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Soixante-deuxième année.
6 Août 1926
N» 31
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Mwm DËS VALLEES
PARAISSANT CHAQUE VENDREDI
rRlX D'AL .«iTi
Vallées Vaudoises ... .....................t. 8,—
Italie (en dehors des Vallées) et Colonies ...
Etranger..........................................
Plusieurs abonnements à la même adresse . . .
Etats-Unis d’Amérique.............................
Ob s'abonne ! à Torre Pellice, au Bureau d’Administration de VÉcho (Via
Arnaud, 31); dans toutes les paroisses, chez MM. les Pasteurs.
Far aa Fonr 6 mala
8,- 5» 10,- 6» 20,- 11,5 19,- 1 doll. % doll.
L’ABONNEMENT SE PAYE D'AVANCE.
S’adresser : pour la Rédaction, au Directeur M. Jean Coîsson, professeur.
Torre Pellice — pour l’Adnainistration, au Bureau du iournal. Via Arnaud,
N» 31 - Torre Pellice.
Pour toutes les annonces s’adresser au Bureau du journal.
Tout changement d’adresse coûte 50 centimes, sauf ceux du commencement
de l’année.
La Numéro; 25 sentimes w
Que toutes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimables.^,, dignes de louange, occupent vos pensées (Phil. IV. 8).
COMUNICATO UFFICIALE.
L’adwnanza del Corpo ,P,a,storale è convocata per il giorno di Martedì 17 Agosto,
alle ore 9, nella Casa Valdese in Torre Pellice, con il seguente Ordine del giorno :
1° Nomina delle Commissioni esaminatrici.
2° Esame di fede dei Candidati in Teologia Giovanni Miegge, Guido Miegge e
Guido Rivoir.
3° Comunicazioni e proposte eventuali.
I membri laici della prossima Assemblea
Sinodale che desiderano prender parte alla
nomina delle Commissioni, esam:in,atrici dovranno presentarsi, al momento dell’apertura della seduta, muniti del loro mandato.
Torre Pellice, 17 Luglio 1926.
Per la Tavola :
B. Léger, moderatore.
COfflUIIUNICATION OFFICIELLE
Colll!ge VaDlois - Programme des [oDtonr:
I. - Bourse Campell Maior.
Bible : Rapports du royaume de Juda
avec l’Egypte et 'Babilone (en langue
française).
Italiano : Alessandro Manzoni, la vita e le
opere letterarie.
Latino : Il IP libro delTEneide, versi 1-502.
Greco : Iliade, lib. XXIV, versi 302-667.
Matematica: Equazioni di 2" grado. Esercizio e problemi.
NB. Pour les élèves Vaudois promus en
3,me lycéale.
II. - Bourses Burgess-Kinnaird.
Bible : Biographies des douze apôtres (en
langue française).
Histoire Vaudoise : Le grand exil et la glorieuse rentrée (en langue française).
Latino : Cicerone, De senectute, I-XX.
Greco r Anabasi, lib. Il, cap. 1-3. Analisi
delle forme verbali.
Mitologìa Greca : Le dodici divinità
maggiori.
'NB. Ces Bourses sont pour les étudiants
qui veulent se dédier au ministère évangélique, qui appartiennent à l’Eglise Vaudoise, qui doivent encore passer trois ans
au Collège et qui s’y trouvent depuis un
an au moins.
III. - Bourse Gillet-Brcz.
'Bible : Elie et Elisée (en langue française).
Geografia: L’America meridionale, fisica e
politica, con particolare riguardo alle Colonie Valdesi.
'Storia : Roma sotto i Re.
Latino : Cesare, De Bello Gallico, lib. I,
cap. XXX-LXIV. Uso del dativo.
Aritmetica : Problemi grafici di geometria
piana.
NB. Pour les élèves Vaudois, sans distinction de sexe, promus dans la 4.me classe
du Gymn.a,se et dont les familles sont établies à La Tour, depuis au moins cinq ans.
Torre Pellice, le 31 juillet 1926.
Le Modérateur : B. Légicr.
PENSÉES.
Ce n’est pas à ses ennemis, mais à ses
amis que Jésus-Christ commande de boi,re
son calice et de porter Jsa croix.'
Ortgênr.
L’homme qui fait sa prière le soir, est
un capitaine qui pose des sentinelles. Il
peut dormir. Baudiu^mre.
En
(Suite et fin).
On a vu avec quelle courtoisie, avec
quelle cordialité le cardinal légat a été
reçu à Chicago par le représentant du
président Coolidge et par la population
tout entière ; par contraste, notons comment le correspondant du Corriere della
Sera, Felice Ferrerò, décrit la chose à son
journal.
Le cardinal légat fut impressionné par
l’universalité de cette réception à laquelle
participèrent toutes les sectes protestantes, y compris l’Armée du Salut, les Eglises Méthodistes et Juives! Felice Ferrerò
et ses pairs, en Italie et à l’étranger,
lorsqu’ils parlent du protestantisme, le
qualifient toujours de secte. Les sectes
protestantes sont le cauchemar de Ferrerò ; quand il les mentionne, il voit rouge
comme le taureau andaloux lorsqu’on
agite la mn/eto devant ses yeux, et qui
est toujours prêt à foncer. Il ignore très
probablement, le malheureux, je dis le
malheureux, quoiqu’il s’appelle Felice de
son petit nom, que le premier homme
auquel on a donné le nom de sectaire
est rien moins que l’apôtre Saint-Paul.
La parole secte appliquée à l’Apôtre des
Gentils se trouve sur les lèvres de l’orateur Tertulle, l’ancêtre en ligne directe
de l’avocat Azzeccagarbugli, de Manzoni.
« Nous avons trouvé, dit-il, que c’est un
homme fort dangereux..., et qu’il est le
chef de la secte des Nazaréens ». Voici
la réponse de l’accusé. Paul s’adresse au
gouverneur Félix : « Je te confesse ce
point, que selon la voie qu’ils appellent
secte, je sers le Dieu de mes pères,
croyant toutes les choses qui sont écrites
dans la Loi et les Prophètes, je crois à
la résurrection des morts et je travaille
pour avoir toujours la conscience pure
devant Dieu et devant les hommes ».
Saint-Paul le sectaire I Quel beau texte
pour un sermon ! Grand Dieu ! accorde
à toutes nos Eglises protestantes d’être
sectaires avec Saint-Paul plutôt que d’être
orthodoxes avec le pape !
Nous avons dit que, mêlés à la foule
immense des pèlerins, se trouvaient plusieurs personnages haut placés, riches,
qui appartiennent à l'église de Rome.
Nous serions les premiers à nous réjouir
avec nos cousins de l’autre bord si l’on
pouvait nous assurer qu’ils sont généreux.
Le protestant est bon enfant et il est
prêt à s’associer à la joie de son voisin.
Hélas ! il paraît que ce n’est pas le cas
de tout le monde; mais laissons la parole à l’archevêque de Boston, le cardinal O’Connell. Dans son allocution prononcée à la Conférence de Saint-Vincent
de Paule, le 6 mai, à New York, il s’est
exprimé comme suit: «Jadis j’étais convaincu que c’était une bonne chose d’aider
nos coreligionnaires à s’enrichir, mais
j’ai dû changer d’avis. Quand le catholique, est à son aise, vous ne le voyez
plus. C’est la règle, avec de nobles
exceptions. Je ne voudrais pas le dire,
mais c’est un fait que je ne suis pas le
seul à constater. Ce serait bien mieux si
certains catholiques étaient restés pauvres;
mieux pour leur vie, mieux pour le ciel,
parce que leur richesse les fait devenir
plus vains et plus orgueilleux ». — « Eminence, pardonnez-moi de vous interrompre:
Je connais bon nombre de protestants qui
ressemblent à vos catholiques comme
*deux gouttes d’eau. Veuillez continuer».
