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Nc^vefiäfejpe Î929
N» 45
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Que toutes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimables...,, ^gnes de louanges, occupent vos pensées (Phil. IV, 8).
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^POÜR LA VIE INTÉRIEURE
RESPECT ET LIBERTÉ.
«Ne valez-vous pas beaucoup plus
que des oiseaux ? ».
• ' Matthieu VI, 26.
,,Mon ami, respectez en vous la dignité
Ivi 1
de l’âme.
^ U y a plusieurs façons d’y manquer.
' J. Par nos' actions d’abord, évidemment.
? |Tout, péché, de toute espèce, est naturellement un manque de respect envers nous
; „mêmes. Un homme qui se respecte, ne vole
• ,pae, ne convoite pas, ne s’abaisse pas . à
des manœuvres malhonnêtes' contre qui
que ce soit : il craindrait de salir sa dignité humaine.
Par nos plaisirs, en particulier. Un homme qui se respecte ne s’enivre pas ; ni de
, vin,' ni de danse, ni d’ambition, ni de lec
■ tures : il lui semblerait de se manquer de
respect, de lâcher la bride à la bête.
Par nos' paroles, encore. Un homme qui
se respecte s’abstient de toute parole gros'^^^sière, de toute plaisanterie à double sens.
■ Il lui semblerait 'de se salir tes lèvres en
'les' 'pibnonçant.
" Par notre démarche et notre façon de
nous habffler. ‘ Je pense surtout au-eeese
aimable. Une femme qui se respecte feraindrait de se manquer de respéict en se
donnant en spectabte aux convoitises
' masculines.
Encore, par notre façon de parler de
nous-mêmes. Une personne qui se respecte
' ne se vante pas : elle connaît trop ses faiblesses. Mais elle ne se dénigre pas non
plus en public. Il y a une espèce d’impudicité à montrer ses. plaies morales, à qui ?
A d’autres hommes qui sont tout aussi
malades que vous. 'A quoi bon ? Respectons
cette pauvre âme infirme que nous portons. Respectons-la, puisque Dieu l’aime
quand même et Jésus-Christ est mort pour
eDe. Respectons-lia aussi pour cette image
de Dieu qû’éUe n’est que si imparfaitement aujourd’hui, ' mais qù’ëlle sera un
jour!
H: H: «
Notre devoir de respecter en nous l'a
dignité de l’âme nous impose encore de la
garder libre de tout esclavage. Je ne parle
plus ici de Tesdavage des passions, de l’argent, etc. ; ce serait trop banal. Mais nous
devons nous habituer à cette grande pensée que la vie est faite pour l’homme, et
, non l’homme , pour la vie. Je me rappellerai
toujours une fête des promotions au Col
* lège de La Tour, il y a bien des années,
à-cause d’une aillllocutiqn du regretté M. E.
Giampiccoli. n nous avait exhortés à faire
notre devoir d’étudiants, mais avait-ü
:.^outé, « sans devenir les esclaves de vos
livres ».;C^a, m’avait étonné. J’avais toujours consideré mon devoir d’étudiant
d’être « l’esclaye de mon devoir », de faire
passer mes études avant tout. Et voici
un homme très respecté qui me disait :
■ne sois pas l’esclave de tadâche. Plus tard
j’ai compris la profonde vérité de ces paroles. .R y a dans' la vie quelque chose de
plus grand que toutes les tâches qui pourraient la remplir et l’absorber. La dignité
de l’âme domine tout. Il ne faut pas en
faire un instrument, même de la plus utile
des tâches umaines. Nous nous devons à
nous-mêmes de garder une haute liberté
intérieure à l'égard de notre tâche. Nous
le devbi]S, d’aiUeurs, au respect de notre
tâche elle-même. Un étudiant qui est l’esclave de ses livres et de ses maîtres, une
machine à apprendre, est-ce un bon étudiant ? De même, un père qui est l’esclave
de ses enfants, est-il un bo|n père? 'Une
épouse qui est l’esclave de son mari, estelle une bonne épouse? Un mari qui est l’esclave de son épouse, est-il un bon mari ?
Et ainsi de suite. Pour que vous soyez
bon père, bonne mère, il faut que vos enfants sentent qu'üs n’ont pas tous les droits
sur vous, que vous n’êtes pas là pour leur
service. Qu’il3:,se(nitent en vous une dignité
supérieure. Qu’üs sentent que vous ne vivez pas avant tout pour eux, mais pour
Dieu. Alors üs vous respecteront. De même, pour ,que Vous soyez bonne épouse et
bon mari, i fau^ que l’autre sente qu’ü n’a
pas tous les droits sur vous, qu'ite ne peut
pas vous plier à tous ses caprices ou ses
intérêts ; qu’il y-a un point où vous cessez
d’être à sa dispeteition, où cessent vos devoirs d’épouse elj, de mari : c’est te .point
où ceux-ci viendj^ent se heurter contre
votre dignité d’âme humaine et éternélle.
Pour que vous soyez bonne épouse et bon
mari, i faut que l’autre soit forcé de res- ‘
pecter en vous cette dignité humaine et
étemelle, et qu’iivsache qu’à aucun prix
il n’a le droit de sacrifier cette dignité à
aUcun prétexte de devoir et de tâche far
' hiiliâle. Et ai^ de suite, pour toutes lès
rdterions' humaines. Cette haute liberté de „
l’âme est peut-être le plus difficile des devoirs envers nous-mêmes, parce que c’est
très facile de la oanfondre avec une autre
espèce de liberté, la liberté du caprice bu i
la liberté de la bête ; et celle-là, il faut la ,
combattre de toutes nos forcœ !
