1
r
r;.
Comptfl-eoufant avec la Poste
PRIX D'ABONNEMENT PAR AN
Italie L. 3
Tous les pays de rUnion^
do poste . . i ‘ » 6
Amérique du Sud ., . . . » 9
On s’abonna ;
Au bureau d’Adminislration;
Chez MM. les Pasteurs; '
Cher. M, Ernest Roberl (Pignerol) i
et à. rimprimerio Alpina à
. Torre PaUicé.
ï/aborineraent part du 1. Janvier
• J ■ At se paie d’avanoe.
30 Juin.1892:
Numéros séparés demandés avant
. ..le tirage, 10 centimes chacun.
Annonces; 20 centimes par ligne
pour une seule fois - IB oentlmes de 2 A B fois et 10 centimes pourfi fois.et ap dessus
S'adresser pour la Bédaotloa à M.
le Pasl.H.,MBUle, Torre PeiKce
ét pouf l'Adhilàlatratltm à M
Elisée Costabei, TorreiffeHiee.
Tout chaiigeraent d'adresse est
payé0,35œntimea., ,
ECHO DES VALLEES VAUDOISES
Paraissant chaque Jeudi i
Vous ras serez témoins. Act. 1,8 Sujvant ta vérité avec la charité. Eph. IV, 15, Que ton règne vienne. Uatth. VI, 10
41 111 IM II il*«!
Prédicalioi) f^itë à la Tour (8uite).Nécrologie — Correspdiulatices — .Si' vous
I ' ii'êtoç PRS ivrogne lisez ceci — 'Nou' velïes religieuses — Bi'bliogrùphie —
Revue Politique.
I^rédication faito à la! Tnhr,
* le 19 Juin 1893
' (Suite).
Xi II, Noü.s avons vu jusqu’ici qui? le
■Seigneui'Jésus a été vers tou.s, qu’aiijourd'hui encore il veut venir vers
tous, et q.iiits. preanenl sur eux une
terrible Tesponsabililé ¡ceux, i|ui ou
bien, ne le reçoivent pas,,ou bien, ne
le- gardent ,j>as auprès d’eux, Je priant même de les quiller. Mais l’acle
du Seigneur n’est pas seulement un
acte xle salut en faveur de ceux qui
ne lui opparliennent [»as encore;
c’est encore lun acte par lequel,il se
propose en exemple à ses disciples.
Gomme lui a passé, ainsi ,raut-il,,
frères et siûenr,s, (|ue nouS;.passions
de l’autrei _eéié, ‘ ,
■ <Rien do moin.s conlorme, ,loiilefois, à la Iciidanee iialutelle de nO'.
tre copur. Laissée à‘inous-mêroes
nous .restons enfermés,, dans, nçs, affectiqps, i.dansi. nos j,prép,çcupatiqiis,
dans, qios .aiîaii'ies, dan,s, notre rp^ispn,
et si no,lis en lapidons, c ,est beaucoup
pluSi daiia J'e.sppir de irpy.ver de la
, distractipn et du .plaisir que dans le
désir ,,de fajre du bidn. .Et çepenrdanl, reconnais-le, mon frère,,'iu
n’eS;pa,if .seaiftM mon^e; a dpux,pas,
ep face,de chez loi, de l’a,utre côté
de la rue, il y a des gens qui vivent
.travaillent ei; .souffrent. Serait-il dit
qu’ils te demeureront é.trangers toute
leur vip, ou. que tu ^échangeras
avec ^^ux que quelque ,fi.pi de salutation ou quelqu’une de ces paroles
banales qui, n’étabUssent aucun lien
entre, les coeurs et, ne font aucun
bien? ' : ,, ,
Tu es instruit, peut-être. Tu as
reçu une éducation qui si éÎpinentaire qu’.elle .soit assure cependant à
ceux qui la possèderd; une position
privilégiée ,.parmi leurs semblables.
Mais, dé l’autre: côté, dups les teuebres sqnt assis des, gens qui ne savent pour ainsi dire pas distinguer
leur main droite de ¡euPjinain gauclie. Te, conlentera.srtu. de les rnépri, ser ou de .les plaindre? Ne,passeras‘ tu pas vers,eiix, pour l’asseoir a.uprés
. d'eux, comme un frère s’assied .auprès d’autres frères, pour les .instruire? , i ...
