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’‘MWâISSAN^^ chaque vendredi
PRIX ...... Pour 6 (noia
Vallées Vaudoises
Italie (en dehors des
Etranger ....
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Que toutes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimables.,.v. dignes de louange, occupent vos pensées. (Phil. IV, 8).
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Au moment où paraîtront ces lignes, le
17 Février battra son plein dans toutes
nos Vallées, dans toutes nos Eglises de
l’Italie et de l’étranger: sera célébsé par
tous les groupements de Vaudois dont la
pensée émue se tournera vers les chères
montagnes qui les ont vus naître.
Dans les chants, dans les prières qui
s’élèvent au ciel, dans les discours commémoratifs, dans les récitations joyeuses
de l’enfance, dans les traditionnelles agapes, c’est partout l’action de grâce, la Joie
de la fraternité, une nouvelle prise de possession de tous les bienfaits que ce jour
nous rappelle; mais c’est aussi, n’est-ce
pas, l’acceptation renouvelée et noblement
résolue de tous tes devoirs qui découlent
de cés bienfaits, qui se rattachent à nos
merveilleux privilèges? Sans cela, quel
sens aurait notre 17 Février?
Oui, tous ces privilèges et tous ces devoirs doivent aboutir à ce grand mot:
Fidélité! Fidélité au Dieu de nos pères,
fidélité à l’héritage de nos pères, l’héritage de ta foi qu’ils nous ont léguée au
prix de leurs souffrances et de leur sang.
C’est là qu’est le secret de notre force vitale, le gage assuré d’un avenir promettant pour notre peuple et pour nos Eglises. A ce titre ne craignons pas d’être
Vaudois jusqu’à la moelle des os. Nous
n’en serons que meilleurs patriotes, que
meilleurs membres de la société qui s’élabore, que meilleurs frères de tous nos
prochains.
Dans ces chants de l’épopée vaiidoise
qui, en ce jour mémorable, feront tressaillir les voûtes de nos vieux temples,
qui feront palpiter d’amour nostalgique
nos Vaudois disséminés, mettons tout
notre cœur!-Mettons tout notre cœur dans
le Gloire au Dieu d’Israël, gloire au Dieu
de nos pères : ce sera le chant de la reconnaissance et de la fidélité reconsacrée!
Mettons tout notre cœur et mettons toute
notre âme dans le chant du Levez vos
mains au ciel : ce sera renouveler dèvant
Dieu le serment de Sibaud! Et que notre
mot d’ordre à chacun, en ce jour où nous
aimons à évoquer les vertus de nos glorieux ancêtres, à regarder au roc dont
nous avons été taillés, soit bien le mot
d’ordre de « Barbe François », de ce Vaudois authentique, de la vieille roche, dont
on nous a, ici-même, retracé le beau profil: Fidélité à l’Eternel ! J. B.
Le
Le vieux Barbe François vivait, il y a
quelques lustres, dans un vallon solitaire
et fort pittoresque de nos montagnes vaudoises. Il était bien cbnnu et estimé dans
;f toute la Vallée, à cause de son caractère
'franc et jovial, qui mettait à l’aise tout
le monde. II avait en effet une bonne parole amicale pour chaque personne de sa
"connaissance qu’il rencontrait.
: On l’appelait aussi « le fourrie'r », parce
lu’il avait tenu ce grade dans la Garde
^ationale. Et il fut toujours un bon fourrier, c’est-à-dire un excellent père pour
Sa nombreuse famille, groupée aptour de
lui, comme les familles de jadis autour
du patriarche vénérable. Cependant il n’en
imposait pas par sa stature ou par la prestance extérieure qu’il ne possédait pas.
Ce petit vieillard maigre et leste avait
l’œil vif et le propos ferme ; mais il n’y
avait en lui rien de brutal ni de dur, car
il avait un grand cœur, qui savait sympathiser avec tous ceux qui se trouvaient
dans les soucis ou dans la peine. Son
autorité paternelle, faite d’amour et de fermeté, dépassait les bornes de sa famille
son cœur. Il l^s appelait les paroles de
la Sagesse Eternelle. Une de ces paroles
qu’il aimait souvent répéter, et qui était
un des flambeaux qui illuminaient sa
route, est celle-ci: «Dieu y pourvoira».
Cette parole était devenue son mot d’ordre. Il la répétait avec conviction chaque
fois que des difficultés particulières s’abattaient sur sa famille. Aussi ne s’abandonnaiVil jamais au découragement, ne
perdant jamais de vue l’action providen
r
Chi batte dentro la Montagna?
17 febbraio 1922.
Notte ! del di cristallo che un sospiro
di dormiente primavera appanna ;
le stelle son discese sopra i monti,
danzan le stelle sulle bianche vette,
cantano: Osanna!
*
^ *
Ma^su, nell’orride vallate chiuse
dalle ciclopiche mura, ascoltate
— passa il vento e si lagna —
risuonan colpi, battiti affrettati.
Qualcuno batte dentro la montagna!
Ascoltate....Chi batte nella notte
— diciassette Febbraio ^ per entro la montagna ?
È forse un cuore: un grande, immenso cuore,
il cuor di tutti i figli
lontani, che stanotte
mandano il cuore a Te, terra natale
con un palpito uguale.
Diciassette Febbraio! Valli Valdesi!.....
E il mondo è bello e vasto
e d'iin soave riso
ridono le argentine terre, e d’un sano ritmo
vibra la vita nelle terre nordiche
sacre alla libertà,
di mille allettamenti s’adornan te francesi
e di mille splendori le italiche città ;
ma Tu, ma Tu, terra natale — o belle,
sacre montagne ! — ancor
dei tuoi figlioli ¡ontani, dispersi
hai tutto, tutto il cor!...
Diciassette Febbraio !
E il tuo ricordo sempre li accompagna !
Qualcuno batte dentro la montagna t
Chi batte ? È forse il cuore dei sepolti
da secoli. Stanotte si ridesta
per la soave festa
so.spirata nei secoli
il gran cuore dei Padri,
tormentato, angosciato, soffocato
di Te nei desiderio,
diciassette Febbraio,
nel martirio placato per la Fede
lor suprema compagna.....
Qualcuno batte dentro la montagna!
Udite ?
O forse.... sì! forse è qualcosa
di più grande, più ardente, più sublime !
E una sorgente che laggiù zampilla
misteriosa.... A goccia
a goccia filtra oggi ancor tra la roccia;
ma la sorgente trabocca, urge, preme
e l’onda batte, batte dentro e un giorno
oh l'onda infrangerà le roccle e fuori
traboccherà con tutti i suoi furori.
