1
Soixante-qaatorziên^e année
PARAISSANT CHAQUE VENDREDI
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Italie et Colonies.italiennes . . .
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On s'abonne; à font Pellke, au Bureau d'Admlnistration de VEcho (Via Wigram, 2)
- Dans toutes les Paroisses, chez MM. les Pasteurs.
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L'ABONNEMENT SE^PAIE D'AVANCE.
^'adresser pour la Rédaction, au Doct. ALBERT RICCA, paslcur - EcttioPtUke
(Torino) — pour l’Adniinistratipn, au Bureau du journal, Via Wigra», N» 2
Torre Pellke. '• . - . . _
Pour toutes les annonces s’adresser au Bureau du idurrikl/
Tous les changements d'adresse coûtent UNE LiRE'^r .uauf ceux du commencement de l'année. ■ ' . jf:’,
, O Le numéro: 30 eébtimes o
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. Que toutes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimables..., Signes de louange, occupent vos (Phîlipp. IV, 8).
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AVIS.
Notre prochain^ rmméro paraîtra le
IX
Echo Biblique
Peot-oii D3il[i! de nosveau 1
« Si un homme ne naît de nonveau„. ». Saint-Jean III, 3.
11 existe citez nous protestants, et surtout parmi les catholiques, un triste maîentendu et un grave danger, au point de
vue religieux. Voici le mallentendu : on
considère la rdiigion chrétienne presque
uniquement comme un ensemble de rites
conventionnels, de préceptes, de croyances,
transmis par la tradition, fixés dans des
formes extérieures et conservés par hhabitude entre les quatre miurailes dfun
temple où l’on va, de temps à autre, accomplir les devoirs • religieux. Le danger
est alors évident : nous risquons de régler notre vie d’après un diristianisme
absolument incomplet et impuissiant, de
donner à notre conduite religieuse et morale ce caractère de Superficialité et d’hypocrisie qui est en horreur aux yeux de
Dieu. Non, le christianisme ne se confond
pas avec le formalisme ou l'extériorité ;
il est une doctrine, mais une doctrine qui
n'est point sans tra.ngform(er la vie ; il est
une puissance de vie nouvele qui agit,
tout d’abord, à l'intérieur de notre personnalité. Et le vrai chrétien n’est pas
quelqu'un qui a de la religion, qui se targue de posséder des principes religieux,
qui participe à des cérémonies religieuses ; il eist, avant tout, comme disait Jésus, un homym nouveau ; Saint-Paul dira :
une nouveïe créature.
Cette déclaration de Jésus : « Si un homme ne naît de nouveau, fl' ne peut voir
le royaume de Dieu », est déconcertante
et quelque peu mystérieuse. Il est vrai
que nous la connaissons depuis notre jeunesse, toutefois peu d'entre nous se sont
préoccupés d’en, rechercher la signification et lia valeur. Peut-êtire parce que
nous avions peur d’être troublés par la
vérité renfermée dans une déclaration et
dé devoir reconnaître q|ue, malgré notre
piété, nos dehors religieux, notre respectable moralité, la nouvelle naissance n'était pas achevée.en nous. Peut-être aussi
parce que nous pensions que ces paroles
ne nous concernaient pas.
Én effet, c’est à Nicodême que Jésus
les adresse et Nïcodème est un Juif ; s'il
veut devenir chrétien il doit sûrement
passer par un changement de religion et
de vie. J1 en est ainsi des païens. Mais
nous, gens d’église, qui avons été baptisés, instruits, reçus dans Féglise dirétienne et qui contribuons à payer ses
frais, pourquoi devrions-nous naître de
nouveau ? Est-ce que cela a du sens pour
nous 7
Oui, cela a du sens ; cela est une condition indispensable au sahit ; oeîa doit se
vérifier en nous. Si cela ne se vérifie pas,
BOUS serons de braves gens peut-être,
mais nous serons loin d’avoir compris Fappd de l’Evangilie et de Jésus. H ne suffit pas de changer à Fextérièur et de
s-paéliorer un tant soit peu ; il faut que
nous naissions de nouveau, c'^à-dire
que nous obtenionB une nature nouvelle,
qu’une transformation intérieure s'opère
en nous, qu’un cœur nouveau nous soit
donne et par conséquent aussi des^i iments, des goûts, dos jugements, des désirs nouveaux, ^'une nouvieUle puissance
dirige notre vie, la puissance de la iroix
de Christ et de sa résurrection. « D faut,
disait Jésus, que vous naissiez de nouveau ».
* * «
Cette dédairation du Maître esfceilüe encore mystérieuse ? Voûtez-vous bien connaître de près quelques-unes des conséquences, des manifestations les plus Visiblejs de la nouvelle naissance ? Peut-on
reconnaître qu’un, homme est né de nouveau ? Ecoutez l’apôtre Saint Jean :
« Quiconque croit que Jésus est le Christ
est né de Dieu», ou Mien est né d’énhaut, de nouveau — naître de nouveau,
o’est croire que Jésus est te Christ, le
Sauveur. Une taie connaissance, plus précieuse que toute la science et que tous
tes trésors de ce monde, ne nous vient ni
du monde, ni de la chaiir, nT du sang, ni
des hommœ ; notre nature húmame, abandonnée à eHe-même, est incapable de nous
la donner. Si nous croyons, non pas par
ouï-dire, .mais de tout cœur, que Jésus
est notre Sauveur pertsonnel et si notre
vie est en rapport avec Lui* o’iest que
quelque chose de nouveau, que le monde
ne connaît pas, s’est achevé en nous ; queb
que chose que Dieu nous a donné.
« Aimons-nous les uns les autres, car
l’amour est de Dieu, et quiconque aime
est né de Dieu». Le deuxième signé(,>c’est
l'amour fraternel L’homme naturel, au
fond de son cœur, n'aime pas son frère ;
Caïn l'a démontré et tant d'exémples que
nous avons‘devant les yeux, nous le confirment Homo hommi lupus ! a^t-Oln dit ;
l’homme est un loup vis-à-vis de son. prochain. Mais Saint Jean ajoutait ces mots
si ijnpreesifs : «Nous savons qm nous
sommes passés de la mort à la vie, parce
que nous aimons les frères».
« Quiconque est né de Dieu ne pratiqm pas le péché». L’homme qui est né
de nouveau soupine après la sincérité de
son âme et de sa vie, il lutte de . toutes
ses forces contre 1e pêché ; il n’aime plus
le mai, il en a horreur ; et si parfois fl
tombe, il a en lui te pouvoir surnaturel
de se relever e(t de croire que, malgré’
tout, Satan n'est pas vainqueur. Nés de
nouveau, nous ne sommes plus tes esclaves du péché ; nous devenons les esclaves du Christ.
* * *
Et tout cela, lecteur, nous vient de Dieu,
Tout cela est l'beuvre de Dieu dans un
cœur humble et repentant. Tout cela est
l'effet d'une action directe de pieu, mystérieuse comme le vent qui souffte, prodigieuse comme Dieu lui-même, réelle et
cachée au plus profond de notre vie individuelle. Comment voulez-vous que notre nature humaine inclinée, dès sa formation, vers le mai, puisse par dle-même
se roiouveler et nous inspirer 1e bien ?
