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4 Février 1921
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Que tojïtçs les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimahlei;...,. dignes de louange, occupent vos pensées. (Phil. IV, 8).
LA VOlX' p^IÏ BERGER.
iSt-Jean x, 4, 5).
•J.’ai lu quelque part le petit trait suivant :
« Un voyageur qui parcourait la Palestine
trouya un jour trois bergers qui abreuvaient
leurs troupeaux à une fontaine. Les brebis
étaient pêle-mêle; on eût dit qu’il n’y avait
qu’un seul troupeau. L’étranger se deman/ dait comment les bergers pourraient refor/ mer chacun son troupeau. Bientôt l’un des
bergers se leva et cria:
Men-ah ! men-ah ! (mot arabe qui signifie: suis-moi!).
Et aussitôt une trentaine de brebis se détachèrent du troupeau et le berger s’éloignant, elles le suivirent docilement.
Après lui un autre berger se leva et à son
appel : « Men-ah ! Men-ah ! », toutes ses brebis arrivèrent et le suivirent.
Etonné de cette docilité des brebis, le
voyageur demanda au troisième berger si
les brebis le suivraient, lui étranger, s’il les
appelait. Il lui répondit négativement. Désirant cependant en faire l’essai, le berger, .
à sa demande, lui passa son manteau, sa houlette et son turban, puis il cria : « Men-ah !
men-ah ! ». b,es brebis levèrent la tête et le
fixèrent, mais pas une ne bougea.
L’étranger convaincu demanda alors :
— Tes brebis ne suivent-elles jamais qUe
toi seul?
r- Jamais que moi seul, répondit-il, excepté quand l’une d’elles est malade; alors
elle; ne reconnaît plus la voix de son maître ».
H:
Cette petite scène n’est-elle pas Une touchantb illustration des paroles du Seigneur
Jésus dans cet admirable chap. xdeTEvangile de Saint-Jean qu’on pourrait à bon droit
appeler le chapitre du « Bon Berger » : « Le
bon berger marche devant ses brebis et ses
brebis le suivent parce qu’elles connaissent
sa voix. Mais elles ne suivront pas un étranger,'parce qü’élies ne connaissent pas la
voix d^s étrangers ».
Mais ce qui m’a surtout frappé dans ce
petit récit, c’est la dernière-parole du berger
palestinien: Quand fune £ elles est malade,
elle ne reconnaît plus la voix de son maître.
L,çs brebis reconnaissent toujours la voix
de leur berger. Il n’y a qu’une seule exception: quand l’une d’elles est malade. —
N’est-ce pas là une précieuse indication pour
notre vie spirituelle? Que de fois en effet
nous nous sommes étonnés, nous avons gémi
de ne pas entendre dans le secret de notre
cœur la voix si douce et si bienfaisante de
notre Sauveur, de ne pas la reconnaître parmi toutes celles qui nous appelaient et qui
nous solhcitaient. C’était dans un jour
d’épreUve, de découragement, de doute ou
de tentation, nous avions besoin d’entendre,
la voix de Jésus nous encourageant, nous
consefllànt, nous guidant... et sa voix était
indistinctë'ià notre cœur ! Pourquoi? Jésus,
le bon bergefj oublierait-il parfois les brebis
de son troupeaïî^ Non, jamais ! Mais voilà,
nous dit le berger de Palestine: « Quqnd
l’une d’elles est malade elle ne reconnaît
plus la voix de son maître ». Ce n’est pas le
berger qui se tait, ce n’est pas le berger dont
la voile a changé, c’est la brebis qui ne reconnaît plus sa voix: la maladie a rompu
le lien entre elle et lui. Quand nous n> reconnaissons plus la voix de Jésus, ce n’est pas
que Jésus garde le silence; c’est que notre
âme es,t malade, c’est que>notre entendement spirituel a été obscurci par cette maladie qui s’appelle : le péché.
*
* *
Que faire alors pour entendre à nouveau
la voix du divin Èérger nous consoler, nous
encourager, nous diriger? Il faut que notre
âme guénsfè ! Et pour guérir, il faut qu’elle
retourne à'Jésus. L’âme est malade quand
elle est'séparée de Jésüs, quand pendant de
Idngs jours ou dé longs mois, nous l’avons
privée de cette nourriture spirituelle qui s’appelle, la lecture de l’Evangile, la prière, la
communion et la vie avec le Sauveur...
r Chers lecteurs, le jour où la voix de Jésus
. -ne sera plus distincte à notre cœur, ne l’ac^.cusons pas de nôus oubliery pensons à la
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parole du berger oriental : c Quand l’une
d’elles est malade, elle ne reconnaît plus la
voix de son maître ». Cherchons auprès de
Jésus la guérison, et bientôt la voix du Bon
Berger résonnera de nouveau à nos oreilles
claire et douce : « Mes brebis entendent ma
voix, dit encore Jésus, je les connais et elles
me suivent. Je leur donne la vie éteuielle;
èlles ne périront jamais et personne ne les
ravira de ma main ». B. Soulibe.
