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Année XV® • N. 41. ï:.
Pmx D'ABONNEMISKT PAR AN I ItaHc 1. 3 1 Numéros séparés demandés avant le tirage 10 centimes ûhauun. SP.>
Tous les pays do rUnion de ' ^ du "v — -f (JS
poste . . ■ .»fil Amérique du Sud . , » 0 . xlHInî#. ; SO centimes par ligne pour une seule fois, —1A een,- 1 times de 2 à 5 fois et 10 oen- -^tx) ' ^■3
On .s’abonne! ■ times pour fi fois et AU dessus. fr ^
Au bureau (l’Administration; Oho7, MM. les Pasteurs; S’adresser pour la Rédaction à M.
i/bez M. Ernest Robert ('riguerol) et à la Librairie Chîantore et 1 Mascarelli f'IMgnerol ). j le Past. IL Meille, Totre~Veilir.t \ etpourridnilnistrAtion à M. le [ Past. ,T. P. Pons, Torre-PelUce.
b abonneuieut parli du !• rTauvicr | et 80 paie d’avance. .-J" _ I Tout changement d'adresse est
11 Octobre 1889 payé 0,25 eentiiues.
"IS?
03
LE^ TEMOIN
ÉCHO DES VALLÉES VAUDOISES
Vous me serez témoins. Aotinf? 1, 8.
Paraissant chaque Vendredi
Suivant la ve'riU avec la charité. Krn* iv , I5.
O iTi I n a i O.
Note de la rtédaclioii. — Gai. I, 4-5. —
lie l’rangins à Balsille, in. - Inauguration
do la Session dé l’Ecole de Théologie. —
Société d’Histoire Taudoise; Rectifications. —
Souscription d’actions de grâce. — Souscription pour les incendiés d’Aiguille. —
Nouvelles religieuses. — Chronique vaudoise.
— Revue politique. — Annonces.
NOTE DE LA RÉDACTION
Nous remercions, vivement les personnes qui nous 6ht fait parvenir des
paroles d'encouragement.
Nous prions nos collaborateurs et
correspondents de nous faire tenir leurs
envois aux Coppiers, Tom Pellice, de
manière à ce que nous les recevions
au commencement de la semaine, en
tout cas, pas plus tard que le mercredi.
J. Cfi?,q9.ndjûi)çs,çpi:f^îçflt
rqqii^|e?^.q9us^ep9qvdij«^9iirg^ritnl,id
tes, a nos lecteurs de nous paraohner
GALATES. I: 4. 5 ,
_____ . ),
’ Il s'est donné à éanve-âe nos
péchés, pour nous retirer do
CO siéclç inauvai«, selon la
volonté de Dieu notre père.
A lui soit la gioivo aux siècles des siècles. A’ihen.
Il s'est donné, c’est un fait àccpraplu
Il s‘esl donné, parfaitement libre,
l’amour seul pouvait le contraindre
et l’a contraint de se donner.. i
Il s’est donné, le don.qn’ils nous a
fait est celui de soii;ëffc'¿otti ewiier.
Il s’est donné, q’esl'-è-dire que le don
qu’il nous a fait dé lui-même a été
, woii oi;
fatlcé pour que WH’âl
souffi(^nî^„pp|Ur
:So"§î>!Bcfi''PiW''6l.yŸ P.
fin que no ----------
les fautes d’impression que l’on conti-, t’
nuera à trouver dans les colonnes de|
notre journal. Placé, comme nous le
sommes, à distance de l’imprimerie,
il nous est impossible de corriger
dûment les épreuves.
ê
que nousTussipnL^i’l|d
cause de nos pèches, pouf
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---,,318™
fussent ótés, el qii’élanl ôtés, nous fussions retirés dit présent si.ècle mauvais.
11 nous retire de ce siècle, de telle
sorte que l;i loi de condamnation qui
pèse sur lui, perd tous ses droits sur
nous.,,
il rions retire de ce siècle, de telle
sorte que l’esprit d’itnpiélé qui y règne
prd toute son influence sur nous.
Nos goûts, nos aspii'alions, nos pensées, nos aifeclions, tout est changé.
Nous vivons dans ce siècle, mais'nous
ne. lui appartenons plus.
