souscription pour les Ecoles
de quartier va demeurer ouverte, et si l’on
nous y autorise en haut lieu, mm ne
comptons pas la dore de si tôt. Après avoir
prélevé sur nos fonds le montant des subsides cette année, ü va nous rester un
peu moins de 3.000 lires que la Commission Exécutive désirerait pouvoir garder
pour des besoins imprévus. Il s’emuit que
si l’on veut être en mesure de distribuer,
l’année prochaim, un nombre de subsides
égal et équivalent à ceux de cette année,
ü nom faut, au bas mot, 3.000 lires. Et
voüà tout. Nous m pourrions être plus
modestes dans nos exigences, pardon!
dans nos prières. Ce.st pourquoi nom
sommes, d’ores et déjà, absolument sûrs
qu’on nous les donnera, qu’on les dépassera, et que tous ceux qui, le pouvant,
n’ont rien donné jmqu’id, vont, s’empresser de répondre à ce nouvel appel.
Attendez! j’oubliais d’ajouter qu’ü riest
nullement défendu aux soucripteurs de
l’année dernière de ...se répéter : « repetita iuvant». j. c.
Souscription
pour les Écoles de Quartier.
Listes précédentes L. 5.804,
M.me ¡Marguerite Salomon-Rostagno, Tarariras » 35,
L. V. IG., Prarustin » 100.
Total L. 5.939,
COOLIDQE.
Les Etats-Unis viennent d’éline lewr
président, et ont appelé à cette charge
honorifique et d’une grande responsabilité,
M. CocMdge. Sur 31 millions de votants,
18 millions se seraient prononcés pour lui,
8 miUiems et demi pour son concurrent
démocrate, (Mi. Davis. Pour la première
fois un troisième parti politique est en^
tré en lice, dirigé par le sénateur La Follette, qui a recueilli 4 millions de votants,
se rattachant au parti radical qui se propose die donner une nouvelle direction à
la Confédération et qui reviendra à la
charge aux nouvelles élections.
Coolidge, vice-président à la mort de
Harding, lui succéda et, tout en ne faisant pas beaucoup parler de lui, accomplit sa tâche avec fidélité. Il était donc
presque naturel qu’il fût appelé à la
charge de président, le parti républicain
étant puissant et se recrutant parmi les
aristocrates aussi bien que parmi les nègres du Sud. Coolidge,, homme très réservé,
intellectuel, plutôt aristocrate, quoique
venant d’une famille très humble, ne fit
presque rien pour son élection, laissant
agir son parti. Il fut grandement appuyé par les membres du Ku Klux Klan,
surtout dans le Kansas et TOrkansas,
parti très énergique qui se propose de
garder l’Amérique aux Améric9.ins, mais
surtout de résister aux empiètements de
Rome et des chevaliers de Colomb, qui ont
aussi fait leur apparition dans notre capitale pour s’opposer à la propagande
évangélique. Le K. K. K. auquel on affuble une quantité de méfaits, n’est après
tout qu’un parti nationaliste, voulant garder ses habitudes et sa religion. Le nouveau Président est un protestant, cela va
sans dire,, et appartient à l’église congrégationaliste, très inflîiente, et qui occupe
la quatrième place, numériquement, parmi les églises protestantes.
Jusqu’ici les Etats-Unis ont eu le grand
privilège d’avoir à la tête de l’Etat des
hommes habiles et pieux, qui n’ont pas
honte de manifester leur foi. Harding
était un baptiste convaincu, comme Lincoln était un presbytérien ardent; Coolidge suivra l’exemple de ses prédécesseurs, en montrant à son peuple comment
on peut être un homme politique et religieux en même temps.. A-peine élu, son
concurrent, M. Davis, lui a présenté ses
félicitations et il s’eet empressé de lui répondre en le remerciant sincèrement.
Voilà comment, aux Etats-Unis, on sait
se combattre et s’aimer en même temps.
Puisse le nouveau Président, qui n’a pas
caché son désir de voir l’Europe se réhabiliter et se relever, être entre les mains
de Dieu un puissant instrument de paix
et de prospérité. C. A. Tbon.
fatiiliipD iliilte FlMIililZiOll!
Vedere in
4* pagina il ^
della Libreria «LA LUCE».
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Elle est composée de « toutes les Eglises issues de la réforme », se réunit tous
les 5 ans et eut lieu cette année à Strasbourg, du 21 au 23 octobre. L’assemblée
comptait 95 délégués, pasteurs et laïques,
représentant 8 Unions d’E&bses, et fut pré
sidée par le pasteur Ernwein-'de l’Eglise
Luthérienne, élu par acclamation.
