1
Cumpie-couranl avec la Poste
^^KîX D’AilONNk-MltNT PAI\
Fr.
Italie
Elranfi^er . . *
Allenia^ûe, Autriche-Hoiigrie,
Rolgiriue, Brésil, Danemarli,
iigyptp. > Hollaïu.i«, Su^do,
Süjsae . par abonnement
• pii.*ifcïZ salüti V Aci:o?'il de
Vieriiie t“''
Un s’abojiij!
AiU bureau d'Aiiui:«ialratujn ;
Chez MM. les Pasteurs; «I à
rimp. Alpina à Torre Peìlic-c.
f-'abonrieineul puri du 1. Jar>vit*r
ot nt\ nave d'avance.________________
ANNÉE XXXll N. 41,
Numéros séparés deDi'audósaVftnt
la tirage, 10 contiQ\08 chacui-.
Annonce«; 20 cenltmes par ligne
pour une seule fois — 16 centimes de 2 à 5 fois et 10 céntimos pour 6 fois et au dessu?
S íídresser pour la Uédactloi» et
pour r Administration á xM.
Jean Jalla, prof.,Torrs Pellice.
Tout changement d’adresse coûte
15 centimes, sauf ceux du commencement do Tannée.______
L’ECHO
\im VALLÉES VAII1)018ES
Paraissant chaque Jeudi
tiM- yriOA
itìirioiiis. iet- !.’<■ üuiTMit la véritB avec la
charité, Kph. IV, IB. Quctc./i reguo vionuo. VI, U1
O III III ai r c.
Ce fjui neus raaïujue — Cliroiiique Vauiloise — Missimis — Notre tnissioniiaire cti Chine — l/ahbé Bcriiimli
— Evangelisation — Informations —
Souscriptions — Avis.
U (ÌUS
l/Espi’it tlü solidarité.
C’est peut-être ce qui constitue
notre tort le plus grave et la [ilus
grande cause de notre faiblesse,
'la solidarité eu
Nous avons de
¡lotit. Il y a des familles dont on
vante l'uuiou; chose excellente aussi
longtemps qu’elles ne sont unies
que pour le bien. Mais il y eu a
trop souvent qui se fout un point
d’iionneur d'être solidaires dans les
ruauvaises causes comrire dans les
liotmes; c’est pour cela qu’on voit
des haines de' famille se pei-péluei'
de généra l ion eu gériéi'atiou. Ce n’est
pa-i là l’esprit de solidarité que nous
invoquons.
Ce n’est lias non plus l’esprit de
coterie, caricalnre grimaçante de
l’esprit de solidarilé. Cet esprit-là
fait voir les choses par leur petit
côté, rétrécit l’horizon et fausse le
jugement; il produit les faciles engouements et les aversions non justiüées et fait que l’on juge des hommes et des choses, non diaprés une
conscience éclairée et indépemlante,
mais sui' la foi (foi aveugle s’il en
fut) des quelques personnes qui donnent le ton dans leur petit cercle
et dont l’aulorité ne saurait être
discutée. Esprit étroit, partial et
exclusif, parlant injuste, il nous fait
peut-être encore plus de rnal que
noire manque de solidarité vraie.
Nous ne voulons pas de cet esprit-là.
Ce que nous invoquons de tous
rios vœux, ce dont nous déplorons
vivement l’absence ce n’est pas un
esprit de solidarité petit et mesquin ;
c’est la grande solidarilé de tout un
peuple ayant conscience de sa mission, connaissant ses véritables intérêts, se rendant compte des dangers
qui l’entourent et des moyens à employer pour les comljattre victorieusement.