A quoi pensait l’Apôtre en écrivant
ces^ paroles? à Lolli et h sa famille retirés de Sodome et de Gomorrhe? aux
Israélites retirés du pays de la servitude? aux Juifs retirés de la captivité
de Babylone? aux trois jeunes gens retirés de la fournaise? Nous ne le savons pas. Quant à nous, nous ne pouvons pasnous empêcher de penser à un
llavire désemparé, qui Vrà disparaître
dans la tempête. Nous sommés à bord,
mais nous ne périrons pas. No'us faisions
partie de l’équipage léger, insouciant,
impie. Mais dès à présent, et tant que le
navire resteraâ flot, on entendra, mêlés
aux discours profanes et aux blasphèmes, nos cantiques et nos actions
de grâces.
Oh! quel danger que celui auquel
nous étions exposés, et quelle force
il a fallu pour nous en délivrer! Le
bras haut élevé du Seigneur n’y aurait
pas suffi; il a fallu son bras cloué au
bois infâme. C’est en vain que le
Seignèur atirait parlé; il a fallu qu’il
se donnât.
Et tout cela est arrivé selon lavolonlé de Dieu notre Pére. Essayons de
relire le récit de la passion, de nous
arrêter à tous les hôrribles détails dont
il èe córrijiôse,'él de nous dire que pas
un coup de verge n’a frappé le dos
de notre Seigneur, pas un outrage fi’a
froissé son cûê'ur, pas un soufflet, pas
un craèhdt n*a deshonoré Sa face, pas
un spasine hhi âgité son corps, pas
lirte angôisèe n’a déchiré son âme, que
Dièu ne l’âit voulu!
O mon Dieu, mon Dieu! èômbien
nôÛs âs-lü donc àliPés pouf '^üe lu aiôs
voulu que ton fils souffrît toutes ces
chOàes pour nous!
• El nous, resterons-nous insensibles,
ingrats? Ne l’aimerons-nous pas? Ne
nous écrierons-nous pas: A Toi la gloire
à jamais? Ne l’airnerons-iious pas en
obligeant ceux qui contempleront nos
œuvres 5 s’écrier à leur tour: A Lui
la gloire â jamais?
() Dieu, pardonne, et fais nous la
grâce de comprendre ton amour, et
de Vivre entièrement pour toi!
H. M.
DE FRANGINS A BALSILIE
lit.
Dimanche aôut. — Ce malin nous
avons eu le vif regret de nous séparer
de nos amisMonrglia et Prochelobligés
de rentrer à Turin pour assister à la
Conférence Nationale des Unions Chrétiennes. Ils y occupent les charges de
président de groupe, de secrétaire,
de rapporteur, en un mot ils sont liés.
Oh les charges! Que de belles couises
n’ont-elies pas empêché! Nous les plaignons; ils nous envient. Jls sè dirigent sur Laroche, station diLchëmin
de fer d'Annecy, et nous nous acheminons dans la direction opposée, le
long de la vallée de l’Al've. il est cependant entendu que l’on se retrouvera, Dieu voulant, à Salbertrand à la
fin de la semaine.
Cluses semble placé comme une sentinelle à rerilfêe d’un défilé, d*où l'Afve
s’échappe pour se délasser dans la
petite plaine, àhtour de la quelle se
trouvent les bourgs de Marignlèr, de
Vougy, de Marnaz. La ville n’est piws
fermée, et c’est à peine si l’on aperçoit
quelque trace des mufs qui Teillbüraieni.Elleamain'tenant nn aspect tout
moderne, l’ancienne cité ayant été détruite, en 1844., par un intendle. Ce fi’ésl
pas sans c’ause que nôs anèêlrés TègardêrentComm'eprôvideniiellèTa pluie
qui les incommoda tout le jour de
ClüSés à Sal’ldnches ét â Gomblbux.
Si Reyiiaudin parle d’une vallée JbCl
élfôîle, bordée de rochers d’une pfodigieüse hautéur, où ils aüraiênl pu
être pris entre deux feux, il n’exagèce
rièn; car ce sont de véritables pa-
3
^ V//V? <^
' s/V*vAr*Î'ijV,rVvA/>/l.r.
rois de l’Qçhers nus qui s’élèvent à
droite et à gauche, et an pjçd desquels
jaillissent des fontaines qui sont de
vrais torrents. En quelques endroits
l’on nionlre de grandes cavernes. Passé
Magland, nous trouvons les villages de
Gravin, de Vorziers de Luzier. Avant
d’arriver à Sallanches la vallée s’élargit
un peu ; l’ancienne route tient la droite
de l’Arve, tandis que la nouvelle passe
sur la rive gauche. Par rnégarde, nous
prenons celle-ci, ce qui nous prive de
la satisfaction de traverser le pont de
St. Martin, en face de Sallanches, où les
Vaudois qui avaient pour ordre de passer ou maurir, comme dit Reynaudin,
durent parlementer et enfin se ranger
en halaille, avant de voir arriver les
(]ua|re capucins qui venaient leur annoncer que le passage était accordé.