« 'i
Après ces hautes pensées, est-ü permis
de descendre à quelques banalités? Par
respect de vous-mêmes, ayez soin de Vousmême. Non seulement de votre âme, mais
de votre vie entière. Pensez à votre santé, |
à votre repos. Pensez à mettre un peu de
douceur pour vous-même dans cette vie i
terrestre, qui est souvent si rude. N’ayez
pas peur d’être un peu driritables envers
vous-même. Au fond, vous êtes tout aussi
digne de pitié que votrO prochain; et '•
Dieu ne vous demandera pas seulement:
« Qu’as-tu fait de ton frère ? »,? mais aua^:
« Qu’as-tu fait de^ toi-même ? ». Toute parcelle d'humanité est précieuse 'aux yeux
de Dieu. Si vous avez le devoir de neipÈiS
faire tort à votre prochain, à sa vie^ à sa
santé, à sa propriété, vous avez les mêmes
devoirs envers vous-même. Et, au fait, qui
pourrait protéger ce précieux dépôt , de
votre vie, qui vous est confié, mieux qiae
vous-même? Pourquoi, les autres devraient-ÜB se soucier plus que vous de ce
qui est votre principal intérêt ? Je n’insiste pas. Ce devoir est si naturel et si
'agréable, qu'il n’y a pas besoin de le recommander. Il suffit d’en reconnaître la
légitimité.
« «
Plutôt, pour finir, et pour ne pas perdre le sens des proportioais, rappelons le
principe qui doit nous guider daffïs nos
devoire envers nous-mêmes.
Toute grâce, toute dignité vient d’enhaut. La dignité de notre âme vient de
' Dieu. La dignité de notre vie vient de
Tâme. Notre existence icLbas n’a de prix
qu’au service de f âme. Notre âme^i’a 'sa
dignité, sa liberté, sa vie, qu’'au service de
Dieu. Dans toute chose, dans tout devoir,
<< à tout Seigneur, tout honneur ». C’est
la règle suprême. Giov. Mieggk
CEUX QMI FARTENT.
III.
LEURS RESPONSABILITÉS.
L’article précédent a été consacré aux i
dahgeis que courent ceux qui partent : '
hâtons-nous d’y faire suivre quelques ob- j
servations sur leurs responsabilités, et cela ;
i>our une raison psychblogique, c'est à dire
que dans la mesure qu’ils æ rendront j
compte de leurs devoirs et s’efforceront i
,de les remplir, ils éviteront les' dangers î
dont, nous avons parlé.
I '^QÎlà donc notre jeunesse loin de la famille, la voüà indépendante, seule dans le
mo^e à se diriger et se conduire : quelle
r^ponsabiité !
II faut naviguer sans sombrer, et on y
parviendra avec l’aide de Dieu et avec la
pentée du devoir envers la famille, envers
^se, envers ¡b patrie.
Jeunesse, votre première responsabilité
! est envers Votre famile : vous l’ave^ tpiit' iée pour travailler, travaillez donc et ne
vous làfeez pas saisir par la paresse et
■par‘les moyens facües et déshonnêtes de
■"¿à#her votre pain. Par le travail vous ga'■’^ètez, mâis n’oubliez' pas ceux qui res^tënt à là maison et qui ofit besoin d’être
^’âiàés ; ' ils' tiemièht les ''portes ouvertes,
mâis ü faut les encourager matéridljllement
et moralement.
Que penSez-vouB de ces enfajnts qui sont
partis et qlui ne ■ trouvent pas même le
temps 'd'écrire à ' leurs parents ? N’esLil
pas honteux de voir des gens qui gaspillent leur argent dans les plaisirs et te
frivolités et laisSelnjt un vieux père et une
mère épuisée dans la misère ?
Comme bn jouit, âu contraire, lorsqu’on
entend que les enfants se conduisent bien
et sotat généreux !
Vous qui, dispersés un peu partout dans
le monde, lirez ces lignes, rappetez-vbus
que votre première responsabilité est envers votre famille ; aimez-Ia, efforcez-'vous
de l’aider, et vous trouverez dans cet idéal
une force pour Vainefe biien des tentations
et éviter bien des dangers. N’oubliez pas
que loin, au toit paternel, on pénse à vous
et on prie pour vous.
On a lonie autre grande responsabilité
envers l’église.
Le personnel vaudois est recherché pour
ses capacités et son honnêteté : la formation religieuse et moralle du caractère ont
empreint à notre peuple un cachet particulier, et il faut être aveugle pour niev
et méconnaître ce que l’on doit à l’église,
à la mère communa
L’église donc a droit à notre respect et
nous devons l’honorer de toutes manières
si nous ne sommes pas des ingrats.
. Tout d’abord nous devons être à la hauteur de la renommée qui nous est faite de
bons ouvriers et de fidèles serviteurs : en
travaillant, en faisant son devoir qn honore l’église et te peuple vaudois.
Ceux qui ont fait recherche de notre
personnel et qui' peuvent conclure que la
renommée correspond a la réalité, admireront et aimeront une église qui forme
de teOs hommes' et de telles femmes.
Il ne faut pas, en second lieu, cacher
sa propre foi : la lâcheté est un vice méprisable qui détruit le caractère et la dignité humaine. On a bien le courage de
demander te temps pour voir des amis,
^pour aller au cinéma, pour faire des promenades ; pourquoi n’aurait-on pas le courage de s’assurer une heure pour aller au
cuite ? A moins d’avoir à faire avec des
rétrogrades, je pense qu’il sera plus facile d’obtenir une heure pour aller au temple que pour se rendre dans des endroits
douteux et équivoques.
Et puisque l’on gagne, serait-il superflu
de rappeler les devoirs d’ordre matériel,
flnancier ? L’église a aussi besoin d’argeint,
ses œuvres en grand nombre atteudent le
secours de tous ses' enfamits.
Plusieurs y pensent, d’autres semblent
morts, quitte à se réveiller le jour qu’ÜB
seront dans le besoin.
Comme Ton pense à b famille, il faut
penser aussi à la plus grande famülé spiritueile, qui est T'élise.
Mais envers ceie-ci il y a des devoirs
d’un ordre tout à fait particulier, spirituels et moraux. Chrétiens 'Vaudois ! c‘est
’ l’exemple d’une vie de foi qu’il faut donner, c’est ime trace lumineuse qu’ü faut
laisser où l'on passe. Peut-être vous êtes
des sentinélies avancées, vous occupez des
' postes de reSponSahih'tê que vous deveai ■fe■ nir avec crainte et tremblement jusqu’lâu
jour que vous aurez la joie de pouvoir
'dire de te avoir déféndus avec honneur.