¡Le (Conseil de la Fédération avait étudié, pendant ces cinq dernières années, différentes questions intéressant la vie, le
développement, les relations internationales, etc., du protestantisme français ; il
avait ensuite nommé maintes Commissions
spéciales dont chacune était chargée de
préparer un rapport particulier sur une
question donnée. On eut ainsi des rapports
substantiels sur la Commission du bâtiment, la Commission de la semaine protestante, le Comité Protestant d’entr’aide ;
les Commissions de la moralité, de la natalité, des publications, des secours de
guerre en France et en Belgique (qui a
pu répartir jusqu’ici environs 7^ millions
de francs), la Commission des aumôniere,
etc., tout autant de sujets et d’œuvres
intéressant le protestantisme français dans
son ensemble.
Parmi les délégués ne faisant pas officiellement partie de l’assemblée, nous remarquons le pasteur vaudois de Nice,
M. iProchet, qui apporta les salutations
des EJglisep Vaudoisœ d’Italie.
ChristianisMe relève le fait que l’asBemblée de Strasbourg «a manifesté solennellement l’union morale du protestantisme français. Elle a fait voir la valeur
de l’idée de fédération des forces vives
des Eglises..T conservant d’aiUeurs pleinement leur physionomie propre et leurs
principes constitutifs : car fédération ne
signifie pas fusion... La tenue de cette assemblée était à elle seule un fait significatif et réconfortant. Il peut donner à réfléchir à ceux qui parlent sans cesse, pour
s’en réjouir et s’en moquer, de nos divisions intestines : l’union fraternelle du
protestantisme français pour l'action est
une réalité constante et pleine de promessas...». II est à souhaiter qu'on puisse en
dire autant du protestantisme italien qui
a, lui aussi, une œuvre collective importante à accomplir.
CORRESPONDANCE
FÉDÉRATION VAUDOISE.
Cher» amis,
iDans mon avant-dernière correspondance, je vous parlais de la première 'Eglise
Presbytérienne italienne de Chicago. Cette
église de laquelle font partie, comme '.ous
savez, bon nombre de Vaudois, a donné
trois nouveaux groupes à la Fédération
que nous nous proposons de fonder. Le
premier, entièrement vaudois, ept encore
dû aux efforts de notre frère Antoine Pons.
Les deux autres, formés en grande partie
de personnes venues du catholicisme, est
un témoignage vivant du zèle qu a pour
l’œuvre évangélique Antonio Massera.
En me communiquant la nouvelle concernant ces deux groupes, M. le pasteur
Sanna-Ribet écrivait: «I contribuenti che
compongono queste liste sono quasi tutti
poveri lavoratori, e con tutto ciò promettono 1 dollaro aH’anno alla Chiesa Valdese
d’Italia... La prego di gradire quest’altra
csijressionc di gratitudine a quella madre
da cui abbiamo ereditata la fede nostra».
Ces .souscripteurs repré.sentent-ils toutes
les familles non-vaudoises de la Congrégation de M. Sanna ? C’est ce que je ne saurais dire, ne les connaLssant pas assez.
Quant aux ramille.s vaudotses, je puis affirmer qu’à l’exception d'une ou deux elles ont toutes - et souvent par plusieurs
de leurs membres - répondu à l’appel.
iVoilà donc 85 dollars que nos amis de
Chicago ont de nouveau contribué, cette
année, pour l’église Vaudoise, par l’intermédiaire de la Fédération. Et je ne sache pas que, par ce procédé, ils se soient
fait du tort: il me semble, au contraire,
qu’ils aient montré un esprit d’union qui
est tout â leur honneur et avantage, qui
miet en bonne lumière, en particulier, leur
Pasteur, non pas tant par le fait, comprenez-moi bien ! qu’il a donné son adhésion au
pi'ojet (il était libre de ne pas la donner :
nous ne somn>es pas tenus de penser tous
de la même façon) ; mais parce que, ayant
adhéré personnellement à l’idée de la Fédération, il a fait ensuite tout ce qui dépendait de lui pour qu’elle prît pied parmi
ses paroissiens.
11 est vrai qu’il savait qu’il avait affaire à un (Consistoire... probablement pas
mieux intentionné que tant d’autres, ma's
qui lui avait cependant donné maintes
preuves, dans le passé, d’être prêt à le
soutenir, dans la mesure du possible, dans
toute bonne entreprise. Et il ne s’est pas
trompé en comptant une fois de plus sur
lui.
On a fait bien des remarques, on a exposé bien des idées, ces deniie.rs temps,
dans les colonnes de VEcho, à propes de
Conseils d’Eglise et d’Anciens. Eh bien,
qu’il me soit permis d’exprimer ici, puisque j’ai la plume à la main et indépendan;ment de la question de la Fédération, ma
sincère appréciation, en qualité de pasteur, pour tout ce que les anciens de l'église de M. Sanna (je fais allusion à ceux
qui remplissent cette charge depuis des anilées et des années) ont fait et font pour
la cause du Maître.