Allora, come canian le leggende,
un'immensa fiumana, preceduta
da mille rosee volteggianti fate,
irrorerà tutte le Valli ; allora
dalle Valli nel mondo
con impeto giocondo
proromperà !....
Divina
onda 1 Spirituale onda d’Amore,
di Speranza, di Fede, spezza, spezza
le roccie ! Inonda il mondo,
sommergi ogni viltà, feconda i novi
campi all'Umanità !....
Onda che batti dentro la montagna
il mondo ha sete.... Vieni !
Diciassette Febbraio /
Si smorzano le stelle ;
passa nelle vallate solitarie
il vento che si lagna ;
Qualcuno batte dentro la montagna.
Udite?!..... Udite?!.....
Ada Giovanisi Meilie.
et s’étendait sur son village, dont il fut
pendant longtemps le sage conseiller.
Le père François n’était pas sans défauts, et il était le premier à les reconnaître, mais il savait appeler le mal par
son nom et il haïssait les compromis lâches et honteux ; il aimait la liberté, la
justice, la droiture,, l’honnêteté et la pureté. Toute noble cause le captivait et
l’animait au point de lui faire mettre en
seconde ligne ses intérêts personnels.
C’était un de ces Vaudois de la vieille
roche dont la race austère tend de plus
en plus à disparaître d’au milieu de nous.
Et, comme tout bon Vaudois fidèle, il avait
une vénération profonde pour sa Bible,
une grande vieille Bible, déjà fort usée
malgré sa solide reliure, qui porte la date
de 1822 et contient les livres apocryphes.
C’est dans ce précieux volume que le pieux
vieillard trouvait la force et la consolation
de sa vie ; c’est là qu’il avait trouvé les
perles de grand prix qu’il gardait dans
belle de Dieu, même dans les moments
les plus pénibles de la vie. Par ses paroles chaudes, empreintes d’un optimisme
inébranlable, il parvenait toujours à ramener un rayon de soleil dans son foyer,
et à donner de l’espoir et de l’entrain aux
cœurs meurtris et découragés.
Lorsqu’on se plaignait autoïir de lui de
la dureté des temps et du mauvais état
de la campagne, lorsqu’on prévoyait de
chétives récoltes et qu’on se demandait
avec inquiétude: «Que mangerons-nous,
ou que boirons-nous?», le père François répondait invariablement avec un
sourire intelligent: « Dieu y pourvoirai ».
Et lorsque la pluie risquait de gâter les
foins ou de compromettre la moisson, et
que les voisins profitaient d’une éclaircie
dominicale pour sauver ce qu’ils pouvaient de leurs récoltes,, le brave vieillard
lisait sa Bible sur son balcon, ou faisait
un tour dans ses propriétés, en demandant à Dieu de sauver ce qu’il avait fait
germer et prospérer par Sa puissance. Et
lorsque sa femme l’interrogeait d’un œil
inquiet, en l’invitant à faire comme les
autres, en observant moins rigoureusement le jour du repos, dans ces circonstances exceptionnelles, il répondait plus
convaincu que jamais : « Dieu y pourvoira!». Puis il ajoutait, pour préciser
sa pensée :
« J’ai été jeune, j’ai vieilli ;
« Et je n’ai point vu le juste abandonné,
« Ni sa postérité mendiant son pain ».
En effet, les greniers de Barbe François étaient toujours bien garnis, ses
granges corhblées de fourrage et ses étables pleines de bétail. Il en avait pour
lui et pour rendre service à son prochain;
les pauvres et les malheureux ne frappaient jamais en vain à sa porte.
On aurait pu croire que Barbe Fran. çois était un fataliste religieux, attendant
passivement qué Dieu fît concourir toutes choses à son avantage. Non, il était
simplement un croyant fidèle et conséquent. Pour lui la Providence n’était
pas seulement une belle expression pieuse,
mais une grande et vivante réalité. Il sentait la présence de Dieu dans sa vie ; mais
il n’était pas de ceux qui veulent lui prescrire la manière dont il doit gouverner le
monde et pourvoir au besoin de ses créatures. Il était convaincu que si l’honime
est fidèle à sa tâche de chaque jour, Dieu
accomplit aussi la sienne. Et ce n’es't
qu’après avoif travaillé avec énergie, avec
assiduité et avec intelligence, que cet
honnête homme pouvait dire:' «Quant
au reste. Dieu y pourvoira! ».
Brave vieillard, dont la mémoire est
encore bénie par ceux qui ont su te comprendre et t’aimer, puisses-tu trouver de
nombreux imitateurs parmi cette génération si fièvreusement occupée à Composer
son bonheur avec la seule matière qui
se transforme et qui passe ! Oh ! combien
nous avons besoin de ce saint optimisme
qui est le fruit d’urte foi inébranlable en
Celui qui est toujours à l’œuvre pour bénir l’homme qui travaille honnêtement,
en chantant l’hymne de l’espoir et de la
reconnaissance ! F. PEYRONEL.
/inÉDÉE BERT.
Roberto d’Azeglio, l’avocat Audifredi,
Cavour et d’autres Piémontais, honneur
du parti libéral, peuvent être nommés
parmi ceux qui, par la parole, par la
plume ou par l’action, préparèrent le
mouvement des esprits qui amena, nous
dirions presque qui força le roi CharlesAlbert à signer l’Edit d’Emancipation des
Vaudois.
Mais il est juste de réserver une place
parmi eux à un pasteur vaudois, qui sut
mettre à profit le poste qui lui avait été
confié, pour informer ceux qui approchaient le souverain, des besoins, des
aspirations et des droits des habitants
des Vallées.
Fils et petit-fils de pasteurs, d’une famille originaire de Pramol, Amédée Bert
naquit à Sainte-Marguerite (La Tour), le
9 février 1809. Il fit ses études à l’Ecole
Latine de son pays natal, puis au Collège
et à l’Académie de Genève. Consacré en
1832, il fut envoyé à Rodoret. C’était au
temps où les jeunes pasteurs devaient,
au début de leur carrière, faire leur tour
de montagne, c’est-à-dire desservir d’abord
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une des paroisses alpestres de Pral, Ro^doret et Massel. Cette mesure, qui a été
abandonnée depuis de longues années;
aurait encore souvent sa raison d’êti»e
aujourd’hui.
Au reste, dès l’année suivante, Amédée
Bert était appelé à remplacer son beaufrère, J. Pierre Bonjoqr, comme chapelain
des ambassades d’Angleterre, de Prusse
et de Hollande, près la Cour de Turin.
