1
Qùarante-neuvième année.
ì
19. Septembre 1913
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MÜa
mÊÊÊÊÈÊÊÊÈ
N. 38.
ECHO DES
PARAISSANT CHAQUE VENDREDI
Prix d’abonnement par an:
Vallées Vaudoises . . Fr. 2,50 — Italie . . . . Fr. 3.00
Etranger ................................... >5
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On s’abonne: à Torre Pellice au bureau d’administration et à
1 Imprimerie Alpine ; dans toutes les paroisses, chez MM. les
Pasteurs.
L’abonnement se paye d’avanoe.
Pour tontes les annonces, s’adresser à l’IiApHinerlè Alpine,
concessionnaire. _______________ ’
S’adresser pour la Rédaction àM.C.-A.TKO»i pàst.,roircPeMtce,
et pour l’Administration à M. J. Coi'ssoN, proL, Torre Pellice.
Tout changement d’adresse coûte 15 centimes, sanf oetix dn
commencement de l’année. ^
Les changements non accompagnés de la somme de 15 cent,
ne seront pas pris en considération.
Que toutes les choses waies, honnêtes, justes, pures, aimables..... dignes de louange, occupent vos pensées. (Phil IV, 8).
80'MMAIRE:
Bureau. V'audois de New York — Gomment
--'puisrje trouver le Sauveur? Le Synode V audois de 1913 —, Correspondance
— Prière — Fête de Saint-Loup ;—
Chronique Vaudoise — Bilychnis.
Bureau Vaudois de New York
213, W. 76»» Street
New York City - Ü. $. A.
1° Nous prions. MM. les pasteurs de
nous envoyer une carte nous signalant
le départ pour l’Amérique de quelque
membre de leur troupeau.
2° Envoyez, si possible, l’adresse de
la personne chez qui nos émigrants se rendent en Amérique, et ne manquez pas
d'indiquer le .bateau et la classe par laquelle ils voyagent.
3° Que chaque émigrant, ait notre
adresse et celle de M.me Henry Rostan,
168 W., 25 th. Street, New-York City,
qui sera heureuse d’aider les femmes
et les jeunes filles au débarcadère, au
nom de îiotre_ Bureau.^
gli emigranti, et étudiez-le pendant le
voyage. Vous pourrez l’obtenir en ^ envoyant un.timbre de :vingt centimes à
M, D. Giocoli, 107, ViaNazionale, Rome.
Il y a là un petit vocabulaire qui
vous sera, fort utile. :j i ^
Proj, AtBERTo Clôt.
Eonent pÉ-je trouver le Sauveur? .
Quelqu’un demandait un jour quel
était le moyen le plus sirnple pour trouver le Sauveur. A cette demande nous
donnerons une réponse aussi simple
que le sont les moyens indiqués:
1. Ba première chose à faire pour
trouver Jésus, c’est de désirer sincèrement le trouver. Ce désir sincère ouvrira la voie; car celuifqui sent le besoin du Sauveur trouvera certainement
le moyen d’aller à lui.
2. Ba seconde chose à faire, dès qu’on ,
a trouvé la voie, c’est de se rnettre sur
cette voie. Si vous cherchiez un ami sur
la place ou le médecin au milieu dç la
foule, vous vous mettriez à sa recherche jusqu’à ce que vous l’eussiez rencontré. C’est ainsi qu’il nous faut par-;
tir si nous voulons un jour arriver jusqu’à Christ ; il nous faut nous^ informer .
auprès de ceux qui le connaissent et
qui savent où il se trouve.
3. En troisième lieu il nous faut prêter l’oreille, faire attention à ce quci.
nous dit l’Ecriture. Jamais cqnversion
n’a eu lieu si ce n’est par le moyen de
la Parole de Dieu. Bisez la Bible et
priez; d’où la nécessité de fréquenter
les cultes où l’Evangile est annoncé et
de prendre part aux moyens ordinaires par lesquels la grâce de Dieu nous
est communiquée : lalecfure de la Bible,
l%4wiàee,4es sacrements qui tous con
tribuent au salut. Celui qui agit ainsi
li’aura pas dé difficultés à trouver le
$auveur.
4. C’est ainsi que l’obéissance aux
commandements du Seigneur vous èouduit à lui; Si quelqu’un veut faire la volonté de Dieu, fil connaîtra si ma 'doctrine est de Dieu, ou si je parie de mon
chef; car nul ne pourra trouver le
Sauveur s’il refuse dé lui obéir.
5. Ensuitè celui qui cherche lé Sei
gneur Jésus, doit renoncer au péché.
Si quelqU^uh à le sentiment qu’il n’a’
pas encore été délivré du péché, mais’
désire sincèreméut et dé tout son cœur
en être délivré, et's’il s’efforce de renoncer au niai, cela prouve ,qu'il est sur
la bonne voie', qu’il a trouvé 'ou qu’il
est prés de Jésus. .
b. Enfin, celui qui cherche le Seigneur
doit d’abord l’aimer. Pour aimer le Sei. gneùr, il 'faut avoir la connaissance de
ses œuvres, de son caractère, en un mot
de ce qu’il a ‘fait pour le pécheur. B’a
; ifidïff ;Âfbu¥ ^ülîàHïtvirie '
; Christ, car l’amour est la plus grande
force d'attraction ‘soit dans le'régné
delà nature, soit dans celui de la grâcé."
îJouS'croyons qu’en suivant ces simpïès diréctîo'üs on ne puisse pas ne pas
trbuV'ér lë ’ SaÜveur.
{D’après l’anglais de A.’G. EaglESOn) ,
I ' . ' • '
Le Synode Vaudois de 1918.
, IMPRESSIONS. — Be Synode est,
sous tous les rapports, une bonne chose.
