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Soixante-huitième année - Anno X‘
26 Août 1932
N» 34
TQRÏÎBjpELLiCE
DES VALLEES
PARAISSANT CHAQUE VENDREDI
-------m
PRIX D'ABONNl^MENT ;
Italie (y compris le? Vallées et Colonies)
Etranger (y compris les denx Amériques)
Plusieurs abonnements à la même adresse .
P#r an
L. 10,• 24,» 22,
Pour 6 mois
6,
12,
On s'abonne; à TorrePellice, au Bureau d’AdminisIration de VEcho (Via Arnaud, 25)
- Dans toutes les Paroisses, chez MM. les Pasteurs.
L’ABONNEMENT SE PAYE D'AVANCE.
S’adresser: pour la Rédaction, à M. le Pasteur Jm.ES Tron, directeur
Torre Pellice — pour l’Administration, au Bureau du journal. Via Arnaud, N" 25
Torre Pellice.
Pour toutes les annonces s’adresser au Bureau du journal.
Tous les changements d’adresses coûtent 50 centimes, sauf ceux du commen
cement de l’année.
Le nnméro: 30 centimes
Que toutes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimables..., dignes de louanges, occupent vos pensées (Phil. IV, 8).
-TQMMUNICATION CFFICIELLE.
il
Le Synode s'ouvrira, D. V., à Torre Peliice, le 5 septembre, à 15 heures, par un
(suite présidé par M. Henri Tron, pasteur
Bobbio Pellice, au terme dMjuel amra
Ueu la conséoration au Saint Ministère de
m. les candidats Carlo Lupo, Giuseppe
Oaptigliione et Teodoro Balma.
■^Les membres du Synode sont priés de
se réunir à, la Maison Va:udoise à 14 h. 30.
Torre Pellice, le 25 août 1932.
Pour la Table :
V. Alberto Costabel, modérateur.
nnnnnnnnnnnnnnnnnn
lettre de ntott tnottlin.
fi
* Monsieuir te Directeur,
Je me signe « meunier » pour la bonne
raison que ce n’est pas tout de la farine
(te mon sac que vous allez trouver .dans
'Sj les lignes qui suiivent.
Plusieurs personneB' ont voulu moudre
I : feur blé à mon moulin, aussi ai-je recueilli des !uns et d,es autres quelques potf^
gnées die farine — (j’espère qu’il ne s’y
est pas mêlé du son) — qui, unies à la
mienne, forment le contenu de cette lettre.
..Comme,, nous appnochons .^de l’ouverture
W Synode annuel, c’est de cet évènement
qu’ü s’agit.
Et d’abord le culte solennel de consécration. Solennel jle quialifi^e-t-on justement,
aussi faudira|ît-ü que tout concoure à le
rendre tel et que rien n’y contredise.
Nous, Vaudois, nous ne sommes pa^ faîouiches piour les formes... mais on peut
risquer de tomber dians un extrême opposé
et de négliger ce qui frise l’inconvenance.
Ne trouvez-vous paß, lecteurs, que si
ffloissieuTs les pasteurs n’entrent plus dans
Iç temple en anobe et rabat, comme c’était
1 usage, pour toute conséenatiion, autrefois,
on pourrait, au moins, attendre d'eux
QU ils revêtent un habit noir convenable ?
L’hnbit ne fait pas le moine, mais il
sert à le idlistingiuer d’un spprtman quelOpnque. Gela-jure, dans iun cortège die paSteurs, de voir des bigarrures, très fantaisistes, c’est-à-dire à côté de la ïediingote
ûoire le veston gorge de pigeon ou la ja'Quette souris !
Sans qu’il y ait un artiiclè de règle^nt a cet égard, est-ce que le sens inné
la bienséance ne devrait pas suffire ?
N oubliant ipas que le culte d’ouverture
d’un synode n’est pas und' séance orddûalire de cette aasemblœ, on ne comprend
fias bien comment la Table y siègoi en
fonction et pour cela occupe en corps les
l»hcs des aneiîans. D’autant moins que la
cérémonie de la consécration met en évidence des laïques, qui ne prennent paß
P8(rt à Timipositioin dies mains ; il se produit ce cuirSeux contraste que des pretfesseurs de théologie (qpi ont préparé les
®Andiidats à cet apte), soientrUs en acti''dé ou émérites, sont au bas de l’estrade
pwiir les consacrer, taïidis que des laïques,
uonunes d’affaires ou autres, sont sur Tesîr^e, sans prendre pajrt à la copßecration.
^ y a évidemment là quelque chose qui
*^he, sans donner trop de relief au fait
un jeune pasteur est au banc, des antandis que son vénérable père émé^ ^ ’ ^u’tin jeune
Us laïque est à Testraide et le frère
[ffiiné Pasteur n’y a pas rang!
I.
Il nous semble qu’au banc des anciens,
en cette circonstance, devraient siéger,
outre le Modérateur, président du Corps
pastoral, les professeurs de théologie, le
doyen des pastaurs émérites, les députés
étrangers pasteurs, le pasteur de lai paroisse qui aocueftle le Synode.
Sans exîiger l’institution d’un maître
des cérémonies (le « verger » a,nglais), ne
pourrait-on pas avoir quelqu'un chargé de
l’ordre général pour la circonstance afin
d'éviter plus d’un inconvéniant comme celui, pour n’en citer qu’un, de voir envahir
des bancs réservés aux membres du Synode et' surtout aux pasteurs consacrants, par de très zélées sœurs en la foi,
mais qui croient devoir m.archer aussi par
la vue ?
Il est naturel qu’au sortir du temple,
on respire avec pla.isik’ quelques bouffées
d’air frais et qu’on s’entretienne, non
sans une vive joie, avec parents et amis ;
miais pour cela faire, la petite heure requise pour la vérification des pouvoirs et
la constitution de l’assemblée devrait suffire, de sorte que tous les membres du
Synode devraient se trouver à leur place
pour l’électioH du Bureau, pour entendre
le disaours du président élu et pour prendre les .délibérations piAliminaites.
On a maintes fois constaté, avec une_
*■ Vite satisfaette, le vif intérêt qu’ont les
séances du Synode pour le public, celui féminin en particulier; or, au sujet de ce
dernier et très apprécié élément, vu que
dans bien des cas la mode lui impose cotillon court, .décolletage hygiénique, vêtemente transparente antîcaniculaires et
autres partielles dénudations, nous pensons que la galerie, avec, sa balustrade à
jour, n’est pas tout à fait indiquée pour
abriter de tefe costumes !
Un acte d’émanoipation de la tyrannie
de la mode, à Tocoasion des cultes publics
et des séances du Synode, prouverait le
tact et le courage moral de telles d’entre
nos jeunes isœurs, visées par ce qui
précède.
