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Ginqaante-troisiòme année.
1 Juin 1917
N. 22.
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L ËCHO DES VALLEES
PARAISSANT CHAQUE VENDREDI
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Vallées Vaudoises . Pr. 2,50 — Italie.........Pr. 3,—
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Que tontes les choses vraies, honnêtes, justes, pores, aimables.............dignes de louange, occupent vos pensées. (Phil IV, 8).
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SOMMAIRE: Ô ma Patrie! — La page
de nos Aumôniers et de nos Soldats
— Chronique vaudoise — Nouvelles
politiques..
O MA PATRIE I
Dimanche prochain sera consacré ^ la
fête nationale. Avons-nous le droit de
parler de fête, quand nous assistons à un
bouleversement général, quand le sang
coule à flots, quand le deuil pénètre dans
presque toutes nos familles ? Que nous
importe désormais la patrie, le Statuto;
laissez-nous à nos lamentations, à nos
découragements I Eh bien, non, cette
date ne peut pas être laissée de côté.
Nous n’aurons pas cette année les grandes revues, les banquets officiels, les discours vides et creux, mais nous verrons
flotter la bannière nationale sur tous nos
édifices publics, et ce drapeau silencieux
aura une éloquence toute spéciale. Il
nous dira qu’en 1848 un souffle puissant
a suscité une nuée de héros qui ont jeté
les bases de notre Italie par cette charte
qui établit les droits du peuple et brise
l’esclavage honteux de tout un passé lugubre. Il nous dira ce drapeau que dans
la plaine de Novare un jeune prince a
accepté le défi du tyran, en prenant la
place d’un père brisé par la douleur. Il
évoquera dans le cœur des vieux d’aujourd’hui les batailles de San Martino
et de Solferino. Ce drapeau rappellera
aux pusillanimes les actes héroïques d’un
Garibaldi, soulevant la Sicile et le Napolitain et déposant le Bourbon. Ce drapeau nous parlera du 1866 où la Vénétie
a pris place à côté des autres régions bien
plus privilégiées qu’elle. Mais ce drapeau
flottant aujourd’hui au Capitole et au
Quirinal dira bien haut, à qui veut l’entendre, que le patriotisme n’est pas un
vain mot, car avec le sacrifice, la persévérance et la foi, voyez quels sont les résultats obtenus ? Du 1848 au 1870 quel
long chemin parcouru ?
Mais ce drapeau tricolore qui représente la grande famille italienne, aujourd’hui nous le voyons flotter sur les hauteurs du Pasubio, défiant les barbares
qui voudraient le faire disparaître; nous
le voyons à Gorizia, à Cormons, au Sabotin, à Plava, à Monfalcone, à Bagni,
nous le voyons flotter tantôt hissé sur les
plus hautes montagnes, tantôt porté par
des mains fiévreuses qui avancent graduellement s’efforçant de le fixer à Trieste, à Trente.
Est-ce un rêve de l’orgueil, de la présomption ? Non pas, c’est la voix des
héros du 1848 et 1849 qui se fait entendre
et qui crie: Accomplissez notre tâche
initiée avec le sacrifice. Ecoutez le cfi
de vos frères qui attendent la rédemption. Contemplez ces frontières fixées par
Dieu lui-même, frontières naturelles.
Nous ne voulons que ce qui est bien à
nous, ce qui est notre droit. Nous voulons la famille réunie pour vivre, enfin,
en paix, pour travailler à notre prospérité, pour résister à la guerre et à la barbarie des tyrans, des inquisiteurs, des
tortionnaires des consciences et des corps.
Cher drapeau tricolore, flotte, flotte
au vent et fais palpiter nos cœurs. Dis à
nos soldats qui sont au front: J’ai vaincu
jusqu’ici et je vaincrai jusqu’au bout.
Dis-leur: J’attends de vous tous la victoire; oui, la victoire, qui réclame des
sacrifices, du dévouement, de la persévérance et de la foi.
