1
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de pòste..........ï 6
Amérique du Sud ^ 9
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Chea M. Ernest Robert (Pii^nerol)
et à l'imprimerie Alpina à
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^abonnement part du 1. Janvier
et se paye d’avance.
année XIX. N. 13.
30 Mars 18S3.
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le tirage, 10 centimes chacun.
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ie Past, H. Medie, Torre FtfIlice
et pour TAdminlRtratiPn à' M
Elisée Gûslabel, TorrePell\ce,
Tout chajigeméût d'adresse est
payé 0.25 centimes,
TEMOIN
ECHO DES VALLEES VAUDOISES
Paraissant chaque Jeudi
Vous me serea tômttini. ict.. 1,8. Suivant la vérité avec la oharité.Eph.TV, 15. Que toi) règne vienne, ülattli. VI, 10
Ü ti ni in » i ■* i>. i
La soif. — La conflftïiatiOn'des catéehumènes. — Conameiit on fait réussir une
éo0|.e tu Dimanche. — Missions'.. —
Commissione esecutiva, ece. eoe. —
Nouvelles relig. — Rev. Politique.
LA SOIF
(f Iih soif est la sensation qui nous
porte a reconnaître le besoin d’eau
qu’a noti'e organisme. La soif est
'une sensation pénible dans la muqueuse de l’arrière bouche et du
gosier,-surtout au palais et à la racine de la langue. La cavité buccale
est sèche, la sécrétion de la salive
est dimirmée ou supprimée; la mucosité des, parois de la bouclie s’épaissit et il. devient difficile de parler. Si la soif n’est pas apaisée, la
muqueuse de la liouche s’enflamme
peu à peu, elle devient chaude, brûlante;, la voix devient rauque, la déglutition difficile, le pouls plus rapide; toutes les sécrétions diminuent,
les yeux sont rouges, secs, brûlants.
A tous ces tourments de la soif avancée s’ajoutent encore une faiblesse générale, une sensibilité plus
intense du système nerveux. L’hOm-,
me qui a soif croit voir devant lui
de l'eau et toute espèce • d’autres
boissons. Si, dans cet état, aüeüu’
secour.s. ii’ârrive, il se produit de
véritables inflammations de la muqueuse de la bouche et du goëiér;
le pouls devient très rapide; la respiration précipitée et sifflante; une
fièvre ardente éclate unie au dé
lire, à rinconseience, et suivie de
la mort qui, d’après tout ce que' l’on
sait, est bien plus terrible que la
mort par.la faim. >)
' Encyclopédie de Meyer.
« La soif a été pour le corps dè
Jésus ce que l’abandon de son Père
a été pour son âme. Dans ses voyages à pieds' il sentit la fatigué, dans
son voyage en barque, le sommeil,
dans le déseft, là faim ; maintenant
enfin sur la croix, après la sueur,
les coups, les moqueries, les flageb
lationsy lés cioua,- il sent une soif in
tense, très brûlante. »
^ I^engel, Gnomon.
« La fin approchait rapidement et
Jésus qui pendant six heures 'déjà
était resté pendu au bois, subissait
ce tourment ,de la soif que l’organisme humain a plus dé peine à
■supporter que tout autre — peutêtre la plus implacable de toutes
2
- 98
íes souíces séparées d’angoisses qui
se rencontraient dans cet al'freux
supplice. Sans doute la soif s’accrut
encore chez lui, en voyant les soldats Romains boire si près de la
croix; et heureusement pour l’humanité Jésus n’avait jamais sanctionné une affectation antinalurelle
d’insensibilité stoïque. Ce fut ainsi
qu’il prononça le seul mol ayant
trait à ses souffrances physiques
qu’aient pu lui arracher toutes ces
heures durant lesquelles il endura
tout ce que les hommes pouvaient
lui infliger de tourments ».
Farrar, Life of Christ.
« Jésus élail dés longtemps tourmenté par la soif. C’était l’une des
plus cruelles tortures du crucifiement... Le gémissement: J’ai soif
résume toutes ses souffrances phy
siques ».