Puisque nous sommes à la galerie, nous
notus y arrêtons encore un instant, pour
dire qu’il nous semble que des personnes
qui y sont aim,ablement invitées par le
Synode ne devraient en aucune manière
gener ses (traViaaix par des chuchotements, des rires, des allées et venues, des
applaudiBsemente, des clôtures de fenêtres..., en un mot, se comportant comme
si elles étaient les maîtresses du logis.
La lettre s’alkwiige et le sac a toujours
encore de la farine ; je n’en prendrai^ plus
qu’une poignée.
C’est touchant les derniers actes du Synode, soit les éléctions. Depuis qudkïues
lustres, on a pris l’habitude de souligner
chaque prodlamiation de vote par de
bruyants japplaUdiBSemente. Ceux-ci sont
d autant plus formidables et prolongés
lorsqu’il y a eu compétition ou háhotage.
Le parti vainqueur a toujours à sa disposition une bonne, claque. Eh bien, franchement, ce n’est pas sympathique ni à
sa place, dans une assemblée chrétienne.
Que dans un comice^ pojitiq'ue les grands
électeurs et les galopins se démanchent les
bras et se durcissent les paumes à force
de taper dru, on le comprend..., maisdans des étections d’église les passions
personnelles devraient faire place à la
seule recherche des véritables intérêts de
l’œu-vre .de Diéu, qui n’avance pas à coup
d'applaudissements.
Le meunier de Chanta-‘rana.
XV /lOUT.
" Il ne s’est point trouvé de chroniqueur
pour notre f.ête éw XV août... Elle a eu
lieu, cependant, avec le concours de beaucoup de monde et s’est déroulée — comme
toutes ses pareilles — avec un grand
entrain.
Vous décrirons-nous le suiierbe coup
d’œil qu’offrait, dès les premières heur^
du matin, le rilant amphithéâtre de Pra
Giassedit ? Il faudrait le pinceau d’un
peintre'! Ce vaste plateau de pelouse verte
et fraîche, entourée en amont de 'la couronne ide,s bois et limitée au sud pari le
Jajrdin alpin «La Eostanih», fourmillait'
âe groupes bigarrés et animés ; au centre, une estrade rustique marquait plus
èxactememt l’emplacement de la réunion.
Aussi, estice avec peine que toute cette
fiSule se recueille ; et le culte commence
¿eu après 10 heures, sous la présidence
(te M. L. Marauda, surintendant du District; les chante' sont dirigés par M. le
pmf. A* Tron, président de la Oommfeston du Chant saorA
Les quatre orateurs choisis intéresSënt
vivement Tassistapce : M. Robert Jahier,
ïiiEteur au ViHar, s’adresse aux Vaudois
êomme au «¡peuple de la Bible» et les
exhorte avec force à- persévérer dans la
saine doctrine (2® ép. de Jean, 9).‘ M. H.
Tron, pasteur de St-Germain, évoque les
4 souvenirs historiques .ayant trait au Synode de Chanforan et eni déiduit les leçons
pratiques qu'ils nous donnent. M. Jean
Bonnet, pasteur à Rome I, parle avec
amour de notre grande Œuvre d’évangélisation, ide' iciette œU'vpe qui est la nôtre,
et pourtant point encore sufifeatament connue et aimée parmi nous; il cite maint
fait réjouissant, démontrant — entre autre — que la poussée actuelle de cléricalisme ne fait que rendre le témoignage
évangélique plus efficace et fius nécessaire. Et l’on écoute, pour finir, la •voix
des Vaudois d’outre-Alpes et d’outre-mer :
c’est d’abord le meœage fraternel et émouvant des Vaudois de MctrseiUe, rédigé par
le secrétaire (de cette Union, M. P. Pon■ftet, et lu i^r le Président ; c’est ensuite
la parole intétressante et compétente de
M. Emüe H. Gimz, évangéliste dans riAfgentine, qui nous apporte une poignée de
nouvelles de ces lointaines colonies. M. le
pasteur émérite P. Chmevie termine par
une fervente prière et la bénédiction.
Une ombre au tableau ; «le service
d’ordre » aurait pu être mieux organisé ;
et par consétïuent les groupes de profanes (il y a aussi, hélas ! des Vaudois légers et profaues) qui ne mianquent jar
mais à la; périphérie, auraient pu démontrer plus d’éducation. Par contre, un progrès sensible et très encourageant a été
fait du côté du chant : bien préparés par
un fort noyau nie jeunes occupant le cen.^
tre de l’assemblée, nos beaux cantjjques
fua'ent admirablement chantés. Merci' à
tous ! Malis n’est-ce pas que l’édification
qui en a découlé a été votre plus douce
récompense ?
^ *
Après dîner (nous a'yions même le café,
à la Rostania ; un bon café, « en faveur
du Jardin alpin »), après dîner, donc, l’entretien — fort goûté, nous diton, x>ar te
public —^ se composa e^ntieUemejnt de
chants (hymnes religieux, patriotiques, de
fantateie... ; tout y passa, en somme), entrecoupés de trois poésies vaudoises dites,
avec sa veitve habituelle, par M. l’avocat
Jean H. Meüle, pasteur à Anvers.
Ensuite, des jeux ; puis encore des jeiux ;
et à 6 heures, taindis que les ombras de
la inointagne s’allongeaient dans les vallons, on jouait encore ; « Oapitaine russe,
partez ! ».
« « «
RÉUNION OU COL OES FONTAINES.
Dimanche, 21 août, a eu lieu la réunion
traditionnelle au Col des Fontaines.
Le matin le temps semblait menaç,ant,
mais malgré cela le public a commencé
à affluer de tous les côtés, de près et de
loin.
Quand, à 3 heures de Taprès-midi, Ton
commence le service., on a un bon auditoire.
M. L. Mîéol, palsteur, piréside et ouvre
la réunion par Finvolcation et la lecture
de quelques versets de la Bible. Il donne
ensuite la parole à M. Jean Tron, pasteur
de Rodoret, chargé de la méditation, qui
dévetopipe avec une forte conviction ces
paroles de Jérémie VIII, 4 : « Si on laisse
la bonne voiie, y rentrara-t^on ? ».
M. Albert Rilœa, pasteur de Massel, continue le programme en faisant la partie
historique et nous parle du Sjmode de
Ghanforap en mettant en relief d’une
manière simple et claire la valeur de l’événement, soulignant les décisions prises au
(dit Synode ; adhésion aux principes de la
réformation >; délibération d® publior la Bible en français; pourvoir ides kxaanx pour
le culte.
