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Soixante-huitième année - Anno X®
8 Janvier 1932
N“ 2
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9
m VALLEES
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CHAQUE VENDREDI
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‘'O, Le numéro: 30 centimes vv
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Que toutes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimables..., dignes de louanges, occupent vos pensées (Phil. IV, 8).
, PMIII U VIE WTtlIIEUBE
Un point d’appui.
« Le’ Seigneur c.st fidèle ; il a'ous afiermira et vous gai dei a du malin ».
;< 2 Thess. III, 3.
Nous voici, une fois de plus, sur le
scuñ du mystère d’une nouvelle année ; je
I sens, et d’autres doivent le sentir aussi,
que le moment est solennel, d’autant plus
^ que l’année 1931 a laissé, derrière elle,
?'des ombres à l’horizon. L’état social, économique, intérnationaî, est loin de remf plir notre cœur de doux présages ; aussi
P regardons-nous à l’avenir' avec plus d’inquiétude que jamais. On se demiande :
« Que va nous porter l’année nouvelle ?
Sera-t-elle meilleure oui pire que celle qui
vient de terminer ? Et, personnellement,
quel est le sort qui nous attend ? ». Nous
n’en savons rien : mystère !
Cette incertitude serait insupportable
?et nous rendrait tous neurasthéniques si
I du fond de notre conscience religieuse,
, un peu endormie parifois, miais jaimais
morte, et de l’expérience des siècles, ne
jaillissait un cri d’espoir et de victoire :
Le Seigneur est fidèle !
En ce monde tout change continuellefiÇLent : les riches ^^viemiieiït paiuvres et
les . pauvres riches ; amitié et amour
perdent leur lumière et leur flamme ; la
vie et la mort se croisent sur lé seuil
de nos portes ; lau jour d’hui nous disons :
« Nous sommes », tandis que demain les
autres diront de nous : « Ils furent ».
Au milieu de tous ces changements, et
malgré eux, quelqu’un reste immuable et
fidèle : le Seigneur.
Comment démontre-t-il sa, fidélité ?
En nous affermissant et en nous gardant diu malin.
Peut-être ne change-t-il pas le monde
extérieur dans lequel nous devons vivre,
il le laisse comme nous l’avons réduit par
notre péché. Ce serait pourtant le désir
de beaucoup dp gens qui font consister
le bonheur et la joie entièrement dans
les circonstances extérieures de la vie ;
leur esprit est préoccupé non pas des
causes, mais des effets ; paifx ou gtierre
ne sont évaluées qu’à la lueur de l’intérêt.
Le Seigneur est fidèle, même s’il ne
change pas le monde dans lequel nous
devons vivre. Ce qui importe, c’est que
nous soyons préparés à y vivre, que nous
puissions résister à ses tentations, que
nous soyons à même de supporter ses
coups. C’est ce que Dieu fait.
« Il vous ¡affermira », c’est-ârdire fl augmentera votre foi. En ce moment nous
avons surtout besoin de foi, d’une vision
plus vaste que celle qui nous est offerte
par l’heure actuelle, d’espoir dans un
“ inonde meilleur. Le Seigneur fortifie notre cœur par la ifoi, fl éclaire notre esprit par des visions sublimes, fl réjouit
notre âme par l'espoir ; I heure qui passe
fait partie de l’éternité.
C’est pour cela même qu’il y a une
nécessité actuelle, un besoin de 'délivrance.
Ijïj’Etemel y pourvoit, « Il vous gardera
malin ».
^ Eoi, espérance en un avenir meilleur,
c’est très bien, mais œt avenir on peut
rfe compromettre par le péché, ici-bas ; fl
. faut donc ne pas préjuger la vie à venir
ftar la vie actuelle ; ü est donc de toute
hnportance qu’on ne cède pas au malin.
Quelle consolation de penser que le Sèi
gneur veille sur nous et nous garde du
malin, qu’il .aiccompdit sa force dans notre
faiblesse en sympathisant avec nous qui,
malgré toutes nos défaillances, n’avons
pas cessé d’être ses enfants.
Entrons dans la nouvelle année avec
calme et sérénité quelconque chose puisse
arriver, en nous ou en dehors de nous,
le Seigneur répondra, à notre prière ;
Reste avec ■nous...
Soit que ta main nous frappe ou nous eouronne.
Reste avec nous, Soiijne-ur, reste avec nous.
L. M.
Etudes Missionnaires
m La Diiaaiaiioa au
Le premier pas ,a été fait. Le paien
hésitant entre deux voies, s’est décidé à
choisir celle de Jésus. Mais fl est loin
d’être prêt à être baptisé,. Les expériences faites dans tous les champs de mission enseignent la prudence. Et c’est
pourquoi, ,après sa conversion, le néophyte doit suivre les cours de préparation au baptême pendant un nombre d’années, qui varie suivant son développe»ment ,intellectuel et moral.
Cette prudence est nécessaire, parce
que, comme nous l’avons montré précédemment, fl est beaucoup de pai'ehs qui
demandent à suivre l’instruction religieuse, sans que pour cela fl se soit produit en eux un changement profond. Il y
a chez les uns de bonnes dispositions superficielles ; d’autres ont subi des émotions violentes, majis passagères ; d’autres
ont suivi, peut-être, un mouvement de
masse, etc... Si nous établissions une stah
tistique des professants qui ne persévèrent pas et reculent avant d’avoir été
baptisés, elle monti’erait un diéchet, équivalant aux neuf dixièmes.
Je connais, par ex;emple, une annexe,
où fl y a une moyenne de vingt à trente
professants qui se maintient, d’année en
année, sans que nous puissions arriver à
présenter de candidats au baptême. Beaucoup reculent qui sont remplacés par
d’autres ; quelques-uns sont là, depuis des
années, mais ne font pas de progrès dians
la connaissance et la pratique de la doctrine chrétienne. Se contentant d’une
piété formaliste, üs n’ont pas encore
trouvé la source de lia force et de la vie
véritables.
L’Eglise donc, si elle veùt être vivante,
doit agir avec prudence ; voir si ces néophytes sont Amaiment convertis, et attendre qu’ils aient fait leurs preuves au milieu des tentations auxquelles ils sont
exposés.
Cette instruction des professants est
rendue difficile par la grande diversité
qui existe entre eux. Il y a ceux qui ont
fréquenté l’école de la mission dans leur
jeunesse ; ils savent lire et écrire, et ils
connaissent la Bible, parfois, mieux que
bien des chrétiens d’Europe. Il y a ceux
qui savent lire et écrire, mais dont les
connaissances bibliques sont très rudimentaires. Voici les analphabètes, mais qui
sont encore capables de se développer et
d’apprendre. Et puis ce sont les pauvres
vieux, qui, malgré toute leur bonne volonté, ne peuvent plus étudier, et pour
qui lœ récits bibliques sont très difficiles
à reteñir. II faut donc donner aux analphabète l’occasion de s’instruire, afin
■qu'’fls puissent puiser eux-mêmes à la
sourcq d’eau pure ; il faut donner à ceux
qui ignorent tout, de la Bible, des cours
sur l’Ancien et le Nouveau Testament.
Enfin, lorsque leur connaissance de la Bible paraît suffisante, il faut que celui qui
les instruit leur donne une vue d’ensemble sur la doctrine chrétienne, c’est-à-dine
un cours de catéchisme. Lorsqu’on part
(te zéro, la route est longue pour arriver
au but poursuivi.
Mais fl ne suffit pas d’instruire, il faut
âiuquer moralement et spirituellement.
En Europe, cette éducation se fait beaucoup par le mflieu. L’enfant acquiert,
dans sa famille, 'des habitudes de piété,
et, en général, tout ce qu’il entend et voit,
sert à éveiller sa Qonscienoe et à la développer. En Afrique, tout le milieu exerce
sur le professant une action contraire à
habitudes de piété et au développeinent d’une vje morale. C’est donc aussi
(Jans ces idiasses de préparation au bapt^îe, que cette éducation morale et spiTÎ^elle doit se 'faire.
'-La première se fait par des leçons sur
les’ devoirs du chrétien, par des réprimandés, plus ou moins sévères, en bas de fautes, allant jusqu'à l’exclusibn, et surtout
p«r l’exemple de tous les chrétiens fidèles. I.ia secondé tendra, par des moyens
divers, a encourager la lecture de la Bible, la prière peraonnelle et la fréquentation des saintes assemblées.
Enfin, la classe de prépajration au baptême doit être aussi une classe de préparation an témoignage. C’est pourquoi,
là où la chose est possible, on fait participer les professants les plus avancés à
l’évangélisation des plaïens, et on les exhorte, en temps et hors de temps, à être
des témoins du Christ dlaîns leurs familles
et dans leurs villages.