O ma patrie, non, tu n’est pas un vain
mot. Je t’aime; tu te vois aujourd’hui
plôngée dans la lutte, et tu réclames de
tous tes enfants une fidélité absolue.
Cette fidélité elle t’est assurée par ceux
qui sont au front exposant leur vie, et
par ceux qui sont à l’arrière priant pour
eux, vivant et luttant avec eux. O ma
patrie, bénie par Dieu d’une manière si
merveilleuse jusqu’ici, faisant revivre
le passé glorieux, ô ma patrie, continue
à te confier en Lui. Ton Dieu est un Dieu
juste et bon. C’est lui qui fera triompher
la liberté et la justice. Crois et lutte; le
but va bientôt être atteint.
C.-A. Thon.
ronne sur le marbre nous nous découvrons
la tête pour saluer la tombe d’un héros.
Il est tombé sur les hauteurs de F., à la
tête de ses bersaglieri montant à l’assaut.
Blessé une première fois il continua d’encourager ses soldats, sans quitter la place,
jusqu’à ce qu’il fut blessé à mort. Le
gouvernement a récompensé sa bravoure
en lui accordant la medaglia d’argento
al valore. Que Dieu console et soutienne
les parents affligés.
*
«
La page É nos Auiirs et de nos Soldats.
, Glanures.
AM... je fais visite au soldat de sanità
Nello Vezzosi. Il est seul maintenant car
le caporal major Costabel a été envoyé à
la Delegazione della Croce Rossa. Dieu
l’a visiblement protégé ces derniers
temps car tant lui que ses compagnons
ont couru de grands dangers à cause d’un
intense bombardement ennemi. Nous
apercevons en effet, tout près de la maison, des fosses immenses creusées par
des 305. Que Dieu continue à le garder
dans l’avenir comme il l’a gardé dans.le
passé.
★
4c
Plus haut, sur l’Altipiano Carsico,
nous pénétrons dans une doline où nous
rencontrons le bombardier Ferrier Alberto. Ces dolines sont d’immenses excavations, quelques fois assez larges, où
l’on cultive des arbres fruitiers et même
du blé. Elles offrent maintenant un refuge, toujours relatif, mais un refuge à
nos soldats. Dans celle-ci il y a une énorme caverne creusée dans la roche vive
et qui servait de refuge sûr aux Autrichiens. Il fait saluer, par le moyen de
l’Echo, parents et amis.
45
4c 4c
Plus haut encore, c’est l’artilleur Rostan
de St-Germain que je retrouve après plusieurs mois. De la position occupée par
sa batterie nous jouissons d’un coup d’œil
splendide sur tout l’altipiano. Au loin
la mer miroite au soleil. Le duel des artilleries est très actifs. Lui aussi fait saluer
parents et amis. — Je cherche dans les
alentours un artilleur Benech de St-Jean,
mais inutilement.
*
* ^
Obliquant à droite je vais visiter les
batteries anglaises, ayant été nommé
provisoirement leur aumônier. Ils m’accueillent très gentiment. Je retrouve
parmi eux quelques Ecossais. Le plus
grande fraternité règne entre les Anglais
et les Italiens. Il y faut l’épreuve pour
rapprocher les cœurs et les races.
♦
4c *
A F... je cherche les Vaudois du 73
et 74, mais sans y réussir, car ils sont
tous éparpillés. Nous nous rendons à la
tombe du lieutenant Emilio Long de
Perosa Argentina, sur laquelle nous déposons une belle couronne, hommage
d’affection du père et de la mère. En effet on y lit les paroles qui sont tout un
poème d’amour et de douleur: I tuoi desolati genitori I — En déposant la cou
A C. di R. je retrouve le caporal major
Jourdan d’Angrogne, un peu fatigué à
cause du travail fiévreux de ces temps-ci.