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<,.L--* • ' ; -‘ t* yi , ■ - . •,' .'
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210
Tu es à ton aise peut-être, tu
es parmi ces priviligiés qui ne sont
les esclaves de personne, mais de
l’autre côté, à la cuisine, à l’établCj à l’atelier, dans les champs il
y a des domestiques, des ouvriers.
Qu’ont-ils reçu de toi? des ordres,
des reproches, un salaire, mais quoi
encore? Ont-ils jamais senti leur
main seirée dans la tienne; t'ont*ils
jamais entendu leur dire que tu es
leur frère; qu’ils peuvent devenir
comme toi les libres enfants de Dieu,
cohéritiers avec toi de la gloire du
ciel; en un mol, ont-ils eu le sentiment que tii aies passé de l’autre
côté, vers eux?
Tu es estimé de tout le monde
peut-être, mais de l’autre côté il y
a ceux que tout le monde méprise;
n’as-tu pas eu honte, n’as-tu pas eu
peur de quitter la compagnie des
gens honorables pour t’approcher de
ceux que le monde lui-même, qui
certes est plein de condescendance
pour le péché, considère comme perdus; n’as-tu pas reculé devant l’idée
de frayer avec des Gadaréniens, avec
des gens qui, s’ils ne sont pas possédés, manifestent par toute leur
conduite qu’ils vivent sous l’influénee permanente du malin esprit.
Es-tu passé vers eux: leur as-tu dit
que, malgré tout, il y avait encore
de l’espoir, que malgré tout, pour
eux p;iuvres enfants prodigues, les
bras de la miséricorde de Dieu élaienl encore ouverts?
Je le le demande encore, es-fu
passé vers ceux qui sont tout prés
de toi et qui ont besoin de toi, et
je te le demande aussi: es-tu passé
vers ceux qui sont loin, qui habitent
aux extrémités de la terre. On dit
qu’il n’y aura bientôt plus de distances pour le voyageur, pour l’homme d’affaires; que les chemins de
fer, les bâteaux à vapeur tendent
toujours plus à faire de notre grand
monde un petit monde que l’on
pourra aisément parcourir en quelques jours; mais s’il y a quelqu’un
pour lequel il ne doive plus y avoir
de distance c’est le chrétien. Son
maître c’est le roi de la terre, son
champ c’est le monde. Il est responsanle de l’avancement du royaume de son maître aussi bien au
Labrador, dans les Indes, en Chine,
en, Afrique, dans les îles du Pacifique que dans sa ville et dans son
village. Ob! voyez, frères, comme
tout a changé depuis le jour où
s’est passé l’événement que nous
rapporte notre texte. Alors c’était
Jésus Christ l'homme de douleur, semant au milieu de soupirs et de larmes, les premiers grains de la divine semence et c’étaient quelques
disciples, ignorants, faibles, incapables de travailler au service d’un
maître qu'ils ne pouvaient pas même
comprendre. Maintenant c’est le roi
de gloire conduisant à la lutte des
légions d’hommes et de femmes armés de son armure, animés de son
amour, capables de toute bonne œu- '
vre. Alors c’était le petit et obscur
pays de Canaan ; maintenant c’est la
terre tout entière. Alors c’était un
petit lac qui suffisait à rendre deux
populations étrangères l’une à l’autre; maintenant ce sont des Océans
qui ne suffisent plus à séparer nos
églises d’Europe des myriades de
peuples payens qui habilenl de l’autre côté. Mais ces Océans les avonsnous passés? les passons-nous par
nos pensées, par nos prières? Allonsnous de l’autre côté, en y faisant
aller et en soutenant dans leur œuvre des messagers de Christ? N’estce pas une pensée aussi humiliante
qu’elle est sérieuse qu’actuellement
des centaines, des milliers de jeunes gens sont prêts à partir pour
des pays dans des conditions bien
pires qur celui des Gadaréniens, et
l’Eglise ne trouve pas les moyens
de payer leur passage et leur subsistance? Ah! du blâme que certainement le chef de l’église adresse
à son église, à ce sujet, ne devonsnous pas en preridie noire grande
part?