Dans une famille bien ordonnée
il peut y avoir de très grandes différences de caractères, d’inclinations,
de goûts et de talents; chacun suit
sa vocation, s’occupe de ses propres
alTaires et soigne ses intérêts particulier,s; tous n’ont ¡ms les mêmes
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322
'-f.
idées et il y a souvent de très grandes
divergences d’opinions. Mais on se
supporte muluellemeni, on se soutient, on s’encourage, on s’enlr’aide;
et si l’un des membres commet une
j'auLe et se trouve en danger de
s'écarter du droit chemin, non seulement les autres ne l’abandonnent
pas, mais ils rentonrenl de plus de
soins, de plus d’all'ection que jamais
el tous unissent leurs eil'orts pour
l’empêcher de s’égarer. Tous se réjouissent de la pi'ospérité de chacun,
tous partagent les difiicullés et les
afllictions de chacun... Hélpislquece
portrait est loin de ressembler à ce
que nous voudrions toujours pouvoir
apiieier' la famille vaudoise\
Quand un Vaudois, après une
lionne préparalion, vient, animé
des meilleures iuleiilions du monde,
s’établir dans son pays pour y exercer
le commerce, une industrie, un métier ou une profession libérale, il
s’attend tout naturellement à trouver
chez les siens, porir le moins, de la
bienveillance, de la sympathie, de
l’encouiagement. Nous ne le supposons pas assez inexpérimenté pour
croire qu’on lui facilitera tout, (ju’il
ne rencontrera que des amis, (|u’il
n’aura pas à lutter conti'e les diCficullés de tous les coinmencemeiils
et à se frayer son chemin par ses
propres ellorls et son énergie. Pour
peu qu’il ait d’expérience de la vie
il sait qu’il rencontrera bien des
obstacles; mais il sera au milieu
des siens; il trouvera des frères prêts
à lui tendre la main, à le soutenir
et, le cas échéant, à lui donner de
bons conseils... Que trouve t-il?
Si l’ambiant est relativement bien
disposé, il ne se heurtera qu’à l’esprit d’indilTérence et de l'ouline que
nous connaissons tous : on se servirait volontiers de lui, car ou voudrait bieii donner la préférence aux
Vaudois, mais on n’a pas de raison
pour quitter celui-ci ou celui-là; du
reste on ne le connaît pas encore
assez; on attend île le voir à l’œuvre
(où donc?); il n’a pas encore beau
coup d’expérience etc. etc. — excellents ai'gumeiils auxquels on ne
saurait trop ipie ré|.iütidre, si ce
n’est ipie.. les résnllats d’une lelle
manière de raisonner sont là, et
chacun [leuL les voir.
Mais nous avons su[,iposé le cas
le plus favorable. Si par malheui'
l’ambiaut' était'•d'avance mal dispo.sé,
comme il arrive si facilement dans
les pelils pays, alors <pjieom|ue a .
un peu d’ex[>érience de tels amliianls
Ti’a pas de peine à se figurer ce qui
arrive. (V est alors que cet esprit
dont nous parlions plus haut se donne
carrière, et ne néglige aucun moyen
[lüur lé démolir au profil des antres.
Et il n’y réussit que trop souvent.
Pendant ce teinfis les axUres travaillent, ils HOjit aussi unis (]ue nous
le somrn'es peu, dmcun d’eux sait
qu’eu venant s’établir chez nous ij
a autour de lui et deirlôre lui qui
le soutient: il y vient el il y l'este;
puis d’autres arrivent el font la même chose; et nous les aidons, et ils
s’enrichissent de notre argent, avec
leiiuel ils achèleut nos maisons, s’en
hâlissent de nouvelles et Corment
les capitaux nécessaires pour nous
exploiter de mieux en mieux.
Eu ce moment même ou voit s'élever un immense édiOce à l’enlrée
d’une de no.s vallées. Nous avons
demandé à quoi on le destinait: on
n’a pas su nous le dire d'une manière pi’écise; mais une chose ne
tait pas de doule, c’est qu’il doit
servir à préparer d’une manière [dus
méthodique l’exploitation de notre
pays. Serons-nous toujours leurs plus
puissants alliés, encore dans celle
œuvre? Ils y comptent, et nous le
sei'ons, si Dieu ne nous ouvre enfin
les yeux
Nous sommes peut-être excusahies
de manquer d’esprit pratique, il'esprit d’initiative, et d’autres tpiaiilés
de ce genre. Mais nous sommes
inexcusables de Iravailler nous-mêmes à noire perte par notre manque
de confiance réciproque. El voyez,
la coiitradiclion. Officiellement nous
i
.T
3
3-23
i.
faisons tout pour favoriser les Vaudois. Nous fondons des instituts
d’arts et métiers pour avoir de l)ons
artisans vaudois, nous instituons des
bourses d'études pour avoir des médian ns, des notaires, des pharmaciens
vaudois /exerçant dans les Vallées;
nous invoquons la fondation d’écoles
de commerce, d’écoles industrielles.