L’évaUgélisation est représentée par
M. Arnaldo Comiba, paste,ür à Livourne,
qui intére^e vivement l’auditoire en signalant quelques faite d’ordre général et
en donnant des informations sur son
champ particiuliqr dé travail.
M. Ganz, qui a été pendant quelque
temps à Tœuvre dans le Sud-Amérique,
nous parle des conditioins matérielles et
spirituelles des Vauddis de l’Argentine et
de rUruguay.
La réunion termine pair une prière de
l’anoien-évangéliste en retraite M. Bert.
La collecte en faveur de l’évangélisation
et des mtesibins a été satisfaisante.
On ipelut .dire que la réunion a été ■vraiment bonne ; tous les orateurs ont été
brefs, chatuds, efficaces, et nous avons entendu du public des appréciations fort
élogiquees.
A peine la réunion terminée, il commença à pleuvoir, et ce fut un bienfait,
car. chacun put rentrer sans resfpirer la
poussière des routes. Reporter.
oooooooooooooooocfo
SOCIETÀ DI STORIA VALDESE.
Nella ricorrenza del IV Centenario
dello Storico SINODO DI CIANFORAN (Angrogna)., una piccola tiratura
del Bollettino Commemorativo della
Società di Storia Valdese riservato normalmente ai soli Soci, è offerta al pubblico, al prezzo di Lire 6 la copia.
Rivolgersi alla Libreria Hugon o alla
Bottega della Carta in Torre Pellice.
Di imminente pubblicazione: '
STORI/1 DEI P/in
narrata da ENRICO MEYNIER
Volume in ottavo grande, di pagg. i-\tii-350.
Prezzo : L. 14, franco di porto in Italia.
Presso la Libreria Editrice Claudiana
Torre Pedice (Torino).
2
firn - ■
MENUE MORALE
Le titre n’est ni à moi ni à d’autres.
Je le trouve bien au fond du^XXVI® chapitre des Mémoires d’une sage-femme,
éditées tout récemment par la Maison d’Edition Mariage et Famiüle (86, Rue de Gergovie, Paris). C’est une maison d’édition
catholique et le livre m’a été envoyé par
un excelleint albbé de France. Oh, si nos
curés éta'ient façonnés sur le même patron que ceux d’au-delà des Alpes'!...
Mais laiasoiis là nostalgies et plaintes.
Donc, au XXVI® cha4>itre de ces Aiémoires poignantes et prenantes, où se
déroulent les plus dramatiques et pourtant si viralies histoires des tout-petits, et
aussi de ceux qui les mettent oU qui les
fournissant au mqnidie, je trpuve le sujet
de ice'que je m’en vais vous dire.
Voillà, on !Se plaint bien souvent, dans
ce monde, d’être ou de rester... «à manier » ; OU' craint de coiffer Sainte Catherine ; on appréhende de rester vieille-fiUe ;
mais a-t-ion mûnememt réfléchi à tout ce
que peut apporter le mariage (j’entends
un mariage malchanceux ou contracté à
la légère) de pire et de plus détestable
que la nubilité? Si l’on n’y a pas pensé
qu’on lise, Sans trop de craintes sectaires,
les Mémoires de Lisbeth BUrger, auxquelles je m’en (rapporte et dont il est qfuestion plus' haut.
Pas n’est besoin d’êtne une Alrmande et
de trop craindre lé mariage à cause de
ses suites saintes et naturelles ni de trop
insister « sm' quelles sales vues ü traine
la pensée », la pensée dès prudes, comme
Molière leur fait dire, pour comprendre
qu’il y a maintes unions qui sont bin,
bien loin, de la perfection et même de
tout fe bonheur romiantique auquel rêvent
les jeunes flUeis et, quelque fois, mêjne
les mamans, emballées dans l’idée fixe de
marier leurs filles, coûte que coûte. Ce
sont ceS chutes du rêve ahé ‘à la plate
réalité qui calusent les déaiilusbns les plus
fatales à la bonne entente et à la bonne
réussite dos' famiUos.
Les attioureux voient le mariage du même .mü que les enfanits voient la vie.
Tout y est beau, tout aisé, tout rempli de
charmes. 'Maais pourquoi tant de pauvres
filles (pas si pauvres, à la vérité, comme
^ nous le verrons, mais en tout cas pauvres
par leur obstinaltîon à poursuivre un idéal
qui paraît leur échapper), pourquoi, dis-je,
tant de pauvres fill^ vonteiUeB; flattant
d’une main si .hasardeuse et opiniâtre la
chimère du mariage, d’un mariage quelconque, pourvu que mariage ce soit ? Précisément parce que le côté beau, b côté
idéal, le côté commode, seiulement, s’est
montré à elles : les autres côtés eles les
ignorent. Les luttes contre les nécessités
qui .iront s’accroître, les difficultés de rencontrer des caractères iparfàitement assiortis, bs toutes nouvelles expériences du
ménage (paê si faciles, à la réalité, même
si, nous autres hommœ, ne savoir pas
toujours les priser à feur juste valeur),
tout cela est parfois le côté trop caché,
trop ignoré de par la jeunesse, et non
seulement féminine, mais de l’un et de
l’autre Sexe.
“ Il est vrai que les pasteurs dans leui«
sermons et les curés dans leurs prônes
peuvent y avoir fait parfois quelques allusbus délicates (combien délicates !) :
entendre une sage-femme y plonger hardiment et parfois sans trop d’égards, comme elle ferait atvec son forceps, ça vous
déisillusionnie parfaitement. C’est une cure
qui ne saurait être que salutaire même,
et surtout, ipour les filles que la neurasténde ou la phylîe matr|imoniaie obsède.
Peut-être y entre-t-il un peu trop de
préoccupations sectaires dans ces livres
où seute la plus haute morale devrait parler? Il est difficile d’en juger. D’ailleurs,
le bon prêtre ne tend-il pas à faire des
ouailles tout aussi bien que le bon pasteur ? Quand viendra-t-il le temps où l’on
ne songera plus qu’à faire de bons chrétiens plus que des gens de la telle ou de
la telle autre église ?
Mais revenons au chapitre XXVI. C’est
un chapitre où tous les clergés sont d’accord. U s’agit d’ime de ces suites si dépbTialbles et si fréquentes ides mariages
mixtes.
Tout a été bien, dans ce mariage mixte,
jusqu’au jour où est né le premier enfant
et qu’il a fallu le baptiser. Mais voiqi le
récit.
« ...Ce baptême 'se passe dans des circonstances particulières. Toute la famiUe
du patron est protestante. Seule la jeune
maman est catholique. Avant le mariage,
son mari lui avait promis que tous les enfants sellaient élevés dans sa foi, ü. tient
sa promesse, mais tout à fiaft oontre-cceur.