Pensez-vous que d'une source amère
puisse jaillir de Teau douce? Que d'un
arbre mauvais piiisaent sortir de bons
fruits? Non, c'fest une impassibilité reconnue de tout te monde. Comme disait
Saint Paul : « la chair et le sang n’héritent pas le royaume de Dim». Q faut,
pour cela, .naître de nouveau ; il faut que
Dieu nous ôte le cœur de pierre et qu'il
J noue donne un cœur de chiaôr, Et TEsorit
Ce sont ceux qui sont nés de nouveau.
dé, Dieu est assez puissant pour accom•■”’*pSr'^’une telle bpératîolti. L'eau 'd'uSi*'tôr-;'"'
rent ne produit-elle, pas l'énergie nécessaire à une usine ? Le feu ne réchauffe-t-fl
pas une grande chaudière? Le vent,
sans que nous sachions d'où fl! vient et où
il va, n'agite-tHÎÎ pas unie forêt? Et ne,
croyez-vous pas que l’Esprit de Dieu, ri
nîêroe fl n'est pas visSblte à rrs yeux,
puisse transformer un cœur et renouveter une vie ? Oui, fl te peut ; ceux qui en
ont fait l’expérience, disent ;i il te peut.
La pierre de touche d'une vraie vie chrétienne, c’est donc la nouvele naisisance. f.
voQs -étomiemz « pîua«-alam
c(ue des gens’puissent fréquenter les cuites pendant des ainnées et rester toujours
tes mêmes ; ils ne ooniiaiSsent pas la nou-r
veUe naissance. . i .»
Voilà de quoi réfléchir et de quoi prier ; *
car « en vérité, en vérité, je te le dis, si
un homme ne naît de nouveau». », et nous
connaissons le reste ; ngàs que Dieu nous
prépare à voir, un jour', son céleste
royaume. E. Rostaiî.
\ P»1*0|B0S
M. G.-B. Ottonrilo - un chanoine, à ce
qu'ifl! paraît - a publié dans la re(vue «Fides» (Roma, novembre 1937), un
article intitulé La cmversiome di 1M ministro VcMese, dd secolo XVII. C’est, en
quêlquœ mots, ^histoire de Ifaibjuratian
de Matthieu Danna, ci-devant pasteur à
Saint-Jean, vers la moitié du dix-septièL
me sièete.
L’article en question n’a aucune prétentàon scientifique, malgré ses citations.
Son auteur, en effet, ignore entièrement
te études fouillées de notre regretté historien Jean JaUa, qui s'occupa de Fapostat Danna, et publia tes résultats de ses
• recherches successivement dans tes Bulletins d’histoire Vaudois© numéros 9 («Un
precursore del puseismo nelle Valli ») et
28 (page 84, en note).
Il suffirait donc de renvoyer M. Ottonelb à ces étucte faisant texte, et conr
dure pour notre compte soir Iflionnètetìe
de certaines affirmations polémiques, dont
le but, tout autre quq fraternel, est évident.
Mais nos lecteurs ont droit, eux aussi,
d’exigeri de M. Ottjon|eïlb une rétractation, faits ét documentations à la main,
d’autant plus que ce messdre, à ce que
flon sait, n’en est pas à ses premières
armes. C’est à leur intention que nous
résumerons brièvement la question.
★
★ ie
L'an 1678, Matthieu Danna, après avoir
desservi d’importantes paroisses = aux Vallées, se faisait catholique. Ce fut un véritable scandale, (guelfe furent te motifs qui déterminèrent cette abjuration ?
Du côté catholique, M. Ottoneflio en tête,
l’on soutient, sur la base des pamphlets
que Danna publia par la suite, jp'fli y
aurait eu là une véritabite conversion de
Ifhêréaiie à la vérité. De part' vaudoise,
ses contemporains accusèrent l'apostat
d’hypocrisie, d’avidité, de légèreté de caractère. Comment trancher la question?
(^'on se donne la peine de nous suivre,
et Ton reconnaîtra maints détais, semblables à ceux que nous rencontrâmes, il
y a quelques années, à propos de la « conr
veiraion» du genieivoifei Théodore do
Rive, et qui suffiraient, à eux seuls, à
faire classer la conversion dont il s’agit
parmi te èonversions diépourvues d'un
quelconque fondement religieux, et quête,
psychologie religieuse nammq «périphériques». '
Avant tout, Danna est im pastexu* .intolérant et extrémiste, plus... royaliste que
le roi. C’est le révérend Père Faverot,
son contemporain, qui nôus le raconte:;
«tenevo per nionstri quei che passavano
al CattoKcismo come ne fanno fede i lamenti fattine dal signor medico Videi nel
suo libro in Grenoble stampato, ove sotto
fli-nome di jeime Tninistre con ragione mi
rinfaccia li rimproveri da me fattigli di^.
sua catfe)lizzazÌQne e delia forza usata à
lévarglì come feci per questo te sua’ cara,'
mogKo e tenera figliuolaJiza ». Pour un
pasteur, qui devait iwêcfaer et pratiquer
la tolérance, voilà qui èssi fameux...
En second lieu, Matthieu Itenna eut à.
faire avec te CoHoque et te Syncde de
1670 - donc huit ans avant d'abjurer - à
propos d’une interprétation personnellè
du passage Actes XV, 29. C’est dans ce
verset qu’fl,' trouvait des raisons suffisantes pour enseigner ses auditeurs à s’abstenir du sang et des dioees suffoquées.
En troisième lieu, bien plus que les
dogmes, ce qui importait à Danna était
Textériorité du culte,. La simplicité des
forniiés de la liturgie vaudoise, te nudité
des temples des Valées ne réussissaient
pas à le satisfaire ; fl aurait voulu
la communion publique une fois par mois,
et celle privée administrée aux malades.
Et comme te Vaudois n’observaient aucune fête en dehors du dimanche - ni
Noël, ni le vendredi saint, ni PAscension
- et, qu’à Timitation des calvinistes, ils
ne cétébràient Pâques et Pentecôte que
parce qu’eles tombent te dimanche, nœ
tre anglican avant la lettre écrivait: « IJ
y en a parmi eux (c’est-à-dire parmi tes
Vaudois) qiui otit dit que je voulais faire
un monde nouveau quand je prêchais te
jour de Noël.'^Et ayant mis une oU' deux
fois te prêidie ordinaire du mercredi au
jeudi de TAscenaion pour en prêcher le
mystère, on en fait tant de bruit que j’ai
été contraint de me tenir à mon mercredi
pour ne pas te choquer, cependant qu'e.n
Angteterre, Hoffllandô, Suisse on tes
célèbre ». ,
En quatrième Meu, M. Ottonelto se pâ.me d’admiration devant te doctrine et te
sérieux de Danna, il serait nécessaire
que son ardent apologiste se souvint!
que Danna - pour des raisons qui nous
échappent - devint pastieur à 21 ans ; et
que si Danna avait eu Tâge de... certains
papes du moyen-âge, on'aurait dû te confier à im instituteur ! Quoi qu’il' en soit,
il devait certainement manquer à Tapostat une préparation sérieuse au miniaitêre chrétien, si ^intérêt, Tambition,
Tamotu* propre blessé purrast opérer de
la sorte en lui... Plus tard, il ridiculisera
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L’Eeho des Vallées - V€Bd^<àî 25 Février'1938-XVI
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'? íí i.c'1 t ^<‘'►5
íVfi«,
«
íes anciens Barbes, qui - ditrij ont abandonné ìa pioche des paysianaet la houlette.
>,’ des bergers pour prêcher JTEvangille !
Nous avons dit, esj^.i «l’intérêt».
Qu’y a-t-il de vrai dsàiS oette aœusatioïi
i' du côté <i«Vaud^ ?'^Pe<utfOn ‘ ÿeprodher ' à
Matthieu^ Danrus^^'airaif accepté de la part
de Madame Boÿalfe un revenu annuel de
200 écus d'or - lOrs- de son abjiffation,
Victor Amédée II, âgé- de Î2 ans, avait
été constitué son parrain - ? Et M. Ottonelîo de s’écrier : voilà iqiui est bien moins
que les 500 écus q'u’on payait à Calvin...