En conclusion, mes fréi’es, voici les
3
ÇjÇWise.?,
— 211 -
deux demarules que je voudrais laisser aujourd'hui dans votre esprit.
Jésus le Fils de Dieu est très certainement passé vers vous? L’avezvous reçu, l’avez-vous prié de rester
avec vous, vivez-vous avec lui? En
second lieu, chacun de nous, quelle
que soit la position qu’il occupe
dans le monde, peut être assuré
qu’il y a un autre côté que le sien
où l’ôn souffre, où il peut porter du
secours; y êtes vous passés? Oh!
que le Seigneur, pour l’amour de
sa gloire, pour notre salut, pour le
salut de beaucoup d’autres nous
donne à tous de répondre à ces deux
demandes; « Oui, Seigneur Jésus,
tu le sais! » Amen.
IVECKOLOGIE
Samedi, 18 juin, un convoi nombreux et sympathique accompagnait
à St,-Germain, au champ du repos,
la dépouille de
Madame Golay,
ravie à sa fille et à son fils adoptif,
M. le pasteur Tron, par une douloureuse maladie, sans que les souffrances, souvent aigües, aient pu un
moment diminuer la sereine confiance qu’elle avait en Celui qui
« nous délivre de la colère à venir ».
L’auditoire recueilli entendit, au
bord de cette tombe, de sérieux appels sur les paroles de S.t Paul :
« 11 n’)r a pas de condamnation pour
ceux qui sont en Christ » ; puis un
touchant commentaire
Vinet:
Us ne sont pas perclus, etc...
des vers de
Quelqu’un osa toucher au côté délicat des qualités morales, et rappela
le fait que l’excellente dame, non
seulement avait laissé la Suisse, sa
patrie, avec tous les avantages qu’elle
y avait, mais encore chez nous, au
sein des vallées et dans le champ
de l'évangélisation, s’était associée
de tout son cœur à l’œuvre de son
gendre, s’imposant, chaque fois qu’il
en fut besoin, avec une modestie
aussi louchante que rare, les plus
onéreux sacrifices et de temps et
d’argent. Partout où elle a passé,
mais spécialement dans la localité
où elle repose, elle a laissé des traces abondantes de sa générosité,
parce que sa piété ne consistait pas
en paroles, mais en actes, élevée
comme elle l’avait été sous l’influence de ce réveil religieux, qui a
transformé nos églises, et ne reculait devant aucun renoncement. Certainement le souvenir béni que Madame Golay laisse après elle consolera et encouragera toujours ceux
qu’elle laisse après elle et à qui elle
a légué sa tâche,
D. RI VOIE.
CORRESPONDANCE
Catane, le 21 Juin 1Ô92.
Très honoré Monsieur le Directeur
du «Témoin.»
Seulement avant hier j’ai, lu dans
le numéro 24 du Tévûoin ce que
vous avez rapporté du Bollettino a
Œde la dernière Conférence
ituelle Vaudoise de la Sicile
qui a eu lieu au mois d’Avril à Palerme; et j’ai trouvé qu’en parlant
de l’église de Catane, vous dites
qu’elle traverse évidemment une crise
des plus graves etc...
Je ne sais pas où le Témoin a
appris cette nouvelle, mais je dois
vous dire qu’il a été évidemment
mal informé; et .je suis sûr que vous
serez bien content et satisfait d’apprendre le vrai état des choses.
Je vous dirai tout de suite que le
rapport pour la Conférence je l’ai composé moi-mêmè; j’ai voulu dire les
choses selon la vérité; et j’ai préféré être pessimiste qu’optimiste. Et
s’il est vrai que notre église a sup
■ K'
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il
4
V’ V ' ¡> '
*v , • .: ' V
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SÆJ. : ■'
poHé Une crise, celte* crise a été,,
grâce à Dîeii, lieüt'ea'semènt âiirmontée^' dés l’an née'passée. ‘ ‘ "
ir est inutiié de vou!? pâiiér 'de la
cause'du des causes qui la prodursirent pâtceque je' suis’ perséaclé qué
voü^'étés informé dé tout.
