1
So^kantième année.
/ I
Juület 1924
N* 29
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L’ËGHO DES VILLEES
PA R Aïs SAINT CHAQUE VENDREDIg
PROC- trASONNEMeNTI
' Vallées Vaudoises
Par an Plonr^ frimoia
L. 8,— 5,
» 10,— 6,—
. 20,— 11,—
» 19,—
1 doll. Vz doll.
On s'abonne: k Torre Pellicet sa Bureau d’Administration de VÉcho (Via
Arnaud, 31); dans toutes: les^ paroisses, chez MM. les Pasteurs.
Italie (en dehors^des Vallées) et Colonies
Etranger . . '......................
1 Plusieurs- abonnements la même adresse
EtalSfUnis d’Amérique...................
L'ABONNEMENT SE PAYE D'AVANCE.
S’adresser: pour la Rédaetion, au Directeur M. Jean Coïssoh, professeur,
Torre Pèiffce —pour l’Adtnlnlstratton, au Bureau du journal, Arnaud,
N» 3a - Torre PelUce.
Pour toutes les annoncca s’adresser au Bureau du journal.
Tout changement d’adresse coûte yo eentimcs, sauf ceux du commencement
de l’année.
V«, Le Numéro SO centimes v»,
Que. toutes, les choses vraies, honnêtea, justes, pures> aimables..,,, dignes de louange, occupent vos pensées. (Phil. IV, 8).
8
s
8
3
la fête du tS' août
aura lieu, D. v., â la Vachère ; à cause de
spéciales circonstances, du moment, la Eéunion sera générale,.pour les deux Vallées.
Un attrait particulier la rendra en effet remarquablement intéressante : les
Promoteurs d’une grande film, ayant pour
»: but d’illustrer l’Histoire Vaudoise an'“cienne et contemporaine, nous prient d’annoncer qu’ils désirent prendre plusieurs
■i^es cinématographiques, soit de la rém
""'nion elle-même, soit de différentes «scè
'■'4
: nés » qu’ils organiseront' sur ces belles pelouses historiques.
Que tous ceux qui tiennent à encourager
cette initiative aussi utile qu’intéressante
veuillent bien en prendre bonne note.
Pignerol, le 16 juillet 1924.
L. Marauda.
ü •¥» *¥*
«A* JCJU
I
Le Directeur de i’Echo n’a plus eu de
vacances depuis l’été de 1922 ; ü prétend
avoir besoin, lui aussi, d’un peu de repos,
ne fût-ce que d’une ou de deux senmines,
L’Administration de notre feuille ne voit
pas dinconvénients . à la. chose, et. les abonr
vfwdront être ni moins généreux
ni plus, exigeants qu’elle, n’est-ce pas ?
'C’est pourquoi nous prévenons les lecteurs qm le prochain numéro ne paraîtra
que le vendredi l.r août, et que le dernier
numéro du même mois (20 août) sera également supprimé. Prière d’en prendre
bonne note. L’Administration.
MÉDITATION
LES SOUCIS.
« Ne soyez point en souci ».
St-Matfhieu VI, 25.
En vous parlant des soucis de la vie, je
suis bien sûr que personne ne dira : Voilà
qiuelque chose qui ne me regarde pas. On
a des soucis à tout âge et dans toutes les
conditions ; ü y a les soucis que l’on voit
et cfiux <ju|e l’on ne voit point, ceux qu’on
avoiue et^ceux qu’on cache. Avez-vous besoin, aujojud’hui même, d’une parole de
réconfort J C’est bien possible, cela ne m’étonnerajt^ Tous, nous vivons en
pleine ép^^ipie de souçis. Dieu nous soit
en aide !
Nous considérons volontiers In vie comme une suite non interrompue de. soucis,
et Voilà que Jésus vient npus dire : Ne
^ez point en .soucis. N’est-ce pas deman^ l’impossible ? se tenir dans la région
% nuages et méconnaître la réalité ? On
^ûs le répète assez : l’Evangile c’est le
domaine de l’utopie ; il peut y avoir une
certaine grandeur dans ses enseignements,
il n’est pas applicable dans la vie
®S^ante; c’est un idéal qui n’a rien à
^ir avec la réalité, des. choses. C’est comr
une douce folie, un état de rêve. Et de
rêve on se méfie, on ne fait rien pour le
en réalité ; et on se laisse mordre
par les soucis jusqu’à ce qu’elle en
dévorée. Pourtant, ,une parole de Ce^ qui est la vérité même doit être l’exPr^ion de la vérité.- Si Jésus nous dit :
Ne
^oyez point en souci, ce ne peut être
mystification. Deux fois de suite, dans
le même discours, Jésus se sert de cette expression. La première fois. Ne soyez point
en souci pour votre vie..., il s’agit des choses nécessaires à la vie, la nourriture, le
vêtement. La seconde fois. Ne soyez point
en souci pour le lendemain, il s’agit de
l’avenir, et dans cet avenir on peut faire
entrer les préoccupations de toute sorte
pour nous, pour nos enfants, nos bien-aimés. Je remarque que tous ces soucis se
rapportent surtout aux choses matérielles,
à celles de la vie présente. Examinons
consciencieusement quelle est la nature de
nos soucis habituels ; nous n’aurons pas de
peine à reconnaître le rôle immense qu’y
occupe notre corps et ses dépendances. Je
sais bien que ces soucis vontajusqu’à atteindre l’âme, mais ce n’est que par ricochet; le gros de nos soucis ne dépasse
galère le bas de l’horizon terrestre. Tenez,
aujourd’hui même, pourquoi sommes-nous
en souci ? pour notre santé ou pour celle
de nos enfants, pour quelque misérable défnil de la -vie de chaque jour, parce que
telle ou telle chose ne va pas exactement
comme-nous; aurions voulu, parce que notre travail ne nous a pas .conduit au résultat désiré, parce que nous redoutons une
infirmité, parce que nous prévoyons une
contrariété, parce que nous tremblons à la
pensée d’ame joiê qui peut se changer en
cruel chagrin souci,' parce que la vie
est. toujours plus chère, parce que les impôts augmentent, parce que nous avons
peur de ne pas en avoir assez pour la fin
de nos jours, ou pour moins que cela parfois ; pour rien ou presque rien ; les soucis : quel lamentable cortège ; j’en passe,
et; des pires ! Et maintenant je dis que
quand:nous nous rendons bien compte de
ce qu’il y a de peu relevé, de terre-àderre
dans la plupart de nos soucis, nous devrions avoir honte de nous mettre en peine
pour peu ; de chose, comme Marthe, alors
que; tous/ nos soucis devraient se concentrer sur l’état de notre âme, sur le pardon
de nos péchés, sur le compte que nous aurons à rendre, sur le Ciel .pour lequel nous
devrions nous préparer.