En pratique et dans les relations
privées nous nous conduisons cornrne si nous étions convaincus qii il
n’y a rien de bon à attendre des
Vaudois; même il y en a beaucoup
qui le disent ouvertement.
bes raisons (jue l’on donne soiit
laninues: On a essayé: I uii il était
pas assez soigneux, un autre pas
assez habile, un autre pas assez
poli, un au lie pas assez honnête,
cai' il y en a malheureusement partout. Puis vient la conlre-parliey
l.es aulres savent mieux faire.^ A
toutes ces raisons nous jiourriqns
répondre’simplement ceci; Quand
les aulres par leur savoir faire \
seront devenus les maîtres de toutes
nos meilleures resKSOurces et que nous
serons dépouillés de tout, que di- ,
i'ons-nous‘? — Mais cet argument |
ne nous satisfait pas. Car, Iranchement, s'il était prouvé que ies Vandois n’ont plus assez d’étollé, n’ont
plus assez de valeur morale pour
se maintenir dans l’héritage do leurs
t ])ères, cela voudrait dire qu ils sont
devenus indignes de leur ^ mission,
et alors... moralement détruits, il
serait tout naturel qu’ils le fussent
matériellement. Grâce à Dieu nous
avons encore une meilleure opinion
de notre peuple.
Nous lie voulons nier aucun des
défauts qu’on nous reproche, que
noms nous reprociions les uns aur,
. antres. Mais s’est-on assez demandé
combien de Vaudois auraient eu
l’étoile pour réu.ssir et ne l’ont pas
pu, parce qu’ils n’oiit trouvé aucun
appui chez leurs Irères, cornliien
d’antres auraient fait une carrière
lionorable si on leur avait accorde
un peu do celte conliance que Ion
prodigue aux aulres, et ont été réduits, faute de celte confiance, à
végéter toute leur vie, — combien
d’autres encore, qui ont mal tourné,
se seraient, maintenus dans le bon
chemin s’ils avaient trouve un peu
d’encouragement dans leur propre
famille? Âvons-rious assez réfléchi
à ce que doit éprouver quelqu’un
fjui se sent, au milieu des siens,
entouré d’uneindilîérenee complète,
si ce n’est d’hostilité, tandis que
foules les faiseurs sont pour les attires? Nous-mêmes avons-nous tendu
une main fraternelle à celui qui
était prêta céder au découragement,
pour le relever, à celui qui menaçait
de s’égarer, pour le ramener dans
1,1 bonne voie?
Au lieu de tant nous arrêter à énumérer ies défauts de nos frères
pour y trouver des raisons do donner la préférence à d’autres, ayons
pour eux un peu de cette charité
dont nous parlons lant et que nous
pratiquons si peu; eutourons-les d’afiéction, de sympathie, encourageonsles, au besoin reprenons-!es fraternellement, mais ne les abandonnons
pas. Témoignons-leur de la confiance,
c’est le meilleur moyen de les en
"ager a s’eu rendre dignes. En dé® ■ ' manque c’est
fmilive ce qui nous
l’amour fraternel. Quand on s’aime
on s’entr’aide, on se soutient, on se
supporte, on .se fortifie les un.s les
autres, et par là même on ^ est solidaire. Il arrive aussi qu’on l'est
même sans s'aimer, mais seulement
quand chacun y trouve .son propre
intérêt. Pour n'ous, notre intérêt le
plus clair, le mieux entendu nous
crie d’une voix forte: Aidez-vous
les uns les autres, soyez solidaires,
si vous ne voulez pas vous alfaihlir
toujours plus, vous appauvrir toujours plus. Et notre simple devoir
de chrétiens nous dit de sa voix la
plus douce: Aimez-vous les uns les
autres, et cela « non en paroles, mais
en action et. en vérité». L’un et
l'aulre nous conduisent à la même
■ conclusion: Ayons l’esprit de soli
I.