Voilà des hommes qui savent se dépenser - chacun selon ses aptitudes, selon
ses talents - dans l’accomplissement de la
tâche qui leur a été confiée !
Cela est vrai, en particulier... (je ne
voudrais pas faire de personnalités, mais
je ne puis m’en empêcher : c’est plus fort
que nous, quelqueifois) ; la personne à laquelle je pense est originaire d’ime paroisse que l’on nomme souvent dans nos
assemblées synodales, mais, bien des fois
tout simplement pour indiquer un point
extrême de la péninsule italienne. De Rodopet à Pachino, est une phrase désormais
consacrée par l’usage. Eh bien, il me semble qu’il est bon que l’on sache que de
cette extrémité, qui s’appelle Rodoret, il
vient entre autres un vaillant Ancien de
la congrégation italienne de Chicago à laquelle se sont rattachés m-s émigrés
Vaudois.
Votre affectionné ' „
Pierre Grk.i.io
Secrétaire-trésorier provisoire
2118, Mui-ray Hill Road
Cleveland (Ohio).
Au moment de mettre en pages, on ¡v-.
annonce la mort soudaine de notre grande
bienfaitrice
Mrs. WISELY
décédée lundi 10 novembre, à Londres.
En attendant de donner à nos lecteins
ae plus amples détails, nous désirons exprimer, au nom de la famille Vcâudoise.
notre profonde sympathit à la famille en
deuil.
Jour de Prière universel
pour les Etudiants,
Nous informons les lecteurs que la chose
peut intéresser, (^ue le « Comité général
de la Fédération Universelle des Associations Chrétiennes des Etudiants » a
fixé pour le 16 courant le jour de prière
pour les Associations d’étudiants chrétiens du monde entier.
CHRONIQUE VAUDOISE.
Nous avons le plaisir d’annoncer
que le PREMIER LIVRE de LECTURE à l’usage des Ecoles Primaires vient d’être approuvé définitivement par la Commission de révision des livres de texte et peut,
en conséquence, être adopté par
nos Ecoles Primaires. Le volume
paraîtra dans quelques jours sous
sa forme définitive.
Prière d’adresser les commandes à € Bottega délia Carta » y Via
Arnaud, 31 - Torre Pellice.
ANIGROGNE. Dons pour les Pasteurs
émérites et Veuves {collectés à Angrogne
par Paul Benech) : 'Malan G. iPaolo, L. 10 Benech Paolo, Cacet, 10 - Rivoire Naomi,
5 - Rivoire Enrico, Bric, 3 - Rivoire Ermanno, 5 - Frache Luigi, 1 - Benech Caterina, 4 - Rivoire Maddalena, 5 - M. M.,
Coïsson^ 5 - Besson Clptilde,, 5 - Giov. Coïsson, 2 - Ricca Giov,, 3 - Besson Giov., 2 Arnoul Bart., 2 - Gonin G.mo, 2 - Rivoire
E., anziano, 1 - Rivoire Pietro, Grangia, 2
- Rivoire Luigi, Id-, 2 - Rivoire Giov., Sali,
1 " Rivoire Giacoulin, 2 - Rivoire Luigi,
CasSiC, 5 - Benech 'Rqbert, 2 - Monnet Pierre,
ancien,, 5 - (Monnet Georges, Bonnenuit, 2
- Rivoire Luigi, Bessea, 2 - Malan Bart,,,
oste, 5 - Berlin Paolo, Eonneton, 2 - ¡Malan
EL feu .David,, 5 - IMalan Lami, 5 - Ricca
(Michele, 1 - Pons Luigi, 1 - Monnet Sus.,
Bonnenuit, 3 - Daniel Buffa, ild., 8 - Arnoul Davide, 2 - Monnet G. P., 1 - Chauvie
Giov., Odin, 2 - Berlin Eknilio, assesssore, 5
- Rivoire Eli f. Jean, 1 - Berlin Cesare,
Verné, 2 - Buffa Pietro, assessore, 1 ■- Pons
Paolo, Garsinera, 5 - Ricca Gedeone, sindaco, 5 - Monnet Walter, 2 - Pons Giovanni, consigliere, 2 - Benech Aurelia, 2 Ricca Giuseppe, 5 - Bertalot Antonio, maestro, 5 - Monastier Gievanni, 3 - Long
Giovanni, 2 - Sarù Giovanni, 5 - Bianchi
Giovanni, 5 - Malan (Marie, 2 - Rivoire Eli,
Cacet, 10 - iBenech Margherita, Bonetta,
1,50 - Plavan Alessandro,, 2 - Chauvie Davide, uff. postale, 7 - Ricca Jean, Prassuit,
4 - '(Veuve Gaydou, Bertot, 2 - 'Veuve Buffa
Marie, 1 - Chauvie Davide, Odin, 1 - Plavan Teofilo, 1 - Bertin Stefano, 1 - N. N.,
5 — Collecte ancien Louis Malan : Malan
Louis, ancien, 5 - Benech Henrh 5 - Malan Pierre, 2 — Total L. 222,50.