Coirime si prêtres vivaient d’air et de
sourires...
Nous ne ferons que reproduire ici Des documents, qui prouvent amplement - ce sont
les mots mêmes de l’histoHen Jean Jalla que la conversion de Danna et de sa femme fut un marché de consciences.
Une lettre anonyme du temps, écrite
au Nonce de Turin, et dont te brouillon
est conservé aux Archives d’Etat (liasse
Mgnerd, encartement 19) contient ces
mots : « Sta per farsa un acquisto importantissimo nela persona d’uno dei principali ministri delle Valli che ha ricevuto
qualche rag'gio di luce, ma come Finte^
resse humano gli opprime lo spirito che
non può aprire interamente gli occhi alta
vera cognitione se non viene indennisato
per le perdite del corpo, per il che vi vote
almeno uno stabile di 50 doppie di reddito, che sarà posto a santa usura poiché
trarrà seco motto. Madama Reaib è ardente. IJ liberar i Cattolici dalle taglie
è una dette prime condition! della conversione... »
tJne autre miæiv©, de la même plpme,
devient encore plus explicite : « ...un ministro importante che .solò t timore di
perdere deJli beni temporali ritien dall1 acquistare un “bene eterno sì che è ridotta a questo sol punto la difficoltà, nella
pretentione d’un redito certo di 50 doppie annue, ch’importa una somma nota»bite._^ E di si mil sorte di persone s’ha notìzia ve ne siano alcune altre, che coltivano qualche buon pensiero di venire ala
nostra fede, e die richiedon d medesimi
mezzi...»
En voilà assez pour noustrop, évidemment, pour M. Ottonelto. Cessera-t-il,
maintenant, de faire de Fhistoire vaudoise à sa façon ? Nous ne l’espérons pas.
Apiès avoir levé aux nues «colóro che
osano trarre conclusioni logiche ed indrpendentd dal proprio libero esame scritturale » (??), se maintiendra-t-iJ' impar-^
rial vis-à-vis de nos « condìusions logiques
et indó>endanteis », inspirées, eltes aussi,
au libero esame, scritturale ? Nous n’ÿ pensons même pas.
Et, d autre part, nous ne saurions le
désirer : tes services que nous (rendent
nos adversaires, en découvrant leur mauvaise foi, nous sont trop précieux...
Théod. jBAT,M\.
Les trésors du ciel sent ouverts à celui
qui a la foi.
Tout plaisir qui encombre le chemin, du
ciel doit être abandonné. »
Impossible de tmUer
la frapper durement.
pierre sans
SpilRGBOlSr.
Les livres.
La vie chrétienne et le message du Royaume de Dieu — Exposés faits en conduaicai de trois réunions d'étude bibliqpe par le pasteud Pjî;rre Lbstringant Douai, Librairie Lauverjat 2, Rue de Bellain —- Brochure in-8®,
5 frs. franco.
Il ne s’agit pas de considérations morales et personneUtes sur les vertus chrétiennes, mais de trois études de théologie
biblique. Eûtes sont à là portée d'un grand
nombre de chrétiens de nos Eglises, puisqu’elles ont été données aux Journée du
Christ de Reims (s^tembre 1937), L'auteur n'a P® vouîji énumérer tes fruits de
M.? Jacques Mapauda
pasteur émérite.
Le 15 février, à la veâfo ‘du jour qui
devait marquer son 85® anniversaire, dans
te presbytère vaudois de Pignerd, chez
son fils M. Louis Marauda, pasteur de
cette église et vice-modérateur, dans l'ambiance familiale la plus affectueuseï,
M. Jmoues Marauda, pasteur émérite,
est entré dans le repos que Dieu accorde
à Ses bien-aimés. '
M était né à L» Tour le 16 février 1853,
et là, après tes classes éîémientiaires, iï
fréquenta te Collège. Ensuitie il' se rendit
à Florence pour ses études théqlbgiques
à notre Faculté, études qu’iî aJjlà perfectionner dans là vi«e de Genève. R fut
consacré au Saint Ministère le 6 septembre 11880, avec, quatre autres col'lêgui^
(MM. Pierre Meynier, du Pomaret, Matthieu Henri Malan, de Saint-Jean, Pierre
Bounous, de Ridaret, et David Peyrot, de
Saint-Jean), Après quelques mois de service au sein de quelques auttes congré, gatlions, il fut appelé à travajllter dans îa
paroisse du Pomaret comme suffragant du
docteur Pierre Lantaret, qui était albrs
modérateur.
En 1883, te paroisse de Rodoret liiï
adressa vocation, qu’il accepta ; mais l’année suivante ce fut la paroisse de Preumol qui l’élùt comme son pasteur. M, Ma^
rauda répondit affirmativement à cet appel d’une deuxième paroisse, et là, penrdant vingt ans, il travailla avec une grande
vigueur et un zète inlassablte, pour développer là vie spirituelle partout où etUte
se manifestait dans quoique mesure et
pour la raviver là où elle semblait éteinte.
Et il' y recueillit des fruits bénis.
Au bout de ces vingt ans, ce fut dans
un champ de nature bien différente que
M. Marauda æ trouva lorsqu’il' se rendit
à Aoste pour travaiHter dans cette ville
et ses environs, où il passa six ans. Son
zète d'évangehsto réveilla bientôt Fopposition viotente du clei^é romain qui, par
tous tes moyens, et surtout par la prei^e
et par tes prônes, en employant le mensonge et l’outrage, chercha à term'r la réputation de notre vaillant lutteur. Mais
en vain ! Car M. Marauda ne céda pas
d'une ligne, et, à son tour, se servant de
la presse (deux journaux d’Aoste lüi ouvrirent leurs colonnes) et des conférences qu’a donna en vile et surtout dans
plusieurs communes environnantes, il obtint des fruits précieux de son œuvre
vigoureuse et pensévérante que Dieu bénit, au sein de ces populations qui, auiparavant, ignoraient la vérité de FEvangite. M. Marauda travailla encore dans
d’autres régions telles que te Canavesan
et Suse, et il' acheva son œuvre comme
pasteur en activité de service dans fa
paroisse de Vîllesèche qui, topographi-.
■quement parlant, n’est certes pas facile,
et où il exerça son ministère pendant sept
ans. Il a encore voulu travaillOr après
' son éméritation (1923) , mais une étrange
forme d’amnésie obligea fa, famille à lùi
empêcher toute activité extérieure, mais
il garda un amour intense à son, œuvre.
Et lOrsqu’en sa présence, on parlait, il
y a huit mois seulement, de Fœuvre du
la chrétienne, mais décrire simplement son originalité profonde, parce que
celle-ci est ignorée ou méconnue de fa pfapart des protestants.
S’appuyant sur l’enseignement de Jésus, iî s'applique surtout à montrer dans
quelle dépendance du message du Royaume de Dieu se trouve là vie du disciple
de Jésus-Christ. Nous te voyons tirer les
conséquences d’une étude attentive de
plùsieurs paraboles (Dix vierges. Serviteur fidèle, Talents, Serviteur impitoyable), EUfes sont mises en relation avec
te Sermon sur fa montagne, tes unes
édairant tes autres réciproquement. Enfin
FOraison dominicale, également étudiée
dans te cadre des paraboles et du Sermon
Seigneur, nous l’avons entendu dire avec
Faccent d’une immense nostalfeie ; «E}fc^
K moi je - ne, fais pfas rien ». ‘ f
Maintenant nous savons notre vénéré ,
frère auprès de Celui qui rassasia tous
ceux qui ont faim et soif de justice, qui
accorde là une lumière complète et qui
nous assure ,que nous connaîtrons comme
nqus avons été connus, ■
, Nous relevons une remarquable coincidence : c’est que pendant ces mois-ci, te
petit-fils de notre regretté frère, M. te
candidat Paul Marauda, est chargé provi*soireraent de 1a paroisse de Pramol, où
' son grand-père bien-aimé a fait te séjour
le pfas long de son long ministère.
