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Qnarante-septième année.
1 Septembré 1911
N. 35.
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L ËCHO DES
PARAISSANT CHAQUE VENDREDI
Prix d’^abonaement par an:
iyàllééâ Yaudortaes i Fr. 2,50--Italie .... Fr. 3,00
Etranger..........................................» 5
Plus d’un exemplaire la usême adresse, chacun . » 4
Allemagne, Autriche-Hongrie, Belgique, Brésil, Danemark,
Egypte, Hollande, Suède, Suisse, par abonnement
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On s’abonne: à Torre Pellice an bureau d’administration et à
l'Imprimerie Alpine; dans toutes les paroisses,chez MM.les
Pasteurs.
L’abonnement se paye d’avance.
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concessionnaire.
l'-i
S’adresser pour la Rédaction à M.C.-À-Tron, past., Torre PcKicc,
et pour l’Administration à M. J. Coisso», prof., TorrePelltce.
Tout changement d’adresse coûte 15 centimes, sauf ceux du
commencement de l’année.
Les changements non accompagnés de la somme de 15 cent,
ne seront pas pris en considération.
Que toutes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimables.. dignes de louange, occupent voa pensées. (Phil. IV, 8),
SOMMAIRE:
Communication — A propos d’iris — Ephémérides vaudoises ~ Correspondance —
Exposition artistique des dessins de M.
Georges Appia et exposition missionnaire
d’objets africains — Chronique vaudoise
— Bibliographie — Feuilleton: Le trésor
do grand prix — Collecte pour l’Eglise
d’iris.
COMMUN^TION
L’assemblée annuelle de la Société
d’Histoire Vaudoise aura lieu, D. V.,
Lundi 4 Septembre courant à 8 h. du
soir dans la Salle du Synode.
Teofilo Gay, président.
A PROPOS D’IRIS
La souscription pour Iris initiée par
la Table a déjà donné un beau résultat, mais nous voudrions la voir marcher avec plus d’entrain et ne pas la
traîner jusqu’en décembre. Nous n’hrsisterons pas sur les besoins urgents,
de nos frères dé Cette colonie: voilà
deux ans que les récoltes ont complètement manqué et en présence d’une
année problématique, ils sont sans ressources et plongés dans l'angoisse, de
telle sórte que nous considérons comme
un devoir de nous hâter en envoyant
à ces amis le témoignage de notre
vive sympathie dans leurs épreuves.
La semaine du Synode est toute indiquée pour faciliter la tâche à ceux
qui se proposent de venir en aide à
ceux qui regardent à nous et qui savent eux-mêmes s’imposer des sacrifices quand il s’agit de l’œuvre de Dieu.
Hâtons-nous donc et accomplissons
notre devoir avec joie et reconnaissance. C. A. Tron.
ephemerides vaudoises
#8 sepéeitibre. >
Les ambassadeurs Suisses de 1663.
Le Dr Gerold Meyer von Knonau,
professeur à l’Université de Zurich,
vient de publier une très intéressante
monographie de 66 pages (Leipzig
1911) sous le titre: Die evangelischen
Kantone und die Waldenser in den
Jahren 1663 und 1664, dans laquelle
il nous donne bien des renseignements
inédits que nous voudrions brièvement
indiquer ici.
Et d’abord il nous informe qu’en
apprenant les nouvelles de la guerre
faite au Val Luserne par le duc Charles
Emmanuel II, en 1663, les cantons évangéliques délibérèrent dans une conférence tenue à Langenthal en septembre 1663 d’intervenir en faveur des
Vaudois en envoyant au duc deux
AïQbassadeurs gui furent nommés le
28 septembre dans les personnes de
Haus Gaspard Qirzel de Zurich et
Gabriel Wyss de Berne. Nous connaissions très imparfaitement l’histoire de
cette ambassade par ce que nous en
dit le livre Confèrences faictes à
l’Hostel de Ville de Turin, etc. » publié
par le gouvernement ducal à Turin
en 1664, mais le prof. Meyer nous révèle maintenant des renseignements
tout nouveaux qu’il a tirés des mémoires de l’un de ces deux ambassadeurs (Hirzel) et grâces auxquels nous
pouvons dresser maintenant une chronique beaucoup plus complète des négociations de cette ambassade.