BRESCIA. Je suis encore sous la douce
impression du colloque pastoral de Brescia, auquel notre chef de District, M. David Bosio, nous avait convoqués par une
circulairo pour le 29 octobre.
Quatorze pasteurs et un évangéliste, si
j’ai bien com,pté, prirent part au colloque,
qui a été des plus cordiaux et fraternelsNotre Chef de .District nous lut d’a.bord
quelques pages de ces deux livres du pasteur Wilfred Monod, intitulé : VE.sprit
du ministère (choix de pensées sur le ministère évangélique) et Vademecum pastoral, dédié par Wilfred Monod à ses collègues dans le ministère.
L’on s’entretient ensuite tic la nécessité
de la prière, surtout pour le pa.steur, de
la nécessité d’une vie de sanctification et
de consécration.
Nou-s abordâmes ensuite d’autres questions, entre autres celle des écoles du dimanche. Il est évident que nous ne sommes pas -encore, en Italie, au même degré
clu’aux Etats-Unis d’Amérique. Là il y £>•
les boards ou puissantes associations qui
ont des millions à dépenser. I^a question
pour nous est celle-ci ; Comment donner
aux enfants une idée claire et succinte
de riiistoirc biblique, c’est à dire de 1 Ancien et du Nouveau Testament? Il faudrait un manuel exprès.
iM. Petrai, qui est très compétent, a
exposé son point de vue et une longue
discussion a suivi. Il faut absolument ((Ue
les écoles du dimanche soient les pépinières des églises.
Nous avons aussi parlé longuement de
la manière de faire de la contiovei-se, car
il est évident quie. vivant au milieu des
catholiques que nous devons évangéli.scr,
nous sommes obligés de faii’e de la controverse.
Il est certain que la controverse doit
être faite dans un e.sprit calme et serein,
dans le but d’éclairer, de guider notre interlocuteur dans la recherche de la vérité ;
un bon guide du genre nous l’avons dans
le livre de controver.se de IM. Jean Besson, pasteur à Courtelary (Canton de
Neuchâtel), intitulé: Catholique ou protestant.
On a parlé aussi des vi.sites extraordi
dinaires à faire aux églises par deux évan- é
gélistes, par exemple : et enfin nous noud-J'
sommes’ entretenus de nos relations avec
les autres Elglises, qui doivent toujours
être chrétiennement fraternelles.
Nous remercions |M, et M.me Rostagno,
de Brescia, pour leur aimable accueil,
ainsi que les membres de l’église de Brescia (pour leur hospitalité fraternefle.
Nous avons senti, comme dit le psalmiste
(iRsaume CXXXIilI), «qu’il est agréable,
qu’il est doux pour des frères de demau
rer ensemble ! ». G. Bekt.
Ajoutons, .pour compléter la chronique
de M. Bert, qu’à la veille du colloque IM.
(Bosio tint, devant une nombreuse assemblée, une excellente conférence sur : Fede
italiana, et que le soir suivant le vicemodérateur, M. Costabel, présida une réunion d’édification, en s’inspirant du texte:
Esaïe LX, 22.
LA TOUR. La fête des arbres pour les
écoles primaires et secondaires de notre
Commune a été célébrée, cette année encore, à (Piampra, le 10 courant, par une
journée brumeuse et plutôt froide, donc
avec un peu moins d’entrain qu’on l’aurait souhaité. Le discours d’occasion est
tenu par le prof. Jean Jalla, discours
pratique, à la portée des grands et des
petits, par lequel l’orateur démontre la
beauté des arbres, leur utilité, leur nécessité même, la nécessité du reboisement de ^
toutes nos montagnes si l’on veut éviter
les éboulements et les inondations. (Vifs
applaïudîssenients).
Quelques mots d’introduction du syndic,^
IM. Elynard, et le chant d’un petit chœur '
de circonstance, sous la direction du di-;".i
recteur did^lctiqu.e, M. Rivoir, complètent la
cérémonie. Après quoi le corps enseignant -,
au grand complet, accompagné des représentants de la Commune, des écolie,rs et
étudiants abandonnent le sommet du plateau et se transportent à la Pension Gelso
pour le dîinerj
Nous n’avons pas assisté à la plantation
solennelle des petits arbres, mais il est
¡bien entendu qu’elle fut faite. Aller et
retour par l’Elnvers de Ua Tour.
MARSEILLE. Mariage : Ixi samedi 18
octobre a été liéni le mariage de notre dévouée unioniste, M Ile Anna Grand, du
Villar (Piantà). avee M Valentino'Pierre.