Godet, Comm. de l’Ev. de Jean.
« Ma force se desséche comme
l’argile, et ma langue s’attache à mon
palais ».
Ps. n, 16.
Pourquoi, Seigneur .fésus, as-tu
voulu souffrir ce tourment horrible
de la soif? N’est-ce pas parçeque
ton âme était dévorée par une soif
plus ardente, celle d’accomplir l’œuvre que Ton Père t’avait donné à
faire, et de nous sauver nous misérables, méprisables créatures? Oh !
nous t’en bénissons du fond de notre cœur et nous t’en bénirons pour
toute l’éternité !
Béni aois-tu, tendre ami du pécheur!
, La confirmation des catécliiimènes
il donc supprimer l’Evangile, les
Sacrements, l’Eglise, quand ce qu’ils
demandent dépasse notre (aille? Ne
vaut-il pas mieux maintenir fermement l’ol)ligâtion morale, le serment
de fidélité, la promesse de recon-.
naissance, en un mot la consécration de la vie à Dieu, tout en y
montrant un idéal qu’il est impossible de réaliser en un jour, mais
vers lequel il est d'autant plus nécessaire de marcher chaque jour?
11 est dangereux en outre de supprimer la confirmatiou par le pasteur
pour ne garder que celle du catéchumène lui-même. Les deux sont
nécessaires, le catéchumène e.st
confirmé passivement, sans mot dire,
oui, c’est du cléricalisme, c’est un
vieux levain de romanisme. Mais s’il
confirme seul sans être confirmé,
c’est du pur congrégationalisme, c’est
la ruine de la notion d’Eglise, de
disciplme et de ministère. Le vrai
point de vue protestant réclame une
double .parole, car la nouvelle alliance consiste dans une mutuelle
promesse de fidélité entre le racheté
et le rédempteur. Le catéchumène
confirme librement ses devoirs et
il est pleinement confirmé dans ses
droits. Telle est, nous semble-t-il,
la vraie formule protestante. »
COMMENT ON FAIT REUSSIR
une école du Dimanche
......-----------
Nous extrayons ce qui suit d’une
correspondance de M. le past, Amiguet au Témoignage'.
« Le nouveau formulaire de réception des catéchumènes (dans l’Eglise Nationale du Canton de Vaüd)
atténue rengagement ancien .sous
prétexte qü’i! est trop sévère. FauL
Le mercredi î5 mars, a eu lieu,
à l’Oratoire, l’avant-dernière conférence pour les moniteurs et monitrices des Ecoles du Dimanche. L’intéressant sujet:, « Gomment orl fait
réussir ùnè Ecole du Dimanche »,
a été traité, devant un auditoire
nombreux et sympathique, par Mle pasteur Greig, dont la compétence
en cette matière est connüe de tous.
Nous relèverons les principaux
points de cette intéressante causerie,
en les résumant brièvemëtU.
.‘.a, ; v-l.
■Ç.i,
3
99
M. Greig dit que, tout d’abord,
pour faire réussir une Ecole, il faut
se dresser un plan : la bataille serait
gagnée, si tous ceux qui se mettent
à l’œuvre voulaient rélléchir et faire
cela. — Se trouvant devant des enfants ayant un caractère déterminé,
la première chose à faire, c’est d’étudier leur caractère. On a un personnel: il faut tenir compte des
aptitudes de chacun et savoir les
mettre à profit.
Une vraie Ecole du Dimanche a
à sa tête un directeur et possède
aussi des moniteurs et des monitrices. Le Directeur doit être tout entier à sa direction et ne pas tenir
de groupe; pour bien diriger, il ne
doit faire que cela.