Cette étude, peut-être un peu aride,
vous montre pourtant combien complexe
et difficile est l’œuvre d’instruction des
néophytes sortis du paganisme, surtout
pour des jeunes catéchistes indigènes, qui
sont eux-mêmes encore bien enfants «dans
les choses de la foli ! Combien n’ont-ils pas
besoin que nous, les chrétiens d’Europe,
nous priibns pour eux fidèlement !
R. C.
OOOOOOOOOOOOOO&0-&0
DANS LA PRESSE.
Le plus grand journal socialiste de Hollande, Hel Vdk, vient d’ouvrir, dans ses
colonnes, unie rubrique spéciale pour les
mouvements religieux, où seront exposés
les évènements les plus importants de la
vie ecclésialst'îque. Ce fait mérite d’être
signalé et indique un revirement intéressant dans l’orientation du socialisme hollandais qui, après avoÎT eu une attitude
hostile à l’égard des Eglises, paraît vouh
loir s’inspirer de l’exemple du socialisme
anglais.
On apprend en outre que le journal
quotidien le plus lu de l’empire japonais, l’Osafca Mamichii, a décidé de; consacrer, deux au trois fois par semaine,
une colonne aux questions religieuses :
une place y sera faite aU, christianisme.
Un autre grand journal, Yomiuri, a
désigné un rédacteun spécial pour les nouvelles religieuses, comme dans les grands
journaux anglais. Ces exemples sont suivis en province, où les services régionaux
de presse chrétienne reçoivent des deman(tes d,’artictes de te part de nombreux
journaux
Tout cela est le résultat des fâcheuses
exj)ériences faites avec te dogme de la neutralité qui ouvre te porte au bolchevisme.
{S. P. P.).
Théologie pastorale... pour tous î
le!"inS,.l!lll!SlH!S„.
Tout dernièrement, en feuilletant le livre des mémoires ou, si vous préférez, le
livre des chroniques de te paroisse de X.,
j’ai, arrêté mon attention sur une page
très intéressante au sujet d’une visite
d’église.
Le Vénérable Consistoire avait proposé,
comme sujet de cette visite, le suivant,
toujours très chaud : La jeunesse et
l’église.
Le pasteur de te paroisse visitée crut
bien faire et bien mériter de sa jeunesse
en énumérant les titres de reconnaissance
qu’elle s’était acquis au sein de l’église...
Mais une voix moins douce et moins
habile se fit entendre. « Je suis d’accord
sur ce que vient de dire notre pasteur,
mate je demeure cependant fort inquiet
à l’égard des bals que l’ont se plaît à multiplier en cachette... même à la veille des
solennités chrétiennes ! Je voudrais qu’en
présence de cette assemblée le pasteur,
qui vient de nous édifier par une excellente prédication, nous apporte aussi une
parole claire, franche et chàritable làdessus».
Un silence magnifique acCuefllit les dernières paroles de l’ancien qui avait fait
un effort extraordinaire pour exprimer
toute sa pensée. Le visiteur, qui aurait
probablement préféré débiter une allocution de circonstance, qui permît à tout
le monde de dire : « Comme il a bien
parlé ! », se leva. H comprit qu’il fallait
sortir de l’enveloppe habituelle, de l’ornière, et souligner avec force et avec autorité ce que sa conscience pastorale,, éclairée par la Vérité, lui imposait.
Et voici quelques-unes de ses paroles :
« En déplorant avec douleur que la jeunesse de cette église se laisse si facilement allécher par les plaisirs sensuels,
impurs, quoique, d’autre part, elle démontre un certain intérêt pour quelques
activités de 1a paroisse, je me demande
et je lui demande s’il n’y aurait pas des
« meneurs et des meneuses » qui sont les
grands coupables et qu’il faudrait dénicher et flétrir publiquement ?... ».
Il paraît, en effet, que tes meneurs et
les meneuses y éta,ient. Quelqu un C3omprit qu’il s’agissait de dépister leurs traces pour les mettre en présence de leur
pécM et de ses honteuses conséquences.
Il s’avisa que la tâche n’est pas facile
et que c’est un sentier semé d’épines que
celui qui conduit à 1a répression de l’œuvre des méchants. Les « meneurs et les
meneuses » sont « fins », comme 1 on dit.
Le monde, les honnêtes gens les condamnent, mate en sourdine ; on sait qu fls sont
rusés comme des serpents.
Ils exercent un pouvoir d’attraction
comme les sorciers d’antan et jettent des
menaces terribles sur ceux qu’ils ont
réussi à attirer vers le mal. Ce sont des
gens généralement avides d’argent et paresseux. Ils ont un flair exceptionnel pour
atteindre leur proie : jeunes gens et jeunes filles légers, grossiers et... ingénus !
Le mal que ces meneurs et meneuses
font au sein 'd’une église est incalcuteble.
Ils (allument un vrai feu qu alimentent
l’impureté, le désordre, l’irréligion et tes
querelles. Mate comme tous ceux qui aiment les ténèbres parce que leurs œuvres
2
" I
sont mauvaises, les « meneurs et les meneuses » crâig-nent la lumière du jour. Il
est donc nécessaire que la lumière les atteigne. Ils ont besoin de voir que la luimière brille toqjours et que les anges —
les messagers — de Dieu se promènent
encore sur la terre. Ils auront honte et ils
reconnaîtront peut-être qu’ils étaient nus.
Ils se cacheront !
Mais il faut qu'ensuite les anges de
Dieu à l’épée flamboyainte gardent l’enceinte de leur paradis perdu... de ijeur
qu’ils ne cherchent à y rentrer, e. g.
VartaHons laïques.
Nous avons parié, dans un des nos derniers articles, de certaines phrases, certains mots qui, après avoir eu, par le
passé, une signification bien claire, sont
devenus très vagues : peuple vaudois, par
exemple. Nous nous permettons aujourd’hui de hasarder quelques simples notes
sur l’acception courante, dans notre milieu, du mot : laïque.
L’histoire... ancienne, ou moyen-âgeuse,
pourrait nous fournir des données très intéressantes et même suggestives sur la
portée véritable de ce mot, mais elles ne
sauraient avoir, en grande partie, qu’une
valeur purement secondaire, au point de
vue de notre examen d’alujourd’hui : jeter
un* coup d’œil autour de nous pour comprendre quelle est la valleur, la légitimité d^une opposition systématique entre :
Eglise et Laïcité.
Notons, en passant, que tout laïque aime
son Eglise, d’un amour sui generîs, si vous
voulez, mais qui ne laisse pas, toutefois,
d’être amour. S’,agira-t-il d’organiser quelque chose, à GÔté de l’Eglise, de prépairer
quelques fêtes, de donner des conférences,
d’écouter des discours, le laïque qui se respecte sera en première ligne ! Les choses ne miarehent-elles pas régulièrement ?
On trouvera toujours un laïque prêt à se
sacrifier pour son prochain ; à condamner
l’œuvre du pasteun à se plaindre de !’&
glise ; il est le paladin du jus murmurandi ; le droit de trouver à redire à tout
et à tous ^t, pour lui, le code suprême :
critique toujours, c’est sa devise, et cela,
nous le répétons, parce qu’il aime son
Eglise ! Il l’aime tellement qu’il a peur,
faut-il croire, de lui faire du mal, en travaillant d’une façon pratique en elle ; aussi
se contente-t-il de critiquer et de regarder
ceux qui travaillent, quitte à leur apprendre comment ils auraient dû faire.
Justice veut, toutefois, que nous reconnaissions qu’fl serait injuste de généraliser ; il y a aussi le laïque qui voudrait
bien travailler, mlaiis qui ne réussit jamais
à concilier ses méthodes avec celles de
l’Eglise.
Jadis, quand on avait un même but à
atteindre, on s’efïdrçait d’y arriver par
des voies diverses, peut-être, mais sous la
direction d’un guide, qui, par son expérience, pouvait coordonner tous les efforts.
Aujourd’hui, n’allez plus vous servir d'un
langage de ce genre : le moins que vous
puissiez vous attirer c’est: «Haro, sur
le baudet ».
Je note simplement, et ne comprends
pas pourquoi l’Eglise, pour laquelle on prétend travailler, ne devrait pas avoir un
mot à dire dans les questions qui l’intéressent, directement ou indirectement.