Nos meilleurs vœux d Ix)n!icur et prospérité aeeompagnent e •- rhers époux qui
ont quitté Marseille pour la ville de .Paris.,
Décès : T.e mardi 28 octobre, l’Eglise
Evangélique Réformée de Marseille a été'
soudainement visitée par le deuil, par tes
- . .1 ___ .,A»-vA»-*A 1-vnol-ûiir' 'iVÎ
départ de son vénéré pasteur M. ENe Bm-,
guière, président honoraire du C()useil
Presbytéral et chevalier de la Légion d’Honneur, que Dieu a ra,ppelé à Loi, dans sa
74.me année, après une vue entièrement
consacrée à son service.
M. Bruguière avait pris sa retraite il y
environ trois ans, après une cinquantaine
d’années de ministère, dont 35 écoulés à
Marseille où il a ôte longtemps président^
du Conseil Presbytéral.
Ce vénéré conducteur entoura nas Vatt’dois des mêmes soins que les autres metn-_^
bres de sa chère paroisse. Il s’est cndo^ ^
mi sans souffrance, entouré des membres
de sa famil!.' et de sot\ église, on s'écria«*'
«Seigneur, je remets mou aiue entre ^,
mains n '
Ses obsèques, très imposants, fur®
présidées par V pasteur Martin
jeudi 30. La déix>uille mortelle du cher ^
funt fut transportée à Ni mes, sa
natale.
Noas renouvelons, par le moyen de
lignes, à l’Eglise Evangélique Réformée ,
Marseille et à la famille si dureiu®**
éprouvée, nos fraternelles condoléances
fl
Ïjc jeudi -30 octobre encore, la
mol*
vint fai,re une autre victime au seio ^
notre Colonie, en la personne de
guetté président d’honneur de 1
Vaudoise, M. .Jean Baral, emporté
huit jours .seulement de maladie. î.-j.
3
H était né au Serveil de Rodoret, en
|a.855, et coiùmie tant d’entre nous il partit
[ pour l’étranger pour gagner sa vie.
Loin die son cher foyer, M. Baral n’avait
rien oublié de ses chères IVallées.
IMembre fervent et actif de notre société, il avait été appelé en 1902 à siuccéfder à la présidence à (M. Jean Pierre Mieol, de Massel.
Pendant les années die la grande guerre
européenne, où la plupart des membres de
I la Société avaient été appelés pour accomplir leur devoir envers la Patrie, |M. Baral
continua à développer son œuvre, toujours
prêt à tendre la main aux pauvres et à
secourir lies miséreux.
[Mais en janvier 1922, atteint par la cataracte et devant subir une opération ur^
gente, il résigna æs fonctions de présb
dent aprfe vingt ans des plus précieux
;aervices.
lA ses obsèques, qui eurent lieu le 31
octobre, prirent part, outre les membres
de notre Société et de celle Protestante de
Secours et Prévoyance,, un grand nombre
de parents et amis qui écoutèrent, profondément émus, les touchantes paroles qui
leur furent adressées tour à tour par M.
pasteur IMartin Favenc et IM. Bou« chard, président de l’IUnion Vaujdoise.
.Notre profonde sympathie chrétiienne va
à tous les parents en deuil,, et d’une façon
particulière à notre vénéré modérateur,
M. Léger, cousin du défunt.
H. Bouchard,
SAlINT-GERMAIN. Notre paroisse a célébré, par un culte spécial, la fête de la
Victoire. A 9 heures, du matin le temple
étant bondé de monde (protestants et caIholiques), le pasteur M. Henri Tron —
yprès la lecture de plusieurs passages des i
Saintes- Ecritures et la prière — nous fit
entendre un bref mais excellent discours
patriotique, dont la note principale était
tirée des paroles de Jésus : « Je vous
donne un commandement nouveau ; Qae
Sfiua vous aimiez l’un l’autre... » (Jean
W 34).
[Après le service religieux vaudois et la
messe catholique, un cortège, musique en
tête, parcourut les rues principales du
bourg et aUa couronner de fleurs le mon^Bnent des morts en guerre.
— Aujourd’hui même M.lle Nora Rostm, des Savoia, ci-devant maîtresse évangélique à Sanremo, est partie pour l’Abys"■Vsinie, où elle va occuper un poste à
^ îAsmara, au service de la Mission Suédoise. Nos prières et nos bons vœux l’accompagnent dans son lointain voyage, et
dans son nouveau champ d’activité chrétienne. J- J,
SAMPIERDARENA. Samedi 8 courant,
à iPlegli, un nombreux convoi funèbre accompagnait au champ du repos la dépouille mortelle de M.me Zelmira \Malanot,
V>use de M. G. B. Binasco, décédée dans
88 55.me année. En renouvelant notre
vive sympathie aux affligés pour ce départ, nous demandons à IDieu de rendre
efficace la prédication de son Evangile
, chez les nombreux auditeurs qui l’ont entendu. G. ID. Maurin.
