1
Comple-couranl avec la Poste
t'RlX D’A^BUNNiCMtaîNT Pa« aN
ftalie . . . Fr. 3
étranger . . » 6
Allemagne, Autriche-Hongrie,
Belgique, Brésil, Danemark,
Egypte, Hollande, Suède,
Suisse, par abonnement
postal selon V Accord de
Vienne Fi*. 3
On s’abonne :
•^u bureau d’Adiuimstration ;
^hez MM. les Pasteurs: et à
l’imp. Alpina à Torre Pollice.
l■<’aboanemeal part du 1. Janvier
et se paye d’avance.
Année XXXü N. 43.
38 Octobre 18«7
Numéros séparés danrandes avant
le tirage, 10 coDtimes chacuD.
Atitionces: 20 centimes par ligne
pour une seule fois — 15 centimes de 2 à 5 fois et lû centimes pour 6 fois et au dessus
S'adresser pour la Bédaotion et
pour r AdiiilnlHtrat]pn[^<\,^.
Jean Jalla, prof.,!ru^r(^ï^1C^^
Tout cbangeiïieiiCaladyèsA^c^i^
15 ceutiin^^j^tir^^u^^
mencetmlfil^é ^
L’ECH
DES VALLÉES VAUDOÏSES
Paraissant chaque Jeudi
'i*U8 lui. I
•'Ci léiuoiii». *ct. 1,8. Suivant la vérité avec la cbarité. E|)h. IV, 15. UuctCvS réRuo vieuiie. HaUh. vi, U'
M O III III ai I- V :
Sur
rOccaii — Ncorologie : Daniel Bertun
— Clifoniqne vaiuloise : Rodoret —
CoiTospomlaiice ; Rlorenoe — Missions
— 'Le Refiifçe Charles Albert _ Nouvelles religieuses — Informations —
Solisel i plions
Sur l’Océan
l’Iiisiciii's (le MOS lecleiii'.s oui en,
foiiime tioMs, le plaisir de voir eel,
élé ipieii|iies mis de nos frères ve"Lis de rUrngiiay pour passer (juel'lues mois parmi nous, et doiil l’un
d été dépiilé an Synode. Ils viennent
s’emljari|iier ¡lour retourner en
^uiérii|ue.
_ l)ans une lettre ipt’ils nous ont
®orile à la veille de leur départ ils
*îX[)riment en des termes émus leur
'scoimaissaiice. envers Dieu «d’avoir
l'U passer ipielipies mois lieureux
''bus cette ¡latrie de nos pères, au
’^dlieu de li'éres vaudois, avec lesquels nous avons pu nous entretenir,
Uîisister au culte avec eux, et voir
.oeuvre qui s’y est faite et qui s’y
'^it par ces ouvriers du Seigneur
l'our la i,doire de Dieii el le salut
*Jos âmes.
«Notre cœur réchaulTé de bonheur
remercie sou Créateur, et l'emercie
aussi plusieurs d'entre ces frères
pour le hou accueil qu’ils nous ont
fait et pour l’amour qu’ils nous ont
témoigné |ieiidant n,pti e court, séjour
eu Italie, dont ’nouiî''gVixleron’s uir'
heureux souvenir ».
Eu nous faisant 1’ « écho » de ces
remerciements, nous leur souhaitons
un bon voyage et un heureux retour
au sein de leurs familles. Nous faisons le même souhait pour la veuve
de leur ancien ¡lasteur, Mme Morel,
(jui vs’est décidée, malgré son âge
avancé, à relouriier dans ce pays
où son mari a travaillé pendant
plusieurs années et où « il se repose
de ses travaux », Dieu veuille qu’ils
retrouvent la république tout-à-fait
tranquille et que la paix n’y soit
plus troublée.
Daniel Dertnii
Né à lu Colonie Vaudoise de l’Uruguay, Daniel Dorton s’était senti
appelé, dés sa jeunesse, au service
du Seigneur. Aussi eiitra-t-il dans
église
le séminaire de théologie de
2
338
métliodisle, à Buenos Ayres, au sorlir duquel il l'ut envoyé d;uis les
vastes l'étions du ll-usariu l'ala Son
ministère actif y fut en bénédidion
pour de noml)reuses âmes qui paivitirent par son moyen à la connaissance de la vérité. C’est aussi
à ses eliorts qu’est due la construction d’un tem|)le, et l’acliat du terrain pour un autre.
