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Ci^uante-detìxième année.
20 Octobre 1916
N. 42.
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PARAISSANT CHAQUE VENDREDI
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Vallées Vaudoises . Fr. 2,50 — Italie . . , , . Pr 3____
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ne seront pas pris en considération.
Qne toutes les choses vraies, honnêtes, jastes, pures, aimables..... dignes de louange, occupent vos pensées., (Phü. IV, 8),
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SOMMAIRE; .De cime en cime — Il Consiglio dei Pastori di Milano — Correspondance — Ponds pour les Ouvriers de
l’Eglise et des Etablissements d’instruction secondaire —■ Da Speranza — Chronique vaudoise —Nouvelles politiques,
DE CIME EN CIME.
sous LE FEU DE L’ENNEMI.
L’ennemi ayant été refoulé avec de
fortes pertes, nos soldats se retranchèrent
en toute hâte sur le haut de Cima Vallone, à une trentaine de mètres seulenient
de l’ennemi. Ces tranchées consistaient
en de simples sillons creusés dans le sol
et la terre que l’on amoncelait sur le bord
de la tranchée, du côté de l’ennemi, était
raffermie par des pierres ramassées ça et
là. Ce n’était pas grand chose, mais c’é- .
tait mieux que rien. L’ennemi à son tour
s’était retranché un peù en dessous de
nous et semblait attendre là de pied ferme les événements. L’artillerie, qui devait certainement voir tous nos mouvements, lançait sans cesse sur nous des
shrapnells et des grenades. A un certain
moment des balles de fusil commencèrent
à pleuvoir aussi. Mais d’où venaient-elles?
On regarda le long des flancs à pic de
Cima Palombino, puis sur la Cima et l’on
ne tarda pas à distinguer une bannière
rouge qui faisait des signaux. Quelques
soldats furent aperçus. Le mystère n’était plus un mystère. L’ennemi avait
réussi à escalader ce pic et nous canardait, tout en dirigeant le feu de son ar
tillerie.
Comme vous pouvez le penser, notre
position n’était pas gaie. Abandonner la
position ? Jamais de la vie. On tâcha de
creuser encore un peu les tranchées, mais
on rencontra bientôt le roc.
Alors les soldats se couchèrent à plat
afin d’être aussi réparés que possible et
se laissèrent stoïquement canarder. Ceux
qui étaient un p' u plus en arrière, tâchèrent à leur tour de s’abriter le plus possible. On creusa des trous dans la terre,
on profita des moindres becs de roche. Le
seul endroit un petit peu spacieux et
abrité fut choisi comme posto di medica^
zione. Impossible de planter des tentes.
Mon collègue et moi voulûmes tenter
l’aventure, et tilal nous en prit, car au
matin, à peine nous étions-nous éloignés
d’une centaine de mètres qu’une grêle de
balles commença à pleuvoir autour de
nous. Nous dûmes la vie à Dieu et à une
course svelte et légère. On était redevenu
jeune, pour l’occasion au moins. Sans
tambour ni trompette nous abattîmes
notre chère tente, qui nous avait offert
un précieux asile pendant la nuit et n’en
parlâmes plus. — Vers midi j’assistais à
un fait que je m’en vais vous raconter.
Le commandant du bataillon, Gazagne, s’était tenu derrière un rocher, pendant la matinée. Là il attendait les couriers et de là il envoyait ses ordres. A
midi pourtant il devait descendre au
posio di medicazione pour dévorer sur le
pouce il non lauto pranzo. C’est ce qu’il
fit; mais à peine était-il à découvert,
qu’une grêle de balles commença à pleuvoir autour de lui. Il hésita un instant...
— Devait-il rebrousser chemin ou continuer sa route, malgré les balles ? — Il
s’entoura de son graijd manteau prétorien et s’en Vint à petits pas jusqu’à nous
qui l’attendions les yeux écarquillés et
le cœur tremblant. Son adjudant le suivit à son tour, mais un peu plus tard et
d’un pas plus leste. Il eut même le mal
heur de prendre une petite entorse. Le
posto di medicazione n’était guère fait
pour encourager l’appétit, car à droite
nous avions déjà quelques morts atten
dant d’être transportés à Santo Stefano
jet près de nous, les blessés nous faisaient
Isentir la musique de leurs gémissements.
Mais notre appétit n’avait pas besoin
d’être émoustillé, et nous mordions avec...
des dents plus ou moins belles, dans nos
morceaux de viande à moitié crue. Quel
bon assaisonnement que l’appétit, que
dis-je, la faim I
Une des premières victimes fut un
Vaudois, Louis Baret de l’Envers Pinache. Il s’était avancé tout doucement
au-delà des tranchées, face à l’ennemi, en
compagnie du caporal Salleg, frère du
curé de Sestrières. De leur nouvelle position ils pouvaient tirer avec aisance
sur l’ennemi. Hélas 1 Ils furent bientôt.
découverts, et tous deux reçurent une
balle au front. Ils ne sentirent pas leui
mort. A l’ouïe de la mort de Baret, le
major, qui l’avait eu comme ordonnance
en Lybie exclama: A l’è mortie ël pi brav
fieul del bataioun l
I {A suivre). E, Bertalot, aumônier.
laire qui contient les propositions dignes
d’être soumises à un examen:
1° Che il Consiglio dei Pastori di Milano, che ha fatto finora ottima prova,
divenga il Consiglio Evangelico d’Italia,
confina sede centrale da stabilirsi e delle
sedì'^inori in ogni città principale delle
ùiv^e regioni, alle quali potrebbero
unihii non Solo i ministri ed evangelisti
dellà» città stessa, ma ancora quelli di
tutlJMa regione.