SUISSE. Un cher ami de Coffrane nous
annonce la mort du pasteur M. Daniel
Jourdan, « terrassé par 'un cancer à l’estomac», à l’âge de 67 ans. |M. Jourdan bon nombre de nos vieux lecteurs se souviennent sans doute de lui - était né à La
I ^
Tour, avait fait ses études à notre Cqld’abord et ensuite à l’Ecole de Théo^ logie à Florence. 11 fut, si j’ai bonne méDioire, pasteur à Rodoret, pendant un ou
I deux ans, d’où il se rendit dans le canton
de Neuchâtel où il entra au service de
i’Bgliso Nationale. <î Quoiqu’il fût dans le
canton de Neuchâtel depuis 38 ans, ajoute
*iotre correspondant, il portait encore et
b>ujours un très vif intérêt à la vie vaudoise et les œuvres de l’église lui ont toui jours tenu à cœur». 11 n’avait plus, ces
dernières années, vu son état de santé,
direction d’une paroisse particulière,
’'hais était chargé de remplacer, à l’occa
sion, ses collègues empêchés, ainsi que des
ouïtes réguliers à l’hôpital du District.
Nos sincères condoléances et notre vive
sympathie vont à la famille affligée : à
M.me Jourdan-Ducommun et ses cinq enfants, ainsi qu’au frère du défunt, l’exancien Hugon de l’Envers, et ses deux
sœurs les veuves Jalla et Jahier.
TURIN. Le soir du 4 novembre, une
quarantaine de jeunes gens, se réunissait
dans la salle de l’Union Chrétienne en Via
Pio IV pour l’inauguration de la nouvelle
année sociale du «Cercle Vaudois». Le
président, ing. Rostain, prfeenta un rapport très soigné sur l’activité du « Cercle »
pendant l’année qui vient de finir. Quelque 80 membres sont inscrits, mais 54 seu^
lement ont payé leur contribution. Le
caissier, IM. V. Perazzi, présenta le compterendu financier et ajouta quelques mots
en guise de rapport sur sa délégation au
Congrès de iGrezzano du mois du juillet
dernier. Les élections du Bureau donnèrent les résultats suivants: président, ing.
Rostain ; vice-président, IMigliara ; secrétaire, Ricca ; caissier, Pedriali; conseiller,
Perazzi.
L’assemblée chargea le nouveau Bureau
d’agiter la question de l’agrandissement
des locaux, qui devient de plus en plus indis,pensable pour l’activité sociale de la
Congrégation, et surtout pour celle des
jeunes.
Notre souhait de voir commémorer fo
Victoire et nos morts de guerre «dans Is
recueillement, avec un esprit de réelle fraternité, en faisant taire nos rancunes et
nos haines de parti», n’a malheureusement pas été exaucé. La date glorieuse
a bien été célébrée, dans toute ritalie,
avec la plus grande solennité, avec la participation de millions de nos ex-combattants, des autorités et des populations,
fnnia ne l’a pas été sans de déplorables
violences : dans maintes grandes villes —
¡Etojne en particulier, Naples, Milan, Turin, etc. — et dans maints petits centres,
les fascistes ont, de propos délibéré, apporté le désordre dans les cortèges, soit
pour en exclure les forts noyaux de combattants de « l’iltalia Libéra », le nouveau
parti qui vise à la normalisation (ÿ.ns l’ordre, soit pour avoir la première place
dans le cortège même. Nous pourrions
documenter, entrer dans les détails, mais
ce serait jeter de l’huile sur le feu; il
faudrait d’aiUeurs avoir la parfaite assurance qu’on n’a pas quelque peu exagéré :
vous savez, on prête volontiers aux riches.
Toujours ost-il que nos luttes intestines
sont ce qu’il y a de plus regrettable, qu’elles nous discréditent à l’étranger, et nous
empêchent de nous occupeir des grands
problèmes de l’heure présente ; le fossé
qui sépare le fascisme — j’entends le fascisme intransigeant — des combattants
et mutilés, dans leur très grande majorité, se creuse toujours plus profondément. La «médaille d’or» Ponzio di San
Sebastiano, un fasciste de la première
heure et député de la majorité, remet sa
démission du parti fasciste, entre les mains
de Mussolini même, Par une lettre empreinte de dignité; le prfeident des combattants, IM. Viola, un autre député de la
majorité et « médaille d’or », démissionne
ou lest démis à son tour. Le Comité central des Combattants et celui des Mutilés,
réunis à Rome le 9 courant, dénoncent les
agressions fascistes ot, dans une proclamation adressée au Pays, « invitent formellement le Parlement et le Gouverneiment à pourvoir à ce que les violences finissent afin que la loi redevienne loi pour
tous».
. Et c’est dans cette atmosphère agitée
que le Parlement se rouvre aujourd’hui
même. M. Mussolini continue à garder sa
belle assurance, apparemment, mais il ne
peut qu’être affecté de voir la majorité
entamée par les défections des combattants, sans parler de l’opposition qui ne
fléchit pas. Que va-t-il décider ? Quel va
être le programme des discussions ? On
vous le dira dans huit jour^".