A là vénérée veuve, . Madame Anaïs Marauda-Archina'rd, ainsi qu’aux familles Maraudé et Rossi, nous réitérons l’expression,
de notre profonde sympathie chrétienne!
Pierre Chauvie, past. ém.
*
★ ★
Les obsèques du vénéré M. J. Marauda,
ont Vu accourir dans te temple de Pignerol une véritable foule, qui a témoièné, par son recueilfement, la profonde
sympathie dont elle vouÎàit entourer la
fanple de son pasteur M. L. Maraudai,
vice-modératèur. De Pramol, de Villèsèohe, de Coazze, de nombreux paroiasiens
étaient aussi venus pour dire encore leur
affection à teur ancien pasteur, M. te prof.
G. Rostagno lut lès paroles de vie éternelte et fit contempler à tous tes esprits
la sainte réalité de la continuité du « service », de ce « service » dont te vénéré
disparu avait été un témoin humble et
fidèle dans sa carrière terrestre. M. B. Gardiol termina par une fervente prière.
Les services protestants i la raÉ
en France.
Nous pensons intéresser nos Iteeteurs et
peut-être ]|eur rendre service e» teur
Signalant les émissions protestantes en
Franoe, teltes que les communique te Service protestant de presse français.
Chaque semaine, en France, tes Eglises
protestantes font enlendre leur voix par
plusieurs postes émetteurs.
Les émissions protestantes du poste officiel Radio-Paris sont organisées par fa
Fédération Protestante de France. Chaque jeudi, *à midi, lecture, méditation religieuse et chants. Cette transmission est
très suivie ; elle est ceilè qui éveill© le
plus d’échos en France et dans tes pays
voisins. De ce poste, M. te pasteur Boegner, président de fa Fédération Protestante de France, a fait deux communications sur tes Conférences œcuméniques
d’Oxford et d’Edimbourg:
Au Poste Parfaien, qpi dépend, d’wi
grand jouma,! quotidien, tous tes mardis,
à 18 h. 10, et à Radio-Luxembourg, tous
les samedis, à 11 .h. 30, courtes conférences et communications variées sous la direction de « La Cause », qui se fait au^i
entendre une fois par mois à Radio-Paris.
Tous tes dimanches, des services religieux par T.S.F, sont transmis,:' de Radio-(Stralsbourg, en frangais ou en allemand, à 10 h. 45 : de Radio-Nîmes;, à
sur là montagne, est analysée de quatre
points de vue différents et présentée comme l’expression parfaite de fa vie chrêtienné.
L’unité de ces pages n’échappera pas
au lecteur. BîDes feront découvrir à beaucoup non sans surprise, te relief inattendu
du message évangélique.
Les titres des trois études sont : « L'appel à la vigilance », « La loi de l’obéissance et de Famour », « Qu© ton R^ne
vienne ! », La subdivision en paragraphes
en rend la lecture facilte. «
Les groupes bibliques, 1^ unions chrétiennes, les cercles d'hommes, etc., y trouvercHit aussi des élêroents et des suggea
10 h. 30 ; de Radio-Lyon, à 12 h. l'5 ; de
Radio-Bordeaux, à 13 h. 35; de RadioToulouse et Radio-Côte d’Azur, à 14 heurea
* Les concerta mensuefa de FEgl'ise Réformée Saint-Paul, à Strasbourg, sont retransmis par radio. ,
On sait qu’à Paris, depuis plusieurs années< dans tes semaines qiui p'réiqèdiainit
Pâques, les conférences de FEglise Réformée de Passy sont retransmises par Radio-Paris ; celles de 1937 ont été données •
par M. te pasteur Pierre Maury. Celles
de 1938 sont déjà armoncêes ; M. te paateur Boegner y reprendra fa série de sep
études apologétiques et parlera sur « La
liberté chrétienn© ».
Le plan de son exposé est suffisamment
indiqué par ' les paroles de l’Ecriture
Sainte qui serviront de texte à chacune
des six conférences, fixées aux dates suivantes,: 3 mars : « Il m’a envoyé pour
annoncer aux captifs la liberté » (Esaîe
LX}, 1; Luc IV, 18). — 10 mars: «Si
te Christ vous affranchit vous serez véritablement libres » (Jean VI, 36), —
17 mars : « Tout est à vous » (1 Corintiens III, 23). — 24 mars : « Tout est
permis, mais...» (1 Corinthiens VI, 12;
X, 23). — 31 mars,: «Les esprits des^
prophètes sont soumis aux prophètes»
('1 Corinthiens XIV, 32). •— 7 avrl^: «La
Jérusalem d’en-haut est libre, c'est no>tre Mère» (Galates IV, 20).
CHRONIQUE VADDOISE
BOBI. Le « XVII » a été célébré, ici„
le... 20, mais non moins dignement pour
cela.
Lœ enfants, drapeaux au vent et au
son de la musique, se rendent en cortège
jusqu’au pont de Subisse, où ils chantent
un cantique. A teur entrée dans te temple, celui-ci est déjà bondé,. Après une
brève allocution du Pasteur, se déroute
te niche programme de chants et de récitatdons préparé par tes étièves; avec Se
concours dévoué des institutrices. A tous,
nos remercîrnents.
A midi, Fagape réunit une soixantaine
de convives, parmi lesquels te secrétaire
politique du « Fascio » local, M. R. Pretto,
qui porte les sa,lutations de MM. te Pedeertat, le membre federale Stucchi, Finspecteur de zone Calissano. Le Pasteur évoque une page d’histoire vaudoise concernant Bobi. Les chants réso'nnent, la fanfare locale nous égaie par ses mélodies.,.
Le soir, la Salle Unioniste est archi'comble, comme nous ne l’avions jamais
vue. De toute part on est accouru pour
la représentation de qud’queè pièces, donnée avec art par nos jeunes gens. Tout
te monde en a eu pour son argent et la
satisfaction a été générale. R.
LA TOUR. La « fête vaudoise » a été
célébrée avec entrain et nous pouvons dire
que celui de cette année a été un dep
meilteurs « XVII » que nous ayons eus.
La commémoration, pour les grandes
personnes, du 90® anniversaire de notre
Emancipation, a été faite le dimanche 13.
Chaire drapée du tricolbre et sur te devant l’écusson vaudois sur fond bleu. Dito
cours sur ce texte : « La victoire par fa
tions d'üne réelle clarté pour l’étude en
commun.
*
★ ★
L’Eglise — Elxpoaés faits en conclusion
de trois réunions d’étude biblique,
par le pasteur Rerre Lestringant ^
Douai, Librainie Lauverjat - 2, Rue
de Bellain — Brochure in-8®, 5 fra.
franco.
Ces pages très concises ne veulent pap
aborder « les questions » qui se posent au
sujet de FEglise et qui sont si souveot
débattu® aujourd’hui. Elles se bornent
à mettre en lumière la nature de FEglise
de Jésus-Christ telle que te témoignage
du N. T, nous la fait' connaîtréj
3
' ‘'4? '
L’Eoho des Vallées - Vendredi- 25 Février 1938-XVI
qiiftlle te monde est vaincu, c’est notre
ÍQÍ ». Nomibreux auditoire. Bonne cclectie’
à' l'issue du culte, pour teT Société d’Etutjdes Vaudoisee. Le beau chœur de circonstance, si bien exécuté ipar notre Société
Oiorale sous lia direction de M.me Paui
Oûïsson, a beaucoup contribué à l^édificar
tion du service divin.-.