2*ne per cura del Consiglio Evangelico :||’'Italia, sia riunito nel più breve
temM^possibile un Congresso, per lo svolgimpi|o di un programma nel quale sal^nscritte tutte le proposte che da
lipsita Commissione saranno ritecomune interesse e di pratica atII Congresso prenderà quelle
|zioni e quelle iniziative che sa
rannp^i sua competenza ed in suo pò
torsLÌ^biitandosi a raccomandare quelle
altr^^èfee fossero di pertinenza dei vari
Comitati.
3° Che il Consiglio .Evangelico d’Italia
si aggreghi una rappresentanza laica delle
diverse Chiese, la quale porterà il contributo della sua esperienza ed una preziosa
cooperazione.
Qualora le sopra indicate proposte trovassero favorevole accoglienza ed appoggio, il Consiglio dei Pastori di Milano si
riserva di portare quei maggiori schiarimenti e quegli aiuti verso la soluzione
pratica del problema, che si sente in
grado di poter offrire grazie ad una felice
esperienza negli anni passati ed alle recenti discussioni avvenute nel suo seno
sull’importante argomento.
Milano, il 2 Ottobre 1916.
Il Consiglio dei Pastori,
IL CONSIGLIO DEI PASTORI DI MILANO. correspondance.
Nous venons de recevoir une assez longue
circulaire due à la délibération du Conseil
des Pasteurs de Milan. Ces frères, animés
d’un excellent esprit, se préoccupent de
l'état religieux de notre patrie, et des conditions de notre œuvre d’évangélisation.
Ils sentent le besoin d’une vie spirituelle
plus intense et se demandent s’il n’y a pas
lieu de recourir à des moyens nouveaux
pour grouper les différentes dénominations
et entreprendre une cûmpagne offensive
plus accentuée. Ils se proposent comme un
point de départ pour rallier les évangéliques de réunir un congrès évangélique
dans lequel les laïques devraient avoir une
place d'honneur. — lly a quelque chose de
généreux dans l’initiative de nos frères de
Milan; il y a un désir vivant de voir l’œuvre du Maître prospérer avec une plus
grande énergie et encore ici nous pouvons
dire: si ce projet est voulu par Dieu, et,
placé sous son regard, db ne pourra que
réussir. Sans ajouter autre chose, nous reproduisons la dernière partie de la circu
Cher Monsieur Tron,
Quand vous recevrez ces lignes sur le
départ, pour la patrie céleste, de notre
collègue et ami M.r ALBERT CLOT, vous
.aurez déjà certainement publié quelque
autre correspondance, peut-être de votre
propre main, sur cet événement si douloureux au point de vue terrestre; car
une dépêche à été envoyée à M.r le modérateur Giampiccoli, par la Waldensian
Aid Society, aussitôt après que l’esprit
de notre frère s’est envolé à Dieu.
Comme vous le savez, M.r Clôt, depuis
quelques mois, donnait une partie de son
temps à l’Eglise italienne de Charlton
Str„ dépendante de la City Mission et
. desservie précédemment par un ami sin
cère et dévoué de l’Eglise vaudoise, M.r
Brunn et, avant lui, par le toujours regretté M.r Nardi.
Ayant un mois de liberté comme beaucoup de pasteurs en Amérique, le mois
de juillet, il alla le passer, sans sa famille,
à Valdese. Il y put réaliser un rêve qu’il
caressait depuis quelque temps : la construction d’une maisonnette, d’un ciabot
pour les vacances, mais le temps étant
toujours à la pluie, il revint à N^ew-Yofk
moins bien qu’il n’en était parti.
Il prêcha encore à son Eglise le premier
dimanche d’août après avoir marché —■
à cause de la grève des employés des
trams — presque une heure par une chaleur humide, suffocante, du village de
Westchester où il résidait jusqu’à la ligne
des trains souterrains.
Se sentant plus mal, il consulta un docteur qui lui conseilla d’aller à la mer, à
Atlantic City. Ce qu’il fit, mais sans aucun profit pour sa santé puisque, rentré
au bout de quelques jours, au sein de sa
famille, il dut se mettre au lit.
Transporté à l’hôpital presbytérien
sur les conseils d’un docteur spécialiste,
renommé, il y expirait neuf jours après,
le 15 septembre, malgré les soins les plus
assidus, et, nous pouvons dire, les plus »
tendres des docteurs, des infirmiers et des
infirmières et de M.me Clot elle-même
qui avait pris une chambre à côté de celle
de son mari trois jours avant qu’il
^mourût.
M.r Clot n’était que dans sa 41.me
année. Il laisse non seulement une veuve
màis cinq enfants dont l’aîné n’a que
douze ans.
En attendant qu’on pût confier à la
terre les dépouilles mortelles de notre
frère, M.r Brunn les fit transporter et les
garda, pendant deux jours, chez lui,
dans la maison paroissiale de Broome Strt
Tabernacle, donnant en même temps
l’hospitalité à M.me Clot, tandis que le
pasteur D’Anchise et sa dame prenaient
soin des enfants à Westchester.