Nous suivons pour les dates le calendrier Grégorien suivi par le livre
des * Conférences » au lieu du calendrier Julien suivi par Hirzel dans ses
mémoires.
1663 - Novembre 4. Les ambassadeurs
descendent à Turin à claRosa rossa».
» , » 8. Ils sont reçus par le duc jet
la duchesse, aimablement,
» » 10. Le duc ne leur permet d’aller
aux Vallées, car elles sont «rebelles».
* » 16. Les ambassadeurs envoient
aux Vallées leur secrétaire Henri
Hirzel.
» » 21. Le secrétaire revient disant
que les Vaudois proposent qu’on
traite à Pignerol - et qu’ils ont 2000
hommes armés occupant 50 postes,
» » 22. Pianezza refuse de traiter
ailleurs qu’à Turin.
» » 24. Le secrétaire Hirzel retourne
aux Vallées.
» » Il revient disant que les Vaudois enverront leurs députés au retour de Grenoble d’un des leurs très
qualifiés.
» Décembre 16. Les 7 députés Vaudois arrivent à Turin,
» *17. Première conférence à l’hotel
de ville avec les ministres du duc.
» » 21. Deuxième conférence à Tu
rin ; pendant laquelle San Damian
ef Pasella attaquent Prarustin (la
ravagent), Angrogne et le Taillaret
où ils sont battus par Peironel perdant les cap, San Front et Trinità.
» » 26. Les ambassadeurs font mettre
la promesse d’armistice par écrit.
» » P7. Mort de la duchesse Christine^
mère du duc.
» » 30. Troisième conférence à l’hotel de ville.
* * 31. Quatrième conférence.
1664 - Janvier 5. Cinquième conférence.
» » 14. Mort de la duchesse Françoise, épouse du duc.
» *16. Sixième conférence. — 17.
Septième conférence. — 20. Huitième et dernière conférence.
» » 22. Les Suisses voyant que les
conférences n’avaient abouti à rien
(car le duc voulait écraser les Vaudois) annoncent leur départ pour
la Suisse. Les ministres du duales
prient de rester et rédiger un projet
d’accord, ce qu’ils font immédiatement en sens favorable aux Vaudois.
» * 23 à 25. Chaudes discussions
entre les Suisses et les ministres.
» » Pô. Les députés Vaudois rentrent
aux Vallées et convoquent une assenablée.
» » PS. Assemblée Vaudoise à Envers
Pinache. Janavel y assiste.
» » 30. Les députés Vaudois retour
nent à Turin. Les ministres viennent
de nuit chez les Suisses apprendre
le vote de l’assemblée du 28,
» » Février 1. Les Suisses en audience
chez le duc intercèdent en vain pour
le culte à Saint-Jeun.
» », 3, Les Vaudois refusant de céder
sur St-Jean, les Suisses menacent de
se, retirer.
» .»*, 4., Les députés Vaudoia retournent aux Vallées et convoquent une
assemblée,
» » 6. L’Assemblée Vaudoise de St
Germain cède au conseil des Suisses.
» ,» 7, Retour des députés à Turin
avec une délégation insuffisante.
» » , 9. Le projet de patente est présenté aux Suisses. David Laurent va
aux Vallées.
* * 12. L’Assemblée Vaudoise de Costabella passe délégation notariée
UUX députés pour accepter la patente.
» *13. Retour de David Laurent.
Baile, Riport et J. A. Michelin signent la Patente.
» » 14. Le duc signe la « Patente de
Turin ».
» » 15. David Laurent la porte aux
• Vallées,
» » iô. L’Assemblée Vaudoise à l’En
vers de Villar Perosa ratifie la Patente. .
» 18. Intérination de la Patente.
» ,» 20. Publication de la Patente aux
Vallées. Les Suisses en audience de
congé chez le duc qui paie tous leurs
frais d’hotel et leur donne trois
chaînes d’or. Teopilo Gat.
CORRESPO^ANCE
Encore de la résidence
du Modérateur.
Monsieur le Directeur,
J’ai suivi avec le plus grand intérêt
la discussion engagée dans les colonnes de VEcho au sujet de l’Administration unique et de la résidence du
futur Modérateur. Souffrez donc qu’en
ma qualité de Icéique je dise à mon
tour, en quelques mots, ma manière
de voir.