Qui sait que par Votre fidélité, par l’accomplissement constent de votre devoir, vous
ne soyez ! le moyen de porter lia l'umîère
dans lés ténèbrès ? En aiccOmplîssânt bien
votre devoir, vous' pouvez, sans y penser
peut-être, servir votre MMtre celeste.
Et s’il n’y a pas une égüse vauderise dans
la localité ? II y aura probablement une
église protestante : ce sera aussi votre
église ; le nom sera changé, mais on y adore
Dieu et notre Seigneur Jésus-Christ ; donc,,
fréquentezdia et soyez, là aussi, i(n exemple
pour les fidèlfes. Ce ne serait pas honorer
votre église que de dire ; Comme il n’y a
pas d’église vaudoise ici, je ne fréquente
aucun culte. Nous sommes fidèles aux
grands principes de notre Toi, mâis nous
ne sommes pas si étroits au point de penser qu’il n’y a rien de /han en dehors de
nous.
Notre dernière parole sera pour mettre
en relief les devoirs que nous avons envers
la patrie, surtout si nous ®>mmes appelés
à travailler à l’étranger.
Le peuple vaudois n’est pas bruyant
dâ'ns ses m'anifestations : il ne crie iMia
son patriotisme, il le Vit tranquillement,
je dirais humfolemen't, jour après jO'ür.
C’est du reste uni patriotisme de vieille
date qui ne s’est jamaos démenti, pas même pendant tes noires et durœ périodes
de persécution, .lorsqu’on n’avait que des
devoirs à accomplir sans espérer de pouvoir faire valoir ses droits.
Ce patriotisme tranquille, fait de travail et d’honnêteté, honore la patrie autant et plus que celui qui prend des formes plùs apparentes et parfois moins
sincères.
Insisterai-je sur te devoirs envers la
pateie ? Ce serait faire offense à nos Vaudods, bons et fidèles citoyens, soit qu’ils
vivent dans l’enceinte de nos montagnes
et de nos mers, soit qu’üs travaülent aux
quatre extrémités de la terre.
Amis qui partez, si vous gardez dans
votre cœur ce triple amour: famille, église,
patrie, je vous garantis que vous' vaincrez
bien des tentations et éviterez un grand
nombre de dangers.
Pensez aux rochers d’où vous avez été
taülés : il y a une noblesse qui n’est pas
blasonnée, mais grande et solennelle ; il y
a une histoire qu’ü faut respecter, un nom
qu’il' faut honorer, des traces sur tequefes
il faut marcher.
Noblesse oblige ! L. Mv
(A suivre).
2
Les Vaudois de Calabre
Nous avons lu avec ptaish ■ Vartide suivant, qui a paru tout dernièrement dans
La Stampa. Les lecteurs de i’Echo qui ne
lisent pas le grand journal de Turin nxyus
sauront gré de leur donner ici la traduction des paragraphes qui nous intéressent
plus particulièrement, dune Imgue correspondance d’un collaborateur qui a visité
Guardia Piémontaise, en a étudié le passé,
et qui écrit une page d’histoire en homme
qui relate les faits avec impartialité.
An temps de Frédéric IL
Peu après l'an 1100, pous^s peut-être
par lies luttes religieuses, des Dauphinois
et des Vaudois du Piémofiit et de la Lombardie, surtout de la vallée du Pélis, accoururent au royaume de Frédéric II, roi
tolérant et intoléré, vers qui venaient des
gens de toutes les races, et qui avait fait
des Deux Siciles un centre cosmopolite et
très civilisé. Les Vaudois s’établirent sur
les hauteurs qui environnent Guardia, où
üs trainsportêrent leurs coutumes, leur langue, leur religion. Ils durent trouver un
milieu tranquille et favorable, puisque leur
nombre s’éleva à dix mille personnes, qui
se fixèrent dans trois ou quatre villages
de la contrée.
Le même prince Salvatore Spinelli, seigneur de la région, dût voir de bon œü
cette colonie, puisqu’il lui céda l’usufruit
des très riches Terme Luigiane. Mais en
l’an 1559 les sentiments du Prince changèrent. Comme il était accusé de favoriser
les hérétiques, par le cardinal Ghi^eri, lie
futur pape Pie V, il commença la persécution dans les villages aux alentours de
Guardia. De nombreux réfugiés cherchèrent asile à Guardia, qui était fortifiée et
entourée de murailles, bâtie sur une position imprenable, même avec les moyens
plus raffiinés dont on disposait en ce tempslà. Arrivèrent les Espagnols et l’Inquisition. La persécution continua plus rigoureuse et parvint à détruire la population
vaudoise. En l’an 1561, pour s’emparer de
la citadele, le prince Spinelli demanda aux
villageois de pouvoir renfermer dans la
prison de Guardia quelques condamnés, qui
n’étaient autres que des soldats chargés
d’exterminer lies Vaudois. Ils sortirent durant la nuit, firent irruption dans les mairsons, imiKisèrent la soumission à l’église
romaine. Ceux qui refusèrent furent tués.
Les quelques personnes qui se soumirent
furent laissées à Guardia, mafe elfes durent
laisser les portes ouvertes nuit et jour, et
défense leur fut faite de se marier entre
coreligionnaires. Quatre-vingts Dominicains
s’y établirent pour exercer une active
Surveillance.
Le temple vaudois fut recorus’acré et nommé «Chiesa deU’Annumiziata ». Un P. Valerio, dont parle la tradition locale, imposa
aux femmes la robe de la pénitence. Pourquoi seulement aux femmes ? Peut-être
parce qu’elles en avaient gardé plus longuement le mivenir, comme inconsciemment eles le gardent aujourd’hui.
