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M. B. Léger, pasteur
2 copies ' ferrerò
Quarante-unièine aimée.
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L’ÉCHO DES VALLÉES
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Prix d’ abonnement par an :
Vallées Vaudoises . Fr. 2,60 — Italie . . Fr. 3,00
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Plus d’nu ex. à la même adresse, cliauuu . „4
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L’ abonnement se paye d’avance.
Annonces: S’adresser à l’imprimeur A. Besson; voir conditions à
la quatrième page.
S’adresser pour la Rédaction à M. N. Tonm, prof., Torre Pellice,
et pour l’Administration à MM. Travers et Malau, Torre Pellice.
Tout changement d’adresse coûte 15 centimes, sauf ceux du commencement de l’année.
Que toutes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimables .... dignes de louange, occupent vos pensées. (Phil. IV, 8J.
2
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SOMMAIRE :
’our un nouveau Recueil de Cantiques
italien — Ephémérides vaudoises —
La révolution et son avenir — Une
sépulture à Villar Bagnolo — Chronique — Bibliographie — Revue potique.
A V I «
Nous rappelons que l’abonnement
pour l’Italie en dehors des Vallées, a
été porté à 3 francs. Quelques abonnés
l’ayant oublié, et n’ayant envoyé que
2 fr. 50, nous les prions de bien vouloir nous adresser le complément.
Il y a un petit nombre d’abonnés
dont l’abonnement échoit au cours de
l’année. Nous leur serions reconnaissants de nous faire parvenir un mandat
supplémentaire pour le reste de l’année
jusqu’au 31 décembre.
Les Administrateurs
Pour un nouveau Recueil
de Cantiques italien
Nos lecteurs n’ont pas oublié la proposition présentée au dernier Synode
concernant la publication d’un nouveau
Recueil de Cantiques en langue italienne, et le mandat donné au Comité
d’Evangélisation d’étudier cette question si importante pour nos églises de
la mission.
Le Comité, dans sa séance du 10
novembre, a nommé une Commission,
composée de MM. Giampiccoli, Janni,
Luzzi et Dr Rob. Prochet, lesquels se
sont adjoint le maestro Adolfo Baci,
pour préparer cette publication.
Cette Commission s’étant réunie à
Florence les 28 et 29 décembre a initié ses travaux en adressant une circulaire « aux pasteurs, évangélistes, enseignants, organistes et en général aux
personnes qui s’occupent le plus du
chant sacré », avec un questionnaire
auquel chacun est invité à répondre
avant le 31 janvier courant, les réponses devant être adressées à M. le pasteur Giampiccoli, 15 Via Pio Quinio,
Torino. 1 >
Les demandes sont les suivantes :
1° Quels chants du Recueil actuel ne
sont jamais chantés dans votre église?
2. Quelles modifications littéraires et
musicales désireriez-vous voir introduire
dans le Recueil ?
3. Quels Cantiques publiés dans d’autres Recueils italiens ou dans des périodiques voudriez-vous voir adoptés
dans notre ncuveau volume ?
4. A quelles mélodies de recueils
étrangers conseilleriez-vous d’adapter
I des paroles italiennes ?
5. Pourriez-vous nous donner quelque
mélodie ou quelque poésie inédite (de
vous ou de vos amis) ?
6. De combien d’hymnes pensez-vous
que le nouveau Recueil devrait être
composé ?
7. Quelle serait selon vous la meilleure distribution des matières ?
8. Seriez-vous d’avis d’unir aux cantiques pour adultes ceux pour enfants
comme dans le Recueil français ?
9. Quels autres avis pourriez-vous
nous donner ou quels désirs avez-vous
à nous exprimer ?
Des désirs, des souhaits, nous en aurions plus d’un à exprimer, s’il n’était
par trop facile de faire des vœux quand
on n’a pas le souci de chercher les
moyens de les réaliser.
Nous souhaiterions que le nouveau
Recueil fût plus italien. Nous n’osons
espérer que la Commission qui doit le
préparer puisse le composer de mélodies en majorité italiennes. Nous ne
pensons pas qu’il soit facile de trouver
chez nous en nombre suffisant des morceaux de musique chorale assez populaires et en même temps d’une inspiration religieuse assez pure pour être
adaptés à nos cultes. Nous ne nous dissimulons pas non plus la difficulté de
réunir une riche collection de poésies
vraiment étaliennes et vraiment religieuses, dans un pays où la littérature
évangélique en est encore à ses débuts.
Mais au moins faudrait-il que les chants
qui seront conservés de l’ancien recueil fussent soigneusement revus sous
le rapport de la forme et que ceux qui
seront introduits dans la nouvelle édition ne le fussent qu’après avoir été
soumis à une critique consciencieuse.
