1
.JS-,.
Soixantième année.
19 Décembre 1924
L
N* 49
s
s
L'ECHO DES VALLEES
PARAISSANT CHAQUE VENDREDI
PRIX D’ABONNEMENT I
Par an
Vallées Vaudoises................................ . L. 8,—
Italie (en dehors des Vallées) et Colonies .... » 10,—
Etranger............................................» 20,—
Plusieurs abonnements à la même adresse .... » 19,—
Etats-Unis d’Amérique .............................. 1 doll.
Poor 6 moia
5.
n,
% doll.
On s'abonne : à Torre Pellice, au Bureau d’Administration de VÉcho (Via
Arnaud, 31); dans toutes les paroisses, chez'MM. les Pasteurs.
L’ABONNEMENT SE PAYE D'AVANCE.
S’adresser : pour la Rédaction, au Directeur M. Jean Colss(»i, professeur,
Torre Pellice — pour l’Administration, au Bureau du Journal, Via Arnaud,
N* 31 - Torre Pellice.
Pour toutes les annonces s’adresser au Bureau du journal.
Tout changement d’adresse coûte 30 centimes, sauf ceux du commencement
de l’année.
w Le Numéro: centimes
Qae tontes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimables..... dignes de louange, occupent vos pensées. (Phil. IV, 8).
8
s
8
Ceux qui compienK
«Je ne la détruirai pas pour l’amour
des dix ». Genèse XVIII, 32.
Le chapitre XVIII de la Genèse nous
met face à face avec des vérités qui ne
vieillissent point, mais qui sont toujours
actuelles. Sodome et Gomorrhe, villes perdues dans la pénombre de l’histoire, nous
offrent aujourd’hui leur enseignement solennel et tragique. Fouillons donc leurs
ruines et écoutons avec respect les leçons
qu’elles nous donnent.
I. 11 semble que leur voix monte des
profondeurs de l’abîme pour nous dire de
ne pas abuser de la patience de Dieu.
Elles en ont abusé et la fournaise du
courroux de l’Eternel les a consumées.
Dieu fut patient envers elles : malgré leur
corruption, quoique leur péché fût « très
grave », il les supportait pour leur laisser le temps de se repentir. Avant de se
résoudre à les frapper, Il veut s’assurer
que la mesure est comble, qu’il n’y a plus
aucun espoir d’amélioration, qu’il n’y a
plus même dix justes dans l’enceinte de
leurs murs. Ce n’est que lorsqu’il voit
qu’il n’y a plus rien à attendre qu’Il fait
pleuvoir du soufre et du feu, du ciel, sur
; les palais et les chaumières des deux
villes corrompues. Comme nombre de
chrétiens d’aujourd’hui, elles s’entretenaient de la patience de Dieu ; mais l’ange
de l’Eternel était à leurs portes, criant :
Justice !
Dieu est patient, lent à la colère, miséricordieux ; mais faut-il en conclure qu’il
supportera toujours toutes nos iniquités,
qu’il ne fera aucune différence entre 1e
saint et le,criminel? Ce qui nous est révélé pour nous aider à nous approcher
de lui, doit-il être exploité pour nous en
éloigner? Sa patience doit-elle exclure à
tout jamais sa justice?
Vous, qui vous laissez bercer par ces
illusions dangereuses, écoutez les gémissements de Sodome et Gomorrhe pleurant, mais trop tard, sur leur péché.
II. La beauté, la grandeur, l’actualité de
notre récit est surtout dans le fait qu’il
met en relief la valeur infinie du bien, la
puissance salutaire des justes. « Je ne la
détruirai pas pour l’amour des dix ».
Si Dieu avait trouvé dans Sodome dix
justes, pour l’amour de ces dix il n’aurait pas détruit la ville, il aurait étendu
-sur elle le manteau de sa miséricorde. Il
y avait en elle des centaines, des milliers
de gens corrompus, dépravés, sans aucun sentiment de dignité, de justice, d’honneur, mais dix justes auraient pu les sauver tous, bons et mauvais.
Dieu aurait vu la ville à travers ceux
qui n’avaient pas ployé le genou devant
l’idole de la corruption, et il lui aurait
épargné le feu de son courroux et de sa
justice * pour l’amour de ces dix ». ^
a) Essayons maintenant d’appliquer ce
principe à la société moderne. Quand
nous voyons la corruption, la violence,
1 égoïsme, la haine miner notre civilisation, nous ne pouvons faire â moins de
nous demander comment elle peut se soutenir sans s’effondrer dans un gouffre
épouvantable. Est-il possible que tant de
vices ne l’aient pas encore étouffée ? La
réponse est désormais facile ; Il y a encore dix justes, et ce sont eux qui conservent la masse, comme le sel conserve
^cs aliments.
Qui pourra jamais décrire la beauté, la
valeur, la grandeur des âmes nobles et
pures qui forment le cristal à travers lequel Dieu voit notre pauvre humanité !
Ces âmes qui souffrent et luttent pour le
bien, qui croient à l’amour, à l’honnêteté,
à la justice, sauvent notre civilisation.
Elles ne sont pas très nombreuses, mais
elles ont une valeur infinie aux yeux de
l’Eternel qui, pour elles, pardonne une
multitude de péchés et d’iniquités. Bannissez-les et l’huihanité tombera dans un
chaos effrayant: quand les dix justes, dernier espoir, auront disparu, justice sera
faite.
b) Appliquons encore ce principe à
l’individu.
Que d’imperfections, de faiblesses, de
vices trouvent un asile en nous ! Nous
ne les voyons pas toujours, parce que
nous sommes charitables envers nousmêmes ; mais si nous les découvrons chez
les autres, nous pouvons être sûrs que
nous n’en sommes pas exempts. Il y a
en nous un grand nombre de coupables,
de mauvais sentiments, et malgré cela
Dieu nous supporte. Pourquoi ? Il y a en
nous les dix justes, quelques bons sentiments, le dégoût du mal, une conscience
qui se réyeille et Dieu attend, car il croit
à ce peu de bien qui nous reste. Parmi
tant de vices, une vertu est un titre précieux auprès de la miséricorde du Père
Céleste.
c) Appliquons enfin ce principe à
l’Eglise.
