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Soixante-huitième année - Anno X®
1er Avril 1932
■
N» Ì4
L ECHO DES VALLEES
PARAISSANT CHAQUE VENDREDI
PRIX D'ABONN£MENT : Par an
Italie (y compris les Vallées et Colonies) . . . .10,—
Etranger (y compris les deux Amériques)
Plusieurs abonnements à la même ï
Pour 6 mois
6,
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On s'abonne: à 7î‘\ ^ ^ ’‘»^^tion de 1’
- Dans toutes les^i^i^; ^* c
..âivi. les Pasteurs.
Echo (Via Arnaud, 25)
L'ABONNEMENT SE PAYE D'AVANCE.
S’adresser: pour la Rédaction, à M. le Prof. Giko Costabel - Le Collège TorrePellice — pour l’Administration, au Bureau du journal, Via Arnaud, N° 25 Torre Pellice.
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w Le numéro: 30 centimes vv
Que totites les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimables..,^ dignes de louanges, occupent vos pensées (Phil. IV, 8).
\.
■ \
X.
ptiiiB t> VIE iiTtmtimE
U nom de Pieu.
« Que ton nom soit sanctifié ».
Matthieu VI, 9. •
Nul ne dira le charme, la douceur, la
puissance de certain nom évoqué à certain
moment de la vie. Que de ¡raillions de
cœurs ont palpité au nona de « fiancée »,
évocateur de jeunesse, de ravissements,
d’amour ! Que de phalanges jde soldats,
dans l’ardeur de la mêlée ou dans la prostration physique et dans l'a défajülance
0 morale, se sont animés, ont redoublé de
courage au nom de patrie :! (3ue d’exilés
[¡¡ ont versé des larmes de nostalgie aiu nom
de pays natal ! Qu’on dise Paul', Luther,
■Arnaud, Dante, Napoléon et ¡voilà une
rïoule de sou-veniire,, d’impressions qui se
„¿pressent à notre esprit. Qu’on prononce le
nom de Dieu et voilà des multitudes qui
se voilent te visage, se frappent k poitrine, s’agenouülent .dla'ns la poussière ; en
Í'voilà d’autres qui sourient sceptiquement,
£? d’autres qui maudissent, d’autres qui tres^ saillent de crainte salutaire, qui rayonnent
d’espérance.
* * *
Le nom de Dieu révèle l’eBsenee de Dieu.
Père» est ce nom : que ce nom soit
aasoctiflé ! Ils ne le sanctifient pas ceux
-,j, qui le bksphèment, ceux qui te prennent
* en vain (ah, ce patois de Canaan!); ces
souverainis qui, au nom de Dieu, déchaînent des guerres : oes religions qui, au
nom de Dieu, eommetteint les crimes tes
plus abominables ; tous ceux qui se servent du nom de Dieu pour justifier leurs
caprices, leurs iniquités.
Nous te saétîfierons lorsque, en son nom,
nous cesserions de nous quereller en famiUe et entre voisins, nous éviterons les
mauvaises compagnies et les mauvais actes. Nous le satnctifierons lorsque, en son
nom, nous visiterons le malalde, nous ^uiagerons le pauvre, nous chercherons
l’égaié ; lorsque, en son nom, nous proclamerons la vanité du monde qui périt dans
sa convoitise et la réalité de l’œprit qui
depasse les barrières du temps et, de
i 1 espace.
! # * îÿ
Í Peut-ii être sanctifié oe nom de Dieu
I qu U æ partie de l'humanité ignore total' lement. qu’une autre partie connaît mal,?
Ce nom que le péché et la superstition
humiaine ont recouvert de nombreux voi^ les ? Il sera sanctifié lorsque, tel un rayon
" de soleil, il pénétrera dans tous tes cœurs
et sera béni pa'r toutes tes lèvres ; lorsque, à ce nom, les hommes cesseront de
se battre et transformeront en instruments de paix; les engins de guerre, lors: qu’on confessera que le nom de l’amour
«St blasphémé par un état social' qui reIWse sur l’égoïsme individuel et est régi
Par la loi inexorable de la concurrence.
* «
;i Que le nom ,de Dieu et non pas le nom
'•fes. hommes soit sanctifié ! Dans les Egli®«s où la, moindre crainte semble être k
••^ainte de Dieu, où k plus grande préoc^Pation semble être k préoccupation des
.^vblèmes de ce monde, que le nom de
J^eu soit sanctifié ! Dans les cultes où
remplaice l’explication, de k Parole par
M compì ioat,ion du rite et l’enrichissement
’.•w la liturgie, pair la prééminence de la
fusique et k trop grande démonstration
sagesse humaine des sermons, que le
«horn de Dieu soit sanctifié !
Dans les individus qui, oubliant la sainteté de TEternel et leur propre péché, traitent Dieu par trop familièrement, que le
nom de Dieu soit sanctifié !
Dans le monde athée et orgueilleux, viveur et sanguinaire, égoïste et malade,
que 1e le nom de Dieu soit sanctifié, connu,
"craint, aimé ! Qu’à l’invocation de tous les
hommes réunis réponde k voix des anges :
«Gkire à Dieu au plus haut des oieux»,
et le chant des séraphins : « Saint, saint,
' saint est l’Eternel des anmées ! toute la
"terre est pleine jde sa gloire 1 ».
. - Alb. R.
‘ ■ — 'V'if , • ' ■ •
• Circulaire de la GommiÉoii du Gbant Sacré.
Anx Pasteurs, aux Sociétés Chorales et aux Ecoles du Dimanche.
Ami lecteur,
T’intéresse-t-il, le chant de ton Eglise?
l’aimes-tu quand il est bien exécuté,
quand il est solennel, ein un mot, quand
il est digne du aulte à Dieu ?
Eh bien, cette circulaire s’adresse
aussi à toi, pour te rappeler que Ton
n’est arrivé à oe résultat et que l’on n’y
arrive qu’au prix de longs efforts et d’un
travail persévérant.
tu verras, en assistant à nos Fêtes de
Chant des Ecoles du dimanche et des
Sociétés Chorales, ceux qui, soit en ap^ prenant, soit en enseignant, s’occupent
>*' d’une façon toute spéciale de ce côté
de la vie d’Eglise, qui n’est ni le moin' dre, ni le plus facile.