Depuis que l’enfant est là — et surtout
parce que c’est un garçon —- toute la famille, la belle-mère, principalement, travaille du matin ,au soir à chajnger la décision de la mère. De la part de gens attachés à leur croyance, cela se comprend
bien, certes. Mais la pauvre femnre est
dans un état pénible. La lutte commence
quelques minutes après la naissance ».
« — Ma obère Mathilde, dit la belle-mère
en lui présentant l’enfant, puisque c’est
un garçon, tu donneras certainement au
papa la joie de le faire 'baptiser protestant.
« Il faiut qu’ü soit à sa place dans sa
fanuflle. Je vafc téléphoner tout de suite
au pasteur Zeh.
« — Pourquoi, maman ? Alfred et moi
avons toujours été d’accord pour élever
les enfants dans ma croyance. Il n’y a pas
à changer.
«I— Quand .un homme témoigne assez
d’amour pour faire à sa femme de telles
concevions avant le mariage, abrs, en vérité, la femme ne devrait pas se montrer
moins généreuse après la naissance. J’espère que tu t’en rendras compte.
<< — Il y ,a là en jeu d’autres questbns
que ce que tu apioelles générosité.*Là-<dessus„ü n’y a plus de discifâsbn possible :
nous nous sommes expliqués avant le mariage et nous sommes tombés d’aœord.
« — Perm©ts-mo(i de te dire que ton entêtement me cause une grande désôEusbn, Mathilde. A mon fils .aussi, certainement. Nous avbns cru, en vérité, que
ton lalmour serait au-devus.
« — C’est justement parce que j’aime
Alfred que je ne lui rends pas sa parole.
On ^n’achète pas son bonheur avec cette
monnaie-là... ».
La beüe-mère, vexée, sortit toute frémissante. La jeune femme éclata en sangbts. Son mari entra visiblement contrarié.
« >_ Voyons, enfant, sois raisonnable. Tu
ne peux tout de même pas attendre que
ma famille partage ta raanière de voir
dans les qnjiestions de religion...
« — Nous nous sommes expliqués toi
et moi là-idie|ssus. Alors, pour Dieu, les autres .n’ont qu’à en prendre leur parti et
ne pas me tourmenter.
« — Sans doute ; naturellement, je tiens
ma parole. Mais c’est une coutrime générale, datns nos milieux, que fe garçon
suive la religion du père. Après tout, ça
n’a aucune .importance.
« — Alfred, si cela n’avait -pour moi aucune importance, je n’aurais jamais insisté pour que les enfants suivent ma religion... Et ai ppur vous cela imparte peu,
pourquoi me tourmentez-vous ?
«— Laissons cela, dit-il nerveux. Nous
albns tout de auite prévenir le curé qu’il
vienne demain pour le baptême ; comme
cela la chose sera liquidée et la paix restera dans la maiison... NatureUement, de
mon côté, nous sommes comblés : contrariété sur tou'te la ligne...'».
Et l’affaire continue. Mais vous voyez
déjà, par ce que je vbns d’en eiter, l’humeur déconcertée d’un mari et le gros
nuage qui va gâter un bonheur tout simplement rêvé, mais i>oint réalisé.
Et la suite ?...
Imaginez-la comme vous la voudrez,
mais qui saiît combien de fois Mathilde
ne se sera-t-elle point ditt: «Peut-être
aurait-il mieux valu rester vieîhei-fille...
Peut-être ma oarmiole attelée d’un seul
dieval aurait-eUe mieux filé son train...
Peut-être il est mieux parfois être « seule
aux barres». On y fait du moins ce que
l’on peut, si ce n’est tout ce que l’on
veut ».
Màfe la sage-femme contimie. son histoiie.
Après le baptême, « après le lunch, pen*^
dant que j’emmaülotais le bébé, dit-elle,«
la vieille Sophie m’ouvrit son cœur; c’est
la servante fidèle, daiis la maison, depuis
vingt .ans au moins. Elle en avait près de
cinquante.
«— Pensez un peu, Lisbeth (c’est le
nom de l’auteur du livre), Pierre Cruber m’a fait une démande en mariage.
Qu’en pensez-vous ? avoir enfin son petit
intérieur, dans Ses vieux jour.s, ce serait
bien beau. (Mais...
« — Sophie, à quoi pensez-vous ? Cruber lève le coude tous les jours. Il ne se
corrigera plus. Le loup perd ses poils,
mais non ses caprices. Et puis, vous n’êtes
pas encore sûre, en ce qui vous concerne...
il se pourrait fort bien qu’il vous arrivât
un bébé, et d’un pareil ivrogne !... Etre
mariée, cela ne se borne pas à avoir a>n
intérieur. Pour mon compte, je ne voudrais pas d’un pareil sac à vin près de
moi, le jour et la nuit...
« Et ceqi encore ; vous voyez bien comment ce,te, se passe ici. Or Gruber n’est
pas catholique, vous, vous l’êtes. Lui distribue toujours des tracts adventistes ;
vous, vous venez à l’église avec nous. Cela
ne fera pas l’affaire. Quaud l’un et l’autre font i>eu de cas de leur croyance, ça
peut aller. Mais .alors, le plus souvent il
n’y a plus de hase solide pour une parifaite union. Quand, au contraire, l’un ou
l’amtre, ou les deux, se oramponne à sa
conviction, une ombre s’étend sur la vie
conjugale), qui assombrit le bonheur le plus
rayonnant.
« — Alors, c’est aussi votre aVis ? C’est
préférable,, je le qrois' également, d’aUer
un moment encore, telle quelle, son petit bonhomme de chemin... ».
« Aujourd’hui, .nous avons toutes les
deux, &>p,hie et moi, 70 ans, et nous allons
toujours « telles quelles », notre petit bonhomme de chemin.
« Même attelée d’un 'seul cheval, 1a carriole arrive au ciel ».
Et me vqîlà à Fendit où j’ai trouvé
mon titre. Je m’arrête donc, non sans regretter que, dans ces sortes de livres, la
mauvaise part (l’adventiste buveur, par
exemple), est toujours réservée à ceux qui
ne ^sont pas de... notre paroisse, tandis
qu’héroismes et victoires sont pour nos
acolytes.
Cela me fait penser |à un certain livre, mis idans une certaine de nos pa»roisses, par un certain professeur « aux
larges vues». C’était l’histoire d’un pasteur protestant qui se convertissait au
catholicisme !...
M. Paul Bosio avait donc bien raison de
faire une enquête sur le «lîbro buono»,
bumo pexr noi, s’entend.
Et lavec ça je regrette que les abbés d;
lés cagots, de part et d’autre, se ressemblent un peu tous. StLVio Pons.