Je suis pour l’Administration uni
que, puisqu’on me dit que c’est là un
bien pour l’Eglise, Je suis donc pour
un chef suprême (Modérateur) unique ;
mais je n’ai pas encore compris pourquoi il faut de toute nécessité que le
Modérateur réside à Rome, Si c’est
pour opposer en quelque mesure le
chef de l’Eglise Vaudoise au Pape; je
trouve, avec tant d’autres; que la chóse
pourrait sembler puérilement prétentieuse. Si l’on m’objecte qu’à une certaine époque de l’année, les protestants
étrangers de marque visitent par milliers la capitale et qu’il faut quelqu’un
pour les recevoir et les intéresser à
nos œuvres ; je réponds que l’Eglise
de Rome suffit amplement à la besogne et qu’un modérateur ne doit pas
avoir suffisamment de loisirs pour piloter les étrangers. Ce serait là rapetisser singulièrement son rôle, d’ailleurs.
Et alors pourquoi Rome? - Parce
.qu’eUe,est,la capitale diLRoyaumeUDe grâce, ne fourrons pas la politique
dans l’Eglise, Il n’en faut pas. Parce
que Rome a une église florissante? Et Milan, et Turin, et Florence, et Gênes? - Parce que Rome est au centre
de l’Italie. Mais le doct Meynier nous
dit qu’il n’y a plus de distances, Ergo,
on gouverne tout aussi bien l’Eglise
en résidant à la Tour ou au Pomaret,
qu’en résidant à Rome. - Rome aj oute-ton « est d’une importance telle que
tout doit s’y soumettre !» - Il faudra
nous dire de quelle importance on entend parler. „
Bref, à mon humble avis, les rai-sons du changement de résidence du
Modérateur alléguées jusqu’ici ne prouvent pas encore qu’il nous faudra crier
en plein Synode: « O Roma o morte »
et que l’Eglise Vaudoise est menacée
de s’effondrer si l’on ne se hâte d’en
transporter le siège en face du Vatiçan. Je sais que d’habiles orateurs
trouveront des raisonsspéeieuses, qu’ils
sauront transformer en arguments formidables... pour nous entraîner à Rome.
Ah! si nos confrères savaient peindre!
Nos confrères ne peignent pas, hélas!
mais ils demeurent attachés à leur
vieille église vaudoise que Dieu a conservée à travers trente persécutions.
Nos confrères ne voudraient pas voir
l’Eglise des Vallées reléguée au second
plan, ni vendre son droit d’aînesse pour
beaucoup moins qu’un plat de lentilles :
pour un peu de gloriole.
J’ai pitié des lecteurs et je ne répète pas les raisons irréfutables alléguées par le Vaudois des Vallées pour
que la résidence du Modérateur demeure aux Vallées; je ne les répète
pas mais j’y souscris de grand cœur
avec la grande majorité des député^
des Vallées. N’est-ce pas^ les amis^ qu&
2
n»':
VOUS avez tous un peu de J«ge<Hte et
que lorsqu’on vous : Vntdez
vous que nous espl^ons delioustg|nsporter à Rome fi^^ laissaét içi 0>ur
quelques années ericot'è le ha^agè de
l'Egiiâe? vous répondrez : Nous avons
fo^t peu de goût pour les entreprises
hàsardeuses, et nous demandons qu’on
reste aux Vallées. Un député.
L’Administration unique
et le Synode de 1855.
A la veille du Synode où la ques+
tion de l’Administration unique sera
traitée d’une manière définitive, il est
intéressant de donner un coup d’œil
au passé, de consulter sur ce sujet le
Synode de 1855, qui a laissé derrière
lui si lumineuse trace et qui creusa’
un sillon dont nous bénéfiei<ms encore.
Lorsqu’on relit le récit de ce Synode,
on est saisi par l'esprit de largeur
chrétienne, de charité, de sagesse, de
hardiesse et de modération qui animait ses membres. On peut dire d’eux
aussi € qu’ils furent tous remplis du
St-Esprit et qu’ils commencèrent à parler selon que l’Esprit les faisait parler ».
L'Assemblée Synodale était composée de 64 membres, dont 17 pasteurs,
13 ministres, 32 députés, 2 membres
laïques de la Table et en outre 2 membres honoraires M. Revel pasteur à la
Haye, et M. Léon Pilate ministre évangéliste de l’Eglise Vaudoise à Nice.