Unis-toi,.même si tu n’appartiens à,
aucune Chorale, à aucuîne Ecole du dimanche, à la joie que nous aurons prochainement à nos fêtes de chant. Donnenous, par ta présence, un signe de ta
sympathie et un encauragement !
Tu veritas que nos enfants, nos jeunes gens, nos jeuneB filles ont su, cette
année encore, et sauront toujours tra. vailler directement, sévèrement et joyeusement aussi, pour leur Eglise^, en offrant leur voix, leur talent, leur chant
à Dieu et à leur Eglise.
Ecoles da Dimanche.
La Fête de Chant des Ecoles du dimanche pour le Val Pélis aura lieu à
La Tour, le jeudi 21 avril. Natale di
Rowm, à 10 heures, dans le temple.
Pour le Val Cluson, la Fête aura lieu
dans le temple de Saint-(3ermain le même jour, 21 avril. Natale di Roma, à
10 heures.
Le programme est le suivant :
- Recueil Français : N. 80, 114, 222.
Innario Sacra: N. 93, 191.
Chaque Ecole est aussi invitée à chanter deux cantiques dé son choix.
^ Après rexécution des chants, et en
plein air, se déroulera la deuxième parée'de Ip fête : dîner, jeux et visite au
Ifflusée Vau dois.
* ’"^5
Sociétés Chorales.
ÿ? La Fête de Chant pour les Sociétés
Chorales du Val Pélis aura lieu dans le
temple de La Tour, le dimanche 1® mai,
a' 3 heures de l’après-midi,
y. Pour célles du Val Cluson, la Fête de
■Chant aura lieu dans le temple de Saints Germain, le dimàhche 8 mai, à 3 heures
de l’après-miidi.
Le programme, que voici, est le même pour les deux Fêtes des Sociétés
Chorales :
Recueil Français : N. 20, 32, 80,152, 299.
Innario Sacra : N. 18, 41.
Entremêlés aux chants d’ensemble, on
entendra aussi les chœurs choisis et
préparés par les différentes Sociétés
Chorales.
» « «
En souhaitant à nos chanteurs une
soigneuse préparation et une heureuse
exécution des chants, nous implorons la
bénédiction de Dieu sur notre travail, à
Sa gloire.
La Cammission du Chant Sacré :
CoMBA Guido
Long Eli
MaraudlA Luigi
Rostagno Luigi
Tron Adolfo.
Encore à jiropos des Protestants de la ttWiera.
Dàns un récent article sur les protestants d’Alassio, à propos du 17 février,
mention a été faite des petits groupes
d'évangéliques italiens répandus sur k
Riviera et de la tournée de prédications
que vient d’y faire le missionnaire Louis
JaUa. Mais nous n’avons pas osé ajouter
d’autres détails sachant qu’au lendemain
du 17 les colonnes de VEcha sont réservées
aux « (échos » de cette fête en tout lieu.
Cependant il nous semblerait dommage de
ne pas citer ici tels exemples, racontés
par M. Jalk, au retour de ces visites et
propres à nous réveiller, nous autres laïques trop endormis".
Notre mot d’ordre ne devrait-il pas être
davantage ; « Faites passer » ? Dans un
Congrès d’Union Chrétienne, changeant
d’une seule lettre un texte biblique, un
orateur commengait ainsi son beau travail
sur « Tes Lectures de nos Jeunes Fûtes » :
« (Nul de nous ne lit pour ^i-même ». Ne
pourrions-nous dire aussi : « Nul de nous
n’entend pour soi-même » ? Si nous cherchions toujours à communiquer à autrui
tes faits réconfortants, les mots stimulants
que nous entendons, que de cancans insipides malfaiaants, que de paroles oiseuses
ne seraient i>as prononcées, que seules des
paroles meilleures peuvent arrêter en prenant leur place !
« Si tu a|s pris de l’intérêt à une lecture, à une promenade... à un spectacle,
écrit l’auteur Georges Duhamel, convie
ceux que tu connais à faire cette lecture,
ou cette promenade, à contempler ce spectacle... Quand tu auras fait avouer : « Oui,
voilà qui est très beau ! Voilà qui est intéressant ! Voilà qui vaut k peine de vivre ! », tu pourras t’enidormir en souriant ;
tu n’auras pas perdu ta journée».
Le mot du Christ peut se prend.re au
figuré : « Ramassez les nuyrceauæ, afn que
rien ne se perde ». (Jue de morceaux
perdus ! Que de miettes précieuses, ramassées par nous, jetées, en passant, à ceux
qui croisent notre route, auraient pu apaiser un peu la faim de courage, d’énergie,
de beauté moirale qui,’ parfois à son insu,
vit en tout être humain.
Dans tel village du littoral une évangélique s’avisa que les enfants étaient moralement abandonnés. Elle tes réunit en
école du dimanche où 1e chant tenait une
large place. Survint la mort d’une femme
qui avait suivi avec plaisir tes réunions.
La dame évangélique amena ses jeunes
chanteurs ; des cantiques montèrent autour de la tombe ; puis elle ajouta quelques paroles de fai et fit une prière. Trois
prêtres se trouvaient à ce moment dajis le
cimetière, se tenant non loin : « Il faut
faire taire cette femme », dit cetei du lieu.
Et les autres de riposter : « Elle a dit des
choses exceUentes'! et la prière ! Jamais tu
n’en aurais su faire une semblabte ! ».
Bientôt le « parroco » supprima l’école
du dimanche, mais, du moins, piqué d’émulation, s’occupart-il, désormais, de ses petits paroissiens.
Dans une autre localité tes frères, prennent k communion chaque dimanche. Et
nous songions : « La raheté de la célébration de la Sainte Cène dans beaucoup
d’églises protestantes, n’est-elle pas une
des causes de notre faiblesse ? Nos frères
de l’église roÂaaiine' n’oiit-ils comlpris
mieux que nous, sinon la "Valeur du festin
légué par Jésus a son peuple, du moins
r,utilité de la mettre flplus souvent à sa
portée ? (Une catholique disait, dernièrement, à la secrétaire d’une Union Chrétienne italienne, quelte force sans pareille
elle puise pour sa tâche dans k communion quotidienne. Calvin écrivait que
l’église chrétienne devrait célébrer la
Sainte Cène « om moins chaque dimanche ».