4
324
1
flarilé, ayons l’esprit de l’taterniLé,
et nous en vaudi’ons tous mieux;
nous nous corrigerons de nos défauts,
nous fortifierons et perfectionnerons
ce qu’il y a de meilleur en nous
et, chacun devenant plus digne de
sa vocatiot), nous serons tous ensemble plus forts dans la lutte et
nous aurons la victoire sur tous nos
ennemis.
Valclesiufi.
ger s’arrêtant chez M. Jalla 35 ans
pa.ssés et présidant une réunion
avait pi'ononcé celte pai'ole: « Seraitil possible (|ue Villeséche puisse
reste!' toujours Ville-sèche sansdonnei' de missionnair'es » ? Nous voyons
grâce à Dieu aujourd’hui l’exaucernenl de cette parole qui était une
vraie prière. Noua avons nos missionnaires, Oui, Dieu soithém!
La collecte qui s’est faite à la
porte du temple a donné L. i7,50,
CHHONIQÜE VAUDOISE
VILLESECUE. — Dieu soit béni
pour la bonne journée que nous avons
eue Dimanche, grâce à la présence
de nos chers missionnaires M. et
M.me L. Jalla.
Ils ont fait revivre en rions le zèle
missionnaire, soit par le service du
matin, présiilé par notre irèi'e, soit
par la réunion de femmes ijui
eut lieu l’après midi, soil, plu.s encore, par le service du soi)’ flans le
lem[)!e, où nos ileu.x amis, par le
rnoyen de projections lumineuses,
firent, passer devaid, les yeux de
chacun de nous au moins une 50,"
lie vues lin Zambèze el de ses slalions missionnaires, accornjiagnées
des explications nécessaires. Ces deux
heures s’écoulér'ent sans qu’on remarquât la moindre fatigue dans la
nombreuse a.«semhlée.
Un memlii'e de la ¡nu-oisse put
dire à la fin : Un missionnaii'e étran
outre lin ècu de 5 frs remis directement à M.'' Jalla par un membre
de là' [laroisse.
POMAHEF. Dépari, du futur missionnaire. — Dimanche soir, dans
la Grande Ecole de Pomaret, un
public nombreux el recueilli entourait de sa sympathie le premier
enfant du Pomaret ijui se soit voué
à la mission parmi les païens, l’étudiant M. Albert I^ageard. Le pasteur avait eu l’heureuse idée de
convoquer cette réunion, <à l’occasion
du départ de cet élève missionnaire .
pour Pans. Etablissant une comparaison entre notre Eglise et celle
des Frères Mora ves, il fit voir quel ,
magnifique avenir s’ouvrirait devant
nous, si notre jeunesse, an lien de
se rendre en masse à l’étranger
[lour y servir les liommes, souvent
de la l'açon la plus abjecte, savait
se mettre ap service dn Roi des mis.
■ M. Lageanl exposa les, motifs qi.ii
l’ont amené à devenir missionnaire
et sa [lai'ole iièsitante encere, mais
simple et franche, fil la meilleure
impression.
i\L le professeni' Rivoir, en évOq'iianl (les souvenirs louchants sur
l’eiifance dn futur missionnaire émut ■
l’assemlilée el M, le pasteur .lacijue.s
Rihet termina jiar la prière celle
belle réuiiion qui laissera, nous n’en
doutons fias, une trace bénie (ians
le cœur, non seulement du ¡iremier'
missionnaire sorli du Pomaret, mais
aussi dans celui de ses parents et
amis de la localité,
(jO collecle faite à l’issue dn service en laveur de l’évangclisalion et
des Missions produisit 14 f,r.s
QUEYRAS, — l.e 19 .Sejilembre,
M. I.ucien Cliarboiinel a élé installé à Arvieux à la place de M.
Lebrat, qui est parti pour Giilioc
le ‘27,'après 17 ans de minisiéro
dans les Hautes Aljies,
M. Charlionnel a élé remplacé à
Pierregro.sse, dès le 2 c., par M.
Maurice Guclie, ci-devant évangidisie
à Tenay (Ain).
5
MISSIONS
Dans sa séaiice du 4 Oalnbi'i', le
comilfi (lo I'aris a pu dooidi'C lo
(lépai'l d(' M. i'l' Doloi'd, aeluel
Ipttu'iil pasteui' do I’Ei^lisc; LiVu'O à
Marseillo, pour Maré liOyally).