Il offre à tous ses membres l’occasion
de revoir les anciens amis qu’on avait
, eu le tort dé perdre un peu de vue, de
* négliger un peu; de nouer de nouvelles
amitiés ; de parler avec les compagnons
! d’école- du bon vieux temps, d’échan, ger le fruit de nos expériences réciproques, ainsi’qüe nos espérances d’avenir:
On stentonrage, on se fortifie, on se
; fait du bien. Qu’ils sont nombreux ces
ouvriers qui doivént vivre isolés pen
■ dàht la'plus'grande partie de l’année,
; qüî doivent toujours donner sans recei voir grand chose en retour ! Aussi, com' me ils doivent se réj ouir à la pensée du
I Synode ! Ne ponrrait-on pas faire quelj que chose dans le but de faciliter à tous
' nos ouvriers, aux plus éloignés surtoüt,
■ là venue au Synode ? B’argeïlt que l’on
’ dépenserait ainsi, ne serait-il pas bien
'employé, même au point de vue de
¡l’œuvre ? Nous sommés tous humains,
i nous avons tous besoin de nous retremper, de renforcer notre zèle, au grand
; feu de l’amour fraternel, feu qui se fait
particulièrement sentir an Synode.
B esprit qui a présidé à nôtre Synode
i a été, nous n’en doutons pas, le vrai
esprit, l’esprit de Christ. En effet, penI dant toute sa durée, il n’y a 'pas eu de
¡note frittée, de note discordante. Et cè ‘
ne sont pas les discussions importantes^
qui ont manqué, aptes à soulever les
, passions humaines : B’Ecole Normale, à
l’égard de laquelle des personnes éminentèë avaient des vues diamétralement
opposées; la Vie spirituelle au sein
des Vallées, sujet d’actualité et d’un
intérêt palpitant ; nos relations avec
les Egïisès steurs. Grâces soient rendues
à Diëü, tous ont cherché à effacer leur
persbfÊtté- JÌÓÙT laisser-parler lè' Christ
par leur bouche. ' r, 'J
Mais nous avons hâte d’arriver à ce
qui, selon nous, fera époque dans l’histoire de notre chère Eglise Vaudoise:.
Ba retraite pastorale et les réunions
d’apjiel. ^
Dieu a;înis dans le cœur de deux fervents Chrétiens, le capitaine Wiâelèy ef
sa dighe compagne, d’inviter quelques
émitìéàtss pastèuts ’Vaudoiè à'"Ìa "Kes-'
wick Cop-ieiitipii,; en An^etefiré, Quatre répìtódirent afiirmativement à l’ap
pel ' '■ - - J .
~ J rendirent. Ba ils se trouve-,
reut en contact et en communion avec
les chrétiens évangéliques les plus éniinehts du nioudé entier, appartenant ^
aùx dénominations les plus diverses. Ils'
rie rencontrèrent ni bigotisme sectaire,
ni étroitesse d’idées, ni des chrétiens
aux idées si larges qu’ils n’embrassent
plus rien, mais des hommes et des fern-"
mes qui, à la lumière de l'Evangile
cherchaient la face lumineuse et le cœur
aîihant de notre Père céleste, afin de se
vdùer entièrement à Bui. Ils furent em-,
portés eux aussi par les ondes irrésisti-*
bles de ce grand et' saint mouvement.
Beur enthousiasme chrétien s’accrut; le
zèlé'ardént pour la cause de Christ, la""
sainte cause, enflamma davantage leur
coélir. C’est l’écho dé cet enthousiasme
c’est la chaleur de ce zèle ardent qu’ils
fireiit puissamment sentir au sein du
corps pastoral vaudois.
Bés Vaudois sentent profondément
leur'mission histofîijue à l’égard de leur
beilé patrie; ils sentent aussi que lemomedt actuel est particulièrement difficile, particulièrement critique. Nous ne
pontons pas le nier, les succès rempor-.
‘tés’’par notre œuvre d’évangélisation,
_dàüs ces dernières cinquante anriées,
bietf que^très appréciables, ne corres: pondent pas aux espérances qu’on avait
nourries et ici et à l’étranger. B'étranigéit^, hoüs le notons avec douleur^ com. menee à se fatiguer à notre égard, et ré-‘
pohdant aux nombreux appels qui lui
viéhûënt des contrées lointaines de TAfriqùe ét de l’Asie, nous laisse un petit
peu de côté. Or lions ne pouvons pas
encore faire par nous-mêmes. DevonsnOÜS en prendre notre parti et abanjdonner l’évaiigélisation de notre pâtrie?
Devons-nous réellement descendre dans
;le tom'beau,ayant soin de graver d’abord
isur notre tombe les paroles: «Ci-gît-^
l’ancienne Eglise'Vaudoise » ? Car nous
devons avoir le courage de nous reridré
bien compté dè cette vérité irréfutable,
que du moment où nous abandonnphs
notre œuvre (le .rnission et d’évaiigélisation, nous signons l’arrêt dç. mort be
notre Eglise. Et alors ? Alors tí.'nous
faut un tévéii, et ce réveil a cOmmèncé,
selon moi et pOur moi J au sein dé la retraite pastorale et des réunions publiques termes à Toccasion de iio.tte Synode. Oh ! ces appels qui hOùs parraieii'Î:
avec tant de force de pèche, ' d’amour,
de rédemption' et be rèsponsbbilite !
Ces prières qui partaient dû cipur ^et
(jüi allaient droit ,au cœur ! I^enr é^lio
a fait -vibrer lés çorbes de nos""ccéurs et
a enthousiasmé nos âmes b’un saint enthousiasme 1 Ba vision d’en-Hàut"^*îlluminé notre âme. Frères ! nous' allons
regagner nos foyers, nos granbes,villes^“
nos petits pays perdus dans l'intéfÎeur
de la^ belle Sicile, nos villages suspeadus éux flancs abruptes de nos glorienses montagnés; nous allons retrriuy^f
toüfes'les misères, les petitessesTies bor-j
reurs, les difficultés qué nous avions
pour un instant oubliées,, mais,"qür nous
, avaient profondément découragés,
fois même terrasses, kien'n'a cjiangé,.
là, mais nous, grâçè à Dieu, nous“sohimes changés. Ee .même panoranja ^qne,
nous connaissons si bien, frappé tristement nos regards..., mais que dis-je,
tristement ?* Cette parole n’est plus
adaptée, car nous voyons toutes ces
choses maintenant à travers le prisme
de notre vision, notre gldrieuse vision,
la vision d’ëh-Haut. Qù’irnporte l’indifférence des gens, l’aridité bu ,àol à
ctdtivër, la sblitüde, ringràtitude. —
Christ est avec rioüs, lutte á-vec 'nb'ú§, ‘
son’áñióur nous possède, ses p'roruésses’
sont certâines,‘sbn règne ë’étafelifà un'
jour sur la terre et no'uà aurons contribué, selon nos faibles forées, à sà Veniie.