Le service funèbre eut lieu hier, 18
septembre, dans l’Eglise de Charlton Str.
remplie jusqu’aux galeries d’un public
cosmopolite accouru de près et de loin.
Pas moins de trente pasteurs (la plupart
italiens) étaient là, dont sept prirent part
active au service soit par la lecture de la
Bible, soit par la prière, soit par des allocutions en anglais, en italien et en français.
Le docteur Mac Kinney parla brièvement au nom de la City Mission, de la
Waldensian Aid Society et de « beaucoup
de pasteurs américains », appelant M.r
Clot un ouvrier de Dieu international. M.r
le pasteur Elsesser apporta un message
de sympathie et d’espérance de la part
de l’Eglise française. M.r Brunn lut une
lettre du docteur Shaufller président de
la City Mission, ajouta qu’il perdait'un
ami personnel et qu’il souhaitait de tout
son cœur de voir continuer l’œuvre de
la Waldensian Aid Society, branche italienne, si bien initiée par M.r Clot; et M.r
Griglio (le 2.me orateur), que M.me Clot
avait désigné pour parler en italien, fit
un discours dont voici un fragment retraçant l’activité de notre frère ces dernières années;
M
2
« ...È un sentimento di simpatia che
proviamo, di sincera, profonda simpatia
per coloro che hanno o che avranno il
cuor rotto da questa dipartenza.
« Penso al povero padre del nostro collega ed amico, vegliardo settuagenario,
che, laggiù nelle Valli Valdesi, ha visto
partire per l’al-di-là, a breve intervallo,
l’uno dall’altro, due suoi figli, di poco
più giovani del sig. Clot, qualche tempo
prima la sua fedele compagna, e che ha
ora al fronte l’unico figlio maschio che
gli rimanga...
« Penso, pensiamo sopratutto alla cara
sig.ra Clot..., e non ho parole per dire
quanto simpatizziamo e soffriamo con
lei. Parlo in nome di questa Chiesa, la
quale, sebbene non abbia avuto che per
alcuni mesi il sig. Clot come pastore,
aveva imparato ad apprezzarlo e ad
amarlo come meritava d’essere apprezzato ed amato; in nome della congregazione valdese di New-York. della quale
egli gettò le prime fondamenta; in nome
della Società Valdese di Mutuo Soccorso
ch’egli con gran piacere, perchè l’aveva
ideata, vide sorgere e prosperare; in
nome della chiesa di Grotte (Sicilia) che
tanto bene ricevette dal suo ministerio
e della quale non pochi rappresentanti
immigrati, sono qui accorsi a dare l’estremo saluto al loro antico pastore; in nome
di tanti e tanti ministri, evangelisti e
missionarie evangelici italiani d’America, i quali, per la sua influenza ed istrumentalità, ebbero il posto che occupano;
in nome sopratutto della Chiesa Valdese
d’Italia che ebbe in lui un operaio di una
attività indefessa (attività che senza
dubbio contribuì ad affrettare la crisi finale) leale, coscienzioso, pieno di abnegazione e di spirito di sacrificio per la
causa ch’egli propugnava, tanto che, nei
suoi giri di deputazione e di colletta negli
Stati Uniti, egli si asteneva regolarmente
dal viaggiare in vagoni-letti, passando
spesse volte un’intera notte in treno
senza dormire, per far fare il meno possibile di spese alla sua Chiesa. Certo che,
come collettore specialmente, il sig. Clot
lascia nelle file dei pastori valdesi, un
vuoto che non sarà facilmente colmato.
Umanamente parlando, questa è una
perdita per tutte le opere ed istituzioni
qui rappresentate, ed ecco perchè, cara •
Signora, noi oggi piangiamo con lei, per
quanto sappiamo che il sig. Clot non ci
ha lasciati che per andare nella Casa dalle
molte stanze, chiamato da Colui che dice
ai suoi servitori fedeli; « Amico, sali più
in su ». « Tu sei stato fedele in poca cosa,
io ti affiderò molte cose; entra nella gioia
del tuo Signore ».
Le moment le plus angoissant pour la
pauvre M.me Clot a été, sans doute, le
moment où, de Mount Olivet Cemeterg
elle est rentrée, le soir, à son foyer...
Que Dieu la soutiehne, car Lui seni
peut le faire !
New-York, 19 septembte 1916.
P. Gbìglio
Fonds pour les Ouvriers de l'Folise
et des Etabiisseaients d’instruction secondaire.
VI» LISTA DI SOTTOSCRIZIONI.
Riporti della 5» Lista delle
Chiese di:
Torino L. 26.525,—
Torre Pellice:
M. et Mme C. A. Tron 600,—
M. Romano 100,—
P. Revel, en souvenir
de M.me Fissore 56,—
Frof. E. Longo 400,— 2.17Ô,—
Luserna S. Giovanni 1.090,—
ViLLAR Pellice 100,—
Massello 350,—
Rorà:
M. David Forneron, pasteur 100,—
.Roma
Firenzb
Genova
Venezia
Milano :
a) S. Giov. in Conca 5.110,—
b) Via Fabbri 1.010,—
2.655,—
1.565,—
5.020,—
1.259,—
Brescia
'Livorno
Verona
Napoli
6.120,—
350,-,,
4.000,—
100,—
1.300,
1.200,—
Buffa G. D., pastore 100 —
Oblatori diversi 28.000,—
Longo G., past. em. 100,—
Misses Scott & Ross,
Glasgow 29,50
Pavarin Etienne, Rosario de S. Fè ■ 100,—
Tron Emilio, pastore 200,—
Meljis James, SouthPort 161.45
A friend 646,80
A 1/2 del Rev. G. A.