Nous ouvrons les registres des archives de nos paroisses et nous y trouvons
des centaines de noms de membres. Tous
justes? Non, malheureusement. Tous intéressés à l’œuvré du Seigneur ? Pas davantage. Plusieurs ne fréquentent jamais
les cultes, quelques-uns ne contribuent
pas un centime pour leur église ou pour
les œuvres de bienfaisance, étant enchaînés dans le noir cachot de leur égoïsme
farouche. Et malgré cela, l’église continue
à vivre, son œuvre est poursuivie, le ministère pastoral est assuré à tous ceux
qui sont inscrits dans les registres. C’est
presque merveilleux... Il y a au sein de
nos églises ces dix justes qui expliquent
l’énigme. Ce sont les collaborateurs des
pasteurs, ce sont ceux qui travaillent
pour l’œuvre de Dieu, ce sont ceux qui
savent donner...
Grâce à cette élite, l’église vit et assure son assistance à tous les autres
aussi; elle ouvre ses portes et les portes de ses instituts de bienfaisance, à
tous, indistinctement. Grâce à dix justes,
des œuvres bénies peuvent être accomplies en faveur du grand nombre.
Allons-nous donc conclure que d’autres
pensent pour nous et pourvoient à nos
besoins et que par conséquent nous n’avons pas à nous préoccuper ? La puissance du bien est infinie et quelques justes sauvent une multitude de pécheurs,
mais de quel côté allons-nous nous
ranger?
Notre responsabilité est énorme: il se
peut qu’il manque un juste, et le monde
sombre, l’église disparaît, des portes jadis ouvertes se ferment sur notre souffrance et notre misère, le dernier espoir
s’évanouit...
Mais devant cette vision, chacun réagit et dit à l’Eternel: «S’il manque un
juste, me voici ». L. M.
^èïc ^oêf, sois bone pour eur!
Noël! Noël! Minuit qui sonne!
Il fait froid; dans le ciel par
L’étoile des Mages frissonne;
La bise siffle et souffle dur.
Père Noël se met en route.
Que de visites pour la nuit!...
Dans les ténèbres, il écoute
* Si l’on n’entend plus aucun bruit.
Il a son gros manteau de laine,
La barbe blanche, les yeux bleus;
Son âne est prêt, sa hotte est pleine;
Que d’enfants qu’il va rendre heureux!
Gómme il a garde de paraître
Aux yeux de ses jeunes amis!
Furtif, il regarde aux fenêtres
Si les petits sont -gndormis.
Alors, près des âtres sans flamme,
Ou la braise meurt lentement.
Père Noël, la joie dans l’âme.
Dépose un jouet, doucement.
Mais il est des humbles demeures
Où l’on a faim, où l’on a froid.
Où les uns souffrent et d’autres pleurent.
Où- l’âtre est sans braise et sans bois.
Là, les malheurs, les amertumes.
Là, le mal, la brutalité.
En silence, rongent, consument
Tout rayon de félicité.
Des êtres innocents y pleurent
Toutes les larmes de leurs yeux;
Que de misère en ces demeures!..
Père Noël, sois donc pour eux !
Et qu’ainsi, au travers des mondes.
Ta voix s’épande, bon Noël,
Et que ces jeunes cœurs s’inondent
D’un rayon d’amour fraternel.
SlLVIO PONS.
COLLOQUES D’ANCIENS.
POMARET.
Le premier Colloque d’Anciens, des
Vais Cluson et Saint-Martin, s’est réuni
lundi 8 décembre, au Pomaret, avec un
bon nombre de présents, parmi lesquels
quelques Pasteurs. Le but de ce Colloque était, comme l’on sait, d’étudier ensemble le moyen d’intensifier l’influence
spirituelle de nos anciens dans leurs paT_
roisses respectives.
L’idée dominante était qu’il faudrait,
autant que possible, revenir à la pratique de l’église primitive, où les Anciens
étaient de véritables chefs spirituels.
C’est cette idée que l’un des Anciens présents exprimait énergiquement par cette
phrase: «Nous, anciens, nous sommes
tous des diacres: il nous faut des anciens ». Le problème qui se posait était
donc : « Que faire pour que nos anciens
deviennent toujours plus de véritables
« anciens » ?
Avons-nous donné une réponse satis-^
faisante à cette question? C’est ce qu’on
hésiterait à affirmer. Plusieurs rapports
ont été présentés par des Anciens : c’est
ainsi que M. Soutier, de Saint-Germain,
nous a rappelé les origines historiques
des anciens ; M. Massel, de Villesèche,
nous a parlé des devoirs respectifs des
anciens et des diacres ; M. Jacques Micol, de Massel, nous a représenté l’opportunité d’avoir dans chaque quartier des
réunions périodiques présidées par l’ancien, si la chose était possible. D’autres
sujets ont été introduits par le président
du Colloque, le pasteur M. L. Micol, et
par le représentant de la Commission
Exécutive, le pasteur M. E. Tron, qui
ont évoqué à notre esprit l’image de l’ancien idéal, vrai père spirituel de son quartier, visitant les malades, les affligés, les
indifférents et exerçant ainsi une véritable fonction pastorale. Et enfin l’ancien
M. Soulier, de Saint-Germain, nous a décrit à vif les difficultés de la tâche des
anciens ; tandis que l’ancien M. Reynaud,
de Pramol, insistait surtout sur les sàtis
factions et les encouragements qui récompensent une activité fidèle et désintéressée.
Beaucoup d’idées ont été ainsi agitées,
beaucoup de désirs exprimés, beaucoup
de questions proposées: plus de questions, peut-être, que de réponses : et c’est
pourquoi l’impression finale est que la
question du rôle des anciens reste une
question ouverte. Cela dépend des circonstances générales bien plus que de la
bonne volonté des hommes.
Un témoignage très sincère a été rendu
à l’activité inlassable et fidèle d’un grand
nombre d’anciens; cependant, malgré cela,
la question demeure.