C’est là que se poursuivit toute son activité pastorale, jusqu’en 1864, alors que
le transfert de la capitale à Florence
amena la suppression de ce poste. Amédée Bert y déploya une grande activité,
une charité inlassable, une largeur de
vues qui lui permit d’établir, dans le
monde catholique au sein duquel il vivait, des relations qui devinrent très utiles
à tout le peuple vaudois.
Il était sévèrement défendu d’admettre
aucun catholique au culte de l’ambassade; par contre, la colonie vaudoise et
suisse de Turin, déjà assez nombreuse,
la fréquentait assidûment. Bert fit publier,
à son intention, un recueil de chants qui
eut plus d’une édition. Pour éviter les
conversions in extremis, que le zèle aveugle de prêtres et nonnes recherchait, et
recherche encore aujourd’hui dans les hôpitaux, il ouvrit, annexé à son propre
appartement, un petit refuge, qui fut le
noyau de l'Hôpital de la rue Berthollet.
Amédée Bert en fut, non seulement le
directeur, mais souvent aussi l’infirmier,
en même temps qu’il savait trouver, auprès de ses amis fortunés, les moyens
de subvwiir à cette œuvre de piété.
Les écoles publiques étaient alors sous
la tutelle étroite du clergé, et les prières
latines et la dottrinella étaient ce qu’il
importait le plus d’y enseigner. Bert ouvrit, toujours dans sa maison, l’école protestante qui, pendant un demi-siècle, offrit
une instruction solide et une éducation
soignée à des milliers d’enfants.
Il dut aussi souvent intervenir auprès
des autorités en faveur de Vaudois auxquels on ne garantissait pas même les
quelques libertés que les lois leur assuraient. Il mit à profit, pour cela, l’ascendant qu’il avait acquis sur les ambassadeurs, surtout sur celui du roi de Prusse,
zélé défenseur des évangéliques opprimés.
Lorsque, obsédé par l’évêque de Pignerol, Charles-Albert eut accordé le décret d’arrestation du pasteur Alexis Muston parce que, au terme de ses études,
il avait publié à Strasbourg sa thèse sur
l’origine des Vaudois, le roi, paraît-il, en
avertit i#comte Waldburg-Truchsess, qui
en informa à son tour son chapelain.
C’était le 7 janvier 1834. Amédée Bert
voyagea toute la nuit et arriva le matin
du 8, par 15 degrés sous zéro, à Rodoret, qu’il trouva enseveli sous un épais
manteau de neige. Muston, qui en était
le pasteur, était absent, s’étant rendu à
Bobi auprès de ses vieux parents. Prévoyant cette possibilité, Bert lui avait
envoyé depuis Pignerol un homme de
confiance. C’est ainsi que Muston put
passer le Col de la Croix cette même
nuit, et qu’il commença sa vie d’exilé.#
La hâte de Bert n’était pas excessive :
en redescendant l’Eicialeiras, il rencontra les gendarmes porteurs du mandat d’arrêt!
Aux approches de 1848, Amédée Bert
déploya une grande activité de paroje et
de plume pour faire entendre aux puissants la voix des aspirations des Vaudois ; ainsi, par un courageux discours
prononcé en 1847, dans un baftquet public. Ce discours, qui fut publié, ouvrit
les yeux de plusieurs, et ne fut pas
étranger à l’action, entreprise par Robert
d’Azeglio, d’amener le roi à étendre aux
Vaudois les bienfaits du Statuto.
lis le savaient bien ceux qui, aux premiers bruits qui coururent sur le décret
d’Emancipation, se portèrent en grand
nombre sous ses fenêtres et lui firent
une ovation chaleureuse.
La liberté ayant permis d’ouvrir le temple de Turin, sa congrégation s’y transporta, et on^ lui envoya des collaborateurs en vue de l’évangélisation.
Amédée Bert passa les années de sa
retraite à L»; Tour;/emplissant les char-' „
ges de conseiller communal, juge de paix^,
inspecteur scolaire, s’efforçant aussi d’élever le niveau intellectuel des ouvriers des
fabriques, au moyen de conférences d’histoire nationale et de sciences naturelles.
Il est l’auteur d’un petit Vocabulaire Italien-Français et d’une Storia dei Valdesi.
Les notes qu’il a laissées ont permis à
son fils de publier ses souvenirs posthumes, en un fort volume de 340 pages,
sous le titre de Gite e ricordi di un
bisnonno.
Il fut frappé de mort subite, le 14 mars
1883, à Sainte-Marguerite, dont la rue
centrale porte aujourd’hui son, nom. La
foule accourue à ses funérailles montra à
quel point il était populaire et combien
de personnes lui devaient ’ de la reconnaissance. J. J.
Politesse et salutation.
Il faut bien l’avouer : la politesse a
beaucoup perdu en ces dernières années;
elle devient plus rare, elle paraît si atténuée dans ses formes que l’on se demand& si elle ne serait pas en train de
disparaître. Et cela serait fort regrettable.
Nous n’avons pas en vue, évidemment,
la politesse exquise mais plutôt recherchée et précieuse des chevaliers antiques
et de leurs dames, ni celle des cénacles
littéraires de Louis XIV ou de Laurent le
Magnifique, ni même la politesse de cliché qui est en usage dans les salons.
Elles nous intéressent médiocrement et
et nous sentons ce qu’il est en elles de
factice et de surfait. Nous voulons parler de cette attitude de civilité, de courtoisie, d’amabilité, de respect que nous
nous devons les uns aux autres et qui
entre pour une si grande part dans
l’agrément de nos relations réciproques
et dans le contentement et la sérénité de
notre esprit.
C’est là environ ce qu’observait, il y a
plus d’un an, un Rédacteur de notre co;nfrère Evangiie et Liberté, de Paris. Nous
avons pensé tout de suite qu’à cet égard
Paris ressemblait étrangement à nos Vallées! C’est trop peu dire: nos Vallées, car
le phénomène s’étend à toute la nation.
Mais nous aim>ons à croire qu’en vertu
de notre éducation traditionnelle, faite de
respect et de réserve courtoise, nos Vallées auraient échappé au fléau.
Hélas, non ! Voyez cette façon brusque
et cavalière, chez les jeunes surtout, de
traiter les questions et les gens, de faire
fi de l’autorité, de se passer du respect
dû à l’âge, à l’expérience, aux qualités
morales et intellectuelles, pour affirmer
avec une assurance quelque peu hautaine
sa propre liberté de tout dire et de tout
faire, selon son bon plaisir!