Worsfold 609,—
A ^ del pastore Rostagno Luigi 607,10 30.453,85
Totale compless. della 6^ Lista L. 83.157,85
Una stella é la speranza,
1 suoi raggi, qual dita splendenti,
A me, nelle tenebre, cenno facenti.
Una voce è la speranza, io la senio
Calma e forte allor •
Che del disinganno l’angusto tormento
Fa tacer il mio cuor.
Ali ha la speranza 1
Per quanto aspro il cammin sia
A' piedi miei incerti.
Insù con esse me ne volo via.
•Un'ancora è la speranza.
Di là dal velo, sento stirar
Le sue funi con istanza: .y
Stò ancorato all’ Immortalità,
Mi dicon, e non posso affondar l
(Traduit de l’anglais de Mary Macfarland
par Edith Hoyt; envoyé par Mrs. Pearson de Washington, D. C.). t %
CHRONIQUE VAUDOISE
ETATS-UNIS. — D’ici et de là. —
Beau témoignage rendu aux Vaudois. —
Dans un pamphlet récemment publié par
le Comité Mondial des écoles du dimanche, au paragraphe The Panama Congress
nous lisons ces paroles : « Le Cohgrès de
Panama ayant la conviction que quelques-uns des meilleurs candidats au ministère doivent venir des Colonies Vaudoises de l’Amérique du Sud, a délégué
MM. Howard et Trull pour visiter les
Vaudois de l’Uruguay ». L’auteur de la
brochure mentionne ensuite les « magnifiques réunions de jeunes gens » qui ont
eu lieu dans ce pays.
— Epidémie des enfants.] -f- Elle sévit
depuis trois mois à New-York et s’étend
peu à peu à d’autres villes. Elle consiste
en une paralysie, d’origine encore inconnue, dont sont frappés les enfants et
qui les mène souvent au tombeau en
quelques jours et même en quelques heures. Ceux qui ne succombent pas courent
grand risque, disent les docteurs, de rester perclus toute leur vie. A New-York
sur 8199 cas, 1988 morts, au 4 septembre.
Heureusement, aucun cas ne s’est manifesté jusqu’ici parmi les Vaudois.
D’après les journaux de la ville, de
nombreuses messes ont été dites dans les
églises catholiques pour éloigner le fléau
et dans celles de Sainte Anne et de Saint
Jacques * des centaines d’enfants ont
baisé les reliques 1 ». Voilà qui s’appelle
employer des mesures hygiéniques ! —
Et moi qui croyais que le catholicisme
d’Amérique était affranchi des superstitions grossières qui caractérisent la religion dans l’Italie méridionale, par
exemple I
Le Board of Health ou Commission
d’Hygiène n’a pas protesté, paraît-il, et
cependant il a décidé que les écoles publiques ne se rouvrent que le 25 septembre, presque un mois plus tard que d’habitude.
— Notre planète incapable de nourrir
ses habitants ? — On entend dire, parfois,
que la guerre est nécessaire pour alléger
de temps à autre, d’un surcroît de population, notre globe soi-disant épuisé. Une
thèse qui, selon le Géographie Magazine,
n’a pas le moindre fondement de vérité.
Rien qu’aux Etats-Unis, dit cette Revue,
plus de la moitié du terrain « arable ».est
encore en friche, sans compter que l’on
pourrait intensifier la cultivation là où
îlle existe déjà. Reporter.
FLORENCE, 1-10-16.
On. Sig. Direttore,
Trovandomi ricoverato da qualche
mese nell’ospedale Villa Pisa di Firenze
per completare la guarigione delle gravissime ferite riportate il 20 Marzo per
l’amputazione della gamba sinistra e la
frattura del piede destro, trovandomi ben
migliorato, prego la Direzione, per mezzo
del suo giornale YEcho, di voler trasmettere le seguenti notizie, chè glie ne sarei
molto grato.
— Alla cara e venerata signora vedova
Adelina Ribet-Cougn: Appena ricevetti
la triste ed angosciosa tìotizia che il suo
caro e tanto amato consorte sig. maggiore
Giovanni era caduto eroicamente per la
grandezza della nostra cara patria l’Italia,
su quelle terre irredenti che dovetti abbandonare, mi rammentai che anch’io
improvvisamente, trovandomi accerchiato da una certa grandine di bombe
nemiche assieme col mio tenente e tre
altri miei compagni, fummo gravemente
feriti e trasportati subito all’ospedale da
campo a Romans, ove il nostro caro maggiore Giovanni, tanto stimato da tutti i
suoi ufficiali e soldati, veniva a farmi visita di tanto in tanto accompagnato anche dal caro cappellano sig. E. Bertalot
che, incoraggiandomi e portandomi il
prezioso Nuovo Testamento con i cari
giornali l’Echo, Y Avvisatore e La Luce
che leggevo con la massima attenzione,
mi era di gran conforto. — Voglia accettarmi a partecipare, cara signora Adelina
Ribet-Cougn di Luserna S. Giovanni, e
famiglia deH’ex-sindaco sig. Tomaso Ri
bet del Pomaretto, con tutta la mia simpatia e affetto di afflizione verso loro
tutti per la valorosa morte dell’eroico
sig. maggiore Giovanni. Che Iddio sia con
tutti noi; di conforto e di una grande consolazione agli afflitti. Aff.mo B.