Durant de longues années, tout le peuple crevait se rendre en péteriinage au sanctuaire de S. François de Paola, pieds nus,
portant une couronne d’épines, et, à peine
apercevait-il le sanctuaire, il devait s’age^
nouiller et demander pardon. Cette habitude persiste, mais maintenant il y a le
train.
Etranges inscriptions.
De cette nuit fatale, un chroniqueur nous
parle de 600 et plus de personnes égorgées, et du sang qui coulait à flot. Mais
on sait que les chroniqueurs exagèrent.
Dans ces dernières années, après que Guardia Piemontese n’avait plus fait parler
d’elle, un amas d’ossements 'a été découvert dans le sol de la place du village, durant des travaux d’excavation. Et le peuple se mit à parler de croix qui auraient
été retrouvées avec d’étranges inscriptions
que personne ne sait lire. Faites attention
à cette manière de s’exprimer. Ce sont les
choses qui se confondent avec les fables
créées par la fantaisie populaire. Un tel
langage signifie ; « Nous étions d’une autre religion». Mais on ignore quelle était
cette religion, qui a été extirpée avec tant
de férocité.
La violence avec laquelle l’hérésie fut
balayée explique la idisparition de tout souvenir des ancêtres dans les chansons et
les proverbes ; rien qui rappelle un monde
de sentiments autochtone et qui se relie
avec le monde d’où cette population est
venue. A Guardia, pas un chant qui rappelle le passé. Certes le souvenir de ce
passé devait d’abord paraître dangereux.
Mais des noms de famille restèreint, d’origine nettement vaudoise ou provençale,
tels que : Usceglio, UrseUi, Bonnet, Guglielmet. Reste le nom du costume du peuple, que les femmes d’ici appellent costume ultramontano, et cela fait impression
d’entendre cette parole, qui est toute naturelle chez des historiens, mais qui paraît
étrange sur les lèvres d’une femme qui est
en train d’étendre son blé au soleil. Et il
reste un chant très bref, quelques vers
dans lesquels on peut retrouver le sejrtiment millénaire du monarchisme du Piémont : Si eUe benedit lu loitt cheu tu m’a
: dunnè. Surdè per lu Re ti m’a crisseu.
(Qu’eUe soit bénie la lumière que tu m’as
donnée. Tu m’as fait devenir soldat pour
lie Roi). Et an entend vivant, intact, le chiel
piémontais.
Dialecte piémontais.
Des quelques mots qu’on’vient de lire,
les Piémontais peuvent reconnaître, et
mieux encore les habitants des vallées
d’Aoste, de Saint-Martin et de Pragela, un
son du patois local ; ce qui est surprenant
quand on pense aux nombreux dialectes
qui sont parlés et fort dissemblables avec
le diafecte des Vallées sus-mentionnées.
Giuseppe Morosi a démontré que le patois
de çet endroit de la Calabre est le même
•
qui était parlé vers l’an 500 dans la haute
vaXtée du Pélis. Des petits dictionnaires
de cette langue ont été composés.
Qu’il existe encore des descendants' de
cet ancien peuple, pas de doute, puisque
encore persistent quelques noms de famile.
Et ce n’est pas de l’infatuation dire que
quand bien même le mionide de sentiments
nettement calabrais forme le caractère de
ce petit peuple, lil y a un esprit plus subtil
et plus calme.
C’est partout une vie qui est une surprise continuelle, au moins les premiers
jours, à voir femmes à la fontaine ou
occupées à leurs plus humbles travaux, ou
dans leurs .blainfches maisons accomplissant
leurs devoirs domestiques et soignant leurs
enfants. Comme jadis, toutes les partes
restent ouvertes. Le sang qui a coulé dans
cette nuit lointaine a suffit pour tout ; depuis 50 ans on ne se souvieint pas d’une
action violente. Corrado Alvaro;
©IP
Æ
L’église de Saint-Basille à Moscou, l’une
des plus belles églises grecques, avec ses
sept coupoles toutes différentes les unes des
autres, va être transformée en un Musée.
C’est une des mesures prises par les autorités soviétiques pour « nettoyer la Russie
du poison de l'a foi en Dieu».
Mais il est réconfortant de constater
que, même dans une atmosphère comme
celle qui règne aujourd’hui dans la grande
République, l’athéisme est loin d’avoir
triomphé. Dans leurs rapports les inspecteurs scolaires signalent la persistance du
« fanatisme religieux » chez les élèves et
même dans les « pionniers » (les futurs
éducateurs). Un journal dénonce comme
un fait lamentable qu’il existe encore,
grâce à l’opposition sourde ou ouverte des
sujets aux ordres du Gouvernement,
50.000 églises dans lesquelles sont célébrés des cultes réguliers, 500 monastères,
des milliers de maisons de prière, de mosquées et de synagogues et plusieurs dizaines de milliers de popes orthodoxes et
prédicateurs évangéliques.
— La proposition du Gouvernement suédois de remplacer, pour l’enseignement religieux dans les écoles, le petit catéchisme
de Luther par un autre manuel plus moderne, a soulevé une forte opposition de
nombreux membres du Parlement et des
églises.
Lors de la Conférence universelle des
églises luthériennes qui a siégé récemment
à Copenhague, on a constaté que le dit
«Petit catéchisme» a été traduit en 135
langues : 39 européennes, 32 asiatiques,
40 africaines, 14 américaines et 10
océaniennes.
— Un Congrès « d’Agouda Israël » vient
d’avoir lieu à Vienne. Les organisateurs
de cette assemblée font ressortir ce fait
que la profondeur des convictions religieuses et la vigueur des sentiments de solidarité chez les Israélites fidèles au culte
traditionnel, dans tous les pays du monde,
se sont affirmés une fois de plus. Les chefs
d’Agouda sont les grands rabbins des communautés juives de stricte oteervance.
. Un conseil rabbinique a été élu pour
l’étude de divers problèmes d’éducation religieuse, notamment des moyens pour propager l’esprit, les principes de l’Agouda, qui
se distingue nettement du mouvement sioniste moins à cause de son activité politico-économique qu’a cause de son rationalisme religieux.