Bien des traductions, si on les conserve,
devraient être refaites, et d’autres soigneusement revisées. La commission est
heureusement composée d’hommes qui
sauront non seulement voir les défauts
à corriger et les lacunes à combler,
mais faire eux-mêmes en bonne partie
ce travail littéraire.
Sans partager l’avis de ceux qui
voudraient retrouver dans le nouveau
recueil tous les cantiques dont se composait l’ancien, nous pensons cependant
qu’un bon nombre devront être conservés. Mais plus d’un divorce devrait,
selon nous, être prononcé entre la musique et les paroles ; dans les chants,
par exemple, où l’on a adapté à des
mélodies étrangères, des vers ayant une
syllabe de moins que ceux de l’original,
d’où la nécessité de liaisons de notes
qui nuisent beaucoup à l’expression (ex.
n.os 5 et II, 9 et 14, 41, 63, 72, etc.)
L’inconvénient est moindre dans le cas
inverse, surtout là où un vers sdrucciolo
a amené le dédoublement d’une note
accentuée. L’expression y gagne même
parfois, comme dans le cantique e. Di
pace al Principe-».
L’accord entre l’accent des paroles
et celui de la musique manque aussi
bien souvent, comme d’ailleurs dans
beaucoup de cantiques du recueil français, inconvénient qu’il sera toujours
difficile d’éliminer entièrement là où
plusieurs strophes doivent s’adapter à
la même mélodie.
Sans entrer dans plus de détails, nous
croyons que le soin qu’on mettra à
bien accorder les paroles avec la musique sontribuera pour une bonne part
au succès du recueil.
Aux 6®, 7® et 8® demandes du questionnaire, nous répondrions, pour notre
compte, que le nombre des cantiques
devrait être sensiblement plus considérable que celui du recueil actuel, peutêtre le double, et aussi varié que possible dans les sujets et dans les mélodies;
que la?distribulion devrait être faite par
ordre de matières (nous ne verrions
pas d’inconvénients à suivre à peu près
celle de l’ancien recueil) ; et que nous
verrions avec plaisir les chants pour
enfants et ceux pour adultes réunis en
un même volume, ce qui n’empêcherait
pas qu’ on fît un tirage à part des
premiers.
Nous voudrions aussi que quand un
chant a le même air qu’ un autre déjà
paru, on ne craignît pas d’en répéter
la musique, sauf le cas où les deux se
suivent immédiatement. Nous regrettons
que cette règle n’ait pas été suivie dans
le Recueil français.
Il est un vœu que nous aurions voulu
former s’il n’était, hélas, purement platonique. Quel obstacle sérieux y auraitil à ce qu’un même recueil servît pour
toutes les Eglises évangéliques d’Italie ? Nous n’en sommes malheureusement pas encore là. Le particularisme
ecclésiastique prévaut encore sur l’esprit de solidarité, et chaque dénomination tient encore trop à ses vues particulières pour que nous puissions avoir
un recueil de chants, une liturgie, des
journaux et même hélas ! une école de
théologie pour tous. Espérons qu’il n’en
sera plus longtemps ainsi.
EPHÊMÊ81BES ¥Uf!0IS£S
12, 13, 14 Janvier.
Il y a dans notre histoire, peu de
temps après les Pâques Piémontaises,
une période de trois ans où la lutte
entre nos pères et leur souverain se
concentre toute sur une question qui
semble de détail mais qui est de la
plus haute importance pour la liberté
de conscience de tout notre peuple ;
c’est la question des exercices religieux
sur le territoire de St-Jean. Elle commence en 1661 par la condamnation à
mort de Jean Léger et finit en 1663
par la condamnation à mort de tous
les Vaudois, qui ne purent être exécutées pourtant, grâces à Dieu, ni l’une
ni l’autre.
Les Vaudois de St-Jean qui avaient
commencé par tenir leurs cultes au
Chabas dès 1557 avec leur premier pasteur, Varaglia, s’étaient vite mis à tenir
leurs catéchismes dans leur commune
même puisqu’il existe de 1595 à 1597
quatre actes publics de délibérations
prises, sur territoire de St-Jean, dans
des assemblées communales tenues à
l’issue du catéchisme en présence du
Podestat de Luserne.
En 1614, ils bâtirent un temple au
Malanots et y firent «le prêche» ; mais
les prêtres réussirent à le leur faire
fermer chaque fois qu’ils essayèrent de
le rouvrir, jusqu’à ce que le 22 Avril
1655, lors des Pâques Piémontaises, un
moine et un prêtre y mirent le feu et
le réduisirent en cendres.
Alors le conseil communal invita Jean
Léger à faire son catéchisme non pluii
sous «la frascade addossée au temple
fermé » comme auparavant, mais dans
la salle du conseil qu’il avait bâtie aux
Malanots mêmes. L’autorité mit son
veto dès 1657, mais St-Jean, soutenu par
toutes les Vallées, maintint son droit
envers et contre tous. Alors, le 12 Janvier 1661 arriva la sentence condamnant
Jean Léger à être pendu, et le,syndic
et les conseillers de St-Jean, à 10 ans
de galères, « pour avoir fait fonction
de doctrine dans la maison de la communauté ».