— « Nos catholiques, quand ils deviennent
riches, perdent la tête et le cœur. Les
protestants d’aujourd’hui, s’il leur manque
la démonstration externe de la religion,
Sont merveilleusement charitables. Même
s’ils ne fréquentent pas l’église, ils donnent
pour toutes les bonnes causes; ils ne se
renferment pas en eux-mêmes, ils ne
s’attachent pas comme des huitres au roc
à chaque dollar qui tombe dans leur poche !
Tout cela, vous pouvez m’en croire, est
vrai; rappelez-vous que ces protestants
iqut donnent des millions pour les causes
les plus nobles receveront, sans le moindre
idoute, la bénédiction de Dieu et Dieu
demeurera avec eux à cause de leur
charité vivante dont il est le centre et la
vie » (Voir L’Evangelista qui cite La Voce
de New York).
L’archevêque de Chicago, Mundelein, le
Deus ex machina du Congrès, avait fait
une double promesse. 11 avait promis aux
fidèles que les prix, durant le Congrès,
l’auraient pas subi d’augmentation. La
liunicipalité de Chicago a si bien fait les
rhoses, que la promesse est devenue une
réalité. On n’a pas écorché les congressistes. Quel contraste avec tel pays de
notre connaissance où tous les prétextes
sont bons pour faire le contraire !
Mundelein avait aussi promis à Pie XI
la conversion au catholicisme d’un million
d’hommes, pas un de moins, s’il vous
plaît, tirés des rangs des protestants,
des incrédules, des indifférents, comme
résultat tangible des pompes de Chicago.
C’est une promesse téméraire qui nous
rappelle celle du roi Hérode qui promet
à Salomé la moitié d’un royaume ne lui
appartenant pas. Sans nier la part que
l’homme peut avoir dans la conversion,
c’est avant tout l’œuvre de Dieu ! C’est
Jésus qui empoigne Paul sur la route de
Damas, c’est le Seigneur qui a ouvert le
cœur de Lydie pour qu’elle demeurât
attentive aux choses que Paul disait.
La part de l’homme peut être comparée
à celle de la fleur qui ouvre sa corolle
pour recevoir la goutte de rosée, à celle
de la terre assoiffée qui boit la pluie qui
tombe du ciel. L’archevêque Mundelein
est puissant, ses coreligionnaires courbent l’échine à son passage et lui baisent
dévotement l’anneau pastoral, mais il ne
peut pas commander aux âmes, comme
il n’a pas pu empêcher la pluie de tomber
et le vent de se déchaîner soit dans le
Stadium de Chicago, soit à Mundelein au
bord du lac courroucé.
Quelques mots encore et le lecteur
pourra pousser un soupir de satisfaction,
car ce sera le point final.
Il y a bien des années qu’on nous
bassine avec le progrès du catholicisme
aux Etats-Unis et, comme on pouvait
s’y attendre, la presse n’a pas manqué
de s’extasier sur , le nombre croissant
des catholiques; elle nous assure que c’est
l’église la plus nombreuse de l’Union NordAméricaine et que les jours du protestantisme sont comptés. 11 « sent » déjà comme
Lazare!
Est-ce vrai? Nous ne connaissons pas
le nombre exact des catholiques NordAméricains. On nous parle de 16 à 18
millions, le Carrière d’Italia de 20.000.000;
c’est beaucoup, c’est trop même si on
tient compte de leur manière de calculer
même les enfants au berceau, tandis que
les protestants ne calculent, à tort selon
nous, que les, membres communiants.
Soyons généreux. Disons 20.000.000,
c’est à dire un cinquième de la population
totale. C’est un beau chiffre, il n’y a rien
à dire; mais hâtons-nous d’ajouter que
si Rome avait pu retenir dans ses rangs
tous les catholiques qui ont quitté l’Europe pour se rendre en Amérique, Polonais, Irlandais, Espagnols, Italiens, Allemands du Sud, ils seraient aujourd’hui de
45 a 50.000.000.
La moitié de la population catholique
émigrée de la vieille Europe en Amérique
est perdue pour Rome. Un grand nombre
de personnes sont passées au protestantisme ; ces mombreuses Eglises italiennes
qui se sont formées aux Etats-Unis, pour
ne citer qu’un exemple, sont là pour
prouver ce que nous disons. Mais si on
préfère continuer à parler d’un progrès
qui ressemble à celui de l’écrevisse, nous
aurions mauvaise grâce d’insister.
Frères catholiques, croissez et multipliez
comme vous le faites aux Etas-Unis, au
Mexique et en Tchécoslovaquie: c’est
le vœu que nous faisons pour vous.
FR. ROSTAN.
Conférence Internationale
del’ï,ÏÏ.C.A.(D. C. de Jeunes Filles).
La Conférence du World’s Committee
(Comité Mondial) a eu lieu au StriHugh’s
College d’Oxford, du l.er au 8 juillet passé.
Le choix de l’antique cité universitaire
était fort heureux, ajoutant par la beauté
de ses monuments un charme de plus à cette
réunionj
M.Ile Elise Meynier, Tinifatigable et excellente secrétaire générale de nos Upions,
et moi, avons eu le pi’ivilège de représenter
notre patrie à cette Conférence.
Le sentiment de fraternité qui réunissait sous le même toit et dans le même but
les représentantes de trente^quatre pays
d’Europe et des autreiS parties du monde
a été la note dominapte de toute la Conférence. Malgré la diversité de races, de langues, de religion même, puisque quelquesunes d'entre nous étaient orthodoxes, nous
nous sentions véritablement sœurs et avions
la douce impression d’être, avec nos mains
tendues et pressées par d’autres mains,
quelques chaînons de cette immense chaîne
d’amour qui, à travers les Unions Chrétiennes, entoure le globe.
Le programme des séances comprenait
des sujets très variés, allant d’un cycle
d’études bibliques soigneusement préparées
par M.lle Suzanne de IDictrich, de l’Union
française, traitant de l’Eglise Universelle,
aux Rapports des Déléguées sur le travail
unioniste dans leurs pays pendant ces deux
dernières années ; des conférences religieu.ses très édifiantes sur le même sujet, par
les très distingués pasteurs Lauga, français, Dean of Canterbury, et rév. Grensted,
anglais, et pasteur Jeep, allemand, aux discussions très animées sur le Questionnaire
envoyé plusieurs mois à l’avance à toutes
les Unions, dont le sujet principal était :
La base et le but de l’Union. Et encore des
études bien documentées sur le travail unioniste parmi les ouvrières, les jeunes filles
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de la campagne et celles de la classe aisée,
montrant la différence de méthode à employer pour atteindre ces différents milieux
et les nouvea,ux champs d’activité surgissant de toute part, vibrant appel du Christ
à toutes les énergies et les bonnes volontés
féminines.
La Conlférence s’occupa aussi de l’opportunité de transférer à Genève le siège du
Comité mondial ; les avis furent très partagés sur ce point très important, et à la
très grande m:a,jorité on, remit à la prochaine Conférence (1928), le soin de prendre, une décision. Il serait trop long d’énumérer ici les raisons pour et contre cette
proposition.