La nouvipl(te annoncée aupc ipté^resites
.par M. te Directeur Didactique avec une
remarquabte diligence que nos écoles au-,
raient vacance le «XVII», arrivée à temps
pour être répandue dans toute la parois,
réjouit' lés élèves et les grandes personnes et causa une vive satisfaction. Aussi le
tendemain matin, te temple était de nouveau rempli, grâce à la présence de nos
328 élèves des écolfes élémentaires, lia pl’u- %
piart desquels étaient accompagnés dte
quelques-uns des leurs. Lecture biblique,
allocution historique du Pasteur et prière
d'actions de grâce. Puis chants et polies
que tes enfants avaient préparés. Nous
sommes vivement ïeconnaisqants enveris
les maîtresses d'école pour leur coll'abOraticn dévouée et constante. Toujours bienvenu te cadeau habituel aux élèves.
Le soir, « dîner du XVII », dans l'a
grande salle du: Convitto. Tricoloire qui.
couvre les parois et les colonnes, tablés
fteuries grâce à la générosité d’un anonyme qui avait déjà donné deux gros
bouquets pour le temple de la part d’un
autre généreux anonyme, chacun reçoit à
son entrée une cocarde. Cent soixanteiquatre convives sont réunis, parmi lesquels tes Autorités locates Quelques amis
et personnalités n’ont pas pu venir,, entre
autres M. le sénateur Giordano. Deusq
heures passent très vite dans la gaîté et
1 harmonie des bonnes conversations et de
beaux chants. Allocution du Pasteur, au
cours de laquellè il souligne l’excellente
impression et les sentiments de reconnaissance qu’a susoité te communiqué de S. E.
le Ministre de l’Education nationale, autorisant de donner vacancie te « XVII » à
nos écoles élémentaires et de RavviamentoL’hommage à S. M. et â S. E. le Chef du
Cteuvernement a été' surtout applaudi,
ainsi qu’à l’adressa de S. E. Bottai. Nous
avons pensé à toute la familte vaudoise^
qui compte de nombreux membres en. Italie et à l’étranger. Ayant eu la surprise
d’apercevoir dans la salé une Vaudoîse
de l’Amérique du Sud, M.lle doct. Alice
Armand Ugon, de Colonia Valdense, qui,
en voyage d’études en Italie, avait tenu
à venir passer 1e « XVII » à La Tour, le
Pasteur, en la présentant au public, la
pria de porter nos salutations fratemeMes
aux nombreux Vaudois de l’Uruguay et
de l’Argentine. Ont pris successivement
la parole : M. le prof. A. Jalla, pour la
.Société d’Etudes Vaudoises,; M, 0. Toscano, «podestà», au nom de ^Adnl¡nis^
tration Communale ; le d'oct. Giaveno, en
sa tiualité de secrétaire du « Fascio », et
enfin. M. Par vus, toujours plein de verve
dans -ses vers populaires désormais traditionnels. >1'
*
•k ★
Aprfe un de nos chœurs _ patriotiques
enlevé avec entrain par la Chorale, la plupart des présents se prépare pour pouvoir assister à la soirée dramatique qui
devra dore' les manifest^ions de la journée, sans avoir le temps de gratifier d’un
seul- regard les feux de joie qui, sous la
nenge tombante, s’efforcent d'éclairer l’obscurité humide de la nuit.
A l’Aula Magna, à 21 heures, la sale
est. remplie ; à 21 h. 25, qtiand cbmmence
à se dérouler le programme, el'e est à
son comble. Le drame historique représanté, « GU InvindbM », est d*û à M. Jean
Tron, pasteur à New-York C’est un épisode de la sanglante campagne de 1686,
écrit OT6C -simplicité et noblesse, et sans
situations fortenîent dramatiques : ce qui
en, Jlend difflcilei, nous aemble4t-dl', unp6xéc.ution parfaite.
Le public a su, malgré cela, apprécier
les efforts des jeunes artistes et manifester sa satisfaction par de vifs applaudisisements dont ils auraient voulu faire
part à un personnage quie te programme
avaiii oublié, mais qui a eu, lui aussi, ea
bdite besogne (te souffleur), et qui mérite
te reconnaissance de tout le public; de
même que te Chorale qui, sous te direction'éclairée de M.me Pàtdi- Ooïslsoni, a
contribué à bien remplir là soirée en chan- ‘
tant, au' début et pendant les entr’actes,
les trois chœurs suivants : « Saljvie, o
monta,., », « Quando ai tramonti ptecidi »,
« 0 Signore, dal' tetto natío... »
Dommage qu'il n’y ait pas toujours eu,
pendant ces chants religieux, tout le recueilément désiré, et qui aurait dûi être
absolu, comme à FégJisie. Car la soirée du
« XVII» ne doit pas être simptement une
soirée agréable : elle doit revêtir pO!ur
nous un caractère profondément religieux.
★ Lundi dernier a eu lieu l'ensevelte
sement de M. Pierre Eynaird, des CesanSimound, que Dieu a rappelé de ce moftde,
à F,âge de 80 ans, après quelques jours
de mktedie. Que Dieu soutienne te com^
pagne de notre frère et tous ceux que ce
deuil frappe.
★
★ -k
La dimanche 6 mars, M. Jem Rostagno,
professmr émérite de nfttre Famlté de
théologie, oocup&ra la chaâre du Temple
Neuf, pour ïe culte de 10 h. 30.
MASSEL. Vendredi, 11 courant, nous
avons eu la 'visite de M. Robert Coïsson,
missionnaire, qui présida ün culte suivi
de projections lumineuses sur son
champ de travail Nous sommes reconnaissants à M. Coïason pour nous avoir fait
contempler Tœuvre merveilleuse de Dieu
dans les régions païennes et nous demandons à Dieu de bénir tous ceux qui travaillent dans Tœuvre des Missions.
lie « XVII » a été célébré par un
beau temps. Les feux de joie s'àll-üment
te veile dans tous l'es villages, et le matin Tassemblée des grandes occasions prit
part au culte et à te fête. U-n groupe de
jeunes gens, sous la baguette de M.le
Eugénie Tron, chanta un chœur, et lés
enfants bien préparés par M.lliœ Eugénie
et Léonie Tron ge firent honneur.
La soirée réussit aussi asseiz bien, même si beaucoup de monde ne put y prendre part à cause de la neige qui avait
commencé à 'tomber et' qui ne s’arrêta
que quand élite eut rejoint à peu près la
hauteur d’un mètre.
Nous voulons dire un « bravo » à nos
.jeunes artistes, qui ont tous fait de leur
mieux.
POMARET. La fête du XVII février a
été célébrée, comme d’habitude, avec im
grand enthousiasme. A la veile, de nombreux et magnifiques feux de joie alu'més un peu partout, annoncèrent te fête
joyeuse et 'solarmelte du tendemain, qui
se déroula ainsi :
A 9 heures, cortège précédé par te
corps de musique et formé par 200 enfants, élèves de nos écoles du Pomaret et
de TEnvers Pinache, et par un graoid
nombre d’hommes et de femmes. Au cortège donnait une note particuhèrem^it
gaie le groupe assez nombreux de jeunes
filles en costume vaudois.
A 10 heures, dans te tempte, cérémonie de commémoration ; aüooution de circonstance du Pasteur, riche programme de
récitations préparées par tes enfants et
quelques chœurs très bien exécutés par notre Chorale, sous la direction très habite
de M. Bazzetta. Les Autorités locales nous
ont honorés de leur pi’ésence.