C’est dans l’air, on le sait. Et c’est là
un des effets, sans doute, du bouleversement des valeurs morales qui a suivi
à la guerre, rien qu’un aspect, peut-être,
de la réaction contre l’ordre établi (auquel, certes, il y avait beaucoup à redire),
une sorte de manière qu’a la société actuelle de rechercher son équilibre moral.
Et nous nous gardons bien d’en jeter
toute la faute à la jeunesse. Il est dans
l’ordre que les manifestations les plus
accentuées de cette réaction se produisent
à cet âge qui est toute impulsivité et esprit
d’indépendance. Le problème est complexe et nous ne voulons pas l’aborder
aujourd’hui. Mais il est quelque chose
dans l’attitude tout extérieure de cette
jeunesse qui ne paraît guère raisonnable,
qui demeure tout au moins mystérieuse,
si large qu’on veuille être dans ses appréciations, quelque chose qui devràit lui
ouvrir les yeux, la convaincre qu'elle fait
fausse route ; quelque chose enfin qui devrait éveiUer l’attention des parents et
des éducateurs et les rappeler plus que
jamais au sentiment de leurs responsabilités.
Et pour nous limiter strictement au
champ de la politesse et ne citer qu’un
fait: avez-vous observé comment une
bonne partie de. notre jeunesse, de nos
tout jeunes, salue le monde depuis quel-»
q»8. temps? Une fois, si «pus npus.souvenpns bien, on enlevait son chiapeau et
l’on disait : bonjour, madame 1 bonjour,
monsieur! Et si l’on était une jeune fille
ou fillette, l’on accentuait le bonjour d’une
plus aimable inflexion, d’un signe de tête
plus marqué pour suppléer au manque
du chapeau fendant leS' airs en guise de
respectueux hommage. C’était un amour
que de rencontrer, les uns après les autres, tous ces étudiants et étudiantes, tous
ces écoliers et écolières qui vous lançaient
leur bonjour sonore en trottinant à l’école !
« Nous avons changé tout cela ! », semble dire la nouvelle génération. Et, en
effet, il en est beaucoup d’entre eux qui
ne vous saluent plus du tout dans la rue.
Nous parions, naturellement, de ceux qui
vous connaissent, que vous connaissez
fort bien et qui seront, notez-le, les plus
aimables jeunesses du monde si vous
avez à leur parler directement. Mais, sur
la route, à moins qu’ils n’aient à vous
raser, et que vous les regardiez dans le
blanc des yeux, iis passent, graves ou
distraits, sans faire mine de vous apercevoir. Et quand ils vous saluent, c’est
d’une voix si chétive, d’un si léger signe
de tête, d’un air si détaché que vous n’en
savez guère plus après qu’avant.
Et puis, voici une complication nouvelle: les plus modernes d’entre les jeunes gens ne portent plus de chapeau !
Dans le temps, quand cet article démodé
était encore en usage même chez la jeunesse stylée, on voyait un chapeau s’agiter, et l’on disait: il m’a salué! Mais
aujourd’hui, quand on va croiser un de
ces jeunes amis, c’est toute une affaire ;
il faut concentrer toute son attention,
bien aiguiser sa vue pour deviner s’il se
produira, oui ou non, cet imperceptible
mouvement de tête qui pourrait ressembler à une salutation. Et, franchement,
ce n’est guère agréable que d’avoir ainsi
l’air de solliciter les hommages d’autrui,
tandis que, en sincérité, l’on ne désire
que de répondre à bon escient à une
politesse éventuelle.
A notre tour, nous les personnes plus
âgées, dames et messieurs, nous voudrions
changer quelque chose à tout cela. La
jeunesse a sa fierté ; nous avons aussi la
nôtre. Mais la jeunesse est franche, avaj^it
tout. Nous la suivrons donc sur le chemin de la franchise et nous lui dirons :
Chère et sympathique jeunesse, que nous
aimons toujours, même quand elle nous
déconcerte: nous ne voulons pas rechercher tes causes profondes de votre attitude nouvelle; nous excluons, c’est entendu, que vous soyez en guerre avec la
politesse. Mais voici notre proposition :
remettons en honneur le bonjour traditionnel et sympathique, le bonjour bien
clair et cordial, avec ou sans chapeau.
Revenons à la simplicité, à la bonne sincérité des rapports. Sans le bonjour de
la voix vivante, le bonjour du chapeau,
ou du battement des paupières, ou du
menton qui s’incline gravement, ne dit
pas grand chose, ne dit rien. Si vous saviez ce que ces salutations raides et empesées du monde nous agacent, plusieurs
d’entre nous! Cette salutation à lèvres
closes, par exemple, glaciale, impersonnelle, qui est en usage chez beaucoup de
dames, et qui vous fait dire, chaque fois
que vous les croisez sur la route: est-ce
bien la personne charmante de grâce et
de cordialité avec qui je viens d’avoir
ou avec qui j’aurai demain une si bonne
conversation ? On dit que c’est bon ton
dans la ville. Mais, ça jure ici, le long
du Pélis, où tout le monde se connaît
par cœur. Alors, mettons de côté toutes
ces simagrées qui heurtent la vérité et le
bon sens, qui nuisent si fort à la cordialité des rapports, et saluons-nous désormais, si nous voulons saluer, avec le
franc bonjour de l’égalité fraternelle.
J. B.
rilllllllii
ASILE DES VIEILLARDS
de Salat-Germain.
Ne pouvant réntrer en Italie que dans
quelques mois, je prie les amis de cette
œuvre de bienfaisance et les souscripteurs qui ont jusqu’ici contribué d’une
manière régulière d’avoir la bonté d’adresser leurs dpns à la Directrice de l’Asile
- San Germano Chisone - ou au trésorier
de la Vén. Table, M. Antoine Rostan Via III Novembre, 107 - Roma.
C’est dix mille lires qu’il nous faut
trouver pour clore l’année sans déficit!
Le rapport du 1921, qui aurait dû paraître
en janvier, ne sera publié qu’en juillet,
après mon retour de l’Amérique.
En vous remerciant d’avance, croyez à
la reconnaissance de votre dévoué <
C. A. TRON, pasteur émérite.
Un appel comme celui-ci, nous écrit
M. Tron, avait été adressé au journal dès
Octobre dernier. Il ne nous est jamais parvenu!^ Et c’est avec le plus vif regret que
nous pensons aux conséquences possibles
de ce retard, tandis que le vaillant et vénéré Fondateur et Directeur de l’Asile de
Saint-Germain, entièrement consacré au ‘
service de l’Eglise Vaudoise dans l’Amérique lointaine, n’était pas à même de
tenir en éveil l’intérêt de notre public pour
cette œuvre si bienfaisante, comme il le
faisait d’habitude et si efflcacément.