— Verso la metà del mese di Agosto
ebbi una visita per la gentilezza del soldato di sanità Pasquet Federico, di S. Secondo che, ricevendo La Luce, la lesse e
ne trovò il mio nome scritto sopra; essendo di passaggio a Firenze col trenoospedale, venne a farmi visita; ne fui
contentissimo.
— Il giorno 22 Agosto ebbi la gradita
visita improvvisa, mostrando il loro aU
letto e la loro generosità verso di me, dei
cari sposi insegnanti sig. E. Balme, unito
in matrimonio con la sig.na A. Coucourde,
tutti e due della Chiesa Valdese di Pomaretto. — Ai cari sposi invio i miei migliori auguri di ringraziamento, di felicitazione, e di vivere assieme per lunghi
anni, compiendo la buona opera dell’insegnamento ai fanciulli. Che Dio lo voglia.
Inviando i miei più fervidi ed affettuosi saluti ai compagni e amici al fronte
e specialmente ai cari cappellano sig. E.
Bertalot, all’aspirante sottotenente di
artiglieria sig. E. Griset, ai miei cugini
Jahier Alberto, alpino; Carlo, artiglieria
da campagna; Rostan Carlo di fanteria
(Pinasca); a tutti quelli della Chiesa di
Pomaretto col caro pastore sig. B. Léger,
ai miei parenti, amici e conoscenti, voglia,
caro sig. direttore C. A. Tron, scusarmi
del disturbo che le dò e la ringrazio sentitamente dell’invio del caro giornale
YEcho, che ricevo regolarmente.
— Ringrazio mqlto il Direttore deipregiato giornale YAvvisatore che trovo
molto interessante, e dell’ottima visita
che mi fece verso la metà dello scorso
mese, accompagnato dalla sup cara signora' e dalla sua sorella sig.na Aimée
che, portandomi le ottime notizie dei
miqi cari genitori, mi tecero molto piacere. La ringrazio e saluto per mezzo di
cotesto giornale.
Gradite, cari signori Direttori, i miei
più rispettosi e sinceri saluti.
Soldato mutilato Jahier B.
FRONTIÈRE AUSTRO-ITALIENNE.
7-10-1916.
Notizie dei nostri Militari : Tenente
Giovanni Rostan, ferito, osp. di Montagrana: migliora; andrà prossim. a Siena
— Caporale Long Enrico (Luserna S. G.),
ferito guancia destra: migliora; osp.
Piove di Sano — Tenente Levy Tron: tornato in compagnia con qualche giorno
di riposo — Soldato Ribei Cesare, leggermente ferito : rimase in compagnia —
Soldato Pozzo Sanie (Milano), osp. Dante,
Udine: migliora — Soldato Curci héfuà
(Barletta), osp. Dante, Udine; migliora
— Soldato Antonelli (Milano), ferittr;
osp. Seminario, Udine; migliora — Caporale Rostan Luigi (Praly), ferito braccio
sinistro e gamba: osp. Piani d’Arta —
Soldato Jourdan Giovanni (Torre Pellice),
ferito leggermente al labbro: osp. Piani
l’Arta — Soldato Garnier Giovanni (Bobfio), ammalato, migliora: osp. Piani di
Arta — Soldato Pons Pietro (Maniglia),
malato leggero: osp.Piani d’Arta — Soldato Pascal Abele (Praly), malato leggero: osp. Piani d’Arta —■ Soldato
Breuza Filippo (Salza), ferito piede sinistro: osp. Arta: migliora — Soldato
Forneron Alfredo (Cardon di Roccapiatta,
malato leggero: osp. Arta — Caporal
magg. Orsi Giuseppe {Lucca), Convalesc.
di S. Daniele: guarito — Soldato Bonjour
Davide (Bobbio) ; tornato al corpo guarito — Caporale Vigna Giovanni (Villar
Pellice) : tornato al corpo guarito — Tenente Emilio Guigou (Maniglia), osp. ... :
migliora. E. Bertalot, aumônier.
— 3-9-16.
Ill.mo Signor Pastore,
Vengo per avvisarla che ho cambiato
d’indirizzo come pure di posizione, perciò la prego d’inviarmi il caro Echo al
suddetto indirizzo. Le colonne di codesto
giornale, oltre ad istruirmi, mi mettono
ognor più presente la potenza divina.
Com’è lieto il sapere che Dio m’accompagna passo a passo e mi segue ovunque
io vado 1 — Son sempre in buona salute,
e voglia darne notizia saU’EcAo ai miei
genitori, parenti ed amici sottinteso'fil
caro Praly, salutandoli cordialmente. —
Mio amico .Dalmas Giuseppe si unisce a
me porgendole i più sinceri saluti e pregandola di voler cambiare il suo indirizzo. — Con ossequio sono di lei obbligatissimo Michele Beux.
LA TOUR. Lundi dernier la salle synodale, vers les 3 heures, se trouvait plus
que bondée d’auditeurs. Il s’agissait de
la fête des promotions, prélude de la rentrée générale et de la reprise des cours
réguliers. Les professeurs et les élèves
étaient au grand complet; le public,
beaucoup plus nombreux qu’à l’ordinaire, occupait les galeries et la partie
qui lui est réservée au rez-de-chaussee.