Et mon incertitude augmente lorsque
j’examine le dictionnaire d’un laïque pur
sang. San abondance de termes tragiques,
sa prédilection pour le stile imagé, sa recherche de l’épithète coloriée pour qualifier de modestes substantifs, me préoccupent. Un pasteur croit-il qu’ü peut avoir,
quelquefois, de bonnes idées et qu’il doit
les affirmer courageusement? On crie à
«l’absolutisme, à la dictature, à l'intolérance,», on parle, avec abattement, « d’îngénence illicite, d’incompréhension ». Le
pasteur ne parlera-t-il pas? Nxd doute:
c'est par pur esprit de « jésuitisme, de
servilité... ». Je note simplement et ne
comprends pias le pow-quoi de cette opposition systématique aux pasteurs, alors
qu’un chaoun proclame son propre atta
chement à l’Eglise, qui n’est pas uniquement le pasteur, c’est dair, mais qui est
aussi le pasteur, sauf erreur ! Car il est
un fait avéré que la laïcité, chez nous,
n’est pas, en général, réaction à l’Eglise,
à l’œuvre de l’Eglise, mais simple,ment
réaction au pasteur, à l’œuvre du pasteur.
Encore une simple note : qui d’entre
nous n’a entendu, une fois au moins, les
gémissements de quelque laïque dénonçant,
urbi et orbi, le cléricalisme manœuvrier ?
« Nos droits sont menacés », « On nous enlève nos privilèges », « Nous allons vers
l’Inquisition... » ; et, à force de geindre,
ces bonnes gens finiront par croire, vraiment, à la réalité de ce qui n’est qu’un
fruit de leur imaginlation ! Ils seront si
convaincus d’être « écrasés » par les pasteurs, qu’ils seront tout étonnés d’apprendre, un beau jour, qu’ü faut procéder à
l’élection 'des anciens et des diacres ix>ur
donner des 'aides au pasteur. Je ne sache
rien de plus mélancolique que oes dimanches où l’on auinonce, du haut de la chaire :
« Les membres électeurs sont priés de s’arrêter un instant, après la bénédiction,
pour procéder à l’élection d'un ancien (ou
d’un diacre, etc.) ». C’est ici, nous semblerait-ü, que les droits laïques devraient
s’aflfirmer : au oontraire, nous savons tous
fort bien que ces droits « intangibles » ne
résistent pals au rappel énergique de la ménagère qui a dit : « Et surtout, ne nous
fais pas atteiidre pour le dîner !y>.
Et la vie quotidienne ne nous dit-elle
pas que si tous les laïques se réclament
du sacerdoce universel, c’est trop' souvent
à un point 'de vue purement négatif, pour
limiter l’action du pasteur ?
« H:
Hélas! nous craignons fort que cette
puissante réalité du sacerdoce universel
soit une pierre d’achoppement pour plusfeurs, car elle im'plique, à sa base, l’idée
du renoncement.
« Tous frères, tous pasteurs » ; quelle
bienfaisante certitude, quand elle est fondée sur le sacrifice rédempteur du Christ ;
majis aussi quelle douloureuse utopie,
quand elle n’est fondée que sur des principes plus ou moins immortels, et laisse
percer la jalousie, la haine, l’ambition. Car,
ainsi que nous pouvons palrler d’une fraternité non-chrétienne (d’un communisme), que nous ne saurions reconnaître
comme légitime, il y a aussi un sacerdoce
universel non-chrétien, qui pousse, par
exemple, certaines personnes cultivées, à
avancer des droits hypothétiques, fondés
sur l’identité de la culture. Le laïque est
porté trop souvent à ne voir, dans l’activité ecclésiastique, que les sermons et les
réunions, au point de vue de la forme :
il les juge, et s’estime par conséquent
égal ou supérieur à son pasteur : il n’hésiterait pas à lui demander la chaire, et
le considère comme un homme qui a une
profession un pe(u différente des autres.
Serait-ce parce qu’il y a tant de personnes qui se sentiraient de parler beau^
coup mieux que leur pasteur, qu’il est si
difficile d’en trouver de disposées à l’aider
dans tout le travail qui ne se fait pas au
son de la trompette ?
On accuse souvent les pasteurs de vouloir s’identfier d’une façon absolue avec
l’Eglise.; ce n’est pas à nous de les défendre ! mais nous remarquons simplement
qu’il est plus dangereux encore, si possible, de vouloir les exclure, en construisant
entre le «clergé» et les laïques un mur
de oes malentendus qui s’accumulent autour de nous, ne résistant à aucune critique sérieuse, maK qui sont très commodes,
car ils servent, d’excuse à notre paresse
spirituelle. g. c.
LBIEmitUlililllll-lmFlIlite
NUOVI LIBRI PER FANCIULLI
Selma Longo:
LUCE
Ure 3,ÄO
E. Fasanarì-Celll:
IL FILO D’ORO
Lire 4
L’Hôpital Vaudois de Turin.
Al Pastori e Rivenditori 1 soliti sconti
L’Hôpital Vaudois de Turin a été fondé
en 184.3, par le pasteur Amodiée Bert, et
depuis cette date lointaine fl a subi de
nombreuses aiméfiicwations : il a été perfectionné peu à peu pour être toujours
plus à la hauteur de son but huimanitaire.
Les soins aux malades y sont donnés par
nos Diaconesses, dont la patience, l’abnégation et la bonté sont connues de tout
le monde : elles ont fait de notre Hôpital
non seulement une clinique parfaite et
moderne pour les soins du corps, mais
aussi un foyer, un refuge où l’âme qui
souffre se retrempe, puise la force et le
courage pour reprendre sa tâche terrestre.
L’atmosphère de clarté et de paix qui
nous entoure, en visitant les jolies chambres blanches et ensoleillées, les salles
d’opération, la grande cuisine, est l’œuvre de la directrice Sœur Lydie Pasquet,
qui depuis de longues années s’est consacrée à cette œuvre de bien. Plusieurs
docteurs, dont les noms sont bien connus
dans nos Vallées : MM. Guidé Malan,
De Bernardi, Arnaldo Malan, Gappellaro,
soignent nos malades.
Notre but est d’accueillir gratuitement
les évangéliques pauvres et malades ; mais
l’Hôpital n’ayant pas d’entrées spéciales
fixes, ni de rentes, puisqu’il reçoit seulement des dons, a dû, pour airrondir sön
«budget», préparer quelques chambres
pour peneionnaires, chambres qui sont
généralement toutes occupées, vu l’exfcellent traitement qu’on y reçoit.
Cependiant nous avions dû constater
une grave lacune dans notre cher Hôpital,
c’est-à-dire le manque de toute instaifiation radiologique. Les mialaldes s’adressaient de préférence aux hôpitaux pourvus de ces perfectionnements modernes
et indispen^bles, et notre Hôpital se ressentait de cette grave lacune. Nous avons
donc pris la décision de faire l’instaiUation
des appareils radiologiques, sans attendre
d’avoir les fonds nécessaires pour en payer
les friais.
Voici quelques détails techniques, à ce
propos :
« L’installation radiologique a été orgar
nisée de façon à répondre à toutes les
exigences de la technique moderne, soit
pour le diagnostique, soit pour la Röntgentherapie. Le laboratoire a, en dotation,
un appareil radiologique du dernier modèle, fonctionnant silencieusement, car
l’antique système de redressement mécanique du courant a été remplalcé par une
valve thermoïonique qui donne un rendement élevé.
« Une salle est destinée au transformateur qui alimente l’appareil, aux oondensateurs, aux lignes de haute tension, isolées de façon partfiaite et à valve thermoïonique. Dans le meme local se trouvent le cadre de commandement de l’appareil et le petit laboratoire photograr
phique, destiné au développemient des ra^
diographies. Ce local est séparé de la salJie
de liappaireii pan une paroi doublée de
plomb, impénétrable aux rayons X.
« Un ortoscope et un trocoscope servent à l’examen des malades : le premier
Xjour la position verticale, le second pour
la position horizontale.
« Un appareil porte-tubes, attaché au
trocoscope, est utUisé pour les radiographies, et un autre est disposé pour recevoir l’ampoule Röntgen pour applications
thérapeutiques. L’installation est complétée par d’autres accessoires nécessaires
aux recherches modernes, par un petit
appaileü de diathermie de récente invention et par une lampe à rayons ultraiviolets ».
Le doct. prof. Bttore Conte, de Turin,
qui a dirigé personnellement l’installation des appareiüs, est chargé de cette
spécialité.
Nous nous adnessons donc à tous nos
amis et fidèles bienfaiteurs, sûrs que personne ne refusera son obole, pour modeste
qu’elle soit, vu le but hmnanitadre auquel
nous tendons. r. b, Ji.
Noël. La petite fête a réuni les convalescents, leurs parents et amis, dans une
salle, autour des malades qui devaient
garder le lit. Au milieu de la salle, un
joli arbre de Noël illuminait les visages
et réjouissàit les cœurs, avec sa lumière
de fête. Les bonnes Sœnrs avaient décoré
les murs de feuillage et de fleurs, et préparé des surprises pour chaque i>ersonne.