La Commission nommée pour l’étude
du sujet, « proposait des modifications
très graves relativement à l’administration centrale ». On a résumé ces
modifications dans la proposition suivante : « Le pouvoir exécutif dans ses
c attributions générales est confié à la
€ Table. L’administration des œuvres
c'particulières (comme paroisse, ins
< truction publique, bienfaisance, ¿»an« gélisation) à une ou à des commis
< sions spéciales, responsables au Sy« node avec droit de veto à la Table ».
A l’appui de cette proposition parlèrent plusieurs membres, surtout MM.
B. Malan, P. Monastier, H. Rollier.
Voici quelques-uns de leurs arguments.
1* Une administration unique, seule
responsable, chargée de la correspondance, maîtresse au dehors, contrôlée
seulement par un Synode toujours trop
éloigné, c’est compromettant pour l’é’ glise ; la Table a l’initiative de tout...
2® Cette même autorité s’occupant
des intérêts généraux et des particuliers, des affaires les plus graves et
des plus menus détails, risque fort de
compromettre sa dignité.
4* Il est matériellement impossible
que tant d’objets divers puissent être
poursuivis tous avec un même zèle.
5* Une administration unique, ne
pouvant embrasser tous les objets de
détail, sera dans le cas de devoir abandonner beaucoup d’objets aux personnes qui en sont plus spécialement
chargées.
6® Avec diverses commissions telles
qu’on les propose, d’abord on obvie à.
tous ces inconvénients. Vous avez un
pouvoir exécutif général, Synode en
permanence (la Commission Synodale)
représentant l’Eglise auprès du gouvernement, auprès des étrangers et
exerçant une surveillance naturelle
sur les autres commissions... Ce pouvoir pourra aussi plus aisément jeter
un regard d'ensemble sur nos besoins ;
il sera un élément d’ordre.
7® Avec ces diverses commissions
JW Obtient en outre des avanta^res très
ÜÉ
positifs, très grands. On met en exerieice uft plus i|rand ndnibre d’indivi.:^ualit^au profit de l’iÿlise. (Comu|isf^ons pimr Vi^tructionpuhlique, jN[)u|,
"' tinsfHcction i'eltgieuéé, pour la bienfaisance, pour l’évangélisation. Bien
que là 'toMe y donne son coeur et son
temps il y aura avantage réel à avoir
une commission occupée de cette oeuvre seulement, qui pourrait faire davantage pou^ y intéresser l’église.
9® Nos affaires se sont multipliées
par suite de diverses circonstances;
les besoins se sont étendus, ils sont
nombreux et urgents. La Table n’a
pas satisfait à tous ces besoins et une
administration unique quelconque sera
insuffisante pour une tâche aussi éten-,
dùe et rumîftêé, etc.’
i: ^
Les 55 ans qui se sont écoulés depuis lors ne donnent-ils pas du poids
à ces considérations? '
Les faits ne sont-ils pas là nombreux,
évidents, magnifiques, donnant raison
à ces chers frères? La Commission
d’Evangélisation, autonome, unie mais
indépendante de la Table, n’a-t-elle
pas pu faire ainsi composé une œuvre
considérable qu ’ une administration
unique n’aurait jamais pu faire, entravée, empêchée par mille obstacles
et par des préoccupations de toutes
sortes?
Et ce passé n’est-il pas un gage pour
l’avenir?
Notre actuelle administration double, n’a-t-elle pas favorisé toute l’Eglise Vaudoise dans sa marche en
avant? ne lui a-t-elle pas donné une
souplesse de mouvements une liberté
d’allure qui lui a été grandement favorable? Elle l’a douée d’énergies, de
forces d’expansion, admirables, qu’une
administration unique n’aurait pu lui
donner, du moins il est permis d’en
douter.
Après tant d’années d’expérience,
pourquoi revenir en arrière et renoncer à une administration double, qui
a prouvé déjà ses avantages sur l’administration unique ? Ce retour en arrière, l’abandon du Comité d’Evangélisation indépendant de la Table, irresponsable devant le Synode, seraitce prudent, sage, raisonnable, après
le travail qu’il a fait, les succès qu’il
a obtenus, les victoires qu’il a remportées ?