Chargé à la fois de deux congtééloignées rune de
gâtions assez
l’autre, Berton déjiensa ses forces
de manière à accomplir tout l’immense travail qui lui incombait dims
celUi grande province, età pourvoir
au dehors les moyens péciiniaiies
dont son œuvre avait besoin jtoui'
se développei'. Aucun autre n’eul
j)U all'ronter tous ces travaux sans
provo(|ucr, comme lui, un épuisement prématuré de ses forces.
Ce jeune |)asteur est mord le bü
se|)lembre laissant une veuve et iorphelins, dont l’ainé a 8 ans.
Cl-ÜU3NlQüb: VA[JD(31SJi
BODOHlCr — Ibmanclie ‘24 l;i
paroisse de Bodorel s’est léiouie de
l’ai rivée de son nouveau [lasteiir W
B. Léger. La réce])lion a ôté non
seulement cordiale, mais une viiiie
manifestation de joie.
Malgré les mauvais chemins, à
cause des fortes pluies et de la neige
[lour la partie d’en haut, on n’est pas
moins accouru en nombre au terufile,
])Our le service d’iustallatiim Le
pasteur de Villeséche, ap]ielé pai'
la V. Ta!de à piésider celle solennité, s’appuyant sur Boiri. X. 15, a
parlé de la mission du pasteur en
sa qualité de raessagu-r de Christ,
et de la lâche qui fait ap[)ol à
tout tnemhre fidèle de l’Eglise, A [n és
une prière et le chant du canlifjue
105, l.éger a pris lui-même la
parole pour expliipier tout d’abord
les motifs de ses hésitations dans
racce[ilalion de l’appel île la paroisse;,
à cause, dit. il, des hénédiclions que la
Soigneur avail daigné lui accordei'
dans son couvre à Véi'one et de son
allachemeut pour celle église. Mais
du moment qu’il s’élail décidé poiP'
Rudoret c’élait pour' y apportai'
avec lui sou cœur et pour y travaille''
avec toutes les forces que le Seh
gïteur voudra lui coulinuer; comp'
tant sur la sympathie, la cooj'ération
et les prières de l’église.
Jœ service fitii, hou nombre
persoimes s’arrêlérenl pour serrer
la main à notre ami et exprimer leU'’
conteiilemenl.
Un ([uart d'heui'e a[)rè.s nous nOH®
Irouvioiis récnis encore au tiomitra
de 26, mais dans une antre salle et
autour d’une tuhle où nous fûme''
invités [lar le consistoire iiour U"
dîner en commun.
I! y eut là une grande expansion
de cœur. Plusieurs prirent la parole,
à commencer ¡lar h; doyen liucoii'
sistoire, l’aiicien Pascal. Un octogénaire de îa [taroisse nous [larla de
scs vieux souvenirs. Nous enleiidî
.mes également avec plaisir nn jeune
liomme, revenu récemment d'Arué■
riqne, non« parler dans noire belle
langue italienne. A[)rés tons les am
ti'es notre ami M, Léger proiila encore do ce beau moment, non seulement pour remercier mais ¡lOU''
parler de ce ipi'il esjiére pouvoi'',
faire à Bodoi'ef et de ce qu’il al tend
des membres de la ¡laroisse, surloul '
de la .jeuries.se.
A 4 heures nous rupreuiou« 1®
cliemiii de lu maison le cœur plein
de joie el de reconuaissaiice eiivefî'
Dieu
CORRESPONDANCE
Fîoreiicc, le 19 Octobre 1897.