Les petites amies des malades avaient
aussi préparé leur surprise : un très joli
dialogue, récité avec une assurance remarquable i»ur leur âge, par Nicolette
Turin et Gmziella, Lupo^ une jolie poésie
récitée piar la petite Marise Maggiore, et
des chants d’anges. Après une allocution
du pasteur M. O. Peyronel, les jolis anges ont distribué les càdeaux aux malades : chacun trouvait, dans son paquet,
la réalisation d’un désir, car l’exorileiïte
Sœur Lydie et ses compagnes savent deviner les désirs secrets et cherchent tom
jouTS à satisfaire les souhaits de leurs
chers malades !
Merci à tous : à nos braves Diaconesses,
au Pasteur, à M.mes Lupo, Turin, Auguste Malan, Maggiore, à leiirs chers enfants ; à tous, nos vœux de bonne année !
CHRONIQUE VAUDOISE.
AIX-EN-PROVENCE. M. Alfred Barrai,
ci-devant évangéliste à Pierî’egrosse et
Saint-Véran, après une courte maJiadie a
été enlevé à raffection des siens, à l’âge
de 54 ans. M. Barrai était bien connu
parmi nous, surtout dans la Vallée du Pélis, oû il avait rencontré celle qui a été
sa fidèle collaboratrice ijendant son ministère. A la veuve, M.me Barral-Rohde,
nous exprimons notre vive sympatliie
chrétienne.
FIUME. La Vedetta d’italia, quotidien
de Fiumie, parle d’une façon élogïeuse de
la fête de Noël, icélébrée dans notre oîtepelle évangélique, dont M. Corrado JaUa
est le pasteur, et nous eu reproduijBons le
compte-rendu : « Dimanche, 27 décembre,
dans l’après-midi, a eu lieu la sympàlthi- '
que et joyeuse fête de bienfaisance pour
les enfants évangéliques. Nous avons remarqué, à côté des enfants de Fiume',
ceux de Sussak, d’Abbazia et de Volosca,
qui ont aussi pris part à la fête. Des réaitetions, des chants et de charmantes
représentations, entr’autres celle de « La
Nuit Sainte », de Guido Gozzano.’ont contribué à l’heureuse réussite de la réunion
qui n’a eu qu’un défaut, d’après les nombreux assistants : celui d’être trop courte.
Pour terminer, la distribution des cadeaJox.
« Un fait que l’on a constaté, c’est que
dans -cet auditoire de jeunes, toutes les
nations de l’Europe étaient représentées;
en effet, cette communauté évangélique est
la seule de la ville et de la. région croate
avoisinante ».
« * *
Nos chers malades, à rHôpital Vaudois
de Turin, ont eu une joyeuse veille de
LA TOUR. La célébration de la Befana
Fascista a eu lieu, ainsi qu’il avait été
annoncé, mercredi dernier, à 15 h,, dans
le salon du Cinéma Trente. Un nombreux
public a démontré combien il appréciait
la forme attrayante et pratique à la fois
qu’a donnée à cette manifestation notre
podestat, M. le lieuteniant-œlonel chev. De
Oaroliis, qui a présidé la cérémonie en prononçant une chaudè ailociutiOn, dans laquelle il a ilustïé la portée et la valeur
de la Befana Fascista, que le Fascisme
célèbre dans toute l’Italie avec le seul
but de venir en aide à ceux dont la vie |
matérielle, est par trop éprouvée. j
Quelques récitations, des chants, un fite ■;
ont amusé et intéressé tous les présents,
petits et grands; pour finir, la distribution des cadeaux, qui ont été reçus avec '
la plus grande satisfaction, vu qu’ils
étaient d’une utijité indéniable. as. ^
'.■Sf
PERBIEB-MANEILLE. Les cultes des s
fêtes ont pu avoir lieu par un temps ^
veüleux, aussi avons-nous eu des assan-j
blés imposantes, surtout le jour de NoëL|
avec beaucoup de iwrticipants à la SainteCène.
Un arbre de Noël a eu lieu à Mtanell«,
et au Perrier, respectivement le 25 et
26 décembre.
3
— L’ancien de Saint-Martin, Genre
Abram, ayant accompli ses cinq ans réflementalires, on a pincédé à l’élection, le
dimanche 27 décembre, et M. Genre a été
rééliu presque à l’oinanimité.
— Le Pasteur tituHaire va partir pour
«ne tournée en Ecosse et sera remplacé
par M. Oreste Peyronel, actuellement à
Turin, comme aide de M. Simeoni, M. Peyronel occupera la chaire, D. V., le dimanche 10 janvier, et nous lui souhaitons la
bienvenue.
— L’année a commencé d’une manière
bien triirte pour deux de nos familles, qui
ont vu partir leur chef. Mied Henri d’Alexandre, du Laurens, e&t mort à la suite
d’une mailaidîe foudroyante, à l’âge de 31
ans, laissant sa femme et deux enfants.
L’enterrement .a eu lieu lundi après-midi,
et une grande foule est accourue pour
; exprimer sa solidarité avec la famille
affligée. — Ferrerò Henri, du Cassas, employé comme chaïuffeur chez M. Emile Gardiol, .a trouvé la, mort, subitement, saniedi soir, à la suite d’un accident provocjLié par la rupture d’une partie importante de la machine qu’il guidait en reni^trant d,i marclié de Pignerol. Il n’avait
ftque 2S ans, et laisse lui aussi une veuve
" «t iiciix enfants. Les ÆunéraiEes ont eu
|eu mardi matin, et ont été très imposantes, imir le nombre vraiment exceptìonneì de personnes, accourues de tous
<SÔ'tés.
Nous renouvelons notre sympathie chrétien ne aux deux faimffles si doiuloureusement éprouvées.
POMARET. Quel encouragement pour
nos Pasteurs si, tous les dimanches, nos
temples se remplissaient d’auditeurs comme à Noël ! Le nôtre était littéraJlemenit
bondé, et un grand nombre de fidèles s’est
approché de la Table du Seigneur. Un
bea œur de circonstance a été exécuté
pa O Ire Chorale.
— Dans l’après-midi de dsimaaiche 27 dé
icer i un bel arbre de Noël, bien garni,
ri isbait les enfants de nos trois écoles
jtìi i anche. Intéressant programme de
y. chante poésies, dialogues, et tous, surÇ tot 1 s i>etits, sont rentrés chez eux très
Sat T TS
— Un autre arbre de Noël s’est allumé
a i nnoital, le 26 décembre, et tous nos
majiaues ont reçu leur cadeau ‘de Noël
— Le soir du 31 décembre, notre Union
Chrétienne a tenu sa séance habituelle
de fin d’année avec beaucoup d’entrain ;
chants, récitations, jeux et la traditionnelle tasse de thé bien garnie. Au moment
de se séparer, échange de voeux pour la
nouveUe année, et la sérénade aux’ malades de l’Hôpital.
FRALI. Le culte de Noël a attiré une
■assemlEée très nombreuse, accourue de
nouveau le même soir, pour admirer l’ar^ bre traditionnel ; le programme de cette
fête a été ‘des plus attrayants et des mieux
TéuBsis, grâce à la collaboration des maîtresses d’école.
M'
— Le dernier soir de l’année, une quarantaine de jeunes gens se réunissaient
pour leur séance habituelle ; en ' attendant... la nouvelle année, une représentation cinématographique, des chants,
des jeux, firent passer quelques instants
agréables.
— Actes Uturgiques (trimestre octobre-décembre). Baptêmes: Livia Richard
d’Aldo (Jourdams), 4“ octobre; Guido Fi‘Kppo Peyrot de Fiippo (Adroits), 25 oc' tobre ; Beniamino Garrou de Filiberto
XVille), 22 novembre; Didima Malvina
Grill de Eflippo (Ghigo), 29 novembre ;
ì^ilma Genre de Alessio (Malzat), 27
décembre.
PBARüSTIN. Un seul acte liturgique à
enregistrer pendant le mois de décembre :
r fe baptême de Mathilde Olive de Jean, des
Gays.
— Favorisés par un temps superbe,
avions eu de beaux auditoires au
e*dte de Noël (où la Chorale a exécuté
deux choeurs söus la direction de M. l’instituteur Peyronel), à celui du soir de la
de l’année, et à la fête de l’arbre de
^oël. Cette fête, d’autant plus appréciée
^’elle ne se fait, chez nous, que chaque
deux ans, a eu lieu le 27 décembre, au
cuite du miatin, et a été très goûtée par
le public et surtout par les 135 enfants
de nos écoles du dimanche, qui, après l’allocution du Pasteur, y ont développé le programme habituel ; récitations et chants.
A. J.
SAINT-GERMAIN. Asile des Vieillards.