Un bon Directeur empoignera son
■ .Ecole dés qu'il entrera: s’il voit les
enfants distraits, lemuants, il indiquera un cantique entraînant, fatigant même, de sorte qu’ils seront
plus tranquilles; de plus, le chant
les prédisposera à bien écouler, car
il exerce une, influence sur le cœur
et sur la conscience. 11 faut que le
Directeur puisse chanter; s’il a à sa
disposition un ou plusieurs inslru. ments pour accompagner les chants,
ce sera encore mieux. — Un autre
moyen de tenir les enfants en repos,
c’est de leur poser des questions:
ils aiment à se produire, à se faire
valoir (les enfants du peuple surtout) ; à l'un, faites réciter un verset
que vous s.Tvez qu’il connaît; à l’autre, faites une question à laquelle
il saura répondre; de cette façon,
, Vous gagnerez leur attention.
Puis, multipliez les fonctions; au
besoin, inventez-en: distribuer les
cantiques, les ramasser, les plier;
cqvrir la porte, ta fermer ; apporter,
ie tableau noir, l’essuyer; surveiller;
faire quelque commission, etc. Vous
donnerei ces charges à ceux qui
Sentent le plus le besoin de se mouvoii-j (le changer de place.
Le moniteur doit être converti;
pour indiquer aux enfants le chemin
qui mène au Sauveur, il faut qu’il
le connaisse lui-même.
Il est nécessaire que le moniteur
sache enseigner. Développez en lui
ce don, et faites-lui comprendre qu’il
est responsable du progrès de son
groupe, de l’âme des enfants qui
lui sont confiés; que c’est à lui de
les amener à Jésus, l^e grand mo yen de le? conduire au Sauveur,
c’est de les instruire; le moniteur
doit faire avancer ses éléves, ne pas
les laisser piétiner sur place; de chaque leçon il est utile qu’il tire une
application pour ses enfants.
Il faut préparer les moniteurs; à
cet effet, le Directeur de l’Ecole devra avoir une réunion de préparatiort où l’on étudiera la Parole de
Dieu et où l’on priera ensemble.
Le livre de l’Ecole du Dimanche,
c’est la Bible ; il faut l’étudier sous
le regard de Dieu, avec sérieux,
avec respect, avec le sentiment que
c’est Dieu qui parle.
Pour terminer, M. Greig indique
ce qu’il faat éviter, si l’on veut faire
réussir une Ecole du Dimanche: les
gronderies fréquentes; — les retards
du Directeur et'des moniteurs; —
changer les enfants de*groupe; —
mettre deux groupes ensemble en
cas d’absence du moniteur; aller
entendre un sermon, fût-ce du meilleur prédicateur, si cela se trouvé à
l’heure de l’école; assister à la cohSéçratiou, même de son meilleur
ami, si elle a lieu au' moment de
l’Ecole; faire toute espèce de promenades qui nous empêcheraient de
nous rendre à l’Ecole du Dimanche.
Un très [intéressant entretien a
suivi celte conférence^
Nous espérons que les bons con‘seils de M. Greig, suggéi'és par son
expérience, seront mis à profit par
tous .les Directeurs désireux de faire
réussir leur Ecole du Dimanche.
(Signal).
Sara Lievens.
k::.-
4
¥
- loo
MISSIONS
Souscription de payons.
Une tribu de Caflres sauvages et payons vient de donner L. si. 80, c'està-dire 2000 fr. pour la construotion
d’une école. « Voilà, écrit le miss.
Lennor un résultat très étonnant et
très réjouissant. Chacun des hommes et des femmes qui donnèrent
de leur - argent ou de leur bien pour
l’école de l’église chrétienne est un
payen. Ils donnèrent cordialement
pour ce qui produira une révolution
dans leur vallée sauvage. Chacun de
ces hommes est un polygame et
leurs femmes ont 1’ accoutrement
rouge payen. L’argent même qu’ils
donnèrent était tout gluant de cette
argile rouge qui est comme le signe
du paganisme. Mai.s ces schelliugs
cpuv.erts de. celte terre rouge étaient
comme de.s muettes prières pour
que le Soleil de la justice se levât
bientôt sur ces landes obscures.