Alors, qu’était pour lui « au plus^
Les protestants ■d’Alassio, angnSfe ou
comprenant l’anglais, ont eu, k semaine
passée, un rai’e privilège. Le 6 mars, le
rév. Rainey, actuêli'ement secrétaire de k
Société Biblique pouir l’Europe Orientale
et l’Afrique du _Nord, occupait la chaire
de la petite église « Free iChurch » qui
hospitalise le fculte italien. Prédication
émaillée de faits impressifs, sur k valeur
et les résultats de l’œu'vre.
Se rattachant au récit de k rencontre,
dans la chambre haute, des onze apôtres,
attristés jusqu’à ce que survienne un Douzième qui transfigure leur réunion, il met
en pehdant un autre tablaalu : un jour de
mars 1804, dans un petit local commercial
de Londres, 11 hommes sont groupés, sous
k pression de leur conscience, pour discuter tes moyens de mieux accomplir la tâche des chrétiens : faire connaître la Bible. Et le Dauziènie, invisible cette fois,
est présent, et seule Sa présence explique
tes extraordinaires conséquences de cette
réunion, insignifiante par le nombre : la
Société Biblique est fondée. Ua Bible, traduite alors en 50 langues, l’est aujourd’hui
en 640. Onze millions d’exemplaires sortent annuellement des presses de la Société, vingt millions avec les Sociétés
sœurs ! Mais ses .ambitions sont bien autres : il y a encore pl'us de mille langues
cataloguées qui n’ont pas .de Bible ! Et il
nous dit par les faits, seul Ihngage éloquent, ce que signifie : l’avoir ou ne pas
l’avoir !
Nous voici transportés dans l’Amérique
du Sud, chez les fils des tout-puissants In-,
cas. Laissons le cadre, si ‘beau qu’il soit.
Nous, tes blancs, rougissons du ta.bleau ;
2
La civilisation briHante, antérieure à la
nôtre, a été tuée par des européens, sbi» disant civilisés et chrétiens ! Le douloureux résidu de cette nation fière est abruti
Î>ar l’aioool et la cociüise. Parfois tout un
village boit, danse, danse et boît, jusqu’à^
ce que tous, jusqu’aW dernier, soient tom, bés par terre !
Maife la Bible est venue :! La Bible dans
leur langue. L’orateur a fait cette expérience ; avec une amie il' est allé s’asseoir
sur un tronc d’arbre, auprès d’un vieil
indien. 11 lui a lu un chapitre en espagnol, langue que tous comprennent. Le
regard est resté liïidifféreint. AlOrs la dame
qui, après quinze ans de séjour, vient
de^ traduire Saint-Luc, ht le même chapitre dans la langue indigène; l’attention s’éveille, l’oeü s’afliume et bientôt, en
signe de respect, l’indien enlève son couvre-chef de plumes bigarrées ! Ce jour-lâ,
pour lui, Jésus est naturalisé indien !
« La languie maternelle est l’écrin où vit
l’âme de chaque peuple; si on veut l’atteindre, cette âme, ü falut avoir la clé de
l’écrin». Des groupes de croyante se sont
formés. Ici, 400 se sont réunis spontanément en communauté, ont constuuit de
leurs propres mains une chapelle. L’appar
rence physique a changé. Abandonné l’alcool des blancs ! Abandonnées les feuilles
de coca qu'on mâchait sans trêve ! Les
hébétés d’hier sont devenus des hommes
au regard inteUigent, à l’âme vivante.
C’est un miracle moderne !
Un fait pour nos jeunes Itectrices : Cette
petite servante de 12 ans dort pour la
premiière fois de sa vie dans un lit, où ■
l’a jetœ et la tient lè typhus. Elle apprend que l’homme de la Bible est venu,
que des messagers a>nt dépêchés dans les
foirête voisine, polur appeler les indiens à
reveitir l’entendre. Elle aussi veut témoigner sa gratitude à celui qui a doté son
peuple de «Fhisitoiire de Jésus», dit-elle;
c’est'* ainsi duhls appèllent la Bible. Elle
réunit en petites monnaies du pays tout
ce qu’eUe possédait, son gain de deux semaines, enAHxon deux shillings, et les remit au ré^*end Kainey. Argent sacré pour
celui qui les reçut.
Le 7 mars, dans cette même chapelle de
la « Pree Chiuirch », c’est l’assemblée anniversaire de la Société Biblique : 128 ans
jour pour jour. « C’est jeune, nous dit-on,
pour une Société. Au^i sommes-nous
pleins d’élans et d^’enthousiasme ! Mais
donnez-nous un cadeau de jour de naissance ! Car il nous faut annuellement
450.000 livres-sterling pour notre teuvre »^t le cadeau, qui aidera aussi l’œuvre én Itahö, a été joli, malgré la crise
et le nombre restreint de visiteurs d’outre Manche, cet hiver: L. 1.368,70. N’est-ce
pas un beau geste de la part de nos frères d’Alassio qui! chaque dimanche, dans
leurs deux églises, prient pour le roi d’Italie, aussi bien que pour Georges V ? A
nous, Vaudois, d’imiiter leur générosité.
(Ose-t-on parler de « générosité » envers
Jésus-Christ ?, s’est écrié le pasteur du
lieu). A nous de soutenir notre concitoyen
M. Pons, Fagient pour l’Italie, qui tant de
fois a remué nos cœurs, en nous disant
l’accueil fait à la Bible en tant de lieux
de la péninsadé !
Sur l’estrade, parmi les orateurs, avec
les pasteurs des deux dénominations, voici
l’ÎUùstre médecin GrenfeU, l’apôtre du Labrador, qui vient témoigner par des faits
■' que la Bible peut transformer en héros
ses loups de mer des glaces polaires. Puis
M. Raibey, arrivant des ciels équatorialux.
Nous refaisons derrière lui le voyage qu'il
vient d’accomplir : « A travers le désert
de Lj/ùie »,*avec l’autorisation et sous la
protection du Gouvernement itaUen. Sa
parole chaude nous donne la vision des
immenses solitudes désertiques, des sablés
embrasés, dira oasis aux palmiers jïinombrables. (Ne parlait-dl pas de 6 à 700.000 ? ),
C’est vraliment dommage que des anglosaxons soient presque seuls à écouter ce
qui est d’un intérêt si direct pour des
chrétiens italiens! Nous souhaitons que
nos Vallées aient l’honneur d’entendre, de
^ la bouche de son auteur, cette randonnée,
unique en son genre. Et si cette visite
n’est pas possible, sa plume n'en donne. rajit-elle pas son récit à l’Echo ?