EPHÉMÉBIDES VAUOOIS'ES.
Un enlèvement.
Le jésuite J. B. Vanini avait commencé en
15,80 une mission au Val Luseme. Dûment
appuyé par le pouvoir ducal, il interrompait
les pasteurs en plein sermon et se vantait
de les avoir convaincus quand il aurait dû
avouer le contraire, s’il avait pu être sincère.
Ce qui est certain, c’est que plus d’un an
avait passé sans que ni ses prédications, ni
ses promesses, ni ses menaces lui eussent acquis un seul prosélyte. Il y suppléa en enlevant un fils de pasteur.
Le barbe Gilles des Gilles avait parcouru
une carrière longue et périlleuse aux Vallées et en Calabre ; il avait fait plusieurs
voyages en Suisse à travers mille dangers.
Placé en 1555 comme pasteur au Villar, il
avait vu sa paroisse envahie par le comte de
la Trinité et avait accompagné les Vaudois
dans leurs combats pour consoler les mourants et encourager les survivants. Placé à
la Tour après la guerre, il avait été emprisonné par Castrocaro; mais l’intervention de
l’Electeur Palatin l’avait -fait déhvrer. Il
habitait avec sa femme, Marguerite Bounous, et leurs enfants, le presbytère des Cervières. Leur existence simple et paisible fut
soudain troublée par une douleur qu’ils portèrent jusque dans là tombe.
Un jour que le barbe était absent, un voisin, d’accord avec Vanini, réussit à induire
un des jeunes Gilles à l’accompagner à Turin, lui promettant de lui faire voir les beautés et les grandeurs de cette capitale, que, en
sa qualité de Vaudois, il ne pourrait jamais
visiter sans danger. Mais, aussitôt arrivé à
la ville, l’imprudent jeune homme fut saisi
par les jésuites et enfermé dans leur couvent.
Ce ne fut pas sans peine que ses parents désolés apprirent comment il avait disparu de
la maison. Aussitôt ils recoururent au duc
par le moyen des personnage^ qui avaient
été en honneur auprès de la bonne duchesse,
tels que le comte de Luseme et Philippe de
(RacOnis. Ils obtinrent la promesse que leur
enfant leur serait rendu s’il déclarait le désirer; mais il devait faire cette déclaration
à son frère aîné, devant quelques seigneurs
et deux jésuites. Ceux-ci lui avaient dicté
une réponse qu’il croyait devoir le rendre à
ses parents, tandis qu’ils avaient disposé
pour qu’elle fût interprétée dans le sens contraire. C’est ce qu’il raconta plus tard à son
frère et qu’il écrivit en secret à son père.
Comme il demeurait attaché à sa famille
et à sa foi, ses geôliers craignirent qu’il s’évadât ou que le duc se décidât à reconnaître
le droit de nature. C’est pourquoi iis l’envoyèrent aux Indes et l’on n’en sut plus jamais rien.
Celui qui avait été l’instmment de l’enlèvement appartenait probablement à la faniille Cervière. Restés seuls catholiques dans
une région où tout le monde avait embrassé
l’Evangile, les Cervières devinrent si odieux
à leur entourage, à la suite de ce triste fait,
qu’ils finirent par quitter la commune et se
retirer aux Vignes de Luseme, où ils donnèrent pareillement le nom à un hameau.
S’ils encoumrent le mépris de tout cœur
bien né, ni eux ni les jésuites n’eurent aucun
châtiment de la part des autorités, qui jugeaient sans doute qu’ils avaient montré un
beau zèle religieux. Cette infâme impunité.
ne fit qu’encourager un moyen aussi facile
de faire des prosélytes ; aussi cet enlèvement
fut-il le premier d’une série de plusieurs centaines, qui brisèrent bien des cœurs paternels et maternels aU cours des siècles XVIXIX.
Il n’y a que peu de mois que mourait à
la Tour une personne qui avait été enlevée
deux fois avant 1848. On croyait du moins
,que ce fût désormais une affaire du passé.
Un fait tout récent, ou plutôt actuel, est là
(pour nous prouver que l’Eghse Romaine et
! ses systèmes n’ont pas changé, et les autorités... pas beaucoup. J. J
D
CHROINIOUE VAUOOISE.
BOBI. Distinction. Nous reproduisons de
la Luce la lettre suivante que le docteur Macfarland, secrétaire général du Conseil Fédéral des Eglises du Christ en Amérique, a
adressée à M. le pasteur E. Bertalot, à la
suite de la tournée de visites que notre collègue à rendues l’an dernier aux Eglises des
|Etats*Unis d’Amérique.