Eh Ijienl vous devez savoir que si
j’ai parlé dans le râpport dès rnembrelà -qui ont perdu la première ferveur c’est une chose tellement vieille
qué VôÜs même l’avéz reconnue lorsque vous étiez ici pasteur il y a six
ans et c’èst de Cela qu’OU se plaint
dans loùtes' nos égliSés. Il ri’ÿ a en
effet prëàqilB pas un rapport d’un
pasteür ou d’un évangéliste dans lequel ou né leùléplorë pas.
Que si pour dés naotifs point du
tout légitimes, un individu ou une
laraiÎle cesse de fréquenter les cultes, ;,pa .ne peut , pas diq-.e ,pour,.cela,
quwïil^«iïisë''Irâversé
plus graves. Que l’église de Gatane
ne traverse iuâihîenaihî aueuné arisej
soit grave soit légère, on le voit par
la paix qui, eu général, régne parmi les membres et le considérable
nombre des communiants qui se sont
présentés à la Table dû Seigqeur
deux fois à Pâques et deux fois à
Pentecôte, et^si cette année bous
n’avons pas le'ptaisir de recevoir uii
grand*'nombre de bouveaux, membres, cela n’èst point ffeffet d’kucuile
crisè, etsï noüs avous'lâ doutèiir de*
devtoir' faire des soustractions nous
ne faisons''que cè qu’on aurait dû
faire dix âns pas's’és (1); '
Après ce que J’ai déclaré je suis
persuadé que si vous avez la bonté
de le publier dans le Témoin, comme 'je vous en prie, vos lecteurs',
seront délivrés de ce péiiible incubo
dans lequel ils doivent, naturellement se (rotïver, après avoir lu ce
que vous avez écrit dans le numéro*
b)‘ Sur ce point nous ncnls pei’itietlins âe ne psb
partager Ifaïlsidè. M. Lissolo. S'il y svait eu des sou,tractlops à faira le Conseil d'églisp qui n’a jamais,
raah^uCAe ftdëlîtS, les aurait faites en tefnpla ot lieu.,Du
reste, le.fait d’qveir été évangéliste àCatanç nous impose une réaéíve'aWoltíe.íet nous W'àvona cpi'àlsoüHuitèr
que la prochain rapport de l'église de Gataqe i)e «oritienne plus trace de la crise qu'elle a traversé.
24 de votre* journal, et à l'Eglise de
Gatane, que vous dites la plus belle
perle de Sicile, sera ôtée mie tache
qu’elié ne'se mérite pas: ' . i'
Agréez, cher Monsieur, l’assurance
de mon eslime et considération, et
croÿez-rnoi toujours’votre . ■
/ , Dévoué en J. G.
, , B. Lissolo.
■ ■ ■ . ,: Il Ecosse, Juin 189'i;
ülwF Monsieur, <:■
Les assemblées *des égli.sès établie et libre d’Ecosse* mirent un
terrhe à leurs séances, au commeu'^
cernent dé ce rubis. LeS'deux églises
avaient de bons rapports à présenter
touchant Jqur activité .et ,1,0.0 les, de ri x.
durènt. s'occupet' d’âffàvra's,'dé;■.éouÈl--:,
dérable impprlan,ce.
Le D’’ Cnfarté*ns''fu't^îiommé ino•Îdérateur de l'assemblée de l’église
étabSiéi Un progrès général .fpL; signalé, dans toutes les, oeuvres. Les,
rapporls (le l’Eglise, qvec l’Elai co,nstilueiit une question dont s’occupe
actuellement ia politique et qui aura
sa large parfj'flaris lés débats du
nouveau parlement qui va se réunir;
aussi devait-elle en avoir une au,s,si,
cobsidérable au sein de Rassemblée.
Lord Balfour de Buiieigb membre
de la chambre des Seigneurs et délégué à l’assemblée ouvrit le feu en
expritoant.l’avis que l’union ;avee les
autres mo;t,'ps presbytériens éco,ssais
ne pouvait se faire 'que sur la base
de 'irétablisseihent' actuel. Il est à
peine' besoin de! (lire que cet avis
fut adopté: par le synode,.