Ne serait-ce pas sortir d’une voie
que l’expérience nous a montrée droite
et bonne, conduisant au but par tous
ardemment désiré, pour entrer dans
une autre voie qui pourrait nous en
écarter, ou nous en rendre plus difficile les approches?
Qu’il y ait à modifier, à corriger,
à éviter des inconvénients dans l’actuelle administration, qui le nie? Mais
point n’est besoin d’un changement
aussi radical que la suppression de
notre Comité d’Evangélisation qui, à
tous égards, a bien mérité de l’Eglise.
Mais que l’administration unique,
telle que nous la présente la comrais
sion, soit plus apte à favoriser à la
fois l’œuvre d’évangélisation et les paroisses des Vallées, qu’elle contribue
à maintenir à celles-ci leur cachet,
leur caractère et à favoriser leur indépendance, et qu’elle contribue à
donner un plus grand élan à l’œuvre
de l’évangélisation il est permis d’en
douter sérieusement.
Les deux champs d’action sont si
différents et si divers à tant d’égards
qu’une administration unique pour tous
les deux ne peut également les favo
riser. Les églises des VaUées ou celles
idél’évahgélisation en S6u|friront; peutêtré méiaie celles de toutes les deux.
, le conclus: A cet\égard le statu
qUo c’est aller de l’avant.
L’administration unique, c’est, en
‘réalité, une entrave, un retour au passé,
donc un pas en arrière.
î Giov. Rochat.
Nous recevons de Villar Pellice une
correspondance à propos de l’administration unique. Nous regrettons que
l’espace nous manque pour la publier
intégralement. M. E. A. se déclare favorable à la fusion des administrations,
fermement convaincu que cela serait
pour le bien de l’Eglise, et il se remet pour toute décision aux décisions
du Synode qui certes seront toutes
pour l’avancement du règne de Dieu.
EXPOSITION ARTISTIQUE
des dessins de M. Georges Appia
EXPOSITION MISSIONNAIRE
d’objets africains
Cette double exposition s’ouvrira à
Torre Pellice le lundi 4 septembre,
après le service d’inauguration du Synode dans les salles du pensionnat.
Les numéros des 4, 11 et 25 août
de l’Echo ont donné des articles, parus
dans la presse protestante française,
à l’occasion de l’exposition faite à Paris de ces dessins. Si la place ne nous
faisait défaut cette semaine nous aurions volontiers ajouté à ces citations
l’opinion de plusieurs revues parisiennes d’art et d’autres journaux n’ayant
aucune couleur religieuse. D’ailleurs
les articles reproduits, dus eux-mêmes
à des plumes autorisées, ont vu leurs
appréciations élogieuses confirmées
par ces divers journaux (Art et Décoration, Le Journal des Arts, Le Bulletin de l’Art Ancien et Moderne, La
chronique des Arts, La semaine littéraire, La Gazette de Lausanne, Le
Journal de Genève). C’est dire qu’en
engageant vivement nos lecteurs à
venir en grand nombre visiter cette
collection, à y amener leurs amis et
à en parler autour d’eux ils peuvent
compter sur une réelle jouissance artistique. Ils parcourront les pays les
plus variés : l’Amérique et ses chûtes
du Niagara jusqu’au fond de la Sicile,
en passant par l’Angleterre, la France,
l’Allemagne et la Suisse. Ils y verront
surtout, à côté de marines, de portraits et de beaux morceaux d’architecture, des paysages, parmi ceux-ci
principalement des vues des Vallées
Vaudoises, dont l’auteur connaissait
chaque recoin. Nos amis voudront par
leur présence encourager l’initiative
prise par la société des jeunes gens
du Pra del Torno qui ont désiré au
moyen de cette double exposition réunir quelques fonds pour l’œuvre des
missions, si chère à M. Georges Appia.
Pour que leur but soit atteint, l’organisation de cette exposition entraînant des frais considérables, il faut
que les visiteurs soient nombreux. Le
prix de 60 centimes assez modique,
puisqu’il donne droit aux deux expositions, sera rendu accessible à toutes
les bourses les dimanches et jeudis et
abaissé à 25 centimes. Les billets d’abonnement personnel pour toute la
durée se vendront 1 fr. 25. Un petit
volume contenant de belles reproductions des dessins de M. Appia, une notice du peintre Eugène Burnand et le
catalogue de l’exposition sera en vente
au profit des missions au prix d’I fr.