11 a aoce-idé pour Madagascrar les
■Services de M, Aligné, inst.ituleur
évangélisle dans lo Poitou; son déDart'osl. (ixé nu ‘25 ocl.ol)re. M. Elic
Rolierl inslUuteur et Mdie Pétro(|uin, liaucée de M. Gallaud, parlil'ont (,'u même temps.
D'autres ol'lres pastorales el scolaires sont à l’étude et pertiuiLtront
ai.) (tomité, soit de comjdétei' leii.Voi du 25 o'-tohre, soit d’eu oi’^uaais( r un autre pour le 10 novembre,
larme extrême des départs (jue ]ierinet la saison. D’autres olires a
éedéaure plus longue perini'tlent
dés à présent de préparer un nouvel
t'tivoi pour le |.)rintemps [)rochain.
Des huit envois pour Madagascar,
i^uc.cessiveiuetd. elTeotués ¡(ar la Société des Missions, depuis l’origine,
ntleignent le chilfre de 36 [)ersounes,
dont 15 hommes, 10 femmes et 11
enfants. Sur les 15 hommes envoyés
¡I en reste 11 sur le champ de Iravail.
Notre miosMiaire eo Cliliie
Nos lecteurs se souvienneid, sans
doute du jeune sicilien Alfonso Aff)b'iilo (|ui, après des études pré[(aOUoires à Londres, était parti pour
la Elu ne au service de la China
inland Mission. Nous sommes lieu''enx de dii'e à nos lecteurs (¡u'il est
f^n pleine activité et de leur comrniini(|uer (îuel(]ues iragmcnts du
iouriial qu’d envoie régutiéi erneut à
M. Arthur Mu-ton.
An-King-ju, Dimanche 30 Alai.
Aujourd’hui a été une journée de
grandes bénédictions.
Au culte pour les indigènes, l’évangéliste Hsü [H'ècha avec une lerveui’
telle i]ue nous (uitendirnes, sans aucun dooti.', le S.t Esprit nous parler
pai' ses lèvres. La salle était tonte
pleine... Celte après-midi les bénédictions semlilaieut pleuvoir. I.e fruit
de cetle journée splendide fut la
conversion d’un sohlal, (jui, à peine
M, llrooli eut liid de parler, s’approcha de lui en disant que Dieu
avait touché son cœur, qu’d avait
accepté le Sauveur et qu’il désii'ail
être rnis dès ce jour là au nomhi'e
des chrétiens.
Mardi Der Juin. Aujourd'hui jusqu’à 4 h. pluie torreiilielle A 4- h.
je me reruiis en ville aveit le Iréro
ffisiop, Di(îU .soit béni! Nous avions
fait quehjues pas à peine lorsque
nous vendîmes les [iremiers traites. •
Ainsi, |deins de couliance au Seigneur et continuant notre chemin,
nous en vendîmes quelques antres.
Ayant enfilé une nouvelle rue (au
hasard, mais conduits pourtant par
notre Jnsué) nous lûmes invités à
pi'êcher et eûmes bientôt autour de
nous une (piarauiaine de |iersonnes.
Je leur parlai, pendant une demiheure, de, l’amour de (.ibrisi, sur
■lean 3, 16. Tous écoulèrent avec
plaisir el rn’adre.ssérent nue toiile
de demandes, mêlant le.s observations les [dus étranges. En voici
un siiécirnen ; « Le ciel el la terre
n’ont-ils pas été créés |iai' Pin~lu?
N’est-ce pas le dieu Dragon qui
gouverne la pluie? N'est ce pas
l’idole qui firoduit le tonnerre?».
Mercredi 2 Juin. Anjourd’hfli le
Seigneur nous a bénis abondamment. Etant sortis à 3 h. 30 avec 1e
frère Hisiop, nous parcourûmes une
nouvelle rue, nous arrêtant à chaque pas et ne laissant aucun magasin sans le mes.sage du salut. Ainsi,
soit en prêdianl, soit en vemjant
des traités, nous atteignîmes 6 tu,
et nous nous retirâmes lieureux d’avoir
6
:¿>í)
vendu pour 128 tsien, à la gloire
de noire Seigneur Jésus.