Par contre, la proposition qui réunit tous
les suffrages, fut celle de la nécessité d’une
collaboration toujours plus étroite ^— tout
en gardant entière notre liberté d’action —
avec d’autres activités chrétiennes, telles
que l’Y. M. C. A. et la Fédération des .Etudiants. On aborda même la question d’adapter l’esperanto comme langue officiele à la
prochaine Conférence. Sur ce point aussi
les avis furent discordants, et la décision
est remise à plus tard.
La Conférence Nationale des Unions d’Angleterre précéda de quelques jours, à Londres, ce.Ue d’Oxford, et nous fûmes aimablement invitées à assister aussi à la première, dont le programme consistait surtout dans les Rapports du travail local, discours et appels des membres plus en vue
du Comité, rapport financier, etc., le tout
fort intéressant, sans oublier un service religieux dans la meilleure Abbaye de Westminster, présidé par le docteur Bowie, de
New-York.
La note agréablement récréative ne fit
pas défaut, la charmante et large hospitalité anglaise s’affirmant une fois de plus
sous forme de dîners, réceptions, gardenparties, soit à Londres, soit à Oxford.
Une très gracieuse réception nous fut offerte par le lord Major et la lady Majoress,
à la Mansion House, le somptueux et historique iHôtel de, Vilfe de Londres ; un thé
plus intime par la femme de l’archevêque
de Canterbury. Nous eûmes encore le plaisir et le privilège de rencontrer l’archevêque Soderblom, d’Upsala, dans la magnifique résidence de lord et lady Parmoor, qui
est la présidente du Comité Mondial. Cet
homme éminent, mais si simple, causa, aimablement avec M.Ue Meynier et moi, se
rappelant, disait-il, avec plaisir la connaissance qu il avait faite à Stockholm, l’année
dernière, lors du Congrès mondial des Eglises, de ncsi pasteturs MM. Ernesto Comba
et Albert Costabel. Très au courant de l’histoire de notre Eglise, il s’intéresse vivement au mouvement religieux de tous les
milieux en Italie.
Dieu veuille bénir le résultat de nos efforts, et les décisions qui ont été prises à.
Oxford. Nous en avons rapporté un sentiment de joyeuse reconnaissance, en constatant que, malgré nos faiblesses, malgré la
différence de mentahté, de race et d’éducation, malgré les difficultés qui se dressent autour de nous, le sentiment et le désir non pas d’uniformité, mais d’unité, dans
le travail, la volonté du but à atteindre
s’affirme toujours davantage ; et si toutes
les différentes dénominations chrétiennes
semblent parfois ne travaillei’ chacune jalousement que pour son propre compte,
elles ne sont, en réalité, que l’échafaudage
nécessaire à 1 édification de la seule et véritable Eglise Universelle, l’Eglise du Christ.
N. M.AJ.A.N,.
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NOTRE PREMIER JOURNAL.
Mon intention n’est pas de surfaire un
manuscrit Ce serait en fausser la modestie. D’ailleurs c’est un manuscrit qui n’apprendra rien de bien nouveau. Tout au plus
je m’en servirai pour rappeler, surtout à
ceux qui semblent l’oublier, que le premier
journal va.ndois, que notre premier jo,urnal, a été un joum.al italien, l’un des pre- miers journaux italiens. Le Cm'riere délia
Sera a vu le jour il y a soixante-seize ans ;
la vieille Piemontese, aujourd’hui Gazzetta
del 'Popolo, compte soixante-dix-neuf ans ;
notre premier journal, La Buona Novella,
a paru il y a soixante-quinze lans, et notre
Echo des Vallées en est de treize ans moins
âgé. Il n’est donc pas justei de ne pas mentionner, dans nos histoires vaudoises, à
côté de l’Ecko, aussi La Buona Novella.
Qu’il nous soit donc permis de rega.rder à
cette feuille comme à notre premier journal, à notre journal italien, lequel à travers ses modifications successives (comme
nous l’a dit La Luce, N. 11 et 12) est devenu aujourd’hui La Luce. L’Echo et La
Luce (aînés ou cadets, n’importe !) ont
poursuivi leur route la main dans la main,
n’ayant qu’un seul et même but, ne servant qu’une seule et même sainte cause.
Et vous savez laquelle.
C’est J.-P.. Meille, le fondateur, ou l’un
des fondateurs de l’Eglise, de l’Hôpital et
des « Artigianelli » de Turin, qui a cru
devoir se servir de la presse, aussi de la
presse, dans son œuvre si vaste et si hautement appréciée de nous tous. C’est à lui •
précisément qu’appartient l’inédit que je
m en vais vous livrer. Ce n’est pas seulement, comme vous le verrez, une lettre,programme pour La Buona Novella, mais
c est et ça peut être un programme d’action vaudoise, individuelle et collective
dans et pour notre patrie terrestre ; ce
peut être aussi une excellente ligne d’action pour chacun de nous. C’est en tous
cas la plus claire documentation que dès
1851 les Vaudois travaillaient déjà hardiment « à la diffusion de la langue italienne », qu’ils sentent, aussi bien que tout
autre citoyen, être la langue de leur patrie, tout en ne négligeant pas du tout le j
français qu’ils considèrent comme une lan- !
gue instrumentale de la plus haute utihté, I
et non pas comme leur langue ancestrale,
qui, pour eux, est toujours leur bon vieux
patois.
Voici donc l’inédit qui pourrait être aussi
un boniment que tel directeur de journal
(de l’Echo des Vallées, par exemple) adresserait à ses amis, à ses connaissances, à
nous tous, Vaudois, en faveur de, son « hebdomadaire ». il est adressé à un Vaudois
qui a été bien connu chez nous, à M. le pasteur Rivoir, à Maneille (îPinerolo) ». Le
voici, enfin :
« Turin 19 D.bre 1856.
« Monsieur, très-honoré frère en J. C.
« Par le N. de ce jour de la Buona No« vella, vous verrez ce que — avec l’aide
« de Dieu et celle des amis qui ont bien
« voulu me promettre leur coopération —
« je me propose de la rendre pour Tannée
« prochaine.
« Les conditions de ce programme étant
« remplies, comme j’espère qu’elles le se« ront, U me semble que la diffusion d’un
« tel journal au sein de nos troupeaux
« (diffusion rendue plus facile par la réduc« tion de prix de 6,20 à 3 fr.) pourrait y
« faire quelque bien sous le triple rapport ;
« a) de l'instruction et de l’édification ; b)
« d'une plus grande participation de nos
« troupeaux à l’œuvre d’évangélisation en« treprise et ixiursuivie au nom de notre,
« église ; c) entiii de la diffusion de la lan« gue itahenne qu’il nous importe à un si
« haut degré de voir s’opérer, le plus gé« néralenient et le plus promptement
« possible.
« Mais ces considérations si justes soient« elles, n’auront de valeur aux yeux de nos
« troupeaux que si, elles en ont aux vôtres
« et que si vous consentez à vous prévaloir
« do votre grande et bien légitime influence
« pour gagner des sympa,thieB au nouveau
« journal.
« Le but de ces lignes est de solliciter
« de vous cette faveur. — En vous rendant
« à ma prière, comme aussi en recevant
« pour me les transmettre les abonne« ments qui pourraient vous être deman« dés, vous ferez plus que de me rendre un
« vrai service pour lequel je vous aurai
« perscnnellement une vive reconnaissance,
« vous concourrez encore, et peut-être plus
« efficacement que vous ne seriez tenté de
« le croire, au développement de notre œu« vre d’évangélisation: au dehors, et au pro« grès et à l’affermissement de cette même
« œuvre au isein de notre Eglise.