Malgré cela St-Jean ne cède pas et
le Synode réuni approuve sa résistance,
enjoignant à Léger de ne pas se désister de ses fonctions, et pour l’encourager il décide que tous les autres pasteurs des Vallées iront « faire tour à
tour les exercices controversés à StJean ».
Que fait le duc? Le 13 Janvier 1662,
malgré les 12 requêtes et députations
que les Vaudois lui ont adressées, il
publie une nouvelle sentence condamnant Jean Léger, cette fois, comme
« criminel de lèse Majesté pour crimes
par lui commis depuis 1656, à être publiquement étranglé, de là son cadavre
pendu par un pied au gibet l’y laissant 24 heures, après quoi on coupera
sa tête et on l’exposera à St-Jean sur
une colonne d’infamie ». Ce qui fut fait,
en Mars, mais seulement en effigie... car
Léger était à l’étranger envoyé en mission par le Synode. — N’importe, StJean maintient son droit. Le duc envoie alors le sénateur Perrachino qui
à La Tour essaye en vain de persuader les Vaudois de renoncer à tenir le
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catéchisme a St-Jean. Il fait agir alors
un avocat Bastie, catholique mais estimé des Vaudois, qui leur jure que
s’ils cèdent sur ce point, ils feront plaisir au duc, qui alors spontanément leur
accordera par uu édit tous les droits
désirés. Ils cèdent, et le 23 Juin Bastie
leur écrit que le duc a reçu volontiers
leur soumission... mais qu’il ne peut
rien leur accorder.
hurieux d’être ainsi joués, les pauvres dupes relèvent la tête, continuent
leurs catéchismes, et remettent sur 4
piliers de bois près de la maison du
pasteur et de la maison communale leur
cloche qu’ils y avaient eue jusqu’en
1655. On la leur avait enlevée alors,
et puis rendue après la Patente de
Grâce de Pignerol. et ils avaient attendu jusqu’alors de la remettre en
place, dans l’espoir d’obtenir la permission de bâtir un vrai clocher dans un
lieu plus commode. — Le 14 Janvier
1663 le duc répond au son de cette
cloche, par un édit sévère défendant
absolument toute réunion religieuse à
St-Jean... et en envoyant comme gouverneur de La Tour le cruel Bagnol
qui se hâte de dire au pasteur de la
Tour (Bertrand) ; « Vous êtes tous criminels, puisque vous vous unissez à
maintenir les exercices de religion à
St-Jean ».
Ces souvenirs du passé ne nous semblent pas hors de propos à cette époque de fêtes du centenaire du Temple
de St-Jean.
Teofilo Gay.
la PBYolution et soi) avGnir
{suite)
Tout le monde devrait s’intéresser
au relèvement de la Russie, et encourager a lui venir en aide les gouvernements capables de lui tendre la main,
soit pour éviter une grande crise économique générale, soit pour retarder
l’explosion de la révolution dans d’autres pays, où la transformation se prépare depuis longtemps. N’est-il pas
évident que le désir de réformes, d’émancipation se trouve partout? Le développement extraordinaire des moyens
de communication, a amené le contact
d’hommes de toutes nations, a élargi
les idées, modifié les mœurs, et opéré
partout des transformations nouvelles
dont nous n’avons vu encore que le
commencement. Voyez la métamorphose
qui s’est opérée chez les Japonais, et
comment les Etats-Unis de l’Amérique
ont ouvert leurs ailes, et sont entrés
dans le concert des Grandes Nations. Et
sont décidés à épurer leurs mœurs
économiques et politiques, dans le but
aussi, de relever leur population noire.
Le même mouvement, moins prononcé
cependant, se voit dans l’Amérique du
Sud. En Afrique il y a grande fermentation amenée par le contact des
blancs, par les excès hideux qui en
sont résultés, les réclamations et les
enquêtes que d’horribles méfaits ont
provoquées.
L’Aufriche paraissait vouée à l’immobilisme par ses agitations stériles.