« Je ne sai.s pas quelle idée iis se
font de l’église au profit de laquelle
ils ont donné .si généreusemefit- Un
d’eux donna, dit-il, à « cette maison
de bonne chance », et la plupart ne
peuvent avoir que les nolion.s le.s
plus vagues sur le profit qu’ils en
retirérônt. Mais ils ont demandé l’évangile et de rédu'çalion, et ils ont
payé leur église, et ce jriur à cerlainement marqué le commencement
d’un nouvel état de chovses au mi lieu d’eux ».
X
Extrait d’une lettre de, M. H, J anod de la Mission Re.'mande (Delagoa
Bay), publiée dans le Journal religieux, 6 septembre i89í¿. — J’avais,
hier au soir, dans la hutte qu’on
nothmé le Musée, une curieuse assemblée ¿’anciens, Assis par terre
en rond, ils écoutaient mes paroles
d^un air méditatif. « Mes amis, leur
dis-je, vous l’avez va de vos yeux,
notre chapelle tombe, elle est vieille.
Elle est devenue trop petite. Dés
longtemps je vous je dis. C’est le
moment d’y penser sérieusement et
de se mettre à en bâtir une nouvelle. Qii’en dite.s-vQUs? Qu’en distu, loi, Hendrick? » . Hendrick, qui
est un yieilUard tout blanc, répondit
d’un ton sentencieux: « C’est bien
comme tu le dis, et ce travail s'impose à tous les membres de l’Eglise.
Mais je n’ai plus de bras, mes bras
sont finis. » Eliashit», le chef du
village chrétien, ajouta : « C’est un
fait qu’on ne peut nier; elle vient
en bas. Nous allons probablement
souffrir d’une terrible famine, et la
première pensée serait de se hâter
de labourer. Mais que dire? Ne
reconstruirions-nous pas la maison
de Dieu? » Andréas, un homme
dans la fleur de l’àge, parent du
chef du pays et itoué d’une volonté
énei'gique, ajouta : « Si elle est encore debout, c'est grâce à la séekeresse, Que les pluies tombent, que
le terrain ,se ramolisse, et- elle s’effondi'era. Alors, un beau jour, nous
nous verrons sans mafeon pour aller
prier; Où adorerons-nous, hommes
iVè'res? Oui, nous entreprendrons ee
travail quand; même nous serions
fatigué.s. ï> Restaient deux jeunes.
Ils n’eus.seiit o-sé parler autrement.
« Les madoln (anciens) du village
ont donné leur avis. Us ont raison. »
— Bien, mes amis, repris-je, que
Dieu bénisse nos projetst Mais il
s’agit maintenant (le bien s’entendre
pour leur réalisation. VoÎei ce que
je vous propose': une semaine sera
oonsacréé à couper les grands roseaux des murailles dans le marais
de Morakouêiie; une autre â rassembler les perches de
pour la charpente; deux pour réuuir
le chaume; une pour les' pervures
des feuilles de palmier nécessaires
au toi, et pour l'éGorce .dont, on fait
les liens. Trouvez-vous; cela faisable?
•Nous aurions fini de, procurer les
matériaux vers le mili&u d'.Qctobre,
' et l’église devrait être construite fin
novembre, avant que les pluies soient trop avancées, -r-C’est faisable,
,. :ñ;.r
5
— 101
liirent-ils à l’envi. fNGus nous léver
l'ons très tôt pour laboui'er, afin de
consacrer une bonne [>arlie de la
journée à ce travail. »
La salisfaetion était évidente au
milieu de mon colloque d’àncieus.
Mais je dus ajouter; « 11 reste encore quelques chose. Où trouveronsnous les planches nécessaires pour
GonfecLioimer deux porles, une taille ou tribune pour le prédicateur,
des bancs pour les enfants de l’école et pour les hommes (les femmes s’assoient par- terre), pour acheter trois fenêtres et diverses choses
indispensables?» Silence, silence
profond, prolongé, inquiétant. Evidemment, ces cboses-là ne se trouvent pas dans le marais de Morakouène. il faut de l’argent pour cela.