(t Cher Aumônier,
(( C’est avec le plus grand plaisir que je’,
vous informe que le Comité Général Améri-'
*cain pour les Aumôniers de l’Armée et de la
Marine a délibéré de vous assigner la médaille frappée en l’honneur des Aumôniers
des Etats-Unis.
« Cette distinction vous est conférée en
i votre qualité de représentant des Aumôniers
des forces de votre pays pendant la dernière
* guerre, auxquels vous êtes priés de faire parvenir l’expression de l’admiration chaleureuse
î
des Eghses d’x\mérique.
L’offre de cette médaille Vous a été faite à
il occasion de la Quatrième Assemblée du
Conseil Fédéral des Eghses du Christ en
^Amérique, réunie à Boston du 1° au 6 Décembre 1920.
« Le diplôme accompagnant là médaille
vous arrivera prochainement.
« Nous sommes heureux de l’occasion qui
nous est offerte de vous exprimer, ainsi qu’à
vos collègues Aumôniers et à tous les soldats évangéliques italiens, la reconnaissance
des Eghses d’Amérique.
« Votre dévoué Chaeles S. Maopaeland ».
Nous exprimons à M. le pasteur Bertalot
nos bien sincères félicitations ».
La Rédaction.
—■ Nous bénissons le Seigneur et nous sen!tons profondément encouragés par le fait
que Dimanche après Dimanche le temple est
bondé d’auditeurs sérieux et attentifs. La
jeunesse est largement représentée. De même
pour les réunions du soir. Nous demandons
à Dieu de mettre sa force dans notre faiblesse et nous soupirons après un réveil. Les
temps sont sérieux et difficiles. Que les enfants de lumière s’unissent en phalange invincible pour triompher du mal sous toutes
ses formes.
— L’Union des jeunes filles a repris ses
séances régulières. Vingt-deux étaient présentes à la première séance. Dieu veuille
qu’elle puisse prospérer et être en bénédiction
à plusieurs.
— Nous pouvons en dire de même à l’égard
de celle des jeunes gens dont quelques-uns
ne sont jeunes que par le cœur. On a raison
de croire qu’elle se renforcera et deviendra
bien plus nombreuse. Dieu le veuille.
— La terrible inondation de l’automne dernier a laissé derrière elle bien des ruines.
Mais les habitaîits dé Bobi appartiennent à
une race forte et remuante et qui n’attend
pas tout du gouvernement. Ici c’est un pont
que l’on construit, là c’est une nouvelle route
que l’on trace à travers des rochers que l’on
doit faire sauter à coups de mines, "là encore c’est un ruisseau que l’on doit tailler
dans la roche vive, afin de donner un peu
d’eau aux maigres prairies alpestres.
Tpus nos complimeftts. E. B.
LA TOUR. Dimanche matin, au culte principal, M. Giampiccoli, modérateur, adressa à
notre congrégation un vibrant appel, l’invitant à considérer tout ce qu’elle a reçu de
Dieu et lui montrant de quelle manière pratique eUe peut lui témoigner de sa reconnaissance.
Dans l’après-midi MM. Perazzi et Giampiccqli parlèrent ouvertement du grand danger que courent nos églises des Vallées si les
membres d’église ne réalisent pas mieux
quel est leur devoir envers eUes et ne contribuent pas selon leurs forces pour les frais
de culte. L’Assemblée fut yiveraent impres
sionnée par les paroles de ces frères et nous
sommes sûrs que la coUecte ordinaire s’en
ressentira.
PIGNEROL. Nous apprenons par
les journaux que M. le chev. Gustave Eynard
est entré dans son repos le ii Janvier, à
l’âge de 78 ans, dans cette vihe où il avait
pris sa retraite. Nous aimons à rappeler que
pendant de très longues années il fut un
membre assidu de notre église de Palerme
et que nos jeunes pasteurs trouvaient chez
lui l’hospitalité la plus cordiale.
Ses dernières ann'ées furent douloureusement assombries par la perte de sa fihe M.me
Marcelle Chauvie qui laissa la vie sous les
décombres de Messine avec son mari M.
Adolphe Chauvie, notre chèr collègue toujours regretté, et par ceUe de son deuxième,
fils, Guido, qui donna sa jeune existence"
au service de la patrie.
En vouant à la mémoire de M. Eynerd
un souvenir affectueux, nous adressons à
M. l’ing. Max Eynard, son fils, l’expression
de notre sympathie fraternelle.
- J. B.
POMARET. La visite Eglise a eü heu
Dimanche 23 Janvier, et-a été faite avec
beaucoup de zèle et de tact par le vice-président de la Commission Exécutive, M. le
pasteur Henri Tron, du Perrier.
Une première réunion a eu heu dans l’école
des Cerisiers, Samedi soir, pour le quartier
des Faures: la soirée magnifique a aidé à
remplir l’école d’une manière vraiment
exceptionnelle. M. le prof. Jalla a ajouté
quelques paroles aux exhortations du passteur Tron.