Ces soucis, indignes de nous, le chrétien,
sur l’ordre du Maître, doit les bannir.
Mais n’allons pas faire dire à Jésus ce qu’il
n’a x>as vojdu direî,que-nous devons vivre
comme des. têtes; sans cervelle et des poitrines,' sans, oosutr, en laissant tout aller
au petit bonheur. Les oiseaux du Ciel, que
JésEB< aime à nous:,donner en exemple,
mettent tout fleur savoir faire à construire
leurs nids, fcwit- de grands voyages pour
am^iorer leur exist^bje* et- nef marnaient,
pas, après avoir gazouillév,le:caiitiquecqui.
suit le réveih d’ouvrir leuna-aaesientieSUête
de nourritures Ite' ;fo»t-: ce, qjii’ili j y. a>. faire*
Dieu .se. charge, du reste. L<ea uiaeaux-n’opt
pas. de soucis.
Si nous faisonsmotre devoir, tout notre,
devoir, si nous nous tenons bien, près.-de
Dieu pour le supplier de diriger toute
itéiose pour notre plus grand bien, si, .nous
ouvrons notre journée , par la prière, si
nous la fermons par l’Hosaimah de nos
cœurs, alors nous saurons ce que Jésus
veut dire : « Ne soyez point en souci ».
(Eglise Libre). Th. Calas
Pasteur de l’Ile de Ré.
U
ilei
»»•
Nos, lecteurs de moyenne culture, qui
nôttis. tiennent tout particulièrement à.
coîttir et qui sont d’ailleurs la très grande
majorité, doivent s’être demandé quelle;
est là signification de ce nom et de cet adjectif qu’ils voient, depuis quelque temps,
accolés dans leur journal!' Ils aVaient bien
entendu vaguement parler de «christianisme social», mais jamais encore.de christianisme intégral eux qui, dans leur naïveté, croyaient qu’il n’y a que le christianiitoe tout court, le christianisme de Jési^4iîhrist dans sa plus complète significat
tien. Màis ils se trompent sans doute : il:
y., a màintenant un christianisme intégral,
plus pratique et surtout plus moderne,,
prétendent les nouveaux apôtres, un nou*
veau (?) christianisme qui a fait l’objeû
d’une étude profonde et fouilléa que notre
correspondant M. Arthur Muston a lue
à la Conférence du 2.me District et doute
nous allons extraire les passages les plus
saillants, avec l’aimablè autorisation de
raptaur^
Va quoi' lè christianisme intégral doit-il'son origine ? A la solution , pratique d’un
problème constitutionnel sur la direction
fdigieuse à donner aux Unions Chrétiennes de Jeunes j(3ens. Sii le» Unions Chrétiennes maintenaient étroitemente leur caractère évangdique, elles pouvaient paraîr
tre confessionnelles quoiqu’elles ouvrissent
leurs portes à des adhérents, appartenant
à d’autres .««ifessions dtrétiennes.; alors,
on imagina un christianisme si large et
indéfini, si élastique et* comperéhensif, de
manière a pouvoir y inclure toutes les professions de foi, toutes les. « prassi », toutes les nuances. De cette façon, quiconque
se disait chrétien pouvait trouver place
dans le panthéon unioniste où il entrait
de pair, en y apportant son bagage religieux qui prenait consistance du moment
où il était introduit dans la; société commune. Ce fait fut considéré corne l’intégration de fois très différentes; d’où dét;
riva un christianisme «sui generis;» qui,
a été qualifié dUntéqrcdi — L’intégration j
était donc d’abord le fait des Unions: Chré-,
tiennes; mais comme les- propagandistes:
du nouveau verbe cherduente' aussi î des
adhérents parmi les; membresïde nos églises, il s’agit de-vw d’un peu.près ce» qu’il
faut entendre? par «christianisme'; intér
gral... ».
« ...Le christianisme, intégral» prétend
— en s’associant ài;ce< qui est une» aspirar ^
tion et une tendance vers runité dans le
champ politique, social et économique —
préparer le terrain et offrir» une: base à
Lunion religieuse de tous les chrétiens. A
cet effet, il se fonde» sur ces deux prémisses : 1” L’intuition du divin qui a culminé
dans le Christ, se dégrade en se transmettant et en s’effectuant. Fatalement,
toute incarnation d’une idée qui est déjà
« en dégradation », en s’effectuant, dans
les individus, les collectivités ou les doctrines, tombe en décadence. Ce fut le cas
du christianisme... pour des nécessités métaphysiques. Il en résulte qu’en aucune
église l’esprit du christianisme n’a eu une
exécution suffisante ou adéquate ; et que
d’un autre côté, une partie de cet esprit
peut se trouver hors des églises, sous d’au
tres formes et. en quantité nullement négligeable. Si donc les églises ignorent ou
combattent, ces intuitions chrétiennes en
dehors de leur sphère, il est par contre nécessaire — pour ceux qui veulent « réintégrer» l’esprit du christianisme — d’en,
tenir compte. MaiSj, comme vous- voyez*,
cette première prémisse ne peut viser que;
la seule église catholique qui prétend» à
l’infaillibilité de sa doctrine et au monopole absolu de la vérité chrétienne.
« La deiuxième prémisse, de l’inté^^alisr
me consiste dans l’affirmation que la religion n’est pas une forme quelconque de.
connaissance, mais qu’elle est « expérience ». La notion, de religion comme connaissance engendre la théologie qui,, scientifiquement et théologiquement, prétend
définir les doctrines se rapportant à Dieu.