Or, j’en avais demandé quelque peu
à nos « grands » de Suisse (par quoi
il faut entendre le Conseil de la
Mission romande), et nos « grands »
m’ont répondu: «Cela nous est impossible; il y a beaucoup de dépenses de divers côtés. Bâtissez votre
cliapelle vous mêmes, gens <le llikalla. » Que faire? Nous devons
accepter celte parole. Elle est juste:
nos «grands» font ce qu’ils peuvent.
COMMISSIONE ESECUTIVA
■ solennizzare le Nozze O’Argenio delle IL, MM, il ne e
(Rojna ». Via ü,cl!o Mprcode^ 50)
Quando in tutta ritalia .si e
fu accolta con éntusiasmo 1' idea dì
soteinnzzare come una festa d®d3 Nazione, la fausta ri coerenza dei! e Noz;z0
d’Argento di UMBERTO 1 con MARGHERITA m SAVOJA, il Re manifestò,
iinmedialaraente il 'pensiero generoso
del Suo cuore, telegrafando al Pi'esideiite del Consiglio dei Ministri, che
n ess u Ila di mos Ira zi oiie di a de t hi a v reblie
potuto essere più gradita all'animo Suo,
di quél-lai che si proponesse di allev-iare
in qualche mudo una pubblica uwseriai.
A solennizzare degnameule la faustissima data, non pi^tev-asi iiidicaru
miglior uiukÌo che quello di fondare
Uu'Òpera, di Beneticeuza,.avente carattere nazionale a cui tutti potessero col
toro obolo, concorrere, dimostrando
cd.si in un iiuovu plebiscito di carità,
r affetto ai no.stii SGvi'ani , sempre
pronti, a beueficare il ^>0poto:, sempre
primi a darne a poi tutti l'esempio.
L’opera di ben e fi ceri z;i prescelta ed
aggradita da S. M,. il Re,..è la fondazione di un lUcoi>e>‘o p.er gh or{ani
dagli oparai ed grlìeri morii per inforiumo sul lavoro; che potrà venire
subito, attivata, u.sufruendo provvisoriaiuenle i Ricoveri ed Orfanotroli del
Regno, in attesa, che sorga nella Capitfile, l’Istituto unico.
Intanto le somme che verranno raccolte si verseranno alla Ranca- Nazionale per essere poi consegnaito ¡dia
regolare Anaimiaiisitraz-ione det iiuovu
RiGovero; appena, sarà erettOa C ne sarà
regolato l’esercizio da-speciale Slututu.
Per agevolare il concorso di tutti, la
Coinmissione a ciò, delegala, propose,
e venne approvato dal- Gouiitalo, il
Modulo della sottoscrizione, st'abriendo
quelle quote minime che ogni classe di
Cittadini possa offrii’e senza aggravio
e per una sola- volta.
Concqri'ute uutuaurosi a iddiinusirare
che la Guiùtà è il. primo (lei doveri del
tempo nostro,, e fate, che.,questo nobile,
e genero.so sentimento trafÌotto in alto,
dia modo dì fondare stabilmente il
gra.ude Istituto propósto.u,dì sollevàTé
efficacementu i derelitti orfanelli- delle
vittime dei layoroj iiejle otlicin« 0 iiei
eatupi,, nelle'rain-f«Ee 0 sui cainJiiei'i.