Ceux que n’intéressent pas autant
jes questions artistiques seront attirés
^àr les objets des tropiques réunis dans
la salle voisine.
L’eXposition, ouverte vers 4 h. le
premier jour sera visible chaque jour
de 2 à 6 heures jusqu’au 18 septembre inclus. i
CHRONIQUE VAUDOISE
Allemagne. Deuil. Notre Egli&e et
spécialement notre œuvre d’Evangélisation viennent de faire une nouvelle
perte par la mort d’un de nos meilleurs
amis le Docteur O. Kirn Oeheimrat et
Professeur de Théologie à l’Université
de Leipzig emporté presque subitement à l’âge d’à peine 54 ans. Sa mort
est aussi une grande perte pour l’Université dont il était un des représentants les plus distingués par sa
grande science et sa modestie, et pour
toute l’Eglise Evangélique d’Allemagne à laquelle il appartenait par une
foi aussi vivante qu’éclairée.
Nos étudiants et nos collecteurs trouvaient toujours dans sa famille des
bras ouverts, des cœurs chauds et une
généreuse hospitalité.
Le défunt avait assisté à notre bicentenaire en 1889 et depuis lors son
intérêt pour notre œuvre avait été en
grandisant.
Que sa famille, sa noble veuve et
ses deux fils dignes d’un tel père reçoivent ici l’expression de toute notre
sympathie chrétienne et que notre
Père céleste veuille les consoler dans
leur grand deuil.
Florence. Unione Cristiana delle
Giovani d’Italia - Casa Internazionale, Firenze, 2, Via Faenza, 2° piano.
Il Comitato Nazionale dell'Unione
Cristiana delle Giovani d’Italia „apre
il 15 ottobre a Firenze una Casa Internazionale, simile a quelle già istituite da più di un decennio a Torino,
Milano, Roma.
Questa Casa Internazionale ha per
iscopo di offrire l’ambiente lieto e sereno della famiglia alle signorine italiane e straniere, che per ragioni di
studio o d’impiego debbono soggiornare in questa città.
La serietà e le affettuose premure
della Direzione, le facilitazioni d’ogni
sorta per gli studi, i prezzi moderatissimi, la posizione centrale del locale, fanno di questa Casa Internazionale un soggiorno non solo gradevole, ma degno della maggior fiducia
da parte delle famiglie.
Sarà cura della Direzione di procurare alle signorine forestiere la pratica giornaliera della lingua italiana,
lo scambio di lezioni, ecc., écc. Presso
la Direzione si potranno ottenere gratuitamente informazioni sui corsi di
musica e d’arte, scuole di magistero,
istituti superiori, ecc., ecc.
Annessa al « Foyer » è una sala di
lettura e di riposo, aperta dalle 10 alle
17, con servizio di caffè e latte, e thè.
Per referenze, rivolgersi ai seguenti
indirizzi :
Sig.ra Schalck, presidente del Comitato Nazionale delle U. C. D. G. d’Italia, 82, Corso Vittorio Em., Torino,
Sig.ra Bertrand, V. P., Chemin Bertrand, Genève, Svizzera.
Mrs. Coldstream, 11, Lung’Arno Guicciardini, Firenze.
Sig.ra Luzzi, 51, Via dei Serragli,
Firenze.
REGOLAMENTO
Dormitorio Retta mensile L. 75
Camera a due letti » » 85
Camera a un letto > » 90-100
Signore di passaggio, L, 5 al giorno.
3
Concert de hienflaîsance.
î^tindi soir, 28 c., Yaula magna du Colt ïège était bondée d’un publie choisi
ieomprenant le dessus du panier de nos
villeggianti > et raristocratie inteh
■•^ctuelle du cru tous amateurs de
lionne musique. Ilia’y a pas là de quoi
Îl’étonner : l’organisatrice du concert,
les principales collaboratrices et son
Collaborateur étaient par eux-mêmes
une garantie de succès. Et le succès
fut complet, réel et nullement dû à
l’indulgente bienveillance du public un double succès: artistique et financier. Mlle Prochet a donc lieu d’être
pleinement satisfaite. J’imagine que
les applaudissements dont le public a
‘ constamment souligné son jeu impeccable, admirablement nuancé, secouru ^
par une mémoire tout bonnement prodigieuse doivent rencourager à se dé-'
vouer périodiquement, comme elle le
fait d’ailleurs, à nos œuvres de bienfaisance. En la remerciant au nom du
public nous lui disons donc : c A la
revoyance ».