Nous avons la meilleure confiance que
les nombreux amis de cette œuvre s’empresseront d’autant plus à lui démontrer
leur intérêt bienveillant en répondant aussitôt et avec une générosité renouvelée à
l’appel d’outre-mer de M. le comm. C. A.
Tron. La Direction.
CHRONIQUE VAUDOISE.
CÒME. L’on nous participe le mariage
de M. Aldo Rocchi-Lanoir avec M.lle Elena
Stecchini. Nous adressons à M. le docteur
S. Rocchi et famille, ainsi qu’aux jeunes
époux, nos félicitations sincères et nos
meilleurs vœux.
LA TOUR. Nous avons eu le plaisir de
voir ressusciter, dans le courant de l’hiver,
trois de nos Unions Chrétiennes de quar- ’
tier: celle des Chabriols, de l’Envers et du
Taillaret. Après la réunion ordinaire, présidée par le Pasteur ou par un de ses
aides, la jeimesse du quartier se groupe
autour de son Président pour chanter, ou
pour discuter, ou pour écouter de bonnes
récitations. On nous assure que ces Unions
sont en train de préparer de gentilles soirées à l’occasion du 17 Février.
4.
— Jeudi passé, un bon nombre d’amis Lj
entourait, dans le temple des Coppiers, le iF
cercueil de M.me Anne Suzanne Comba •'
née Vola, la veuve distinguée de notre ancien professeur de l’Ecole de Théologie. Son |V'
fils M. Carlo Comba, professeur à TUni- ,
versité de Florence, était présent, ainsi que p
ses deux filles, M.me Albina Cargill et M.me i
Dora Decker. Son second fils, M. Ernesto r
Comba, professeur et modérateur-adjoint, I
n’a pas pu venir pour cause de maladie.
Ont pris successivement la parole pourV
rappeler les consolations chrétiennes et pour I
exprimer à la famille aflligée les sentiments j
de leur sympathie MM. les pasteurs Ph. [
Grill, B. Léger, modérateur, et D. Bosio. j
M.me Comba était la sœur du regretté l|^
avocat Vola; elle appartenait donc à unep
famille bien connue au milieu de nous ; elle p
fut pendant de longues années la compagne dévouée de notre inoubliable profes-|
seur Emile Comba. En pensant à la belle|
œuvre qu’elle a accomplie et à la famillgl;;
qu’elle laisse sur cette terre, nous nous in-|
clinons devant sa mémoire et nous demandons à Dieu de la bénir pour tous ceuX|
qui l’ont connue.
— Nous tenons à exprimer en même
temps aux parents de Louise M. Pavari*t\
et de Madelaine Eynard, décédées pendac
la semaine à l’Hôpital Vaudois, la vive|
part que nous prenons à leur deuil.
•ri
3
— A Gênes, où eile séjournait l’hiver,
le 10 Février le Seigneur a repris à Lui,
après quelques semaines de souffrances,
M.me Noémi Peyrot veuve de M. le chev.
Robert Bauer, à l’âge de 71 ans. M.me
Bauer était bien connue à La Tour, où
elle laisse, ainsi qu’à Gênes, un grand vide.
Nous exprimons aux deux filles et aux
parents de M.me Bauer notre vive sympathie chrétienne dans leur nolivelle épreuve.
— M. le modérateur B. Léger vient de
partir pour Rome avec M. Antoine Rostan.
Ils comptent passer quelques mois dans la
capitale.
PRALI. Quatrième liste de souscriptions
en laveur de l'harmonium: Grill J. Jacques, L. 5 — Grill Philippe, Ponamieis, 5
— Julie Martinat, en mémoire de son mari
Antoine Martinat, 50 — Miss Flora Cox,
50. — Total de la quatrième liste, L- Ho
— Somme précédente, L. 1268,50 — Total
des 4 listes, L. 1378,50.
Guido Comba, pasteur.
PRARUSTIN. Notre modérateur M. B.
Léger et M. V. Perazzi ont visité notre
Paroisse, afin d’y susciter un plus grand
intérêt pour les nécessités urgentes de notre chère Eglise Vaudoise. Vous dire que
leur visite nous a fait un grand plaisir et
un grand bien au point de^ vue spirituel,
c’est dire peu de chose en rapport de ce
que nous avons éprouvé et que nous sentirons pendant bien longtemps. Ils nous
ont adressé leur message d’une façon édifiante, paternelle et pratique, le Samedi soir
5 Février, dans la grande école du Roc;
le Dimanche matin dans le temple de
Saint-Barthélemy; l’après-midi aux mères
de famille réunies au nombre de soixantequinze dans la grande salle du presbytère,
et le soir encore dans l’école de la Crotta.
Partout nous avons eu un bon nombre
d’auditeurs.
La mission accomplie par nos chers frères a été fatigante, mais bénie. Dès le
Lundi matin, le Consistoire s’est mis à
l’œuvre, et à l’heure qu’il est, la tournée
de collecte s’est effectuée dans la plus
grande partie des quartiers, avec des résultats de beaucoup supérieurs à ceux des
années précédentes. Le but à atteindre est
toujours encore éloigné,; mais il semble que
l’on s’achemine. Dieu veuille que nos Vallées comprennent la gravité de l’heure présente et sentent qu’il faut, coûte que coûte,
donner à l’Administration les mo5fens nécessaires pour le maintien de l’Eglise.
Nous renouvelons à M. le Modérateur et
à M. Perazzi l’expression de notre profonde
reconnaissance. G. Beetinatti.
SAINT-JEAN. Nous rappelons la soirée
récréative, on vue de la bienfaisance, que
notre jeunesse, sur l’initiative de l’Union
Chrétienne de Jeunes Gens, nous offrira ce
soir, 17 Février, à 8 h., dans la Maison
Vaudoise. Le programme est des plus attrayants, et nos acteurs, M. Martinelli en
tête, n’ont plus besoin de présentation ni
de réclame.
— {Retardée). Une nouvelle des plus
douloureuses venait frapper, le 30 Janvier,
une famille de la Paroisse, en la plongeant
tout-à-coup dans le deuil. Son chef, M.
Etienne Ricca, de Rocciamanéout, venait
d’expirer soudainement, par une rupture
d’anévrisme, à l’Hôtel Turin, de Turin,
où il était employé depuis quelques années,
à l’âge de 50 ans. Sa famille attendait sa
visite le soir du même jour où lui parvint
la terrible nouvelle !
Ne vivant que pour les siens, se dévouant pour l’instruction de ses trois enfants, dont l’aîné fréquente notre lycée et
la deuxième suit les classes du gymnase,
ces visites étaient sa joie et leur joie à
tous; en attendant qu’il pût rentrer définitivement à son cher foyer... « Les voies
du Seigneur ne sont pas nos voies ».