Une longue lutte entre l’Empereur et
les Hongrois, a contraint le premier,
bien contre son gré, à accepter le suffrage universel chez les seconds, et aussitôt
l’empire tout entier l’a réclamé et l’obtiendra sûrement. Le feu couve toujours en
Orient, dans les pays Balkaniques et
en Turquie. Quand ce feu aura éclaté
il y aura beaucoup de sang répandu et
des miseres de tout genre, à cause des :
2^
mêmes abus qu’en Russie, ceux de
l’autocratie, qui existent dans les deux
quartiers. Le résultat de la révolution
en Russie, ne manquera pas d’engager
les pays voisins à secouer un jotig
devenu insupportable. Une réaction
pourra s’organiser et triompher momentanément. Ce serait le pire des remèdes
car la révolution est devenue trop puissante pour pouvoir être arrêtée longtemps dans son cours. Si les réformes
en Russie pouvaient être faites par
l’intervention de puissances amies, il
paraît hors de doute que les revendications des autres peuples en seraient
complètement transformées. Le bien a
sa contagion comme le mal. Quand il
est présenté aux hommes sous une
forme concrète et vivante surtout, il
trouve un écho dans leur conscience et
éveille des aspirations nouvelles. La fonction de la presse et des hommes d’état
doit concourir à propager ces sentiments
et à les féconder. Cette intervention des
puissances amies épargnerait à notre
siecle a ses débuts, les malheurs sans
nom et sans nombre, qui ont toujours
jusqu’ici accompagné toutes les révolutions.
II
En Russie, la religion, comme dans
d’autres pays, mais plus que partout
ailleurs, a été la cause profonde et
essentielle des malheurs qui frappent
ce pays. Formalisme et superstitions
incroyables, hostilité contre toute lumière et toute instruction Evangélique.
La religion entre les mains de l’état
est devenue l’instrument de l’oppression
la plus écrasante des esprits et des
consciences. La secte des vrais croyants,
a cependant su remonter en partie vers
la vérité et la manifester par sa vie.
Leur conduite est excellente çt leur
prospérité matérielle offre un contraste
frappant avec l’ensemble du peuple.
I.es moujiks qui constituent l’immense
majorité auraient, en partie au moins,
suivi leur exemple sans la persécution,
dirigée par un clergé ignorant et fanatique. Ici encore la Russie a besoin
que la lumière lui vienne du dehors,
et dès qu’il y aura la liberté, les Eglises
de l’Amérique du Nord y trouveront un
magnifique champ de travail, ouvert à
leurs missionnaires. Le besoin religieux
se fait sentir dans plusieurs pays qui
aspirent à l’émancipation, comme en
Autriche, où le mouvement de résistence
au clergé dominateur a été bien indiqué
par la phrase de Los von Boni, qui en
est devenue le mot d’ordre. C’est l’union
des Eglises avec l’Etat qui produit l’arrogance du clergé, et aussi la haine
des libres penseurs contre toute religion.
Mais ce lien de l’Eglise avec l’Etat
sera brisé partout, comme il vient
d’être brisé en France. Le Catholicisme
devra certainement se modifier, et le
Protestantisme lui-même, passer par
une nouvelle naissance. Toute la société
doit être profondément modifiée, et
toutes les convulsions futures doivent
concourir au triomphe de la liberté, de
la justice et de la paix universelle.
D. T.
Une sépulture à Villar Bagnolo
Ce n’est heureusement pas souvent
que nous devons accourir pour rendre
les honneurs funèbres à nos bien-aimés
hors de l’enceinte des Vallées. Cependant quand cela a lieu nous crojmns
que c’est une occasion excellente pour
arborer la bannière de la vérité et faire
connaître notre chef et Sauveur. La
famille Eynard de la Tour, ayant un
enfant en nourrice à Villar de Bagnolo
et l’ayant perdu d’une manière tout à
fait inattendue, la sépulture dut avoir
lieu là. Une vingtaine de personnes
environ accoururent pour témoigner leur
affection a la famille en deuil et rendre
un témoignage à leur religion. En traversant ces belles plaines au delà du
Pélis et de Bibiana, plaines très fertiles et recouvertes d’arbres fruitiers,
spécialement des pommiers et des poiriers, on se demandait pourquoi les
Vaudois n’avaient pas encore fait brèche de ces cotés, tandis qu’ils envahissent les plaines de St-Second et d’Osasco. Ce sont des choses inexplicables.
En arrivant près du château du comte
de Bagnolo, on ne peut s’empêcher
d’admirer cette belle propriété si bien
tenue et qui rappelle d’assez près les
propriétés des Lords anglais.
On s’attendait à quelques difficultés
pour la cérémonie funèbre, mais Dieu
merci tout a procédé de la manière la
plus correcte. Les agriculteurs en grand
nombre, à une certaine distance, braquaient leurs yeux sur la maison devant laquelle avait lieu le service religieux ; la curiosité ne fit qu’augmenter
le long du parcours et arrivés au cimetière une foule assez compacte malgré la cloche qui appelait les fidèles
à l’office, voulut se rendre compte d’un
enterrement protestant. Il y avait surtout de la jeunesse et une quantité d’enfants, mais tous écoutèrent avec la plus
profonde attention et le plus grand respect les déclarations de la parole de
Dieu, la courte allocution et la prière
finale. Des signes de croix au commencement et a la fin de la cérémonie ;
c’est tout. Quelques salutations respectueuses, retour à la maison où avait eu
lieu le décès, une famille non évangélique offrant l’accueil le plus cordial,
voila autant de choses qui nous disent 1
que les temps ont marché, et que malgré tout le progrès de la fraternité s’affirme toujours plus. Pourquoi ne savons-nous pas saisir le moment propice pour faire davantage autour de
nous ?