Mais si aucune décision concrète n’est
issue de ce Colloque (et il ne pouvait
pas en sortir), cette rencontre est loin
d’avoir été inutile. Pour reprendre une
image pittoresque d’un Ancien de Pramol, « un tison isolé ne brûle pas, mais
si l’on en réunit plusieurs ils flambent et
chauffent », nous avons senti, dans ces
quelques heures passées ensemble, une
chaleur bienfaisante qui se dégageait de
ce contact, qui réconfortait les cœurs faibles, encourageait les hésitants, communiquait à tous une ardeur nouvelle. Nous
avions le sentiment que cette chaleur
même, qui se dégageait de ce Colloque,
était déjà un acheminement vers la solution de la question qui nous préoccupait.
C’est ce sentiment que le Colloque, avant
de se séparer, a voulu exprimer dans
l’ordre du jour suivant:
« La première Conférence des Anciens
(Vais Cluson et Saint-Martin), convaincue de l’utilité des réunions de ce genre,
exprime le désir d’être convoquée encore
l’année prochaine à la même époque ».
Ajoutons l’expression de la reconnaissance de tous à l’égard du Consistoire
du Pomaret et de la Direction du Foyer
pour la parfaite organisation et la cordiale hospitalité, qui ont contribué au
succès de la Conférence.
N. M.
2
LA TOUR
Le 8 décembre, à 2 heures de l’aprèsmidi, dans l’école de Sainte-Marguerite,
se sont réunies une quarantaine de personnes environ, entre Pasteurs, Anciens
et Diacres du Val Pélis, convoqués par
la Commission Exécutive du I.er District.
Le chef de District, M./L. Marauda,
n’ayant pas pu être présent, la séance
fut ouverte par M. B. Soulier, le doyen
des Pasteurs de la vallée en activité de
service.
Après le chant de quelques versets
d’un cantique et une fervente prière, M.
Soulier lut plusieurs passages, choisis
dans les Epîtres, se rapportant à la mission des anciens et des diacres, les faisant suivre d’une allocution qui laissa
dans tous les présents une profonde impression.
Ensuite sont élus par acclamation ;
MM. B. Soulier, président, et Th. Mathieu, secrétaire.
Dans une séance préliminaire, les sujets indiqués par la Commission Exécutive avaient été distribués à un représentant de chaque paroisse pour la rédaction d’un petit rapport.
Le rapporteur de la paroisse de La
Tour, M. Romano, qui devait parler de
1’« origine des anciens » étant absent, le
Président donna la parole au représentant d’Angrogne, l’ancien Long, qui lut
un. excellent travail sur « les difficultés
et les encouragements dans la mission
de l’ancien », qui fut fort apprécié; quelqu’un exprima même le désir de le voir
publié, au moins en partie, dans VEcho
des Vallées.
Si les difficultés que rencontre l’ancien
sont grandes, plus grands sont ses encouragements, et la promesse de Jésus
faite à tous sés disciples le concerne directement : « Tu as été fidèle en peu de
choses, entre dans la joie de ton Seigneur». M. Joseph Long, de la paroisse
de Saint-Jean, présenté ensuite son travail sur « les devoirs des anciens et des
diacres ». Ce travail aussi est très apprécié, car il nous présente le côté historique et le côté pratique de la mission de
l’ancien et du diacre ».
Une longue conversation s’engage sur
ce sujet et l’on forme le vœu que, à
côté de l’ancien, il y ait aussi un diacre,
surtout dans les quartiers un peu étendus. On pourrait choisir, pour la charge
de diacre, même les jeunes, pourvu qu’ils
aient les connaissances voulues et que
leur conduite soit en harmonie avec leur
profession de foi. Ainsi serait résolue la
question qui se pose si souvent: Comment trouver les anciens? Les diacres,
en acquérant de l'expérience, pourraient
être promus anciens. Les Unions Chrétiennes de jeunes gens devraient fournir
les éléments indispensables.
Cet essai a été fait dernièrement dans
la paroisse d’Angrogne avec un résultat
satisfaisant. On est d’accord que les diacres doivent s’occuper des choses matérielles, tandis que les anciens devraient
être les coadjuteurs du pasteur.
Vient ensuite le tour de la paroisse
du Villar, qui chargea le diacre Jacques
Dalmas de traiter le sujet: « L’Ancien et
les visites ». Ce travail est écouté avec
le plus vif intérêt.
Dans la conversation qui s’ensuivit on
a constaté que ces visites sont utiles,
non seulement auprès des malades, mais
aussi auprès des indifférents et des incrédules.
Le dernier sujet à l’ordre du jour est:
« L’Ancien et les réunions de prière dans
son quartier ». Le rapporteur désigné est
l’ancien Geymonat, de Bobi, qui nous
parla avec beaucoup de chaleur et d’à
propos des premières réunions de prière
dans son quartier, quand il était encore
jeune homme. Ces réunions continuent
encore, dans ce quartier, à la grande satisfaction du Pasteur.
M. Soulier parla aussi de celles qu’on
tient régulièrement au Teynaud, à la
Piantà et à la Boudeina. Ne pourrait-on
pas essayer d’en instituer dans tous les
quartiers? Car Dieu, qui a fait les pro
messes est fidèle, et il dit: « Là où deux
ou ^trois sont assemblés en mon nom, je
suis au milieu d’eux ».
M. Henri Tron, secrétaire de la Commission Exécutive, porta les salutations
des Anciens et des Diacres du Val Pérouse et du Val Saint-Martin, qui eurent
dans la matinée une réunion semblable
au Pomaret.
Le Président remercia tous les participants et leur dit: « Allons en avant avec
1a force que Dieu nous donne ; notre mandat nous le tenons du Roi des rois, qui
est le Tout-Puissant.
« La mission du médecin qui se rend
au chevet du maiade pour lui apporter
le soulagement aux souffrances physiques
est très noble, mais plus noble encore est
la mission du Messager de l’Evangile,
qui tâche d’arracher les âmes à la mort
éternelle ».
Le chant de la 3.me et de la 4.me strophes du cantique 243 et la prière faite
par M. B. Gardiol, pasteur émérite, clôturèrent cette belle Conférence qui, nous
l’espérons, portera de bons fruits, à la
gloire de notre Dieu. Th. Mathieu.
Simplicité et contentement.
Votre tendresse est grande, vous voulez que vos enfants soient heureux et satisfaits. Vous ne négligez rien pour cela,
mais souvent vous éveillez en eux le désir de choses dont ils peuvent se passer
sans que leur bonheur en soit le moins
du monde diminué.