— Les promoteurs de l’unité chrétienne.
Le mouvement vers l’union des Eglises
a pris aux Etats-Unis une amplitude
qu’on n’aurait pas osé souhaiter il y
a quelques années. Les conventions nationales de l’Eglise congrégationaMste et
de l’Eglise du Christ seront appelées
à ratifier un projet de fusion. L’Eglise
méthodiste épiscopale et l’Eglise presbytérienne des Etats-Unis sont entrées en
pourparlers, ainsi que les baptistes du
nord et les « disciples ».
Un accord a été récemment signé entre
les délégués de l’Eglise réformée, de l’Eglise unie des frères et du Synode évangélique. Si ces Eglises acceptent cet accord, elles formeront à l’avenir l’Eglise
unie d’Amérique.
Ce qui est plus symptomatique encore
c’est l’attitude des étudiants en théologie
qui, dans deux conférences en Nouvelle
Angleterre et dans la région du centre
des Etats-Unis, ont approuvé tous les
mouvements tendant au rapprochement
des Eglises. Ils ne veulent p»as seulement
une union des Eglises dans le cadre national, mais ils souhaitent auæi qu’elle se
fasse « démocratiquement » sur le plan
international.
La Société Bibliotue de Londres a mis
en ciréüiatiéiî, depuis sa fondation, 400
millions d’eXênJîdàires de la Sainte Ecriture. Actuellemeilt i.500 exemplair« sont
imprimés par heure dans ses ateliers.
Douze millions d’exemplaires ont été distribués l’an dernier. Depuis sa fondation
la Société Biblique a reçu huit miUionB de
livres sterlings.
— D’apr« une statistique de M. le pasteur Atger, publiée dans Evcmgüe et Liberté, le nombre des protestants dans le
monde s’établirait ainsi
Afrique 3.245.121
Amérique 89.126.974
Asie 4.019.579
Europe 123.574.349
Océanie 4.596.395
Total
224.562.418
Depuis l’an 1898 le protestantisme mondial a augmenté de cinquante quatre millions et demi.
CORRESPONDANCE.
Colonia Vaidense, le 11 octobre 1929.
L’Uruguay est un pays aux lois très
avancées et libérales, même trop, selon
quelques-uns. Nous avons la « Pension
pour l’a Vieillesse», là pension pour tous
les employés, et on parle de la « Retraite
ou pension générale » à tous. Il y a sans
doute dœ-abus.
Pour faire face à toutes ces dépenses,
les' impôts augme(nltent sans cesse, et les
gens se plaignent. Nous sommes dans des
« temps difficiles », même au point de vue
économique. Heureux ceux qui ont des
yeux qui voient !
Le cher frère Rostagnol qui a visité,
cette année, les disséminés de l’Argentine,
est de retour. A Las Garzas il a dû faire
l’entrepreneur,, le maçon, le menuisier, et
le local est ainsi presque terminé, quoiqu’il y eût longtemps qu’on s’en servait
pour les cultes. Ici, souvent on commence
par mettre le toit, puis... le reste se fait
quand on peut.
Dans les forêts vierges du Chaco que
de besoins et d’occasions propices! Il a
trouvé un coton : Henri Bertinat, qui vit
tout à fait à l’intérieur, dans la brousse.
H 'kti a dit : « Venez passer deux ou
trois mois chez moi, pour (nous instruire.
J’aime ce que vous prêchez, mais' je ne
sais rien. Mes parents ne m’ont rien enseigné ». Oh ! la religion des pères, quamd
la vieille roche est Adam!
A San Gustavo ils espèrent avoir bien- '
tôt un régent-évangéliste.
M. Gallarwi a visité la paroisse de Iris
et y a présidé des réunions bénies, peu- :
dant dix jours. La ^heresse a heureusement pris fin, avec fes abondanites pluies' ■
du printemps, pluies déjà si néçessaiTes ■
partout et dont nous bénissons le Seigneur.
M. Beux a visité son ancienne paroisse
de Bdgrano, à l’occasion du mariage de
son fils Hugo avec M.lle Clara Costantino.
Nous avons aussi nos problèmes, comme
vous en avez aux Vallées. Tous, ou à peu
près, ont leur racine dans le manque de
vie. Il y a des formes, des lampes, mais
pas d’huile. De là nos déficits. C’est triste
que l’on doive avoir recours aux bazars,
soirées, comédies, etc., mais si les bourses" ^
ne se délient ]>as ! Dieu n’est pas’ utti mendiant. Il n’a pas besoin des nos aumônes.
L’or et l’argent sont à Lui. Nous ne
donnons que ce qui lui appartient. Ce sont
les chrétiens qui doivent soutenir l’œuvre,
de Christ. Et quand nous donnerons, dans
le vrai sens, alors il y aura abondamce.
Et ce sera aussi encore une grâce que
Dieu nous accorde. Nous donnerons non
seulement pour nos besoins, mais pour
évangéliser l’Amérique.
Nous aurons, la semaine prochaine, à
Colonia Valdense, le « Cours pour les Ouvriers des écoles du dim'anche ». J’espère
en écrire dans ma prochaine.
— Nos départs : Barthélemy Morel, de
78 ans, de Rorà, décédé à Cosmopolita.
Annette Davyt veuve Gardiol, de la Gorgia du Vilar, à Colonia VaMonse, à l’âge
de 74 ans. Convertie dès sa jeunesse, eUe
a glorifié Dieu 'au travers d’une longue;
maladie et èïLe èst morte dans la foi.
Magdeleine Bertinat veuve de Midrel
Tourn, de 68 ans, de Bobi, morte à Alejandra (R. A.). Daniel Armand Ugon, pasteur émérite, né à La Tour, mort à Colonia Valdense, à 'l’âge de 78 ans. U a
exprimé le désir qu'on ne parle pias de
lui sur sa tombe, mais de Christ et de la
vie éternelle. Magdeleine Beud, de 70 atnis,
décédée à Colonia Valdeitôe, éiiouse de notre vénéré inétituteur M. Gaydou et sceur
du pasteur Beux. '
L’apôtre Paul croyait teflement à la venue du Seigneur qu’il dit ; « Nous ne mourrons pas tous, m'ais nous serons changés ».