Que le Seigneur console la famille
frappée par le deuil en se rappelant que
les voies de Dieu, parfois mystérieuses,
sont cependant toujours les meilleures.
C. A.
C fr H O j'j I 0 tf K
La Tour. Comme nous le prévoyions,
l’école de Sainte-Marguerite était de
nouveau bien remplie d’auditeurs dimanche soir, pour entendre la seconde
conférence familière de M. Alexandre
Vinay sur les Colonies Vaudoise en
Allemagne. Le conférencier nous a raconté, d’une manière forcément un peu
sommaire, le voyage qu’il fit au mois
de septembre dernier pour visiter un
certain nombre de ces colonies. Des
auditeurs étrangers à la famille vaudoise auraient probablement écouté avec
un médiocre intérêt l’énumération des
noms vaudois qui se rencontrent dans
les registres de chacune de ces colonies,
mais l’assemblée de Ste-Marguerite en
était vivement intéressée, et ce n’est
pas sans émotion qu’elle entendait parler
de l’affection que ces frères éloignés
de nous depuis plus de deux siècles
conservent pour le pays de leurs ancêtres, au point que dans telle de ces
communautés on a qualifié de journée
historique celle où un des nôtres était
venu les voir et leur parler des Vallées. Il est à souhaiter que ces liens
fraternels puissent être cultivés plus
que par le passé et que d’autres Vaudois des Vallées puissent aller visiter
ces anciens compatriotes, comme quelques-uns d’entre eux sont venus nous
voir à nos synodes, et d’autres suivront
sans doute leur exemple si nous les y
encourageons.
Cordiale bienvenue à l’hon. M. Soulier
qui se trouve au milieu de nous depuis
quelques jours.
Société d’ü. Publique. La section
de la Tour est convoquée dans l’école
de S.te Marguerite pour jeudi 25 e. à
8 h. du soir.
Ordre du jour :
1. Rapport du bureau de locatiou.
2. Lecture d’un travail sur les petites
industries.
3. Concours pour la tenue des fosses à
Le Bureau.
La moitié des paroisses n’ont encore
fait aucune réponse à la communication du Bureau de la Sociéfé (l’histoire
vaudoise au sujet de l’opuscule pour le
17 février 1906
quoique cette date avance à grands pas.
Cette publication commémorative traitera de l’année 1706: république de S.
Martin, Victor Amédée à Rora, StJean, Angrogne, Prarustin, siège de
Turin et Pietro Micca.
L’opuscule sera orné d’une et peutêtre deux illustrations. Le prix pour
les Constoires est de 8 c. l’ex., rendu
fianco à domicile.
Villar Pélis. Visite d'Eglise. — Le
premier dimanche de Janvier une délégation de la Commission Exécutive, composée du major Beux v. président, et
de M. H. Pascal pasteur, secrétaire,
procéda à la visite de cette Eglise!
M. Pascal qui présidait fit d’abord une
bonne prédication sur Actes II ; 47.
Après cela, aux demandes' adressées
par le président, quelques membres de
l’Assemblée prirent la parole et parlèrent de tout ce qui a trait à l’Eglise
soit spirituellement soit matériellement.
Pour ce qui regarde la vie spirituelle
on est heureux de constater qu’elle
est en progrès. On rend aussi le meilleur des témoignages au pasteur et aux
anciens et diacres pour le travail qu’ils
accomplissent au sein de la population.
Les jours de samedi, vendredi, jeudi
et mercredi précédant la visite il y eut
des réunions spéciales dans les différents
quartiers de la paroisse ; outre M. Pascal,
M. Tron et, à quelques réunions, M.
Gardiol de Bobi, nous eûmes aussi
1 avantage d entendre de pressants appels de plusieurs frères de Bobi, La
Tour et St-Jean. Dans l’après-midi de
dimanche on eut encore deux réunions
et les sujets qu’on traita ensemble furent:
La famille Chrétienne et l’Eglise. A ce
propos aussi nos frères du dehors nous
firent entendre de bonnes exhortations.
Nous sommes certains que Dieu bénira le travail qui a été fait, à l’occasion de la visite d’Eglise ; aussi merci
aux pasteurs et aux frères qui nous
ont visités.
Unions Chrétiennes. Mercredi passé,
10 courant, les Unions Chrétiennes de
la paroisse réunies dans la Salle de la
Grande Ecole eurent la visite de MM.
Grosclaude et Falchi. Après un culte,
nos deux amis, M. Grosclaude surtout,
nous donnèrent de bonnes et intéressantes nouvelles sur les Unions du
Nord de l’Italie.