Il fait saluer parents et amis. —Je cherche Ibs bersaglieri Gardiol Emidio et Plavan de Pramol. Partis dans la nuit. J’ai
trouvé hier le nom de Plavan parmi les
blessés. Je cherche le 33 et 34, campés
tont près où il y a nombre de Vaudois.
Partis dans la nuit. Que de fois, après
avoir tourné de ci et de là on s’en retourne bredouille 1 Mais qu’y faire ? les
régiments sont tellement mobiles, qu’il
est très difficile de savoir où ils se trouvent, à moins qu’on ne soit averti au bon
moment.
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A N. je rencontre le 250 infanterie et
j’ai le plaisir de saluer le sous-lieutenant
Revel de feu le prof. Onésime. Il espère
aller sous peu dans les alpins étant un
volontaire de guerre alpin. Bon succès I
Il me charge de saluer parents et amis.
J’espère le revoir ce régiment, car mon
collègue Bosio m’écrit qu’il y a plusieurs
Vaudois, provenant du 92 infanterie.
Que de fois l’on est tout près les uns des
autres, sans le savoir ! Que Dieu garde
et protège, en ces jours, nos vaillants
soldats et officiers. 22-5-1917.
*
* *
C’est une agréable visite que celle du
capitaine Carlo Rostan. Il vient de sortir
de l’hôpital où il avait dû entrer à cause
d’une blessure à la jambe, reçue dans
les récents combats. C’est donc sa troisième blessure, deux à la jambe gauche
et une à l’épaule gauche. Il n’a pourtant
pas perdu sa bonne humeur et c’est en
souriant qu’il va rentrer le soir à sa compagnie. Son frère le capitaine Gianni est
encore au deposito de son régiment, à Catanzaro, parce que encore un peu souffrant de sa blessure. Nous leur souhaitons
bonne chance et la protection divine.
4e
4e *
J’entre dans l’hôpital immense. Tout
est en ordre, tout est propre, mais on
voit que le travail ne manque pas, car
tout le monde est affairé. Je consulte le
registre des soldats : Personne t Ceux qui
y étaient sont déjà transférés ailleurs.
Je consulte celui des officiers: Je trouve
le nom du lieutenant Max Coîsson. Le
voilà donc déjà blessé, lui qui m’avait
prié, quelques jours auparavant, d’aller
lui faire une visite au régiment. Le cœur
tremblant je monte à l’étage supérieur
et c’est là que je trouve mon ami, en compagnie de nombre d’autres. Je m’informe
de la gravité de la blessure. Une balle
autrichienne, tirée à très courte distance,
a pénétré dans l’épaule gauche et a rasé
l’épine dorsale, provoquant la paralysie
des jambes. C’est donc assez grave, mais
il y a bon espoir de guérison. Seulement
ce sera long. Il parle avec calme et résignation de son état. Il se rend compte de
tout et pourtant pas une parole amère
ou de découragement n’échappe de ses
lèvres. Je me sens petit en présence de
cette force morale et chrétienne. La force
divine soutient évidemment d’une manière merveilleuse notre jeune frère.
C’est dans des cas semblables qu’on peut
comprendre et apprécier l’avantage d’être chrétien. Que notre Père tout-puissant veuille guérir notre jeune frère et
aider la famille à supporter vaillamment
cette nouvelle épreuve. Le frère Félix,
lieutenant des alpins lui aussi, est encore
à la maison, à cause d’une blessure non
encore guérie.
A l’hôpital Collegio Convitto, c’est le
caporal major Pascal Josué que je trouve.
Il est blessé à un pied. Cela ne l’empêche
pas de sourire et de se montrer presque
heureux. C’est qu’il part pour Milan et
s’approche ainsi du home sweet home.
24-5-1917. E. Bertalot, aumônier.
— Zona carsica, 12-5-917.
Egregio Signor Tron,
Ua ringraziamo sentitamente per l’invio del prezioso giornaletto VEcho des
Vallées, il quale ci giunge sempre regolarmente. L’assicuriamo che lo leggiamo
con molto piacere e rispetto da capo a
fondo, vedendo così tanti belli e confortanti articoli, nonché tutte le novità delle
nostre amate Valli e di tanti amici e compagni che al pari di noi stanno compiendo
il loro dovere verso la nostra cara patria.