Ici il a suivi, entre le Gouverneur et le
frère franciseain, le convoi d’un^ capitaine ?
des carabiniers. Là, le tenanoièr isolé d’une ,
petite auberge du désert, où ü avait
trouvé, en entrant, deux portraits, celui
du EHice et celui du Pape, lui est presque
tombé au cou, en pleurant, en apprenant
que Mussolini respecte la Bible et en approuve la diffusion. AUJeurs, un soir, ü
est appelé dans un campement, par un
officier dont la femme, hollandaise, désire
que soit baptisé d’urgence leur bébé, car
le jeune père part à l’aube, pour arrêter .
la révolte dont les journaux ont parlé. Et...
reviendriai-t-iili? Les officiers, témoins inusités de cette scène de baptfeili'Iles peu commune, prient l’officiant de passer avec (
eux la nuit en entretiens, car il ne vaut
pas la peine de se coucher :! Qui a entendu
M. Rainey est assuré que œtte veillée d’armes très particulière ai trempé de vaillance
morale pœ hommes qui, au petit jour,
marcheront au danger.
Ainsi le chrétien errant, qui a foteé une
grande partie des routes du monde, s’est
trouvé avoir plus d’une fois servi la cause
de l’Italie, en servant la cause de JésusChrist !
Après tout, les patriotes du monde in- ■
visible ne sont-ils pas les meilleurs serviteurs de nos patries terrestres ?
C. Ah^ia,
CHRONIQUE VAUDOISE.
Nous venons de-recevoir la nouvelle de
la mort,' survenue à Rome, de M.me Hélène Longo, veuve du très regretté M. Teodoro Longo, professeur à notre-Faculté de
Théologie. Nous exprimons notre sympathie chrétienne aux parents et d’une façon spéciale à M.Ue Selma Longo.
BOBI. Nous avons le plaisir de pouvoir
relever que les assemblées de la Semaine
Sainte, au temple et dans les quartiers,
ont été exceptionnellement fréquentées et
bénies. Nous avons l’impression qu’un travail sérieux a été accompli dans bien des
âmes. Que Dieu veuille bénir toutes ces
bonnes impressions et surtout qu’il garde
dans sa crainte ces chers catéchumènes
(au nombre de 20) qui ont été l’objet de
tant de sympathie et de prières, soit de '
la part die l’Union des Mères qui a bien. 1
voulu les accueillir dans une réunion fraternelle, vendredi après-midi, soit de la
part de toute la congrégation.
— Les deux Unions de la Jexinesse donneront une soirée récréative publique, les
samedis soir 2 et 9 avril prochain, à 20 h.
— Dimanche, 3 avril, à 10 h. 30, au
culte principal, M. Paolo Margiunti, membre laïque de la Vénérable Table, nous
parlera des difficultés financières que rencontre notre Administration et du devoir
de chaque membre d’y faire face.
LA TOUR. Le dimarvcke des Ramecmx
nous avons eu doux cuites à la même
heure, aux Copiers et au Temple Neuf.
Bonne assemblée aux Copiers, moins nombreuse à la vide ; il faut dire aussi que le
temps, froid et humide, a empêché un certain nombre d’assidus, mais déjà quelque
peu âgés, d’être présents. Mais tant d’autres plus jeunes qui sortent par tous les
temps, quand le plaisir ou l’intérêt les
poussent, pourquoi étaient-ils absents ?
Nous avons eu la joie de voir une nombreuse assemblée réunie dans le temple,
le soir du jeudi saint, et très recueillie.
Quand on sent le besoin de venir — après
une journée de travail — revivre dahs la
communion des frères le souvenir émouvant de la (dernière soirée terrestre dé
Jésus et revoir dans un sentiment de douleur, de repentance et d’humiliation cette
scène du idrame dont nous sommes nous
aussi les responsables, cela veut dire qu’il
y a «quelque chose» qui s’agite au fond
du cœur et qui nous prouve que la paix
et le salut de l’âme, comme l’amoiur reconnaissant envers notre Sauveur restent,
malgré les apparences contraires ■— dans
un grand nombre — des réalités.
Le beau temps a favorisé certainement
la belle réussite ide la’ commémoration du
vendredi saint. De nouveau, après quelques heures, nous eûmes une belle assemblée, plus nombreuse que les autres années. Et les 32 catéchumènes qui en- ce
jour étaient « reçus » durent se sentir
bien entourés par les prières de leurs aînés. Que Dieu leur donne force et fidélité
pour maintenir les promesses faites et les
engagements pris.
Le dimanche de Pâques le temple était
bondé ; plusieurs même durent rester debout. C’était beau de voir cette foule qui
remplissait la maison de Dieu ; mais pourquoi ne l’est-èlle pas habituellement, puisque cela se pourrait ? Nous souhaitons que
la Parole de vie éternelle qui a été annoncée n’aura pa's été sans effet dans le cœur
des auditeurs, dont l’attention et le recueillement ont été remarqués. La Chorale
exécuta très bien un chœur de circonstance. La ¡collecte — pour l’œuvre de
l’évangélisation — a été bonne.
Durant la Semaine Sainte nous avons
célébré trois fois la communion : le jour
des Rameaux, le jeudi saint, au soir, et
à Pâques. Tous ceux qui en avaient le désir ont eu la possibilité de s’approcher de
la Table du Seigneur. On a observé le
grand nombre de communiants hux trois
Saintes Cènes, et, le jeudii saint surtout,
la participation réjouissante des jeunes,
qui ne sauraient être assez exhortés à persévérer dans cette voie qui est à tous
égards bénie.
— Le lundi de Pâques la « jeunesse »
fit une promenade à Ghanforan, où nous
pûmes voir que les travaux pour le monument procèdent régulièrement. Nous
eûmes un arrêt à la Gheisa dTa Tana,
puis un autre ^u Serre, plus long, où, en
attendant de s’asseoir autour de deux tables à thé, la belle jeunesse se livra à
cœur joie aux jeux et a'ux chants. Bonne
après-midi, malgré le temps maussade et
ii
la ^ pluie qui nous accompagna au retour, heureusement le tout dernier bout
•Jjf
seulement.