En demandant à Dieu de vouloir soutenir les affligés dans leur épreuve si grande,
nous exprimons à la veuve, M.me Pauline
Ricca-Travers et à ses chers enfants, aux
frères du défunt et aux nombreux parents,
notre sympathie toute fraternelle.
Le service funèbre a eu lieu le 31 Janvier, à Turin, présidé par M. le pasteur
A. Prochet.
< CONSCIENTIA ».
Le nouveau journal hebdomadaire Conscientia, publié par la Casa Editrice Bilychnis de Rome, vient de paraître. Il se présente en un grand format, artistiquement
décoré, riche d’articles et d'études religieuses plutôt destinés aux classes cultivées et
signés par son directeur M. Carmelo Rapicavoli et MM. le docteur Whittinghül, V.
Marchioro, Romolo Murri et d’autres plumes autorisées, '
Nous lui adressons notre salutation fraternelle en lui souhaitant beaucoup de succès dans la réalisation de son vaste et noble
programme.
Chronique politique.
M. BonomI demeure momentanément
au pouvoir. Après l’échec de M. De Nicola
qui n’arrive pas à former un Cabinet viable, vu les exigences inconstitutionnelles
des « populaires », on a eu celui de M. Orlando, lequel se heurte aux mêmes difficultés, et se refuse à son tour de subir les
impositions de ceux qui ont gouverné l’Italie sous le ministère Bonomi et qui ne
promettaient leur collaboration qu’au prix
de quatre portefeuilles et cinq ou six soussecrétariats ! En désespoir de cause, le Roi
a donc refusé la démission de M. Bonomi,
qui se présentera à la Chambre le 16
courant, avec tout le Ministère et provoquera, de quelque façon, un vote politique
qui éclaircisse la situation. C’est par là
qu’il aurait fallu commencer. Pour que
M. Bonomi fût libre de toute entrave, ses
collègues ont généreusement mis à sa disposition leurs portefeuilles respectifs; mais
il leur a déclaré qu’il vaut beaucoup mieux
se représenter en corps devant l’assemblée
et être solidaires les uns des autres, jusqu’au bout.
Les « populaires » s’estiment contents de
cette solution, qui n’en est pas une; peutêtre parce qu’ils se sont mis d’accord avec
les Démocrates, le groupe le plus fort et le
plus riche à'hommes du Parlement, avec
lequel ils ne se refuseraient pas de collaborer, ou pour d’autres raisons qui nous
échappent. D’autre part, les Démocrates,
qui se sont récemment prononcés contre la
politique de M. Bonomi, n’iront pas changer brusquement de direction, ni de tactique... Bref, un immense point d’interrogation se dresse devant nous au sujet du
sort qui est réservé au ministère Bonomi;
notre très modeste opinion est cependant
qu’on ne ressuscite plus les morts.
Souffrez que nous consacrions encore
quelques lignes au Pape: causer du Pape
c’est plus que jamais causer politique et
rien que de politique. C’est là ce que nos
grands quotidiens ont parfaitement compris, car voilà une quinzaine de jours qu’ils
entassent colonnes sur colonnes sur les narrations, les descriptions se rapportant aux
cérémonies sans fin des funérailles du Pontife défunt, de l’élection et du couronnement de Pic XI. Ce dernier eut lieu à
St-Pierre, dimanche dernier, avec un apparat, une grandiosité, une somptuosité
qui dépasse tout ce qu’on aurait pu imaginer ! Un cortège de cardinaux et de hauts
prélats, tout chamarrés de galons, d’ornements dorés, miroitant et papillotant aux
yeux émerveillés des cinquante mille assistants. Et quelles complications dans les
rites du couronnement, j’allais dire quelle
théâtralité! Impossible de découvrir la plus
petite trace de spiritualité, ni d’édification
dans cette cérémonie qui consacrait le grand
clief d’une religion se disant chrétienne et
même la seule chrétienne !
Dans les environs de Misnrata, récemment réoccupée par nos troupes, ont eu lieu
deux combats sanglants, dans les journées
du 10 et du 12 courant. Les rebelles arabes qui voulaient intercepter les communications entre Misurata et Busceifa, ont
été repoussés par les troupes de notre garnison et ont subi des pertes considérables.
Nos pertes à nous sont d’un officier et
quatre soldats italiens, plus 22 des troupe de couleur.
La Confèrence de Gênes défraye plus
qtiè jamais la presse internationale et le
Gouvernement italien en hâte les préparatifs aux palais de Sdn Giorgio et Royal
qui lui donneront tour à tour l’hospitalité.
Vous savez que la France aurait voulu
l’ajourner et vous savez aussi pourquoi;
mais comme l’Angleterre et l’Italie tiennent
ferme, elle propose une petite conférence
préliminaire qui fixerait le programme de
la grande. Cela non plus n’entre pas dans
les vues de l’Italie et de l’Angleterre, vu
que le programme est tout tracé, depuis
Cannes, et c’est ni plus ni moins que la
«reconstruction économique de l’Europe»! !
Nous avons déjà mentionné la préjudicielle
de la France qui ne voudrait plus qu’on
revînt sur les articles du traité de Versailles concernant les « réparations ». C’est
toujours la même antienne qu’on nous
chante et nous sympathisons avec la France
que la guerre a éprouvée plus que toute
autre nation. Mais s’il était démontré qu’à
vouloir tout exiger ou trop exiger de l’Allemagne, sa position financière continuerait
à empirer et sa puissance de solvabiüté à
diminuer, que gagnerait-on à demeurer intransigeant ? Il faudra donc, coûte que
coûte, revenir sur les (bréparations » et partir de là pour traiter les grands -problèmes
de la reconstruction. Il n’y a pas un autre
chemin.
En Allemagne, la grève des « cheminots » a pris fin, grâce à l’attitude ferme
et énergique du Gouvernement. On n’admet pas, à Berlin, que les employés de
l’Etat se mettent en grève, pas plus que
le personnel de la Commune qui avait cru
bon d’imiter les employés des chemins de
fer. On a mâté les uns et les autres par
de fortes amendes et des suspensions en
masse, quelques milliers de récalcitrants.
Voilà comment on agit dans les pays où
Foh sait faire respecter les lois I
Pour épargner une catastrophe aux ^finances de l’Autriche et pourvoir aux nécessités les plus urgentes, l’Angleterre vient
d’ouvrir au Gouvernement de Vienne un
crédit de 2 millions de livres sterling, et
la France un de 50 millions de francs.
j. c.