Après le culte au temple on a discuté sur
les trois sujets, proposés par le Consistoire:,
fréquentation des cultes, Sainte-Gène et
Jeunesse. M. le prof. H. Fomeron a rédigé
le compte-rendu de la discussion.
Deux faits ont ressorti des discours prononcés en cette occasion: 1° Les membres
de la paroisse ont fait des progrès remarquables à l’égard des contributions, si nous considérons les années passées. Le minimum
conseillé par le Pasteur de la paroisse est de ^
frs. 5 par membre communiant, et un grand
nombre de familles a répondu avec générosité à l’appel qui leur a été adressé. 2° La
jeunesse trouve de nombreuses occasions
de se rencontrer et de se rendre utile: la
Chorale est très nombreuse, et les récitations
sont à l’ordre du jour. On espère que notre
jeunesse sache profiter du moment, qui n’a
jamais été si favorable, pour s’jmir dans une
Société de Jeunesse mixte, suivant les exemples des autres paroisses des VaUées.
Des remerciements très cordiaux ont été
adressés au pasteur M, B. Léger et au régent
M. Peyrot pour leur activité bénie au sein
de la paroisse.
— L’après-midi l’ensevehssement de
l’ancien Pierre Tron de St-Martin, décédé
à l’hôpital, a fait retarder quelque peu la
réunion dans l’école centrale de l’Envers-Pinache, qui a réuni un grand nombre de
personnes.
■— Le soir, à 7 h. dans l’école centrale
du Pomaret, MM. les, pasteurs Tron et Léger
ont adressé de fortes exhortations aux membres de la paroisse accourus de près et de
loin pour cette occasion* exceptionnelle.
Avant de terminer ce beau jour de Dimanche
si bien rempli pour tous, M. le prof. C. Jalla
a remercié Dieu pour les appels et pour les
utiles instructions dont la paroisse toute
entière avait pu jouir, et a demandé au Seigneur de vouloir bénir le travail qui est accompli avec tant de fidéhté au milieu de
nous.
ROME, 27 Janvier. — Cher Monsieur le
Rédacteur, Je vous assure que ma qualité de
journaliste (encore que vous veuillez bien ,
admettre cela pour une «qualité») ne m’a
pas, jusqu’ici du moins, valu d’être appelé à
faire partie d’aucun «comité» d’amies de
la jeune fille, pas plus qu’à bénéficier des
attentions aimables qui sont le privilège
des jeunes Vaudoises de Rome. Or donc
n’ayant pas assisté à la, paraît-il, fort jolie
réception de Via Balbo, force était de me
contenter de vous transmettre là gentille
2
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'' ''•^
4^
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prose que vous publiâtes, sans intention aur
cune de vouloir briguer l’honneur delà signer.
Comment, d’ailleurs, n’y avez-vous pas tout
aussitôt découvert le style d’une plume légère, c’est-à-dire féminine?
Si vous le voulez bien, et avec mes remerciements pour votre obligeance, rendons à
■ César ce qui est à César... et aux demoiselles
ce qui est aux demoiselles, si anonymes puissent-elles être ! Th. Vauchee.
Nous prions M. Vaucher de vouloir agréer
nos excuses sincères pour f erreur ou la distraction dont nous nous serions rendus foupahles
et qu'il a voulu nous signaler d'une fort ain ablp façon. Devrons-nous lui avouer que notre
repentir n'est pas aussi sincère que nos excuses? La rectification d'aujourd'hui nous q 'évêlé que nous comptons dans l'Eglise Vaudoise
de Rome deux plumes alertes qui démontrent
quelque sympathie, fût-elle occasionnelle, pour
notre journal... Serait-il indiscret de leur lemander pour nos lecteurs de plus fréquentes
correspondances de la ville éternelle ?
L’Echo des Vallées en serait bien heureux
et très reconnaissant à l'aimable demoisdle
anonyme et au journaliste distitigûé.
La DihectK'N.
SÀINT-ÎEAN. Dimanche au soir, dans
notre salle Albarin, garnie d’un public noarbreux et très attentif, M. le prof. J. Ribet
nous donna une conférence fort intéressante
et vivement appréciée sur la suppression du
pouvoir temporel de la papauté sous ce ti ;re
suggestif : D'A spromonte alla Breccia di Po Ha
Pia. Nos meilleurs remercîments.
— Une question d'actualité. Le pasteur de
la paroisse a trouvé un de ces jpurs dans'sa
boîte aux lettres une lettre d’un de ses j>aroissiens, anonyme, et qui insistait pour ê ;re
publiée, telle quelle, dans notre journal. Lne
lettre très aimable, et même touchante, p( ur
le pasteur, mais qui a mis le directeur de
l'Echo dans un fameux embarras ! La jm.
blier? Non, d^idément ! Ne pas la publier "...