Ce n’est pas la mort, car cell«ci nous
sépare. Sa venue nous réunira. C’est pourquoi il dit : « Consolez-vous les uns les autres par ces paróles ». L. J.
» » «
Rénnion Vaudoise à Stuttgart.
Nous recevons avec recmnaissance et
insérons la lettre d-dessous de notre ami
M. Traub, de Stuttgart, qu’on va lire avec
plaisir. Nous remercions M. Traub et doublement M. le prof. TahnonlGros, dont tous
les Vaudois qui ont eu le plaisir de l’entendre à notre fête du XV août du Teynaud vont garder le souvenir le plus affectueux; le souvenir d’un frère; représentant tous nos frères Vaudois d’Allemagne avec lesquels nous continuons à communier dans la foi et dans le souvenir de
nos communs aïeux. Réd.
Les Vaudois de Stuttgart se sont réunis,
samedi 26 octobre, à l’ombre des sapins
de la Forêt Noire, pour éeou'teir une conférence de leur coreligionnaire, M. Cari
Talmon-Gros, directeur de l’Ecole Supérieure de Commerce de Stuttgart et originaire de la colonie Vaudoise de NeuHengstett (R>urset), établie il y a plus
de deux • cents ans. Cette colonie et les
autres colonies vaudoises du 'Wurtemberg
ont eu des rapports suivis avec leurs frères du Piémont, et les visites que leur
ont faites dernièrement les pasteurs
Miegge et Tron, ont été portées à la connaissance des lecteurs de l’Echo des Vallées. De même façon l’Echo des Vallées
a donné un récât assez complet sur l’allocution qui fut tenue par M. Talmon-Gros,
cette année-ci, à la fête du XV août, au
Val Pélis lors d’un voyage en ItaJjie.
M. TalmoifHGros nous fit, daims sa conférence, une description de tout ce qu’il
avait vu aux Vallées et grâce à ses communications émouvan’tes noiis nous sentímes placés par la pensée immédiatement
dans ces milieux des Vallées.
3
Nous éprouyâm^ une grande joie
davoar des détails sur l’œuvre vaudoise
en général et sur lia situation des Vallées
iVaudoises en particulier. Pour ceux qui
ne connaissent pas assez fhiistoire des
jfaudois et de l’émigration, M. TaJmoni^ros deæina encore un tableau très pré' eis, de façon que toute l'assistance fût à
même de ressentir avec M. Taltoion-Gros
la joie immense qu’il avait eue en visitant
la terre bénie où ses ancêtres ont combattu pour une cause sainte.
En communiquant ce modeste récit aux
lecteurs de i’Echo des Vallées je ne manque pas de remarquer de façon ^te spéciale que le zèle et l’empressement manir
festes par mes compatriotes vaudois à
l’egard de leur grandie tradition ont produn sur moi en tout temps une impression inoubliable.
Stuttgart, le 29 octobre 1929:
Ludwig Traüb.
LE PAIN QUOTIDIEN.
La Commission des Publications de
VEglise Vaudoise a préparé pour Vannée
1930 un petit livre contenant, pour char
que jour de l’année, Vindication d'un pO{Ssage büMqtie à Ih'B, le texte du jour et
un verset de cantique ; le tout en langue
italienne. A la fin du volume on trouve
<au^ une prière pour chaque jour de la
semaine et quekpies autres prières pour
les heures de trouble et de deuil. Le petit
\vdume va être mis en vente à La « Lil)reria Claïuîiana» de La Tour, au prix
de L. 2,50 l’exemplaire broché. Nous nous
permettons de signaler cette publication
.qui sera très utüe pour le culte de for
'mille et le citlte individuel. Ajouter L. 0,25
pour frais de poste.
CHRONIQUE VAUDOISE.
ANGROGNE. Nous avons dû prendre,
'dernièrement, deux fois lie chemin du cimetière, pour y accompagner l'a dépouille
-mortelle de Bonnet-Catherine feu David
mariée à Benech Jacques (Cacet), âgée
de 82 ans, ensevelie le 31 octobre ; et ceJllje
de notre frère Coisson Daniel feu David
(Cougn), âgé de 86 ans, enseveli le 4 c.
Nous renouvebns aux afRigœ l’expression
.de notre sympathie chrétienne.
'ROM. Les enfants des écoles, accoanjpagnés p'ar feurs régents et maîtresses,
sont allés, le 2 c., au cimetière, couvrir
de fleurs deux petites tombes récemment
creusées, où reposent deux jeunes écœ
liers : Paul Geymonat de Joiseph et Alice
Pontet d’Etienne : fleurs du souyelnir et
de Taffection. Dans le silence du recueil^
lemont une prière monta au ciel, suivie
du chant de l’espérance chrétienne : O
beati su nel cielo. C’est par ce témoignage de foi que se'termina lia touchante
cérémonie. J. G.
LA TOUR. Les Unions Chrétiennes de
Jeunes Gens et Jeunes Filles ont repris
leurs activités avec un renouveau d’enthousiasme et d’énergîe. La séance d’ouverture, par la nombreuse assistance et
par la préparation du programme à développer, permet de faire d’heureux présages
quant au travail à accomplir au cours de
la nouvelle campagne.
— Nous avons, dans cette dernière huitaine, accompagné au champ du repos les
dépouilles mortelles de M. Jourdan Pierre,
-décédé à ïâge de 84 alns, à la Luteha. Que
Dieu comole la famille en deuil.
— Le culte de dimanche dernier, ainsi
que les huit réunions sur semaine ont été
consacrées à l’étude des sujets proposés
par la «Semaine de prière».