A 3 heures précises, le vice-modérateur M. C. A. Tron, surintendant des
institutions d’instruction secondaire, ouvrit la séance en lisant la première partie
du chap. xiii aux Romains et en présentant quelques observations sur la soumission que nous devons aux autorités
civiles, aux parents, aux professeurs, mais
surtout à Dieu notre Père, à qui nous
devons tout ce que nous possédons. Il
relève le fait de la purification de l’Ecole
Normale qui est un nouveau privilège,
duquel nous devons profiter, et souhaite
aux professeurs et aux élèves une année
heureuse et riche eu résultats.
„i
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3
%
M. Je prof. Jean Ribet prononce ensuite lé discours officiel de circonstance,
en traitant Je sujet de la guerre, montrant
quelle a été son origine, ses différentes
phases, la légitimité de se défendre contre des agresseurs, la justice qu’il faut
faire triompher, consacrant un souvenir
aux héros qui sont tombés au champ
d’honneur, exprimant sa sympathie aux
familles affligées, protestant contre la
glorification de la guerre qui, dans le cas
actuel, doit conduire à une paix honorable et durable.
M. le -Modérateur parle sur la discipline romaine, en lisant un chapitre de
G. Ferrerò sur ce sujet, et montre la différence qu’il y a avec celle que nous nous
proposons aujourd’hui. 11 cite quelques
exemples très intéressants, en insistant
sur ce fait, si important, que là où il y
a la foi il y a la lumière: uM fides ibi lux.
M. le prof. J. Maggiore donne lecture
des résultats de l’Ecole Normale, qui a
eu pendant l’année 58 élèves, dont 10 ont
obtenu la licence normale à Pignerol.
La nouvelle année se présente bien puisque une vingtaine d’élèves se sont fait
inscrire. '
M. le prof. Jahier donne lecture des
résultats obtenus au Collège, qui a été
fréquenté par 120 élèves et qui aura à
peu près le même nombre en 19Î7. Il
présente, avec des termes élogieux, le
nouveau professeur pour la première
gymnasiale, M.lle Mosca, de Turin, qui, en
quelques paroles, répond en remerciant
et en exprimant son bonheur de débuter
dans l’enseignement au Collège Vaudois.
La distribution des prix montre comment les élèves des deux établissements
ont su travailler et s’appliquer. ;—Malgré
la guerre, la nouvelle année paraît promettre bien, et nous demandons à Dieu
qu’il en soit ainsi.
— Luridi aussi, à une^ heure, a eu lieu
l’ensevelissement de Catherine Jourdan,
décédée à Chio-Rivet, à l’âge de 86 ans.
Une foule nombreuse a tenu à prendre
part aux obsèques pour témoigner à la
famille affligée sa sincère sympathie.
— Les Bourses Burgess ont été assignées, après concours, aux étudiants
V. Rostagno et A. Costabel. La Bourse
Gilett-Brezzi a été gagnée par le jeune
Coïsson, fils du missionnaire.
MODICA. Nous apprenons que M.lle
Buffa, fille du pasteur de Naples, a été
appelée à enseigner l’anglais dans l’école
technique de Modica.
PRAMOL. M. le prof. H. Tron du Pomaret nous a fait une bien agréable surprise en venant nous visiter et remplacer
le pasteur pour les cultes du 15 courant.
Nous le remercions bien sincèrement
pour son précieux concours et pour la
promesse de revenir encore; et nous remercions tout aussi cordialement notre
chef de District qui lui a indiqué le moment propice.
— Les recrues militaires de 1897 sont
donc sous les drapeaux.
De 16 jeunes gens de la paroisse, un
seul a été écarté... jusqu’à la prochaine
visite ! Deux autres s’étaient engagés
quelques mois avant, dans la gendarmerie: Adolphe Bounous et Héli Ribet.
* Des autres, Adolphe Jahier (Beux) est
en infanterie —■ Alexis Long (Piene) et
Barthélemy Long (Ribet) sont dans,les
« bersaglieri » ^— Ludovic Bounous (Peumian), Eugène Peyronet (Maison Neuve,
Piene) et Alexis Sappé (Piene) dans les
alpins. — Les autres 7 sont en artillerie:
Henri Balmas, Ernest Boudrandi, Jean
Bounous et Oreste >Bounous (Peumian),
Lévi Peyronel (Tournim), Ernest Jahier
et Adolphe Sappé (Ruà).
Un de leurs collègues déjà sur le front,
nous écrit à cet égard: Eu lei il primo a
darmi le notizie della classe 97. Mi maravigliai di saper tanti artiglieri ed altri.
Non mi ricordo d’una classe cosi gagliarda.
Onore a Pramollo ! — Et je puis même
ajoùter que,le seul qui soit en infanterie
n’est pas moins gaillard que les autres !
P9
jRORÀ. Le dimanche 8 octobre, M. le
diacre Fontana, de La Tour, a présidé le
culte.— Dimanche dernier, M. le pasteur
D. Reoel a commencé soiî ministère pro• visoire dans la paroisse de Rorà.
SAINT-JEAN. Refuge Roi CharlesAlbert: Souscription pour lit W. et L.