Noël et le Nouvel-An appartiennent désormais au passé, mais ils laissent des .traces bénies. Tandis que les temples étaient
bondés d’auditeurs, tandis que les Chorales faisaient entendre la note de la joie,
tandis que, dans les familles, on serrait
les rangs et on (fêtant les deux évènements
de la saison, les vieillards n’étaient pas
délaissés, et ils eurent leur bonne part
de joie et de reconnaissance.
Cette année encore, cinq amis généreux
voulurent se charger du déjeuner avec
chocolat et brioches, du dîner avec viande,
vin et cadeaux, enfin du souper avec des
bouteilles de vin exquis et des kilos de
« panettone ». Nous remercions chaleureusement M. et M.me Gustave Vinçon, le
podestat de la Commune, M. et M.me
Lolla Widemann, M.me Leidheuser, M.me
G. Pellegrini, M.me la veuve Borutti.
Deux services furent consacrés aux
vieillards, à Noël et au Nouvel-An ; services intimes et bénis.
Dimanche dernier, le premier de l’année en couns, les jeunes files de l’activité
chrétienne, aivec M. et M.me Henri Tron,
vinrent encore offrir à nos -viéllards un
souper complet, en leur fa{isant entendre
des récitations, en chantant des cantiques, en leur lâpportant un vrai rayon
de soleil, brillant sur ces visages attentifs, majis fatigués par l’âge avancé et
les luttes de la vie. Merci, chère jeunesse ;
votre visite a fait du bien et a laissé un
bon souvenir.
Lundi, enfin, toutes les fêtes furent
couronnées par une agréable visite des
Pasteurs du Val Pélis. Grand merci à vous
tous, apôtres du Maître.
Nous accusons réception, avec reconnaissance, des dons, suivants ; N. N., SaintGermain, L. 50 - Bahnias Pauline Turin, 25
- Wood Brown, 50 - Erica Gamma, 25 Bouchard Catherine, 60 - Elise Long, en
souvenir de son msari Jean Long, 25 - Paroisse de Saint-Germain, 150 - Giacomina
Alessandrina, Palris, 105 - Romano Giovanni, pasteur, 25 - Ildla Revel, institutrice, Saiint-Germain, 25 - Clotilde Revel, Id., 10 - Eglise de Rio Marina, 50 Id. die Bari, 15 - Id. de Reggio Gaiabria,
25 - Etienne PavaJrin, 100 - Sig.ra Harp,
330 - M. Magregov, 1.000 - A. A., Turin,
200 - Coram. Gustave Vinçon, Saiint-Gerinain, 1.000 - M.le Elisabeth Gardon, 10
- Gapitano oav. Rivoiro, 100 - Suzahne
Beux, La Tour, 20 - Union d’activité chrétienne, jeunes files, Saiint-Germain, 50 Bouchard,, boucher, Id., 10 - Soulier Jeanne,
Reynaud, Id., 10 - Société Talco, P|nerolo, 300. C. A. TrOn.
— La fête de l’arbre de Noël a été célébrée solennielement, dimaarche 27 décembre, avec le concours d’un public imposant.
Les enfants de nos écoles du Centre et
ceux, aussi, de toutes les écoles de quartier de la paroisse, ont très bien chanté
et récité un grand nombre de poésies et
de dialogues. Des prix ont été donnés aux
élèves plus diligents des écoles du dimanche et un ]>etit cadeau aussi à chacun
des enfants intervemis à la fête.
—■ Le 30 du mois passé décédait tragiquement M. Ernest AcIMle Monnet,
frère de notre aimé ancien M. le chev.
Barth. Monnet. Le service funèbre eut
lieu le jour de llan et fut une grande
manifestation de sympathie pour la famille Monnet, à laquirile nous exprimons
encore nos condoléances les plus sincères.
— Notre cher lancien du quartier des
Garoussins, M. Barthélemy Avondet, après
avoir de nouveau été sérieusement éprouvé
par lia maladie, est maâtitenant, grâce à
Dieu, beaucoup mieux. Nous formons nos
meiUeurs vœux poiur que Dieu lui rende
bientôt les forces et pour qu’il puisse reprendre ses ^tivités aiu sein de sa famile
et au sein de l’église.
— Nous sommes heureux aussi de pouvoir donner de bonnes nouveles de l’ancien de Costabela, M. Frédéric Reynaud,
qui avait eu le malheur de se casser une
jambe et qui est en voie de guérison. Il
espère de pouvoiîr reprendre le travail
dans quelques semaines.
— M. Ernest Jahier qui, pour des raisons de famile, a dû quitter le pays et
se rendre en France, à Aix-les-Bains,
nous envoie de très bonnes nouvelles et
salue les parents et les amis de SaintGermain, et, d’une mlatnière particulière,
les membres du Consistoire, dont il a été,
pendant plusieurs ainnées, membre dévoué
et apprécié.
— Le Podestà de la Gommune de Pinache a bten voulu accorder un subside
en faveur de notre école des Chenevières,
que dirige avec le plus grand dévouement
M.Ue Marie Genre: Nous vouions lui exprimer notre reconnaissance, non seulement pour llaide précieuse qu’il nous a
accordée, mais aussi pour la sympathie
qu'l ^ voulu démontrer à cette œuvre.
— Lundi 4 courant, le Cdloque Pastoral du Val Pélis s’est réuni, à Saint-Germiajiin, dans la miaiison hospitale de M. le
pasteur émérite C. A. Tron. Après avoir
visité l'Asile de.s Vieillards et tenu un
culte, le CoUoqitë a voulu exprimer au vénéré M. Tron ses sentiments d’affection
pour lui et pour l’œuvre qu’l poursmt,
ainsi que sa vive reconnaissance pour l’aimable hospitalité accordée aux membres
du Colloque.
SAINT-JEAN. Activité ecclésiastique
intense, cette dernière semaine ; le dernier soir de l’année, un nombreux auditoire bondait le temple pour suivre arèc
une religieuse attention le cuite, rehaussé
par l’exécution d’uin beau cantique de notre Société Chorale.
— L’Asie des Vieillards a .aiussi été le
centre d’un peu de mouvement, lui que
l’on oublie parfois volontiers. .
UimEtnehe, 27 décembre, ce furent les
jeunes filles unionistes de La Tour qui,
suivant leur ancienne coutume, vinrent
fêter nos vieux, leur portant un peu de
joie, des chants, et quelque chose de...
p.rati|que î
Jeudi soir, 31 décembre, c’étajit l’Union
des Jeunes Piles de notre paroisse qui
voulut témoigner son intérêt pour les
vieillards, en déroulant devant eux un
gentil petit programme, suivi de souvenirs... plus tangibles.
Enfin, samedi 2 courant, une réunion
familiale groupait les hôtes de l’Asie et
le Comité dirigeant. Tout d’abord, un
culte intime, dans lequel MM. les pasteurs L. Rivoire et B. Gardiol adressèrent des exhortations et exprimèrent de
chaleureux souhaits pour les vieilards ;
ensuite vint la distribution des cadeaux
utiles, préparés par l’active directrice
M.me GardioL
— EN MARGE. Asile des Vieüla/rds de
Saint-Jean. C’est clair. Quand une paroisse
doit envoyer un de ses vieux dans une
maison accuellante, elle n’hésite pas : l’Asile de SainteJaan est tout indiqué ; on
sait que les Sengianins ont le cœur large
et que les portes de la bâtisse de Rue Joseph Malan s’ouvrent à toutes les misères
qui y frappent. Et ils arrivent d’Angrogne, de La Tour, de Prarustin, de Rocheplate, d’Envers-Piniache et d’Osasco : même un prospectus très suggestif nous dit
que, lalctuelement, sur 16 hôtes, fl n’y en
a que 7 (je dis sept de Saint-Jean). C'est
clair, disions-nous, et c’est naturel; mais
dès qu’l s’agit de la question financière,
les choses s’embrouillent. Qui doit contrU
buer pour l’Asile de Saint-Jean ? On feint
de croire que c’est un Asile pour SaintJean, et l’on s’en désintéresse. « Mais, nous
dira-t-on, c’est un honneur, pour la pa>roisse, que de maintenir, en grande par^tie par ses propres forces, un Institut qui
abrite, nourrit, cfaaiiife 16 vieüards, sans
qu’un seul cas de maiadie se manifeste
durant toute une année». J’en conviens,
mais ne serait-il pas aussi désirable que
d'autres personnes, émues d’une sainte jie
lousie, ambitionnent aussi cet honneur ?
C’est ce que nous souhaitons. c.