— Avant-hier, mercredi, un bon nombre de personnes qui ont connu M.me
Elise Schalclc et en ont apprécié la noblesse
de Caractère et la grande activité dans
différents domaines, ont tenu à assister à
l’inhumation de Ses dépouilles m'ortelles
dans notre cimetière, où elle avait exprimé le désir d’être ensevdie. M. Schaick
a pu réaliser une fois de plus combien die
est bienfaisante la sympathie des cœurs
dans le douloureux souvenir de la
séparation.
FRALI. Samedi, 2 novembre, nous avops
accompagné au champ du repos les dépouilles mortellés de notre sœur Madeleine Pascal veuve Grill, que Dieu vient
de rappder à Lui après une longue maladie, à l’âge*de 72 ans. Nous demandons
au Seigneur de consoler lœ liarents affîigm.
— La commmémoration de la Victoire
a revêtu, cette année, une particulière
solennité. Frali et Rodoret ont donné de
vaillants soldats à la patrie; Jes dd»rés
« per merito di guerra », les mutüés, sont
nombreux parmi nos combattants, bon
nombre desquds sont aussi. Dieu merci,
de fidèles et zélés membres d’Eglise, anciens et diacres. Après l’agape consommée dans une atmosphère de cordiale familiarité, deux cérémonies particulièTement importantes eurent heu. La popular
tion de Frali et de Eodoret avait choisi
ce grand jour pour offrir à leur podestat
Jean Etienne Rostan la médaille «podestarile », marque d’affection, de recorDuaissance et d’encouragement. 'Touchante démonstration qui prouve une fois de plus
la bonté du principe ; « Fratiquer la méthode de l’éncouragement vaut mieux que
celle de la critique».
La seconde cérémonie eut aussi un caractère très sérieux dans sa simplicité austère;
devant le monument des Caduti, après une
minute de silence, le chev. doct. Coucourde et le houtenant Berutti prononcèrent des’ discours fort à propos et applaudis'.
A. Führmainn.
SAINT-GERMAIN. Asile des Vieiüards
Umberto-Margherita. AVec Tinauguration
du Villino Fede, qui a pour but d’accueilËr un certain nombre de penriounaires, il
a fallu recourir au Comité de la Maison
des Diaconesses dé 'Turimi pour avoir une
deuxième Sœur. Le Comité, auquel nous
sommes très reconnaissants, nous a envoyé
Sœur Léonie StaMé, à laquelle nous avons
souhaité la plus cordiale bienvemne, demandant à Dieu de la bénir dans sa nouvelle mission.
Nous avons déjà reçu au ViUino Fede
deux dames : M.me Guscetti née Browne
et M.me Baedell-Pult. Trois autres demandes attendent une réponse.
SAINT-JEAN. Amélie Bastie veuve Eruche est entrée dans son repos lé 7 c., à
l’âge avancé de 92 ans, entourée par les
soins affectueux de ses enfants. A ses funérailles, présidées par le pasteur M. B.
Gardiol, prirent part de nombreux amis' et
parents. Nous renouvelons aux parents
affligés notre vive sympathie. o.
■0”0’ ■Q‘'0"0-0-'0'00'0-Q”0'0"0-‘0"0"0‘0'Q‘
PERSONALIA.
C’est avec plaisir que nous 'avons appris que MM. lès professeurs Arthur Por
scoi et Hermann Vinay ont obtenu la promotion anticipée «per merito distinto».
A nos deux amis nos cordiale féHcitations!.
Sta per essere restituita alia sua Torino
la lacrimata salma dèi
Ragioniere LUIGI GAROFALO
dalla inesorabile Farca crudelmente rapito
aU’affetto della famiglia e degli amici, al^
cun tempo addietro, in terra napoletana.
Morto, egli rivive nell’anima dei suoi
compagni ex-combattenti, ai quali profuse
i tesori del suo cuor inabile e più che generoso assolutamente altruistico.
A testimonianza del grande affetto che
H unisce, in vita ed in morte, al caro Defunto, un gruppo di amici offre un loculo
alla Famiglia inèl cimitero di Torino.
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récompense.
La Semaine Politique.
l'PALJE. Les manifestations qui se sont
partout déroulées avec enthousiasme et
ferveur, dans les gramdes villes comme
dans les villages, à Toceaision du 6(T anniversaire de S. M. le Rcâ, ont démontré une
fois de plus Taffection sincère et la dévotion illimitée du peuple, sans distinction
de dasSes sociales, pour le Souverain et
pour la Maison de Savoie. Les édifioes publics et bon nombre de maisons privées
avaient exposé le drapèau. Dans les églises
catholiques les autorités sont intervenues
au solennel Te Deum en honneur du Roi.
Dans les temples protestants, on sait que
chaque dimanche le i>asteur prie pour le
Roi ; mais dimanche der|nSer les prières
pour lui avaient quelque chose de plus
solennel.
— Le mariage de S. A. R. le Prince du
Piémont avec la princespe Marie de Belgique, sera célébré le 8 janvier prochain.
— La visite offioieïle de S. M. le Roi et
S. M. la Reine au Pape est fixée pour le 5
décembre.
— Le rapport que le ministre Acerbo a
présenté au « Comitato dèl gratio », qui
s’est réuni ces derniers jours à Rome sous
la présidence du Chef du Gouvemement,
constate les beaux résultats des grands efforts qu’ont fait les agriculteurs en vue
d’augmefnter la production' du blé.
ETRANGER. Dans les principales vflles
des nations alliées durant la grande guerre,
des cérémonies ont eu lieu à l’occasion (fe
l’anniversaire de l’armistice. Des services
religieux ont été célébrés à la mémoire des
soldats décédéSi durant la guerre.
— L’attaché aérien italien se trouvant,
dans un hôtel de Belgrade, offensé, et
il avait bien raison de l’être, des remarques faites par quelques jeunes gens
assis à une table voisine à la sienne, se dirigea vers ces derniers et réagit promptement. Le ministre d’Italie, M. Galli, a
immédiatement adressé une vigoureuse
prot^tation au Gouvernement yougoslave.
— Les élections commiinaies, qui ont eu
lieu dimanche dans la Basse Autriche, Ont
donné les résultats suivants : te socialistes ont obtenu 500 mandats, les autres
partis 1300.