Prarustin, 15 septembre Í913.
E. B. BEkTAtot.'
CORRESPONDANCE. '
A Monsieur le Rédacieur ' ‘ *■
■ • • de l’n Echó'des Vallées », ‘ '
' ' ' ^ Torre PiÈLiJiëEi "
Cher Monsieur et hokoré Frèréi ^
En vous envdyant la ctfculaire et le
Programme du XIV Congrès intema^x
tio'nal contre Valcoolisme, qui attrai Meu
à Milán,'dans la ViUa Reale, àvL
27 septembre prochain, permettez-mbi
d’attirer l’attention de vos lecteurs sur
les quatre premiers articles du*-Régie« )
ment du Congrès :
1° Il Congresso ha per scopo di discu-)
tere, nella più stretta neutralità>'politica e religiosa, e mediante vffl libero ^
scambio' di Vedute, la>atura; é je mà-.;
. nifestazioni dell ’alôOôlismo, di -esâihiinarcTîe *ífíi¿úfè àtté* à'côîabàètei*lb e
2
mmm
IBpi
bëiîtribuire in tal modo alla lotta-con
ir
he é
trotouesto male. I
'4ei|ato delle bevai^^ alcoj ^
dell’astinenza co^pl|ta ¿<i;
taàde, sono amnieswal%
^^ali diritti.
Ogni aderente che partecipa al
C^l^gresso, paga anticipatamente una
quòta di h. io e riceve una tessera persotele d| pjeipbro, (i), phe lo autorizza.^^ ^
ÿ lirenderé parte attiva alle discussioni
^^i dà diritto a tutte, le. pubblicazioni.
del? Congresso e a tutte ie facilitazioni
che saranno, açcprdatp ai, congressisti,
iv 3° aderenti che non intervengono
^1^ sediïfê del Congfësso’^possôno assi- ^
citarsi rmvio di tutte le pubblicazioni
deL^medesimo, pagsmdo la quota di adesiofie semplice staliilita ih I*. 6'
La Luce ayant de]a indique une partie du programme, c^ue je vous envoi^
plus au complet, je me limiterai à
vôps commuiiiquer ce que la circulaire
officielle ne contient pas. ' .
Lé Congrès international s’ouvrira
lé 22 septembre a lo heures du matin,
al Cusidlo (Sala delle Statue), par la
réception officielle de la Municipalité de
'Milán, qui offrira à chaque Congressiste
un exemplaire du Guide il\ustré, de plus
de 250 pages, ainsi qu’une carte d’entrée gratis aux divers Musées de la ville.
Le Comité,directif a Mt, avec les hôtels," des arrangements spéciaux pour
les participànts, et a obtenu des Chemins de féf, une réduction de tarif, (i )
' Le inême soif "de l’inauguration du
Congrès, il a,été organisé un service religieux dans temple protestant de Via
Carlo Poña\ *¿10. langues. L’al
locütîon èh anglais sera faite par le rev.
A L.' IvÜIey. canon, de Mereford. Celle
éh allemand, par le pasteur Pestalozzi
dé Saint-Gali (Suisse).. Celle en françàis ptò lé pasteur Westphal de Lausanne, et celle eh italien par M. le pasteur jàl Giampîccoli.
Les hymnes chantés auront la même
mélodie 'dàhs les quatre langues. On
cHaatéfa donc lés chants: J’ai soif de
ta présèncé, Divin chej de majoi — Sur
iùije rue repose^ Ô Jésus mon Sauveur —
C‘èst Üñ rêntpart que notre Dieu. Et
apfêà l’allocution en italien de M. E
Giampiceoli, Plus que vainqueurs, telle
est notre demsé; en italien : Si, vinceremo,
Jratelli, esultiamo! (JS° 277, Inni Sacri).
•— Lé mercredi 24, dans une des salles de la Villa Reale, aura lieu une réunion Jamilière dés membres du Congrès,
rattaches aux œuvres antialcooliques religieuses protestantes, et cela sous les,
auspices du Comité central de, la Fédération internationale de la Croix Bleue,
M. le pasteur Dault, député au grand
Conseil, traitera le sujet : Quelle part les
sociétés antialcopliques, à base religieuse,
doivent-elles prendre à l'action législative.Ànîùdeaolique J, discours- suivi- dediscussiopet (^’un i^tretien fanuliet.)
““ Le vendredi 26, à midi et demi,
dîner en commun ûes amis de la Croix
Bleue, au Restaurant Aurora, Piazza
Venezia. «- Prix: 3 francs.
' ‘-it Le samèdi 27 et le dimanche 28,
réunions d’appel, à 4 heures du soir,
en italien, à la section milanese de la
Croix Bleue, Via- FéMce Casati, N® 6.
Pendant la semaine du Congrès, d’autres conférences auront lieu, ainsi celle
du doéteur Pofovic de Belgrade, sur:
l’alcool dans la guerre des Balkans; celle
de M. le docteur Holitscher, sur: l’alcool
et la tuberculose.
Pendant le Congrès on çrganisera une
Orne. f'
^omen sur^jfe lac
5^ Nous Sv^oulo^ espéi^ qu’un
p>mbre^^ chptiens év^igéliques
-'Bëns feefidront à -dionn'êlir de prendre^*
part à cet important événement pour
notre phys. 'oh tout au-moins ÿ en^rront leur adhésion, constatée au moyen
des 6 francs à envoyer au secré|aire ■ du
Comité, M. F. Ferrari - Via Màcchia- .
velU, 2i - Milano. - '
Nous sommes heureux de savoir que
les administrations réunies de notre
Eglise Vaudoise ont délégué pour la
¡représenter à ce Congrès MM. Giov. Rochat,' Ernèsto Giampiceoli, Costabel
et Revel ; ces derniers, pasteurs vaudois
à Milan. Dans la même occasion, la Vénérable Table a eu la bonté d’exprimer
ses remerciements pour ce que le Seigneur m’a donné de pouvoir faire contre ce terrible ennemi de notre société
— comme de nos familles — l’alcoo-.
lisme.