Sallanches est à une extrémité de
)a petite plaine que lorrne ici |a vallée en s’élargissant. Les vieilles maisons
agglomérées ont été détruites par )’in.cëndio,de en sorte que la petite
yille marchande a maintenant une belle
place, de jolies allées et des rues spacieuses.Mais il faut prendre la direction
de Combloux (qu’Arpaud écrit par erreur Cablau). Encore ici; ancienne et
nouvelle route. On est étonné de la
profusion de nouvelles routes que je
■ gouvernement français a fait construire depuis l’annexion de la Savoie.
Nous nous sommes même laissé dire
qu’on avait prodigué spuveiil l’argent
mal à propos, Ofl ne pourrait pas ep
dire autant de nos Valjées, Quoiqu’il
en soit, comme l’ancienne roule a Pavanlage d’être plus historique, plus
ombi’agée et plus courte, nous lui
donnons la préférence et commençons
à monter sur la droite au milieu des
arbres fruitiers, dçs prés et des champs.
Cependant midi s’appioche et l’on
coinmcnce à .cirereher ,des yeux quelque fontaine, Voici qui est mieux
encore. L’avant-garde annonce, à Caclies, qu’un proprietaire est di.sppsé
à,nous céde,r un peu de,cidre. Arrivés
devant, ja maison, on .demande ,u,ne
omele,Ue et np pain; çl je soiihàiie
à mes lecteurs une cuisinière qui sache |faire les,o,inole¡l,lqs comine Madame
Αerrot,,el un appétit aussi bien aiguisé
que l’était le nôtre, lorsque nous nous
assîmes sur le gazon, à l’ombre d’,un
grand poirier, pour dîner. If semble
que l’eslomae dans ce cas aide le cœur
à se joindre à la prière d’actions de
grâces que . prononce régulièreinenl
notre patriarche de 4-8 ans. Comme
hier, la journée est splendide. Nous
avons quelque peine ù nous représenter nos ancêtres gravissant ces pentes à la tombée de la nuit qui devient
fort obscure, 'f accablés dHine très grande pluie et d’une boue dont on avait
grande peine à se dépêtrer». Pour
nous, ç’esl à peine si quelques nuages
cpiivrenl les derniei s sommets du MoiilHlanc que nous avons à l’Est, tout
près de noirs. Tournés vers les prairies
qui s’étendent au ba.s, sur les deux
rives de l’Arve, nous apercevons pu
fape de Sallanches, St. Martin et plus
haut Passy: de ce côté Domancy. Sur
notre gauche, au delà du long défilé
de Sallanches à Gliises, se dresse le
Mole comme un dôme isolé. En face
l’Aiguille de Vuareiix, dont les rochers
paraissent encore plus nus sous les
rayons du soleil. Sur la droite, comme
deux bras serrant le MontrBlanc, s'ouyrpnl deux vallées; celle deCh'nmounix
et celle de Monijoie. La prefnière eommunique avec le Valais par le col de
la Balrne, la seconde tourne vers le
midi et aboutit au col du Bonhomme.
C'eût été la roule la plus naturelle,
si les Vaudois n’avaienl pas dû éviter,
aulanl que possible, le fond des vallées.
Mais il faut poursuivre. Nous arrivons
bientôt dans un bois de sapins où nous
nous réunissons pour |e culte, sous
un grand rocher. Assis sur la mousse,
nous écoutons hj lecture de Apoe. XIV,
suivie de quelques observations, de la
prière et du chant d’un cantique. Cette
nature grandiose dispose à l’adoration
de Celui qui Ta formée d’une manière
si admirnble.
A Combloux, pû les Vaudois passèrent la nuit, lions prenons un verie
de vin dans un auberge qui porte su/
J’éçrileaii supérieur une .inscrip'lion
qui se t;'puve bien dépaysée en pareil
jieu; Dieu snil béni. Je me hâte d’ajouter que si, au lieu d’être un moyen
4
„320
de perdition pour tant de gens, l’auberge avait conservé la destination
que lui assigne son nom, de lieu d’Aospilalité ponv le voyageur, l’inscription
serait à sa place.