«— Dans l’attente d’une prochaine et
« favorable réponse pour laquelle je vous
« prie d’agréer nos remerciements antici« pas, je vous salue très cordialement, me
« disant votre très-humble serviteur et
« frère en la foi : J. P. Meuxe ».
« P. S. — Permettez-moi d’ajouter à ce
« qui précède que non seulement les com« munications {articles de fonds ou nou« velles) que vous pourriez vous sentir
« pressé de m’adresser seront reçus avec
« reconnaissance ; mais que mon ardent dé« sir serait que la iB. N. arrivât à refléter
« autant que possible la vie spirituelle de
« notre Eglise, et pour cela devînt l’œuvre
« du plus grand nombre. Ces communica« tions pourraient sans inconvénient aucun
« m’être transmises en français ».
C’est donc « sans inconvénient aucun »
que J.-(P. Meille regardait le français comme agent collaborateur d’un journal visant,
entre autres choses, ni plus ni moins qu’à
la « diffusion de la la,ngue italienne ». C’est
dire qu’il ne voyait pas de gros inconvénients à se servir aussi du français, tout
en prônant l’italien, tout en considérant
l’italien comme notre langue nationale, notre langue de droit et de devoir. C’est bien
là ce que disait, il y a, quelques années,
M.me Margherita Sarfatti, directrice de la
revue fasciste Gerarchia. C’est encore ce
que nous pensons nous-mêmes. La supériorité culturale du bilingue, du polyglotte,
par rapport à celui qui ne sait qu’une seule
langue,- est indiscutable, spécialement dans
le monde d’aujourd’hui.
C’est là le seul motif pour lequel nous
espérons que nos fils apprendront non seulement leur modeste patois du Perrier, non
seulement la magnifique langue de notre
chère patrie, mais encore d’autres langues
(le fraTvçais d’abord - N. de la Réd.), parce
que ce sont elles qui nous serviront à conquérir, par l’esprit, dans le monde, la place
à laquelle Dieu nous a appelés. S. P.
CHRONIQUE VAUDOISE.
ANGROGNE. Notre frère Jean Chauvîe,
des Odins, a été rappelé à Dieu par une
mort soudaine, le 19 juillet dernier, à l’âge
de 76 ans. Il s’était rendu le matin à son
travail habituel dans les prés de la « iBarbotta », lorsque, tout à coup, il accusa un
étrange malaise. Trasporté par un voisin
sur son lit, il y expira après quelques
instants.
Le jour suivant, 20 juillet, a eu lieu son
ensevelissement, avec le concours de bon
nombre dej parents et d’amie. .
Nous renouvelons nos condoléances à la
famille en deuil.
— Nous avons eu le plaisir d’entendre
la parole du pasteur M. Théophile Malan, de
Philadelphie (Amérique), qui a occupé la
chaire de St-lLaurent le 25 juillet, et qui
nous a donné, dans Taprès-midi, une intéressante causerie sur TAmérique.
Le l.er courant, c’est le pasteur M. Jean
Bonnet, de Rome, qui a prêché à St-Laurent, devant un. auditoire nombreux et recueilli. Nous remercionis ces chers et vénérés frères pour) leur message. D. P.
LA TOUR. Dimanche 1 .er août, la chaire
fut occupée par M. Rinaldo Malan^ pasteur
à Palerme.
—- Le capitaine d’état major de l’Armée
du 'Salut, M. E. Buffa, présidera le 15 août,
à 10 h. et à 3 h., deux cultes publics aux
Giourdanots (en c;is de pluie aux Fassiots) ;
un troisième culte le soir du même jour,
à 20 h. 30 (dans la salle de Torre Pefiice);
un quatrième dans la salle salutiste de
Saint-Jean, à 20 h. 30 du lundi 16 courant.
{«Grande adunanza di salvezza»).
m
S
i
NEW-YORK, le 14 juillet 1926.
'Nous avons le plaisir d'annoncer que
M. tPîetro Griglio, pasteur à Cleveland,
Ohio, a accepté l’appel qui lui a été adressé
par les membres de la Mission Vaudoise
de la Knox Memorial Church et viendra
l’automne prochain prendre la direction de
cette Eglise.
M. Griglio a été très encouragé à prendre la décision de retourner à New-York
par le chaleureux accueil que lui fit la Colonie Vaudoise en général quand il vint de
Cleveland nous faire une visite et occupa
la chaire au culte du dimanche 18 avril;
en cette occasion, plus de 250 personnes, se
trouvèrent présentes.j
L’appel lui futj adressé officiellement par
le Comité organisateur de la Mission, après
que la proposition avait été acceptée à
l’unanimité par la Congrégation à une assemblée d’église convoquée pour ce but le
23 mai.
Nous espérons avoir le pasteur iPietro
Griglio au milieu de nous au commencement de septembre. Il remplacera le pas- ■
teur Paul L. Buffa qui, depuis le mois d’octobre 1925, a eu la direction de la Mission.
M. Buffa étant aussi pasteur d’une église
dans le Bronx, n’avait accepté la charge de
la Mission que provisoirement, jusqu’à ce
que nous fussions en état de pouvoir nous
nommer un pasteur qui pût donner tout
son temps à notre œuvre.
Nous sommes infiniment reconnaissants
envers M. Buffa de ce qu’il a fait i;)Our
nous pendant Tannée ecclésiastique qui
vient de s’écouler ; ce fut de sa part un
vrai acte d’abnégation, puisqu’il ne regarda
ni au surcroît de travail qu’il s’imposait,
ni aux critiques qu’il aurait pu s’attirer
—• et qu’il s’attira.
Auguste iHugon, étudiant en théologie,
et qui a eu la direction de l’école du dimanche pendant Tannée passée, nous a laissés
pour accepter une place dans un champ
missionnaire près de Philadelphie.
Trois catéchumènes ont été reçus comme membres d’église le jour de Pâques.
Ce sont : Aline Grill, Alexandre Eounous'
et Aimé Garrou.
Pour le Comité organisateur :
Ji LE.S ViGLiELMO, Secrétaire.
— Une deuxième correspondance de
M. César 'Peijronel nous annonce la mort
de M.lle Esther Clôt « fille du toujours regretté pasteur et professeur Albert Clôt »,
décédée à Tâge de 15 ans, à New-York, à
la suite d’une opération chirurgicale, le 30
juin. L’ensevelissement, présidé par le pasteur Mc Gay Knipe, dont la défunte était
catéchumène, eut lieu le 3 juillet, et bon
nombre de Vaudois de New-York y ont pris
part pour entourer de leur vive sympathie
M.me veuve Marie Clôt et ses 4 enfants
que nous recommandons, de notre côté, au
Consolateur des affligés.
Cette annonce tient lieu de faire-part
aux parents et amis de la famille Clôt qui
lisent l’Echo des Vallées.
SAN GUSTAVO. Nous recevons une excellente lettre de notre frère M. Etienne
Barolin, nous apportant de bonnes nouvelles de la Colonie qui continue à prospérer,
et un chèque de 117 pesos, à répartir entre les Institutions Hospitalières et l’Asile
des Vieillards de Saint-Germain,. Cette Colonie est vraiment exemplaire, puisque chaque année tous les membres tiennent à contribuer pour les œuvres de bienfaisance
de leurs chères Vallées. Merci, chers colons
Vaudois, que Dieu continue à vous bénir
abondamment.