, En vous remerciant, cher et honoré
Frère, de l’hospitalité accordée dans
vôtre journal, qui trouve toujours écho
dans nos cœurs de pasteurs vaudois,
agréez mes fraternelles salutations.;
’■ Giov. Rochat, past. évu^g.
0-0"0"0"€>0-00-;0-<?^00--0-0^-0' é"&
F
Seigneur,'^919 que je sois; mattresse dû malheur I
Fais que courbée au soi je tieune la douleur,
Comme sous son genoux un dompteur' la lionne !
Ahl que ta force, ici jamais'ne m’abandonne.
Pour qu’à travers les flots qui montent jusqu’aux yeux,
Je voie une clarté luire encore des cieux,
Qui ma 4iqe: ^ieu vit et son amour rayonne, h. :.
Même à travers la nuit et l'eau, qui tourbillonne
Frida Maurin^.,
a ÎjJ,.
-O-O OO-O-OO 0■0•0i3^■0•
Fête de Saint-Loup.
La fête anhuelle de Saint-Loup à eu
lieu mercredi deruièr, 3 aepte,ixi6re..j
Journée magnifique et nombreuse assistance. Comme d’habitude, les partici
pants se sont vus très cordialement et
généreusement accueillis. Les réunions
(1) Pour renseignements et pour la demánde de la tessera de membre (fr. 10) Ou
d’adhérent (fr. 6) écrire au sec. général
pocLF'Fenan« 2. Via Macchiavelli, Milano. 1
J... . ■ . . J
ont eu lieu en plein air.
Le matin, après une prière de M. le
professeur Charles Porret, le président,
M. Emile Chappuis, dit que ce jour est'
la fête de la recounaissance envers Dieu
tout d’abord, puis à l’égard de tous
ceux qui aiment et soutiennent SaintLoup. Il ajoute que les développements
de l’œuvre, qui compte maintenant 265
diaconesses et 62 postes, ont amené le
Comité à donner un adjoint au directeur. Ce sera M. Franz Burnand, pasteur à Tramelan, qui entrera en fonctions le avril prochain.
M. F. Burnand répondra comme
Pierre : « Je n’ai ni argent, ni or, mais
ce que j’ai je le donne », savoir ma très
grande sympathie pour votre œuvre,
mon profond désir de m’intéresser aux
malades, ma consécration à Dieu avec
le sécours de son Esprit.
Deux membres du Comité décédés:
MM'. J. Gross, pasteur, et Agèfior Bois' sier, sont remplacés par MM. Jean Besson, pasteur à Neuveville et Edmond
Boissier, député, à Genève.
Vient ensuite le rapport, toujours si
intéressant et attentivement écouté, du
, directeur, M. Rau.
Il retrace d’abord l’histoire de SaintLoup. D’antiques légendes y plaçaient
un pieux ermite, venu de la Gaule. Il y
a cent ans, l’industrie des étrangers
pensa s’y établir. C’est alors que le fils
d’un des propriétaires, le noble Henri
Juvet, s’écria: «La danse, le tir, les
beuveries du dimanche cesseront ici;
cette maison deviendra une maison de
.prière ». .
uO
Trente ans plus tard, son vœu s’ac(^i^lissiét,^ Louis Gefmppd qui àyp.it
foRiéè, en I842, la mpsorji dei. diaconesses à Echallens, trahsf^ta s<hi .oeuvre' à Saint-Loup, en 1852, appelé^par
un généreux philanthrope, le docteur
■ÉuHni delà Rivè,de Genève,"qui avait
acheté et mis l’emplacement au service
de la charité chrétienne. * ■'
Le rapport passe en revue les quatre
œuvres ayant leur siège à Saint-Loup. ;
1° L’Hôpital qui, inauguré autrefois
à Echallens, avec 58 malades et 4 diaconesses, a soigné cette année 635 personnes. Journées de soins: 17.634.
2° La Retraite, asile d’été pour enfants, ouvert, en 1860, par Louis Ger- moud dans le village de Ferreyres,
transporté à Saint-Loup, en 1865, et
qui a abrité au cours du dernier exercice 60 enfants.
-3° Lo Châlet-Jemmes, comme on l’appelle ici, œuvre commencée en 1875 par
Henri Germond pour 12 malades et qui
actuellement, peut offrir 25 lits.
4° Le Chalet-enjants, dont la fondation remonte à 1886, et qui a reçu cette
année 72 petits malades.
Nous avons perdu un de nos plus généreux bienfaiteurs, M. Agénor Boissier, très longtemps membre du Comité
et qui, à deux reprises, en vue de constructions nouvelles, nous donna cha-que fois 100.000 frs. Feu avant sa mort
il nous remit encore 25.000 frs. pour
des réparations à l’un de nos bâtiments.
De vifs remerciements sont adressés
au docteur Henri Curchod, ainsi qu’à
son père, M. le pasteur Curchod, de
Lausanne, et aux deux pasteurs, de La
Sarraz, MM. Délaiontaine et Porta, qui
visitent les malades avec un grand dévouement.
Les postes externes se développent.
On nous réclame 16 diaconesses de plus,
pour rannée prochaine; nous avons
dû refuser des demandes venant de
France, de Belgique et d’Italie. Si
nous pouvions accepter les demandes
de l’étranger, nous aurions au moins
200 diaconesses travaillant dans ces divers pays, et même en Espagne et en
Orient. De2oà30 jeunes filles devraient
nous arriver chaque .année, au lieu
d’une qmnzaihè, comihe'c’est ordinairement le cas.
Cinq diaconesses ont été rappelées à
Dieu au cours de l’exercice : Sœur Dora,
qui fut 37, ans à l’Hospice de l’enfance
de Lausanne ; Sœur Rosine Schneeberg,
à l’œuvre pendant 35 ans, dont 17 à
rinfirpierie d’Aubonne.; Sœur Marie,
Oeri, qui s’était retirée à Bâle; puis 2;,
jeunes diaconesses: Sœur Hélène Kissling et Sœur Marguerite Genevey, qui
délogèrent aussi dans une profonde paix.