Mais il n’y a pas une seule théologie : un
dogme est opposé à un autre dogme, l’orthodoxie à l’hétérodoxie... et cette lutte
contribue à la «désintégration» de l’esprit chrétien.;.. Cette deuxième^ prémisse
qui répudie la connaissance .et fait consister tout le christianisme dans l’expérience morale est en contradiction avec
l’enseignement du Christ et des apôtres,
enlève toute obiectivité à la vérité chrétienne et, dans son subjectivisme, néglige,
à dessein, de faire valoir un des talents
essentiels que Dieu nous a donnés : la
pensée...
«Les intégralistes admettent cependant
que les églises sont une nécessité historique... que les diurnes ont une fonction
très essentielle dans la vie de l’esprit ; que
églises et dogmes renferment une certaine
proportion d’expérience religieuse et que,
en réunissant et entrelaçant ces. paillettes d’or de. vérités spirituelles, ainsi disséminées, on peut établir ,ime unité de l’esprit au-dessus des diversités de la lettre.
Ces concessions qu’on ne saurait évaluer
dans la pratique et qui demeurent p.urement théoriques, sont un effort pour sauver quelque chose de l’église et du dogme.
Mais, comme on le voit, c’est là enfoncer
des portes ouvertes, vu que les églises
évangéliques actuelles ne sont pas «dogmocentriques », .mais « Christocentriques »,
et qu’elles tendent à mettre. toujours plus
en première ligne non pas lè dogme, mais
la foi, et à trouver leur fondement dans la
personne vivante du Christ».
(Suite et fin au prochain numéro).
L’&niiBE ^aiiiSe
Le pape a proclamé l’année sainte. L’Eglise romaine est appelée à céléhrerjle jubilé pendant toute l’année 1925, et chaque
fidèle à gagner une indulgence plénière et,
extraordinaire, en tant que; pendant. ce
temps, les confesseurs-.ont le . pouvoir d’absoudre de tous les cas réservés.
A quand remonte cet usage?
En 1299, sous le pontificat de. Boniface VIII, ce renard, comme l’appelait son
prédécesseur, ce vicaire de Christ que le
Dante n’hésite pas à placer en Enfer, on
fit d’abord circuler une voix, d’après laquelle tous ceux qui visiteraient les églises de S. Pierre et de S. Paul, recevraient
l’absolution complète de leurs péchés, telle
qu’ elle était prol^ise jusque-là aux
2
' n
Croisés qui allaient combattre en Terre
Sainte pour libérer le S. Sépulcre. On
trouva om vieillard de 107 ans, prêt à assurer qu’il se souvenait d’une indulgence
semblable accordée en 1200. A la suite de
cette affirmation, que rien n’appuyait dans
les archives de l’Iîglise, Boniface, par le
moyen de la bulle Antiquorum kabet, institua le jubilé, non seulement pour 1300,
mais pour chaque centième année, accordant une indulgence plénière à tous ceux
qui, dans des sentiments de pénitence parfaite, visiteraient S. Pierre et S. Paul, les
habitants de Rome, pendant trente jours,
réduits à quinze pour les étrangers. Lès
uns et les autres y apportaient leurs
offrandes.
Une foule immense afflua à Rome, venant de toute la chrétienté. Le pape se
présenta aux pèlerins, ceint d’une couronne pontificale, à laquelle il avait ajouté
celle de l’Elmpire ; c’est ce qui a formé le
Trirègne, porté encore aujourd’hui par le
représentant de Celui qui, couronné d’épines, a dit : Mon règne n’est pas de ce
monde. Un pèlerin d’Asti, le chroniqueur
iVentura, raconte que deux prêtres se tenaient près de l’autel de S. 'Paul, avec des
râteaux, ramassant nuit et jour des sommes d’argent inouïes.
C’est cët argent qui servit au pape à
faire descendre en Italie le prince français,
Charles de Valois, pour opprimer l’indépendance de la Sicile, et à faire une vraie
croisade contre les Colonna, ennemis de
IBonifaoe et de sa famüle.
¡La facilité avec laquelle ce trésor avait
été acquis, en dépit de la parole de Pierre
à Simon le magicien : Qm ton argent périsse avec toi, puisque tu as cru que le don
de Dieu pouvait ^acquérir par de l’argent,
amena Clément VI à découvrir que Moïse
avait institué un jubilé chaque 50 ans. Il
n’y a çp’à ouvrir la Bible pour constater
qu’il n’y a aucun point de rapport entre
ces deux jubilœ : Moïse n’a jamais publié
d’indulgences et nul pape n’a jamais rendu
aucun bien-fonds à ses anciens propriétaires. Mais le public d’alors avalait gros,
tout comme aujourd’hui, ce qu’on voulait
lui faire accroire. D’ailleurs, la peste noire
de 1348 avait dévasté Rome ; aussi Clément VI fixa-t-il dorénavant le jubilé à
chaque 50me année, à la requête, dit-il,
du peuple romain, à l’exemple de Moïse
et en considération de la brièveté de la vie
humaine, qui fait que peu de fidèles atteignent l’âge de cent ans et peuvent profiter du trésor des grâces de l’Ifelise. Le
concours des pèlerins fut de nouveau énorme ; seulement, un chroniqueur du temps
remarque que cetix qui revenaient de Rome étaient, pour une bonne part, plus méchants qu’üs n’étaient auparavant. Une
remarque à peu près sem,blable était faite,
deux siècles plus tard, par Machiâvel.
En 1380, toujours en considération de
la brièveté de la vie et de l’étab des caisses
de l’Eglise, Urbain VI fixa l’époque de chaque jubilé à 33 ans, en l’honneur de la durée de la vie de Jésus. Les troubles de ce
temps l’empêchèrent de le célébrer en
1383 ; mais son successeur le fêta en 1390,
ce qui ne l’empêcha pas de le répéter en
1400. Il inventa même des années supplémentaires de jubilé, pendant lesquelles ses
(agents parcouraient les divers pays, vendant les indulgences pour la somme que
les acheteurs auraient dépensée, s’ils
avaient voyagé et séjourné à Rome, tant
était grande la sollicitude du St-Père pour
toiis ses enfants!
D’autres jubilés furent célébrés en 1425
et 1450, prolongé à tout 1451, pendant que
la chrétienté d’Orient, par le manque de
secours du catholicisme romain, allait tomber sous les coups de Mahomet. Enfin
Paul n les fixa à chaque 25.me année, alléguant le péril turc, la fragilité de la vie,
les épidémies, la misère générale, comme
si le remède pouvait en être- de porter à
Rome l’argent qui restait encore aux misérables ! D’ailleurs, il suffit désormais d’avoir eu l’intention de se rendre à Rome,
pour obtenir des indulgences spéciales,
pourvu que le produit en fût envoyé à la
curie romaine.