Le point d’interrogation a duré toute me
journée, et puis voici enfin ce qui a fait incliner vers le oui notre scrupuleux j oumaliste.
La considération tout d’abord que si dc.ns
cette lettre il ^’était agi d’un autre, d’un collègue, il l’aurait publiée avec empressement
et avec plaisir. La réflexion ensuite que les
dispositions et les sentiments exprimés par
le correspondant anonyme méritaient d’ê ;re.
signalés et d’avoir en réponse quelques éclairdsséments qui pourraient offrir une utilité
aussi pour bien d’autres membres de nos
Eglises en ces jours où la question du traitement des pasteurs est agitée dans nos paroisses. 0ue l’on glisse sur ce que le message
peut contenir de personnel et qüe l’on s’en
tienne àu sentiment qui l’anime. Le voici
intégralement.
*
ije
« Je vous prie de publier ceci tel quel, si
possible, dans votre Echo.
« Nous remercions beaucoup, moi et ma
nombreuse famille, M. le Modérateur et
M. Perazzi pour leur visite du 23 Janvijr.
Ils nous ont parlé avec courage et sincérité,
ils nous ont fait connaître l’état décourage£.nt
des finances de l’Eglise et nous ont fait sentir notre responsabilité vis-à-vis de l’Eglise
et vis-à-vis de notre cher Pasteur, qui ncus
est nécessaire et indispensable. Notre pasteur
a été un père dévoué, plein de bontés et de
sollicitudes pour nos soldats vaudois e,ui
ont eù la-chance d’être à ses ordres ou de lui
demander service pendant les quatre années
de guerre. « Il nous faisait filer, disait un soldat de Prarustin, mais on obéissait volontiers
parce qu’il nous aimait et nous traitait tcus
comme si nous avions été ses propres fils ».
J’espère qu’on n’oubllera pas cela, maintenant que le danger est passé !
J’apporte ceci au pasteur (Venveloppe contenait 25 francs) et je donne 25 francs peur
l’Eglise, et j’espère que beaucoup d’agriculteurs feront comme moi et que notre Paroisse
suffira bientôt à ses propres frais d’Eglise.
« A part cela, peut-cm aussi porter des
dons en nature au pasteur? Ma fille dit que
Madame est très gentille et très bonne, m ùs
qu’elle devient rouge quand on lui apporte
quelque chose...
« Publiez tout ceci, s’il' vous plaît.
« Un agriculteur vaudois ».
*
* *
La teneur de cette lettre est une nouvelle
preuve ajoutée à bien d’autres que les paroles de notre Modérateur et de M. Perar.zi
adressées dernièrement à cette paroisse au
sujet de la collecte pour les besoins de
l’Eglise, ont porté et porté profondément.
Nous sommes même assurés que si tous es
chefs de famille avaient été là, à leur place,
pour enteifdre leur exposition si efficace et
persuasive, le problème éconoinique qui, pour
sa part, concerne notre paroisse, serait în
bonne partie résolu. Pour les auditeurs présents cela été comme un voile qui est tombé
de devsRit leurs yeux: ils ont réalisé, grand
nombre d’entre eux, et peut-être pour la
première fois, que l’Eglise se trouvait dans
la détresse faute d’argent, que le ministère
chrétien dont ils avaient joui paisiblement
jusqu’ici, était sérieusement menacé dans
son fonctionnement. Et tandis que leur attachement pour l’Eglise et le culte chrétien
leur était pour ainsi dire révélé à nouveiu,
la voix deTa conscience et la voix du coîur
leur indiquaient clairement le devoir à accomplir et le sacrifice à faire pour le maintien et la bonne marche de ces institutions
bienfaisantes.
Nous avons l’impression bien arrêtéè qu’il
en a été ainsi et que les auditeurs de M le
Modérateur et M. Perazzi leur sont sincèrement reconnaissants de leur avoir fait cmnaître' toute la vérité et de les avoir mis
par là en demeure de faire leur devoii; en
pleine connaissance de cause. ^
Mais voilà, comme la question des frais
de culte est étroitement liée à celle de la situation économique des pasteurs et de leur
traitement, il était naturel et nécessaire (¡uç
nos orateurs dussent mettre en évidence
la situation précaire de ces pasteurs et de
leurs familles au momeqt actuel. Et ils l’ont
fait si bien, avec tant de vérité et d’amc ur,
qu’ils ont certes éveillé chez beaucoup de
nos frères et sœurs un renouveau de sjmpathie cordiale et d’intérêt bienveillant p )ur
la personne de leur conducteur spiriti lel,
quel qu’il soit, et de sa famille.
C’est à cet éveil de sympathie parti ;ulière évidemment que nous devons la bonne
lettre plus haut citée et d’autres amabil: tés
touchantes dont le pasteur a été l’objet ces
derniers jours. Et cela est réjouissant à bien
des points de vue, et très encourageant cc mme affirmation.