— Samedi dernier dieux de nos jeunes
. panefesiens se sont unis en mariage, la' célébration ayant eu lieu au temple ; ce
sont : Agü Henri Jacques, fils de Jacques
et de Benech Sévérine, et Cougn Lydie
McDrgueriter fille de Jean et de Castellano
Catherine. Que Dieu bénisse le foyer qui
vient de se fonder.
—• Mardi de la semaine passée Dieu
a rappelé de ce monde M. Barthélemy
Clumvie. Il avait 82 ans. Le très grand
nombre de ^rsonnes qui en accompagnèrent la dépouille mortelle aU champ
du repos a été un beau témoignage de
l’estime dont notre frère jouissait dans
tous les milieux. C’est une bellte' figure de
travailleur fidèle et honnête qui disparaît
de la scène de ce monde, mais dont le souvenir reste en exemple pour ceux qui
l’ont connu. Jeune encore, il quitta son lieu
de nàfesance pour « gagner sa vie », et
grâce à la persévérance dans le travail fait
consciencieusiemeint, il se fit une- position.
Les épreuves ne l’épargnèrent pas, mais
ne le terrassèrent jaimais, parce qu’ü cherchait et trouvait sa force en Dieu. C’était
en effet un croyant possédant une foi simr
pie et forte. Aussi put-il réaliser en lui,
chaque fois que la douleUr le frappa, le
secours qufassurent les promesses de TEvangïïe. C’est aifisi aussi qu’ü attendait
la fin avec la sérénité du diiscipte qui a
saisi par le cœur la révélation glorieuse
du Miaître touchant le pardon qu’assure la
foi en la croix et conséquemment la vie
éternelle à quiconque reçoit le Chrfet qui
est la vie.
Il -alimait son Eghse. La paroisse de La
Tour l’eut dùraint quelques années, au
cours idesquieUes il la servit d’une manière plus directe, comme membre du Consistoire. Il occupait chaque dimanche sa
place au temple où on le vit encore peu
de jours avant que la maladie l’obligeât
à s'aliter.
Nous demandons à Dieu de consoler la
famille, qui continuera à trouver dans le
souvenir de son père une* inspifiation pour
une vie utilement vécue.
— Vendredi dans raprès-midi, eut lieu
l’ensevelisisement de Gtapier Jean Bap
tiste, de Boudru 'de l’Envers, que Dieu a
rappelé à Lui presque soudainement.
Né catholique romain, il passa sa jeu-1
nesse dans la religion de ses pères. Les'^
circonstances ¡de la vie l’amenèrent au
milieu de nous ; il était marié à ce moment. Il s’établit dians notre paroisse, se'
trouva heureux au sein de notre popula-|
tion vaudoise. Attiré aux réunions d’abord,^
par simple curiosité, il y trouva ensuite^
ce dont son âme avait besoin. Et non pas '
seulement lui, mais aussi sa femme.
Quand ils se sentirent en pleine coffl-munion de foi avec l’Eglise Vaudoise, ils
demandèrent d’y être aldrais. Qui les a.
connus au temps où ils connurent l’Evajigüe rend un touchant témoignage de leur -^
joie et de leur foi, qui les accompagnèrent^
tout le reste de leur existeincç humble,
mais toigours bénie quand Dieu y est
l’inspirateur.
Que le Seigneur fortifie (et console la,^
famille.
— Ce maïidfi dernier nous avons dû re-1
prendre de nouveau le chemin du cimetière pour y accompagner les dépouilles 1
mortelles de M.me Revel Marie Rose veuvei
Cesan, décédée aux Armand, à Tâge de ;
82 ans. Elle était née à Saint-Jean ; aprèsîg
son mariage avec M. Jean Pierre Cesan,Î
elle était devenue membre de notre pa-^l
roisse. Elle resta veuve alors que Taîné i
de ses enfants n’avait que quatorze ans.
C’est dire qu’elle dut peiner pour élever f
sa famiUe. Nous exprimons à celle-ci toute
notre sympathie et demandons à Dieu dei
la fortifier dans son deuil.
SPi
— Encore un départ pour un voyagé
qui n’a pas de retour : nous voulons par-4^
1er du décès die M. Alexandre Eynard, des»
Coupins. Il n’avait que 32 ans. Eprouvé'*
dans' sa santé, son épreuve ne l’éloigna ‘q
pas de Dieu, tout autre ;, il donna de beaux ‘‘J
témoignages ide fidélité à son Seigneur, llfe'
trouvait son bonheur à assister aux cul-.Æ
tes du dimanche et aux réunions de quar-Æ
tier, ce qu’il fit régulièrement aussi long-«
temps que les forces le lui permirent. Etp
quand il dut y renoncer,, ce fut une nom»
velle souffrance qui lui rendit plus péhi-,îl
ble sa condition. Mais il trouvait dans le
souvenir ide ce qu’il avait entendu aux cul-la
tes et dans les lectures bibliques qu’on -lui J
faisait, les consolations et les forces dontj^
il avait besoin pour porter fidèlement sa
croix jusqu’au bout. Que Dieu console par'i
son Esprit la famiUe en deuil. J
PBALI. Les parents Etienne et Made-^-|
leine Garrou, de la Ville, ont présenté au !
Saint Baptên» leurs garçonnets Silvio et
Valdo. En souvenir de cette joie de fa- '
mille, bien reconnaissants à Dieu, ils ont^
donné L. 100 pour l’Orphelinat. i*
PBÂMOL. Notre paroisse, douloureusement éprouvée par la perte de notre cher^^
et regretté Pasteur, pour honorer digne-j
ment sa mémoire, donne comme fleurs en^
souvenir de M. Ermanno Genre la sommet
ci-dessous, qui est le produit de donS|
spontanés des paroissiens et que les an-^
ciens (conseillés par M-me Genre) en-^
voient aux Instituts de bienfaisance, ré:i
partie de la manière suivante,: L. 125!,
TAsile de Saint-Germain ; L. 125, à l’Orr-^
phelinat Vaudois de La Tour ; L. 175, aux
Hôpitaux Vaudois du Pomaret et de Li
Tour ; L. 106, au Refuge Roi Oharles-iAN-l
bert de Saint-Jean. T”
Outre le bon témoignage que nous ren-^
dons à M. Genre pour avoir accompli son;
ministère (hélas ! trop court) au miliett|
de nous avec amour, dévouement et zèlft!^
nous avons envers lui une forte dette dfi
reconnaissance pour ce qu’il a fait (coni;^
me jadis le pasteur Oberlin aU Ban-de-Ia*
Roche), pour notre bien-être matériel et
économique et nous ne faisons qu’énu-,^
mérer, pour ne lias abuser de l’hospitalité
de l’Echo. É
1" Les réparations de la Oure, auxqufeij
les M. et M.me Genre travaillèrent
qu’aucun autre; 2“ Changement de la t]iq;|
bation de la fontaine publique (a côté dp
temple), dont une diramation va
Cure : 3" Construction d’tme scène
les soirées des Unions; 4“ Installation
la lumière électrique, répandant ai
tour à tour, dans nos foyers,, la
3
lière Divine et la lumière terrestre, et
fin les réparations au temple qui étaient
^ussi bien nécessaires.