11 nuovo libro di Ugo Janni:
TEOSOFIA.
(*
m
I grandi problemi del mondo, di Dio,
della vita, dieU’ideale unaano, dinanzi ali
quali si sono curvate pensose le menti degli uomini idi tutti i popoli, di tutte le età,
conservano eissii oggi .anoora il loro prestigio, la loro freschezza ?
Non ipatrebbe, ad un’osservazione supeifìciale di questa nostra generazione inquieta ed affamata tanto degii interessi
esteriori, più che delle necessità profonde
dello spirito. ■
Eppur© gli eterni problemii urgono ancor oggi gli, spiriti, come li agiteranno
sempre finché fra gli esseri umani rimarrà un .alnelito di viltà. Il ,dott. U. Janni,
nel suo Teosofia (1), testé pubblicato, raccoglie, studia, lumeggiia questi problemi e
lo fa con tale limpidezza di ipensiero e
chiarezza di espressione da renderne accessibile te lettura anche alle persone meno
adusate al linguaggio ed alle ricostruzioni
filosofiche.
Il mondo della realtà empirica è lan
ciato in una corsa di vita verso il mondo
ideale^; vi è, perciò, alla base del mondó
empirico, un’idea viva ed al vertice della
sua ascensione ,un ideale vivente ; V’è fra
l’una e i’alttio un governo morale del
mondo e della vita. E tutto questo, vÌEh
auto nell’esperienza religic^a, s’esprime iif
una sola parola : Dio. i.
Da tali concetti espressi nel 1“ capitolo^
si comprende subiib quale sarà k) svolgimento generale'del la.voro. L’autore, mo-1
vendo dal noto Krerso l’ignoto, incontra
lungo vie diverse la presenza di Dio,
sia trattando del principio dell’unità-del
mondo, sia della razionalità del mondo, sia
pervenendo, suUle orme del .grande Ro^"'
smini, dall’idea dell’essere all’essere in
sia trattando della coscienza etica e dei
rapporti tra morale e religione.
E’ una scelta magnificia di problemi #
valore altissimo che, se non v’è alcuno di
noi che non sì sia posto, pochi di noi hanno
la soddisfazione di aver lumeg'gìato d A ;
spiegato. Lo Janni li fa scorrere sotto gli
occhi l’uno dopo l’altro arditamente, affrontando via via le teorie contrarie, e lo ■
fa con una precisione e una chiarezza di
pensiero tali che costituiscono uno dei suoi
pregi migliori.
Seguitelo ancora (nella sua costruzione
granitica : dalla nozione di Dio egli trar
scorre alla nozione della Trinità cristiana,^
al concetto della Chiesa e del Regno di;
Dio. -s
In questa, 2® parte ]>enetra nel dominio
specifico delle dottrine cristiane e le stu-'
dia, le sviscera icon la sua logica serrata,,
quadrata, e tenta una spiegazione logica
e razionale ancor quando dal terreno sqtd-,^
sitamiente sc,ient;ifico trascenda alla sfera'
del puro opinabile (p. e. quando afferma
il sacrificio di Dio nella creazione, of
quando sostiene che l’onniiwtenza divina, come incontra dei limiti nella sua azione
creatrice, .così li incontra nella sua'
azione provvidenziale). Talora invece,
come quando si domanda in che con.sista;
l’a,ssunz:ioni6 'della materia nello spiritò'
nella palingenesi, .ha cura di aggiungere:'
« è uno di quei mlfeteri che occhio nOln hii ^
veduto ».
E tale avvertimento ricorre più volteé
Sì, il ragionamento ha i suoi lim iti, di' là
dai quali rischierebbe di costruire bei ca-,
stelli, ma che esistono soltanto nella fantasia dei filosofi.
Uno dei pregi più spiooati dello Janni
è quello di non seguire le mode, diciamo
così, della filosofia. Svariate teorie (vedi
t.r,a le altre le dilsoussioini sui limiti della
trascendenza e deU’iimmainenza) vengonpresentate quasi come se fossero Inuove,
mentre che di nuovo recano soltanto 11
nome e qualche spunto di verità più f
meno esageratamente sviluppato. E pen-,
sare che talvolta si tratta di verità che
da secoli hanno trovato la loro armonica
' sistemazione nel coro delle verità sorelle
|Lo Janni ripensia le verità con mente
equanime, serena, e, lungi dal lasciarsi
durre dalle lusinghe di tale e tale scuoM
si studia di sceverare l’elemento sosta®*
ziale dalle parti aecessorie e presenta, uii|;
trattazione nella quale non sai se più al®*
mirare l’onestà o la 'Serietà del filosofo.
L’onestà : quando espone senza ¡rie%
cenze od oblìi insinceri le dottrine c^f
combatte; quando, a differenza di certe
filosofie che non si possono combattere,
l’imprecisiione dele loro linee, espone sCul’
toriamente il suo pensiero. “
La serietà : perchè Teosofia, nei tentfr
tivi d’j|nterpretazione del vero, potrà tà‘
lora non incontrare il nostro assenso n®
esigerà (tempre il rispetto e, l’onore cKi
si deve ad un’opera che zampila da
forte E»ens.ieiio, da una fede iluminata, ^
uno spirito che accede con santi intendi'
menti ai sacri! m,isteri della vita.
Adolfo TrOìt.
(1) Ugo Janni : Teosofia — Fratelli Bocca Editori - Torino, 1932 — L. 25.
La traduction en italien de
PAULA, la petite vaudoisg
.1
paraîtra à la Réunion de Chanforaib
le 28 Août.
Auteur : Eva Lecomte - Traducteur : O. Cebi«
Edition : Le Orme - Turin.
3
I A. C. D. G.
L’INAUGURATION
; ; DU MONUMENT DE CHANFORAN.
ife Nous publions le programme complet
■de l’inauguration du monument de Chanforiaai : 10 heures : culte d’inauguration,
, présidé par M. Pierre Chauvie, pasteur ;
i discours de M. le doct. Ugo Janni : Chan' faran, Vavvenimento storîco nel mo valore
, 4deale ; allocutions de !M1M. Jules linon, pas: “teuir, et Mario Pakhi, professeur (hymnes
ï N. 23, 29, 9, 135, 297 du Recueil fran^'■çais) — 14 h. 30 : réunion commémoi’a-tive présidée par M. Jules Tron : discours
' de M. Jean Jalla, professeur (Le Synode
■de 1532) et de M. Attilio Jaha, professeur
(Le Monmnent); iM. Jean MeiUe, pasteur :
, dictioin de poésies inspirées par l’évène
■ ment ; adhésion des délégués des Unions
•et Eglises d’Italie et de l’étranger (hymnes N. 296, 298; Cento Canti, N. 6).
f*Les différents groupes des Chorales et
Unions Clrrétiennes chanteront des chan•vSons populaires dies Vallées, préparées
■Expressément.