En dehors de la foi chrétienne, l’,homme n’est point ému par les souffrances
de ses semblables ; les philanthropes qui
lia rejettent n’en agissent pas moins
sous soninfluenqe ; nous continuerons à
nous réclamer de l’Evangile de Christ,
qui est la puissance salutaire de Dieu
pour toute âme croyante. , . ,
' Î!L. Rappard, de Genève, présente les
comptes. Les recettes ont été de
frs. 147.655,70, supérieures aux dépen-,,
ses d’envirqn 2000 francs,
j Cette première séance se termine par
une prière de M. le professeur Henri Du
Bois, de Neuchâtel. 1 ,
j La réunion de l’après-midi est présidée par M. G. Borel-Girard, pasteur à
Chaux-de-Fonds, remplaçant M. le pasteur Ed. Genton, qu’un service funèbre avait rappelé à Lausanne. Il s’adresse aux âmes souffrantes, qu’il veut
'relever, consoler ea leur adressant ces
1
paroles de Jésus-Christ: « Venez à iaoî,
^lot^souligera^. j ’
'lEe verset 12 du cèp. XII de l’épître
^x Roi^ins : « So:^z joyeux dans Î’ës• pèraiihe,“*’patients d’àîis l’aifliction, persévérants dans la prière », sert enstdte
de texte aux vibrantes exhortations
qu’adressent à l’assemblée MM: les pastèufs Henri Renaud, des Croisettes ;
Jean Besson, de Neuveville, et Arnfand
de Méstral, de Retiens. Le preihier
, montre que seule l’espérance chrétienne
peut donner la joie à ceux qui souffrënt ;
le second qu’il ne s’agit point pour le
chrétien dans l’épreuve de se laisser aller an découragement et an désespoir,
mais d’être patient ; le troisième regrette
que .jiien des chrétiens lisent, si-pen du
priyilège^lie^pouvqir s’adresser DiaU
continuellement. Que les parents entre
autres prient beaucoup pour leurs enfants. « Priez, priez, priez,. Dieu exauce
toujours », répétait sur son lit de mort
le pasteur Bernard, de Berne, encore
actif à l’âge de 86 ans.
Commencée par- une prière ée - M. le
pàsteqr Ch.’Delétra, de-Genève, cette
seconde séance se termina par une
prière aussi, de M. J. Raccaud, d’Aubonne."'
Une charmante carte de fête, avec
ces vers de M. Borel-Girard, se vendait
au profit de l’œuvre de Saint-Loup:
Qnand les frileuses hirondelles .
Vont chercher des climats meilleurs.
Le vent d’automne ouvr^ leurs ailes
11 leur faut un printemps ailleurs.
Ainsi s’en vont l’un après l’autre
Les amis qui nous furent chers ;
Leur départ annonce le nôtre.
Nous laissant des regrets amers.
Ah ! que nos larmes s’adoucissent
En pensant aube jours éclatans
Dont les saints.devant Dieu jouissent 1
Lé ciel, voilà notre printemps.
■ ^ ‘ L. Favez.
{Du 11. Semeur Vaddois*).
CHICAGO'. Ce n’est pas l’Eglise de
NewrYork qui a envoyé 25 frs. pour l’Asile des Vieillards de St-Germains mais
VUnion, Vaudoise de Chicago, qui, en
acceptant nos remerdieménts,' voudra
bien excuser cette erreur.
ETATS^UNIS.;„;L®' pasteur: V.
Ravi, bién connu: parmi nos frères d’Italie, s’est éndorffii dans là paix du
Seigneur le 23 juillet dernier à Newton
Mass. (Etats-Unis d’Amérique).
Né à Mirto, en Sicile, en I838, il était
entré au couvent jeûne encore, et s’é-'
tait distingué par son intelligence et
son habileté dans l’enséignement. Ayant '
eudesdoütes Suirles doctrinesdel’Eglise
dé Rome, il jeta le froc et s’établit à Naples, où il vivait en donnant des leçons.
Ce fut là qu’il connut notre regretté M.
Georges Appia, et par lui fut conduit à
l’Evangile.
Il entra à notre Ecolé de Théologie
à Florence et suivit les cours pendant
trois ans. Il se rendit ensuite à Ediiibourg. De retoür en Italie, il prêcha
successivement l’Evangile à Rome, Na-^/
,ples, Palefme, Florence et Milail, avec '
l’Eglise Libre Italienne et l’Eglise'Méthodiste. Il s’était dernièrement agrégé
à l’Eglise Vaudoise
Il passa ses dernières années auprès
I de Ses enfants en Amérique. Il laissé ’
sa Veuve, trois filles mariées fort avan- ‘
tâgeusement et un fils, le Rev. V. Ravi,"'
pasteur de là Noith Church, Cambridge
Mass.,rEgliselaplusprospèredèla yillé,
ami infatigable et soutien de notre œu- ^
vte Vaudoise en Italie.
Nous leur exprimons notre cordiale
; sympathie. Pro/. Alberto Clôt. ’
h
k
3
I^A TOUR. M. le pasteur Rinaldo
Malan est parti pour Kiel, où il a été
représenter l’Eglise Vaudoise, auprès
de l’Assemblée générale de la société
Gustave-AdolpKe.: C “
— M. le colporteur-évangéliste Arnoulet a présidé une réunion, dimanche
dernier, âux Chabriols.
— M. et M.lle Brigham, d’Edimbourg
après quelques semaines de séjour au
milieu de nous, viennent de repartir
pour l’Ecosse.
— M. le président E. Giampiccoli
s’est rendu à Rome, pour quelques jours
seulement, mais sera encore au milieu
de nous pour quelque temps.
— Nous rappelons et recommandons
la souscription au livre du T^^eur G.
Appia: Noël à traver'’^ agesy>. Pris
à la Tipographie'ïe volume ne coûtera
que frs. 2,25. Ra souscription est ouverte jusqu’à la fin du mois.
— M. L. Jourdan, pasteur à Neuchâtel, originaire de la Tour, a prêché dimanche dernier à St-Raurent. Il est reparti, avec son fils, qui l’accompagnait,
hier, jeudi.