Mo/isieur le Directeur,
Nous nous reprochons quelque(oÌ8,
et, le plus souvent, on nous repi'O'
3
- h;«)
t:lie à iusle LiLre île tie patinons inléie.-ser assez à ce ijui nous louciie
le plus. El. cela, soit pour ce ipii
uuicenie nos avantages malériels
^oit. poui' ce ipii a Irait a nos ^inslilnlions lie ¡iliilanthropie et. d’insli'UcLion, (iliacnii des membres île
iioiré Eglise deviuiL se sentir soüliaire dé ce ipii se (ait an sein de
*tnn [lenple, dans nos Vallées comme
'lans le monde, le vaste monde!
l’ouï- ci'Ia il faut qu’a[)fés s’ètre fait
Une idée claire de ce qui s’y acaomjdit il suive par la pensée et la
ln-ière ceux qui ¡»einnit, qui es[>él'Chl, mais à qui un lu-n de sym!>a||n!^ dans leur bdienr, souveni
ingrat, iléciiplerail. les forces On s’est
l'eaucoup plaini, par exemple, cette
iiiniée lin peu d’iidérêt que nous
portons en général à nuire œuvre
(¡’Evangélisation. Nous même avons,
dans ces colonnes, proclainé bien
liant la nécessité absolue i.|u’elle devint line œuvre vamloise, poii.ée sur
le rœni' de Ions les enfants de no.s
Itioiilagnes. Nous devons secouer
Poire apalliie. La Lorpenr qui nous
vngniit'ilil. nous est lidale. Nos ennemis en piulilent. Tout cela est
Vrai. Mais mi a signalé aussi avec
l’aison «à ceux (jiii se [daignent»
que la raison de l'éiat d’esprit [len
'éjouissant où nous lions Ironvons
ite Iroiive dans le [len d’eilorts qn ils
fnni pour laire romiaîire leur champ
de îravail, leurs difficultés, leurs
(^uci'ès aussi. Jls [leuvent donc, apres
^'èlre reconinis coufiables les lont
Premiers, donner l’exem[>le d'im réfi?î7 de l’mié-iêi, el de /a we en nous
donnant les détails qn’on leur de
Piande, que quelques uns attendent
iDême.’-- Entre antres choses nous
Ile croyons pas que ions les Vandois pensent avec assez d’amotir_ et
do bienveillance an travail bien reefi
i-n de souvent, qu’accomplissent a
ï^lnrence les "professenrs el les el_ndiaiits de noire Ecole de riiéologie.
l’rie t on assez pour eux? Se rein On suffisamment compte que, de la
bonne on mauvaise marche de cei e
Ecole, dépend en grande partie l’aveiiir religieux el moral de nos Vallées, et de nos nombreuses congrégalions dans la l’éninsiite? El, si
elle donne de bons Iruils, s en réj, Il lit-on assez et en remercie-bon
Dieu? Nous voudrions pouvoir lépoiidre alfirmativemeiil à tous ces
points inlerrogalifs. Nous savons que
plusieurs églises [lOurraieiiL le faire,
mais nous voudrions que ^ ce ^ lût
loulfs. — Eetle année un étudiant
des Vallées et deux jeunes Sicilieijs
sont venus s’asseoir avec leurs aînés
sur les lianes de notre auditoire, On
a lieu de croire que l’application et
le séi leux des elèves ijui ont réjoui
leurs maîlrrs l'an dernier ne manqueront pas durant, la nouvelle année académique. C’est là ce <|ui
donne à nos [ii'ofesseurs, surcliargés de besogne, un puissant enconlagemenL pour pour.-uivre ieur lâche
si belle mais iiieri difficile parlois.
Du 12 conrant à Samedi dernier
ont eu lieu plusieurs examens généraux et annuels. Hier, à trois
heures, M. J. P- Pofis, Modét(xteuv,
a présidé la séance d’inauguralion
des cours. Plnsienrs membres delà
colonie [ii'otesl.aiite assislaietil à la
cérémonie. M. le Prof, bei/monalii
in'otioiicé nn discours sur le bu! que
se propose la Théologie l’iblique,
s[)écialt'ment celle du Nouveau les|.,mtnL — la tnélliode à suivre dans
renseignemenL de celle science et
les l'miLs bénis quelle ne peut manquer de dminer.
l'Iusienrs amis de notre œuvie eii
Üalie eL de noire Faculté ont loi rné
des vœux ardents [lour la nouvelle
année académique, en soubaitanl
aux rnaîlres elaux disci[des la sanie
(pli Itur esl nécessaii’e [i.our I accomiilissement de leur lâche et la
bénédiction de Celui sans lequel
rimmnie se démène en vain.