Comme on le voit, le programme forme
un tout dont les différents numéros sont
^acun un aspect du fait historique ; aussi
■nous invitons tout le monde à etre pré‘i:sent dès le matin, pour avoir une connaissance comiplète de l’évènement qui sera
' rappelé.
— Le local dé l’école des Odins, tout près
de Chanforain, est mis à la disposition des
^demoiselles des Unions et_Chorales, qui
seront en costume vaudois.
?” —-Le train populaire, organisé le dimiainche 28 courant, par les Chemins de
Fer de l’Etat, entre Tprin et Torre Pel1 lice ^prix : aller et retour 6 lires), faicilil’arrivée dies Unionistes et amis dte
■ Turin. En voici l’oriaire : Turin, départ
«6 h. .-5; Torre PeUice, arrivée 7 h. 40;
^^ Torrc PeUice, départ 21 h. 30 ; Turin, arrivée 23 h. 10.
Hî ^
I VISITE HISTORIQUE DES VALLÉES.
i- Nous avons annoncé la visite d’un
momibréux groupe de coreligioninaires de
Suisse (une centlaiilnie à peu près), qui dé-airent prendre part à la, célébratioin du
■quatrième centenaii're du Synode de Chanforan, y lappqrtant l’expression de leur soididaxité (chrétienne. A. cette occasion, le
■Comité de Groupe des Unions Ghrétienines
..du Piémont organise une visiite historique
•en automobile aux endroits les plus ihtélieislsants des Vallées.
yÿ Le programme de la visite est le
suivant :
Dimanche 4 septembre : Visite en automobile à la haute vallée du Pélis (Cbifpiers, Villa'r, Bobi, moniument de Sibaud,
i,«tc.) : départ à 15 heures,; retour à 19 heu^¿res. Prix d’inscription 5 lires.
' » Mardi 6 septembre : Visite en automo, Me aux paroisses de Saint-Jean et Eora :
•départ à 8 heures, visite à Luærne et à
'>1^ Rora : montée à pied au col de Pian Pra
et à Rocca Bèra ; dîner en plein air ; re.^toiur à 15 heures, visite au temple de SaintJean, au Refuge, etc. Retour à 18 heures.
Prix d’inscription 7 lires.
Mercredi 7 septembre : Visite en automobile aux vallées du Cluson et de SaintMairtin,; départ à 7 heures ; visite de Pi^■gnerol, du Pomaret, des Cbs, du Perrier,
; etc. Arrivée à Prali, à 11 heures. Ifiner.
Visite aux endroits historiques Æe Prali.
“ Départ à 16 heures. Retour à 18 heures.
■ Rrix; d’inscription 20 lires.
Jeudi 8 septembre : Visite aux endroits
historiques d’Angrogne. Célébration solen,,neUe du . Synode de Chanforah.
Chaque endroit sera illustré au point
de vue historique, géographique et social
' Par des personnes compétentes.
Les départs de Torre PeUice sont fixés
■à la'Maison Vaudoise.
Les inscriptions peuvent être faillies
/chez M. Jules Tron, pasteur, et M. Attilio
professeur, à Tor,re PeRice, non plus
S tard du 2 septembre. Le nombre des pla«es dfeponibles en automobile est limité à
^.■^v(outre ceUes à la disposition des Suisses).
Prof. OUIDO REVEL:
mi. lELiOm E llli DEL PlGimi).
3 volumi di 700 pagine l’uno.
— Fratelli BOCCA - Torino —
Fédération de la Jeunesse Yandoise.
Le programme du Camip-Congrès', qui
aura lieu, D. V., au Pomaiet, du mercredi
soir, 31 août, au lundi matin, 5 septembre, est des çlus attrayants.
Les paroi^s de Prali, Rodoret, MasSel,
Riclaret, Pramol, SaintnCelrimain seront viisitées let des grandies léunions d’appel,
auxqueUes les ciampeurs apporteront la
contribution efficace non seulement de
leurs voix juvéniles, mais surtout de leur
zèle communicatif et de leurs prières, seront tenues dans plusieurs temples.
Des sujets captivalnts comme celui de
la conversion personnelle )st des moyens
d’amener les âmes à Christ y seront étudiés à la lumière de l’Evangile et de l’expérience indi-vidueUe.
Nul n’est besoin de rappeler l’importance que peut atvoir pour notre viO spirituelle le fait de nous retrouver dans un
milieu de haute, spiritualité, avec des frères qui ne craignent pas-de nous parier
de leurs expériences et auxquels, de notre pôté, nous pouvons être en bénédiction.
La vie isIpiiritueUe est quelque chose de
personnel, mais elle n’atteint pas son plein
épanouissement dans la solitude.
Venons' à ce Camp-Congrès avec le désir de faire du bien à ceux que nous y
rencontreirons, venoins-y pour unir la flamme de l’amour ipqur Christ et pour Son
Eglise qui brûle en nous, venons-y avec
esprit de prière ; et alors, certainement
nos énergies spirituefies y seront fortifiées.
NB. Il est ide toute nécessité, pour £acilitér l’œuvlre du 'Comité organisateur,
que ceux qui désirent prendre part à ce
Camp-Congrès, même si ce n’est que pour
un jour, envoient immédiatement leur
adhésion à M. Guido Comba, pasteur, au
Pomaret. T.
FÉDÉRATION DES VAUDOIS
DES ÉTATS-UNIS.
Souscriptions pour nosIsUtntlous Hospitalières (1931-32).
7/® Liste.
CHICAGO.
Groupe Antoine Pons.
Humbert Rostan, $ 1 - François Peyrot
feu Jacques, 1 - Jeian Etienne Garrou, 1 M. et M.rae Henri Grill (gross), 2 - Philippe et Louise Berger, 3 - Albert Peyrot,»! - Henri et Lydie Grill, 5 - François
Grill feu Samuel, 1 - François GriU (son
fils), 1 - Français Grill de Jean, 1 - Guido
Rostan, 1 - Eûgène Breuza, 1 - Jacques
et Marguerite Balma, 2 - François Richard, 1 - Jeian Etienne Rostan feu Frato»çois, 1 - Malvîna Rostan, 1 - François
Peyrot feu Philippe, 5 - Marie Pope, 1 M. et M.me Ernest Mûris, 2 - M. et M.me
Antoine Pbns, 2. - Total dollars 34.