Favorisca, per mezzo del caro giornale,
ringraziare il Comitato di Torino per i
preziosi opuscoli ricevuti per Pasqua, e
trasmettere i nostri più cordiali saluti
alle nostre care famiglie e amici specialmente gli Angrognini, assicurandoli che,
grazie a Dio, godiamo d’una perfetta
salute. — Ringraziandola anticipatamente, gradisca i nostri più sinceri saluti.
Con rispetto e gratitudine ci firmiamo
di lei dev.mi
P. Buffa, E. Benech e G. Ricca.
— 12-5-1917.
Egregio Signor Tron,
Come vede dal mio indirizzo, la Croce
Rossa non è più il mio corpo. Aspetto il
passaggio definitivo al R. Esercito. Per
intanto ho un incarico simpatico e per il
quale la mia salute ancora poco florida
non avrà da soffrire fatiche esagerate,
mentre nei primi giorni, il precedente incarico era faticosissimo. — Mi sarebbe
graditissimo ricevere Y Echo e a suo tempo
mi farò il dovere di offrire il mio modesto
obolo. — Intanto la ringrazio e la saluto
affettuosamente.
Suo dev.mo E. Vinay.
— Zona di guerra, 14-5-17.
Egregio Sig. Pastore Tron,
Mi permetto di scriverle queste poche
righe per darle mie notizie; ringraziando
l’Iddio Onnipotente, mi trovo sempre in
ottima salute, come spero di Lei e gentil
Signora. La ringrazio cordialmente per
l’invio del suo caro e pregiato giornale
VEcho des Vallées che mi fa molto piacere
ed è la mia grande consolazione nel leggere le notizie delle nostre care Valli, e
dei miei compagni Valdesi che si trovano
su altre parli del fronte, combattendo
tutti per la stessa causa. La prego farmi
il favore di trasmettere, per mezzo del
suo pregiato giornale, i saluti alla cara
famiglia, parenti ed amici, assicurandoli
della mia ottima salute.
Inviandole i più distinti saluti, mi dico
suo dev.mo Sergente Micol Giovanni.
2
— 11-5-17.
Très honoré Monsieur,
Quelques lignes seulement pour vous
faire savoir que ma santé continue à être
bonne. Mais voilà la chaleur qui commence; il ferait bon se trouver sur les
montagnes de nos chères Vallées. Je travaille depuis plusieurs semaines à la construction d’une ligne. Je crois qu’on a
oublié de nous envoyer en permission 1...
J’ai le plaisir de vous annoncer qu’on
vient de me nommer sergent.
Agréez, cher Monsieur, mes salutations
cordiales. — Mes respects à Madame.
Dév. A. CoïssoN.
30, qui furent envoyés à l’Eglise Vaudoisc
mère par l’intermédiaire de la Waldensian Aid Society.
Un ami résidant à New-York.
COLONIA VALDENSE. Nous apprenons que M.r Jacques Jourdan, frère
de M.r Daniel Jourdan, de Colonia, qui
est encore au milieu de nous, retenu par
la guerre, vient d’être rappelé par le
Maître, à l’âge de 77 ans. — Nous exprimons notre sympathie à M.r Daniel Jourdan et à sa famille.
— Zone de guerre, 15-5-17.
Cher Monsieur Tron,
Comme je suis heureux de pouvoir
vous remercier pour l’envoi du journal
VEcho des Vallées que je lis avec grand
plaisir avec mes compagnons Vaudois.
Outre à nous instruire dans le devoir que
chacun de nous doit faire, il nous apporte
des nouvelles de nos chères Vallées et de
nos compagnons d’armes, comme nous
combattant pour la liberté.
Enfin, je vous laisse la peine de saluer
nos parents et amis en les assurant de
notre santé.