Les dix numéros du programme ont
été éxécutés à l’entière satisfaction du
public, et si ce dernier a manifesté
des préférences pour tel ou tel autre
morceau, il ne s’ensuit pas que les
autres aient été moins goûtés. Si votre chroniqueur a bonne mémoire et
n’a pas tout à fait l’oreille béotienne,
il résulterait que Mlle Prpçhet s’est
surpassée dans la c Rapsodie roumaine » de Rubinstein et « Farfalle e
fiori » de Bolzoni ; que Mme Revel a
électrîsé le ,1 public avec « leè ..deük
grenadiers » de Schumann; que le
jeune talent de Mlle Perazzi s’est particulièrement révélé dans le < concerto in sol minore » dé Méndelssohtí ;
que la virtuosité de M. Marco Peyrot
s’est manifestée surtout dans 1’ « Andante-^espressivo del concerto in si
maggiore » de Goltermann ; que les
huit demoiselles des chœurs à deux
voix ont enlevé tous les suffrages avec
« l’addio degli augelli migranti » de
Mendelssohn.
Voilà le modeste jugement que porte
sur le brillant concert
Le chroniqueur,
O On nous prie d’annoncer que le
concert sera répété, avec le même
programme, le soir du 8 septembre
et à des prix populaires, c’est-à-dire
à 3 francs et 1 francs. La recette est
consacrée à VAsile Froëhellien, à la
Maison Unioniste et à la Société ouvrière^ de la Tour.
En remerciant sincèrement Mlle
Prochet et tous les artistes qui ont
bien voulu prêter leur concours, nous
avons l’assurance que le public saura
apprécier ces soirées saines, récréatives et qui font du bien à tous. Au
revoir donc, D. V., au 8 septembre.
Ô Samedi dernier a été béni le mariage de M. Edouard Spôrt'y avec Mlle
Angiolina Tomasini. Aux époux, qui
ont été se fixer à Turin, nous adressons nos meilleurs vœux.
S Dimanche, le 27 août, M. le pasteur B. Revel de Como présida le culte
principal, en prêchant avec puissance
sur ces mots de Christ dans la parabole du riche : « Insensé ». Le pauvre riche a été insensé parceque il
se considère le maître quand il n’était
que l’associé, il se considère le propriétaire tandis qu’il n’était que l’administrateur, il ne pense qu’aux biens
de ce monde et négligeait les biens
éternels; un vrai insensé.
O Dans l’après-midi, aux Hugons,
'nous eûmes le plaisir d’entendre Mrs
Pptter de New-York qui nous parla de
sou œuvré qu’elle poursuit dans cette
ville et de celle qui se fait au milieu
des 600.000 Italiens de New-York. Elle
exprima toute sa sympathie pour l’Eglise Vaudoise en lui promettant l’aide
des Américains dans sa belle mission
en Italie, en l’invitant a être fidèle et
à suivre avec obéissance Christ.
O Mardi dernier a eu lieu l’ensevelissement de Tourn Susanne Catherine
feu David, de Rorà, âgée de 64 ans.
Frappée par la paralysie, elle s’en est
allée en tenant ses regards fixés sur
Christ.
ü Conférence. Nous sommes informés que Mardi, 5 courant, le député exÿ'rêtre, M. Romolo Murri, donnera une
Conférence, à 8 li2 h. du soir, dans le
Politeama Marchina, .sur le sujet : La
liberté religiosa; Quel che-resta da
conquistare.
Nous sommes convaincus que notre
peuple voudra profiter de l’occasion
pour s’instruire sur un aussi intéres" sant sujet. — L’entrée est fixée à 25
centimes.
Pratnol. La chaire a été occupée
ces deux derniers dimanches par MM.
prof. H. Bosio et candidat A. Comba.
Merci à ces deux frères et que Dieu
bénisse leur prédication au milieu de
nous.
Actes liturgiques. Baptêmes'4; décès 2 : deux garçons d’environ un an.
Nous invoquons les consolations du
Seigneur sur les parents qui pleurent,
de près ou de loin, le départ si inattendu de leurs enfants.