Les conditions sociales du pays
en tant qu’elles sont un obstacle au
progrè.s de la religion, formèrent un
objet de discus.sion. Drpuis deux, ans
des recherches dan.s cette ■(lirection
sont faites’ par un comité ad hoc. On
ne** peut pas dire qu’il en soit résulté beaucoup de bien pratiqüe,
toutefoi« les' barrières placée.s sur le
cbèmitt; de l’évangile se yoient plus
clairement à mesui'e que t’enqüête
s’étend : l’intempérance-, par exemple,
5
âi3i
mnlsai
]a pauvreté, les' liabilaLions
nés etc. "
i)es rap|)orts furent pi'ésenlés sui'
l’œuvre de l’église parmi lû jeunesse,
sur les missions et des débats pleins
d’intérêt suivirent leur lecture.
Dans l'église libre, le prof, fy Blaichie fui nommé modérateur. Des
discussions.sur la confession de foi
occupèrenfc-Jongternps' l’assemblée.-.
Un . acte. déclaraloitie (declaratory!
act) contenant des modifleations sur
plusieurs points particulièrement anguleux et r|i:|i avait été [.lendantdeux
années illobjel de l’étude d'une commis.sion, lut. présenté et- approuvé,
mais nop sans une.vive opposition.
Une ou (leux fois les dé-batS; prirent
une tourir.ire dé(jidément violente
à propos de cha.rges à fond faites
par le R.e\. Macaskill de Dingwall
contre quelques'professeurs dont la
doctrine lui .semblait hérétique. Ceuxci se défeildMtiUêftHnontiér'etiCcdmbieii ils avaient été méconnus et
calomniés.
À tme très-la,rge 'majohilé l’As.semblée qjrooUvmat ¡’opportunité ’ del’aboliticin (le Yétahlissem-enl; r’.’ést
ce qu’avait déjà fait 1-assemblée de
l’église unie presbytérienne, à l'unanimilé.
De D’’ George Adam 'Sm.ith d’Aberdeeri' :i a été nommé professeur
d’Hébreu àn collège, de-Glasgow. Sa
répulalionide-savàtit date delà publicationi de son comrnenlaire sur
Esaïe: ■- '-(-■-■.'l - ■ ■ . ■
Au cours des séances, 011 annonça
un don de D. sD 28,000 (fr. 575,000)
de la part d’un ancien membre de
l’église libre, étalili en Amérique.
A la réunion missionnaire, un public entboueiasle remplissait la salle.
Trente étudiants qui s’étaient ollérts
à partir pour le champ de la mission occupaient des, sièges en yue.
Darmi les orateurs se trouvaient le
Rev. D'^' iJavvs de l’Afrique centrale,
le Rev, D'' James Stewart de Dovedale, revenu depuis peu deMombassa,
Afribue centrale britannique, et le
Rev O'" Pentecost de retour de l’Iude.
Toutes - les églises ‘se sont enga^-'
gées à mettre à part Dimanche
de Novembre pour les enfents. En
ce jour la prédication ■ roulera sur
l'éducalion à tèur donner, et des
serviims tout spécialement arrangés
pour eux, seront célébrés.
Otte' bi’éh' dévoué
‘ r: m.,
¡1-S. GRrmain, le 2T Juiiv92.
Cher Monsieur, ' »«;•
' ^ .''T
Îj’apostille, mise à îà'’eprrë.spond-mce de Gôties'cduleniie' dlans’ l^â-'"
vaut derniér numéro A\x‘ 7'êm'ôïiïY,
révélant « uii seiîret biem connu de
tou.s » mais pnrfaitem'érit'inconnu â
S.t-Germain, a provoqué- une telle'
démonstràtioiV d’atreCtioivde Itï partde tous les mfetn'bres-'de tiélte pa-'
roisfie' eriVers'SOU'past'eur';M. Tron;'
qne'd’ai l’httnnëUr et le bcitlhéur de
VOUS'annoncer (fune manière très
sfirè, que M.' G.* A: Trou ùe qüiliera
pas défmiüvemnnt 'sa paroisse’ de
S.t-Germain pour aller à Gênés. M'
nous- vous sommés lous isreeonnaisisauts d’avioir-îpublié le seoret .à,
teinps (1). .