Parmi les jubilés successifs, rappelons
celui de 1650, à l’occasion duquel le pape
ajouta au nom de la Congregatio de propaganda fide, ces mots et extirpandis haeretieis. A la suite de cette célébration, furent fondées un peu partout des succursales de la Propagande. C’est à celle de Turin, appuyée par le gouvernement de
Christine de France, que sont dues les infamies des (Pâques Piémontaises, alors que
les soldats de la Foi recevaient indulgence
plénière pour incendier, massacrer, violer,
torturer.
Au reste, les papes ont souvent publié
un jubilé à leur exaltation, et Léon XIII
en a célébré toute une série, depuis le
25me anniversaire de sa première messe
jusqu’à celui J de son pontificat.
Avec le vent qui souffle en haut lieu, on
peut s’attendre, en 1925, à un regain de
fanatisme, plutôt que de voir, comme aux
jours de Luther, le marché des indulgences soulever les consciences. Seul, le pre
mier Ministre ^de la Fille Aînée de l’Eglise
a osé dénoncer ce marché comme un trafic
qui est une honte pour la religion. A nous
de tâcher d’éclairer ceux qui par ignorance, par superstition, par imitation,
peut-être, recourent à ces citernes crevassées, comme l’ont fait nos pères qui, aux
offres d’indulgences faites en 1517 par l’archevêque Claude de Seyssel, répondirent :
Nous n’avons que faire du pardon du pape,
Christ nous suiffit.
J. J.
STORI/I LETTER/lRI/1 DELL/l BIPPI/1
- OPERA IN CINQUE VOLUMI
R’ uscito il 4" volume :
Teodoro LONGO : I Libri Storici del Nuovo Testamento. Il Canone ed il
Testo del Nuovo Testamento. — Voi. di pag. 148. — Prezzo : Lire 4.
Volumi pubblicati anteriormente :
I libri dei profeti.
Le epistole del Nuovo Testamento. L'Apocalisse.
Usciranno nei prossimi mesi :
1 libri poetici dell'antico Testamento. Gli apocrifi. 11
Ernesto Comba
Ernesto Comba
Ernesto Comba
Canone e il Testo dell'Antico Testamento.
Teodoro Longo : l libri storici dell'Antico Testamento
L. 4
Ogni volume ; L. 4 — (Estero L. 5)
Affrettatevi a prenotarvi per i cinque volumi, inviando complessivamente
li. 13,50 (appena L. 2.70, per volume, franco!) — Per l’Estero : I-. *0 (non
più L. 18). ,
lilBRBRIA “LA LUCE,,
(Prov. di Torino) TORRE PELLICE
 prop dn crime Matteotti.
«Du ne peut contenter tout le monde
et son père » ; au surplus nous ne nous
y sommes jamais essayé. '
Mais arrivons au fait. Dernièrement, un
de nos amis, filo-fasciste convaincu, reprochait à Z’Echo des Vallées i— à son Directeur en particulier — d’avoir blâmé, à l’occasion, certains actes, certaines méthodes
du fascisme, auquel, d’après lui, ü n’y aurait absolument rien à reprocher. Quelques jours plus tard, voüà un jeune homme, fort intelligent d’aüleurs, qui nom
adresse une longue épitre sur a l'affaire
Matteotti », où ü reproche à i'Echo d’avoir
pris à son actif la thèse fasciste et de se
montrer trop tendre à l’endroit du fascisme.
Ces deux opinions diamétralement opposées prouveraient, au besoin, que nous demeurons dans le vrai, que nom n’avons
pas de parti pris, que noue jugeons impartialement, que notre politique éclectique
et indépendante approuve le bien d’où
qu’ü vienne, comme elle blâme le mal de
toute provenance. Elle l’a toujours fait;
elle s’est toujours insurgée contre toute
forme de violence, contre toute limitation
de liberté, contre toute infraction à la loi.
Et nom ne songeons même pas à nom écarter de ce programme, à l’avenir.
Malgré le ton tranchant de notre correspondant d’occasion et quoiqu’il ait un
peu l’air de nom faire la leçon, ce que nous
lui pardonnons — ü faut beaucoup pardonner aux jeunes — nom insérerions volontiers son article contenant maintes justes appréciations, maints jugements fort
sensés. Quant à le publier sans coupures,
ainsi que l’exigerait l’auteur, rums n’y songeons même pas : nom ne terums pas, mais
pas du tout, à avoir maille à partir avec
la censure nouveUemènt instaurée. Or l’article en question contient bien plus dune
phrase qui attirerait sans aucun doute
l’attention de la censure. Mais nom publierions très volontiers, à l’avenir, un ou des
articles du même auteur, s’ü consentait à
mettre une sourdine ...à sa plume.
. j. c.
CHRONIQUE VAUDOISE
Teno Cimpo Nazloniile 0. G. D. 0.
ai GHIGO di Frali (4-12 Agosto 1924).
PROGRAMMA:
Ihmedì 4 Agosto : Arrivo in mattinata
- Pomeriggio : Adunata delle campiste (disposizioni relative al campo e thè) - Sera :
Culto di apertura nella Pineta di Malzat,
pastore G. Comba.
Martedì 5 Agosto : Mattinata : Studio
religioso, «Per la vita dello spirito» (1“
parte), E. Meynier ; Studio U. C. D. G.,
«Un tipo ideale di Unione», M. Rossi Pomeriggio : Passeggiata al Nido deU’Orso<
Mercoledì 6 Agosto : Mattinata : Studio
religioso, «Per la vita dello spirito» (2“
parte), E. Meynier; «Gruppo delle più
giovani », M. Rossi ; Studio U. C. D. G.,
«La studentessa dei nostri Foyers e l’opera* sociale religiosa dell’Unione», Aimée
Jalla - Pomeriggio : « L’Adolescente », conversazione con le dirigenti di sezioni cadette, M. Rossi.
Giovedì 7 Agosto : Gita al Lago' d’Envie
- programma speciale per la giornata.