Quel joli endroit que Mégève où nous
arrivons par une belle roule vers le
soir! C’est un col allongé en un beau
vallon, couvert de prairies et de champs
semés ga et là de bouquets de sapins.
Jl n’y a plus beaucoup d’arbres fruitiers car nous sommes à plus de HOü
mètres. Par contre, la superstition
semble y fleurir. La roule est bordée
de piliers avec des images de saints.
Nous soupons et dormons quelques
heures à l’hôtel du Soleil, après avoir
(ait nos provisions pour le lendemain,
et nous être assure les services d’un
guide, ainsi que d’un mulet.
li. B
INAUGURATION
de la Session de l’Ecole de Théologie
Notre séance d'inauguration de mercredi dernier a été l’une des plus intéressantes, je dirais même des plus
émouvantes dont je me rappelle. Le vide
laissé par le docteur k. Revel, dont
les bons conseils et les sérieuses exhortations ne manquaient jamais à nos
étudiants dans une semblable occasion,
et la présence de son successeur donnaient à la séance d’ouverture de celte
année un intérêt tout particulier.
M.r le D.r Comba n’aurait pas pu
choisir pour iti prolusione, nn sujet plus
actuel et plus acceptable à tous ses
auditeurs que celui q,u’il a traité sous
le titre; La mente del dottore A. Revel
nella interpretazione delle Sacre Scritture. Il nous a donné une très intéressante biographie inletlecluelfe de notre
regretté professeur; notis le montrant tout d’abord étudiant sévère et
exigeant envers lui-même, qui ne se
conlenlail pas des cours de l’école,
plus on moins bien appris, mais cherchait dans des lectures sérieuses et
approfondies à étendre et à consolider
ses connaissances, relisant jusqu’à six
fois tel ouvrage de valeur; puis pro
fesseur scrupuleux, non moins qu’indépendant, ne courbant le front que
devant l’autorité de Dieu, dont la révélation dûment reconnue et constatée,
était pour lui l’autorité suprême et
indiscutable. Je craindrais de faire tort
au beau travail du docteur Comba en
en parlant plus au long. Il sera du reste
imprimé et envoyé à tous les membres du dernier Synode. Pour moi, je
l’en remercie du fond du cœur.
M.r le Modérateur a eu lui aussi une
très heureuse inspiration en rappelant,
avant de présenter à l’Ecole son nouveau professeur, les sept qui y ont
enseigné avant lui; J. P. Revel, P. Geynional, ,1. Ehni, G. Appia, L. Desanclis,
A.'Revel et E. Comba. Il observe que
les professeurs de notre Ecole de Théologie ont été choisi.«, tantôt parmi les
évangélistes, tantôt parmi les pasteurs
des Vallées; excellent système (si système il y a eu), eu égard à la double
œuvre de" notre Eglise, car le professeur de théologie ne doit pas être seulement un homme de science et de foi ;
il faut qu’il soit aussi un homme d’expérience pratique, soit comme évangéliste, soit comme pasteur. Il s’abstient
de faire l’éloge du nouveau professeur;
K Mr. Bosio montrera lui-même ce qu’il
vaut par son travail et par les fruits
de son enseignement. »
Invité à parler, Mr. Bosio aurait préféré se taire; toutefois il nous dit quelques mots marqués au coin de sa modestie et de sa clarté habituelles. C’est
par nevoir, par obéissance au vœu de
son église qu’il a accepté, n’osanl la
refuser, la lourde lâche qui lui a été
imposée, et dans l’accomplissement de
laquelleil sepropose d’être loutd’abord
élève-professeur, sentant bien la distance que le sépare de celui qui l’a
précédé. Son désir est d’imprimer à
l’enseignement de l’exégèse des Saintes
Ecritures une tendance de plus en plus
pratique, n’oubliant jamais que les
étudiants, auxquels il sera appelé à le
donner, devront, dans un temps très
rapproché, se trouvera la tête d’une
paroisse ou d’une station d’évangélisation.
Le D.r Geymonat souhaite la bienvenue à son nouveau collègue, an-
5
^ Ky» /• AA-rtJi ^
»Sj
—m..