'fr'
— M. B. Tron, d’Allégény, Pensylvanie, après avoir passé deux ans en
Italie, surtout à Florence, est aussi reparti pour les Etats-Unis, où il va se
consacrer au travail parmi les Italiens.
— Le Concert vocal et instrumental
au profit de l’Ecole Normale a eu un
succès magnifique, tel qu’on n’auraitpu le désirer plus complet. E’Aula
Magna du Collège était boûdéê d’un
public élégant et choisi qui n’a pas
ménagé les applaudissements les plus
chaleureux aux artistes. On entend
toujours avec- plaisir la voix ,çhaude
et vibrante de M.me Revel Clïarbonnet lies detix mélodies, qu’ellen.-chanté
ont été très goûtées, la seconde ^ surtout avec accompagnement dè Violoncelle et piano. Ta j eune pianiste Mdle
E. Rocchi a montré un t&lent consommé d’exécutante dans la diflficile
«Rhapsodie» de Eistz, et encore plus
dans les concerts pour violoncelle et;
piano où elle a fait merveille. Monsieur W. Jürgensen, amateur distingué, a joué, sur son violon,,.avec beaucoup d’entrain et de verve une « Ouverture » de Suppé, et deux autres
morceaux, aj'ant aussi sa bonne part
d’applaudissements.
Mais c’est M. Marco Peyrot, le professeur de violoncelle bien connu parmi
nous, qui a remporté un véritable
triomphe. Nous l’avons entendu souvent ces dernières années et nous
pouvons dire que les brillantes promesses du début se sont réalisées et
qu’il est devenu un grand artiste. A
une virtuosité prodigieuse due à une
technique irréprochable, se joint un
sentiment profond dé l’expression, une
délicatesse de nuances qui arrache des
cris* d’admiration, une chaleur et une
force d’interprétation qui transporte
et ravit. Ee violoncelle chante toutes
les joies et toutes les souffrances de
l’âme humaine, c’est une créature vivante qui pleure et soupire et trouve
enfin l’apaisement dans la divine harmonie. Voilà ce qu’exprime en particulier la page sublime {jouée par M.
Peyrot en bis après le concert en « la
mineur » de Davidoff) page puissante
composée par l’artiste lui-même dans
une heure d’inspiration. C’est donc le
compositeur qui a été applaudi avec
l’exécuteur, et nous lui souhaitons
aussi dans cette voie’ lé plus brillant avenir.
M lle Trossarelli n’a plus besoin d’éloges ; elle a tenu le piano avec sa
maîtrise et compétence habituelle dans
les accompagnements, et contribué pour
sa part au splendide résultat artistique
du concert. l.
— Samedi, le 20 septembre, à 2 h.,
au Collège, aura lieu une loterie pour
liquider les objets qui sont restés invendus bazar. Tous les billets sont
gagnants et seront de frs. i et 2. Comme il s’agit de l’Ecole Normale qui va
s’ouvrir en octobre, et que le bazar a
été un véritable succès, efforçons-nous,
le 20 septembre, fête nationale, d’accourir au Collège, et par notre présence
-encourager ces dames qui ont tant fait
pour cette œuvre si belle et qui nous
est chère à tous ; ce sera la meilleure
manière de fêter le 20 septembre.
— Scuola Normale Promiscua. Gli
altînhi che desiderano iscriversi nella
classe di questa Scuola devono rivolgere la loro domanda, in carta bollata da 0.60, unitamente ai loro documenti scolastici, al Direttore prof.
Davide J ahier.
Gli esami di integrazione per gli
alunni ^ginnasiali prqmiossi alla quarta
Classe avranno Í luogo nel prossimo ottobre, in giorni da fissarsi ulteriormente. Si seguiranno, per questi esami,
le antiche prescrizioni, ossia si ridurranno agli esami di disegno e di calligrafia e, per le ragazze, di lavori
femminili.
I^RARUSTIN. Décès: César Auguste
Bertin, des Grills, âgé de 5 mois —- Ernestine Bourne, de Saint-Barthélemy,
morte dans la fleur de l’âge. Sa maladie
a été longue et douloureuse. Elle a vu
la mort S’approcher à petits pas. Elle
s’est endormie dans les bras de sa vaillan^;.|C||reï^ eq s’écriant : | Il vient, Jésus, finalement; il est venu ! » — Jacques Constantin, du Coularey, âgé de 76
ans, bien connu dans sa paroisse et
dans les paroisses avoisinantes. Il a été
régent dans plusieurs écoles de quartier
et pendant de longues années. Il a été
pendant plus de 40 ans conseiller de la
Commune ; pendant plus de 35 ans ancien de la paroisse. Ses funérailles furent imposantes — Arthur B aimas, fils
du pasteur de Venise, décédé au Roc
du Gay, à l’âge de 14 ans.
A toutes ces familles si durement
frappées dans leurs affections légitimes,
mais tout particulièrement à la famille
de notre cher collègue, nous exprimons
toute notre vive sympathie chrétienne
et demandons à Dieu de les consoler
et de les fortifier. E. B.
PIQNEROE. Jeudi, ii cour.. Dieu
a rappelé à Eui le fils cadet de M.
A. Balmas, pasteur à Venise; voilà
donc, dans moins d’un an, le troisième
deuil dans la famille de notre Frère 1
— Arthur Ea/mas n’avait que 14 ans,
mais oh peut bien dire qu’il était mûr
pour le Ciel; profondément pénétré du
sentiment de la présence du Sauveur,
qu’il sentait — disait-il — particu-,
lièrement depuis la mort de sa mère
et de sa sœur, il caressait un idéal:
celui de devenir missionnaire... Ee
Seigneur a préféré l’appeler plus Haut,
à un service plus parfait et plus grand;
mais le vide reste, — et nous ne pouvoiis que renouveler ici toute notre
profonde sympathie chrétienne à M.