A 13 heures, dans le vast.© focal, que
M. Jacques Bernard prête toujours si gentiment pour l’occasion, agape fraternelle
avec 121 convives. Au toast ont été rappelés tes absents et, d’une façon toute par
Par là même, elfes fournissent l'a base indispensablte à toute étude ultérieure sur
l’Eglise et les Eglises.
L’exposé bibliîqu© sur «FEglSseï création de Dieu» d^age de Jean X, XV et
'XVII une première caractéristique de TEghse : eUe est un acte de Dieu ; te portée de cet acte et la vocation de l’Eglise
sont rapidement esquissées. En suivant
de près lies Epîtnes et Saint JeaUi
le deuxième exposé montre dans te vie
de TjEfelise et te manifestation de son
unité une seule et même chose : la véritable portée de îamour et de ses signes
authentiques dans l'Eglise y sont indiqués.
La troisième étude précise qu’il y a un
ministère de l'Eglise et tes trois aspects
de ce ministère: sa signification missioiv
ntere, le perfectionnement des « saints »,
l'édification du corps de Christ.
Il faudrait que tous les membres de nos
Eglises s’appliquent à assimiler pareil enseignement scripturaire. Cetife brochure
peut ærvir de canevas pour toute une série d’études bibliques paroissiales ou uniœ
nistes.
MAXIMES.
Rendre le mal pour le bien, c’est resseiwiUer m diable.
Rendre le mal pour le mal, c’est ressembler aux bêtes.
Rendre U bien pour le bien, deet être un
homme.
Rendre le bien pour le mal, c'est resmnUer à Dieu.
ticulière, M. le ohev. J.-,Lguis Bostagno,
notre cher et toujours "'r^retté régent
paroissial.
■ A 20 h. 30, dans te théâtre du « Cfon'vitto », tes appteudissements'n’ont pas été
, ménagés à nos jeunes acteurs, qui ont
joué si bien la comédie: <nS'ogno di una
natte d'Agosto » et récité -une farce.
Nous remerciions vivement tous cetix qiui
ont travaillé pour la bonne réuissite de te
fête.
★ Dimanche, 13 çourant, c’est M. Robert Coïsson, missionnaire aiu Zambèze,
qui a présidé notre culte du matin, nous
intéressant aux Missiona Nous avons apprécié be.aucoup son bon meesage.
Nous remercions vivement M. Coïsson
pour sa visite et nous demandons à Dieu
de te bénir abondamment dans son travaE
' ‘
^ PRALI. Notre école du dimanche et notre culte du 2 janvier ont été présidés
par Fétudiant M. Jean Peyrot, membre
de te « Pra del Tomo ». "*
Ij& mercredi soir, 9 courant, dans
notre templè, te missionnairé M. Robert
Coïsson nous donnait un© conférence très
intéressante avec projections lumineuses
sur son champ de travail.
Nous remercions cordialèment ces chers
frères de leurs messages.
★ Mercredi soir, 16 courant, au signai' donné par not^e èllochie, pOlustteurlS
feux de joie ont été aii'umés dans notre
Pàrodjsse: ’pouiii[ annoncer njotrp, fêt(e dui
lendemain, qui a été fêtée avec beaucoup
d’enthousiasme par petits et grands.
L’agape fraternelle a été préparée chez
notre podestat, M. E GriM!, ©t elfe a réuni
une quarantaine de convives.
Nous remercions touties les personnes
qjui nous ont aidé pour cette fête,, et
d’une manière particulè're nos. institutrices.
Nous remercions les chers amis éloignés
qui nous ont fait parvenir leur message
pour l'occasion : le jour du « XVII », d'une
manière toute spéciale, nous avons pensé
aux Pralühs hors parqisfje et nous tep
avons présentés à Dieu en prière.
k Deux de: nos enfants viennent de
nous devancer dans-lia Pâtrie céleste après
une courte exiistence ici-bas.
Ce sont : Dino Richard de Jean Louis,
des Pommiers, te 28 janvier dernier ; et
Emddio Barus d’Amédée, des Adroits, te
jour suivant. Que celui qui a dit : « Laissez venir à moi lies petits enfants», console les famiBes plongées dans te deuüL
★ Toute notre sympathie chrétienne va
aussi au pasteur M. P. Griglio, de NewYork, ainsi qu’à sa sœur M-nne veuve
Henriette ViBante ©b ses deux filltes,
dans te deuil à la suite du départ de teur
beau-frère, époux et père M. Vülunte, pasteur à New-York. /
PRARUSTIN. Après les fêtes de Noël
et de Nouvel'-An, les cultes et les réunions
dans tes quartiers ont suivi leur cours
régulier; ces dernières ont été suspendpes
cette semaine, à cause de la préparation
de la fête chère à tout cœur vaudois : te
17 février ; eltes reprendront ensuite régulièrement
★ • Le 20 janvier nous avons eu ici, envoyé par te Comité National des A. C. D. G.,
M. Giorgio Spini, qui nous a parlé du
Congrès Mondial de Mysore, dans Tlnde.
Il nous a donné des , détails très intéressants du Congrès qui a réuni les délégués
des A. C. D. G. de tous l'es pays du monde,
et auquel fl a assisté comme délégué des
A. C. D. G. d’Italie. Il nous a parlé aussi
de la situation économique de ce pays,
qui dans notre imagination a quelque
chose de fantastique.
Nous remercions notre jeime conférencier pour sa visite et lui souhaitons une
bonne continuation pour^ses conférencea
★ Le 23 janvier la chaire a été occu«
pée par l’ancien-évangélis^^e en retraite
M. Gustave Bert, de Saint-Germain, qui
nous a donné une bonne prédication sur
Néhémie II, 13. Il a encore pu avoir une
causerie dans l’école du Coularey, à
15 heures, devant un nombreux public,
sur YexLirpa^ion des Vaudois du Prageïai
Nous le remercions pour sa bonne visite
et nous hii disons : au revoir.
★ Le 5 février, nous avons eu encore
la visite du missionnaire M. Robert Coïsson, revenu du Zambèze pour une pé^
riod© de congé qu’il dédie à une tournée
de conférences en faveur des Missions. U
nous a décrit la brousse d’un siècle passé,
et nous a ensuite 3écrit les progrès de
la civilisation moderne, qui malheureuæment n’apporte pas seulement du bien
avec elfe, mais trop souvent des exemples douloureux, que les noirs s’appliquent à imiter. Il a tenu cependant â
mqtire en rehef les progrès que le christianisme a faits au Zambèze, surtout fors*
que l'Evangile arrive au cœur des souve
rains disposés par Dieu a Taocepter et* à '*
te mettre/en prat^uei, Qae Dieu béâlsBe
le travail (tes missionnaires, et qu'il lieur
donne de récolter béaucoup de fruits par
Sa gfoire.
Nous avons beaucoup regretté qiæ 3à
parcûsse de Pfaxustin ne soit pas dotée
d’une lanterne à projections : M. CtHSScm
aurait eu dé belles ^diapositi-ves à faii«
passer devant nos yeux, tandis' que nous
avons dû nous en passer. Nous passòns"
la requête aux âmes généreuses (lui aiment teur paroisse pour qu’eJltes en fasrsent teur cause. . .
★ Décès. Xe deuil a frappé notre paroisàé dans les personnes de : "
Marguerite GrM née Fomeron, décédée
au Roc (Polì), le 21 janvier, à Fâge dé
84 ans ; ^ . .