Conférences. Dimanche dernier, 14
cour., à la réunion du soir, le pasteur
M. H. Tron initia une série de confié-
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rences sur la Réformation en France.
Une partie de la réunion est consacrée
à l’étude du prophète Joël.
Un paroissien.
Saint-Jean. M. le pasteur David
Revel est parti cette semaine pour
Messine où il a été appelé comme pasteur par notre Commission d'évangélisation. Il emporte avec lui les sincères
remercîments de la paroisses qui a eu
l’avantage d’entendre sa prédication les
Dimanches 17, 24 et 31 Décembre, et
nos cordiales félicitations pour l’heureuse naissance d’une petite fille que
Dieu lui a accordée le 10 courant.
Une autre famille de la paroisse par
contre vient d’être frappée par un deuil
fort douloureux. Notre frère, Daniel
Albarin, depuis 30 ans officier de poste
aux Airals, a été enlevé aux siens le
11 courant par une grave maladie, à
l’âge de 64 ans dans la pleine force
de son activité. Une grande foule se
pressait dans la cour et puis au cimetière samedi dernier à 3 heures pour
témoigner de son estime pour le défunt
et de la sympathie pour sa famille.
Outre les discours du pasteur, il y eut
aussi une émouvante allocution de M.
Cougn et une fervente prière de M. le
pasteur David Revel.
Que Dieu veuille consoler la veuve,
les orphelins et le frère et la sœur
(Mme Gardiol de Bobi) que ce départ
met dans le deuil !
A la maison vaudoise peu à peu
nos différentes sociétés se casent suivant les prescriptions du Règlement
du consistoire. Dimanche dernier à
2 h. i¡2 l’Union Chrétienne des jeunes
filles y tint sa première réunion avec
invitation de plusieurs amis; et à 7 h.
i\2 la société chorale s’y réunit aussi
pour la première fois.
Hier soir ce fut le tour de la société
du Printemps de se produire, et elle
y a donné avec ses 86 enfants une
soirée des plus intéressantes.
Praly. Vendredi dernier un long
cortège de parents et d’amis accompagnait à sa dernière demeure Marie
Henriette Guigou née Rostan, expirée
dans la paix du Seigneur à l’âge de
soixante-douze ans.
Sa tendresse et son dévouement d’épouse et de mère, sa bonté et sa douceur inaltérable envers tous, sa piété
joyeuse et profonde ne font que faire
sentir plus douloureusement sa perte
aux parents, aux amis, à l’Eglise.
Nous exprimons à la famille affligée,
et particulièrement à M. Phil. Guigou
pasteur à la Caroline, qui va recevoir
la triste nouvelle du départ de sa bonne
mère, notre sympathie fraternelle et
cordiale.
Turin. Nous avons appris avec un
vif regret que M. David Peyrot a donné
sa démission de pasteur titulaire de la
paroisse de Turin, la motivant par le
fait qu’il sent que ses forces ne suffisent plus à la tâche.
Le Consistoire vivement peiné de cette
décision,* k offert à M. Peyrot un congé
pour qu’il pût reprendre plus tard ses
fonctions avec des forces renouvelées,
mais M. Peyrot a insisté dans sa démission. L’Assemblée paroissiale est
convoquée pour lundi soir 22 courant,
afin de s’occuper de cet objet et de
décider si elle croit faire elle-même des
démarches auprès du pasteur démissionnaire. Que Dieu dirige tout pour
le bien de l’Èi^lise et de celui qui en
a été le pasteur consciencieux et distingué pendant 16 ans.
Carlo M. ShelJoa. Crocifìsso. Romanzo
religioso-sociale, tradotto dall’inglese da
Eduardo Taglialatela. Roma Casa Editrice « La Speranza », 1906. Prezzo Lire
Due.
Après «. Jésus notre Modèle » traduit,
il y a deux ans, par M. Alfredo Taglialatela, voici le livre connu de nos lecteurs
sous le titre « La Crucifixion de Philippe
Strong» donné à la traduction française,
qui paraît à sou tour traduit eu Italien.
Nous souhaitons le meilleur succès à cette
traduction, et elle l’aura, car, malgré le
scepticisme et la profonde indifférence
de la plupart des Italiens cultivés aux
sujet des questions religieuses, les ouvrages de Sheldon, lus en Amérique par
des millions de personnes, ont aussi attiré
l’attention de bon nombre de nos compatriotes et plusieurs grands journaux en
ont parlé avec intérêt. Si donc les traductions que publie « La Speranza »
arrivent à se faire connaître du grand
public (une publicité un peu étendue serait
pour cela nécessaire), nous espérons
qu’elles auront de nombreux lecteurs
même en dehors du cercle restreint de
nos églises évangéliques.