Ces désirs peuvent avoir rapport à la
nourriture, à la toilette, aux plaisirs.
Combien de jeunes mamans au cœur
tendre pensent qu’un morceau de pain
seul n’est pas assez bon pour leurs petits chéris ; elles y mettent de la confiture
ou du beurre ou tous les deux à la fois
pour qu’ii soit meilleur. L’enfant s’habitue à cette manière de faire et si une fois
il est obligé de manger son pain seul, il
n’est pas satisfait.
« Tiens, voilà un morceau de pain »,dira une mère sensée, « vois-tu la belle
croûte dorée, comme tu vas le trouver
bon!». Et elle fera taire son désir d’ajouter quelque chose sur le pain pour ne
pas gâter son enfant. Elle l’habituera à
être content de peu et plus tard, alors
qu’il sera grand, il n’ira pas grossir le
nombre des mécontents.
Que dire de la toilette? Combien de
petites filles sont devenues coquettes ou
ont mal tourné par la faute de leur mère!
Les gros nœuds de ruban, les cheveux
frisés, les jolies robes ne feraient peutêtre pas trop de mal, s’ils n’étaient accompagnés de paroles comme celle-ci :
« Que tu es jolie, que ce nœud te va
bien, ta robe est plus belle que celle de
ton amie, etc. ».
Si nous pensons ces choses, retenonsnous de les dire, et si nos fillettes nous
semblent attacher trop d’importance à
l’effet qu’elles produisent, disons-leur
qu’un enfant propre, en ordre et de
bonne humeur, fait toujours plaisir à voir,
et que la plus belle robe ne rendra pas
attrayante une figure maussade.
Les enfants jouissent de peu, ce sont
souvent les parents qui en font des êtres
blasés en leur donnant trop de choses
pour les amuser. Jeunes mères, faites le
plus de plaisirs possible à vos enfants,
sans rien dépenser.
Quelle douce récompense, pour vous,
plus tard, quand vous les verrez s’avancer dans la vie, heureux de peu, contents
de leur sort !
Appliquons-nous à former une génération facilement satisfaite ; mais il faut
commencer quand les enfants sont tout
petits, car rien n’est plus difficile à déraciner qu’une mauvaise habitude.
(Aux mères).
MESSINE.
A la dernière heure il nous arrive la
douloureuse nouvelle de la mort soudaine
du pasteur Giaseppe Messina.
Notre profonde sympathie à la famille
affligée.
PER NATAL.E.
, E' pronta la VITA DI GEStl E DEI
SUOI APOSTOLI, narrata ai fancinlli
dal pastore G. Longo, con diciassette
illustrazioni a colori del celebre pittore Harold Copping.
Alle scuole che ne ordineranno da
venti copie in su si cede al prezzo di
due lire la copia franca di porto, pagandole anticipate al sig. Odoardo
Jalla - Via Serragli, yi - Firenze.
CHRONIQUE VAUDOISE
Souscription
pour les Ecoles de Quartier.
Listes précédentes
N. N., Gênes
L. 6.217,45
» 200,—
Total L. 6.417,45
« 4s
LA TOUR. Conférence. Dimanche soir
l’école de Sainte-Marguerite était littéralement bondée pour la conférence du
prof. M. Samuel Tron, de Pignerol, sur
le sujet: // mistero deli’aidilà : le soluzioni precristiane. Le public choisi, que
la réputation du conférencier avait attiré,
n’a pas été déçu dans son attente : l’orateur à la parole facile, à l’éloquence nullement déclamatoire, sut se tenir à la hauteur du sujet et se mettre à la portée de
l’auditoire, ce qui n’est pas un petit
mérite.
Après avoir constaté, avec preuves à
l’appui, que le sentiment de la survivance
de l’âme — inné en l’homme, donc infaillible — se retrouve chez tous les peuples de l’antiquité et même auprès des
peuplades sauvages, il démontre comment
ce sentiment évolue, se développe et se
perfectionne ; les raisons pour lesquelles
la conception de l’au-delà est d’abord si
attristante; les différentes étapes qui nous
amènent à la séparation des bons d’avec
les méchants pour arriver à i’au-delà de
joie du christianisme. Et tout cela et bien
d’autres choses encore, étayé sur d’abondantes, de savantes citations puisées chez
maints auteurs anciens et modernes, en
prose et en vers.
Inutile d’ajouter que l’orateur a été
chaleureusement applaudi.
— Dimanche prochain, 21 courant, à
20 h., dans l’école de Sainte-Marguerite,
M. le prof. Attilio Jalla tiendra une conférence sur le sujet suivant: La fiamma
religiosa di Giuseppe Mazzini.
Le public y est cordialement invité.
PIGNEROL. M. le prof. Pierre Gay, de
Vercelli, après 34 ans de service actif
comme professeur de langue française,
vient de prendre sa retraite, en s’établissant à Pignerol.
Le Gouvernement a bien voulu reconnaître son travail fidèle en lui accordant
la décoration de la croix de chevalier de
la Couronne d’Italie.
Nos félicitations sincères à cet employé gouvernemental, qui a honoré sa
patrie et sa religion. C. A. T.
ROME. On aurait pu se croire en pleines Vallées Vaudoises ce dimanche 7
courant, tandis que, réunis dans notre
« Maison Vaudoise » de Piazza Cavour,
nos jeunes « hirondelles » des Vallées
jouissaient de la petite fête organisée à
leur intention par les dames et demoiselles de notre église.
Le pasteur M. Bonnet, une vieille connaissance de nos montagnes, leur adresse
d’abord au nom de tous une parole de
très cordiale bienvenue et quelques fraternelles exhortations. Suit le pasteur
M. P. Bosio qui, humant l’air de nos Alpes, faillit leur parler en pramolin pour
leur dire qu’elles peuvent compter sur
leurs Pasteurs comme sur les plus fidèles
et paternels des amis.
Ce sont ensuite des cantiques aimés
que l’on chante en chœur, et puis un très
gentil programme de récitations et romances que nos demoiselles leur donnent Sur
la scène, et puis des jeux, et un bon service de thé, pour finir, que MM.'Bosio
et Bonnet, qui font les honneurs de la
maison, leur servent aidés de maintes
demoiselles.