Balmas et à sa fille M.Üe Elda, en
demandant à notre Père Céleste de
vouloir toujours mieux combler par Sa
ptémsÊee te vide de leurs cœurs, et apporter à leurs blessures le baume seul
efficace de Ses Cofi'sôiâlîons toute puis
santes.^M IG Oil'
Ees manifestations ide syiUpathiemt
d’affection<j^ chrétiennes ontvctéj cette
fois encore, vraiment touchantes : nOus
avons remarqué dans le cort^e beaucoup d’amis venus, non seulment de
Prarustin et de Pignerol, màis d’Angrogne et de lTurih; l’église de Venise
s’était aussi fait représenter et avait
, envoyé une couronne ; enfin plusieurs
collègués de M. Balmas étaient présents : Outre les pasteurs de Prarustin
et de Pignerol, >IM. E?., Gay, H. Tron,
B. Gardiol, D. peyrot, J. Maranda,
A. Jaiffier, E. GiampiçcoU et F. Balmas. Cinq d’entre eux parlèrent, soit
à la maison, Soit dans le temple de
Pignerol;' parmi ceux-ci le président
du Comité d’Evangéhsation, M. E.
Giampiccoli, qui apporta aux affligés
le message affectueux des Administrations de notre Eglise.
Nous unissant encore aux prières
que les nombreux amis de M. Balmas adressent à Dieu pour lui, nous
demandbns aü Seigneur qu’il soutienne son serviteur et qu’il répète au
cœur des affligés les paroles que Eui
seul peut dire: «Ne pleure pas. . Tu
comprendras plus tard ! ». Im.
SAINT-SECOND. Nous sympathisons avec notre collègue M. A. Balmas,
qui vient d’être frappé par un nouveau
deuil. Dieu ayant rqppelé à Eui son
"unique garçon. IV^M. D. Gay, A. Jahier
et Benmlot, ont parlé à^St-Second; et
MM. Marauda et Giampiccoli, à Pignerol. — Notre frère et collègue peut
compter |ur nos prièr^.
TURïï^*' 7^ ¿'owgmso" nazionale delle
Associazioni Cristiane della Gioventù —
Torindj iqé 2Q’Sèttéïàbrè iqf J:. Agli
Uniomsti italiani, agli amici dell’opera
e a tutti coloro .che s’interessano alle
sorti della gioventù nostra, il Comitato
Nàziònale estende il suo caldo invito
per il IX Congresso nazionale.delle Associazioni Cristiane della Gioventù, che
avrà luogo ih Torino il 19 e 20 Settembre 1913. '
Gli argomenti èhe vi saranno trattati
sono della màssima importanza, e potranno forse portare notevoli cambiamenti nell'attuale organizzazione unionista, con ripercussione, che auguriamo
favorevole, sulle Chiese che lavorano
nel Campo di Evangelizzazione.
Il Comitato nazionale è preoccupato
dal fftto che la gioventù protestante,
in Italia, non rende abbastanza come
atticità e come testimonianza, e che te
sue forze sono troppo suddivise e assorbite da tutti i partiti in seno ai quali
esse, ion valgono più a far sentire la
loró influenza.
Qtìalche cosa si può fare, e il momento
seràbra opportuno.
Convinto perciò dell’ importanza e
deH’ora e dell’argomento, il Comitato
nazionale insiste fraternamente presso
tutti gli amici del movimento unionista
e li invita a convenir numerosi all’im
portante Congresso.
Roberto
Prochet
^fesidente del Cornitato Nazionale.
PitbGRAMMA. — Venerdì 19 Settembre; Ore IO ant.. Verifica dei mandati Allogò - Informazioni - Disposizioni
prelitiiinari — Ore 14, Inaugurazione
del Congresso. Oratore: Sig. Ernesto
Giampiccoli — Ore 15-, Costituzione del
Seggib. Nomina della Commissione
delle proposte.. Relazione morale del
Presidente del Comitato nazionale, Ee*
làzióne finanziaria del Tesoriere. Rela
gruppo. Rela
zione dei Comitati di
, - -t.
. igioventù.' modertia? ». Discussione.
. Ojre 20.30, .Riunione d’appello nel|i
Chiesa battista di Via Passalacqua. Oi
ratori: prof. G.’ ’Nesi,^ pj^oi* EpbQvicd
Paschetto, pastqre' G. E. Meille. i.E
Sabato Ìo Settembre: Ore 8 ant.., Cullp
presieduto”^ dal cav. R. Davio.
zione del prof. Mario Falchi sul'tem^i
« Ee A. C. D. G. di fronte alle; cluesej
alla sezione studenti e ad altre opet^
giovanili ». Discussione — 0fé ,i2, Cq-.
lazione in comune, offerta dal Comitati
nazionale — Ore 14, Relazione del hay.j
ing. Em. Eynard, sul tema: « Ee A.
D. G. e la loro organizzazione in Italia#
nazionale »4
i
Federazione é Comitato
Discussione. Relazione della Cómmi^r|
sione per le proposte. Deliberazioni
nali del Congresso. Elezione del Comi,^
tato nazionale. Scelta della sede d^
futuro Congresso. Chiusura del Cod^
gresso — Ore 20.30, PrahzoM cp'niiin|^
offerto dall’A. C. D. G. di Torino. V!
Nouvelles et fait$ divers.
n
— Ees Baptistes^,viennent d’avojij
leur Congrès à Stockholm, qui a été utt
véritable succès. Cette ville compte;
paraît-il, 70.000 baptistes, .et Je fait qiib
le prince Bernadette intervint ht l’a|-!
semblée, montre qu’ils jouissent d’unéî
certaine influence. Ee prochâinCongrèjp!
aura lieu, paraît-il, à Rome, chaleuret%-i
sement invité par M. le D;r Whittinj-j
ghill. .i,î . ■ ,L .D j'i
RUSSIE. Ee colosse'fusse'dé^fiib'
touj ours plus. pji.issant, Malgré..ses ,dif=.
férentes races et religions, il se prépare
pour l’avenir, devant se njesure^. çontre
les races |aunes èt Voul^^ être|^ protecteur dés Slavësl En attendant nous
tenons à,signaler que le jdernier rêfénsemént accuse une'population dé ”171
millions d^âmes,^ une^ mügmemtation
nettfl de 42.millioas'sur le d^wâét**©«^
censément qui eut li§.tl, en 1897.