Mais cela pourrait risquer aussi de pré ter
à l’équivoque, et ce serait regrettable. Nctre
aimable correspondant n’y est pas tombé,
pensons-nous, dans le cas particulier. W. ais
d’autres pourraient y tomber, et avec c ela
frustrer inconsciemment et avec les meilleures intentions du monde le but même <iue
notre Administration centrale se propose et
que tous les Vaudois des Vallées devraient
se proposer: celui de constituer annuellem ;nt
un revenu qui permette à l’Administration
de la Table de pourvoir au, ministère régulier dans chacune de nos paroisses.
En d’autres termes : les dons faits directement et personnellement aux pasteurs et à
leurs fa.milles sont les très bienvenus, car
il n’est pas à craindre de longtemps qu’ils
puissent représenter pour eux une chose superflue, et ils constituent d’ailleurs une
vieille et fort sympathique tradition; mais
ils ne sauraient remplacer, même partiellement, les effets d’une collecte offlciellement
établie et dûment organisée. Ils ne doivent
dans aucun cas faire perdre de vue les exigences de la collecte annuelle qui est seule
capable de pourvoir d’une façon régulière et
systématique à l’entretien de notre Corps
Pastoral.
« Si l’on peut aussi porter des dons en nature au pasteur?» Cher ami inconnu, nous
pouvons vous assurer au nom du pasteur
de Saint-Jean, et de tous ses collègues des
Vallées qu’ils sont et seront reçus avec la
plus grande reconnaissance, et quand surtout ils sont offerts, comme de votre part,
avec une si fraternelle candeur. Mais toujours à la condition... entendons-nous, qu’ils
n’aient pas à rogner les ongles à leur très
grande sœur qui est la collecte annuelle ! On
peut, en les recevant, rougir... de surprise
ou de plaisir. Mais ce qui l’emporte, croyezle, c’est toujours le plaisir d’avoir été l’objet d’une pensée affectueuse.
Ce que nous souhaitons de tout notre coeur
c’est que ce brave mouvement de libéralité
chrétienne qui semble se dessiner dans notre
paroisse à la suite des vigoureux appels de
notre Modérateur et de son digne collègue
M. Perazzi puisse bientôt s’étendre à toute
la paroisse, et puis reprendre ailleurs, avec
un élan renouvelé et de bien meilleurs fruits,
jusqu’à la conquête assurée et définitive de
l’indépendance financière pour toutes nos
paroisses des Vallées..
Les deux premiers quartiers qui ont été j
vysités par nos collecteurs, M. Perazzi en
tête, ont donné des résultats fort encourageants. Plusieurs frères qui contribuaient,
^ pour 20, 24, 50 lires se sont inscrits pour ;:oo
et 150. Un plus grand nombre qui donnaient,
2, 3, 5 francs, sont arrivés à 10, 20 et 25 frs.
Nos collecteurs et collectrices sont en
train maintenant de parcourir nos quartiers'
de campagne plus proprement dits. D'eu^
,veuille qu’ils y rencontrent beaucoup de ces
« agriculteurs vaudois » pareils à celui qui a
signé le message dont ces notes ont pris 3ccasion, pareils à lui par leur attachement à
cette Eglise qui les a vus 'naître et dont ils
ont reçu tant de bienfaits !
TRIESTE. Notre œuvre continue à faire
des progrès. Les cultes du matin sont ben
fréquentés, les conférences du soir qui sont
régulièrement annoncées par les joumàux
locaux, ont eu un succès tel que le pasteur
M. Del Pesco a décidé de les continuer ap "ès
l’Avent jusqu’à Pâques. Ces conférences sont
toujours accompagnées de musique sacée^
exécutée par notre organiste, le plus dist ngué de }a ville, et par les élèves d’une maî
tresse de chant des plus en vue. Parmi les
auditeurs assidus de ces conférences, iious
remarquons plusieurs perscaines qui fonnent
l’élite du mouvement intellectuel de œtte
ville.
Les réunions du Mercredi soir — exercice
de «chant et conversation religieuse — semblent intéresser vivement aussi plusieurs
catholiques qui y preniient part. Les collectes et les contributions qui déjà l’àn dernier
étaient réjouissantes, se sont remarquablement accrues. La collecte au culte,jie Noël
a donné L. 154; pour l’arbre de Noël des
enfants qui a eu lieu le 26 Décembre avec
chants, récitations, musique spéciale et distribution de cadeaux, nous avons. collecté
L. 400.
Notre Société de couture continue à travailler avec zèle ; dernièrement elle a envoyé
au Comité « Pro Orfani di Guerra » un paquet de vêtements à l’occasion des fêtes de
l’Annexion.