'f W'yWW'vSy»/^»^
irefois son élève. J1 se réjouit de sa
léndance pratique bien connue et appréciée parmi nous. Nous ne pouvons
pas être des coryphées de la science;
mais nous avons besoin d’acquéi'ir la
vraie science, pour l'opposer à celle
qui est fausse.
Le D.r Prochel insiste sin’ ta nécessité de connaître, pour les satisfaire
ou pour les combattre, les besoins et
les préjugés de nos compatriotes, car
c’est pour l'Italie que notre école doit
fournir des évangélistes.
Le D.rComba s’unit A son collègue
pour tendre une main fraternelle au
nouveau professeur, et exprime les
sentiments de tous en lui disant: Vi
vogliamo. be-nc.
Une parole de remerciement bien
senti aux deux professeur.?, qui l’année
dernière avaient porté un double fardeau, et s’étaient déclarés prêts à le porter encore, et quelques chaleureuses
exhortations des pasteurs André et
Luzzi, suivie, delà prière prononcée
par M.r B. Pons, mirent un terme
à la séance.
FlorPiice, 7 ocîoItu
A. Meille.
SOCIÉTÉ D'HISTOIRE VAUDOISE
8® ASSEMBLÉE GÉNÉRALE
Rectifications
Mr. N. Weiss nous envoie les rectifications suivantes au compte rendu
publié dans le N' 38 de notre journal.
1. Les 500 jugements prononcés dans
l’espace de 'l8 mois, l’ont été sous
Henri II, en I548-49, contre des Luthériens français, dans le ressort du
Parlement de Paris, après les massacres
de Cabrières et de ftlérindol.
2. L’intérêt porté par Marguerite
d’Angoulême, sœur de François 1",
s’est manifesté avant les massacres.
C’est elle qui obtint de son frère de faire
faire le procès d’un inquisiteur, ainsi
que le prouvent les pièces publiées
par M.r Herminjard dans son appendice
au Tome VU de la Correspondance des
iîé/brma/eMrs. , 4
3. L’écuyer tranchant de la duchesse
de Savoie, fille de François F*' et sœur
de Henri II (Marguerite de France),
qui ftit converti par le discours du
député Vaudois, envoyé pour négocier
la paix deCavpur, s’appelait CtesnMicoiifi et non pas Chaniinart.
Sniiscliption (Taclions de giiices
pour le Bicentenaire de la Glorieuse Rentree
Paroisse de Pralv.
Paul Liintai'cl, pasteur, frs. 150; Jean
Jacques Grill, ancien, 5; François Roslan, ancien, 10; Pierre Menusan, ancien, 7; Une veuve vaudoise, 20; Henri
Perron, 3; Etienne Roslan fen Etienne,
15; François Rostan feu Etienne, <4;
Jean Etienne Roslan, â; François Richard de Pliiljippe, 2; Joseph Artiis
f. Pierre, 0,50; Jean Isaac Ghigou,
Jacques Rostali, 2; Daniel Perrou, 3;
Philippe Pascal feu Abel, 1 ; Philippe
Pascal feu Frdnçoia, 0,50; Etienne Roslan, 3; Pierre Bams, 4; Philippe
Roslan fen Etienne, 5; Philippe Menusan, 2; Joseph Arlus, 1 ; Daniel Ghigou, 30; Philippe Richard, 2; François
Grill de Jeanne, 3; Marguerite Garrou,
1 ; Philippe Grill feu Philippe, 2;
Etienne Baud feu Etienne, 0,50; Jean
Ghigou, diacre, 10; Jean Peyrot, ancien, 3; Antoine Pons, ancien, 10;
Barthélemy Coïsson, 30; François Roslan, 5; Antoine Roslan feu François,
5; Etienne Rostan, feu Antoine, 3;
Antoine Roslan, feu Antoine, 4; Jean
Etienne Marlinat, 5 ; Jean Pierre Richard, 2; Etienne Grill, 1; Etienne
Grill feu Phüippê, 2'; Pierre Grill
(Malezat), 5; David Ghigou, 1; Jean
David Pascal, 0,50; Abel François Pascal, 1; Pieti-e Grill, 2; Jean Grill feu
Pierre, 2, Pierre Roslan d’Etienne, 1 ;
Antoine Berger, 2; Etienne Garrou, 1 ;
Jean Ghigou, 1 ; François Grill de Susanne, 4; David Pascal, 1; François
Garrou, 1 ; Jean Garrou feu Jean, 3;
Collecte à la porte du temple pour
la plaque en marbre, 21,40.