M. le Prof. D. Caslelti, ([iii oceinie à l’Université de Florence la
chaire d’hébreu, sesl dit lienreiix
de voir, année a|>rés année, nos étii ■
ilianis liéi|uenler assidûment son
4
- :î40
1
cüuiK et a exprimé le désir que le
ionr luise bientôt où l’on verra les
Italiens s'intéresser aux études théologiques qui élèvent l'àme et l’ennoblissent. La théologie catholique
s’est fossilisée.
Nous nous permettons, en fermant cette lettre trop longue déjà,
de dire que l’Evangile seul peut la
faire revi\Te, opérer cette résurrection
aussi. Amis des Vallées, enfants
de nos Alpes d’où tant de champions de la vérité sont descendus
pour lui rendre témoignage <lans la
plaine, pensez à ceux qui se préparent à la grande œuvie de l’évangélisation de notre belle patrie,
œuvre à laquelle vous les consacrerez un jour!
Un Vandoia.
MISSIONS
Une lettre de M. A. Lageard, qui
vient d’entrer comme étudiant à la
Maison des Missions de Paris, nous
apprend que ta léunion d’onverture
de l’année missionnaire a eu lieu
le 15 Octobre devant un public assez
nombreux. Ou compte 19 élèves ou
candidats missionnaiics : 7, les plus
jeunes, sont encore à l’école préparatoire des Batignolles, 5 suivront
les cours à la Maison des Missions,
et 8 sont de passage dans rétablissement et ne tarderont pas à partir
pour les din'érents champs de travail
de la Société. Le public fut parliculièi'ernent heureux d’entendre la
voix de M. Delord qui va partir
pour Maré, et do M. Rusillon, qui
s’embarquera pour Madagascar avec
M.r Robert instituteur, M.lle Pétrequin et, probablemenl, 4 Malgacl>es compris parmi les 8 candidats
mis.siounaires. Pour des raisons de
siuilé M. Aligné doit renvoyer sou
départ de quelques mois.
M. Jjageard se dit toujours plus
heureux d’avoii' répondu à l'appel
de Dieu en se rendant à Paris, et
tout ce quil a vu et entendu le
15 c. n’a fait que le confirmer toujours plus dans sa joyeuse résolution,
iéiicciieil r[ui lui était réservé dans
le cercle missionnaire parisien lui
a montré qu’il entrait dans une
nouvelle famille où abondent les
joies de l’ordre intellectuel et spirituel.
Nos églises voudront bien désormais (c’est leur devoii’) joindre son
nom à ceux des autres mi.ssionnaires
vaudois pour que Dieu bénisse les
edbrls de Son servileur pour l’avancement de Son régne.
— M. Loiiis Jalia a nouvellement
([uitlé les Vallées l.iimli 25 c., pour
faire une denViére tournée, avec M.
Goiüard, en Sui.s.se, Alsace, Fiance,
Ecosse et Pays-Ras. Il doit retourner
parmi nous vers Noël pour noii.s
quitter définitivement vers la fin
(le .lanvier.
REFUGE
“ROI ClïtlRÏJîS iVlRlìRT,,
POUR
les Ineurables pauvres des
Vallées vaudoises dit Piéitiont (Italie)
Frères ci Amis,
Il y a .soixante-quinze ans, la vénérée conifingne du pasteur Geymel
fondàit, dans une maison privée el
avec deux lits senlcmeui, rilôpilai
de la Tour, (l’était le grain de moutarde de la [larabole, (pii s’est déve-,
loppe jiiscpi’àdf.vcuii' un arbre, à
l’ombre diujuel des milliers de malades ont trouvé un abri hienfaisani.
À, cette œuvre excellente il y avait
cependant ime lacune : le réglement
excluait d’mie manièro catégorique
les incurables. Il ne restait d’aulre
ressource à ceux-ci (|uo la cliarité
privée ou r.admissioii à un refuge
5
r
341
I:
^aiholique, à quelles comliliotis... ou
le le sait (]ue trop!
A plusieurs reprises des voix s’élevèrent dans les Assemblées de noire
Eglise, |iour demander la créaliou
'l’un élahlissement spécial en laveur
'le ces mallieureux. Ces vœux ne
Priient loulel'ois une formé concréle
JlUe l’an dernier, où, par son Acie
« Le Synode applaudit, à l'idée
^’tme fondation pour incurables,
^dle qu’elle lui a, été soumise par
W, Meille, et lui assure son appui
‘Sfiorai pour l'actuation d.’un tel protêt, le recom,mandant, pour son exemption matérielle, à la libéralité des
mglisesyt.