. I ; Vb Ire h U mbtej ser vi leu r.
•I • PnS<RRE
i'if
Si ïous ü’êtes -pas ivfoflpe,-lisez cecu
Il n’est point du 1 louti iiéce.ssai,re .
de s’enivrer souvent, d’être,pu hU'îl»
veut' de profession,* un ivrogne, ¡dans
le sens ordinaire.du mot, .pour de-. ;
venir la proie de cette pjeuv.re, aux
cent bras, qui,'a nom ,qiçqolisrn.eJ r,, ^
Beaucoup de gens s’ajlcopiisent peu,
à peu le rnieux du monde,sans s’en,¡,
Les una,, taudis qu’il semble Citrejrost^ invisible i
autres, plariat cUihs'Iàiôlel 'tïe Si'^Gerihalp,'‘c%ât ce *
(IQS nops bvipiïs .appriîv Je cOt^s eljee que
«U resté, la carie dé M, IWalan ne nie pas, .iout au!j'
coîitruU’K. il est enteridu ddsôrmals. que cfeinnâge slôfct '
évanoui et que le ixiinl?lère de M, Trop /Teste assuré ¿
à la paroisae de 9, GeViHàln’ ’ - m • A ' ' >. f i
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6
~ 2)4
douter, et cela dans toutes les classes de la société sans exception.
C’est en elTel une grande erreur de
penser que l’alcoolisme sévit à peu
près exclusivement dans ce qu’on
appelle les classes inférieures de la
société.
Sans doute, joint à la misère, aux
difficultés de l’existence, au manque
d’instruction et d’éducation, il y est
plus visible, et ses effets sont, sous
de certains rapports, plus désastreux
que dans les classes aisées; mais
que de gens, dans ces flerniéres aussi,
boivënt habituellement plus que ne
comporte une hygiène sensée!
Nous posons en principe que l’on
boit en général beaucoup trop et
que, sans faire d’excès proprement
dits, sans être jamais en état d’ivresse, sans boire même entre les
repas, la moitié peut-être des hommes absorbe, sous les formes les
plus diverses, une quantité d’alcool
superflue, et dès lors non seulement
tout à fait inutile, mais encore dangereuse.
Et que dire de cette déplorable
habitude de boire entre les repas,
de « prendre un verre », une absinthe, un petit verre de liqueur à
tout propos, à toute heure de la
journée, de boire sans soif, parce
qu'on conclut un marché, parce
qu'on rencontre un ami, parce qu’on
arrive ou parce que l’on part.
Beaucoup de gens, par exemple,
ne peuvent traverser une gare sans
mettre dans leur poche un mauvais
journal, et dans leur estomac un
verre d’alcool absolument inutile.
De celte façon, les individus surtout qui consomment habituellement
de l’extrait d'absinthe et des eauxde-vie de mauvaise qualité peuvent
fprt bien, sans avoir été peut-être
jamais ivres, se trouver un beau
jour porteurs d’une foie gras, de reins
dégénérés et hydropiques, ou d’artères dont les parois crèveront soudain, leur donnant une belle et
bonne attaque d’apoplexie.
On n’a pas d’idée du nombre considérable d’estomacs qui courent le
monde à la rechei-che de cuies
d’eaux et de bains pour se guérii'
de troubles digestifs dont la seule
tempérance les débarrasserait bien
plus sûrement et à beaucoup moins
de frais.
Et qu’on ne pense pas que pour
s’alcooliser, il faille des années d’intempérance; quelques mois, une demi-année suffisent pour attaquer profondément la meilleure constitution.
On a pu constater que des jeunes
filles qu’on fit enfermer pour débauche et vagabondage présentaient
déjà tous les symptômes de l’alcoolisation chronique après six ou huit
mois d’excès.
D’’ CHATELAIN.
Nouvelles Religieuses
Société de Tempérance. — Le 7
juin la Société de Tempérance Vaudoise la « Croix Bleue » à fété à
Payerne le dixième anniversaire de
sa fondation. Les séances se tinrent
au théâtre.