Etant donnés les temps que nous traversons, nos amis de Chicago et en partU
culier leur cofledtieuir, notre frère Antoine
Pons, peuvent être assûrés que nous apprécions mieux que jamais soit, leur fidélité, soit leur générosité désormais
traditionnelle. P. G.
anpanannnnnnnananannnn
CHRONIQUE VAUDOISE.
ANGROGNE. Nous désirons exprimer
nos plus 'vives félicitations et nos meilleurs souhaits à M. l’instituteur Antoine
Bertalot et à sa digne compagne, M.me
Lydie Bertaiot-Travers, qui ont eu la joie
de célébrer leurs noces d’or le 19 de ce
mois.
Quand on a servi son Eglise cinquante
années dîulriant et (qu’on lui a consacré
toutes ses fotrces, comme fl est le cas de
M. Bertalot, la célébration d’une pareille
fête paraît d’autaint plus douce qu’elle est
chose rare. Et la population d’Angrogne,
qui a bénéfiioié idie l’enseignement dévoué
de notre vénéré ¡firère pendant près de
quarante ans, ,participe bien de cœur à
sa joie famiüiale. Un Angrognin.
BOBI. Demis. Nous avons pris, vendredi 19 courant, deux fois la route du
cimetière, pour y aocompagnefr, d’abord
les restes du petit David Etienne Char
bonnier d’Albert (Absès Inférieur), qui
venait, d’une manière soudaine, d’être
rappelé à Dieu, à l’âge de cinq mois, et
ensuite pour y accompagner ceux du
chev. Jean Catalin. Bien connu dans toute
!a vallée du Pélis et à [Marseille, où ü
avait fait un /long séjour, notre frère
s’était établi à Bobi, son pays natal. C’est
là qu’il vécut jusqu’à sa mort qui l’emporta dans sa 73® année ;, c’est là qu’il occupa la chaffige de maire pendant les années difficiles de la guerre et qu’il se rendit utile de bien des manières à ses concitoyens. Ceux-ci ont voulu honorer sa
mémoire en l’aiocompagnant en nombre
imposant au champ du repos.
LA TOUR. Dimanche prochain, 28 courant, le culte de 10 h. 30, sera présidé par
M. David Bosio, professeur à notre Faculté de Théologie.
— Mardi dé cette semaine a eu Mèu
l’ènsevelissement de M.me Bonjom Nancy
veuve Costabel, des Fassiots. Notre sœur
accomplit a>n ministère tout entier à La
Tour. Elève du Pensionnat, elle prit son
diplôme .de miaît'resse d’école. Elle épousa
M. Matthieu Costabel, qui fut durant de
longues années secrétaire communal à
La^Tour. Ele se démontra fidèle compaigne
dans les bons et dans les jours difficiles,
mère dévouée et pleine de tendre soUicitude pour ses enfants, chrétienne ayant
la foi simple mais vivante, attachée à son
église et à son Sauveur. BUe ¡laisse un
. .grand vide dlaus son entourage, où elle
était appréciée pair la douceur de son caractère. Son départ frappe douloureusement ses' enflauts qui l’out entourée jusqu’à .la fin de leuir affection reconnaissante.
Nous invoquons sur eux les consolatioins
d’En-Haut.
MASSEL. L’après-midi dû dimanche 7
courant, une soixantaine de personnes se
.■/réunissaient sous les mélèzes de l’Envers
'du Robers, pour écouter les messages de
;MM. le prof. Samuel 'Trpn et le pasteur
.prof. Giiovannino Trpn. Les orateurs par:Ière.nt avec ■compétence et humour de la
*’ solidarité humaine et de l’individualisme,
nous présentant les deux .aspects d’une
grande et complexe réalité. Nous remercions encore vivement les frères
MM. Tron.
— En présence d,’un public nombhenxi
et choisi, les braves artistes |de notre
Union Milxte représentèrent, le soir du
14 courant, le drame Ouore di Mdnnaro,
de Chiossone, la farce le Mariage cm téléphone, de Hennequin, et récitèrent un
dialogue fort amusant.
Merci aux jeunœ gens pour la belle soirée qu’ils nous ont donnée et merci aussi
au public toujours fildèle à nos maniiîestationis... artiistilques 1
— Le dimanche 21 courant, la chaire a
été occui>èe par ML Gustave Bert, évangéliste dans l’âme. NoiUs le remércions encore pour son message. R.
PERRIER-MANEILLE. Dimanche prochain, 28 ,août, D. V., la chaire sera occupée par M. le prof. Giovanni Rostagno. Le
culte aura libu au Perrior seulement
(10 h. 30). ,
PRALI. Bien des lecteiirs de l’Echo connaissent désormais le malheur qui a plongé
dans la consterniatilon et le deuil notre
paroisse.
Le fait remonte à jeudi, 11 courant.
Six enfants partaient de bonne heure,
avec leur bétail, du châlet dies Selles, se
dirigeant, selon leuir coutume, vers le ValIm des Minières; tandis que les plus petits d’entre eux s’éloignaient, |^ivant
leurs vaches de plus près, les trois aînés
s’arrêtaient à exiaminer un objet mystérieux, pour eux, trouvé sur la pelouse...
Il s’agissait, malheureusement, d’un engin
meurtrier, qui éclata bientôt ,avec violence, tuant l’un d’eux sur le coup (Aimé
Rostan de Louis, des Guigou, âgé de 11
ans) et bleiSsant grièvement les deux autres (Oiédo Richard de François, du Jourdan, âgé de 12 ans, et Peyrot Emile de
Louis, des Orgères, lui au®i de 12 ans).
Il était 10 heures environ.
Avec une force d’âme peu commune, le
jeune Peyrot se traîna iwur avertir les
autres compagnons plus petits, qui coururent bientôt ju^u’aux villages, d’où arrivèrent les secours. Transportés, après
les premières médications, à notre Hôpital du Pomaret, les deux petits blessés
y furent acicueillis avec les soins empressés que l’on devine;, mafe l’un d’eux —
le jeune Richard — y succombait le lendemain, :au moment même où, à Prali, on
portait en terre le pauvre corps mutilé
de la première victime. On espère de sauver Emile Peyrot, qui a cependant, entre
autre, perdu un œil.
Inutile d’ajouter que la population entière, ainsi que les nombreuiæs i>ersonnes
qui é’y trouvent en viUégiature, et —
avant tout — nos Pasteurs (MM. Lamy
Ooïsson, candidat en théotogie, et Guido
Comba, du Pomaret), avec les Autorités
civiles, militaires et fascfetes, se dispensèrent avec zèle et courage pour prodiguer
aux victimes et ^ leurs familles leurs
soins et leur affection. Sympathie bien
précieuse ! Plus pinssante de laquelle
brille, malgré l’angoi&e du mystère cruel,
la certitude que le Père Céleste n’abandonne pas ceux qui espèrent en Lui : qu’il
wnsole et soutienne, comme seul II peut
faire !