, Dès le 15 décembre '1806, une
lolie propriélé, siluée sur la riarde
''olline de S.l-Jean, au lieu dit « Des
Mussets» — et répondant à loules
Ps exigemu's r’equises, pour un étalilissèrnent de ce genre, par le Conseil l’rovincial d’byg,iòne dont il fallut
•obtenir l’aulorásalion — ouvrait ses
l'orles aux cas les plus urgeids. Ce
f'ireid, d’aboi'd deux femmes, runo
la figure dévorée par un cancer,
liUdie rongée par un polype inléOcur, el (jui rr’avaieirt Irouvé jus'lu’alors d’autre refitge à leur'misère
|l"e la paille d’une étable, mise à
Isiir disposition par’ des voisins
'^liarilables. Après ce frrt le tour
'Ifi luberculeux, jctrrres errcore et
viclimes d’un lr*avail excessif à Nice
*^1 à Mar'seille; errstrife un épibqrli'!>ie, artcierr rnilibrire ; [utis trtre jettne
bile pliée err dettx par la lerr ible
" énairrdie de Doit » ; rtrre patrvr'e
''•'éaltrre atleirrie d’élépbarrtiasis avec
‘"plure d(! la vessie, eic. etc.
Des seire malades (|ue rrotts avorrs
'''çus jusqu’ici, pr'ovenarrt de neuf
l'iiroisses difféienles, et ayarrt fourni
bfi lolal de 1850 journée^ de présence,
serri, déjà errlr és darrs leur’r e[)os,
qirelie joie nous avorrs il’avoir- pu
'bléger' leurs derrrières souflVarrces
fair e br iller à leur cœur’ les pro•fiesses.de vieJ
Noire désir’ serait (|ue, avec le
®éips, le Refirge [lùl, comme celui
de l.a Force, s’ouvrir’ à tous les irrcurables: im|)olenls, irrlir mes, idiols,
eIc.; |rour' le moment il faut nous
limiler' à y recevoir cerrx dorrt la
maladie, au caractèr’e infectieux ou
repoussant, doit avoir une issue
fatale à brève échéance, et qui, ne
porrvant plus être accueillis dans
les bô[)ilaux ordinair'es, ni soigrrés
cirez eux, se trorrverrt darrs l’abatrdorr et le dérrûmerrt les plus comjriels.
Mais, même darrs ces limites resIr'einles, (|ue de besoins! et (|u’est-co
(|ue douze lits pour y répondre? Da
maison, il est vr-ai, est susceptilrle
d’agrarrdissemerrt, jusqu’à en avoir’
vingt quatre; mais ce qui matr([ue,
ce sorrt les r'essotrr’ces. Nous avons
rnar'cbé ius(|u’ici au jour le jour .\]w
premier' dorr — r'esté uniqtre — de
dix mille francs, nous a permis
d’errtrer' de suite en jouissarree de
l’immeuble, mais il en faut vingt
mille, autr es pour rpie rrous en deveitiorrs les propriétair'es définitifs,
el huit mille ett plus pour doirrrer’
srrite aux irrojels tl’amélioratioir et
d’agr'arrdissemenl. Voilà [rpur l’oirtil
lage.
À côté de cela, clraque malade
nous coûlant en rnoyerrne de b'. 1,10
à 1,20 par’ jottr', il noirs faudrait une
rerrie assurée de 400 h', (soit dix
mille fr. de capital) par |il, si nous
voulions doler d’urre maniér'e stable
celle irrstilutiorr, deslirrée à rre secoirrir' (pie les tout à fuit pauvres,
el dorrt le pr incipe fondamerrlal doit
êire parlairt la grairrité la plus al>solue. Nous préfér’orrs loulelois alterrdr'e avec corrliairce, au fur et à
niesur'e, de Celui <]ui est « le Fidèle »,
lout ce (pii nous est irécessaire.