Total Frs. 4H,40.
6
Eglise h’AnGiRogpìe {3'
Jean Pierre Ponnel (Elals Unis),
lüinois, l'rs. 50; LanrenlRivoire, lieiilennnl complable, Assali, 20. *
lAsles précédentes. . frs. 1004 —
♦ __- -..n_
Tolaiau l“'" oclobre l889, (Vs. 1074 —
S«ljfiCRIl»TI0\
|)oiir Its irAiKulllc
Pieporl première lisle, frs.342, —
Torre- Pel li cr. - MM. R. Tron,
M Jean Iloslan de Paul Ô 0Ì50
Jacque.'î Bo.'îç el lamille-Gop-
. 1,Mr. Jean Chanibeaud . . 4,Mr. William Decker . . . )>
Mr. Edouard Arnoulrt , . Ì) 5.M.‘'" Céline Arpoulel ‘ . % 5.M."'“ veuve Barel . . ' . . » 1,M.'"'“ Pi'ochet-Suhilia. . . »
M."” L. Durand . . . . » 3,-^
Mr. Alexis Ricca .... 3;Mr. G. Appia, pa.sieur . ï 15,M.""’ veuve S. Melile . . , )1 10,M.’'“ Elisa Meille .... D 10,M.'"“ A. l’liccoliiii , . . » 10,Mr. P. Rivoire, prof. . . » 5.-^
M.""‘Joseph, veuve Roslagno »
M.'*" Elisa Monastier . . 10,M."'’ Marie .Monastier . . Ì "b —
M.""* v^uve S. Beri et famille » 10,^
M."® Marianne Parise . . If 1,M.""" veuve Eugénie Decker-
Peyrol » 5, Par M.' “G. Meille, Ecole de
via Uliva » 6Mr. J, J. Jourdan, insliluenr » 2Si. dean. - Mr. Etienne Rosian
(Croce) ...... » 10,^
Mr. Onéfiiioé RcveJ, pioO Ì» 10,^
Mr, Paul Revel de? Revejs » 4,vaiar Pdiice, — Mi'. et M.““
Henri Tron, pasteur . . IP 20,Marguerite Pons . . , » 1,M."’‘‘ veuve A. Jalla-Turiii . » ,5,YiUesèche.- J. P. -Micol pasl. a 5,
D. Peyronol, Syndic . . . » 2,Pb. Gril, ancien .... 1,
l'r.s.
P. Pevel................
P. Boi!nous . . - ,
Fr, Masse! .....
J. Raytiaiid ....
A. Genre de Fr. . . .
D. Villielm, Ilégeril . .
li. D. Ben .....
P, Vinay, prof. . . .
Jeanne Villielm . . ,
J. P. Peyret ....
Anioine Gioì, feu Jacques
,1lacques Boiinoiis . .
Susanne Bonnpns . . .
Jean Léger . •, •
Mi“** C. Berlin inslitnlrice
A Uff rogne. — Fi. Bon nel,
pas leur ............
Souvenez-vous des pauvres!
Famille Gaydou des Gonins
d’Aiigroghe.............
Et. Ciuiuvie, .secrélaire
Fr. Gliigou, in.sitl. . .
J. Long, ancien . .
Et. Berlin id. . . .
Pre Fontane id. . . .
Et. Gaydou id. . . .
D. Simond id. . . .
El. Gajdou id. . . .
.lacq. ÎRicca id., . . .
J. D. Aibarin id. . . .
Li. Bulla id. . . .
El. Jourdan, Roeciamaneol
Total . . . . frs. 580,—
NB. Les perspnne.s qui seraient di,«posées à offrir ii nos malheureux frères d’Aiguille du linge, dos hahils, de.s
fionverlures.T'IppSOtil priées d’envoyer
les objets dont ils pourraient disposer
a Mr.'jB. Gardiol, pasleur A Bobbio
Pel lice. La Réd.
0,50
1
0. 40
1, _
1,
1,
0,50
0. 70
1. ~
0,40
0,50
0,50
1,50
!),—
10,-~
4,—
4, %~
1,1, 1,~
1, 1.