Nos jeunes Vaudoises étaient vingtcinq, pour cette première réunion; il y
en avait d’un peu toutes les paroisses, de
Prali à Saint-Jean et Bobi; et nous aimons à assurer leurs parents qu’elles se
portent fort bien et que la bonne humeur
ne leur fait pas défaut.
Elles jouissaient, évidemment, de se retrouver ensemble et de respirer ce bon
air de famille. Mais il en est bien d’autres, à Rome, de leurs pareilles, et auxquelles nous voudrions offrir le même
agrément. La petite fête sera répétée chaque premier dimanche du mois, dans le
même local, et même elle sera enrichie
la prochaine fois, c’est à dire au 4 janvier, d’un joli petit arbre de Noël, tout
exprès pour elles.
Et comme la voie la plus directe pour
arriver à leur adresse est... de passer par
La Tour et VEcho des Vallées, nous prions
ici les parents de ces jeunes filles d’envoyer au plus tôt l’adresse de leurs enfants de Rome aux pasteurs MM. Bosio
et Bonnet - 107, Via IV Novembre - dont
les dames seront très heureuses de faire
parvenir à chacune de ces jeunes Vaüdoises un billet d’invitation pour ces entretiens agréables, ainsi que de pouvoir
leur être utiles à bien d’autres égards.
J. B.
ÜD Uîre de haute Yalenr.
Il s’agit de la Biographie de Georges Appia, en 2 volumes, dont le deuxième va paraître dans quelques semaines. Ce deuxième volume de 400 pages,
orné d’un portrait, va de 1859 à 1910.
L’Echo des Vallées a publié, en son
temps, une recension détaillée du premier
volume, que maints de nos lecteurs se
sont procuré, qu’ils ont vivement goûté
en attendant avec une certaine impatience
le deuxième, qu’on nous promettait depuis longtemps. Avant et après la recension sus-mentionnée, nous avons chaudement recommandé le bel ouvrage, nous
en avons publié des extraits; à l’occasion
du dernier Synode,- quelques pasteurs
qualifiés ont joint leurs instances aux nôtres pour que tous les Vaudois cultivés,
tous ceux qui ont la bonne habitude
d’acheter de bons livres, s’empressent de
s’inscrire pour l’excellente « Biographie
de Georges Appia », qualifiée par le Christianisme de « grand évènement dans la
littérature protestante ».
L’éditeur Flammarion met en vente
l’ouvrage complet pour 15 francs (français) et 7 francs le deuxième volume, à
la condition de s’inscrire avant le 31 décembre 1924. Après cette date, le prix
des deux volumes sera porté à 20 francs
et le deuxième volume à 11 francs.
Pour VItalie, s’inscrire à la « Librairie
La Luce », Torre Pellice, où l’on pourra
retirer directement l’ouvrage aux conditions suivantes: Tome 11: à retirer, 10 lires; les 2 volumes, 20 lires — franco:
Tome II, 12 lires ; les 2 volumes, 24 lires...
mais il s’agit de se dépêcher, vu que ces
conditions, exceptionnellement avantageuses, ne sont que pour ceux qui s’incrivent avant le 31 décembre.
t
à
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La Chambre a discuté et appouvé, dans
la dernière huitaine, les budgets de la
Guerre et des Communications. Ce der- , j
nift n’a pas donné lieu à des discussions
particulièrement intéressantes; par con-#
tre, celui de la Guerre a soulevé de vives oppositions au sujet du projet concernant la nouvelle organisation de l’armée, présenté par le ministre Di Giorgio.
Les compétents affirment que ce projet,
subordonné à la préoccupation de réali-^3’
ser des économies sur le budget de la
Guerre, affaiblirait l’armée, en réduirait,
par trop les effectifs dont le nombre, à
un moment donné de l’année, serait in
férieur à ceux de la « milice » —^ce qui
3
est dangereux — sans compter qu’une
mobilisation éventuelle serait rendue difficile et compliquée. Quelques orateurs
se prononcent encore contre la milice fasciste ou plutôt contre son organisation
et son fonctionnement, et l’un d’entre eux
— le combattant Pivano — demande tout
simplement sa suppréssion. Mais les
temps ne sont pas mûrs encore pour en
arriver là, preuve en soit que le budget
de la Guerre, le projet Di Giorgio y compris, est voté à une grande majorité.
La milice fasciste, au sujet de laquelle
M. Mussolini demeure intransigeant, est
également combattue et critiquée au Sénat par maints orateurs — dont quelques-uns de nos généraux en vue — lors
de l’examen du budget de l’Intérieur.
N’empêche que le Sénat, tout comme la
Chambre, ne vote le budget même par
190 voix contre 70. Mais le projet Di
Giorgio, déjà approuvé par la Chambre
ainsi qu’on vient de le dire, menace de
sombrer au Sénat, vu que sur les 17 « Ufficî * dont se compose l’Assemblée, il y
a une majorité de rapporteurs contraires
aux réformes que le Ministre de la Guerre
voudrait introduire dans l’armée.
Nous remarquons en passant que le
projet sur la presse continue à avoir... une
très mauvaise presse, qu’il est combattu
à outrance par toutes les associations de
presse du royaume, sans parler de l’opinion publique dont l’attitude hostile s’est
encore renforcée, si la chose était possible. Aussi a-t-on lieu d’espérer que M.
Mussolini, évidemment impressionné par
cette levée de boucliers, va mettre beaucoup d’eau dans son vin.
Le 11.me Congrès national de la Confédération du travail, qui eut lieu à Milan la semaine dernière, s’est prononcé'
à une grande majorité contre toute indi-^
scipline et toute violence, en matière dé
divergences avec les patrons, instruits
comme l’ont été les ouvriers syndiqués
par les erreurs et les excès du passé. Le
congrès est clôturé par un ordre du jour
qui, d’un côté condamne « le régime de
violence » du Gouvernement, et de l’autre les révolutions imposées par les minorités ; ordre du jour voté par les représentants de 153.000 « confédérés »
contre 86.000 voix des fractions communiste et maximaliste.
— Rien à remarquer au sujet de la
session de Rome du Conseil de la Société
des Nations, si ce n’est que la question
capitale de la limitation des armements
est, sur la proposition de M. Chamberlain, ajournée à la session de mars.