DONI E COLLETTE
per la Sotielà BiDlita Britanoita e Forestiera.
Anno 1922 — 1« Lista
Rapallo: G. M. G. L. 10,—
Napoli: Chiesa Wegleyana * 25,—
Colportore Santoro » 3,90
» Salerno » 10,Sestri Ponente: Chiesa Met. Episc. » 20,Roma: Miss Ogiivie > 50,—
Firenze : Sig. Fattori » 100,—
Colportore Vecchi » 1,—
Volterra: Sig. Valenza » 10,—
Gravina: Chiesa Battista » 10,Vercelli: Sig. Corlando » 10,55
Spezia: Sig. Pulien 50,—
Milano: Sig. Rocco » 10,—
Sig. A. Messe » 50,¡ncisa Betta: Chiesa Frat. » 24,60
Spinetta Marengo: Chiesa Frat. Chiavari: Collettato Colportore Zito: * 55,45
Miss Sibbald » 50,—
Sig. Defilla »
Sig.na Marucchi » 7,—
Sig. Risenti » e,Sig. E. Luginbuhl 6,Sig. R. Zeni » 5,—
S. L. » 5,—
Altre somme » 4,Creva: Un amico » 4,20
Marsala: Colportore Napolitano » 1,40
Iglesias: Colportore Piras » 0,95
Totale L. 541,05
NB. I doni, mediante cartolina vaglia, possono
essere spediti al doti. Enrico Pons - 25, Foro
Italico - Roma.
.äTä
FIORI AD MEMORIAM
del
Moderatore ERNESTO GIAMPICCOLI
Ventesima Lista.
Somma precedente L. 26.346,90
Giovanni Rosa-Brusin, per Convitti » 5,—
Lo stesso, per Diaconesse » 10,—
Ramo Italiano della A. W. A. S. New
York, per Convitti, Doli. 225 » 5.123,25
Totale L. 31.485,15
NB. - I fiori vengono ricevuti con gratitudine dal cassiere della Tavola, Antonio Rostan,
Torre Penice (Prov. di Torino).
Abonnements payés.
1922: Poët Philibert, Grangettes, Faettp
— Poët J. Paul, Cloutes, Id. — Pons
Pierre Philippe, Baisse, Maniglia — Martinat Henri, Id., Id. — Poët Albert, Grangettes, Faetto — Pascal Henri, syndic,
Chiabrano — Ferrier F. feu Barth., Grangettes, Faetto — Ribet Suzanne, Faureng,
Chiabrano — Tron Jean, Id., Id. — Ferrier F. feU Antoine, Grangettes, Faetto —
Peyrot J. Henri, Crouzet, Prali ~ Guigou
Suzanne, Perrero — Poët J. Pierre, Roche,
Faetto — Poët Ernest, syndic. Traverse
— Menusan Alexandre, Perrero — Clot
Jean, Poumeifrè, Prali — Micol Anne,
Baisse, Maniglia — Perrou Jeanne, Marseille — Genre Lydie, Grangettes, Faetto
— Barai Edouard, Laurens, Maniglia —
Micol Jean, facteur, Chiabrano — Pons
Emmanuel, Perrero — Clot Henri. Ibrea,
Traverse — Peyran Emmanuel, syndic. Maniglia — Poët Jules, ancien, Graqgettes,
Faetto — Ferrier Jean de Pierre, Poumarat, Faetto — Bounous J. Daniel, Crouzet, Prali (2 ex.) — Pons Adrien, ancien.
Baisse, Maniglia (4 ex.) — Pons Pierre,
ancien, Bessé, Perrero (4 ex.) — Tron
Henri, pasteur, Perrero — Pons Henri feu
Philippe, Baisse, Maniglia — Peyronel Héli,
régent, Perrero — Pascal Jean Alex., Ribets, Chiabrano — Durand-Ribet S., Vivian, Inverso Rinasca — Grill Pierre, Pomaretto — Giaiero Henri, Perosa Argentina — Durand Jacqueline, Vivian, Inverso
Pinasca — Castagno Catherine, Clot, Id.
— Ribet Albert, Masselli, Pomaretto —
Rochon D., Vivian, Inverso Pinasca —
Pons M. Louise^y. Clot, Pomaretto — Rostagno L., régent, Pomaretto — Bertalot
Louis, Pons, Id. — Grill Marguerite, Gilles, Id. — Balme A., Id., Id. — Jahier
Cecilia, Teitas, Inverso Pinasca — Baret
Pauline, Combeville, Id. — Long Pierre,
Fayole, Id. — Castagno Jules, Id. — Rostagno L., Brescia — Tourn Jacqueline,
Rouncas, Rorà — Gönnet Et., Bobbio Pellice — Caffarel Jean, Id. — Pontet Paul,
Id. — Geymonat David, Id. — Mondon
David, Id. — Gafnier Suzanne, Id. — Rostan Clémentine, Dongan Hills — Bouchard
Lami, Pramollo — Beux Henri, Sappiat,
Id. — Ribet Léontine, Napoli — Micol
Marie, Porinche, Massello — Tron J. J. R.,
Id. — Malan A., Nice — Reymond-Gardiol M.me, Genève — Pastre S., Cannes
— Pasquet M., Petit Saconnex — Favat
Ernest, Pinero lo — Rey E., Cannes —
Bleynat Marie, Inverso Porte — Combe
Jacques feu François, Id. — Viglielmo B.,
Roma (in acc.) — Travers N., Inverso Pinasca — Morel J., Rounc, Rorà —■ Peyronel Catherine, Riclaretto — Barai Albert,
Inverso Pinasca — Coucourde B., Id. —
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VALLI VALDESI.
Ansfoirna - Pastore: Eugenio Revel.
Bobbio PelUce - Pastore: B. Bertalot.
Lnaerna S. Oiovanni - Pastore: Giovanni
Bonnet.
Massello - Pastore: Pietro Cbauvie.
Ferrerò - Pastore: Enrico Tron, S.
Pinerolo - Pastore: Luigi Marauda.
Pomaretto - Pastore: Giulio Tron.
Frali - Pastore Guido Comba.
Pramollo - Pastore: Em. Tron.
Prarostino - Pastore: Giov. Bertinatti.
Riclaretto: - Pastore: G. Marauda.
Rodoretto - Pastore: Alberto Fuhrmaun.
Rorà - Pastore: F. Peyronel.
S.GcrmanoChisone -Pastore: EnricoTron.J.
Torre PelUce - Pastore: Davide Bosio.
VillarPellice - Pastore: Bart. Soulier.