VILLAR. Noël a été célébré, aussi par
les Villarencs, avec enthousiasme et arvec
joie. Comme toujours, ce sont les enfants
qui ont donné le ton à ces journées bénies, par leur fête de l’arbre, qui les a
réunis, l’après-midi de la veille, dans le
temple, en nombre de 230, alutour d’un
grandiose sapin'de 8 mètres de haut, que les
bras gailairds de leurs frères aînés avaient
descendu des flancs neigeux du PYiôlent
et que les mains ingénieuses des ^urs
aînées avaient transformé en une immense pyramide de lumières étincelantes.
T ,es chants d’ensemble, enlevés sous la
comxiétente direction de M. l’instituteur H.
Long, les riches programmes de récita^
tions, de chœurs développés par chacune
de nos six écoles et... l’alléchante distribution finale de petits « panettoni » aux
enflants, tout .contribua à la pleine réussite de la fête, où les parents, nous semble-t-1, ont joui autant que les mioches.
Les cultes ds Noël, du dernier soir de
l’année et du NouveUAn ont attiré, comme d’habitude, de beles assemblées. Que
Dieu veuile bénir les appels qui ont été
adressés en Son nom et rendre durable,
danR tous les cœurs, la vraie joie de Noël,
la joie de la continuelle naissance du
Christ en nous !
— Mercredi soir, 30 décembre, nos
Unions Chrétiennes des Jeunes Files et
des Jeunes Gens ont eu, dans la grande
école du Centre, une nombreuse et trè^
.agréable réunion de fin d’année. Après le
culte, présidé pax M. l’instituteur Héli
Long, président de l’Union Chrétienne des
Jeunes Gens, plusieurs intéressants travaux furent lus par des représentants des
deux Associations.
Après la piartüs récréative et... « l’imimanquable tasse de thé », la bele soirée se
termina à minuit, par le chant d'un cantique et une prière élevée par le Pasteur.
—■ La joie de ces jours de fête ne nous
a pas empêchés de ssmiipathiser avec les
cinq familes de notre paroisse qui, dans
l’espace ‘de peu de jours, ont été frappées
par le deul ; Jeudi, 17 décembre, un de
nos braves vieilalrds, M. Jean Cataiin, du
Bessé, après une courte maladie, était enlevé à l’affection de ses enfants, dans sa
83° année. Le jour suivant, c’était un de
nos plus jeunes, qui était fhappé par
l’ange de la mort : David Bertîn de Paul,
de l’Envers, entré dans «>n repos à l’âge
de 23 ans, aprœ quelques moiis de pénibles souffrances, supportées avec une foi
triomphante. Et le lendemain. Il décembre, sans maladie ni souffrances, s’éteignajt paisiblement, au Teynaud, dans sa
91° année, notre sœur Alexandrine Torel veuve Rouvière, tante matemele de
M.me Valentine Geymonat, femme de
notre ancien du Ciartois. Le jour suivant, 20 'décernbre, décédait aux Garins,
à l’âge de 85 iahs, Marie Rivoire veuve
Mmrinet, après une courte maiadie, supIjortée par eie aussi avec sérénité et avec
fox. Le 29 décembre c’était encore notre
sœur Suzanne JaJiAer née Arnaud, du Ciac
plet, qui était enlevée à l’affection de ses
enfants, à l’âge de 56 ans, après une vie
très tourmentée, mais toujours soutenue
par une foi que rien ne pouvait ébranler.
A tous nos frères et sœurs, si éprouvés par oes départs, encore une fois l’expresrion de notre sympathie et notre fratemele exhortation à élever en haut
leurs regards, vers Celui qui « a détruit
la mort et mis en lumière la vie et l’immortalité par l’Evangile». r. j.
ALLOGGIO vuoto di tre camere, più
cucina e grande veranda, esposto a mezzogiorno - affittasi subito, a Pinerolo Villa Monnet - S. Elena.
Pensée.
Le misérable crie ; que peut-il faire d’autre ? Son cri est entendu de Dieu : que
lui faut-il de plus ? Ne criez pas aux oreilles de vos 'amis, car même s'ils peuvent
vous aider, ce ne sera que par le æcomrs
du Seigneur. Le phis sûr est d’aler droit à
Dieu et de faire monter votre cri vers
lui. Celui qui court droit au but est le
4
meilleur des couneurs. Courez à Dieu, et
non aux moyens secondaires.
« HéOias ! », dites-vous, « je n’ai ni ami,
ni secoure ». D’autant mieux : ce sont là
deux bonnes raisons d’aiier à Lui. Votrie
double besoin sera votre double oaïuse.
Pour vos grâces temporelles mêmes, vous
pouvez vous attendre à Dieu, car il! s’occupe aussi des besoins’ temporels die Ses
enfents. Et pour les secours spirituels, de
beaucoup les plus nécessaires, le Seigneur
n’entendrait pas votre cri et ne vous donnerait pas aide et délivrance ?
O pauvre ami, ton Dieu est riche ! Et
toi qui es sans force, appuie-toi sur Lui.
Il ne m’a jamais fait défaut et il ne manquera jamais. Viens comme un mendiant ;
Dieu ne te repou®era pas. Viens sans autre excuse que Sa grâce. Jésus est Roi, te
laissera-t-il périr ? Peux-tu le croire ?
C. H. Si’ÜRGEON.
annonnnnnnnnnnnnnnnnnn
Mwes vmumm
Th. Roux : La Bonne Notuvelle. — Edition
« La Cause » - NeuHy/Seine. — Un volume, 216 plages, in-8°, prix frs. 12.
Ce sont vingt-quatre méditations, dont
le sujet central est la Bonne Nouvelle : la
Révélation de l’Amour de Dieu, du Salut
par la Foi. Il ne s’agit point de discussions théologiqiuies, de débats ardus sur les
Mystères de la Grâce divine ; mais nous
sentons que nous sommes en présence d’un
homme qui a fait l’expérience personnelle
de cette réalité : Christ est venu mourir
pour nous sauver. Et sa certitude, l’auteur voudrait la voir devenir la certitude
de tous ; c’est bien le noble but qu’atteignent ces méditations, à la fois simples et
profondes, encoumgeaintes et persuasives.
-0-00 o-a-ao
Abonnements payés et Dons.
(Le «don» est entre parenthèses').
1932 : Lorenzo Coìsson, Inverso Pinasca (2)
- Ida Coìsson,, Pesaro - Ines Borgonova, Milano
Beux Emanuele, Luserna S. Giovanni (5) Peyrot Giuseppe, Id. (5) - Nicolò Zimino, Genova-Nervi (5) - Rostaigno Luigi, Milano (5)
- Chauvie Pierre, Anigrogna (5) - diarbonnier
Henri, Torre PeHice (2) - Coniba Adolfo, Augrogna (10) - Balma-Van ALst, Torre Pclliee
(5) - Maerkt A., Hirsan, Wurteniberg - Long
Luisa, ’Migliarina a Monte - 'Corradini Èva,
Roma (2) - Michelin Madeleine, Paiis - RasteUini UinlDerto-CamlIIo, Milano (6) - Pascal
Enrico, Rorà (2) - Durand David, Carpentras,
Vaucluse (11) - Berthoud Catlierine, Vcsenaz,
Genève (26) - Meynier Lidia, Genova (3) Giardino-Meynier Maria, Torino (5) - Long
rag. Ermanno, Id. - Schalck, id. - A. Gibert, Id.
- G. Stalle, Bouigival - Laetscli Giovanni, Porosa Argentina (10) - Avondetto rag. Federico,
Torino - Garrou Pliìlippe, New-York - Liizzi
Giovanni, Firenze - Rivoire Pietj-o, Milano Long Enrico, Pinerolo (5) - Arias Attilio, Palermo - Cattaneo Felice, Gcnova-Sanipicrdarena
- Pascal Mica!, Milanino - Jaliior Eli, Torre
Pellicc (5) - Ninette Selli, S. Germano Cliisone
(5) - Maria Pascal, Camerlata (5) - Adelina
Selli, Roma (10) - Messina Clementina, Id. Anita Molnar-Selli, Praga - Jourdan Luigia
ved. Eynard, Torre Pellice (2) - Albarin Waldemar, Borgio-Vci’ezzi (5) - Gi iU Filippo, Firenze - Grill Antoine, Valdese, N. C. - Max’tinat
Heni'y, Id. - Gaydoii Qotildc, Poma (2) - Malan Aline, Luserna S. Giovanni (2) - Malan
Emma, Id., (2) - J. II. Tomlinson, Nortluimliciland (8) - Grill Eit'ienne, New-York (1) - Jervis ing. T., Milano - JervTs Ernest R., Canibridgs, U. S. A., l» seni. 1932 - Rmel Davide,
Milano ; Louisette Girardon, Milano (2,50) Marglierita Girardon, Cortina d’Ampezzo (2,50)
- Comba Arnaldo, Livorno (5) - Pasclictto
Adolfo, lui.serna S. Giovanni (2) - Banclu'tti
Elena, Rio Marina (2) - Eynard Priscilla, Id.