Une soirée offerte au mois de Novembre
par M. et M.me Del Pesco à contribué à fortifier les liens de fraternité et de sympathie
entre les membres de notre église.
INSTITUTIONS
HOSPITALIÈRES VAUDOISES.
m. 8.me Liste de Souscriptions.
Sig. Daniele J ourdan, pastore
(Rifugio) • L. 17,45
Pomaretto, colletta Natale (Orfanotrofio) » 9 J,45
Id., Scuola Domenicale (Id.) » 24,20
Sig. L. Coïsson, maestro (Id.) » 5,—
Lo stesso (Ospedali) - » io,—
Sig. Augusto Pastre, Perosa
(Orfanotrofio) » 20,—^
Lo stesso (Ospedali) » 30,—
Sig. Maurizio Rostan, Perosa
(Orfanotrofio) » io,—
Lo stesso (Ospedali) » io,—
Sig.na M. Perro, Pomaretto
(Ospedali) » 5>—
Sig.ne Grill, Perosa (Id.) » ó,—
Sig.na Jenny Balmas, Perosa ^
(Orfanotrofio) » i,—
Sig. Carlo Grill, Id. (Ospedali) » 25,—
Sig. Enrico Jahier, Inverso Pi
nasca (Orfanotrofio) ^ » 2,—
B. C., Id. (Ospedali) » 4,—
Lo stesso (Orfanotrofio) » 4>4o
Sig. Giulio Castagno, Inverso Pi- „
nasca (Id.) . » -Z,—
Sig. Eliseo Davit (Id.) . » 20,—
Sig. G. Romano, pastore emerito (Id.) » IO,—
Scuola Domenicale di Lugano '
(Rifugio) » 4^’>~
Sig.na Enrichetta Bounous, Marsiglia (fd.) » 5>—
Sig.na Elena Longo, Appiotti
(Ospedali) » lò,—
Una ammalata riconoscente (Id.) » io,—
Sig. G. P. Eynard, Cleveland
(Orfanotrofio) » 5o>—
Sig. Bart. Chauvie, anziano (Orfanotrofio)^- » IO,—
Lo stesso (Rifugio) » io,—
Sig.na Annetta Travers (Orfanotrofio) ' » Si
La stessa (Rifugio) » 5,—
Sig. Lageard, mission. (Ospedali) » 25,—
Lo stesso (Orfanotrofio) » 25,—
Lo stesso (Rifugio) » 25,—
L.
525.50
Listes précédentes » 7.773,75
Total L. 8.299,25
Lit Doct. Amedeo Rostan.
37.me Liste de Souscriptions.
Sig. Lageard, missionario L. 25,—
Listes précédentes » 8.668,50
Total L. 8.693,50
Lit Lieutenant Carlo Ribet.
l6.me Liste de Souscriptions.
Sig. Lageard, missionario L. 25,—
Sig. Guglielmo Decker » 100,—
Sig. Carlo Decker » 300,—
Sig. e Sig.ra Mario Cignoni » 4.01/.,—
L. 4-439-—
Listes précédentes » 5.561,
Total L. 10.000,—
Tale somma dando, in rendita sullo Stato
un capitale nominale di L. 12.000, il Letto
è definitivamente dotato.
Chronique politique.
On ne peut pas dire que la Chambee ait
fait beaucoup de besogne depuis la réouverture du 26 janvier, malgré la masse de questions urgentes qui demandent à être résolues. Le projet d'augmentation du pain a bien
été remis ai discussion dès^ les premiiires
séances, mais l’on piétine sur place, grâce à
l’obstruction savamment organisée par les
socialistes de toutes nuances afin que la loi
qui doit nous sauver de la banqueroute ne
soit approuvée que le plus tard possible.
Car il n’est plus question de rejet: la loi sera
approuvée, tôt ou tard; seulement, chaque
mois de retard nous coûte, dit-on, un demimilliard. D’ailleurs, M. Giolitti a eu la cou
pable faiblesse de consentir à un ajournement de quelques jours, pour discuter immédiàtemenf, sur la demande des socialistes,
y la POLITIQufe INTiEIBUEE en EAPPOBT AVBO
LE MOUVEMENT « EABCISTA » de l’EmiUe.
Nous pensons que si M. Giolitti avait vouju
s’imposer en insistant sur la continuation
du « projet du pain », il aurait eu pour lui
non seulement la majorité de la Chambre
mais, ce "qui vaut, mieux, celle de la nation.