Voici la liste des donateurs : Etienne Barolin, pesos 10,50 ^ Pierre Garnier, 10 Etienne Garnier, 10 - David Garnier, 11,50
- Paul Garnier, 8 - Jean Etienne 'Barolini
6 - Paul Barolin, 8 - Jean Barolin, fils, 5 Etienne Barolin d’Esai'e, 3 - André Barolin, 5 - Enrique Barolin-Caïrus, 5 - Esaïe
Barolin, 5 - Jean CataJin, 5 - Domingo
Chialva, 5 - Philibert G., Bert, 5 - Jacques
G. Bert, 5 - Marie veuve G. Bert, 5.
C. A.: Tron^
SAINT-JEAN. Le Bazar annuel de la Société Le Printemps s’ouvrira, D. V., à la
Maison Vaudoise, jeudi, 19 courant, à 3
heures de Taprès-midi.
• J®»
*
i
•-1
■■'A.
3
Outre les attractions habituelles il y aura
un excellent buffet.
Tous les amis de la bienfaisance sont cordialement invités.
NOUVELLES POLITIQUES.
Nous allons résumer les nouvelles de
cette dernière quinzaine.
Notre situation financière et économique
occupe naturellement toujours une place
prééminente dans l’activité du Gouvernement qui désire, avec raison, écarter tous
les obstacles qui s’opposent à la solution des
nombreux problèmes actuels, dont le principal est l’équilibre de la balance commerciale, en vue de réaliser l’amélioration de
notre lire sur les marchés internationaux
et, par là, le bien-être économique de la
Nation. Par exemple, la question du pain
a été résolue, dans la dernière réunion du
Conseil des Ministres, « en un sens unique
et national». Pour diminuer l’importation
du blé étranger qui grève considérablement
sur le déficit de la balance commerciale, on
devra adopter un type de pain unique fait
avec de la farine de froment « blutée » au
80-85 OjO, ce qui fera réaliser à l’Etat une
économie très appréciable de quelques centaines de millions. Le pain de luxe et les
pâtisseries en farine de froment sont abolis.
En matière de cherté de vivres, l’institution des spacci à l’usage des ouvriers va
être bientôt un fait accompli et les industriels espèrent, avec cette institution, non
seulement de ne plus devoir augmenter les
salaires de leurs ouvriers, mais encore de
pouvoir, « par la réduction du coût de la
vie, obtenir une réduction du coût de la
production dans l’intérêt du développement industriel » et... de leur fortune
personnelle.
En sa qualité de ministre des Corporations, M. Mussolini, après avoir prêté serment, le 28 juillet, dans^ les mains du Roi,
a inauguré solennellement, samedi dernier,
la résidence du nouveau miniistère. Au
cours de la cérémonie, après le discours du
ministre de l’Economie nationale, hon. Belluzzo, le premier Ministre et chef du nouveau dycastère a prononcé un brillant discours en mettant en relief l’importance des
corporations dans la vie nationale. « Aujourd’hui, a-t-il dit, tous leSi éléments de
la production, le capital, la technique, le
travail entrent dans l’Etat et y trouvent
tous les organes corporatifs pour l’entente
et la collaboration ».
Le Roi s’est rendu, vendredi dernier, à
la ville d’Assises qui se prépare solennellement à célébrer le 7.me centenaire de
Saint-François. S. M., durant sa visite au
couvent et aux lieux saints et historiques,
a l’eçu partout un accueil des plus enthousiastes par la population et par les nombreux étrangers de passage.
— France. La situation française, durant
cette dernière quinzaine, a sensiblement
changé et s’est améliorée depuis la rentrée
de M^ iPoincaré*. Nos lecteurs bien informés
ont donc vu le ministère Herriot qui, comme la rose, n’a duré que l’espace d’un ma,tin, tomber à cause de la votation de la
Chambre, qui s’est déclarée manifestement
contraire aux vagues projets financiers présentés par M. De Monzie. Le Ministère
ayant immédiatement démissionné, le Président de la République a chargé M. Poincaré de composer un Cabinet national pour
sauver le pays de cette grave crise. C’est
ainsi qu’après bien des pourparlers « l’Homrne de la Ruhr » a réussi à former le Ministère dit de la « Marne financière » qui
compte parmi ses membres 6 ex-présidents
du Conseil : MM. Poincaré (prœidence et
finances), Briand (affaires étrangères),
Eai’thou (justice), Painlevé (guerre), Herriot (instruction), Leygues (marine). Le
Ministère ainsi formé s’est présenté le 27
juillet à la Chambre, avec un programme
sobre qui consistait surtout dans une série
de mesures fiscales très énergiques en matière de contributions indirectes, de contributions des classes riches, et a obtenu 227
voix de majorité. Après ce premier succès,
M. Poincaré a, obtenu d’atord l’acceptation
de scs projets fiscaux de la part de la Commission parlementaire (qui n’a pas manqué
d’accepter aussi le projet d’augmentation
de l’indemnité parlementaire (la portant
à 45.i0(l() francs par an), et enfin de la
Chambre qui, par 295 voix contre 188, a
approuvé, samedi, les 12 milliards d’impôts
projetés. Le franc, qui durant la crise était
coté à Londres 240, est remonté à 200 environ presque d’un seul coup.
Mexique. De graves troubles agitent
depuis quelque temps la population de cette
république de l’Amérique centrale à cause
de la décision prise par le Gouvernement
d appliquer la loi qui établit que « toutes
les églises sont la propriété de la nation ».
Le vrai but du Gouvernement mexicain est
celui de séparer l’Etat de l’Eglise (catho
lique) —• ce qui soulève l’indignation des
cléricaux — et d’éloigner du pays les prêtres étrangers qui s’cccupaient un peu
trop de la politique mexicaine. Naturellement cette décision énergique du Gouvernement a provoqué et provoque les récriminations du monde catholique comme s’il
s’agissait d’une vraie persécution. Les égbses sont actuellement occupées par les troupes et l’exercice du culte est suspendu pour
un temps indéterminé. t.
— Le général Nobile, de retour de l’expédition polaire qui a eu, grâce à lui, le
magnifique succès que nous connaissons,
vient de débarquer à 'Naples où il a reçu
un accueil vraiment grandiose et enthousiaste.
UN CONCOURS.
Le Comité français de l’Alliance Universelle pour l’Amitié Internationale par
les Eglises a décidé de mettre au concours
la compostion d’un cantique sur la paix.
Il s’agit naturellement de la paix évangélique. Elle a pour premier auteur celui
que le prophète appelait « le PHnce de la
paix », sur le berceau duquel les anges ont
chanté : « Paix sur la terre », et dont l’Apôtre a dit : « C’est Lui qui est notre paix ».
Mais cette paix que le Sauveur a léguée
à Ses disciples comme son bien le plus
précieux — «Je vous laisse ma paix» —
n’est pas seulement une paix individuelle,
la paix de l’âme réconciliée avec son Dieu,
souvent chantée déjà dans les hymnes de
nos Eglises. Elle doit se réaliser, et c’est
ce qu’il faut mettre en relief, entre les
membres de chaque famille, entre les
classes sociales, entre les peuple^ si sour
vent en lutte, entre les races humaines.
C’est de cet idéal qu’auhont à s’inspirer
nos poètes protestants. R est à désirer que
trois ou quatre strophes — cinq au plus
— leur suffisent pour l’exprimer.