La curie et le temple réparés, M. Genre
spérait habiter dans l’une et annoncer
'Bonne Nouvelle du Salut dans l’autre,
bien des années encore, mais Dieu l’a apelé à habiter et à Le glorifier dans les
irvis célestes. Les voies de Dieu ne sont
as nos voies..., mais nous sommes oerains que Dieu, en l’appelant à Lui, a dit :
ela va bien, bon et fidèle servitewr, entre
^dans la joie de ton Seigneur.
Les Unions Chrétiennes de Jeunes Gens
|et de Jeunes Filles, non seulement ont
[‘porté de Pramol à Saint-Germain et accompagné jusqu’aux Qhenevières la dépouille mortelle de leur cher et aimé président, mais comme gage (le reconnais. sance pour les sdins et l’amour sans bornes dont il les entourait, ont déposé sur
la tombe une couronne métallique de fleurs
; artificielles blanches, laissant ainsi un
souvenir durable comme durable sera le
thon souvenir que chaque membre gardera
fde-lui dans son cœur.
.Avec ces mêmes sentiments, l’Union des
filières a décidé de faire agrandir une photo
|de M. et M.me Genre avec leur chère fil[lette Graziella, et'qui aura sa place d’honjneur dans la Salle des Unions.
Le dimanche {13 mars, le pasteur
Peyronel, chargé de présider le culte,
commémoré /digneinent la mémoire de
Genre, mettant en évidence ses talents,
mérites, et la grande perte que fait
otre paroisse et le Corps pastoral.
(.Nous renouvelons à M.me Genre, à la
aère de M. Genre, à ses frères et sœurs,
isi qu’à tous les autres parents, l’exression de notre affectueuse sympathie
Étienne. D. Grill, ancien.
'SAINT-GERMAIN. Samedi passé, un
■and nombre d’amis, convoqués par le
lestât, se réunissait dans la grande salle
‘ide l’Hôtel de l’Ouirs, pour offrir à M. J. J.
ivoir un banquet d’,honneur, au moment
>ù, après plus de quarante ans de service
^ qualité (de secrétaire communal, il a
icessé son service actif et a dû prendre sa
retraite.
|.jplusieurs orateurs rappelèrent le long
et fidèle service de M. Rivoir, et M. le Po-festat lui offrit une grande médaille d’or,
lui souhaitant ,de longues années enjfiore de repos bien mérité.
— Nous renouvelons nos plus vives félicitations à M. Oreste Combe de Jacques,
Martinats, et à M.lle Adèle Combe,
^e de notre toujours regretté ancien
(M. Henri Combe, dont le mariage a été
^bré et béni sami0di dernier.
— ®®Î2e catéchumènes, après avoir subi
Hleur examen en présence du Consistoire,
ont été reçus le jour de ■vendredi saint,
et se sont approchés de la Table du Sei
'1 igneur, pour la première fois, le jour de
Pâques.
^ — Le culte de Pâques a eu un auditoire
osceptionnellement nombreux. La Chorale,
. dirigée par M. le régent H. Jahier, a exéI '^té à la perfection un magnifique chœur
' .de circonstance. Un très grand nombre de
fildèles a participé à la Sainte C^ne.
NEW-YORK. Notre dîner du XVII eut
fe'U au « Three G. Récurant » (Henri
Garrou et Associés) le soir même du diOlanche (21) où, à l’Eglise, nous avions eu
ta, commémoration proprement dite.
Cent-trois convives ; parmi lesquels le
délégué de l’Egliæ Vaudoise, M. le pasfe(ur G. Miegge; le ijasteur Efn. G. MauSteri ; le doct. Maynard, de PEglise Protes^te Episcopale de New-York ; M.me H.
■ jn^inte-Grill, déléguée à New-Rochelle,
pour le compte de la Fédération
dis Vaudois .des Etat-Unis ; M.He C. Ja
tΫ«.Vel, représentant l’Union Vaudoise de
Ldelphie ; M. et M.me Humbert Gay,
bres de notre congrégation newyormais résidant eux alussi à PhilàldelM. Pierre AHio, de Villar Pélis, reaprès bien des années, en Améri; pour y revoiir, dans trois différentes;
trois de ses enfants et tours fàmilM. Etienne Bertijn, d’Angrogne (ou
^^.‘'^^nnes), lui latussi en visite auprès de
New-York, et enfin plusieurs
W
amis n’appalrtenant pas au peuple vaudois, mais sympathisant avec nous et avec
notre œuvre : les Jealn Domaine, les Cavallero-Bert, les Sjierainzini'-Bertin, lés Castione-Bobert.
Les speaclies n’ont certainement pas
fait défaut. Note en avons entendu des
lèvres de presque toutes les personnes
sus-mentionnées, ainsii que des anciens
MM. Etienne Gril et Pierre L. Rostan,
du président de la Société de jeunesse
Rosa Alpmt, M. René GriH, du professeur de frangais M. Emile Tron, de
l’étudiant M. Remo Gay, de MM. Philippe
GriU. et Jules Viglielmo.
Comment les résumer sans abuser de
de l’hospitalité de YEcho ? Aussi nos chers
orateurs voisdront nous pardonner si, en
lisant ces lignes, ils trouveront tours noms
imprimés en toutes lettres, mais rien de
plus.
Il y a cependant une remiarque que nous
ne pouvons passer sous silence : c’est celle
qu’a faite- un membre de notre Conseil
d’Eglîse à l’adresse de M. Miegge qui
s’était dit heureux de se trouver, pour la
seconde fois dans la même journée, avec
un si bon nombre de Vaudois : « Si je ne
fais erreur, c’est la première fois, dans
l’histoire de notre congrégation, que le
Délégué Vaudois pour tos Etats-Unis a participé ou a pü participer à notre célébration du XVII. C’est un évènement pour
nous, surtout si nous pensons qu’d coïncide, avec les démarches que nous venons
de faire auprès de la Vénérable Table, en
vue de notre union à. l’Eglise mère.