PRARÜSTIN. Dimanche dernier, 21 courant, à l’issue du cuite principal, présidé
par M. le pasteur Louis Marauda, ■vicemodérateur et président de la Commission
Exécutivç du District des Vallées, l’assemblée électorale de cette paroisse a procédé à l’élection de son futur conducteur,
en remplacement du Pasteur actuel qui,
ayant atteint la limite d’âge fbdée par les
Règlements, va être émérite. 88 électeurs
votants étaient préseUts. Au premier tour
de scrutin, M. Guido Rivoir, actuellement
pasteur à Tarariras (Uruguay), obtint 63
votes, contre 21 votes donnés à M. Gu-i
stave Bertin et 4 bulletins-blancs ou
annulés.
Que Dieu vueiUe accorder à notre jeune
frère un ministère long et béni dans cette
chère paroisse!
— Un seul acte liturgique à enregistrer
dans le mois de juillet;: le mariage (civil et religieux) die Garidi Hector-Louis,
des Cardons, avec Malan Emiélinda, des
Gandins.
— Actes liturgiques du mois d’août :
Baptêmes : OriU Wüma Inès d’Ernest et
d’Aline Fomeron (Ciarvet); —Rîbet Anna
Letizia de Giovanni et de Marie Jahier.
(Florence).
Ensevelissements ; Rivoir Marthe veuve
Paget, 74 ans (Envers jCavouret) ; —
Avondet Alemndrine veuve Grill, 74 ans
(Caneuva).
— Dimaniche, 7 courant, un très nombreux convoi accompagnait au champ du
repos la déix>uille mortelle de l’enfant Ercole-Henri Gay d’Albert, de la Rua. Comme il (avait été victime d’un accident, une
vraie foule tint a exprimer sa sympathie
à la famiUe si doutoureusement et si tragiquement éprouvée. Que Dieu soutienne
les familles dans le deuil.
— Le premier dimanche de juillet, M. le
professeur émérite Henri Fomeron a présidé le culte de Roeheplate, et le 7 août,
M. le pasteur émérite Alexis BalmaS a
prêché à St-Barthélemy. Uin cordial merci
à ces frères pour leiur bon message.
A. J.
VILLAR. Décès. Deux, de nos cheïs vieillards viennent encore de nous quitter, ces
deux dernières semaines, pour aller auprès du Père : Marie Garnier veuve Cordin, des Meynets, qui a rejoint, après peu
de mois de sépar,a(tion, le bien-aimé compagnon (de sa vie, le 10 août, dans sa 84®
année, et Pcml Barîdon, décédé aux Qarniers, le-18 août, lui aussi dans sa 84"
année. C’est deux belles figures de' vieillards et de croyattits qui disparaiagent d’au
milieu de nous. Les foules d’amis qui les
ont accompagnés jusqu’au chanip du repos, le 11 et le 19 courant, sont un témoignage ide l’estime et de l’affection d<«it
ces frères jouissaient parmi nous. 'Aux
deux fanaiUes en deuil, encore une fois l'expression de notre sympathie fra'temelle.
— Visite. La chaire a été occupée, di-
4
manche 21 courant, par M. le pasteur Jean
Bonnet, de Rome, qui présida aussi, dans
Tstprès-midi, une réunion sous les châtaigniers de la Piantà. Nous remercions encore une fois notre vénéré ami pour le
bien que sa, visite nous a fait et... nous
l’invitons à iretournér nous voir dès qu’il
le ixyurra. r. j.
/•¡•t fjm»
Marguerite, Audo et Brmawno C!ostaBEL, les familles BONJOUR et COSTABEL
- et tous les parents - désirent remercier
toutes les personnes gui ont pris part à
leur deuil à l’occasion du départ pour la
Patrie Céleste de Idur bien-aimée
décédée à Turin, le 21 cornant.
Torre Pellice (les_Fasciots), 23 août 1932.
AAAAAAAAAAAAAAAAAA
iDliiini ielle piiDiipali Use ValM
VALLI VALDESI.
ANGROGNA - Pastore : Pietro Chauvie.
BOBBIO PELLICE - Pastore : Enrico Tron, S.
LUSERNA S. GIOV. - Pastore : Lorenzo Rivoira.
MASSELLO - Pastore : Alberto Ricca.
FERRERÒ - Pastore : Luigi Micol.
PINBROLO - Pastore : Luigi Marauda.
POMARETTO - Pastore ; Guido Comba.
FRALI - Gand. Teol. Laniy Coisson.
PRAMOLLO - Pastore : Ermanjio Genre.
PRAROSTINO - Pastore ; Augusto Jaliier.
RICLAREITO - Pastore : Guido MaJ,hieu.
RODORETTO - Pastore.: Giovanni Tron.
RORA’ - Pastore : Enrico Pascal.
S. GERM, CHISONB - Pastore: Enrico Tron, J.
TORRE PELLICE - Pastore : Giulio Tron.
VILLAR PELLICE - Pastore : Roberto Jahier.
PHADELTORNO - Evangelista : C. A. Arnoùlet.
CHIESE VALDESI
NELL'AMERICA DEL SUD.
Urugaay.
COLONIA VALDENSE (Dep.to de Colonia) pastore Ernesto 'Äipn. *
COLONIA COSMOPOLITA-ARTILLEROS (Departamento de Colonia) - Pastore Enrico
Beux — Pastore emerito Pietro Bounous.
PARARIRAS-RIAGHUELO-SAN PEDRO (Departamento de Colpnia) - Pastore Guido
Rtvoir, Estamon Tarariras.
OMBUES DE LAVALLE-COLONIA MIGUELETE (Dep.to de Colonia) - Candidato in
teologia Carlo Negjrin, Ombues de LavaUe.
(X)LONIA DEL SACRAMENTO (Dep.to de Colonia) - Evangelista Diego Nimmo.
ROSARIO (Dep.to de Colonia) - Evangelista
Giovanni Pietro Gönnet.
SAN SALVADOR (Dep.to de Soriane) - Pastore Daniele Breeze, Dolores.
(»IONIA NUEVA VALDENSE (Dep.to de
Rio Negro) - Visitée périodiquement.
CJQLONIA NIN Y SILVA (Dep.to de Paysandù)
- Visitée péariodiquement.
_ Argentina.
COLONIA IRIS (Pampa Central) - Pastore Silvio Long, Estación Jacinto Arauz, F. C. S.
(»IONIA BELGRANO (Provincia de Santa
Fé) - Pastore Lévy Tron, Estación Wildermuth, F. C. C. A.
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10,
8
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