Agréez, cher M.r Tron, nos sincères salutations. —■ Dévoués
Caporal Beux Jacques (Pramol),
Pascal François (Praly), Balma
Jean (Rodoret) et Gau Pierre
(Bobi).
CHRONIQUE VAUDOISE
BIELLA, 21 Maggio 1917. — Egregi e
cari fratelli. — Alcune circostanze speciali ci hanno indotto a ritardare alquanto
la data di convocazione della nostra Conferenza distrettuale.
Essa si riunirà a Genova il 26 e 27 giugno e sarà inaugurata dal culto, presieduto dal pastore A. Costabel, nel Tempio
valdese di Via Assarotti, alle ore 10.30
ant. del 26 giugno.
Oltre al lavoro consueto e regolamentare, sono all’ordine del giorno due altre
importanti quistioni:
1* Come meglio accudire ài giovani
della nostraChiesa? (relatore A.Costabel)..
2» Come meglio accudire alle nostre
scuole domenicali ? (relatore G. Petrai).
Vi preghiamo di far pervenire le vostre
Relazioni alla Commissione Distrettuale
pel 15 giugno, come segue: Quelle del
Piemonte Liguria al pastore Giosuè Tron
(Biella, Via Vittorio Emanuele, 15);
quelle del Lombardo Veneto al pastore
B. Revel (Genova, Via Curtatone, 2).
Gli intervenienti alla Conferenza sono
pure invitati a notificare in tempo debito
la loro venuta al pastore B. Revel se vogliono essere facilitati riguardo all’alloggio — Con saluti fraterni.
La Commissione Distrettuale :
Giosuè Tron, Presidente
B. Revel, Vice-Presidente
Prof. T. Longo, Segretario.
BORI. L’assemblée d’église a délégué
à la Conférence MM. Catalin, syndic,
Etienne Negrin et Etienne Gönnet.
CHICAGO. Les Vaudois de Chicago
qui forment désormais toute une colonie,
fréquentent tous — plus ou moins régulièrement — l’Eglise Presbytérienne Italienne dont est pasteur, depuis quelque
temps, M.r Barth. Tron. Cela n’empêche
pas les plus zélés d’entre eux de se réunir
chaque deux dimanches, d’octobre à mai,
pour un culte familier en langue française. Dans ce culte la personne qui préside présente quelques réflexions sur la
portion de l’Ecriture qu’elle a lue, ou
bien le résumé de quelque chapitre de
l’Histoire Vaudoise du docteur Gay.
On fait aussi, immancablement, la collecte dans le double but d’aider l’Eglise
locale et l’Eglise Vaudoise d’Italie.
Ainsi, tout en s’instruisant et en s’édifiant les uns les autres, nos amis de Chicago trouvent moyen de faire du bien
même en dehors de leur milieu.
Pour le 17 février ils avaient préparé
un riche programme qui attira une vraie
foule et qui se clôtura par une collecte
des plus satisfaisantes: dollars 19,50,
auxquels nos frères, pour faire un chiffre
rond, ajoutèrent dollars 10,50 de la caisse
de leur « Union ». En tout, donc, dollars
— Les nouvelles de la Colonie sont
bonnes: on a eu une excellente récolte
de maïs; la pluie, qui est arrivée à bon
point, a été bienfaisante à tous égards.