Si, comme nous rr’en doulorrs
nullemeirl, Dieu nous en founritles
rnoyerrs, nous espérons fair'ecoïrrcider’
l’agrarrrlissement du Refuge avec le
.Ctruprar’ilenaire de notr'e Etnarreipalicn, (pri sera eélébi'é le 17 Févr’ier'
1898. Err vue de cet évèrremerrl, S.
M. Ilurnbcrt ! a bien voulrr |rermellre — lout err déclarant pr'errdre
le Refuge sous sa haute proleclion
6
342
— (|ii’il .s’appelât (lu nom (le Oliai-Ies
Albert, « en souvenic <ln prince, par
la loyauté (linpiel les Vau.lois ont pu
rimaîlre à la vie civile». Ce sera
(lune à la fois un monument de
reconnaissance et de cliari!é.
Avoius-nons toi t de penser ipie —
sans rien enlever de votre pailici|ialion à d'autres [irojcts (|ui [lourraient vous être présentés à cette
même occasion par les Adrninislralions de I ligiise, — vous serez aussi
heureux d’apporler à ce moniimeni
volte pelite pierre?
WILLIAM MEILLE
Pasteur à Lusorne S.t-Jean (Finerolo)
Nouvelles Religieuses
France. — Décidément il y a un
mouvement religieux en France, et,
maillé Léon XIII ipji lâche d’enchaîner la lille aînée de l’Felise, non
seiilenient les (éformés IravaillenI
avec un grand zèle, mais les prêtres
mêmes se rehellent contre l’autorilé
du [lape. [| y a ipieli|ues mois c’é
lait IM.^ Douri 'ier, vicaire de l’Kglise
de S. iMitrtin à Marsidlle, (|ui* du
haut de la chaire expliipiait à ses
paroissiens les molils pressanis ipii
le poussai', lit à i|uitlerune Eglise où
il ne trouvait plus la paix de son
âme; aujouru’hiii il est pasteur de
l’Eglise réfoimée de Sèvres, diri
geani un |ou nal i]ui ne peut man
ipier de faire un grand Lien, « h
( hrêlirn Français ».
Un aulre personnage, bien plus
connu dans le momie catholiipie el
|irolestanl, vient d’envoyer si s démissions à l’archevèipie de Paris,
C’est l’ahhé Charhonmd, déjà connu
par les lecleiirs de l’Echo et ipii
désirait ardemment réunir lors de
i’expo.'ition universelle de Paris en
IllOü lin congrès des religions. Il
trouva une opposilion si farouche
dans le liant clergé ipie son âme
reiufilie d’amertume on a été profon- j
dément angoissée el son cœur près- •
(pie 1)1 isé,. Aussi voyant ipio j our j
lui il n’y avait jihis 'de place dans ;
une Eglise .pii étuulle toute liherlé, i
il s’est décidé à en sortir, non [las i
j»oiir devenir un libre jMmseur corn- j
me nos journaux politiipies voudraient le laisser'croii P, mais un chrétien émancijié désirant servir son
maître à la lumière de l’Evangile
et non plus d’une aulorité (jui écrase
tout devant elle.
« Par une opjiosdioii farouche,
écrit il, (jue j’ai Iroiivée partout en
lace de moi (en France, en Pelgi.jiie, en Hollande, en .Suisse et
même en Ecosse au cours d’un dernier voyage de conférences ), le
clergé et les journaux calholi.pies
ont bien inar.pié ipi’ils n’accepleroni jamais l’idée d’nn congrès desreligions. Le iiarti-juis de l’Eglise
de se défendre contre l’esjirit noiiviau de tolérance ipii s’était manifesié au jiarlement dos religions de
Chicago ) t ipii jiouvait s’inirodjire
dans le vieux monde, paraît bien
net. Et d’ailleurs il est èvideiil ipi’il
n’y a [dus dans le catholicisme
français un jieiijile de larpies lihéiaux cajiahles .le prendre une
iniliative hardie.
«Entre temps, le cardinal Gibbons,
coiilre toute vérilé et conire toute
vraisemblance, niait, jiar une
lelire à la Roue de Paris, .ju’il eût
¡ainais accordé les jiaroles d'encouragement aux tenants de l’idée d’un
congrès lies religions à' Paris. Il
désavouait, an risipie de désavouer
son œuvre l'rojire de Chicago, notre
enliv|)rise et nos elTorls. C’était le
lâchage. Et cela jiar ordre de Rome.