Quest’opera inlzialìa e. cwmpiuta, net
nome di UMBERT© e d,i MAEGHEBIT’A
diiSA-VQJA,, raocog!ijS!’’à Jtì beijerljzjonii
deH'intera classe,, che -più-di. tutte attira le cure dsUafv Reggia, e l’inbdligente ra.aqj.tìc,euza, ilel.jSovrauQ, .cui la
Storia darà il lioipe di,
U®B'BRiEOj Ptidre > del Popolo^
c^/.^tesj'Jénie del^Gomiiaio' ^se^aUvo
Prineipe DOiRlA-PàMPHltJ
ìlSegvctmiQiGemraik.o
Cottiui. CìHglteluut tlUMlieltaMl 11
6
ioâ
I
LA COMMISSIONE:
Comtli. ^(ARIO BONBLLI', Presidente —
GIOVANNI NOVI, Vice-Presidente —
Cav. ARCH. MANFREDO MANFREDI,
Segretario - Cav. BALOASSARB AVANZINI __ ACHILLE GRASSI — Cav. GIOVANNI' PERONI - Cav. ARCH. GIULIO
PODESTt — Irig. ORESTE SANTARELLI.
X
Nous publions ci-des.sus l’appel de
la Commission centrale exécutive
pour la célébration de cette fête populaire entre toutes. Tous les membres du peuple italien riches et pauvres, grands et petits sont invités a
contribuer à la fondation d’un Asile
pour les orphelins d’ouvriers morts
par suite d’accident au travail. Aux
ouvriers et aux enfants des écoles
élémentaires on ne demande que 5
cent. ; aux élèves des écoles supérieures 20. Suivent de nombreuses
autres catégories dont la cote varie
de fr. 0,25 à 100. Des listes spéciales dites à quota libera sont aussi
ouvertes aux personnes qui enten-,
dent fixer elles-mêmes le montant
de leur contribution. Comme il s’agit
de . faire bien et vite, les maîtres
d’école MM. Forueron (écoles Vaudoises) et Ricca (écoles Mauritiennes)
recueilleront les contributions des
enfants; la direction du Collège celles du Collège et de l’Ecôle supérieure, les présidents des sociétés
ouvrières, celles des ouvriers. Toutes les autres,personnes ne rentrant'
pas dans les catégories ci-dessus,
sont priées d’apporter leurs contributions libres à l’Esattoria où elles
trouveront un registre destiné à recevoir leur nom.
Ayant ainsi accompli notre devoir
de citoyens et donné a connaître que
nous entendons liOnorer le roi d'aeeord aveé un peuple dont nous sommes une partie intégrante, ne pourrions-nous pas l’honorer encore de
cette manière: que l’heuTeuse journée qui rappelle celle où, il y a 25
ans, Humbert et Marguerite se sont
unis en mariage, laisse des traces
bienfaisantes dans nos Vallées. Pourquoi, par e.xemple, une de nos insti- ]
tuUons de bienfaisance les plus utiles j
à toute.s nos églises et les plus pau- i
vres, l’Orphelinat ne bénéficierait-il i
pas de cet événement? Ne serait-ce
pas joli que le fonds collecté à cette
occasion, fonds qui serait, placé et
dont on ne dépenserait que la rente
annuelle, restât dans les livres |de
rOrpbelinat spus le nom de Fonds
des noces d’Argent? Seulement mellons-noiis y avec entrain et que nos
dons soient en propoi'tion des besoins
de cette œuvre et dignes de notre
roi si noble et généreux.
Tandis-que nous laissons à la Commission centrale de Rome le soin
de publier les listes des dons pour
VAsile des orphelins d’ouvriers morts
par suite d’accidents sur le travail,
nous ouvrons aujourd’hui une souscription pour l’Orphelinat que nous
inlilulons:
FondvS des noces d’Argent
(pour rOrpbelinat)
Dir. dp Témoin . L. 20,
Encore une fois qu’on se hâte, car le
22, Avril est à la porte.
Nouvelles Religieuses
— Le Pape a décidé d’établir à
Rome un grand séminaire indien
pour' la forrnation du clérgé des
diocèses des Indes et de Ceylan, Le
nouvel établissement aura une dotation de 500,000 francs et contiendra
400 élèves de théologie et de philosophie. J
Le Saint-Père prend à sa charge
lés dépenses dés bâtisses et les frais
de voyage des élèves..
Raison dé plus poür nous, protestants, de nous occuper des missions.
X
La ligne ferrée Jaffa-Jérusalern
n’est encore parcourue que par deux
trains. Le premier quitte Jérusalem
7
P® .