CaltMulario arti.stico piemontese
per il 1900. Testo di C. Rinaudo ed
altri, illustrazioni e copertina a colori
di A. Carutti. — Un volume di lusso
in-4° grande, stampato su carta a mano,
L. 3. Editore Hans Rinck, Torino 1906.
Il volume, testé pubblicato, unisce ai
vantaggi di un almanacco e di una
agenda, i pregi di un’opera di lusso.
Precede l’almanacco, ad ogni mese del
quale è riservato uno spazio libero per
le annotazioni e si accompagna un
quadro del pittore A. Carutti, illustrante
dei monumenti storici piemontesi ; monumenti scelti con cura e quadri eseguiti in stile antico e con fine gusto
artistico dal valente e noto pittore.
Seguono quindi degli articoli storici
riferentisi a ciascun quadro.
Questo calendario porta la nota dell’arte nostra fra le valanghe di calendari
artistici che ci piovano dall’estero ed
à un efficace contributo alla conoscenza
storica delle bellezze — male e poco
note al pubblico in genere — sparse
a profusione per le balze e le città
piemontesi.
All’efficacia della parte illustrativa
fa riscontro la varietà degli articoli
(adorni pure di molti ritratti e riproduzioni) di valenti e note personalità,
quali il prof. C. Rinaudo, l’architetto
Camillo Roggio, Pietro Giacosa, R.
Rusconi, F. G. Frutaz ed altri, talvolta
profondi per dottrina storica, tal altra
piacevoli per brio e vivacità, ma sempre
in forma così disinvolta da suscitare
l’interesse ed invogliare alla lettura.
A tali pregi va aggiunto il vantaggio
del prezzo modestissimo della pubblicazione, la quale, più che un calendario
condannato alla effimera vita di dodici
mesi, costituisce un ornamento pregevole e duraturo sia per ogni salotto di
dilettante che per l’ufficio del professionista e dello studioso.
Dora Melegari. Faiseurs de Peines
et Faiseurs de Joies. Deuxième édition. Un vol. in-12 de 264 p. Paris,
Fischbacher, 1906. Prix : 3 fr. 50.
Nous rendrons compte prochainement
de cet important ouvrage.
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M i 11 e r V a .
Sommario del N. 6.
Rivista delle Riviste : Solidarismo e
socialismo — L’Atene moderna — Scin
tille dall’incudine : Pensieri di una Regina — La volontà come mezzo per
prolungare la vita — I.’emigrazione tedesca — I fanciulli che lavorano — La
temperatura e i costumi — Quanto costa la vita a New York — L’avvocatura criminalista in Russia — Perchè
l’uomo diventa nervoso — La scuola-’
città — Questioni del giorno — Spigolature — h'ra libri vecchi e nuovi — Rassegna settimanale della stampa : La disorganizzazione del socialismo tedesco —
Una corazzata circolare — Lo «chèque» postale in Svizzera — Un faro
trasportato — Una Società per il miglioramento della razza umana—Troppe
vacanze ! — Il sufftagio universale.
Revue Politique
La Chambre est donc définitivement
convoquée pour le 30 c. avec l’ordre
du jour suivant : Communications du
Gouvernement ; élection des Bureaux ;
plantations d’arbres fruitiers le long des
routes nationales, provinciales et communales ; projet de loi relatif au payement des sommes à liquider aux compagnies des ch. de fer, plus une centaine
d’interrogations. Il est à peu près certain
que les communications du Gouvernement
— solution de la crise ministérielle et
programme du Cabinet actuel — provoqueront un vote politique, nécessaire à
dissiper les malentendus... et à convaincre
M. Fortis du peu de stabilité de sa dernière combinaison.
M. Tedesco poursuit sa tournée d’inspection aux principales gares des cb. de
fer. La rapidité avec laquelle il passe de
l’une à l’autre et le séjour trop peu
prolongé qu’il lui est donné de faire dans
chaque ville, lui permettront-ils de se
rendre compte de tous les besoins, de
toutes les défectuosités ? Il est permis
d’en douter. Mais ce n’est pas une raison
pour que M. le ministre ne prenne une
foule d’engagements et ne fasse une
quantité de promesses.... qu’on ne tiendra
pas.
L’Italie a conclu tout récemment un
traité de commerce avec la Bulgarie.
Peu de chose, direz-vous, vu que la minuscule principauté n’est rien moins qu’une
puissance commerciale de premier ordre,
et si loin de chez nous encore. Mais
l’importance de l’accord commercial n’est
pas là : voilà le premier traité de commerce que la Bulgarie conclut sans l’intermédiare d’une tierce puissance, et c’est
avec l’Italie qu’elle le conclut. Un deuxième accord commercial, bien plus conséquent, est celui que le Gouvernement
est en train de conclure avec l’AutricheIlongrie, les dernières difficultés qui l’avaient fait ajourner ayant été tranchées.