.Le Ministre de l’Intérieur, d’accord avec
le Président du Conseil, vient d’émaner
des dispositions aux Préfets pour qu’ils
empêchent, jusqu’à nouvel ordre, réunions, comices et cortèges ayant un caractère pH>litique... ceux des fascistes y compris, je suppose.
Le 55.me anniversaire du Roi est célébié, le 11 courant, dans toute l’Italie et
parmi nos Italiens à l’étranger, avec solennité et enthousiasme. Que Dieu le garde
longtemps à l’affection de son peuple,
qu’il soit son inspirateur et le soutienne
dans sa tâche ardue!
— Le ministère conservateur anglais a
été constitué le 7 courant, sous la présidence de M,. Stanley ,Baldwin, qui a choisi
la majorité de ses 19 collègues dans la
Chambre des Communes, ne réservant que
deux portefeuilles à la Chambre des Lords.
Parmi lès noms intéressant tout particulièrement les étrangers — Italiens compris — nous remarquons celui du ministre des affaires étrangères, M. Austin
Clirnnberiain, un ami de notre pays à ce
qu’on dit. Il faudra voir. Le nouveau Cabinet se présentera à la CSiambre le 2 décembre, date de la réouverture du Parlement.
— Vous trouvez dans une autre partie
du journal les résutats des élections présidentielles des Etats-Unis. Aussi, après
nous être réjouis avec M. Coolidge, le futur président et candidat des « républicains», pour ses quinze millions de voix,
îl ne nous reste qu’à souhaiter de le voir
s’intéresser toujours davantage à la sû
tuation économique de la pauvre Europe
qu’il peut contribuer à améliorer. On dit
qu’il va donner un an de congé au Parlement «pour que la vie économique et industrielle du pays puisse fonctionner normalement», étant convaincu que «moins
le Gouvernement se mêle des affaires et
plus elles prospèrent»!
— La situation de l’Espagne au Maroc
n’est guère en voie de s’améliorer, malgré
ses énormes sacrifices en hommes et en
argent pour s’opposer aux rebedljes. .Dernièrement elle a encore abandonné le douar
Scesciuan d’environ 2.000 km.^, la conqitete diiquel lui avait valu la perte de
5jOOO hommes, il y a quatre ans. — Et,
toujours à propos ,de l’Espagne, on vient
d’apprendre, malgré la sévérité de la censure, qu’un complot révolutionnaire a eu
lieu dernièrement à Barcelone, .dans le
but de soulever la Catalqgne, complot
anarchiste à ce qu’on dit, que les républicains désavouent et que le iGouivernement a pu éventer à temps. Jon.
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VALLI VALDESI.
làNGROGNA - Pastore : Davide Pons
■BOBBIO PELLICE - Pastore ; Enrico Tron, S.
LUSERNA S. GIOV. - ‘Pastore Emilio Tron.
MASSELLO - Sig. G. Miegge, candidato teol.
FERRERÒ - Pastore : Luigi MicoL
PINBROLO - Pastore : Luigi Marauda.
POMAREITO - Pastore : Guido Comba.
PRALI - Pastore : G. Bertinatti.
PRAMOLLO - Pastore : Pietro Chauvie.
PRAROSTINO - Pastore ; Augusto Jahier.
RICLARETTO - Sig. D. Gaydou.
RODOREITO - Pastore : Giovanni Bertinatti.
RORA’ - Pastore : Alberto Pubrmann.
S. GERM. CHISONE - Pastore: Enrico Tron, J.
TORRE PELLICE - Pastore : Giulio Tron.
yiLLAR PELLICE - Pastore : Bart. Soulier.
làBBAZIA - Chiesa - Pastore : Arnaldo Comba,
da Fiume.
'AOSTA - Chiesa : 3, Rue Croix de Ville Pastore :* Eugenio Revei, ivi.
BARI - Chiesa - Candidato teol. T. R. Castiglione, Via Roberto da Bari, 106.
BENEVENTO - Sig. Antonio Cornelio, Via
Pietro De Carcv 17.
BIELLA - Chiesa : Via Funicolare - Pastore :
Giovanni Petrai, Casa Boglietti Bottalino.
BOHRELLO - Chiesa Evangelica.
BRESCIA - Chiesa : Via dei Mille (ang. Piazza
Garibaldi) - Pastore : Luigi RÓstagno, ivi.
BRINDISI - Chiesa : Via Congregazione, Casa
Zaccaro - Sig. Pietro VarveUi, Viale B.
Cario V, 49 C.
CALTANISSETTA - Chiesa: Via Maida, 15 Evangelista : 0. Bonavia, ivi.