- 103
•e malin à 6,30 a. m, et arrive à
Jaiïa a 9 a. m.' i.e second quille
Jaffa à 3 h. l). rn. et arrive à XérU'
Salem à 6 p. m.
X
L’église épiscopale Araéricaiiie a
subi une grande perte dans la personne de. révêcjue Lbillips Brooks.
("était le plus grand prédicateur du
'iv^Wouveau Âlonde. Ses vues étaient
'làrgeSj sa sympatlue était acquise à
tout mouvemert témoignant d’une
fie spirituelle aultientiqne, ,11 est
n?ort à l’âge de 57 ans. L’église où
il prêchait à Boston, avant d’occuî'er le siège épiscopal de Massachussets, avait coûté fr. 5^500,000,
'A .X'
Il y a au moins sept églises chinoises dans les Etats Unis, cinq en
Californie et deux dans l’Orégon.
. Une, avec 82 membres est aidée par
les presbyléi ieiis, une autre avec 56
par les Baplistes et une autre par
les méthodistes épiscopaux avec 65.
■•I Les personnes qui travaillent parmi
les ehiuois se .sentent fort encoura■ gés. Îjos conversions parmi eux sont,
toute proportion gardée, plus nornbreuses que parmi n’importe laquelle
^les autres classes d’émigranis. Us
tloiinent généreusent.
X
.Les Compagnons de GrindeÎwald
Orient. — Le lE H. liunn, qui
: ^ organi-eé, l’été dernier, les Confé: l'ences de GrindeIwald et, cet hiver
vi blême, une petite rencontre du méL. nae genre à Beatenberg, vient li’arranger, pour ce printemps, un voyage,
f -Ontre chrétiens protestants de déno|ibainaUons diverses, en Italie, en Eitypte, en Palestine et en Grèce. L’iUnéraire de l’excursion est déjà tracé
séjour par jour: l’heure de chaque
, *“opas ' est même prévue. Le voyage
ty durera' six semaines. La première
.semaine, on se rendra de Londres
Lucerne et, par le Gothard, aux
^'l^cs italiens et à Milan. La seconde
Semaine sera cohsacrée à Rome et
', “’’’Naples. La troisième, on visitera
Alexandrie, le Caire, le musée de
Boulak, la pyramide de Gizeh,’ on
])énélrera dans les mosquée.s et,
comme il faudra s’y décliau.sser, il
est l’ecommandé aux voyageurs d’em^
porter leur propres pantoulles pour
éviler les pertes de temps, La quatrième semaine prévoit à son ordi'e
du jour Israaïlia, Port-Saïd, Jaffa, ia
plaine de Saron, et enfin Jérusalem.
La cinquième semaine sera consacrée d’abord aux environs de Jérusalèm, puis au Pirée et à Athènes.
— Le,voyage coûtera à chaque particulier environ 2,000fl', L’arçhidiacre
Fanar, qui a écrit la vie de Jésus
et de saint Paql, fera partie de la
caravane-et lui promet déjà six conférences. ,
/Sem. lieUgieuse/.
X
Le 18 Mars, en vertu d’un ordre
du ministre de la justice, le préfet
de Matrid a autorisé l’inauguration
du temple pi'otestanl qui a eu lieu
paisiblement vendredi soir, en présence de tous.les pa.steurs des autres
chapelles et d'environ, six cents personnes, en. majeure partie espagnoles. I.a presse libérale et répubiicaine
félicite le cabinét • d’avoir maintenu
le principe de tolérance religieuse
contre les puissantes intluences tp*'
se.s en jeu depuis quatre mois pour
retarder celte autorisalion.
X
On a catcufá que la Bible a été
jusqu’ici rendue accessible à un milliard d’âmes... et pourtant il faudrait
encore la traduh'e eii S700 langues
diverses poqr',1a"faire coûnaître aux
cinq centS; millions de’çréaluces humainès qüi m’en ont paé-.encore entendu parler."