« Cher M. Miegge, vous nous aveè fait
un grand plaisir en vous unissant à nous
en cette occasion ; vos pairóles ont été appréciées, .yotre présence nous fait du
bien... Tout s’arrange en ce monde, et nous
sommes certains que tout s’arrangera aussi
pour nous...
« Nous comprenons combien votre tâche
de Délégué doit être ardue en ces temps
de crise mondiale. Nous vous souhaitons,
malgré tout, du succès, et, en tous cas,
bea,udoup .d’encouragements, car l’œuvre
d’une personne ne s’évahie pas seulement
pair des dottars et dias cents ».
— Le dimanche 13 mars, après de longues souffrances, Junine Garrou née Pons
s’envolait vers les sphères éternelles.
Elle était'dans sa 48® année.
Compagne dévouée d’Henri Garrou,
membre et trœoriier de notre Conseil
d’Eglise ; mère exemplaire, très striicte
avec ses enfants auxquels, efficacément
secondée par son mari, elle avait su
inculquer la crainte de Dieu ; âme généreuse pour „toute bonne cause, surtout
pour son Eglise, qu’eUe fréquentait (ainsi
que toute sa' famiUe) assidûment avant
que la maladie Fen empêchât, elle laisse,
par son départ, pas exactement inattendu,
un vide immense.
Le service funèbre eut lieu mercredi,
16 mars, à la Knox Memorial Chwrch,
l’Eglise où, moyennant une modœite compensation, nous tenons nos cultes.
Celle-ci n’.avait jamais accueilli, en rapport à notre Œuvre' vaudoise, une si nombreuse iassemblée. Céla grâce aussi à un
grand nombre d’étrangers (catholiques):
associés, fournisseurs, employés, clients de
M. Garrou, qui dirige depuis des années
un restaurât au cœur même de la ■ville.
C’est ainsi que, bien que l’occasion fût
des plus douloureuses, notre pasteur,
M. Griglio, a pu largement annoncer la.
Parole de la Foi et de l’Espérance.
Les pasteurs Buffa et Elsesser étaient
aussi présents. M. Elsesser (le conducteur
de l’Eglise Française Réformée), offrit une
prière.
A notre frère et à ses chers enfants,
dont l’un, le quatrième, une fillette, n’a
que cinq ans, note renouvelons l’expression de notre profonde sympathie et nous
redisons : Les cœurs en haut 1 Elle n’est
pas perdue, elle nous a devancés.
» Reporter.
PRARUSTIN. Actes liturgiques de mars.
Trois baptêmes; le 13, celui de Gaudin
NeUa d’Henri (Bric des Molere), et de
Paget Louis de Louis (Giachet); le 20, celui de Pasquet Lydie de François (Gays).
Le 14, im très nombreux cortège accompagnait au champ du repos la dépouille
mortelle de César Avondet, décédé au Poli,
à l’âge de 71 ans. En sa qualité de juge
de paix, — charge qu’il occupa pendant
de nombreuses années, à la satisfaction
de tous, — il rendit des services signalés
à la population 'de Prarustin, qui l’appréciait pour sa bonté naturelle, pour son
intelligence et sa-droiture.
Le 21, nous avons confié à la terre le
corps d’un enfant de 26 mois : Louis Paqct de Louis (Giachet).
Notre sympathie aux familles affligées.
Nous n’avons pas de mariages à enregistrer ce mois-ci, mais nous tenons à rappeler les noces d’argent de notre frère Désiré Roman et de Marguerite Gardiol, fille
du regretté ancien des Cardonats. Le Pasteur, se faisant l’interprète .des nombreux
parants invités à cette fête de famille, félicita les époux et leim souhaita de pouvoir célébrer, le temps venu, leurs noces
d’or, entourés de tous les membres de leur
famille et comblés des bénédictions divines.
T- La confirmation des catéchumènes a
eu lieu le idimanche des Rameaux. Ces 22
jeunes frères et jieunes sœurs ont fait
leur* première communion à Pâques. Au
cultesolennel de ce jour, les auditeurs
très nombreux, comme de coutume, dans
ces circonstances — (pourquoi n’en seraîtoil pas toujours ainsi?) — ont écouté
avec' plaisir deux chœurs exécutés par la
Chorale «Il Risveglio», sous la direction
de M. l’instituteur Peyronel.
Dans l’après-midi, l’Union Chrétienne
de Jeunes Filles et les Mères de famille
accueillaient, dans la grande saUe de la
Cure, ces nouvelles recrues, pour tour souhaiter la bienvenue Idans l’Eglise. Programme de la fête r courte allocution du
Pasteur, récitations et chants des Unionistes et la traditionnelle tasse de thé.
-h Un Bazar en faveur de l’Eglise et
de'ses œuvres aura lieu, D. V.,- le jour
de l’Ascension (5 mai). Nous faisons un
chaleureux appel à la générosité de nos
amis et surtout à celle de nos paroissiens
, actuellement éloignés de Prarustin. Nous
rece'VTons avec reconnaissance ce qu’ils
voudront bien nous envoyer, soit en argent, soit en nature.
— Dans l’après-midi du dimanche 20
mars, une vraie foule se réunissait dans
la cour du Municjpe de Saint-Second et
dans les environs immédiats, pour donnef
un témoignage d’estime et de reconnaissance à notre podestat, colonel Auguste
Allois, nommé récemment « commandeur
. de la Couronne d’Italie», et pour lui offrir, par la même occasion, le « insegne
podestarili». M. Lantelme, secrétaire du
« Fascio » local et président du Comité organisateur de la fête,’ ouvrit la série des
discours, en rappelant les « benemerenze »
du fêté et en lui présentant, de la part
de ses administrés, un riche parchemin.
«D’autres orateurs encore, parmi lesquels
^osué Garibaldi Gay,* président des « Combattenti », Paul Paget, président du « Consorzio Agricolo », et Laurent Fomeron, exsyndic de Roqheplate, félicitèrent le colonel Allois pour la distinction honorifique
reçue, juste récompense pour toute l’activité déployée en faveur des populations
de Saint-Second, Prarustin, Rœheplate et
Osasc, qui ne forment, maintenant, qu’une
seule commune, dont il est le chef apprécié.