— M. Mac Donald, en parlant de son
voyage aux Etats-Unis, a dit que s’il avait
réussi dans sa missioni c’était parce qu’il
avait derrière lui l’appui sympathique de
toute la nation ; il a ajouté que tous les
partis doivent poursuivre le même idéal ;
la paix internationale et l'a prospérité de
leur pays.
— Malgré te mesures prises, la crise
minière s’aggrave; des manifestations de
chômeurs ont eu lieu à Dublin.
—. Les partis négocient, ces jours-ci, au
sujet de la réforme du divorce, en Allemagne. Pour éviter une crise, ele sera momentanément ajournée.
— Dans une proclamation adressée au
peuple américain l’invitant à célébrer l’armistice, le président Hoover dit : « Nous
devons nous rappeler te obligations que
nous avons envers ceux qui sont morts
pour nous et faire tout notre possible pour
éviter le renouvellement d’une telle dévastation de l’humanité».
— Répondant 'aux bruits qui ont circulé
en Europe au sujet d’une crise gouvernementale, le général Primo De Rivera a dit
dans un discours récent : « J’avais voulu
suivre une pente douce pour arriver peu
à peu à un régime normal. Aujourd’hui, je
dis : Ni délai, ni date ! Je suis le chef de
l’armée du salut de l’Espagne et nous devons rester à nos postes jusqu’à la fin».
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Pensées.
Cherche la vérité, écoute la vérité, apprends la vérité, aime la vérité, garde
la vérité, défends la vérité jusqu’à la mort.
Jean Hüss.
Rien de plus faux que de dire que Jésus n’est pas assez moderne. Il nous devance tellement, nous les modernes, que
nous devons nous frotter te yeux pour
saisir la profondeur et la hardiesse de ses
pensées... Jésus n’est pas derrière, mais
devant nous. L. RagAz.
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BIBLIOGRAPHIE.
Théophile D. Malah : Heures d’exü
Poésies — Imprimerie Alpine - Torre
Pellice. — L. 4.
Le doct. Th. Malan n’en est plus à son
coup d’essai en fait de vers. Il ciûtive les
muses depuis longtemps — j^allais dire depuis toujours — et te plus âgés de nos
lecteurs se souviennent sains doute de son
premier recueil : Feuilles éparses, qui vit
le jour il y a un peu plus de 40 ans.
Le joË, l’él^ant volmne que nous avons
sous les yeux contient plus de cinqua'nte
pièces de vers, sur les sujets les plus variés, écrites à des époques différentes, au
hasard des circoœtances, des lieux, des
événements et de l’inspiration. Il en est
de sentimeinitate... qui datent de loin, bien
entendu, d’humorritiques (M. Malan a de
l’humour), de patriotiques, de vaudoises,
foncièrement vaudoises, s’inspirant de notre
histoire, de inios montagnes, de nos. tradîtioiK, et ce sont celte que nous' apprécions
davantage, les plus belles, peut-être.
Nous n'aimons pas à flagorner, aussi ne
dirons-nous pas que toutes ces pièces sOie|nt
de valeur égale, ni qu’en cherchant bien
un juge rigoureux m’arrive à découvrir
certains vers — on en trouve chez les meilleurs poètes — qui SD|n(t plutôt de la prose
rimée. Mais on trouve par contre bon nombre de pièces d’une .belle allure, d’une
haute inspiration ; d’autres très mélodieuses, et aussi de celles qui vous empoignent
par te sentiments élevés qu’elles vous inspirent. Ajoutons que la forme simple est
toujours correcte, la langue pure ; pas de
vers qui clochent, ce qui est un mérite
rare pour un poète du cru.
Bref, nous recommandons chaudement à
nos lecteurs cultivés ce nouveau recueil de
beaux vers que ,l’auteur a su mettre à la
portée de toutes te intelligences et qui,
vu son prix, est aussi à la portée de toute
les bourses, et nous semble tout indiqué à
servir d’étrennes à l’occasion des prochaines fêtes de fin d’année. j- c.
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C’est avec joie que te nombreux lecteurs du célèbre Edgar Wallace apprendront qu’ils pourront de nouveau se plonger pendant deux ou trois soirées' dans la
lecture d’un de ces romains captivants qui
vous font oublier le temps et te soucis.
La chaise de la mort est un roman policier des plus prenants et bien digne de
l’esprit fécond de son auteur, dont la réputation n’est plus à faire. Son intrigue
se dénoue vers la fin. dans une maison mystérieuse où 'bout fonctionne électriquement,
et si vous voulez savoir comment le propriétaire de cette maison infernale se vengeait de ses ennemis, lisez le livre, vous' le
saurez, et ne le regretterez pas.
_______Jean Coï»s»n, dinecteur-responsabie_
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3“ I libri poetici e gli Apocrifi dell’ A. T. - Il Canone e il Testo
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1. PERCHE* IL RiM E* PREPAfltATO
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su RICETTA DEL PROF. AUCU*
' ¡..H- - 1 -1'
STO MURRI ED UN MEOICAMEN
il;.
PERCHE' L’USO CONTINUATO DI
PURGANTI VìOLENT! 'IRRITA
L-INTEStÌNO MÈÌSTRE ÌU RIM
TO TANTO-VALE QUANTO VALE
IL MEDICO CHE NB HA COMPÌ
LATA LA RICETTA
- , ii.M,, ,-i :>
LIBERA, RINFRESCA E OISIN
FÉTTA L’INTESTINO SENZA IR>
rIit'àrlò.
NELLA
Ì^STÌtlCHE^2rA
j'iQlesUag senta. jrriUrU
PBEPABÀTO su hfp£TI/i /
bài GRAMOC MEDICO ¡TAtÌANO
PROF. AUGUSTO MURRI
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3. PERCHE* UN MEDICAMENTO PER
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VE ESSERE ORADEVOLEe'ED IL
’ r'im'* C-'"PÌÌÉpÌ(ÌÌkTo’'' a‘ ùaììe' 'òi
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