Il y a en Russie 771 paysans sur 1000
habitants. Uans ,ies; haiüpà^nesi ï’fifement féminin est en supériorité de
60;500 ; par' cbntrë'Tâ’^*vfflé'àccuse lîne
infériorité du sexe iémiaim ,Çe quH^y
a df triste/dans ée beau Itabieau, cleàt
que sur lopo personnes,seulement
sont capables de lire étûi’écrire. Il y a
encore de la marge'pour lutter eh faveur du progrès.;-, a
BILYCHNIS. Rivista 'di "stùdi refigloii. '
lyia Crescenzio,, 2, Roma). ^
sommario "
del fascicolo di LugliorÀgosto 1913:
'i'- ' ì""
Francesco Biofldolillo: Par la religiosità di Francesco Petrareq, {con vjllustrazione) — Aristide Gambari,: « Il
passato » di Alfredo Lo'i^y "—. Drt Aschenbrödel: Il movimento del « Brtìiherhood » in Londra (con illustrazapiiil —■
Giovanni E. Meille: Gli sforzi verso i’emancipazione nell'Islam e t'avvenire .dei
popoli mussulmani —‘ Raffaele Wigtey:
I metodi della s^araw2» .{Psicol(^;i# religiosa) — A. Distefano: aliala KÙrhm
(con ritratto) — Effl^ Éuc&mi iMaterialismo e vitalismo:
Vitalità e Vita nel Cattolicismo — Note
E Commenti - A. ì)istefano: p/ VI Congresso Internazionale del progresso^ feligioso— A. Easulo: 71 secondo <^àngresso Battista EuropÌ0%(coxi ìllustÌazioni) — P. Marucchì: G. Rapini dinanzi a Gesù ! ^i3^Rijvera:.Xà »hÄ*
in Inghilterra Tra EtfRi, f i
- Antico Testamento: Intròd«|H^ei;4^
letteratura delFA. T. (I. R.) —
Testamento: I giorni del Figliuol dell’Uomo (I. R.) -^‘Filosofia e Religione:
Verso la Fede r— Varia: FigufsSmoièrné (F. O.lt.) -iEa persona éfl Gesù
{!• R‘).
Ab. payés et non
1913 : M. Ouigou, Perôàâ
C.-A. Tbon, R)irectew-responsable.
I
4
CASSA Dii RISPARMIO DI TORINO
■ -ip-SEDr '
SÜCCVPSALI
SEDE CENTRALE : Via Alfieri, N. 7; t
Barge ; Lunedì, Mutrteiì, Giovedì e Dòmentca:
Oavoor ... » ’-MarteM, Sabato e Domenica,
Torre PeUice . : » -Mercoledì ¡Venerdì, Sabato e Domenica.
PerosaArgentina » Mercoledì e Domenica. ,
Brìcherasio . . » Lunedì, Giovedì e Domenica.
Prèsso le suihdioate Succursali si esegruiscouo le seguenti operazioni,:
;; ÌBmifsione di libretti di risparmio ordinario al 3 OiO, con un massimo credito di L. fO.OQO
ediiUn idisponibile giornaliero di L. 5Ò0- 4*
Emissione di libretti di piccolo risparmio al 3.^ OlO, a determinata categorie di persone attendenti a lavori manuali, con un massiuio'credito di L. 2Ó00 ed un disponibile
.giornaliero di L. 100. i < S
Emissione di libretti nominativi vincolati almeno, per un anno, per somme nonduferiori
a L. 5000, alPinteresse del 3,50 0[0.
Annessione di prelevamenti dai libretti a meiszo di assegni {chèliueS), pagabili alla Sede
Centrale.
Caisewedi Risparmio a domicilio', tali cassette vengono distribuite gratuitamente
/dalla Cassa a cbiun(}ue possieda già un libretto di risparmio nominativo o al portatore
con un credito di L. 3. ,,
Limitatamente alle Sedi di BARGE, TORRE,PELLJCE e BRÌCHERASIO ;
Emissione di libretti nominativi ma pagabili al portatore, - a\ 2,75 OjO, con un massimo
credito di L. 25.000 ed un disponibile giornaliero di L. 2500.
ftU Sede di Barge funziona anche da Esattoria 'del Gomune stesso. 4-'
In tutta le Ssdi Succursali sopraindicate: /i
Si fanno acquisti di rendita dello Stato o di titoli della spepie di /quelli ebe la Cassa
può acquistare, per conto dei depositanti, e nell’interesse di questi ,so ne esigono le
semestralità. ^ ®
^ ammettono come contanti^ vaglia cambiari e i tagliandi di rendita scaduti- |t
Si accettano domande d'iscrizione alla Cassa Nazionale di Previdenza e depositi sui
.libretti della Cassa stessa. '
per essere trasmesse alls Sede Centrale per quanto riguardano:
Libretti pagabili al portatore al 2,75 0(0, nelle Sedi che non sono autorizzate all’èmis. «ione di^^i^tta. , ^ ì
^Mutui e conti correnti ipotecari. \, a:
Operazioni di riporto e di anticipazioni. j
Accettazione di tìtoli in amministrazione contro.un diritto di L. 0,SO per mille o
fr&zioiM di mille lire sul valore nominale dei titoli depositati.
...Acccttazione gratuita di titoli in amministrazione per contò dei depositanti dtpiccolo risparmio fimo alla concorrenza di L. 3000.
Sconto ài cambiali con garanzie peali e personali.
Sconti di favore ad Istitiiti che si occupano del credito agrario. ‘
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%eral sul lavoro. r . , •__________ “ ®
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Vecchio, pelato Faust
Eccoti Margherita
,Che, bella a sé f invita
Co’ suoi capelli d’or.
De, l’acqua di Chinina”;
MigOfìe, sono I vanti)
Usane, t in pochi istanti
Avrai di chioma onori.
1
I
e con materie di
./.ACQUA chinina-migone preparata con sistema speciale
primissima qualità, possiede le migliori virtù terapeutiche, le quali soltanto sono un possente e tenace rigeneratore
del sistema capillare. Essa è un liquido rinfhescante e limpido ed interamente composto di sostanze vegetali.
Non cambia il colore dei capelli e ne impedisce la caduta prematura. Essa ha dato risultati immediati - *-*■**
sfacentissimi anche quando la caduta giornaliera dei capelli era fortissima.
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