* Venerdì 8 Agosto : Mattinata : Studio
religioso, « Le vie del Signore », M. Rossi ;
Studio U. C. D, G., « Cosa cerchiamo nell’Unione e cosa troviajno ? », E. Meynier Pomeriggio : « La partecipazione della
donna alla vita civica - Le Segretarie naziofnali > - Riunione del « gruppo delle più
giovani». E. Hugon.
Sabato 9 Agosto : Gita nella Valle della
Miniera - progranama speciale.^
Domenica 10 Agosto : Mattinata : Culto
nella chiesa di Prali - Pomeriggio : Convegno per le Unioni della ¡Valle nella Pineta di Malzat, aUe ore 14.30.
Lunedì 11 Agosto : Mattinata : Culto di
chiusura, pastore G. Gamba ; Studio U. Cj
Di Gì-, « Il Convegno Intemazionale di Washington », M. Rossi - Pomeriggio : Gita a
Galmund - Sera : Agape di chiusura.
Martedì 12 Agosto : Partenza nella
mattinata^
i Eehos de la Presse.
ALLEMAGNE. Les chrétiens et la
publique. Il faut avoir rme vocation spéciale ou beaucoup d’ambition iK>ur se jeter
dans le maquis de la politique. Dans la plu-';
m
part des pays, les chrétiens y répugnent eit ^
reculent devant lie sacrifice que cette dèci- ...Si
sion, leur imposerait. Mais après cela, ils
sont maj venus de se plaindre d’être mal
gouvernés! Quoi qu’il en soit, les Ale^,
manda constatent avec tristesse que le rnê-■
me phénomène se produit chez eux. parmi
les* membres du Reichstag actuel, ü y a.^^
en effet 285 chrétiens (180 protestants et ''
105 catholiques) et 174 non chrétiens,
c’est-à-dire juifs, ou sans confession, ou
appartenant à des sectes ayant répudié
tout commeroe avec les grandes Eglises
chrétiennes. Ce second groupe, qui représente à peine le un pour cent de la population totale de l’Alltemagne, forme donc ^
le 3|0 pour cent du parlement !
Protestantisme et catholicismet. La pro
portion des catholiques et des protestants /'
s’est sepisiblement modifiée en Allemagne à,
la suite de la guerre. Comme ce sont surtout ’
des populations catholiques qui ont été détachées de l’empire, aussi bien 'à l’est qu’a^
l’ouest, on estime que l’Afllemagne actuelle
est plus qu’aux deux tiers protestante.'-.jl,,
Quant au passage d’une confusion à l’au-^,
tre, la Reformirte Kirchen-Zeitung du 2
mars donne la statistique suivante :
1910 1919 1920 1021
Du catholicisme au
protestantisme 8270 9154 11017 11455
Du protestantisme
au catholicisme 877 1191 1508 1480
Les catholiques contestent ces chiffres et
en indiquent de tout autres ; mais, ajoute
notre journal, si l’on admet que les leurs
soient exacts, ils n’en établissent pas
moins, pour les quatre années ci-dessus,’
un surplus de 3517, 1859, 2452 et 3419
âmes au profit de l’Eglise protestante. U
semble donc que Jà-bas le vent souffle dans
un autrfe sens que chez nous ; et encore
peut-iêtre est-il moins contraire chez nous
que cerl^âins ne se l’imaginent !
{Semaine religieuse).
** *
^à
ANGLETERRE. Ouverture de l’expmsition de Vempire britannique. Les journaux
quotidiens ont raconté l’ouverture solennelle par le roi d’Angleterre de Texposition de Wembley. Nos lecteurs apprendront avec intériôt que l’élément religieiux
n’a pas fait défaut dans cette grandiose
cérémonie. Le roi lui-même, après avoir J
dit : « Je déclare l’exposition ouverte, a “j
ajouté, et je prie pour que par la bénédiction de Dieu eUe contribue à l’unité et à
(a prospérité de mes peuples et à la paix eit
au .bonheur du monde».
A ce moment l’évêque de iLonfires s’est
levé et a prononcé la prière suivante :
« Dieu tout puissant, notre Père Céleste,
toi le grand IMaî tre du monde entier, nous
louonis et glorifions ton saint nom.
« Bénis, nous t’en prions, notre pays
notre empirq, afin qu’il soit en bénédiction
au monde entier.' Fais que nos idéalb et nos |
aspirations soient d’accord avec te volonté
et apprends-TîOus à nous voir nous-miâtnes
comme les autres nous voient.
« Comme nous avons agi sur la nattiïei
pour coiïquérir le bien-être, aide-nous lagir sur les relations sociales de l'htà)®^..
nité de manière à conquérir lia justice
un peuple de frères. Décide-nous à vi'Vrt
dans la vérité et à établir notre vie coinmuTie sur les fondements éternels de
justice et de l’amour.
grâce dft faire <Iù .,
« Accorde-nous la grâce de faire
bien de tous la loi suprême de notre pays»
afin que notre patrie soit forte parce
solidement fondée sur l’amour de tous J
citoyens. C’est ce que nous te defnanfiens^
au nom de notre Seigneur Jésus-Chnsît-^
lAmei) y>. »
'Puis l’évêque récite l’Oraison doniini-Ycale qui, répétée à mi-voix par des milliers .
d’aæisf^nts, résonna dans l’immense
3
■ 'il*
'■■Í ■;■'■■'■•jì'ìi
«
(Ceinta/comme te bruit deg flots sur me
[plag» de galets. (Senuiine religieme).
4: « H:
Déclaration de Genève. L’Union intem^'idonale de secours aux enfants, dont le
-siège est à Genève, 4, rue Massot, fondée
^n 1920, a pour but de siecourir et protéger
les enfants en tous pays, sans distinction
4e nationalité, de race, ni de confession.
Elle englobe une cinquantaine de Comités
.affiliés et asisociés et a repu l’appui de toutes les Eglises : catholiques, protestantes,
-orthodoxes, corammautés juives et muaul‘ mânes, etc. Son fonds international, alimenté de dons de toutes les parties du
I monde, a secouru depuis quatre ans plus
4’un million d’enfants dans une quarantaines de pays.
^iîL’organe de l’U. I. S. E. en France est
3e Comité français de secours aux enfants
i.,--' 10, rue de l’Elysée - Paris (8).