Mercredi 9 Juin. A 2 li. nous arrivâmes, par djaleau, à la ville <le
Ho ü.ch-cheo. Tandis que nous nous
promenions, une ioule vint, au devant
de nous, et tious demanda si nous
étions des Je-su tih men-iu (dissciples de Jésus) et nous invita à
¡>rêeher. Quelle joie remplit mon
cœur! Je remerciai vivement le
Seigneur, et je saisis cetle occasion
de leur anTioricer le salut; puis je
les invilai au culte dans la « Je-m
fanfj » (salle de Jésus). Revenus à
la maison, nous la trouvâmes pleine
de geîis curieux de voir ciin| étrangeis et qui ne se lassèrent pas de
nous poser des questions sur la religion de Jésus. Jusqu’à 6 h. ce fut
un va et vient continuel. De 6 à 10
nous tînmes des couférences d’évat)gélisalion,' ihi-sien-seng, Hsü sienseng^ M, Weshvood et moi. Dans ces.
réunions, le Seigneur manifesta sa
présence.
Samedi 12 Juin. A 2 heui ea nous
fiarlime.s dans la direction de F’ut’ong, A 3,30, nous étant arrelés
prés d’un temple houd Ihi.ste, frère
William et moi fûmes aimablement
invités à entrer par un des plus
vieux parmi les prêtres. Après nous
avoir conduits de salle en salle, il
nous lit asseoi)' dans la plus Ijelle,
autour d’une table très élégante qui
lut aussitôt couverte d’un service à
thé et de friandises. Enire [U'etreset
donfi:slii|uos ils étaient une (juiiizaine; nos bateliers aussi écoutèrent
tandis que je les entretenais du Seigf»eur Jésus, Je leur parlai du néant
des idoles (¡u’ils adoraient, à défaut
de ta Connaissance du vrai Dieu,
et, parlant de l’origine du monde;
|c le.s conduisis par degrés, à l’ordre
do Jésus Christ: « Allez et prêchez
l’évangile à toutes les nations ». Je
les i|uilt.ai en leur exprimant mon
vif désir de les revoir réunis dans
le tem[de de notre l'ére, au ciel.
Nous [»ourrious glaner dans le
journal de M. Argento de quoi rem
plir plusieurs numéros de noli'^j
journal: mais cela suffit, n’est-ce pas*'
pour lui assurer toute la sympathie)
de nos lecteurs. De temps en temps»
nous donnoivnis, iid, îles nouvelle*!
de ce jeune homme, fruit de notr®;
évangélisation, et qui a un j
besoin d’être soutenu par les prièm*de tous ceux qui aiment le Seigneu'
Jésus. Son adresse actuelle est
Inland Mission, A71-Koîv- China. j
été vivement touché par ces quelqt'®* ^
mots (ju’il fait suivre à sa signatm'*' ;
dans sa lettre adressée à, M.
Muslou: Ne m’ouhiiez pas; rn8'® c
priez, pnez, priez
L’abbé Bernardi
M.gr Jacopo Bernardi vient
mourir à Foliina (Trevise), à \’H^
de 84 ans. Patriote vénitien, ami de ;
Manin, Tommaseo etc., il profesf'
à Venise l’hisloire et la philosoph'®
jusipi’cn 1848 où la restauratioi'
aulrichienne le força à. s’exiler.
Il occufia alors, pendant plusiem*
j' années, la chaii'e de littérature H®'
lienne au lycée de Pignerol. Il
aussi vicaire-général de ce diocès**
sous l’évêque Rinaldi,
Appelé à la cour, il fut chai»
de l’éducation du iii'ince de Napl6*j
et en 1877 il rentra à Venise où '
fut comblé d’honneurs et de chargé®
publiques.
Il était l’auteur de iiornbreiP
éci'ila, i,piel(.pies-uns desquels paC''
lent longuement des Vaudoi.s f
de leui histoire et avec une comp®'
tence et une largeur d’idées qui
retrouvent rarement à notre égal’*,
, chez les écrivains appartenant
i l’église romaine. Tel le bel in-foh^
! édité par la maison Chiantore, a''
1865 :
« Pinerolù e Circondario. VeduP
folograflche cou ilhislfazioni stori'
I che ».