- A. J.
SAINT-JEAN, La Semaine Saint©-a été
oommémiorée, diains le recueillément, par
une véritable foule de fidèles qui a rempli le temple, le vendredi saint et à
Pâques.
Le culte du vendredi saint a été consacré, d’une façon spéciale, aux catéchumènes (16, dont cinq garçons), auxquels le
pasteur M. L. Rivoire illtetna tout particulièrement la signification des trois croix
du Calvaire et la nécessité de la repentance. La cérémonie fut rdiaussée par un
chœur, chanté par l'Union des Jeunes Filtos, dirigées par M.U© M. Rivoire.
Le jour de Pâques, comme toujours,
l’église était trop petite! Sermoin impressif du Pasteur, qui rappellte toute l’importance et la 'viafcur historique, actuelle, per
sonnéUé de lia réponse de l’ange : « Il n'est
pas ici », La Société de chant, sous la direction de G. Aïbarin, contribua à l’édification de l’assemblée par un chœur exécuté avec beaucoup de sentiment.
— Dons reçus en faveur de l’Asüe des
Vieillards. M.mes et M.rs : Ernestine Ayassot, en souvenir 'de sa maman, L. 100 Emilia Ayassot, Atlanta, id., 100 - Adolphe Comba, pasteur, en somienir de
M. Barthélemy Revel, 25 - Jeicques Jourdan, Ciaperassa, 10 - Robert Revel, Vallombrosa, 500 - Jean Peyrot, 21 - Marie Ribet, 40 - Joséphine Bradley, 15.
— Le deuil a frappé, cette dernière semaine, plusieurs famiUes de notre paroisse.
Jeudi, 24 mars, un long cortège accompagnait au champ du repos la dépouille
mortelle de M.qie Melanie Meynier née
Od&n, décédée aux Bonnets, à l’âge |de
71 ans.
Mardi, 20 mars, de nombreux parents
et amis rendaient les derniers honneurs à
Silvio Jalla, des Jalla, décédé, à Tâge de
30 ans, à l’Hôpital Evangélique de Turin.
Aux enfants ,de M.me Meynier^ à jla'
mère, aux frères et à la sœur (institutrice aux Airals) de M. S. Jalla, nous exprimons notre sympathie chrétienne, ainsi
qu’aux parents de Méry Bertin, décédée,
d’une façon tragique et subite, à l’âge
de 52 ans, au Fond de Saint-Jean.
« ...Nous savons que si notre demeure terrestre dans cette tente est détrmte, nous
avons dans le del un édifiée qui vient de
Dieu, une maison éternelle... ».
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Le Président : David Jahier.
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FEDERAZIONE GIOVANILE VALDESE.
Comunicato. Per desiderio espresso dalla
famiglia 'del icaro pastore Errrumno Genre,
Ciatpo-gruppo delle Unioni Giovainili Valdesi
dell’Alta Italia, il Comitato Nazionate della
Pederaztone GioviaJnito ViaMese ha ricevuto
alcune offerte .^die sono state inviate « iu
toemoriaim » dii Ermanno Genre, per consacrairto all’Opera Giovanile che era cara al
suo cuore.
Se qualcuno desiderasse mandare un
«fiore» potrà in-viarto alla Redazione de
La Luce od a quella de L’Echo des Vallées.
Il Segretario:
Pastore Elio Eynard.
POUR LE COLLÈGE VAUDOIS.
M.Ile Mariuccia et Renzo Rivoir, L. 40,
en souvenir de M. te prof. J. Coisson.
Ut « 4:
Erratum.
Dans le demieir numéro de VEchx) il' faut
ajouter, dans la rubrique : Pour le Collège,
«e« saumenir de M. le prof. J. Coîsson»,
après te don de M. le prof. Ermanno Vinay,
4
Les familles MEYNIER, OLJVIERI, MALAN remercient profondément toutes les
personnes qid leur ont démontré de la
sympathie à l’occasion du deuü qui les a
frappées par la mort de leur bien-aimée
HéioDie Meynier nie Odin
leur mète,, grand’mère, sœur, beUe-mère,
tante, cousine, décédée aux Bonnets de
Luserne Saint-Jean, le 22 Mars 1932, à
10 heures.
La famille du regretté
jK. Bartiiflctny ChanVie
remercie vivement toutes les personnes
qui, par leur présence, envoi de fleurs ou
de lettres, ont pris pariTà sa douleur, et
s’excuse auprès de ceux à qui on n’aurait
pas envoyé le faire-part.
La Tour, 24 Mars 1932.
TIRO A BERSÀGLIO.
Domenica 3 Aprile 1932, alle ore 8, tutti
i premilitari del primo corso dovranno indistintamente trovarsi al Viale della Rimembranza per recarsi al poligono degli
Airali. Il Direttore del Corso :
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Castiglione Casauria: G. Nicolai, 20 —• Messina : S. Santoro, 50 — Aosta : Chiesa Valdese, 20 — Genova : C. De Matteis, 25 - Chiesa
Evangelica Riformata Svizzera, 90 — Basilea :
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Livenza.: O. Busanello, 20 —■ Alassio : L. Appla, 20 — Bordighera : L. A.'Monnet, 80 - Adunanza Inglese, 1062,50 - Cap. & Misi. GatsidoJipping, 50 — Pavia : E. Vinçon, 100 ■— Somme
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Balmas, S. Germano - Anna Pcyrot, Marseille
- J. Louis Garrou, New-York (9) - Jahicr
Louis, Ricliomond, U. S. A., et 1931 (9) - Corrado dalla. Fiume - Covai'el Luisa, Bologna (2)
- Long Eli, Torino (5) - Odin Marie, Angrogna (1) - Geymonat Paul. Bohhio Pdlioc Cliarlxmnier Etienne, Id. - Bertinat J. J., Id.
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(2) - Bounous Allx'rt, Saint-Quentin I.sòre Barai Alfred, Puy Nicard - Ma.ssemacher, Bu.ssum - Beux Ixiuis, Saint-Antoine, Marseille Cignoni Adele, Livorno - Quattrini doli AIliedo. Torre Pellico (5) - Biliour F. A., Firenze - Peyronel Jeanne veuve Clot, Riclarctio
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