' L’U. I. S. E. a adopté récemment une
.Déclaration des droits de l’enfant, dite
Déclaration de Genève, en 36 langues, qui
énonce en cinq formules brèves et claires
les droits qui devraient être reconnus aux
enfants et respectés dans tous les pays ciftisés. C’est un programme proposé à toutes les bonnes volontés et aux législateurs
'4u monde entier. Voici le texte de cette
Déclaration ;
y. > Déclaration de Genève.
'Par la présente Déclaration des droits de
3,’enfant, dite Déclaration de Genève, les
hommes et les femmes de toutes les nations,
, reconnaissant que l’humanité doit donner
.à l’enfant ce qu’elle a de meilleur, affirrnenit leurs devoirs, en dehors de toute con•sidération de race, de nationalité et de cro
yance :
f 1, L’enfant doit être mis en mesure de
3Se développer d’.une façon normale, maté
..riehement et spirituellement.
II. L’enfant qui a faim doit être nourri;
l’enfant malade doit être soigné ; l’enfant
arriéré doit être encouragé ; l’enfant dévoyé doit être ramené; l’horphélin et
être recueillis et
secourus.
III. L’enfantidiÿt être le premier à recevoir des secours en temps de détressle.
IV. L’enfant doit être mis en mesure
4e gagner sa vie, et doit être protégé contre toute exploitation.
V. L’enfant doit être élevé dans le sentiment que ses meilleures qualités doivent
être mises au service de ses frères.
fermeture des séminaires évangéliques,
'Çn sait qu’il existe en Allemagne plhsieiu^
séminaires, établissements où les étudiants
«n théologie sont, pendant ou après leurs
études universitaires, logés et nourris, re
LE CflTHOLICISnE
iMf par pelqoes homines iilastre.
« juf^mçnts » d’hommes illustres sur
le Cathohcigffig^ que nous allons insérer en
<^PPcn(M(X chaque fois que l’espace nom le
V^i'^ttra, ont été patiemment et intelligemment recueillis par notre collaborateur
et ami le pasteur Auguste Jahier. Nom
tenons à le remercier dès aujourd’hui, au
•WJ» de nos lecteurs, pour l’instruction et
l'agrément que son travail va nous pro^fer, (Réd.).
Il s’agit ici du Catholicisme romain. Défais quelque temps on en parle beaucoup,
siutout en Italie. Notre Gouvernement ac■— est-ce par conviction, est-ce par
opportunisme, nous l’ignorons — ne perd
Pas une occasion d’en exalter les «valori
*®orali e spirituali».
Il ne sera donc pas inutile de voir ce
flPo pensent du Catholicisme quelques homcélèbres de l’Italie et de l’étranger.
i*oyons, successivement, l’opinion des Ec^^eiastîqms, des Hommes d’Etat, des Hom^8 politiqms (députés, sénateurs, etc.)
®t des Gens de lettres et de science.
Tout d’abord, rappelons les jugements
^ portent sur le Catholicisme de Rome
çoivent certains eriseignements spéciaux,
et surtout viveht dans une atmosphère familiale propice à leur développement spirituel et à leur préparation au
saint-ministère. Or, la Reformirte KirchenZeitung du 3 février npus apporte la triste
nouvelle que le gouvernement prussien
ayant, à partir du 1er janvier, supprimé
les subsides qu’il accordait à ces utiles institutions, les séminaires évangéliques prussiens se voient contraints, faute de resisouroei^, à congédier leurs hôtes et à fermer leurs portes. C’est là un coup très dur
pour le protestantisme allemand et qui rendra plus difficile encore le recrutement du
corps pastoral. Le fameux « Domstift » de
Berlin, où tant de jeunes théolc^iens suisses et français furent reçus .autrefois, espérait, grâce à unç collecte organisée par
ses habitants et ses directeurs, pouvoir tenir, lui seul, jusqu’au 31 mars. Le séminaire réformé d’Elberfeld, qui est entreite,nu par des fonds ecclésiastiques particuliers, échappe heureusement au désastre.
Mais nous, ne pouvons, comme protestants,
que déplorer la décision navrante des autorités prussiennes. {Semaine religieme).
NOÜYELLES POLITIQUES.
Toute la politique intérieure de la semaine s’est faite autour du fameux décret
qui limite ou supprime tout à fait « la liberté de la Presse ». L’édit sur la presse,
de Charles-Albert (1848), reconnaissait la
liberté de la presse, dans certaines justes
limites que l’autorité judiciaire était seule
compétente à juger; en réalité, sauf en
régime de guerre, la presse fut toujours
chez nous parfaitement libre et l’on n’a
pas eu souvent à juger de soi4isant délits
de presse.
La nouvelle loi, destinée à bâillonner les
journaux qui combattraient le Gouvernement et approuvée depuis l’année dernière, vient d’entrer en vigueur et contient des dispositions plus graves que l’ancienne. Plus graves, disons-nous, bien plus
graves vu que l’autorité judiciaire appelée
à juger les délits de presse jusqu’ici donnait de bien plus amples garanties de compétence et d’indépendance que les Préfets,
créatures du Gouvernement, qui devront et
doivent obéir aux ordres de leurs chefs
immédiats. Le nouveau décret prescrit q;ie
le gérant doit être le directeur même du
journal ou l’un des principaux collaborateurs ; il contient des dispositions restricv
tives sujettes aux interprétations les plus
disparates, les plus arbitraires, et qui vont
livrer la rédaction d’un journal quelconque pieds et poings liés à un Préfet entreprenant qui dans chaque numéro, en y
Ecclésiastiques.
JÉROME SAIVONAROLA (1452 t 1498) ,
le grand réformateur florentin, affirme
dans ses prédications que « Ecclesia indiget reformatione » (l’Eglise a besoin d’être
réformée).; Il dit aussi : «NeUa primitiva
chiesa, i calici erano di legno ed i prelati
d’oro, ma oggidì la Chiesa ha i calici d’oro
e i prelati di legno » {Predica XXIII). Savonarola tonne contre la simonie et la corruption du clergé, du pape surtout..., qui
le fera périr sur un bûcher.