Au cours de la discussion sur la politiqtie.
intérieure on a donc entendu jusqu’ici.qu^*'
ques orateurs socialistes et quelques. « Êiscisti ». Les premiers se plaignent amèrement
que le Gouvernement n’intervienne pas
goureusement pour mettre les « fasciste »‘ à ’
la raison et garantir l’ordre public 'Voyez les
bons apôtres ! Ils sont maintenant persuadés,
de n’être pas les plus forts, voilà pourquoi
ils déplorent la violence ! Par un admirable
discours, étayé sur des preuves irréfutables,
M. Sarrocchi fait l’historique, de la tyrannie
bolchéviste; de l’Emilie et de là'crèàtiom dés
fasù qui eii sont la conséquence immédiate,
puisqu’il s’agissait de répondre à la violence
par la violence, le Gouvernement ne faisant
rien pour arrêter ni même neutraliser les
excès du bolchéviame. M. Sarrocchi traduit
l’opinion du grand nombre lorsqu’il ajoute:
« Les violences des « fascisti » sont évidemment à déplorer, mais aussi longtemps que
le Gouvernement n’aura pas le courage ou
la force de protéger les citoyens de toutes
les classes sociales, le «fascismo » sera presque
une nécessité, et il ne disparaîtra que le jour
où ce même Gouvernement aura repris ses
fonctions de tuteur de la tranquillité publique ». C’est aussi là l’opinion de la « Commission d’enquête sur la situation de Bologne », dont le rapport, qui vient d’être distribué aux députés, conclut en demandant que
l’empire de' la loi soit rétabli.
M. Meda, ministre du Trésor, a pris un
congé d’une vingtaine de jours, sa santé étant
plutôt ébranlée. C’est le ministre des finan, ces, M. Facta, qui a assumé dans l’entre
temps « l’intérim » du trésor.
Toujours en rapport avec les désordres
de l’Emilie et les luttes entre « fascisti » et
socialistes, le ministre de l’Intérieur vient
d’émaner un déceet enjoignant à tous les
citoyens des provinces de Ferrare, Modène
et Bologne de consigner leurs armes aux
autorités. Cet ukase de M. Giolitti soulève
les plus vives oppositions surtout parmi le?
« partis de l’ordre » ; car, dit-on, comment
pourrons-nous nous défendre, sans armes,
dans une région où çpntinue à régner une
si grande surexcitation?
La GRÈVE des salaeîès du Municipq de
Turin a pris fi;n. 'fout le monde a repris la
besogne interrompue avec si peu de raison,
et cela malgré’ la certitude que les journées
de grève ne seront pas payées. Le syndic de
Turin mérite un bon point pour son énergie,
La conférence de Paris, qui a menacé
un moment de diviser les alliés, notamment,
la France et l’Angleterre, a clos ses séances
dans la plus parfaite entente de tous les participants. Il y eut accord complet sur les.
deux questions principales: celle du désarmement de l’Allemagne et celle n. répara^
tions ».. Sur le premier point il est convenu
d’exiger de l’Allemagne l’exécution totale,
des engagements résultant du traité de Versailles ^et du protocole de. Spa. Dernier délai
au is^avril. Si l’Allema^e regimbe on la
menace de représailles économiques et de
l’occupation de nouveaux territoires. Quant
aux réparations, elles sont calculées sur la
base de 200 müliaMs or à répartir en 40
annuités; à savoir 3 milliards par an pour
les 3 premières années ; 4, puis 5, et enfin 6
pour les suivantes. La dernière aimuité se^
rait payée en 1961. De ces 200 milliards la
France en'lexige 120 pour elle seule.
Voilà des «.plans fort beaux,sur Iqp^ier ».
Le mal est. que l’Allemagne ne veut ou ne
peut absidument pas payer dans cas. proportions qu’elle qualifie de « folles prétentions »,
et (jue très probablement,les deux cents milliards seront réduits... à beaucoup moins.
Le 21 février, aura lieu une noitvbllb
CONFÉRENCE, à Londius, avec les représentants de l’Allemagne cette fois, pour le
règlement des affaires de l’Orient (Grèce,
Turquie. Arménie, etc.). j. c
J. Bonnet, Rédacteur-Réspmsatíe^
"Torre Péilice i imprimerie
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Abonnements payés.
1921: Jourdan Louis, Colonia Vaidense
(1922, 23, 24) —H. Rihet, Les Massels,
Pomaretto — Balmas Vincent, Pomaretto
— Grill Charles, Perosa, Argentina — Bertalot Jean, Id. — Griot Madeleine, Pomaretto (complément) — Maurin J. D.-, Iveea
— Maurin Giovanni, Càstelnuûvo, Pinasca —
Bertalot Jean, S. Bartolomeo, Prarostino —
Bonnet M., Colarej, Id. --- Gostabet Elisée,
Buffe, Id. — Costantino J., Id., Id. -s-Forneron Jacques, Cardouna, Id. —.Forneron
S., S. Bart-, Id. — Gaudin IVÜchei Godina»
Id. — Griglio M., Ciabot Grotta. S. Secondo
— Gay Jacqueline, Rivoixa, îd- — Gardiol
Luigina, Ciabot bas, Prarostmo — Gay Emilie, Serre, Id. — Godino Lidia, Barbé,.I(I,
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