— Daiù le « discours du trône » que
le Roi d’Angleterre vient de prononcer à
l’occasion de l’ouverture du nouveau Parlement, Georges V peut constater que son
pays entretient des relations cordiales
avec toutes les Puissances ; il ajoute cependant qu’il « ne peut pas recommander
le traité avec le Gouvernement des Soviets », proposé par le Cabinet Macdonald.
— En Allemagne, le Cabinet Maxk vient
de démissionner, vu la situation politique
qui ne lui permettrait pas de gouverner.
La crise politique, remontant à ce qu*il
paraît au jour de l’occupation de la Ruhr,
est donc parvenue à l’état aigu et pourra
etre éventuellement compliquée et aggravée, s’il est exact que le chancelier Ebert
aurait manifesté le désir de se retirer à
son tour.
La situation de VEspagne au Maroc
est chaque jour plus grave. Dix mille
Hiffains viennent de se soulever ; Tétouan
et Tanger sont sous la pression des rebelles, et il serait question d’une intervention active de-jq France et de l’Angleterre qui se voient menacées, l’une à
Gibraltar, l’autre en Algérie, par ce mouvement général de propagande contre les
Européens, non seulement au Maroc, mais
en Egypte et même à Tunis. fçn.
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LIVRES REÇUS.
Parmi les volumes qui nous sont parvenus dernièrement et qu’il nous est absolument impossible d’examiner à fond,
nous allons mentionner les trois suivants
que nous recommandons tout particulièrement à nos familles, à l’occasion des
prochaines fêtes de Noël et Nouvel-An,
comme petits cadeaux aussi utiles que
pratiques :
Ernesto Comba : Brcve Storia dei
Valdesi, un joli volume d’environ 200
pages,’'‘illustré, avec une artistique couverture dessinée par Paolo Paschetto.
L’auteur a clairement condensé dans ce
nouvel ouvrage, destiné aux familles de
nos Eglises, aux jeunes gens de nos
Unions, voire même aux plus grands parmi les enfants de nos Ecoles du dimanche, la matière contenue dans sa Storia
dei Valdesi, en ce qu’elle a d'essentiel,
dans le but de le mettre à la portée de
toutes les intelligences.
Librairie La Lace — L. 4.
Les Pasteurs, Consistoires, Unions de
Jeunes Gens qui font une commande d’au
moins dix exemplaires, auront l’ouvrage
franco pour L. 3,20... guère plus que le
prix du papier!
Selma Longo: Ragglo di Paradiso.
Un petit roman, ou, si le mot vous effraye, un très joli récit, des plus captivants, des plus éducatifs qu’on puisse
faire lire aux enfants, par lequel ils vont
se fortifier dans l’idée que l’amour du
prochain — « raggio di paradiso » — est
à la base du bonheur ici-bas et aussi la
meilleure orientation de leurs jeunes existences vers le bien.'*
Le joli petit volume, à la couverture
artistique, également dessinée par Paolo
Paschetto, est en vente à la Librairie La
Luce - Torre Pellice - pour L. 3. Les Directeurs d’écoles du dimanche qui font
une commande de 10 à 25 exemplaires,
l’auront pour L. 2,50. Potir plus de 25
e:^emplaires, L. 2,30. Je suppose que la
première édition va être épuisée en moins
de rien.
Unit «
Giacomo Longo : Storia di Gesù Cristo e dei suoi Apostoli, « compendiata
per le scuole » con 17 illustrazioni, a colori. Società Editrice Claudiana - L. 4.
De 1 à 10 exemplaires, envoi franco; de
11 à 20 exemplaires, escompte du 10 OiO;
de 20 à 50, escompte du 50 OlO, si la
commande est faite... et payée d’avance,
à M. Edouard Jalla.
Le Compendio di Storta Sacra (Ancien
Testament) de M. Giacomo Longo, si
justement apprécié, es^adopté depuis de
longues années dans nos écoles évangéliques de langue italienne. Le volume que
nous avons sous les yeux vient, par l’histoire de Jésus et des apôtres, compléter
l’ouvrage, en fournissant aux enfants de
nos écoles une série de 74 petites études
ou leçons résumant la partie essentielle
des Evangiles et des Actes des Apôtres,
c’est à dire le minimum de connaissances du Nouveau Testament que tout enfant de famille évangélique est tenu de
posséder. M. Longo a cru devoir, dans
ses résumés, toujours parfaitement clairs,
s’écarter le moins possible du texte biblique, afin que le récit ne perde rien de
sa saveur ni de son caractère. Et nous
ne pouvons que l’approuver sans réser
ves, en regrettant qu’il n’y ait pas, pour
nos écoles des Vallées, un manuel français de même genre, rédigé avec la même méthode et dans le même esprit.
J. c.
SH » *
Et à propos de livres à proposer comme cadeaux de Noël et Nouvel-An, nous
n’allons pas oublier de recommander, tout
particulièrement, aux gens de goût... qui
ont des moyens, la superbe publication de
J. H. Meille: L'Immagine di Gesù nella
Storia e nell’Arte, nouvellement annoncée dans une autre partie du journal.
LES LIVRES.
Editions de « La Cause » :
Alexandre Vinet, sa personnes et ses
idées, suivi d’extraits de ses œuvres sur
le Catholicisme et le Protestantisme, par
Philippe Bridel, professeur à la Faculté
de Théologie de l’Eglise Libre du Canton de Vaud (Lausanne). Une brochure
de 72 pages. Série D, N° 7. Prix : 1 fr. 50.
Agenda de « La Cause », 1925. Joli carnet de poche toilé (couleurs diverses),
orné de la crojx huguenote, 164 pages
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éditions régionales. Prix : 3 francs (port
en plus). Réduction de 10 OlO pour commande à partir de 10 exemplaires.
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Rue Perronet- à Neuilly-sur-Seine (Seine).