SCIPIONE RKO (1741 f 1810), évêque de Pistoia, déplore les maux qui affligent l’Eglise de Christ et favorise les réformes religieuses du grand-duc Léopold
de Toscane. Il convoque, à cet effet, en
1786, à Pistoia, un Concile qui, malheureusement, ne donne pas les résultats qu’il
en attend. Le 10 mars 1794, Ricci a écrit
à l’évêque français Grégoire qu’il se réjouit de ce que «mencp dî lui, una sacra
ffiosofia cristiana va a succedere alla superstizione e alla irreligione che afflissero
la Chiesa di Gesù Cristo » (Cantù : Eretici d’Italia, III, 479).
L’abbé RAEFAELLO LAMBRUSCHINI
(1788 t 1873) constate avec tristesse que
l’église de Rome n’est plus l’Eglise de Jésus^Christ et des apôtres. IVoici ce qu’il
écrit dans ses Pensieri d’un solitario, publiés par Marco Tabarrini : «La religione
mettant un peu de bonne volonté, peut
trouver miUe prétextes à des intimations
au gérant ou même à la suppression pure
et simple du journal.
Ce décret, mal inspiré et singulièrement
impolitique, a soulevé l’indignation de
toute la presse, moins de la fasciste bien
entendu. On a voté des ordres du jour de
protestation par milliers, d’.une extrémité
à l’autre du royaume ; toutes les sociétés
de journalistes ont courageusement affirmé
le principe et le droit de la liberté de •
presse et font appel à la nation et même
au Roi pour la défense de nos libertés fondamentales ; les libéraux filofascistes se
sont particulièrement émus, surtout en
présence de l’attitude d’intransigeance des
principaux organes du fascisme, après le
décret.
^ Dans l’après-midi du 10 courant, un
violent incendie se déchaîna à Messine et
prit bientôt — avec toutes ces constructions de bois — les proportions d’un véritable désastre. Le feu prit d’abord dans
le quartier des écoles secondaires qui flambèrent en quelques heures. Environ 1.500
personnes sont sans toit et l’on a eu à déplorer aussi une trentaine de blessés.
— La Conférence interalliée de Londres
va donc s’ouvrir, ou plutôt s’est ouverte
aujourd’hui même, 16 courant, avec la participation effective des Etats-iUnis. M. Mussolini n’y prendra pas part* La délégation
italieime; présidée par le ministre De Stéfani, comprend M. Nava, ministre de l’économie nationale, notre ambassadeur à Londres Délia Torretta, plus une forde d’experts, de secrétaires, de vice-secrétaires, de
dactylcgraphes, etc. Tous les Gouvernements et Parlements intéressés au succès
de la Conférence font des vœux pour sa
réussite.
— Un communiqué officiel du Gouvernement du Brésil nous informe que la révolte
de l’Etat de San Paolo prend des proportions alarmantes. Les rebelles se dirigent
sur la capitale, Rio de Janeiro, et gagnent
tous les jours des partisans. Il parmt que
lesi derniers combats à San Paolo auraient
coûté la vie à 3.000 personnes.
X.
DDHI rcR U iUiEii nuiu Biniiiflin efoiesiieiii
Doni e Collette - Giagno 1924.
Somma anteriore : L. 23.736,75 — Ponte
Bnggianese :• R. Marchesini, 5 — Roma : Cav.
C- Di Pisa, 30 - G. A., 3 - Miss Morgan, Mrs.
Borei, 100 - M. B., 100 — Perugia : Chiesa
(Metodista Episcopale, 20 — Livorno : Chiesa
Oland. Alemanna, 60 — Pordenone : F. Vincenzini, 10 — Motta di Livenza : BusaneUa, 7 —
San Paolo, Brasile : Giglio Gigli, 1.000 — Villar Pellice : C. Janavel, 20 — Napoli : F. Riccardo, 20 - Salerno, 10 - Santoro, 7,10 — Torre
'Pellice : N. N., 367,50 — Gioia del Colle : R.
Laoupeto, 2 — Bari : Chiesa Battista, 18,75 —
'Ariano : Fiorella, 5,75 — Creva : N. N., 2,10
— Reggio Caldbria ; CoUettato da Licata, 32 —
cattolica, qual ella è insegnata oggi, è
quella medesima religione che fu proclamata da Gesù Cristo, che fu predicata dagli Apostoli ed intesa dai primi fedeh ? No,
certamente, se si guardi nel suo intiero,
in tutta l’ampieziza del suo sviluppo : nè
v’è persona, che non sia folle, la quale possa
sostenere il contrario. I teologi medesimi
non lo sostengono; ed aggiungerò io die
se si parli delle parti accessorie, delle forme del culto, per esempio, della disciplina,
dei precetti, dello svolgimento medesimo
delle dottrine, non potrebbe neanche esserlo... Non solamente sarebbe un eccesso
di stoltezza l’asserire che la religione cattolica del secolo decimottavo e decimonono
è in tutte le sue parti la religione apostolica del primo secolo ; ma sarebbe una follia
eguale il pretendere che ella dovesse e potesse ridivenirlo.,.. Non è il rimprovero di
essersi allontanato in qualche cosa da quei
primi tempi quello che deve farsi al clero
cattolico; ^li nfe merita uno molto più
grave, quello di non volersi allontanare
egualmente dai tempi posteriori all’età
apostolica, dai tempi più barbari e meno
illuminati ; il suo torto non è di correre
coi secoli, è quello di voler fermarsi in
certi tali secoli da lui prediletti, in secoli
in cui brillava di tutto lo splendore la podestà del sacerdozio, mentre si oscurava la
luce della religione evangelica».
Lambruschini se plaint de ce que «coi
principi generali che son nel Vangelo, staccati di là e riuniti in un insieme del tutto
Iglesias : Colportore Piras, 2,20 — Grotte :
Chiesa Valdese, 5 - Rizzo, 2 — Palombaro :
^ Colportore Ruzzi, 20 —- Palermo : Colportore
^ Scuderi, 13 — Firenze : Vecchi, 1 — Caltaniaeetta : Chiesa Valdese, 10 — Totale generale
L, 25.609,55.
NB. I doni e le collette per la diffusione delle
Sacre Scritture sono ricevuti con grande riconoscenza anche se di pochi centesuro. Inviare cartoline-vaglia al dott. Enrico Pons Foro Italico, 25 - Roma 1. ^
L'ECO DELLA STAMPA.