FRONTIÈRE AUSTRO-ITALIENNE. Le soldat Bosso Carlo est entré à
l’hôpital de Livourne frappé par une
pleurésie ;ilsalueetdemandedesuspendre
le journal pour quelque temps; le caporal B. Bounous, de Pramol, enVbie sa
contribution à l'Echo et fait saluer ses
amis de Pramol et de Cannes, sans oublier son pasteur M. Grill ; le soldat Henri
Peyronel, de la Piantà, est entré à l’hôpital et demande la suspension du journal; le soldat Pons César, heureux de
recevoir le journal, salue et remercie;
Davit Stefano, du Villar, remercie pour
le journal ainsi que pour l’envoi généreux du Comité de Turin, et salue parents
et amis; le soldat Samuel Guillelmet remercie chaleureusement le Comité de
Turin et fait saluer parents et amis;
Berton Thimothée, en excellente santé,
fait saluer et demande changement d’adresse; Mourglia Ippolgte remercie et
demande modification d’adresse; le soldat Peyronel Edouard remercie pour le
journal et pour les cadeaux du Comité de
Turin avec ses compagnons Baral César,
Bonnet Paul, Peyronel Jean, Gardiol Matthieu, Vian Maurice, tous de la 81» section de santé ; le caporal major LongHenri
remercie et demande qu’on lui continue
l’envoi du journal; le soldat Griot Henri
et Eli Long de St-Germain, saluent et
remercient pour l’envoi du journal; Long
Ernesto est bien et salue chaleureusement; Michelin Paul, avec ses camarades
Michelin Pierre, Martoglio Michele et
Bonjour J. D. remercient, font saluer
parents et amis et expriment leur reconnaissance à l’aumônier capitaine J. Bonnet; Eli Long de Pramol salue et remercie; Barus Jean François réclame le journal; Dalmas J. D. remercie M. Soulier et
demande changement d’adresse en saluant parents et ami»; Garrou Jean de
Praly, demande le journal, qu’il aura;
le vice-brigadier Jean Jahier salue et demande changement d’adressé; sergent
J. Louis Garrou salue et demande changement d’adresse; les gendarmes Giordan
Enrico et Forneron saluent; Monari
Giulio salue; Jean Bastie salue; Merton
Etienne, des Buffa, du Villar, remercie
le Comité du Villar et pour le journal,
salue cordialement; Pons Jean Pierre
salue sa jeune famille, remercie et demande changement d’adresse; Berton
Giovanni salue et demande envoi du
journal, qu’il aura.
Nous recevons du Comité de Turin:
Dal cappellano Bertalot : Il soldato
Tron Luigi è trasferito a Cuneo; scrive
che migliora — Il soldato Santamaria
Filippo è stato trasferito all’ospedale di
Pordenone — Il soldato Simondet Daniele i Prarostino è stato trasferito a
Cremona — Furono visitati : soldato
Bertalot Emilio (Praly), ferito avambraccio sinistro; soldato Breuza Giovanni,
contusione al ginocchio; soldato Roman
Giulio, di Angrogna, ferito mano sinistra; soldato Berlino Alf., eli Torre Pellice, contuso braccio sinistro; soldato
Galliano Giovanni, di Praly, ferito mano
sinistra; caporale Charbonnier Giovanni
di Bobbio, ferito mano sinistra; soldato
Plavan Vittorio (bersaglieri), ferito mano
sinistra ; soldato Gaydou Luigi (3° alpini),
ferito faccia e testa; soldato Rostagnol
Giovanni (3» alpini), ferite multiple; soldato Monnet Giacomo di Angrogna, ferito mano sinistra; soldato Bertea Alberto di S. Secondo (3° alpini), ferito
mano sinistra; soldato Davit Paolo di
Villar Penice, ferito mano sinistra; caporal maggiore' Pascal Giosuè di Salza (3°
alpini), ferito piede sinistro; soldato
Bertalot Luigi (3° alpini), ferito mano
destra; caperai maggiore Poét Giovanni
di Faetto, ferito piede sinistro, trasportato all’ospedale militare di Baggina di
Milano; soldato Ferrerò Lorenzo dì Luserna S. Giovanni, ferito piede sinistro;
caporale Bonnet Alberto di Daniele, ferito
mano sinistra; caporal maggiore Pons
Giuseppe di Carlo, ferito avambraccio
sinistro; sergente Micol Giovanni di Ferrerò (3° alpini), ferito mano destra e sinistra; soldato Balma Domenico di Giuseppe, ferito mano sinistra; caporale Bonino Giovanni di Prarostino ferito braccio destro; soldato Bertalot Eugenio, di
Per,osa Argentina, (genio), ferito coscia
destra; soldato Vinçon Lamy, ferito alla
testa e coscia sinistra; soldato Berlino
Battista, di Torre Pellice, ferito mano
sinistra; soldato Baridon Giuseppe (3°
alpini), ferito; tenente Gay Ernesto.
fanteria, ferito alle due coscie, migliora,
trovasi all’ospedale principale di Udine.