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della Scrofa, 20 - N. N., 5 - B. M., 38,45 —
Napoli : F. Riccardo, 20 - Radunanza Cristiana,
20 - A. Prencipe, 5 - Colportore Cuccare, 10,70
- Colportore Salerno, 10 - Colportore Santoro,
7,40 — Cagliari : F. Berardi, 10 — Massello :
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5 - N. N., 10 - Fami|lia Dubs, 125 - Altre somme, 8 — Carrara : Chiesa Wesleyana, 35 —
Torino : Collcttato dalla sig.na Bonnet : Jeanne
de Fernex, 5 - Elise Meynier, 5 - L. Ferrerò,
50 - Foyerine, 6,50 - L. Bonnet, 9,50 - Altre
somme, 24 — Adunanza dei Fratelli, 150 —
Collcttato dal colportore Roddi : F. C. Z., 10 Dott. Q. Oeymet, 5 - E. Bertalot, 5 - G. Malan, 5 - S. S., 10 - M. di Villasalletti, 5 - Mattone, 7 - Altre somme, 3,50 ~ Isola del Uri :
Chiesa Battista, 60 — Calci : F. Fenzi, 8 —
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Wesleyana, 50 — Poggio Imperiale: S, Longò,
8 — Pozzallo : Chiesa Metodista, 5 — Altamura : Colportore Desiniini, 5 — Ariano di Puglia: Collcttato dal colportore Fiorella, 23,15
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Calabria : Colportore Licata, 10 — Iglesias :
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Questa mane, dopo breve malattia, serenamente spirava all’età di 79 anni
Ne danno la dolorosa notizia i nipoti
Prochet, Bonnons, Rocchi con le loro
rispettive famiglie, Caffarel, Monnet e
la figlia adottiva Lina Malan-Long con
il consorte.
Luserna S. Giovanni, 14 Dicembre 1924.
« Beati i morti che muoiono nel
Signore. Sì, dice lo Spirito, essendo
che si riposano dalle loro fatiche».
Apoc. XIV, 13.
Non si mandano partecipazioni.
Le Famiglie Prochet, Bonnons, Rocchi, Caffarel, Monnet e Malan ringraziano sentitamente i numerosi amici che,
con la loro presenza ai funerali della cara
zia e madre adottiva, la Signora
VIRGINIA CAFFAREL Ve.doyaHONNET
hanno voluto darle un ultimo attestato di
simpatia e di affetto.
Le mari et les.parents de
SOSETTEGEAIME née PISTON
ont la douleur d’annoncer à leurs amis et
connaissances que leur bien-aimée est décédée le 17 Décembre 1924, à l'âge de
Les’Monnets - Luserne Saint-Jean
L'ensevelissement aura lieu Vendredi, 19 courant, à 2 heures de l’après-midi.
DITTA G.
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INDIRIZZI delle principali Chiese ed Opere Yaldesi in Italia.
VALLI VALDESI.
iàNGROGNA - Pastore : Davide Pons.
BOBBIO PELLIOE - Pastore : Enrico Tron, S.
LUSERNA S. GIOV. - Pastore Emilio Tron.
MASSELLO - Sig. G. Miegge, candidato teol.
FERREO - Pastore: Luigi MicoL
Fìntolo - Pastore : Luigi Marauda.
POMARETTO - Pastore : Guido Comba.
FRALI - Pastore : G. Bertinatti.
PRAMOLLO - Pastore; Pietro Ghauvie.
PRAROSTINO - Pastore; Augusto Jahier.
RICLAREITO - Sig. D. Gaydou.
RODORETTO - Pastore : Giovanni Bertinatti.
RORA’ - Pastore : Alberto Fuhrmann.
S.6ERM. CHISONE - Pastore: Enrico Tron, J.
TORRE PELLICE - Pastore : Giulio Tron.
VILLAR PELLICE - Pastore: Bart. Soulier.
ABBAZIA - Chiesa - Pastore : Arnaldo Comba,
da Fiume.
AOSTA - Chiesa : 3, Rue Croix de Ville Pastore : Eugenio Revel, ivi.
BARI - Cliiesa - Candidato teol. T. R. Castiglione, Via Roberto da Bari, 106.
BENEVENTO Sig. Antonio Cornellò, Via
Pietro De Caro, 17.
BIELLA - Chiesa : Via Funicolare - Pastore :
Giovanni Petrai, Casa BogUettl Bottalina
BORRELLO - Chiesa Evangelica.
BRESCIA - Chiesa : Via dei Mille (ang. Piazza
Garibaldi) - Pastore : Luigi Rostagno, ivi.
BRINDISI - Chiesa : Via Congregazione, Casa
Zaccaro - Sig. Pietro VarveUi, Viale B.
Cario V, 49 C.
CALTANISSETTA - Chiesa: Via Malda, 15 Evangelista : C. Bonavia, ivi
DASALE MONFERRATO - Chiesa; Piazza
Giardini Pubblici - Pastore : A. Comba.
CATANIA - Chiesa: Via Naumachia, 22 - Pastore Giuseppe Fasulo, ivi.
CHIETI - Chiesa EvangeMca - Sig. D. Rosati,
VlUa Comunale, Casa Munez.
COAZZE - Sig. Gustavo Bert, da Susa.
COMO - Chiesa : Via Rusconi, 9 - Pastore :
D. Revel, ivi.
CORATO - Chiesa Evangelica : Via Garibaldi Pastore : A. Vinay.
COURMAYEUR - Chiesa Evangelica.
DOVADOLA - Chiesa Evangelica.
FELONICA PO - Chiesa Evangelica - Sig. Benedetto GiudicL
FIRENZE - Chiesa ; Via Serragli, 51
store: V. Sommanl, ivi.
Chiesa: Via ManzonL 13
store : E. Meynier, Ivi.
Chiesa ; Via Sem BeneUi, 6 - PaArnaldo Comba, Corso Vittorio
Emanuele III, 34.
FORANO - Chiesa Evangelica - Sig. Enrico
Corsani.
GENOVA - Chiesa : Via Assarotti - Pastore :
A. Slmeoni, Via Curtatone, 2.
GROTTE - Chiesa Evangelica - Evangelista:
C. Bonavia.
IVREA - Chiesa : Corso Botta, 5 - Pastore :
D. Forneron.
LA MADDALENA - Chiesa Evangelica.
LIVORNO - Chiesa : Via G. Verdi, 3 - Pastore :
Arturo Muston, ivi.
LUCCA - Chiesa: Via Galli Tassi, 18 - Culto
ogni Domenica alle ore 19.30 - Pastore :
G. D. Buffa, da Pisa.
LUGANO - Pastore : Giovanni Grilli.