D’être soutenu par les Gibbons, jiar
les Irelaml, par le jeune catholicisme américain, demeurail mon suprême esjiuir. Abandonné par ceuxlà, je n’avais ipi’à me reconnaître
vaincu, et à sortir d’une Eglise où.
pour mon libéralisme, il n’y avait
plus rien à faire.
7
IF'
- 343
(iSl’iiIsU’s milorilaitch, otioori^ miib
luis iigiii'H, li-uuNés, iinlfts, lions
ilil M, r.linrliiiimcl, oui ¡)iulé lie sévir,
■l'cti ai éLé averti. Mieux r'alail leur
c|iar"rier la vieillerie riiliciiU' des
(■xcomrnuttieaUnii- e! lout T'Cgler,
non pas sans irislesse, mais sans
liaine ».
l/apostasie, d’après les nllramoii'
lains, de l'ulilié Cliarhüimel a pro
liniL en France nue g’an le sonsalion
c! il est pariailerrienl vrai <|ue, sans
le vouloir, l’absolnlisme de Home
ronduit au [u’ote^tanlisrne Un lesle,
SI nous devoirs voir un joui un
graiiil mouvement du l'élornie nous
Us verrons avec les prôlres le di
figeant eux mêmes. Cerlains signes
nous laissent es]iéier que l’anbc de
re jouT comiru'nee à se loyer.
— Marseille et les Vaudc'is ont lait
une grande [lerle eiy perdanl Je
leune pasteur Tliraen à I âge de
an^. Dieu s’esl glorifié dans sa mort,
comme il l’avait lait dans sa vie.
r,’élait un homme de grands talenis
et do heaueou|i d’adivité dans une
église déjà très riche en hommes
de Udciit et en œuvres chréLiermes.
Voici sa ilcrtiiére [»rière i.ronnncée
à l’heure de mourir, devant ses
collègues éplorés: Mon l)ieu,cniiverlis l’église- de Marseille Que
ma mort soit ma dernière chaire,
ma dernière prédication. Seigneur,
In-'iiis ton église universelle, _ bénis
l’église de Marseille et les églises
dans l’église de Marseille, Seigneur,
je sais q ic lu m'exanees tonjonrs.
Je connais la volonté.; que ta^ volonté
et ma volonté ne soient (.¡u’uiie volonlé ! O Pèi'e, mon l'ére... oh ! que
les jeuiies gens c iriipreiment (|u'ils
ne sont sauvés (|ue par lui ! Qui
croit en toi a lu vie... il ne sera
pas per:lu, il sera sauve. — C est
lui le bon pasteur qui donne sa vie
pnir ses brebis..» — Que Dieu ac
cor'le à son Fglise uno qiiantilé de
res st-nileiirs lidéles
C, A. Tuon
Allemagne — La sociélé GuslavcAilol|die vient de tenir s(‘s assi.scs
annuelles à lîerlin Le lolal de ses
recette; s’esL élevé à 2'ÎOO.ÜOO tr.
yjiisiie, La. Facilite ¡iidé[K‘tidante de Neudiàlei a rouverl ses
cours le 4 üclol)re avec 16 éludiants.
File eu comple 15 autres qui smil
à l’éli’auger ou piéparent leurs dertiieis examens.
Uruguay — l.a guerre civ le
élaiil licureusemenl tei’minoe, nos
fi êios de la Colonie du Hosario voni
se melli'e à l’iBuvre pour réjiarer
lout le mal qu’elle a fait.
Rép. Argentine. — l.a congregatlon de Ikilore.s a inauguré, le 10
Seplemlir", le nouveau loeal (¡u’cdle
a acquis à ses |>ropi’es trais, dans
une [lositiou ct'idrale, et. qui peut
contenir 200 âmes. A côte est une
.■-aile d’école.
Le niéine jour a élé béni le mariage du cliev. Anioine Cdalirese
avec M lie Caroline Uicca.
informations.
I,e conseil scolaire provincial a
arcordé lu cerlificat de bon service
à Madame Marie Moimel, qui a enseigné dans la commune de ISriquéras’ Il a approuvé 1rs mmiiiialions
d’insliUileurs talles à Lîobi, S. Germai'i, Dignerol, Fenil.