- Ti on Teoülo, Massello (2) - Breiiza Anguste,
Salza (2). (A suivre).
Jules Tren, directeur-responsable
Torre Pellice - impriinertfe * tpine
INDIRIZZI delle principali Chiese
ed Opere Valdesi in Italia.
VALLI VALDESI.
ANGROGNA - Pastore : Pietro Oiauvie.
BOBBIO PELLICE - Pastore ; Enrico Tron, S.
LUSERNA S. GIOV. - Pastore ; Lorenzo Rivoira.
'MASSELLO - Pastore ; Alberto Ricca.
FERRERÒ ' Pastore : Luigi Micol.
PINEROLO - Pastore : Luigi Maxauda.
POMARETTO - Pastore : Guido Comba.
FRALI - Cand. Teol. Lamy Coìsson.
PRAMOLLO - Pastore : Ermanno Genre.
PRAROSTINO*- Pastore: Augusto Jaliier.
RICLARETTO - Pastore: Guido Matliieu.
RODORETTO - Pastore : Giovanni Tron.
RORA’ - Pastore : Enrico Pascal.
S. GERM.CHISONE - Pastore : Enrico Tron, J.
TORRE PFILLICE - Pastore : Giulio Tron.
VILLAR PELLICE - Pastoore : Roberto Jahier.
PRADELTORNO - Evangelista: C. A. Arnoulet.
ABBAZIA - «Chiesa di Cristo». Culto alle ore
16 - Pastore : Corrado dalla, da Fiume.
AOSTA - Chiesa : 3, Bue Croix de Ville - Pastore : Giovanni Miegge. ,
BARI - Chiesa - Pastore : G. Moggia, Piazza
Garibaldi, 63.
BIELLA - Chiesa : Piazza Funicolare, Palazzo
del Consorzio Agrario - Evangelista Diodato Rosati, Casa Piorina, Via MirabeUo.
BORDIGHERA - Cliiesa : Piani di Vallecrosia
- Pastore ; Davide Pons.
BORRELLO - Chiesa Evangelica.
BRESCIA - Chiesa : Via dei Mille, 4 - Pastore :
Enrico Rivolre, ivi.
BRINDISI - Chiesa : Via Congre'gazione, Casa
Zaccaro - Pastore : Gustavo Bertin.
CALTANISSETTA - Chiesa : Via Maida, 15 Pastore : G. Benavia, ivi.
CASALE MONFERRATO - Cliiesa : 3, Via Filippo Mellana.
CASTELVE'NERE - Chiesa Evangelica.
CATANIA - Chiesa : Via Naumacliia, 22 - Pastore : Eugenio Revel, ivi.
CERIGNOLA - Pastore: Alfonso Alessio.
CHIETI - Chiesa Evangelica.
COAZZE - Cand. Teol. Carlo Lupo.
COMO - Chiesa : Via Rusconi,, 9 - Pastore :
Rinaldo Malan.
PORATO - Chiesa Valdese : Via Garibaldi Pastore : Alfonso Alessio.
COURMAYEUR - Chiesa Evangelica, da Aosta.
CUNEO - Chiesa : Via Alba, 47. •
FELONICA PO - Chiesa Evangelica - Pastore :
Enrico Geymet.
FIRENZE - Chiesa dì Via de’ Serragli, 51 Pastore ; V. Sommani, ivi. — Chiesa di Via
Manzoni, 13 - Pastore : E. Meynier, ivi.
FIUME - Chiesa : Via Pascoli, 6. Culto -aUe
ore 10 - Pastore : Corrado dalla. Via Pascoli, 8.
FORANO - Chiesa Evangelica - Pastore : Paolo
Coìsson.
GENOVA - Gliiesa; Via Assarotti - Pastore:
Emilio Carsanl, Via Curtatone, 2.
GROTTE - Chiesa Evangelica - Cand. Teol. Arturo Rostagno.
IVREA - Caùesa : Oorso Botta, 5 - Pastore :
Arturo Vinay, Casa Rayero, Piazza d’ArmL
LA MADDALENA - Chiesa Evangelica.
LIVORNO - Chiesa ; Via G. Verdi, 3 - Pastore :
Arnaldo Comba, ivi.
LUCCA - Cliiesa : Via Galli Tassi, 18.
LUGANO - Pastore : Giovanni Grilli, Viale
Franscini, 11.
MANTOVA - Chiesa ; Via Bacchio, 5.
MESSINA - Chiesa : Via Maddalena, 112 - Pastore : Seiffredo Colucci, Via Risorgimento,
isol. 122.
MILANO - Chiesa di S. Giovanni in Conca:
Piazza Missori, 3 - Pastore : Luigi Rostagno, Via Stradivari, 1 - Coadiutore : Pastore Mariano " Moreschini. — Chiesa di
Via Fabbri, 9 - Pastore : Francesco Peyronel, Piazzale Libia, 5.
NAPOLI - Chiesa ; Piazzetta Tagliavia, 25 Cand. Teol. Teodoro Salma, ivi.
NIZZA - Chiesa ; Rue Gioffredo, 50 - Pastore :
Alberto Prochet, ivi.
ORSARA DI PUGLIA - Cand. Teol. Giuseppe
Castiglione.
PACHINO - Chiesa Evangelica - Pastore : Elio
Eynard.
PALERMO - Chiesa : Via Spezio, 41 - Pastoie :
Attilio Arias, ivi.
PESCOLANCIANO - Chiesa Evangelica - Evangelista Amato BiLlour.
PIANI DI VALLECROSIA - Pastore: Davide
Polis, Istituto Femminile Valde.se.
PIEDICAVALLO - dùesa : Via Carlo Alberto.
PISA - Cliiesa : Via Deriia, 15 - Pastore : Alberto Fuhrmann, Via Derna, 17.
REGGIO CALABRIA - Chiesa : Piazza San
Marco, 4 - Pastore : Antonio Miscia, Casa
di Nava, Via Demetrio Tripepi.
RIESI - Cliiesa Evungelioii - Pastore : Roberto
Nisb©t.
RIO MARINA - Chiesa Evangelica - Sig. Enrico Coreani.
ROMA - 'Oiiesa di Via Quattro Novembre, 107
- Pastore ; Giovanni Bonnet, ivi. — Chiesa
di Piazza Cavour (Culto alle ore 17.30) Pastore : Paolo Bosio, Via Marianna Dionigi, 57. .
SAMPIERDARENA - Chiesa : Via Giosuè Carducci, 16 - Pastore : G. D. Maurin.
SAN GIACDMO DEGLI SCHIAVONI - Chiesa
Evangelica - Anziano-Evangelista Scaiinci
Giuseppe, ivi.
SANREMO - Chiesa : Via Roma - Pastore :
Ugo Janni, ivi.
schiavi D’ABRUZZO - Chiesa Evangelica.
SIENA - Chiesa ; Viale Curtatone, 5 - Pastore :
Giovanni Petrai, ivi.
SIRACUSA - Chiesa : Via Cavour. Culto il Martedì alle ore 18 - Pastore : Elio Eynard,
da Facilina
SUSA - Chiesa Via Umberto I, 14 - AnzianoEvangelista Pietro Vai'velli, ivi.
TARANTO - Chiesa; Via Di Palma, 13 - Pa- store : Allìei’to Ribet.
TORINO - Chiesa ; Corso Vittorio Emanuele II
(angolo Via Principe Tommaso) - Pastore ;
Alessandro Simeoni - Coadiutore : Pastore
Oreste Peyroncl, ivi. — Per la Diaspora :
Sig. Carlo Lupo, Corso Vinzaglio, 73.
TRIESTE - Chiesa ; Via S. M. Maggiore - Pastore : G. Del Pesco, Piazza della Libertà, 5.
TENEZIA - Chiesa : Palazzo Cavagnis (S. M.
Formosa) - Pastore ; Giov, Bertinatti, ivi.
VERONA - Chiesa : Via Duomo (angolo Via
Pigna) - Pastore ; B. Celli, Via Valerio
Catullo, 18.
VITTORIA - Chiesa Evangelica - Pastore : Arturo Mlngardi.
Il culto principale si celebra in tutte le
Chiese alle ore 11 circa della Domenica,
UFFICIO DI PRESIDENZA DELLA TAVOLA
VALDESE - Pastore V. Alberto Costai)^,
moderatore - Pastore Antonio Boston, segretario-cassiere - Via Quattro Novembre,
107, Roma (1).
FACOLTÀ’ DI TEOLOGIA - Via Pietro Coesa,
42, Roma (26) - Professori : G. Rostagno,
Ernesto Comba, Davide Bosio.