Le rapport du Comité Cantonal
pour 1891-1892 mentionne, la mort
si regrettée du président de la section de Lausanne M. Chatelanat-Escher, l^t fondation de 7 nouvelles
sections (dans le seul canton de Vaud)
et prés de 500 nouvelles admissions.
La Société de la Croix Bleue comprend dans le Canton de Vaud;
595 membres actifs (hommes)
485 !) » (femmes)
752 membres adhér. (hommes)
502 » » Ùfitïimes)
Soit un total de 2337 membres.
Toutes les professions y sont représentées; on y compte 4Ô pasteurs.
A
7
"rï. ’■'''.'
':'>iÿ«?^:::,:;.'i?.'ff'ïi?'
— 215
BIBLIOGRAPHIE
Les Vaudois. Leur histoire sur
les deux versants des Alpes du IV”
siècle au XVlit”, psr Alex. Bérard, doct. en droit, conseiller général de l’Ain, substitut du procureur général à Grenoble. Gr. 8“
Lyon 92 (V 328. A. Stordì, irnpr.
éditeur.
Voilà une histoire populaire qui
vient de paraître et que nous rocomniandons vivement au peuple
Vaudois. L'auteur n’appartient pas
à l’Eglise protestante, mais il est
rempli d’admiration pour tous les
sacrifices qu’à coûtés le culte de la
liberté de conscience aux Vaudois
d’abord et aux Protestants de France
en général, jusqu’à la Révolution
Française de 1789.
Mr. Gérard laisse de côté ce que
l’on peut appeler la partie Ihéologique ou dogmatique, se limitant à
I assembler pour le grand public, en
succinct, les récits sur l’origine, les
moeurs, les destinées des Vaudois.
On ne peut commencer la lecture
de ce nouvel ouvrage de l’éloquent
magistrat de Grenoble sans aller
jusqu’au bout; et cela, malgré les
très nombreuses citations d’écrivains
anciens et modernes, Vaudois et non
Vaudois, tels que Perrin, Gilles, Léger, Brez, Beattie, Muston, Brunei,
le curé Ar. Albert, Jarrin, A. de
Bochas, Michelet, Eug. Arnatid,
Henri Martin, G. Guizot.
L’histoire séculaire des soulTrances des Vaudois est pour l’auteur un
martyrologe non interrompu des défenseurs de la liberté de conscience;
à travers ces longs siècles de barbai'ie, de lourd despotisme et d’abrutissante servitude intellectuelle,
les Vaudois sont les nobles représentants des droits les plus sacrés
de l’homme à la liberté, à la justice,
à l’égalité; ils sont córamele réveil
de l’esprit humain et la révolte de
la conscience opprimée!
Pour augmenter la valeur intrinsèque de son livre, Mr. Bérard a
cru devoir y reproduire, en photographie, les 29 précieuses gravures
du 2® vol. de Vhisloire de Léger, révélatrices des barbaries des persécuteurs, que des mains inléiessées,
au dire de Michelet, ont arrachées
dans beaucoup d’exemplaires, de
sorte qu’elles étaient devenues rares.
En outre, nous trouvons dans ce
beau livre une planche historique,
se rappoi'tant aux ma.ssacres et guerres de 1655-1663, planche inconnue
certainement à la plupart des Vaudois, puisque nous ne l’avons vue
jusqu'ici que dans un seul exemplaire de Léger, placée après l’épître
dédicaloire du volume. Ce sont
onze scènes de cruautés. Au milieu
se trou,ve la Religion en pleurs, assise, la Bible sur les genoux et devant elle les cadavres tronqués de
deux enfants; dessous, la devise des
Eglises Vaudoises, à droite et à gau-.
elle de la quelle on lit rinscription
suivante en français et en hollandais:
Voy la Religion, qui pleure ineassaifuuent,
Qu'on répand, eana pjtiéj le aang de rinnoceat.
Au-dessus de la Religion, le tribunal de l’inquisition, et dans le coin
inférieur à gauche, lettre G, la.victoire définitive des Vaudois, 1663.
L’on comprend aisément que toutes ces 30 gravures aient con.sidérablement élevé le prix de l’ouvrage,
qui est de fr. 13,50. Cinquante exemplaires numérotés ont été tirés
sur papier japon an prix de fr. 25.