— Un eonconrs e'^^t ouvert jns(¡u’aii 10 NüVi mhre pour les places
de notaire au Villar el à Airasea.
Un concours est ouvert poulies bureaux suivants ite sel et taliac:
1 à Bobi, avec la rente moyenne
lie 635 tr ; 3 à lmserne^_S. Jean,
426 IV.; 1 à Angrogne, 305 tr, ; 1 a
Osase, 434 IV.; 2 au Gbarguoir (Buure)
390 ÍI-. Voir les conditions auprès de
cliaqiie rnunicipe Les concoui's seront lérmés le 14 Novembre.
— Les bahilanls du bas Val ¡’élis
se plaignent de rernpoisomiemeul
des eaux de celle rivière, lu'oiluit
par les résidus de telle et telle ta-
8
T
344
brique, el i,'râce auquel des inillioiis
de poissons morís ont élé Irouvcs
ces jours dernibi's |)rès de lînbiane.
— Ib'inuéi'as eotri|ile avoir la lumière électri(iue avec le 1 .ianvier
■1898.
— 1,(3 miiiislère a liiialemenl ac(;onlé la concession de la liKue de
(élépiione
Péi'ouse etc.
— 30 Oclolue Fournilure de
4100 poleaux en cbàlui;3iier sanva^fe
fioui’ la Direction des Télégraphes,
(jua leur dommage.
du génie
Turin-l'igijcroi-la Tour
— I,e 21, les l'eprésenlanls de
l’ignerol, Euvers-l’ortes, S. Germain
cl Dramol se sont rendus dans celle
dernière commune avec des ingénieurs chargés d’examinei' s’il esl
po.ssible d’amener à Ihgnerol, en
guise d’eau |)olahle, une partie de
celle du Husillard là où ce dernier
esl loi mé par la roncoidre du Rio
Vacira ou de la Grand’Combe eldu
Riou Fieil. I,es commune.s locales
prole.'.Uml (pie cela ne peut se faire
,e cbev, 'Torrecivil, e-l
de décider si celle rivière
roule assez d’eau pour suffire aux
besoins locaux et fournir en outre
d’eau potable la ville de l’ignerol.
SOUSCRIPTION
pour DOS frères d’Amérique.
Report 951.
N. N. 5 — M.lle Dina Tellini 2
— O. Revel, |)io(. 5 —- A. Malan,
]irof. 10 — ü .labier, piol. 5 ~ J.
Jalla, prof. 5,
Tübd Fr, 983.
Souscription pour le Kefuge
En souvenir du ï».r Vola
Report 380,15
M.rne Malan-I.anlaret 25 — O.
Revel, ¡»rof.. 10.
Total Fr. 421,15.
Ahonueineiits payés:
M mes Niccaliiii; Ribetfi, Pise. — M. Taliiioii, insertion.
AVIS IMPORTANT
Four bâter la rentiée des abou- .
nements (car il en esl plus(|ue temps) 1
nous nous disposons à envoyer aux lelardalaires (au nombre de pi'és
150) les billets verts. Gomme ils ne
sont agi'cables ni à envoyer, ni À
recevoir, nous esiicrons (|ue ceu^
qui ne sont pas en règle voudront
envoyer au plus tôt leur [letiie
somme à
rAdiniiiistnition.
aux
près Cial>a.w, une
eassiue, avec maisüti
prc.s, charnp.s et vignes. S’adresse^
au propriétuii'e Jean Kibet (Maueille).
Uoe deHisÉ «iES
de 19 uns, ayant suivi l’Ecole Supérieure de Lausanne, pouvant aussi
donner des leçons de piano et d’alleinand, désirerait entrer, au pair,
dans un pensionnat ou dans une famille, aux Vallées ou ailleurs en
llalie.
Adresser les offres au Rureau du
journal.
sulla collina di
Ribiatia ¡iropi'ielà
di circa dieci giornale con casa rustica, vigna, campo,
prato, alimri fruttiferi e brop[uirelo
l'oi'manti un solo ap[)uzzumenlo.
Rivolgersi alla Tip. Alpin,a. - Torre
Pollice. "
.1, P. Mai.an, Gérant
Torre Pelliee — Imprimerie Alpiina,