MeiUe — 7.me Liste:
N. N., Turin ‘ Frs. 500,—
J. A., Torre Pellice » 5,—
Frs. 505,—
' Listes précédentes » 11.122,—
Total Frs. 11.627,—
VALDESE. {ph. g.) Le ,12 août eût
lieu l’ensevelissement d’un jeune homme de Praly. M. Pierre Pons, rappelé à
l’âge de 34 ans. Le mal dont il souffrait
depuis longtemps s’étant aggravé,-notre
jeune frère était parti d’une ville du Massachusset pour venir à Valdese dans
l’espoir de se rétablir. Mais c’était trop
tard. Après les secousses d’ain long
voyage, il dut se mettre, à peine arrivé,
au lit pour ne plus se relever.: Après six
jours de souffrances qu’il supporta avec
sérénité, malgré les efforts des docteurs
et les soins assidus de la famille de son
cousin, l’ancien Henri Martinat, il partit pOur un monde meilleur.
Pierre Pons était membre de l’Eglise
Vaudoise de New-York et tous ceux qui
l’ont connu lui rendent le meilleur témoignage d’honnêteté et de bonne conduite.
Nous exprimons à ses deux frères et
à sa sœur notre vive sympathie chrétienne.
VILLAR. Dimanche 8 octobre, devant
une assemblée exceptionnellement nombreuse, a eu lieu l’installation du nouveau
pasteur M. B. Soulier. M. Jahier, chargé
de l’installation, nous a parlé sur le verset 27 du chap. xxii de S. Luc: Je suis
au milieu de vous comme celui qui sert.
Terminée l’installation, M. B. Soulier
nous apporta le message suivant: Que la
grâce et la paix vous soient données de la
part de Dieu noire père et de notre Seigneur
Jésus-Christ. — Ces paroles furent reçues de tous avec joie, et l’assemblée
émotionnée écouta avec plaisir les enseignements et les promesses du nouveau
pasteur.
La Chorale exécuta un chœur pour la
circonstance.
Après le culte le Consistoire, voulant
fêter le départ de M. Jahier et l’arrivée
de M. Soulier, offrit un déjeuner à la
Cure pour les pasteurs et leurs familles,
déjeûner servi par M. David Giraudin de
l’Hôtel Beau-Site. Assistèrent au déjeuner le maire et le juge de paix, et M.lle
Bonnet. — Au café M. J. Daniel Allio,
vice-président du Consistoire, remercia
au nom de tous les membres, M. Jahier
de tout ce qu’il a,fait durant son ministère au milieu de nous, et M. Soulier de
ce qu’il a bien voulu accepter l’appel de
la paroisse du Villar.
M. le maire, M. Jahier et M. Soulier
nous parlèrent aussi, et enfin M. Salomon, ancien, remercia tous les convives
d’être intervenus à la belle fête, après
quoi les dames des pasteurs se rendirent
à la réunion des mères de famille et des
Unionistes. ' Un Villarenc.
— Dimanche dernier, devant un auditoire nombreux et recueilli, M. le pasteur A. Jahier a fait ses adieux à scs paroissiens du Villar. — Tout en regrettant
nos deux collègues de Rorà et du Villar
qui nous quittent, le premier pour Coazze
et le second pour Turin, nous souhaitons
la bienvenue, dans la vallée du Pélis, à
nos deüx frères MM. David Revel et Barthélemy Soulier. — Que le Seigneur accompagne ceux qui partent et bénisse
ceux qui viennent.
— A3 heures de l’après-midi, M.me
Jahier réunissait dans la grande école les
mères de famille et les jéunes filles de
l’Union, ppür prendre cofigé d’elles et
leur présenter leur nouvelle présidente,
M.me Soulier. Allocutions, récitations,
chants et service de thé remplirent agréablement les deux heures que dura la réunion. Comme couronnement de la fête,
M.me et M.r Jahier eurent l’agréable surprise de recevoir un beau cadeau d’argenterie,' en souvenir de leurs années
passées au Villar. Profondément touchés de cette généreuse attention, ils expriment, ici, leur vive gratitude à ceux
qui ont été pendant six ans leurs chers
paroissiens, et demandent à Dieu ses
plus précieuses bénédictions pour eux et
pour leur nouveau conducteur.
— La mort vient de faire une autre
victime parmi nos soldats du Villar. Auguste Barolin, du Palet, est décédé le 26
septembre dernier, après une longue maladie, dans laquelle il a été visité par M.
l’aumônier Comba. Que les parents désolés, dont il était l’unique enfant, reçoivent, ici, l’expression de notre affectueuse sympathie. A. J.
BIBLIOGRAPHIE.
Cosimo Bertacchi: Italia del suo ferro
cinta sulle Alpi e sul Mare. — Casa
Editrice Salvatore Biondo - Palermo
Cent. 80.
C’est une charmante brochure de propagande nationale et de divulgation géographique, due à la piume de l’éminent
professeur de l’Université de Turin, si
favorablement connu parmi nous. Destiné aux adolescents' du peuple, aux familles des ouvriers et à la population rurale l’ouvrage se compose de deux parties
distincte^. Dans la première un exposé
clair et* convaincant des causes et des
raisons de notre guerre, guerre de libération de nos frères de la frontière orientale et de tous les peuples oppressés par
la violence austro-allemande. La conapétence devl’auteur dans les questions géographiques se montre clairement dans la
deuxième partie, la plus-longue, enrichie
de cartes géographiques, de vues et de
portraits, et contenant la description des
trois « Regioni irredente » la - Venezia
Tridentina, la Venezia Giulia, la Dalmazia. Un court chapitre sur la Mer
Adriatique et la guerre et une liste d’ouvrages à lire sur le sujet se trouvent à la
fin du petit volume, que nous recommandons vivement à notre peuple et surtout
à nos instituteurs et institutrices, dont
nous connaissons les sentiments patriotiques, V E. L.
l^ouvelles politiques.