‘‘ ■
IleviHi PolUiquc
Itttllê — Le prince Sctarra- accusé d’avoir vendu à l’étranger plu
lis**'--"a '.'
8
- 104
/ ■
I
sieurs tableaux de sa galerie, ce qu’il
ne pouvait faire en vertu de l’édit
Pacca, a été condamné à trois mois
de prison, cinq mille fr. d’amende
et à restituer la valeur des taldeaiix
calculée à fr. 1266.000.
— L’Empereur d’Autriche se fera
représenleraux fêtes des noces d’Ar£fent des Souverains par l’Archiduc
Renier, oncle de noires foi.
La Commission des sept nommée
pour examiner les « sofferenze politiche », se compose des députés
Bovio, Mordini, Pellegrini, Fani, Paternostro, Sineo, Suardi-Gianforte.
— Un. nommé Berardi a^ jeté contre la voiture, du roi un paquet contenant des ordures. C’est un clérical
fanatique qu’on soupçonne même
d’être fou.
— La Reine du Royaume Uni est
arrivée à Florence dont la population lui a fait UH accueil affectueux.
— La Princesse de Galles avec
ses mies a élé reçue en grande cérémonie par le pape. Il est toujours
hien triste de voir dos princes et
princesses pi'otestanls rechercher ces
audiences, surtout lorsqu’ils ne peuvent pas même alléguer une iiéçessllé politique.
li'i'imc.e — ChalletnßbUacour a
été nommé, président du Sénat.
Bitilifltilèqüe Vauiloise dite du Golleue
Ouvrages reçus dernièrement:
Kotiviei*, A, L’exemple du Christ,
Discours. 12. Gerì., Par. 1886.
Atllemag'ii.« — .Des. scènes violentes, ont, eu lieu au Reichstag Ahl.wart, antisémite a accusé le Gouvernement et le parlemeut de s’étre
enfiéhis dn denier public et cela
d’acGQicd a.vec les gros b3nq.uiers juifs.
Mis en- mesure de pi’onvér ses assertions, il n’a pu le Taire.
Nota-bene, — Chaeun de nos municipes doit avoir reçu des schede
poun i0 SQUScriptiom nationale; et
il nous semble que dans chacune
de nos Communes on pourrait
procéder' comme. wati,s l’indiquons
pour la I î'àWîir.
Bonviei*, A, La conscience moderne et la doctrine du péché. 12®
Par. 1893.
Bouvier, A, La controverse dans
l’avenir. 12® Gen. 1891.
Bouvier, A, Le maître des orateurs populaires. Elude sur la pré-,
dicatioii de Jésus. 8» Par. 1892. —
Dons de l’auteur, prof, th , Université de Genève.
Cliasicl, E, Mélanges historiques
et religieux précédés d’une notice
biographiijue par Aug. Bouvier. 8®,
Par., Gen. 88 (GGXCVl 565. - Don
de Mr. A. Bouvier et de M.me veuve
PeyratT'-ha.stel.
Alliance of the reformed churches
holding the presbyterian system.
general council. Toronto, 1892. Edit,
by Rev. G..D. Matthews, gr, 8® ill.
Loud. 92 (XV 444 et 83.'— pe la
part de \a Gommission Exécutive—
section Orientale, Londres.
Blovii^ioiif, C, Vita di Carlo
Botta. 8^® Tar. e Fir. 67 (564 (h 6);'*
et ,
;e t Boiiw,
Viaggio intorno al Globo. Trad, dal
fraiicase da Carlo Botta. 2' voli, in
uno. 8? Tor, 41. —^ DonSi.d.’uno anor.,
nyme par renlremfee de: M. le past.|
Et. Bonnet. ^
Nous remercions bien cordiale*^
ment chaque donateur.
Torre Peüice, le 29'Mars 1893.
Le BMiotäöenirß
, Al. Viiiay.
‘h. P, Ü^AibAN, Gérant
Torret Pellice Imprimerie, Alginél