Jean Daniél Coïsson,, décédé aux Piaiïs
Prarustin, te 13 février, à Fâge de 84 ahS;
Nous implorons sur les îamillès en efeufl'
tes bénédictions de Dieu. e. àP
RODORET. Visite mîs^omuwre. Le
jeudi, 10 février,, nous avons, eu te pïaisir d’avoif au milieu dé nous te Ttiif^'on;.
naire M; R. Coïsson. Après anroir viatè
quelques vüagea rapprochés du centre^
nous nous sommes réunis dans Técote des
Fontaines pour entendre une intéressante
conférence sur Tœiuvre misisiionnairei a»'
Zambèze. ^
Nous sommies ensuite montés sur-te eût des Fontaines pour admirer, par une maî-'
gnifique soirée de l'une, tes beaux vaionls
de Rodoret et de Mâsseb
Encore bien mierei pour te fraternel message.
★ XVII février. Ni te froid du col; de
Rodoret, ni la neige qiui eommençait à
tomber abondamment, n’ont empêché tefiT”
Rodorins de se réunir nombireux jeudi '
matin, 17 février, pour teur fête traditionnelle ; tes Rodorines revêtant, ce jourlà, te beau costume vaudois. A 10 heures,
notre petit tempte était presque bondé (si
Ton pouvait avoir tous lès dimanche maitin une fête du 17 fé'vrierî). Après lùi ‘
culte de circonstance s’est déroulé le programme des enfants de n<3s* écoles r poésies, diategues; cantiques, : etc..,.
Un «bravo» à tous nos petits artis'tes. A M.me Breuza,^à M. Tron, et d’une
manière' toute particulière à M.l]ei: Piera
Oggero, un merci bien reconnaissant.
SAINT-JEAN. Deux fois encore nous
avons dû reprendre te chemin du cimetière : te 10 février, pour y acccanpagner
la dépouille mortelle de notre, sœur M.me
Suzanne Geymonat veuve Boume, décédée
après de longues et pénibles souffrances,
aux Malanots, à l’âge de 62 ans. Et le
13 février, pour rendre lés derniers
voirs à te dépouile -mortièBe ,de nottfe
frère M. Jacques Ricca, décédé après quelques jours seulement de matedie, aux Maraudas, à Fâge de 68 ans.
Nous invoquons sur ces îamillès en deui]
les consolations du Père, en teur renouvelant Fexpression de notre sympathie
émue.
VILLESECHE. Le 10 février a été béni
te mariage di’Aibert Peiyronét etr Ly0Bi
Massel, du Linsard ; et te 12 février, oelui de César Peyrond et d’Eîwra Peyrpnel, du Trussan. Que Dieu bénisse oes
deux nouveaux foyers,
★ Après quelques jours d© maladie est
décédé, à VfltesècKe Supérieure, François
Tron, âgé de 74 ans. Ses funérailles ont
eu lieu te 13- courant, A la veuve, aux
enfants et à tous les parents, nous exprimons encore notre sympathie en invo»
quant sur eux lès consolations du Père
céleste.
★ Par te rite du baptême, nous avons
présenté au Seigneur la petite Pasqualina Bounaus d’Emüe Pierre et cÎ’Erminia Freyria Valentine. ^
★ Le XVII février, malgré te temps
peu favorabte a été célébré avec enthouf
siasme par tes petits et par les grands.
Au matin, devant un auditoire qui bon.dait l’ancienne église de Vülfesèchê, lèa
enfants ont présenté en vrais petits artisles un beau programme de récitations
et die chants très appréciés,
A midi, une soixantaine de convives a
pris part au dîner organisé et servi par
tes anciens et l'es diacres de la paroisse.
On s’est retrouvé te soir, encore dans
une réunion très intinte, organisée par te
jeunesse.
4
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Ìi’Bcho des Vallées - Vendredi 25 Février 1938-XVI
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ilÉiiii'>Miéiiiies vaioists
’J-—'" i..‘-,a^j,iii i.ii II , iNHinij. 3;i ’>
Le «Convegno» de dimanche dernier,
^ Saint-Jean, a réuni 250 Unionistes proiif-^vena^ de toutes Ites Unions Chrétiennes,
' , de 'Pigne^ au ViUar : assemblée magnifique, pleine d'entiieuariasme et de foi Les
deux fondements qui inspirent Ife piH>gtamme et l’action des Unions y ont été
solennedeniént affirmés : la ferme volonté
dé çotoborer étroitement avec l’Eglise
-Vaydoise, à llaquiellte elles se sentent liées
par'des'liens indestructibles d’affection et
dë dévotion filiale ; et la ferme volonté
de rester ofÉttieÜement unies au mouv».
ment des Unions Chrétiennes de Jeunes
Gens,‘çx^rimant ainsi leurs principes de
fraternité chrétiaine et de collaboration
aittiye avec toutes les jeunesses chrétiennes du monde. A. J.
hitnitliB IwiMîri faiMBi.
HOPITAUX.
'■ «/n îHcmonam
Aw. Lidia Poët, Pignerbl, à
la mémoire de son neveu
AMo Trezzi ;}> L. 50,____
Praehe Maddeine, La Tour, «'•¡v
« in memoriam » » 30,._
Avec des remerciements sincères.
^ Le Président:
Avocat Stefano Peyroï,
VALLIGIANI!
iSSSgggiBS
ÎÎ!7‘
ké Amis de l’Orpheiiirat.
.Ç^ jours^, la. 'Directrice de l'Ôrphe^at est. en grand soucL H s’agit' de
pourvoir de souliers tes Orphelines; à
peu près 36 paire»! L'on sait combien
te prix dira chaussures est élevé eomc
ment atteindre ter très forte somme néoeraaire ? Le budget de î’Orphdinat est
déjà bien chargé, vu le nombre <des orpheltnfis et l'augmentation des prix mêine des choses de première nécessité, mais
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inhérêt et leur sympathie pour nos Or^
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Valdo Vinay, da Piume.
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t**» Torino).
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♦Pastore: Arnaldo Gomba, Viale Vittorio
Emanuete 59. »i«ano
biella - Uiiesa : Piazza Funicolare, Palazzo
del Oonsorzio Agrari^.
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Valdese.
BRESCIA - Chiesa : Via dei Mille, 4 - Pastore •
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BRINDISI - Chiesa Valdese: Via Cbnarecaitone - Da Taranto. ^
CALTANISSBTTA - Chiesa: Via Malda, 19 Da Palermo.
CARUNCHIO - Chiesa Valdese - Cand, TfeoL
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CATANIA - Qiiesa: Via Naumachia. 20 - Pa
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OBI^NOLA - Chiesa Evangelica - Pastore:
Viale Regina Mai«h., 17.
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CDira • Chiesa: Via Rusconi, 9 - Pastore:
Carlo Lupo.
IDRATO - Gliiesa Valdese : Còrso IfazzlnL 27 .
—A- W
^ Evangelica - Oand.
Corteo OoreanL
rlRj^gE ^ CSriesa di Via de’ Serragli, 51 .
^fesa disvia Manzoni, 13 - Pastore: Vlr*
giUo Sommani * Coadiutore i Pashm *T.
Vinay. *
PIUME - Chiesa: Via Pascoli, B. Culto alle
ore IO - Pasttire : Valdo Vinay,. presso Big.
Wiltsch, Via Baccich, 5.
FORANO - Chiesa - Pastore : Alfonso AIshsìi^
Forano Sabino (Rieti).
GENOVA - Chiesa : Via Assarottl - Pastore :
EraUio Coreani, Via Curtatone, 2.
GROTTE - Chiesa - Grotte (Agrigento) - Da
Palermo.