Il capitano Rostan Carlo è uscito dall’ospedale guarito di una ferita di pallottola alla gamba sinistra; torna al reggimento; è la terza volta che è ferito.
Il cappellano Bonnet visitò ultimamente il tenente Garnier Emilio e il vicebrigadiere Jahier Giovanni.
LA TOUR. Dimanche dernier, nous
eûmes le plaisir d’entendre un excellent
discours de M.r le modérateur E. Giampiccoli, sur la résolution décisive de la
Jeunesse. — La collecte à l’issue du culte,
qui a produit frs. 71, a été destinée à nos
orphelines.
— Dimanche dernier aussi, à 3 heures,
eurent lieu les obsèques de M. le prof.
Henri Charbonnier, décédé à la Villa Mollard, à l’âge de 58 ans. Ce frère, fils de
l’ex-pasteur et professeur J. D. Charbonnier, a passé une grande partie de
sa vie à l’étranger, en Hollande d’abord
et ensuite en Russie et en Egypte. Il a
honoré le nom vaudois partout où il a
été. Miné depuis longtemps par la maladie qui devait l’emporter, il s’est montré fort dans son épreuve, acceptant sans
murmurer la volonté de son Dieu en qui
il avait placé toute sa confiance. — Nous
exprimons à la veuve et à sa fille, ainsi
qu’aux nombreux parents, notre vive
sympathie chrétienne.
— Parmi les étrangers qui sont en villégiature, nous avons au milieu de nous
la veuve du doyen Stapfer, de Paris.
— Samedi soir, à 8 ^ h., à Vaula magna de l’Ecole Normale, la Société Pradel-Torno tiendra sa séance anniversaire.
Les membres honoraires et le pulic sont
cordialement invités.
— Dimanche prochain,/our du Statüto,
le culte se fera en langue italienne, devant avoir un caractère patriotique, de
circonstance.
LONDRES. Nous recevons d’excellentes nouvelles des demoiselles Amélie Gönnet, Eveline Trossarelli et Emilia Romano
qui envoient leurs salutations, espérant
bientôt voir arriver la députation vaudoise en Angleterre. — Nous remercions
sincèrement nos chères paroissiennes, en
leur souhaitant une bonne santé et un
prompt retour aux Vallées.
RORÀ. Les députés à la Conférences
sont: Jean Rivoir et Barthélemy Durand.
SAINT-GERMAIN. Nous apprenons
que M.r Paul Bosio, fils du prof, émérite
M.r Henri Bosio, vient d’être promu capitaine dans l’arme d’artillerie, pour mérites personnels, depuis le 29 avril 1917.
Que Dieu protège notre frère qui se
trouve dans les lignes avancées, et le
rende bientôt à sa famille, à son Eglise
et à sa jeune fiancée.