'l:c
1,—
'1,-
0,50
iioumeUfs Beltigtcuseo
L'œuvre éimigélique à Jérrnalem- —
LeM0smg.erde t'Énpire (d’Alièoiagne)
publie un ordre d,e cabinet reltUif à
l’insl.ilulion d’une oeuvre ¿vangélique
à JérnsiiÎoni, et accorde la personnalité,civile à ceUe foiidation. D’après
les slaUiis ap,pro.uvôs par le SciMyeirain,
cet éUiblissemenI aura son ^iège A
7
„323
Berlin. Soii capital s’élève a -1.800.000
de marks; il a potir but de mainieTiir
les élablissemenls évangéliques à Jérusalem, el d’en ci'éer de nouveaux. L’adrninistration est confiée à un conseil
decinq membres, corn prenant au moins
deux ecclê-siasliques, el placé sons la
surveillance du ministre des cultes.
Les supérieurs des communautés ecclésia-sliques Èi Jérusalem seront nommés par le roi sur la proposition de
ce conseil.
Ñouvclles du Zambèze. — Le missionnaire Mr. Adolphe JaUa est arrivé le 12 juillet dernier à Shoshong;
à riieure actuelle il doit avoir rejoint
son frère Louis à Seshéké. Les dernières nouvelles de Mr.Coillard datent
d'il mois de décembre dernier. Elles
soiil bonnes. L’œnvi’e est toujours
diiTicile; mais les vaillants pionniers
de l’Evangile li-availlent avec une foi
et une ardeur que Dieu bénit. On en
est aux jours des semailles ; nul doute
que le jour de la moisson ne finisse
pai' luire, Mr. Coillard est entouré
(l’un vrai respect, et il exerce une autorité morale considérable., comme le
prouve le récit captivant d’une visite
'à .Léalui, d’un pDso (grande assemblée politique) où le projet d’un protectorat, que tes Barblsts auraient demandé à I Angleterre, échoua, et où
Mr, Coillard sauva la vie à l’un des ministres du coi Léwanika,
iiriironiquc
La Tour: L'incendie du 2 octobre
à Pralafera. — La cause probable de
l’incendie à été la rupture d’une pièce
dans un tambour de Garderie; la rnaebine ayant continué à lonrner avec
une grande vélocité, les coups qui
élaienl frappé à chaque évolution (le
Taxe dli tambour, doivent Vlvoir développé des étincelles, qui ont suffi à
enflammer le colon; il se peut aussi
qu'un coussinet se soit échauffé au
point d’enflammer le (^olôn qui était en
contact avec lui. il e^ impossible môme
aujourd’hui de dire d’une manière un
peu approximative à combien s’élèvent
les pertes. C’est la carderie et la filature qui ont été détruite.s; lousle.?
autres ateliers, teinturerie, lissage,
etc., Gûolinuent leur travail. II y a à
peii-près170 ouvriers sur 50Ü ('cm'.«j
qui sont sans ouvrage. De ceux-ci, 30
sont déjà employés à St. Germain, et
de 60 à 70 autres le seront, aussitôt
que la Commission des Sociétés d’Assurance aura fait sa visite d’expertise.
On espère reprendre tous les travaux
dans deux mots et demi.
* *
Ecole de Méthode. —Ceüo école va
s’ouvrir à La Tour, dan.S l’Ecole do
S.*” Marguerite, D. v. le 28 octobre
courant, à 8 1). du matin.
Nous prions instamment les rnailres
el les maîtresses d’íícole d’arriver dès
la première leçon avec les livres nécessaires et avec ce qn’it faut pour
écrire et pour prendre dos notes.
A MM. tes pasteurs nous recommandons de bien vouloir nous faire
parvenir à temps (le matin du 28 c,
au plus tard) une liste contenant les
noms de .tous les qiiariiers de leur.s
paroisses, avec indication desnoms des
titulaires des écoles re-speclives, de
leur age el de leurs années de service.
jPotir la Commission
E. Bonnet, pasteur.
îReotti ^îoUtique
Êtalie. ^ S. E. Grispi est arrivé
à Rome te 8 courant à une heure où
pi'esque personne ne l'attendait, et
cela dans le but d’éviter tonte démonstration publique; il doit se trouver à
Palerme pour le grand banquet politique du t4. Très-[)robablemenl il
sera accompagné par les Ministres
Boselli, Berlolè-Viale, La Gava eiMiceli.
L’empereur el l’impératrice d’Allemagne, en idiile pour Athènes, où vont
se célébrer les noces du prince héritier de Grèce avec la princesse Sophie,
sœur de l’emipemn' Guillaume, ai'ri-
8
„324.
verotU à Monza le 19 courant et en
leparlironl le 21 pour Gênes.