Aosta - Chiesa: 3, Rue Croix de Ville - Pastore: Aug. Jahier, ivi.
Bari- Chiesa: Corso Vitt. Em., 164.
Benevento - Sig. Ant. Cornelio, Via Pietro
De Caro, 17.
Biella - Chiesa: Via Funicolare - Pastore:
G. G. Ribetti, Casa Boglietti Bottalino.
Borrello - Chiesa Evangelica, Sig. G. Bert.
Brescia - Chiesa: Via dei Mille (ang. Piazza
Garibaldi) - Pastore: Luigi Rostagno, ivi.
Brindisi - Chiesa: Via Congregazione, Casa
Zaccaro - Sig. Pietro Varvelli, Via Circonvallazione.
Casale Monferrato - Chiesa; Piazza Giardini Pubblici - Pastore: Davide Fornerou.
Catania - Chiesa: Via Naumachia, 22 - Pastore: Giuseppe Pasulo, ivi.
Caltanissetta - Chiesa: Via Maida, 15 - Pastore: Luigi Micci, ivi.
Chieti - Chiesa Evangelica : Sig. D. Rosati,
Villa Comunale.
Coazze - Pastore: R. Buràttini.
Como - Chiesa: Via Rusconi, 9 - Pastore:
Giovanni Grilli - 8, Via S. Martino.
Corato - Chiesa Evangelica: Via Garibaldi Pastore: G. Moggia, ivi.
Dovadola - Chiesa Evangelica.
Felonica Po - Chiesa Evangelica - Sig. Ben.
Giudici.
Pirenze - Chiesa ; Via Serragli, 51.
Chiesa: Via Manzoni, 13 - Pastore:
E. Meynier, ivi.
Fiame - Chiesa: Via Sem Benelli, 6 - Pastore: Arnaldo Comba - Via Trieste, 219.
Forano - Chiesa Evangelica: Sig. Enrico
Corsaui.
Genova Chiesa: Via Assarotti - Pastore:
Bart. Revel - 2, Via Curtatone.
Grotte - Chiesa Evangelica - Pastore: Luigi
Mico!.
Ivrea - Chiesa: 5, Corso Botta - Pastore;
G. D. Mauriu - 3, Via S. Nazario.
La Maddalena - Chiesa Evangelica; Sig.
Enrico Robutti.
Livorno - Chiesa: Via G. Verdi, 3 - Pastore:
Arturo Muston, ivi.
Lucca - Chiesa; Via Galli Tassi, 18 - Culto
ogni Domenica alle ore 18 - Pastore:
G. D. Buffa.
Mantova - Chiesa: Via Bacchio, 4 - Pastore;
Benv. Celli.
Messina - Chiesa: Via Maddalena, 120 - Pastore: Giuseppe Messina, ivi.
Milano Chiesa ài S Giovanni in Conca Pastore: V. Alberto Costabel - 22, Via
Telesio. —Chiesa di Via Fabbri, 9 - Pastore; Emilio Corsani, r Via Stradivari.
Napoli - Chiesa: 25, Piazzetta Tagliavia Pastore: Attilio Arias, ivi.
Pachino - Chiesa Evangelica - Pastore: Davide Pons.
Palermo - Chiesa; Via Macqueda, 36 • Pastore: Rinaldo Malan, ivi.
Pescolanciano - Chiesa Evangelica.
Piani di Vallecrosia - Pastore: F. A. Billour,
Asilo Evangelico.
Pisa»- Chiesa; Via Detna, 15 - Pastore: G.
D. Buffa - 23, Via Mazzini.
Reggio Calabria - Chiesa: Piazza S. Marco Pastore: Arturo Viuays, ivi.
Riesi - Chiesa Evangelica - Pastore: Arturo
Miugardì.
Rio Marina - Chiesa Evangelica - Pastore:
Gius. Banchetti.
Roma: Chiese: Via Tre Novembre, 107, e
Piazza Cavour - Pastore: Aless. Simeoni,
107, Via Tre Novembre - Sig. Virgilio
Sommani, 57, Via Marianna Dionigi.
Sampierdarena - Chiesa; 16, Via G. Carducci - Pastore: Giovanni Petrai, ivi.
Sanremo - Chiesa: Via Roma - Pastore Ugo
Janni, ivi.
Savona - Chiesa: Corso Crist. Colombo, 13 -.
Pastore; G. Petrai.
Siena - Chièsa: Viale Curtatone, 5 - Pastore:
Francesco Rostan. ivi.
Siracusa - Via Cavour - Pastore: Davide
Pons, Via Arsenale (Villa Maugeri).
Sasa - Chiesa: 14, Via Umberto I - Pastore:
R. Buràttini.
Taranto - Chiesa; Via d'Aquino, 132- Sig.
Pietro Varvelli.
Torino - Chiesa: Corso Vitt. Emanuele II
(angolo Via Principe Tommaso) - Pastori ; Alberto Prochet e Paolo Bosio,
15, Via Pio Quinto.
Trieste - Chiesa: ViaS.M.Maggiore - Pastore:
Guglielmo Del Pesco - 535, Via Scorcolia.
Venezia - Chiesa; Palazzo Cavagnis (Santa
MariaPormosa) -Past. :DàvideRevel,ìvi.
Verona - Chiesa: Via Pigna (pressoil Duomo)
- Pastore: B. Celli, 2, Vicolo S. Andrea.
Vittoria - Chiesa Evangelica - Sig. V. Trobia.
Uffîcio di Presidenza della Tavola Valdese:
Sig. Past. Bartolomeo Léger, Moderatore Sig. Past. Ant. Rostan, Segretario-Cassiere, 107, Via Tre Novembre, Roma.
Facoltà di Teèlogìa: Firenze, 51 - Via Serragli - Prof. G. Lussi, G. Rostagno, Ern.
- Comba.
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Arnaud, 29.
Liceo-Ginnasio Pareggiato: Torre Pellice Preside; Prof. G. Maggiore.
Scuola Normale Pareggiata: TorrePellice .
Direttore ; Prof. G. Ribet.
Scuola Latina: Pomax^tto - Direttore : Prof.
D. Jahier. . ,
Convitto Maschile: Torre Pellice - Direttore:
Past. F. Grill.
Convitto Femminile: TorrePellice ■ Direttrice: Sig.na A. Vinçon.
Orfanotrofio: Torre Pellice - Direttrice: Sig.na
N. Arnoulet.
Istituto Femminile Valdese di Vallecrosia Direttore Past.F. A. Billour.
Rifugio per incurabili; Luserna S. Giovanni.
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S. Germano » 6, 2 12, 2 13,48 16, 2 ^ 17,33
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