Le Comité a voté, pour ce concours, une
somme de 500 francs au moins qui pourrait être divisée en deux prix, le premier
n’étant pas inférieur à 300 francs. On ne
s’interdit pas d’ailleurs d’augmenter cette
somme,, si la valeur des cantiques^ reçus
paraît le mériter. ,
Les manuscrits devront être envoyés
avant le 15 novembre prochain à M. le
pasteur J. Jézéquël - 11, Viüa Brune Taris (14). Le désir du Comité est que le
résultat du concours puisse être proclamé
et les cantiques primés, publiés avant Noël.
NB. — Les manuscrits ne doivent pas
être signés ni porter ,une indication d’origine, Ils porteront une devise, choisie par
l’auteur. Cette devise sera reproduite sur
une enveloppe cachetée renfermant le
nom et l’adresse de l’auteur.
Nouvelles religieuses.
Pologne. L’Evangéliste, organe des communautés méthodistes d’AUemagne, relate
I)OLir 1 édification de ses lecteurs l’aventure
que voici ; elle montre comment s’y prennent les ultramontains de Pologne pour
détniire l’un après l’autre les derniers
foyers du protestantisme dans les contrées
soumises' à leur autorité. A Jastkowize,
près Rozwadow, en Galicie, la communauté
protestante tout entière avait pris la résolution de se rattacher à t’Eiglise polonaise nationale, une institution ecclésiastique fondée il y a quelque six à sept
ans et caractérisée paq de fortes tendances
ritualistes, mais à 'base évangélique. Le
temple étant propriété de l’égUse, la dite
institution en prit possession. Six mois
durant, le pæteur de céans put librement
y célébrer le service divin. Mais l’église
romiaine avait jeté son dévolu sur ■ le
temple. Un beau jour, le gouvernement' dé
la province interdit au pasteur, M. Jæger,
de continuer la célébration! de ses services !
Quelques jours plus tard, dans la nuit du
22 au 23 décembre, vingt gendarmes se
campent devant l’édifice et somment le
marguillier de leur en remettre les clefs.
Refus du marguillier, qui se retire dans
l’église et s’y^ barricade,! Les fidèles arrivent pour célébrer leur culte. Les gendarmes les repoussent à coups de crosses
et en blessent un certain nombre.^ Puis,
ayant obtenu du renfort, ils attaquent
l’énorme ix>rte de chêne, qui finit par
céder sous les coups de bélier de ces forcenés. Le marguillier est saisi et, à demimort sous les brutalités, il est conduit au
poste. Le pasteur Jæger part pour Crar
covie et fait rapport à son supérieur immédiat, l’évêque Eonkzak, lequel expédie
à "Varsovie un rapport télégraphique détaillé sur les événements. On lui signifie
que toutes communications avec Varsovie
sont coupées. A son retour, M. Jæger est
appréhendé au corps par la police et va
rejoindre son marguillier pour deux jours !
Le lendemain de Noël, de nouvelles troupes
arrivent, qui installent de force le curé
catholique dans l’église protestante ! Toute
la population évangélique de la localité
était réunie devant le temple pour s’opposer à la violation du sanctuaire. Les représentants de la «loi » (!!?) foncent à la
baïonnette sur ces pauvres gens sans défense, dont le sang jaillit jusque sur les
murs et sur la porte de l’édifice ! Ekifin
le prêtre peut pénétrer dans le sanctuaire !
A .une réclamation téléphonique adressée
au commandant de la police à Lemberg, il
est répondu) que l’ordre du siège de l’église
a été donné par le gouvernement provincial ! Ces aménités se passaient aux
alentours de la fête de Noël, en 1925, dans
une contrée « civilisée » de notre vieille...
Europe ! Y a-t-il encore des' juges à... Genève, ou à Locarno... ou ailleurs ?
{Journal religieux). G. Correvon.
» m ®
Hollande. Les Hollandais ont commémoré, il y a quelques semaines, le deux-centcinquantième anniversaire de la mort de
leur grand amiral Michel de Ruyter (29
avril 1676). A cette occaision, une cérémonie a eu lieu auprès de son tombeau,
dans la Nouvelle Eglise d’Amsterdam.. La
reine et son époux y assitetaient et déposèrent une couronne.
On a rappelé que cet intrépide homme
de guerre fut un chrétien décidé. Avant
le combat, il priait à genoux dans sa cabine. Après la victoire, il rendait gloire
à Dieu. Il pratiquait une discipline morale
qu’il s’appliquait à faire régner dans ses
équipages. Sur ses navires, les imprécations
et les jurons étaient interdits. Par contre,
chaque bateau portait un aumônier qui,
avant les actions décisives, devait prononcer une courte allocution.
(Semaine Religieuse).
* :l: îl:
Russie. Le père d’Herbigny, jésuite
français, qui avait été envoyé en Russie
pour tenter un rapprochement entre
Moscou et le Saint-Siège, semble n’avoir
pas trop mal réussi dans sa mission. L’ambassadeur des Républiques soviétiques à
Rome vient, en effet, de déclarer qu’on
avait été injuste envers son gouvernement
en lui attribuant une attitude hostile à
l’église romaine et en parlant de persécutions intentionnelles. Officiellement, le régime des soviets est athée, mais' n’a ni
bienveillance ni malveillance particulières
à l’égard de telle ou telle confession. 11
ne s’immisce pas dans la vie religieuse du
peuple. Il ne fera donc aucune difficulté
aux organisations catholiques en Russie.'
Si les faits confirment ces paroles, il
faudra bien avouer qu’il J a quelque chose
de changé au pays rouge !
(Semaine Religieuse).
!» * Sî
L’histoire moderne du Bon Samaritain.
En 1925, sur la grand’route, à 10 kilomètres de la ville. Dans le fossé, un malheureux qu’une automobile vient de renverser
en s’enfuyant à toute vitesse. Un médecin
prodigue bientôt ses soins au mourant.
Passe une limousine, le médecin lève la
main, la machine s’arrête. « Auriez-vous
l’obligeance de transporter à l’hôpital cet
homme grièvement blessé ? ». — « Volontiers, le temps de conduire à l’hotei ces
dames qui ne sauraient rester ici sur la
route, et je reviens ». Et l’auto disparaît,
on ne la reverra plus. Une seconde automobile trouve quelque excuse analogue. La
troisième, en revanche, s’arrête d’ellemême. Mis au courant en deux mots, son
propriétaire invite ses compagnes à s’installer à la lisière du bois ; « Je serai de
retour tout à l’heure, mesdames ; il s’agit
d’abord de sauver ce malheureux ». Tout
en étendant soigneusement le mourant
dans la voiture, le médecin raconte ce qui
vient de se passer. « La charité chrétienne
n’a pas à tergiverser en pareille circonstance », proteste l’automobiliste... qui était
un juif.
(ID’après le Kirchenbote, d’Alsace-Lorraine, cité par la Semaine Religieuse).
Abonnements payés et Dons.
1926 : Jahier Louis, Pramollo (2) - Eonetto Celina, Nice - Chr. Hambrink, Gouda
- M.me De Saint-André, Tours, 1925 - Rodet A., S. Secondo (4) - Peyronei Jean, Riclaretto (2) - Tron Henry, Vdlesèche Sup.
(1) - Costabel Henry, New-York, 1927 Poët Jean, Id., 2“ sem. Ii926 et 1" sem. 1927
- Pons) Clément, Id., 2" sem, 1926 e 1" sem.