Uffildo di ritagli da giornali e riviste, fondato nel 1901 — Direttore : Umberto Erm
giuffle — Corso Porta Nuova, 24 - Mduno
(12) - Telefono N. 53-01. - Corrispondenza:
Casella PostMe 792 - Telegrammi: Eco
Stampa.
LIVRES REÇUS.
A. Fasülo : Giovanni Wideff. - Casa editrice tBUycnis - Roma - L. 2,50.
Une forte brpchure d’une soixantaine de
pages que l’auteur publie à l’occasion du
BiVi^me. centenaire de la naissance de ce
« grand réformateur » avant la lettre ; tme
biographie documentée d’apres les bonnes
sources, claire, captivante, instructive,
fi’une des plus nobles-figures du XIÎV.me
siècle, d’une conscience s’inspirant uniquement de la Parole de Dieu ; un petit livre
substantiel qui devrait avoir beaucoup de
lecteurs..,, et d’acheteurs.
nt
Prof, dotti GiosüÈ Balma: Les grands
écrivains de la langue française - librairie Chiantore-Mascarelli - Pignerol - L. 8
(pages 260).
Ce n’est pas une histoire de la littérarature, mais un «choix de lectures à l’usage des écoles secondaires d’Italie», un
choix judicieux, fait dans les œuvres de
16 auteurs, prose et poésie (trop peu à
notre avis), des trois derniers siècles, très
sobrement annoté au bas des pages. Les
«lectures» proprement dites sont précédées d’un bon chapitre contenant de pratiques « considérations générales sur la civilisation franco-belge », exigées par les
nouveaux programmes. Inutile d’ajouter
que nous souhaitons au livre de notre collègue et ami le meilleur acoueü du public
scolaire.^
Abonnements payés.
1924 : Tron G„ Nutley - Peyronel César,
New-York - Tron Henri, Id. - Peyronel
Alexandre, Id- - Breuza Alexandre, ,Id.i Clot Humbert, Id.i - Tron Josué, Id. - Carnevali Emm;., Id. - Barns Philippe, W. I<L
- Avondet Pauline, Coularei, 'Rrarostino
(1925) - Pons Emmanuel, Perrero (10) Clot Pierre, Albarea, Riclaretto - Guigou
Albert, Marseille - (Gay Paul, Id. - Pons
Jean, Arnaud, Rodoretto - Long Louis, Ribet, PramoUo - Beux Jean de Daniel, Marseille - Jahier Elisa, Torino (1 sem.) Combe Michel (Ogden)^ - Celli et Guigou,
Turin - Rostan N,, Pinasea (15) - Gay
Giov., 'Turin (vente 2° trimestre)._
JEAN BONNET. Oirant ratpannbl*
Tam BélliM - Imprlmari* AlpiM
nuovo, si sia formato un corpò di dottrine
più differente del Vangelo che non l’Alcorano». C’est pourquoi il faut éliminer de
ce corps tout ce que les théologiens ont
ajouté au simple message du Christ. « Ti
dico il vero » écrit-il à Gino Capponi —
se non si fa man bassa di tutti questi rimessitìcci venuti sul selvatico, cominciando
dal primi secoli, non concluderemo nulla».
Psrmi ces «rimessiticci venuti sul selvatico », il cite l’infallibilité du pape, l’institution du Saint-Office et l’obligation de
la confession auriculaire. Il faut — écritil — «spogliare la Confessione da quel
ch’ell’ha di odioso e di immorale, ingiunto
>e praticato come oggi vorrebbe chi tiene
(0 almeno opera come se tenesse) che
ninna colpa è perdonata da Dio, se non è
entrata nell’orecchio del prete».
(Lambruschini voudrait une réforme profonde dans relise de Rome, et travaille
dans ce but, ce qui lui a valu l’appellatif
de «Luterino della Toscana». Il écrit à
Monseigneur Marichini : « Io credo necessarissimo e desidero ardentemente grandi
riforme nel Cattolicismo ; e prego mattina
•e sera Iddio che ne ispiri l’idea a coloro
Ch’Egli ha destinato al governo della sua
Chiesa». Et à Mons. Ferdinand Minucci,
archevêque de Florence ; « Oh ! quanto
meriterebbe della religione un Papa di
mente elevata che pieno dello spirito del
Vangelo, e conoscendo profondamente i
suoi tempi, accordasse ai cristiani la libertà dei figli di Dio ! ». {A suivre) i
ÚP
4
Raccomaiidiama la seguenti pubblioazioni dalla
. u,t .wuH niwUiimiu I
LIBBERIA. LUCE...
■ ' .I.I..LUÌUL. ,.[
UiiJanni, ecc,). Compendio, ide/|e
persone corte^^”^ * Cristianesimo. Indicatissimo per studenti e
perènne coite ....
Evangelieo, elementare ‘(stessi autori) ! •
lf*FmÌk5"® ®''«P«^««»ediaipne, francese del precedente
^ ‘*^“*S^*i* itaUani (A. jAHiEa) . . .
444 pai“^ Esposizione sintetica dell'insegnamento
V,
„ , ^ SE^l^ P0Pc^i,aBE.
Il va4Qr.e,dell,apn)iin. (Q. Banchetti)...............
SBiUB STORif^A.
bn/fe ai ¡nostri giorni. - 293
‘*‘WStrWoni'fu9r\ testo e carta geografij;a„—
i^igiia, in. fraiicese,. con.pre^
fazione, di Wilfeeo Monod - Riccamente illustrata . .
SERIE APOLOGETICA.
Scienza e Fede (B, Celli) ....
Perchè siamo cristiani (E: Rivoire) esaurito
¥ r»2**^5*^ CofiijQ), esaurito
J4^5Coft^pia^^,Diff,(T. LoNficò .
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.. ^ , SJ|RÌp^lÌ[l,qpliiJ^QyjERSIA,
^Idea Crist|lana4ell4Aldil4 (Ul jAN«|), r Novità .
%j9jWelip(»,,- Qfgiscoletto
Epistole del.Nn9vo,.l^e$|ian|iento eTApocalisse
,___. , RACCONTI PER FANCIULLI.
It limuciao. snlIavinoniaBBo^ (N.. BSFFA),',
Il mio nido (E. Fa^^^ritPelM)...................
Tre mesi in campaena (S. Longo)
Fancinllezza (F. Bdffa)....................
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