A Turin, les élections adminstratives
sont imminentes et il est à prévoir que
la lutte sera chaude. On n’a pas oublié
que dans le Conseil récemment dissous,
les socialistes étaient en majorité ; et
c’est dans le but de les combattre avec
quelque chance de succès que les libéraux se sont ouvertement coalisés avec
les cléricaux, sous prétexte, apparemment,
que la fin justifie les moyens. On ne
saurait trop regretter de voir la vieille
citadelle de la liberté d’Italie faire si
bon marché de sa dignité et se compromettre d’une façon on ne peut plus
dangereuse.
— A l’heure où nous traçons ces lignes,
le successeur de M. Loubet à la présidence de la République est probablement
nommé. Le congrès, c’est à dire les
membres du Sénat et de la Chambre
réunis, est en effet convoqué dans une
salle ad hoc à Versailles, aujourd’hui
17 c. pour procéder à l’élection d’un nouveau président, M. Loubet ayant terminé
sa période septennale, et ayant manifesté
le désir de ne plus être réélu. Une votation préliminaire qui a eu lieu à la veille
du Congrès a désigné le président actuel
du Sénat, M. Pallières, lequel a obtenu
416 suffrages contre 191 donnés au président de la Chambre, M. Doumer, plus
46 voix dispersées. Sauf les surprises de
la dernière heure, il est donc à peu près
certain que M. Pallières sera le nouvel
élu. On le dit d’opinions politiques plutôt
avancées, un vrai démocrate, d’humble
origine puisqu’il serait issu d’une vieille
famille de paysans gascons.
— En Angleterre, les élections générales commencées le 13 c. ne termineront
que le 19, vu que contrairement à ce
qui a lieu ailleurs, les collèges électoraux
ne sont pas convoqués partout le même
jour. Les résultats définitifs ne nous sont
par conséquent pas totalement connus,
et on ignore encore le sort de l’impérialiste Chamberlain, le protectionniste intransigeant bien connu. Mais ce qui ne
fait plus de doute, c’est que le parti
libéral vient de remporter une victoire
éclatante que les plus optimistes même
n’auraient osé espérer. L’ex-président du
Conseil Balfour est battu à Manchester ;
les libéraux gagnent jusqu’ici non moins
de 150 sièges à la Chambre, avec 65.000
voix de majorité sur les conservateurs.
Les candidats socialistes ont pareillement
obtenu 40.000 voix de plus qu’aux dernières élections. On commente favorablement dans la presse les résultats que
nous venons d’énoncer surtout en Allemagne où l’avènement du parti libéral
est une garantie de meilleure entente
entre les deux nations rivales, pour l’avenir.
— La conférence d’Algésiras pour le
règlement de la question du Maroc s’est
rénnie dans la Jotalité de ses membres le 16 c. Sur la proposition du
représentant d’Allemagne, le ministre
espagnol Almadovar est appelé à diriger
les débats.
j. C.
La famille, le frère, la sœur et les
parents du bien-aimé
ALBARIN DANIEL
remercient les personnes qui ont bien
voulu témoigner toutes leurs sympathies
en si triste épreuve.
PETITE POSTE
Quel est l’aboimé du Perrier qui nous a envoyé un mandat-poste de 2 fr. 50, sans signature?
Ab. payés et non quittancés.
1906 ; Héloïse Blanc, Turin ; Gay Enrico, Pra
Ligure ; Bellion Jenny, S. Jean ; Veuve Malanot,
id; Henri Fenouil, id; Joséphine Arnoletto, La
Tour ; Kobert Bauer, Gênes ; Auguste Long,
Turin; James A guet, Rome; Jean Rostan, diacre
La Tour; Devaranne, past. Berlin ; Lorenz, past.
Magdeburg ; Villaret, Stuttgard ; R. Brandt,
Charlottemburg ; Elisa Meille, Turin ; Giacomo
Hoehn, Pérouse ; Adriano Varese, Portoferraio ;
Jacques Mourglia, Bubiane; David Viglielmo,
Riclaret; B. Revel, Milan; B.my Roland, Envers;
Lendheuser-Gardiol, Turin ; Henri Long, Pignerol; Josué Trou, New-York; C. Beckwith, La
Tour; Ernest Comba, Rome; Jean Chauvie, Angrogne; Peyrot Sylvie, Envers; Lenoir-Bnischi,
S. Remo; Attilio Giampiccoli, Milan; M- Proehet
et Dis, Turin; J. Pierre Peyrot, Praly; J. Pierre
Pons, Perrier; Matthieu Poët, Faët; Jeanne Peyrau, Maneille; H. Pascal, Chabrans; Marie Peyrot, Perrier; Robert Johnstone, Aberdeenshire.
IbO,*) : Marthe Terzano-Pona, S. Marzano ; Sottoprefetto di Piuerolo.
NB. — Tout abonnement payé et non quittancé
est mentionné dans cette rubrique. Ceux qui n’y
trouveraient pas leur nom sont priés de réclamer
sans retard.
A. Rivoir, garant.
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