LICEO-GINNASIO PAREGGIATO - Torre PelHce - Preside : Prof. D. Jahier.
COMMISSIONE DELLE PUBBLICAZIONI Ernesto Comba, presidente; Davide Bosio,
Enrico Meynier, Davide Pons, Antonio
Roetan.
CONVITTO MASCHILE - Torre Pelliee - Direttore ; Pastore Davide Forneron.
ISTITUTO FEMMINILE VALDESE - VaUecrosia - Direttore : Pastore Davide Pons,
ORFANOTROFIO FEMMINILE - Torre PelRee - Direttrice ; Sig.na Adele Arias.
ORFANOTROFIO MASCHILE (Istituto Gould)
- Via Serragli, 51, Pirenize - Direttore :
Pastore V. Sommani. '
OSPEDALI VALDESI - A Torre PeUice, a Pomaretto, a Tcirino (Via BerthoUet, 36).
CASA DELLE DIACONESSE - Sede : Pomaretto (Torino) - Direttore : Pastore Luigi
Maraiida, Pinerolo.
RIFUGIO PER INCURABILI «RE CARLO
ALBERTO » - Luserna San Giovanni.
ASILO PEI VECCHI - Luserna S. Giovanni.
ASILO PEI VECCHI - S. Germano Chisone.
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Valli Valdesi ; Carema, Dovadola, Grotte,
Facilino, Palermo, Riesi, Rio Marina, Sanremo, Vallecrosia, Vittcóia.
ARTIGIANELLI VALDESI - Torino - Via BerthoUet, .34.
chiese valdesi
NELL'AMERICA DEL SUD.
Uragaay.
CÌOLONIA VALDENSE (Dep.to de Colonia) Pastore Ernesto Tron.
COLONIA COSMOPOLITA-ARTILLEROS (Departamento de Colonia) - Pastore Enrico
Beux — Pastore emerito Pietro Bounous.
TAEARIRAS-RIACHUELO-SAN PEDRO (Departamento de Colonia) - Pastore Guido
Rivoir, Estación Tarariras.
OM'BUES de LAVALLEhCOLONIA MIGUELETE (Dep.to de Colonia) - Canididato in
teologia Carlo Negprin, Ombues de Lavalle.
COLONIA DEL SACRAMENTO (Dep.to de Colonia) - Evangelista Diego Nimmo.
ROSARIO (Dep.to de Colonia) - EvangeUsta
Giovanni Pietro Gönnet.
SAN SALVADOR (Dep.to de Soriane) - Pastore Daniele Breeze, Dolores.
COLONIA NUEVA VALDENSE (Dep.to de
Rio Negro) - Visitée périodiquement.
COLONIA NIN Y SILVA (Dep.to de Paysandù)
- Visitée périodiqueanent
Argentina.
(X)LONIA IRIS (Pampa Central) - Pastore Silvio Long, Estación Jacinto Arauz, F. C. S.
COLONIA BELGRANO (Provincia de Santa
Fé) - Pastore Lévy Tron, Estadon WUdermuth, P. C. C. A.
COLONIA EL SOMBRERI'TO (Provincia de
Sajita Fé) - Evangelista E. H. Ganz, Estación Paul Groiissac, F. C. S. F., Rep.
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In Torre Pellice ogni YenerdI, ora antlmerldlUi
In Perosa Argentina ogni Martedì, ore pomirid.
ORARIO FERROVIA TORRE PELLICE-PINEROLO-TORINO DAL I« DICEMBRE
Torre Pellice
Bricherasio
Pinerolo
Airasca
None
Torino
(1)
P- —,
a.
5,30
5,51
6,01
6,37
(0 feriale
6,27
6,41
6,27 7,05
6,45 7,27
6,54 7,40/
7,31 8,16
8,05 12,10 —,-----------19,55
8,19 12,25 -,-----------20,09
8,41 12,51 17,30 18,56 20,34
9,07 13,17 17,52 19,10 20,53
9,16 13,30 18,06 19,19 21,06
9,48 14,07 18,40 19,48 21,42
Torino
None
Airasca
Pinerolo
Bricherasio
Torre Pellice
(2)
0,25
1 1,07
1,30
a.
(2) al lunedi
5,06 6,33
5,42 7,13
5,49 7,20
6,17 7,50
- - 8,12
8,36
.0)
7,55 11,10 13,14 17,21 18,42 20,09
8,20 11,45 13,49 17,52 19,18 20,44
8,26 11,52 13,56 17,58 19,26 20,51
8,43 12,13 14,21 18,16 19,51 21,15
—,-------,— 14,44 18,41 20,14
—,-------,— 15,05 19,02 20,37
ORARIO AUTOMOBILE TORRE-BOBBIO PELLICE
Torre Pellice p.
S. Margherita »
Chabriols »
Villar Pellice »
Via Fourca »
Bobbio Pellice a.
0)
8,40 15,15 19,15
8,50 15,25 19,25
8,57 15,32 19,32
9,04 15,39 19,39
9,09 15,44 19,44
9,15 15,50 19,50
(I) Venerdì
BobbioPellicep.
Via Fourca »
Villar Pellice »
Chabriols »
S. Margherita »
Torre Pellice a.
e festivo.
(!)
7,15 11,20
7,20 11,25
7,26 11,31
7,33 11,38 .
7,40 11,45 18,40
7,50 11,55 18,50
18,15
18,20
18,26
18,33
ORARIO FERROVIA ELETTRICA PINEROLO-PEROSA ARGENTINA
ORARIO AUTOMOBILE PEROSA-PEBRERO
6,27
6,35
6,38
6,43
6,49
6,52
Pinerolo p.
Ponte Leinina (fac.) ■■
Abbadia
RiagIietto-Fiugera(/oci
S. Martino
Porte
Malanaggio (fac.)
S. Germano
Villar Perosa j
Dubbione :
Pinasca
S. Sebastiano
Perosa Argentina a. 7,30 8,50
7,~
7,10
7,17
7,20
7,57
8,04
8,07
8,10
8,13
8,16
8,21
8,24
8,31
8,38
8,41
10,45
10,52
10,55
10,58
11,01
11,04
11,07
11,10
11,17
11,24
11,27
11,34
11,40
12,30
12,37
12,40
12,43
12,46
12.49
12,52
12,55
13,02
13,09
13,12
13,17
13,20
14.25
14,32
14,35
14,39
14,42
14,45
14,49
14,52
15,15,08
15,11
15,19
15.25
16,50
16,58
17,01
17,05
17,07
17,10
17,13
17,16
17,23
17,30
17,33
17,38
17,41
18,30
18,37
18,40
18,43
18,45
18,48
18,55
19,02
19,09
19,12
(1)
20,—
20,08
20,11
20,14
20,17
20,20
20,23
20,26
20,32
20,39
20,42
19,20 20,50
(I) festivo
P
Perosa Argentina
S. Sebastiano »
Pinasca »
Dubbione »
Villar Perosa »
S. Germano »
Malanaggio (fac.) »
Porte »
S. Martino »
Riaglietto-Fiugera(/<ic)»
Abbadia »
Ponte Lemina (fac.) »
Pinerolo a.
6,07 7,45
6,10 —
6,15 7,53
6,18 7,56
6,24 8,02
6,31 8,09
6,33 8,11
6,36 8,15
6,39 8,18
6,42 —
6,45 8,24
6,48 8,27
6,54 8,34
11,50
11,53
11,58
12,01
12,08
12,15
12,18
12,24
12,27
12,30
12,33
12,36
12,42
13.40
13,44
13,50
13,53
14,14J)7
14,15
14.20
14,23
14,26
14,29
14,32
14.40
16,20
16,23
16,28
16,31
16,45
16,53
16,56
17,
17,03
17,06
17,10
17,13
17,20
(I)
17,50 19,25
18,
18,03
18,10
18,17
18,24
18.27
18,30
18,33
18,36
18,43
n)
19,33
19,36
19,43
19,50
19,54
19,57
20,
20,03
20,06
20,09
20,15
festivo
Perosa Argentina P- 9,- 13,30 19,30
Pomaretto » 9,08 13,38 19,38
Chiotti-Rlclarelto » 9,23 13,53 19,53
Trossieri-Faelto » 9,27 13,57 19,57
Perrero a. 9,30 14,- 20, (1) (2)
Perrero p. 5,25 7,- 11,10 1
Trossieri-Faetto » 5,28 7,03 11,13 1
Cbiottl-Riclaretto » 5,32 7,07 11,17 1
Pomaretto » 5,47 7,22 11,32 1
Perosa Argentina a. 5,55 7,30 11,40 1
(1) solo al sabato (2) escluso a! sabati
17,10
17,13
17,17
17,32
17,40