7
r
327
ÉVANGÉLISATION
Mous cütilinuoiiM !i dausltî
Huppurl. (iu (lumité (révmij;élisat.ioii
'lui U été disliiluié aux. mt’ml)re.s
'iu Synodti ol. qu’il esl. bon de porà la couTiaissatice de noire puau moins dans ses parlies es'^eulielles.
A Turin 46 caléoliumeues oui
''uivi les iiisli'uclions religieuses et
Il d’entre eux ont élé jugés acce|)liibles comme membres (le l’église.
!'’uue des sœurs a dû subir une des
opérations les plus délicates et dilficiles (pje la chirurgie connaisse.
Pendant que Ions élaienl cons' lernés, elle s’abandonna aux mains
tle Dieu 'pleine de confiance et de
sérénilé. Elle voulut d’abord parli6par à la S.te Gène, puis, se senlan! iorliliée par la communion avec
l'on Sauveur, elle attendit conra'L'éusement le moment décisif de l’o^
l'ération. Gelle-d réussit, grâce, à
'Ibeu, et maintenant notre sœ.ur est
en pleine coiivaiescence,
Une autre sœur, reçue celte année
^ la S.te Cène, fit venii' de loin, (d,
i ses Irais, son frère |)onr lui donber l’occasion d’entendre la vérilé
'|ui sauve, el maintenant elle s’eflorce de faire pénétrer l’Evangile
dans son pay.s natal.
L’école du dimancbe est bien fréquentée el dans un élal florissant.
L(?s écoles sur semaine comptent 90
élèves el l’on réclame de tous côtés
pour (lue les classes élémentaires
''oient complétées par l’adjoticlion
de 4” et 5® confiées à un instituteur.
Des conférences polémi(iues et
'qiolügétiques données pai' M''J.Ri"
belli senior sont très suivies, et la
partie positive évangélique el édiiiaiite y est unie à la conlrovei'se.
Le vesLibuie du temple ayanl élé
'ûlopté comme salle (le réunion, ce
bouveau loc-al placé à l'angle de deux
bues assure un auditoire double de
oe qu’il élait dans la chapelle (pii
est d’un tiop düiicile accès pour le
l)ublic, l.es iiasleors de Turin s’oo
cupeid auss'i de P œuvre (|ui se
poursuit à Marenlino, t.aiazze, (lasal,
Guorgné et Asti, ou IVU llibelli a
prêclié n plus de lOüt) personnes
lors de r(MiteiTernent de ftP ¡Metzger.
l/œuvre conlinue à l'ion aller à
Pielra Ai.:imzz?; (Alexandrie), malgré
les tracas des adversaires ; les cultes
sont bien fréiiuentés. L’école a été
suivie par 60 élèves avec beaucoup
de régularité, et ceux (|ui se sont
présentés à l’examen dit de/iro.scioqlirrumtv ont tous passé. Trois élèves
préparés par Hosati eu dcliois
d(5s leçons ont fait avec succès les
examens d’admission à 1 Ecole noi'rnale d(* P.ignerol.
L’œuvre renconire à Cuneo des
difficultés assez graves; les cléi'icaux,
les liliéranx, les baplisles el les saInlisles y sont des enfraves pour
le progiès de l’évangélisaliou à la(juelle'lravaille W Gardon. Par conlro
l’œuvre va mieux à Belmonle, a
Bobilarita, k Tenda ei hVievola. 1/on
a pu établir à Tendu une école sur
semaine, une école du Dirnairche
et une école du soir, dont les élève.s
se sont cotisés pour l'aii'e un cadeau à leur maître d’école. Le.s
cultes sont bien lié(iuenlés en liiver, bien (pie les femmes n’osenf
guère enlrei' dans le local. Les ad vei'saires oui lépandu le faux bruil
(pie les andileuts sont payés, el comme ils ne reçoivent rien (pieliptesuns se l'elirent avec leur déci'plion.
(,'t suivre)
INFORMATIONS.
Les écoles élémenlaires el l’école
complémenlaire féminine dePignerol
I s’ouvriront le 46 c.