1927 - Barolin Etienne, San Gustave - Beux
Albert, Oakley.
Orologeria - Ottica - Fotografia - Sacra
Bibbia e Libri Evangelici - Cartoline
illustrate e Cancelleria
Institutions Hospitalières Vandoises.
Dons l’eçus pendant le second trimestre 1926.
Orphelinat :
U. IC. de Jeunes Filles, Saint-Jean L. 50,—
M.Ue J. Bertaiot, Id., en souvenir
de .M.Ue E. Morel » 20,—
Oolonia Iris » 100,—
Bozzi & Vidossich, Milan » 400,:—
Souvenir de M.ine Ricca-Bertalot,
La Tour » 100,—
Eglises de Milan - Collecte' du Vendi'edi Saint » 80,—
M.ine V. lievel-Ayassot, La Tour » 10,—
M. le prof. J. Maggiore, Id. » 25,—
Rag. G. Maggiore, Turin » 25,—
■M. Paul Margiunti, La Tour » 50,—
M.Ue A. Selli, ìRoniie » 25,—
M.Ue A. Hugon, ¡Ncw-'York » 25,—
M. L. Jourdan, iColon'ia Valdense »- 500,—
M. J. Constantin, '.Prarnstin » 20,—•
M.mc S. Garxliol, Id. » 4,—
M. P. Avondet, Id. » 5,—
M- otM.niic A. Jahier, pasteur. Id.,
en souvenir de M.me M. Eynard
née 'Vei'tu » 50,—
M. llcs S. et P. Rolx'rt, Saint-Jean » 10,—
Bourse des Pauvres, Massel » 30,—
N. N., Tarariras '! » 250,—
Ecoles du dimanche, Id. » 090,35
M:.me L. iGi’isct, S. Ana ' » 130,—
Union dos ,Mères et J. F., ViUesèche » 30,—
Société de couture de l’E'glLsc Vau
doiise de Naples » 100,—
Eglise Vaudoise, Siena. » 50,—
M. R. Eevcl, Paris » 500,—
Bourse dos IPauvi-es, Pomaret » 30,—
Egli.se du (Pomaret » 100,—
» de La Tour » 600,—
’M.me V. Jenny Geymonat, La Tour » 40,—
Eglise do (Bobi- 'CoUeete du Pasteur » 271,30
» du Villar - Id'^ idu Pasteur » 257,—
» d’Angr-ogne - Id. du Pasteur » 160,—
M.Ue E. Gtiarbonnicr, La Tour » 5,—
M.Ue L. Eynard, Id). » 5,—
M.me L. Jourdan, Id. » 5,—
Union Cadette, lld. » 25,—
Eglise de Milan - San Giovanni
in Conca » 250,—
M. !A. Giarapiccoli 0t famiUe, Milan, eu .souvenir do M.me M.
Giampiccoli » 250,—
Colonia Valdense » 1.000,—
Eglise d’Aoste » 50,—
» de Saint-Jean » 200,—
» de Goazze » 50,—
» de Rorà, '» 40,—
Union des Mères et J. F., iMassel » 80,—
E,glisc de PeiTior-iManeiUie » 50,—
» de ViUcsèclie » 30,—
» do Pramol » 40,—
» de Pi’gnerol et divers Id. » 125,—
Intérêts l.er .sém. 1920 don A. Jalla » 235,—
Egli.se do 'Como » 100,—
M. Diana Nicola, Bari » 6,—
Egii.sc du Sauveur, Clarteinirg » 170,—
M.me Rochanon, Vincennes » 10,—
Eglise de Turin » 200,—
Total L. 7.663,6.5
Torre Pellice - Via Angrogna.
Souvenir C. et '.P. E. Trou, Pignerol. Cons. 5 0|0 L. 600,—
DICTONS VAUDOIS.
(Eons mots, jboutadeg, badinages, etc.).
Ent â pai d’la Ooucagno - Quant la pHôu
la bagno.
Cam qu’ s' ëstira, val pa un soit la lira E carn qu’ s’ ëstira nen, a val pa nen.
L’ê meigl lou vin p'dt qu’ Valgo grosso.
L’ê meigl dë vin freit que d’aigo ciaudo.
Quant la plôu e la fai souleigl - La fai ënrabbiâ, Il veigl.
1 van vëndre lou souleigl për adattâ d’bôc
dë Boccia (a la flëro d’Ertouëm) (1) (Redoret),
Quant la nebblo fai tacoun - Ou qu’ la piâu
ou qu’ la fai boun.
Enta pâ vëndre lou soiÂeigl për adattâ
d’eidi.
Qiant Pâqua së trobbën la diamengio - Lâ
malattìa soun pâ sana.
Quant Vandalin (lou Pélvou) a lou dapcl
- Ou qu’ la fai briit ow, qu’ la fai bèl.
Quant la nebblo traverso lou Grâ (2) - Ou
qu la plôu. ou qu’ la plôu pâ.
Toumo frêdo - bello lèdo : Paro la sé e
lavo lì dé.
Cüsëndera d’Malpërtus - Qu' pert la rauca
e treuva ël f ils.
Nôu soun coum San Valerian - Lou corp
malavi e lou bec san.
San Dounà., a Vè mort. t. p.
(1) Saint-Salnrnin ? Foire de la Pérouse qui
a lieu ic dernier jeudi d’octobre.
(2) entre les Fontaines et Salsc.
Jaan CaîsMiit directenr-responeabU
Tarra PalGaa - Imprimaria Alpina
4
INDIRIZZI delle principali Chiese ed Opere Valdesi in Italia.
VALLI VALOESL
ANGEÓGNA - Pastore : Davide Pons
BOBBIO PELLICE - Pastore : Enrico Tron S
■ 'Pastore ; EmUio Tron.
candidato teol.
l'EKKERO - Past»re: Luigi Micci.
PINEROLO - Pastore : Luigi Marauda
POMAREITO - Pastore: Guido ¿X.'
Jahier, candidato teoJ.
* Pastore : Pietro Chauvie.
PRAROSTINO - Pastore : Augusto Jahier
Miegge, cand. teol.
BORA - Pastore: Alberto Fuhrmann.
S. GERM. OHISONE - Pastore: Enrico Tron J
TORRE PELLICE - Pastore: GiuUo tX
: Pastore: BÌS:. S^uiier.
PRADELTORNO - Sig. E. Coisson, evangelista.
ABBAZIA - Chiesa - Pastore : Arnaldo Comba,
da Piume.
AOSTA - Chiesa: 3, Rue Croix de Ville Pastore : Eugenio Revel, ivi.
BARI - Chiesa - Candidato ’ teol. T. R. Castigitone, Via Roberto da Bari, 106
BENEVENTO - Chiesa Evangelica.
BIELLA - Chiesa : Piazza Funicolare, Palazzo
del Consorzio Agrario - Sig. Diodato RoBoglietti, BieUa-Plazzo.
BORRELLO - Chiesa Evangelica - Sig. Amato
BiUour, evangelista.
BRESCIA ^ Cliiesa : Via dei MiUie, 4 - Pastore •
Luigi Rostagno, ivi.
BRINDISI - Chiesa : Via Congregazione, Casa
Pietro Varvelli evang., ivi.
CALTANISSETTA - Chiesa : Via iMaida, 15 P- Pon®-via, evangelista, ivi.
CASALE MONFERRATO - Chiesa: Piazza
Pastore: A. Comba.