SAINT-JEAN. Refuge Roi CharlesAlbert : Souscription pour /iï Major JEAN
RIBET — 12i»e Liste:
Chev. Pierre Fontana-Roux
et M.ine Caroline, Milan L. 200,—
M. Aimé Jalla, Turin (2« versement » 1.000,—
M. Robert Revel, Gênes » 100,—
Doct. A. Quattrini, Turin » 50,—
P. et S. Robert, St-Jean » 10,—
Ida e Mario Cignoni » 300,—
Comtesse Lea Di Magni » 25,—
M.r Albert Lageard, missionn. » 10,—
La réunion des mères de famille de Pomaret » 20,—
— Refuge Roi Charles-A Ibert : Souscription pour ta W. eï L. METTiT.ia — 27“« Liste :
Comtesse Lea Di Magny L. 25,—
Listes précédentes » 15.220,35
Total L. 15.245,35
L. 1.715,—
Listes précédentes t 4.937,50
Total L. 6.652,50
TARARIRAS. Le rapport de cette
Eglise à la Conférence laisse l’impression
qu’elle est prospère. Les cultes bien fréquentés; trois écoles du dimanche avec
155 enfants, 20 moniteurs et 3 directeurs; 40 catéchumènes desquels 27 ont
été admis comme membres d’église; 265
visites faites par le pasteur; voilà un
bon bilan.
VILLAR. MM. Josué Vigne, Jacques
Dalmas et Michelin Jean ont été délégués à la Conférence de Pignerol.
Nouyelles politigues.
Le deuxième anniversaire de notre
entrée en guerre a été un jour de victoire.
Sur le Carso, après dix heures de bombardement les braves troupes de la troisième armée ont attaqué et enfoncé les
fortes lignes de l’ennemi depuis Casta^
gnevizza jusqu’à la mer. D’un bond notre infanterie a occupé la zone située au
sud de la route entre Castagnevizza et
Boscomalo. Dépassant ensuite Boscomalo et Lucati nos troupes se sont emparées ‘de Jamiano et des hauteurs très
importantes et très fortement organisées
à l’est de Monfalcone. Au cours de cette
première journée nous avons capturé
plus de 9000 prisonniers dont 300 officiers.
A la puissante préparation d’artillerie
ont contribué efficacement dix batteries
anglaises du modèle le plus récent, venues
sur notre front affirmer la coopération
fraternelle de l’armée alliée.
De fortes escadrilles aériennes, composées de 130 avions ont participé à la bataille, lançant sur les lignes ennemies dix
tonnes de bombes et mitraillant l’infanterie massée. La bataille a continué avec
acharnement les jours suivants. Nos
troupes ont enfoncé une nouvelle ligne
ennemies. Le réseau de tranchées et les
hauteurs entre Flondar et Medeazza ont
été conquises après une mêlée acharnée :
nous avons capturé encore quelques milliers de prisonniers et un important matériel de guerre. L’Hermada, la formidable barrière de plus de 300 mètres d’altitude qui s’élève sur la route de Trieste
est aujourd’hui menacée de près, notre
ligne s’étant portée jusqu’à S. Giovann
de Duino, 4 kilomètres au-delà de nos
anciennes positions.
Nous avons élargi notre occupation
dans la zone de Gorizia au nord de Tivoli et
de Grazigna et conquis de nouvelles positions sur les parties septentrionales du
San Marco. Dans la zone du Monte Cucco
au Vodice l’ennemi a multiplié en vain
ses contre-attaques sanglantes. Enfin
dans la zone de Plava nous avons élargi
nos gains sur la hauteur de la cote 363.
Toutes ces actions victorieuses montrent que le général Cadorna possède
toujours l’initiative des opérations et
que nous pouvons compter sur la vaillance des chefs et la bravoure des soldats. Le total des prisonniers capturés
sur la « Fronte Giulia » depuis le 14 jusqu’au 27 mai atteint le nombre de 23.681.
E. L.
PETITE POSTE.
M. le Chapelain Capitaine Bonnet -Vérone.
Nous pouvons vous assurer que le journal
vous a été toujours régulièrement expédié
et que votre adresse est exacte.
C -A. Thon, Directeur-Responsable.
L’Institut pour matelots de lanpue.anolalse,
à Livourne, cherche mari et femme sans
enfants, l’un d’eux, si possible connaissant l’anglais, pour occuper le poste de
concierge et factotum sous la direction
du missionnaire M.r Crozier - 3, Via
G. Verdi - Livorno (Toscana), à qui
on doit s’adresser pour les offres et les
conditions, en indiquant de bonnes références.