— Le 1 Décernbi'e seront envoyés
en congé les milüaires enrôlés pour
4 ans qui ont passé à la classe de
1874, ceux de 3 ans de la classe
4875' el ceux de 2 ans de la classe
1876. ainsi que les rivedihili de
4876 eni'ôlés pour un an.
8
328
FONDS PPvOCHET
N. N , Smi fin rAIViiiue 5,
^•VXS
C.)
m
— L;> jmite ¡n'<)viiici;ile a émis
mi ¡»'¿avis lavotaiilii au sii|('l, des
slaluls lie la, iKuirse des pauvres
du Villar. Elle u'a pas approuvé la
veule du pré (latmal, apiiaileiiaid,
au bénéfice Guyul de Eeiieslrelles.
IPle a ap[ii'ouvé la conversion de
5 U|0 à 4 50 0|ü des titi'es du refuge
de trieiidicilé de Pignerol, Elle a
aulurisé à l’iiiaclie, poiii' le luían
de '1897, « l’eccedeuza della sovriinposfa sui teri'tíui e lalibricali ».
— Ea iléjjutatioii |)t'üvinciule a
aubéré, sous de cerlaines coudifioiis,
à la demande de M. Elieune Ricca
pour coü-sli uclioii d’un pouf sur
le lossé de la roule de la Tour à
lîobi. Elle a aulurisé le payemenl
des Irais de tnannienlion de la roule
de Pignerol à la Toui', cl la l'eslituliüii du dépôt de caulion du contrat.
— L’impôt du fuocalico sera aboli,
dans la commune de Rubiatie, à
|jartir de 1898
— La dii'ecliuii des chemitis de
lei' annonce i)ue les trains directs
sur la ligue de Turin à la Touiaui'oiit coui's jusiju'au 81 Octobre,
l.a ville de l'jgiierui tait des démai'cbos [ujur obleidr (|Ue ces trains
süii'iit rlédarés ])ermanents.
¿ÜUSCRIPTION
pour nos IVércB d’Amérique.
Report 885
iMM. Idiul Robert, Turin lü
J. R. 5 — N. N Roi'dighera 2 —
ilenri Guy S. Jean 25 — H. Rascal 5
— x: 2.
'l’otFd Fr. 984.
Unis I absence forcée de l’Adminislraleiir pcndani tout Su|itefnbre
est la cause dit relat'd dans la publicaliim des sotnmes [trécéileules.
Petites nouvelles.
M. Allti'i't Goslabel, de S Rar*
Ihébuni, vieni de l'emiiorler s;i b'
conce iiorrmde à l’école normide do
Rigmnol.
Nus lélicilidiom
DIVERS
GoipTdle ou naïvelé?
On lit dans la. 'iazeile de Lai^'
saune celte annonce:
«Ou voudrait [»lacer un âne dair**
une famille clirétiemie ».
CHERCHE pour le i
Novembre, à Rome, un®
institutrice patentée, |)oib'
' 8 eidants »le 4, 7 et 9 ansGonnaissance paifaite des languei^
italienne et Irançaise. Ca|»able d'cM'
seigrier les premières notions de
piano. — Envoyer photograpbie
rélérences à l\l. II. Wirlli, IHirijenS'
lodi près Lucerne, Suisse.
Halle
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12?
Su
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V'i
Ul
Au ]
Che:
l’i
IVah
du canton de
Varnl, tille <l®'
pasleiir, à,^ée
de '19 ans, ayant suivi l’Ecole Sa[lérieure de l.,ausarme, [»ouvant aussi
(lotmer des leçons de piano et d’aR
lernand, désirerait entrer, au paii'.
dans nu pensionnat ou dans une fa'
mille, Îxux Vallées ou ailleurs en
Ralie.
Adre.s’ser les olire,s au Bureau du
.fournal.
sulla collina di
ifibiana pro[»ricia
di circa dieci gioì '
nate con casa rustica, vigna, campO;
[irato, alitili frulliferi e bro[i[i,aretu
formanti mi solo a[)|)ezzamento.
Rivolger.si alla Ti|». Al[»ina, - Torni
J. R. Mai.an, Góìant
Torre Redice — lm[»rimei io Alpina.
Ni
N