MANTOVA - Chiesa : Via Bacchio, 4 - Pastore :
Benvenuto Celli, da Verona.
MESSINA - Chiesa:,Via Maddalena, 120 - Pastore; Giuseppe Messina, ivi.
MILANO - Chiesa di S. Giovanni in Conca Pastore : V. Alberto CoetabeL Via Telesio,
- Pa
- Pa
FIUME
store ;
22. — Chiesa di Via Fabbri, 9 - Pastore :
Emilio Coreani, Via Stradivari, 1.
NAPOLI - Chiesa: Piazzetta Tagliavia, 25 Pastore Attilio Arias, ivi.
NIZZA - Chiesa : Rue Gioffredo, 50 - Pastore :
Alberto Prochet, ivi.
ORSARA DI PUGLIA - Candidato teoL Carlo
Lupo, Via S. Filippo, 76, Benevento,
PACHINO - Chiesa Evangelica - Pastore : S.
Colucci.
PALERMO - Chiesa ; Via Macqueda, 36 - Pastore : Rinaldo Malan, ivi.
PESCOLANCIANO - Chiesa Evangelica Evangelista : G. B. Azzarelll.
PIANI DI VALLECROSIA - Pastore: F. A.
BiUour, Asilo Evangelico. ■
PISA - Chiesa : Via Derna, 15 - Pastore : G.
D. Buffa, Via Derna, 17.
REGGIO CALABRIA - Chiesa: Piazza S. Marco
4 - Pastore ; G. Moggia.
RIESI - Chiesa Evangelica - Pastore : Arturo
Mingardi.
RIO MARINA - Chiesa Evangelica - Pastore ;
Giuseppe Banchetti.
ROMA - Chiese : Via Quattro Novembre, 107,
e Piazza Cavour - Pastori : Giovanni
Bonnet, Via Quattro Novembre, 107, e Paolo
Boslo, Via Marianna Dionigi, 57.
SAMPIERDARENA - Chiesa : Via Giosuè Carducci, 16-5 - Pastore : G. D. Maurin, ivi.
SANREMO - Chiesa : Via Roma - Pastore :
Ugo Janni, ivi.
SAVONA - Chiesa : Corso, Crist. Colombo, 13
- Pastore : G. D. Maurin, Via Giosuè Carducci, 16-5, Sampierdarena.
SCHIAVI - Chiesa Evangelica.
SIENA - Chiesa : Viale Curtatone, 5 - Pastore:
Francesco Rostan, ivi.
SIRACUSA - Via Cavour - Culto il Martedì,
ogni 15 giorni, alle ore 18 - Pastore : S.
Colucci.
SUSA - Chiesa : Via Umberto I, 14 - Evangelista: Gustavo Bert, ivi.
TARANTO - Chiesa : Via Pupino, 35 - Candidato tool. Antonio Miscia, Via Dante Alighieri, 17.
TORINO - Chiesa ; Corso Vittorio Emanuele li
(angolo Via Principe Tommaso) - Pastóri :
Davide Bosio e Francesco Peytonel, Via
Pio Quinto, 15.
TRIESTE - Chiesa : Via S. M. Maggiore - Pastore: G. Del Pesco, Via Scorcola, 535.
VENEZIA - Chiesa : Palazzo Cavagnis (S. M.
Formosa) - Pastore ; Emilio Rivolr, ivi.
VERONA - Chiesa : Via Pigna (presso il Duomo) - Pastore: B. Celli, Vicolo S. Andrea, 2.
VITTORIA - Chiesa Evangelica - Sig. V. Trobia.
Il culto principale si celebra in tutte le
Chiese alle ore 11 circa della Domenica.
UFFICIO DI PRESIDENZA DELLA TAVOLA
VALDESE - Sig. pastore Bartolomeo L6ger, moderatore - Sig. pastore Antonio
Bostan, segretario-cassiere - Via Quattro
Novembre, 107, Roma (1).
FACOLTÀ' DI TEOLOGIA - Via Pietro Oossa,
42, Roma (26) - Professori : G. Rostagno,
. Em. Comba, T. Longo.
UiPPIGIO PUiBBLICAZIQNI - Torre PeUlce,
Via Arnaud, 31. — Commissione delle pvhbUcaeUmi : prof. Ern. Comba, presidente ;
sig. U. Janni, prof. T. Longo, ptx>f. D.
Jahier, sig V. Perazzl.
LICEO-GINNASIO PAREGGIATO - Torre PelUce - Preside : Prof. D. Jahier.
SCUOLA NORMALE PAREGGIATA - Torre
Pellice - Direttore : Prof. A. Malan.
SCUOLA LATINA - Pomaretto - Direttore :
L. Marauda, Pinerolo.
Di
CONVITTO MASCHILE - Torre PeUice
rettore : Pastore F. Grill.
CONVITTO MASCHILE - Pomaretto - Direttrice : Slg.ra V. Davit.
CONVITTO FEMMINILE - Torre PeUice - Direttrice : Sig.na A. Vingon.
COMMISSIONE ISTITUTI OSPITALIERI VALDESI - Torre PeUice - Presidente : Prof.
A. Sibille.
OSPEDALE EVANGELICO - Torino, Via BerthoUet, 36 - Direttrice; Suor Lidia Pasquet.
OSPEDALE VALDESE - Torre PeUice - Direttrice ; Suor J. Cugny.
OSPEDALE VALDESE - Pomaretto - Direttrice : Suor E. Perret.
RIFUGIO PER INCURABILI « RE CARLO
ALBERTO» - Luserna San Giovanni Direttrice : Suor A. Beney.
ORFANOTROFIO MASCHILE (Istituto Gould)
- Via SerragU, 51, Firenze - Direttore :
Pastore V. Sommani.
ORFANOTROFIO FEMMINILE - Torre PelUce - Direttrice : Suor Ida Bert.
ISTITUTO FEMMINILE VALDESE - VaUecrosia - Direttore ; Pastore P. A. BiUour.
ASILO PEI VECCHI - Luserna S. Giovanni.
ASILO PEI VECCHI - S. Germano Chisone.
CASA DELLE DIACONESSE - Sede e Direzione : Via BerthoUet, 36, Torino - Direttore : Pastore A. Comba, Via Beaumont.
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