CAIANIA - Chiesa : Via Naumacliia, 22 - Pastore : Giuseppe Pasulo, ivi.
CHIETI - Qitosa Evangelica - Sig. S. PasquaViPa Comunale, Casa Munez.
Gustavo Bert, evang., da Susa
GOTO - Chiesa: Via Rusconi, 9 - Pastore;
D. Revel, ivi.
CORATO - Chiesa Evangelica : Via Garibaldi Pastore : G. Moggia.
COURMAYEUR - Chiesa Evangelica.
DOVADOLA - Chiesa Evangelica.
PELONICA PO - Chiesa Evangelica.
FIRENZE - Chiesa : Via SerragU, 51
store : V. Sommanl, ivi.
Chiesa : Via Manzoni, 13
tore : E. Meynier, ivi.
■ GWesa: Via Carlo Alberto.
PISA - Cluesa : Via Derna, 15 - Pastore • G
D. Buffa, Via Derna, 17.
REGGIO CALABRIA - Chiesa : Piazza SaliMarco, 4.
RIESI - Chiesa Evangeb'ca - iPastore : Arturo
Mingardi.
RIO ¡MARINA - Chiesa Evangelica.
ROMA - Chiese : Via Quattro Novembre, 107
e Piazza Cavour - Pastori: Giovanni
Bonnet, Via Quattro Novembre, 107, e Paolo
Bosio, Via Marianna Dionigi, 57.
SAMPIERDARENA - Chiesa : Via Giosuè Carducci, 16-5 - Pastore : G. D. Maurin, ivi;
SANREMO - Chiesa : Via Roma - Pastore '
Ugo Janni, ivi.
SAVONA - Cliiesa ; Corso Crist. Colombo 13
- Pastore i: G. D. Alaurin, Via Giosuè bar-ducei, 16-5, Sampierdarena.
SCHIAVI D’ABRUZZO - Chiesa Evangelica.
SIENA - Chiesa : Viale Curtatone, 5 - Pastore •
Giovanni Petrai, ivi.
SIRACUSA - Via Cavour - Culto il Martedì
alle ore 18 - Pastore : S. Colucci. ’
SUSA - Chiesa : Via Umberto I, 14 - Sig. Gustavo Bert, evangelista, ivi.
TARANTO - [Chiesa : Via Di Palma, 13 - Pastore : Antonio Miscia, Via Dante Alighieri, 17.
TORINO - Chiesa ; Corso Vittorio Emanuele II
(angolo Via Principe Tommaso) - Pastori :
Davide _ Posto e Francesco Peyronel, Via
Pio Quinto, 15. — Sig. Carlo Lupo, candidato teol. (Diaspora), Corso Vinzaglio, 72.
TRIESTE - Chiesa : Via S. M. Maggiore - Pastore : G. Del Pesco, Via Scorcola, 535.
VENEZIA - Chiesa; Palazzo Cavagnis (S. M.
Formosa) - Pastore : Giov. Bertinatti. ivi,’
VERONA - Chiesa: Via Pigna (presso il Duomo) - Pastore : B. Celli. Riga.ste S. Zeno, 39.
VITTORIA - Chiesa Evangelica - Sig. V. Trobia
Il evito principaie si edébra in ,tutte le „
Chiese alle ore 11 circa della Domenica.
Pa
Pa
FIUME - Chiesa: Via Sem BeneUl, 6 - Fasore : Arnaldo Comba, Corso Vittorio
Emanuele III, 34.
FORANO - Chiesa Evangelica - Sig. Antonio
Cornelio, evangelista.
GENOVA - Chiesa : Via Assarotti - Pastore :
A. Simeoni, Via Curtatone, 2.
GROTTE - Chiesa Evangelica - Sig. C. Bonavia, evanpliista.
IVREA - Chiesa : Corso Botta, 5 - Pastore :
T . Gasa Ravero, Piazza d’Armi.
LA MADDALENA - Chiesa Evangelica.
LIVORNO - Chiesa : Via G. Verdi, 3 - Pastore :
Arturo Muston, ivi.
LUCCA - Chiesa: Via Galli Tassi, 18 - Culto
ogni Domenica alle ore 19.30 - Pastore •
G. D. Buffa, da Pisa.
LUGANO - Pastore: Giovanni GriUi, Viale
Franscini, 11.
MANTOVA - Chiesa : Via Bacchio, 4 - Pastore •
®®“’^enuto Ceni, da Verona.
MESSINA - Chiesa : Via Maddalena, 120 - Pastore; Emilio Corsani.
MILANO - Chiesa di S. Giovanni in Conca Patere : V. Alberto Costabel, Via Telesio,
Fabbri, '9 - Pastore :
Via Stradivari, 1.
NAPOLI - Chiesa : Piazzetta Tagliavia, 25 Pastore: Attilio Arias, ivi. — Sig. Enrico
„T. Gorsam, evangelista (Diaspora).
Gioffredo, 50 - Pastore :
Alberto Prochet, ivi.
ORSARA DI PUGLIA - Sig. G. B. AzzareUi,
evangelista. ’
' Ghiesa Evangelica - Pastore : S.
Colucci.
PALERMO - Chiesa : Via Macqueda, 36 - Pastore : Rinaldo Malan, ivi.
S?A^TpGGANCIANO - Chiesa Evangelica.
Gli VALLECROSIA - Pastore: F. A.
BiUour, Asilo Evangelica
UFFICIO DI PRESIDENZA DELLA TAVOLA
VALDESE - Sig. pastore Bartolomeo Léger, moderatore - Sig. pastore Antonio
Kostan, segretario-cassiere - Via Quattro
Novembre, 107, Roma (1).
FACOLTÀ’ DI TEOLOGIA - Via Pietro Cessa,
42, Roma (26) - Professori : G. Rostagno,
Ern, Comba, T. Longo.'
UFFICIO PUBBLICAZIÓNI - Torre Pellice,
Via Arnaud, 31. — Commissione delle pubblicazioni : prof. Ern. Comba, presidente ;
sig. U. Janni, prof. T. Longo, prof. D.
Jahier, sig. V. Perazzi.
SCUOLA LATINA - Pomarotto - Direttore •
L. Marauda, Pinerolo.
CONVITTO MASCHILE - Torre PeUice - Direttore : Pastore F. Grill.
CONVITTO MASCHILE - Pomaretto - Direttrice : Si;g.na Soiìa Rostan.
CONVITTO FEMMINILE - Torre PeUice - Direttrice : Sig.na A. Vinçon.
COMMISSIONE ISTITUTI OSPITALIERI
VALDESI - Torre PeUice - Presidente :
Prof. A. Sibille.
OSPEDALE VALDESE - Torre Pellice - Direttrice : Suor ,T. Cugny.
OSPEDALE VAT.DESE - Pomaretto - Direttrice : Suor Ida Bert.
RIFUGIO PER INCURABILI « RE CARLO
ALBERTO » - Luserna S. Giovanni - Direttrice : Suor A. Beney.
ORFANOTROFIO FEMMINILE - Torre Pellice - Direttrice : Sig.na Adele Arias.
OSPEDALE EVANGELICO - Torino, Via Berthollet, 36 - Direttrice: Suor Lidia Pasquet.
ASILO PEI VECCHI - S. Germano Chisone.
ORFANOTROFIO MASCHILE (Istituto Gould)
- Via Serragli, 51, Firenze - Direttore:
Pastore V. Sommani.
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