IVREA - Chiesa : Còrso Botta, 5 - Pastore :
Arturo Vinay, Casa Ravero^ Piazza d’Annl.
LIVORNO - Chiesa ; Via CL Verdi, 3 - Pastore :
. Attilio Arias, ivi.
LUCCA - Chiesa : Via Galli Tassi, 18.
MANTOVA - Chiesa : Via Bacchio, 5.
MESSINA - Chiesa : Via Maddalena, 39 isolato 147 - Pastore : Seilfredo Oolucci,
Via C. Battisti 191, isolato 217.
MILANO - Chiesa ; Piazza Missorl, 3 - Pastere: Enrico Tron, Via Euripide, 9.
NAPOLI - Chiesa: Via Cimbri, 8 - Pastore:
Mariano Moreschlni, IvL
NEW-YORK - Prima Chiesa Valdese - 405 West,
4l Street - Culto principale : 3.30 p. — Pastore Pietro Griglio - 21 West - 95 th StaeeL
NIZZA - Chiesa : Rue Gioifredo^ 5o - Pastore ;
Alberto Prochet, IvL
ORSARA di PUGLIA - Chiesa Valdese - .Da
Cerignòla. >
PAGHINO - Chiesa"Evangelica - Cand TòoL
E. MicoL
PALERMO - Chiesa: Via Spezio, 43 - Pastore
V. SubUla, ivi.
PIANI DI VALLECROSIA - Pastore; Davide
Pons, Istituto Femminile Valdese.
PIAZZA ARMERINA - Chiesa Valdese - Da
Catania.
PIEDicaVALLO - Chiesa : Via Carlo Albei'to.
PISA - Chiesa : Via Derna, 15 - Pastore : F.
Pqjrronel - Via Santa Maria, 85.
REGGIO CALABRIA - Òiiesa Rione S. Marco ;
Via Possldonla, 4 - Da Messina.
RIERI - Chiesa Evangelica - Pastore : Umberto Rert
^®,MARINA - Oiiesa Bvaacèllca - Da Utarno.
ROMA - Chiesa di Via Quattro Novembre, 107 j^tore : Giovanni Bonnet ivi - Chiesa di
Piazza Cavour - Pastore Paolo Bosto, Via
Marianna Dionigi, 67.
SAMPTERDARENA - Chiesa: Via Giosuè CBr*
ducei, 16 - Cand. Ted. P. V. Panasela,
san GIACOMO DEGLI SCHIAVONI - Chiesa
Evangelica - Anziano-Evangelista Scarinci
Giuseppe, ivi.
SANREMO - ChieBs : Via Roma, 8 - Pasfam :
Ugo Janni, IvL
I^ARRTtct) - Chi«» Evangèlica.
SIENA - alesa Valdese: Via S. Domenicor 5*
SDSA - aisi«: Via Umberto I, 14 * Da Tórre
PoUlc&
TARANTO - Chiesa : Via Pupino, 16-20 (angolo
Via F. D. Palma) - Pastore : G. CasSgllone,
Via P. D, Palma, 144.
TORINO - Chiesa : Corso Vittorio Emanuele II
(angolo Via Principe Tommaso) - Pastore :
Alasssandro SimeonL Via Pio Quinto, 15 Coadiutori : Pastori Elio Bynard e P-mUln
Ravazzìni.
TRIESTE - Chiesa : Via S. M. Maggiore - Pastore G. dei Pesco, Piazza della Libertà, 5.
VENEZIA - Chiesa: Palazzo Cavagnis (S. M.
Formosa) - Pastore : Ern^to Ayassot, IvL
VERONA - Chiosa : Via Duomo (angolo Via
Pigna) - Da Brescia.
VITTORIA - Chiesa Evangelica - Pastore : Arturo Mingardl, Via Garibaldi, 60.
LUGANO - Chiesa Evangelica - Pastore : Guido
Rivolr, Via Fransclni, 11.
ZURIGO - Chiesa Italiana : Waldenserwerk Pastm-e : Alberto Puhrmann, Idastrasse,21.
Il culto principale si celebra in tutte le
Chiese alle ore 10.80 circo della Domenica.
UFFICIO DI PRESIDENZA DELLA TAVOLA
VALDESE - Prof. Ernesto Gamba, moderatore - Pastore Guido Comba, cassiere Cand. Teol. Paolo Marauda, segretario del
Moderatore - Via Quattro Novembre; 107
- Roma (101).
FACOLTÀ’ DI TEOLOGIA - Via Pietro CosBa,
42 - Roma (126) - Professori : Ernesto
Comba, Davide Bbsio, Giovanni Mieaae.
LICEO-GINNASIO PAREGGIATO - Torre PellicB - Preside : Prof. Adolfo Tron.
COMMISSIONE DELLE PUBBLICAZIONI Prof. Davide Bosio, presidente ; Virgilio
Sommani, Giovanni Miegge, Mariano Moreschini.
LIBRERIA EDITRICE CLAUDIANA - TVirre
Pellice - Direttore : PastM© Paolo Ooibson.
CONVITTO MASCHILE - Torre Pedice - Direttore : Pastore Davids Pemeron.
ISTITUTO FEMMINILE VALDESE - VaUecrofida - Direttore : Pastore Davide Pons.
ORFANOTROFIO FEMMINILE - Torre PelUce - Direttrice : Sig.ua Adele Arias.
ORFANOTROFIO MASCHILE (Istituto GouM)
- Via Serragli, 5l, Firenze - Direttore:
Pastore V. Sammani.
IS-rmiTO ARTIGIANELLI VALDESI - 'lòrlno
- Via BerthoUet 34 ■ Direttore; Gr. Uff.
Pondo Cànobbio.
OSPEDALI VALDESI ■ a Torre Pellice - a
Pòmarette - a Torino, Via BerthoUet, 36.
CASA DELLE DIACONESSE - Sede; Tórre
Pellice (Torino) - Direttore: Pastore Jtoberto Nisbet, Angrogna.
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COLONIA VALDENSE (Dep.to Colonia) - Pastore : Ernesto Tron.
COLONIA COSMOPOLITA ¡(Dep.tó Colonia Via Rosario) - Pastore v Enrico Beux.
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POLONIA (Dep.to Colonia) - Attesa dalle
Chiese di Colonia Vaidense e di Cosmopo ita.
TARARIRAS E ANNESSI (Dep.to Colonia) Pastore ; Daniel Breeze.
OMBUES DE LAVARLE (Dep.to Colonia) Pastore: Carlo Negrin.
COLONIA MIGUÈLETB (Dep.to Colonia) - Pastore : Carlo Negrin, da Ombües.
SAN-SALVADOR (Depto Soriano) - Pastore :
Glovamni Tron (residenza : Dolores).
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(residenza: Cañada de Nieto, DoioreB).
NUEVA VALDENSE (Dep.to Rio-Negro) Evangelista Emilio E. Ganz, da Cañada
de. Nieto).
NIN Y SII-VA (Dep.to Paysandd) - Evangelista Emilio E. Ganz, da Cañada de Nieto.
Argentina.
COLONIA BELGRANO (Prov. Santa Fé - Estación WUdermutto P. C, CL, A.) - Evangelista Carlo Alberto Griot.
COLONIA IRIS (Pampa Central) - Pastore r
Silvio Long, Est. Jacinto Aráuz, F. C. Si
COLONIA SAN GUSTAVO (Prov. Entre Rii»
- La Paz) - Visitata periodicamente.
COLONIA EL SOMBRERITO (Prov. Santa Fé
- Est. Paul Groussac P, C. S. P.) - Visitata
periodicamente,
CALCE AQUI '(Prov, Santa Fé, P. C. S. F.)
- Visitata periodicamente.