Trois jours de bataille sur le Carso ont
porté victorieusement en avant nos lignes
sur tout le front d’assaut qui avait une
longueur de onze kilomètres. Après que
nos artilleries avaient bouleversé le système compliqué de défense de l’ennemi,
les infanteries lancées à l’assaut ont conquis et dépassé les multiples tranchées
situées devant la ligne du front ennemi
entre le Vippacco et la côte 208. La localité de Villanova et les hauteurs avoisinantes ont été occupées après une lutte
acharnée. Nuit et jour le commandement autrichien a lancé contre notre nouvelle ligne, qui était à peine improvisée,
des contre-attaques acharnées soutenues
par de furieux bombardements. Après
avoir résisté près de 24 heures à ces attaques continuelles nos troupes ont repris l’ofTensive et poursuivi leur action
jusque tard dans la nuit. D’un bond vigoureux nos soldats ont conquis, sur le
Carso, le terrain se trouvant entre les
lignes ennemies conquises les jours précédents et les lignes suivantes. Le nombre de 8000 prisonniers prouve l’importance de notre succès.
Au nord du Vippacco, dans la région
de Gorizia, nous avons aussi élargi notre
avance à l’est déla Vertoibizza, où nous
occupons solidement quelques hauteurs
qui dominent le cours du fleuve. Une action énergique a cbmplété l’occupation
des hauteurs de Sober, jusqu’à proximité
de la route de San Pietro à Prebacina,
Dans la vallée de l’Adige, sur les pentes septentrionales du Monte Pasubio
la lutte a continué toute la semaine. Nous
nous sommes emparés d’un réseau de
tranchées dans la zone de Cosmagnon
d’où la conquête s’est étendue au Me
nerle et aux pentes méridionales du
Roite.
Ayant repoussé de violentes attaques
ennemies entre le mont Spil et le mont
Corno, nos troupes ont attaqué les fortes
positions ennemies sur les Sette Croci
et le Roite, réussissant à réaliser des* progrès malgré les graves difficultés du terrain et la résistance acharnée de l’ennemi.
Sur tout le théâtre des opérations le
mauvais temps gêne l’action des artilleries. La neige est toiùbée avec abondance
dans les régions de la haute montagne.
Une escadre de hydro-avions' italiens
et français, pendant une reconnaissance
sur les côtes ouest de l’Istrie a bombardé
des unités navales ennemies près de Rovigno et soutenu une bataille contre les
avions ennemis dont deux ont été atteints.
— Les Roumains en sont réduits à la
défensive sur le front de Transylvanie,
mais ils défendent avec énergie les passages des Carpathes: dans la Dobpugia
ils refoulent les Bulgares avec de grosses
pertes. La Russie s’est décidée à faire
un effort sérieux en faveur de la Roumanie, et tous les Alliés ont reconnu la
nécessité de donner leur appui à ce peuple contre lequel l’Allemagne concentre
toutes ses forces dans le but de l’écraser
par esprit de ressentiment et de vengeance.
— Les Serbes ont avancé un peu. sur
TMonastir où les Bulgares tiennent encore
solidement.
— Sur le front anglo-français de la
Somme les attaques acharnées se renouvellent presque toujours à l’avantage des
Alliés. Le nombre des prisonniers allemands s’accroît sensiblement.
— Une nouvelle crise ministérielle a
porté au pouvoir, en Grèce, le professeur
Lambros, archéologue distingué qui préside un cabinet d’affaires. A côté du gouvernement officiel la. Grèce a un gouvernement révolutionnaire établi à Salonique. A la suite d’un ultimatum la flotte
grecque de guerre est transférée aux Alliés qui ont débarqué les marins grecs,
les remplaçant par.des français et des
italiens. Les marins des Alliés occupent
le Pirée, le palais de ville, la gare et le
grand théâtre d’Athènes. Le roi passe en
revue et harangue les marins débarqués.
E. L.
COMUNICATO.
UN PREMIO DI lOO.OCG LIRE a chi
rivelerà gli autori di una azione delittuósa
pel sinistro della « Leànardo da Vinci ».
Per incarico di S. E. il Ministro dell’Intèrno, notifico che il Governo promette un premio di L. 100 mila a chiunque non oltre il 28 Febbraio 1917 fornisca indicazioni sicure per stabilire l’eventuale intervento di azione delittuosa nel
sinistro della R. Nave « Leonardo da
Vinci », verificatosi il 3 Agosto u. s., procurando nel contempo la scoperta ed arresto degli autori e complici. —■ Al conferimento del premio si provvederà al
termine del procedimento giudiziario.
Pinerolo, 17 Ottobre 1916.
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... mais doit abonnement 1916.
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Marie Davit-Michelin, 1916 — Jacques
Coïsson, Angrogne, 15/10-916H5/10-917 —
Henri Tron (310 E.) New-York, 1916 —
Alex Tron, 443 W., Id. 1917 (?) — J. D.
Maurin, Ivrée (échoit i septembre 1917) —
L. Revel, Monforte, 1916-17.
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