Nous souhaitons à l’auteur et à l’éditeur un prompt écoulement de
celte première édition.
Alex. VINAY.
Keviie Poliüqiie
Italie. — Le Roi et la Reine sont
rentrés en Italie très satisfait de l’acueil plus que cordial, fraternel,
qu’ils ont reçu à la Cour Allemande.
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&e voyage .qui ne cleyail être qu’une
politesse rendue a pvia les proportions d’un éMénemont' poliliquo de
première ■ importance.
X
• feltp»,n^«r. ht Les .ôlecUon.s politiques vont avoir.Ueu en Angleterre.
Giadstomej dont le .grand âge n’a en
rien diminué .la’ vigueur, se met à
.la (tête du parti libéral et donnera
iîiién.à faire: >au parti dit conservateurj mais aussi UUéral ;quq. le .sien.
En tout ¡cas'l'ilalie i.i’a.ura rien à
^gagner au .change.,. . .
(. — Quelques,! déelaratlons faites
M.par-i Bismark: au cours de. .son der,¡nier voyage ont donné. Sur les nerfs
odu gouvernement (jui 1’ accuse de
. vouloir le fqrcer. d’eiilrer eu lutte
ayeoilui. :.■!
: Lé .mouvement ; antisémite a
■V été ; la! cause ! d’une série ■ de duels.
On déplore .■surtout la mort du capitaine Mayer dombé ;Sous l’épée du
■.-marquis de :M¡orés.;‘' , .,¡ .v, ■.
. BlIiliotliÉqiie VaiÉise. dite du Collège
■'‘■ 'Ouvrages réçUs demiéreméntï '
'■ ■ ‘De là pért, dé’’M® la comtesse de
Gksparïn,‘'G.énévD : ".. '
Borel, Tb,;'Le! comte de Gaspa, i;in. ;9®;éd;'m;Par;83^(Xl j49,
^^’’«staïuèiit (le) et le.s
i*st«tiiiii«à, yers,X'’Os'|,er'valfl , (2 ex.)
.16® Pgr. llrux, 89 (263, 66 av. car
. : X. ...J, 'i ,
.y De Gn.H|iuriiiÿ comle Ag., Du
' surnaturel, ‘i .vdlIV 12,.Par. 9i.
De Gaitpariii, comtésise, Sept
hommes. Nonv. éd. 12. Par. 88 (135.
De Gas|nariii, cornte.ss:é, Dans
les prés et sous les bois. 12. Par.
87 (357iMiî|ii'*Ê 'HPLîÜ
De Ga««pai'iii, cornlesse, Baiido
du Jura 1; Sur les montagnes au
■Hpays! du isoleil. 13. Par. 90i(îViMl 359.
¡De^Gasparlii,’eoimlesse, Bamle
3' du' Juru B : Ghez les ,Allemands, chez
c nous, à Florence. 12. Paiv 90 (461.
De iGasjpai'iiii^ ciomtêsse, Edelweiss. Poésies, ,2® éd. 12. Pai'. 90
De Gai>)|ia!’iii, Comtesse, Quelques {leiisées. 2® éd. 12. Par. 92 (207.
GeeÜllat, A, Exposé de théol.
systématique, ’fornes 2, 3, 4. Trois
forts voll. 8® Neucli. 88-92. Lé 1®“'
vol. a été ol't'erl, il y à quelques
aimées. Don de, Tauteur, prof, de
théol. à la fac. indép, de Neuichâtel.
+
Libro di prima lettura ad uSo dello
scuole valdesi. 16. Genova 56 '(1*25.
Livre devenu rare. Don de M. Paul
Longd, pasl. évfmg. {i Milan. ■
Très vils remerciement à chaque
donateur!
Torre PeUicey le SS Juin J892. ;
Le\<BiijliUlhéáú¡'e
Al. V Ills’: A Y, p,iof.
•'"T'"’'’-'
AVVISO
La. .Scuola Femminile di Bobbio
Pellice,essendo vacante) si prega no
le concoiTenti a voler indirizzare le
domandé: coi relativi ¡documenti al
Sindaco prima del 15 Agosloi p.v.
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