Ils s’embarqueront sur le Hohenzolkrn. Le compte Herbert Bismark
les accompagne. Üe la Grèce iis comptent se rendre 5 Constantinople et
peut-être en Egypte.
Les élections administratives sont
définitivement fixées, pour la Province
de Turin, du 20 octobre au 10 novembre.
Deux grands désastres se sont produits, ces derniers jours; c’est d’abord
la rencontre de deux trains sur la ligne
Foggia- Naples, entre les stations de
Pianerottolo etAriano, dans l'intérieur
d’un tunnel. Outre une 40”® de beufs
littéralement écrasés, 28 voyageurs ou
employés des chemins de fer et des
postes ont été blessés et 3 au moins
tués sur le coup.
C'est, ensuite, un terrible ouragan
qui. s’est déchaîné sur une grande
juirlie de la Sardaigne. L’on compte
dgé une 60"^ de morts et une quantité beaucoup plus grande de blessés.
Plus de400 maisons se sont écroulées
et beaucoup d’autres menacent ruine;
les campagnes sont ravagées, l’eau
s’est élevée dans certaines localités à
2 m. de hauteur et plus de 3.000 per.sonne.s sont sans abri et sans moyens
de subsistance. Le Gouvernement a
déjà envoyé quelques secours.,
L’étatr financier de la Municipalité
de Rome est on ne peut plus grave;
jl s’agit d’un déficit de 6,000 000 frs.
Le rapport relatif à radminislration
provinciale de Naples, publié dernièrement par l’inspecteur général, Conti,
accuse des fraudes des dilapidations
loul-â-fait honteuses.
— Les opérations de bal!oltagfi‘ pour l’éleqlion.<jlos¡déipiUés à
la :.Çhsmi^ii6itsd ‘.'SOBf pfissiéesiasseKacial-l
rhefïli©Uifc;!ltii,ilo'iij-,..;Vi'r .f,! ii!.< ■uquiil
' ' 'PteéiS rl'ôim ftïê 114' ‘àWftiêi^'éüMt]itfilIW
bbU làWgtlfef l'ii Ipÿ ^ él il ¿ ilii ip<i*l;Wriéi^
scitivlin- iliiéWriVQ/nbrie
i'E«l Genlinei GdiieheofiBprdsontât’pàD te
J.oui'itfél des'J%if)ia>f^,<c|uienfi ooin^itailt qué)
81 diéputésyi ( idiin taili rau waipiierlà nll49 < i fie
sont les 2 groupes qui ont le plus
gagné aux récentes élections. Celui qui
a subi le plus grand échec est le parti
radical, dont le chef est le fameux Glémenceau, qui voit ses partisans réduits
de 169 à 115. Tous ic.s Ministres ont
été nommés, ainsi que Ferry et Floquel.
La nouvelle chambre se" composera
probablement de 355 républicains et
de 211 membres de l’opposition.
Attetnnttne. — Le czar doit être
parti de Gopenhaghen pour, Berlin le
10 c. et .s’y arrêtera deux jours.
A l’occasion d’une entrevue avec qne
députation de menuisiers., Bismark
aurait exprimé sa ferme conviction
que la paix sera conservée.
AVIS
La Conférence libre du Val S. Martin
se réunira D. V. à Massel le mardi
22 octobre à 9 b. du matin. Sujet à
étudier: Les œuvres Chrétiennes. '
La Conférence libre du Val Délice
se réunira D. V. à Rorâ, mardi'le 5
novembre, à 9 h. du matin. Sujet:
La collaboration des membres do
l’Eglise. —- Examen du petit catéchisme prénaré pai- MM. A. Gay et
H. Meille. Le lundi soir, réunions à
Mourciou et à Rorà.
" ; I ' .... .......
Pour le rccouvfeinent d’un bracelet
perdu sur la foute d’Angrogne, s’adresser à Et. Bonnet, pasteur.
miIEL DU PRAGELA
Les personnes qui désirent du miel
pur du Pragela peuvent s’a'dr'essèr à
Mr, Jean Thomas Peyronel ex-instituteui’, Envers-Portes. ,
vJiiji Cl r,;'U vil) n:.i il» liiiMlniiii iiii ¿liui
10P , ÎliiliWi')'
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