GASALE MONFERRA'TO - Chiesa: Piazza
Giardini Pubblici - Pastore : A. Comba.
CATANIA - Chiesa: Via Naumachia, 22 - Pastore Giuseppe Fasulo, ivi.
DHIETI - Chiesa Evangelica - Sig. D. Rosati,
ViUa Comunale, Casa Munez.
COAZZE - Sig. Gustavo Bert, da Susa.
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D. Revei, ivi.
DORATO - Chiesa Evangelica : Via Garibaldi Pastore : A. Vinay.
COURMAYEUR - Chiesa Evangelica.
DOVADOLA - Chiesa Evangelica.
FELONICA PO - Chiesa Evangelica - Sig. Benedetto GludlcL
FIRENZE - Chiesa: Via Serragli, 51 - Pastore: V. Sommani, ivi.
Chiesa : Via ManzonL 13 - Pastore: E. Meynier, ivi.
FIUME - Chiesa : Via Sem BeneUÌ, 6 - Pastore : Arnaldo Comba, Corso Vittorio
Emanuele III, 34.
FORANO - Chiesa Evangelica - Sig. Enrico
Corsani.
GENOVA - Chiesa : Via Assarotti - Pastore :
A. Simeoni, Via Curtatone, 2.
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C. Bonavia.
IVREA - Chiesa : Corso Botta, 5 - Pastore :
D. Forneron,
LA MADDALENA - Chiesa Evangelica.
LIVORNO - Chiesa : Via G. Verdi, 3 - Pastore :
Arturo Muston, ivi.
LUCCA - Chiesa : Via Galli Tassi, 18 - Culto
ogni Domenica alle ore 19.30 - Pastore :
G. D. Buffa, da Pisa.
LUGANO - Pa.store : Giovanni Grüll.
MAN'TOVA - Chiesa : Via Bacchio, 4 - Pastore :
Benvenuto Celli, da Verona.
MESSINA - Chiesa : Via Maddalena, 120 - Pastore : Giuseppe Messina, ivi.
MILANO - Chiesa di S. Giovanni in Conca Pastore: V. Alberto Costabel, Via Teleslo,
22. — Chiesa di Via Fabbri, 9 - Pastore :
Emilio Coreani, Via Stradivari, 1.
NAPOLI - Chiesa : Piazzetta Tagliavia, 25 Pastore Attilio Arias, ivi.
NIZZA - Chiesa : Rue Gloffredo, 50 - Pastore :
Alberto Prochet, ivi.
ORSARA DI PUGLIA - Candidato teoL Carlo
Lupo, Via S. Filippo, 76, Benevento.
PACHINO - Chiesa Evangelica - Pastore : S.
Colucci.
PALERMO - Chiesa ; Via Macqueda, 36 - Pastore : Rinaldo Malan, Ivi.
PESCOLANCIANO - Chiesa Evangelica Evangelista ; G. B. AzzareUl
PIANI DI VALLECROSIA - Pastore: F. A.
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Bonnet, Via Quattro Novembre, 107, e Paolo
Bosio, Via Marianna Dionigi, 57.
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SANREMO - Chiesa : Via Roma - Pastore :
Ugo Janni, ivi.
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- Pastore : G. D. ,Maurin, Via Giosuè Carducci, 16-5, Sampierdarena.
SCHIAVI - Chiesa Evangelica.
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Francesco Rostan, ivi.
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SUSA - Chiesa : Via Umberto I, 14 - Evangelista : Gustavo Bert, ivi.
TARANTO - Chiesa: Via Fupino, 35 - Candidato teoL Antonio Miscia, Via Dante Alighieri, 17.
TORINO - Chiesa : Coreo Vittorio Emanuele 11
(angolo Via Principe Tommaso) - Pastori ;
Davide Bosio e Francesco Peyronel, Via
Pio Quinto, 15.
TRIESTE - Chiesa: Via S. M. Maggiore - Pastore : G. Del Pesco, Via Scorcola, 535.
VENEZIA - Chiesa : Palazzo Cavagnis (S. M.
Formosa) - Pastore,: Emilio Rivoir, ivi
VERONA - Chiesa : Via Pigna (presso il Duomo) - Pastore: B. Celli, Vicolo S. Andrea, 2.
VITTORIA - Chiesa Evangelica - Sig. V. Trobla.
Il culto principale si celebra in tutte le
Chiese alle ore 11 circa della Domenica.
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VALDESE - Sig. pastore Bartolomeo Léger, moderatore - Sig. pastore Antonio
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Novembre, 107, Roma (1).
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LICEO-GINNASIO PAREGGIATO - Torre PelUce - Preside : Prof. D. Jahier.
SCUOLA NORMALE PAREGGIATA - Torre
Pellice - Direttore : Prof. A. Malan.
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CONVITTO FEMMINILE - Torre Peüice - Direttrice : Sig.ua A. Vinçon.
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