Saint-Germain. Jeudi, 24 Août,
Ta paroisse a donné un bon exemple
en peuplant le Temple, pour entendre
Jes trois discours des candidats, qui
furent trouvés à la hauteur de leur
belle mission. Les sermons, relativement brefs et pratiques, produisirent
une excellente impression. La vallée
de Luserne était largement représentée ainsi que le corps pastoral, 21 en
tout. A l’agape qui suivit on porta une
santé aux candidats, une au pasteur
de la paroisse avec le vœu que Dieu
le bénisse dans sa retraite et qu’il ait
un successeur fidèle et une, enfin, aux
mères des candidats.
ü Un Bazar préparé par l’Union
Chrétienne des jeunes filles, très richement fourni, procura aux nombreux
étrangers et aux paroissiens le plaisir
de s’intéresser aux œuvres de bienfaisance.
C M. Paolo Calvino occupa la chaire
de St-Germain, dimanche dernier et
présida une réunion dans l’après midi.
Pignerol. M. le pasteur Pascal nous
a remis 25 francs pour l’Asile des
Vieillards de St-Germain au nom de
la société de couture de St-Second.
Nous saisissons cette occasion pour
remercier chaleureusement ces dames,
qui depuis de si longues années, se
montrent fidèles à cette œuvre de
bienfaisance.
Saint-Jean. Soirée de bienfaisance, donnée par l’Union chrétienne
de jèunes gens de Saint-Jean, dans la
Salle Albarin de la Maison Vaudoise
le samedi 2 courant, à 20 li2 heures.
PROGRAMME:
1° La gonna alla moda. Monologue.
M"' Lydie Gay de Pra -— 2“ OU zingari délia Pusta, de A. Sartorio. Piano.
M“" Lilia Rocchi — 3” L’Ami Fritz,
de Erckraami Chatrian. Comédie en 3
actes, en prose — 4“ Romanza del
Concerto in Mi minore, di Grutzma
‘ cher.*-ViolnnceUê. M. Marco Peyrot —^
"^ 5® Monologue ou Farce,
NB. Prix, dés billets d’entrée : Premières places, chaises numérotées L. 2
— Deuxièmes places, chaises L. l —
Troisièmes places JL. 0,k). - r
Les billets sont en vente ; chez MM.
Canton aux Blonats, Albarin de la poste
et au^local même.
Les^ dames sont priées de venir sans
chapeau.
Valleeroaia. Istituto Evangélico.
Les personnes qui s’intéressent à cet
Asile seront bien aises d’en avoir quelques nouvelles. ’
Pour ce qui o^cerne l’instruction,
l’essai qui a été fait d’envoyer les
élèves aux écoles communales a donné
d’asse? bons résultàts(i).
Sur 32 de nos élèves qui ont fréquenté les écoles’de Vallecrosia et de
Bordighera, 4 seulement (3 de 1” année
et une de 3®) ont échoué, 4 autres ont
quelques examens à refaire et 24 ont
été promus. C’est un résultat bien satisfaisant si l’op considère que les
écoles ont été fermées pendant les
deux mois de février et de mars à
cause^de la rougeole. ‘
Dans l’intérieur de VAsilo même,
nous ^somipes hpureux de constater un
progrès réel dans la discipline, la propreté et le zèle pour les travaux à
l’aiguille, de tricotage et d’agrément.
Le Directeur; J. Geymet.
;Î- ■ /'
Villar. M. Rinaldo Malan a occupé
dimanche dernier la chaire et a tenu
une réunion d’évangélisation dans l’après-midi. *ii , J
BIBLIOGRAPHIE
De la suppression âet la frappé
de l’or afin d’arrêter le renchérissement de la vie et des mesures à
■prendre pour éviter les crises monétaires, par James Aguet, ancien
banquier à Rome - Genève, 1911.
Cet opuscule de 31 pages, qui a été écrit
par un financier pour les économistes et les
boâimes de finance, contient une foule de
reiKeignements intéressants sur la monnaie,
Sût son histoire, sur sa valeurVdestinée à dlproportion de l’augmentation de
la .frappe.
sNous avons devant nous la perspective inétUM>le d’une ère de misère générale due à
la Bqraboadanoe d'or monnayé >. Et le remède î
La démonétisâtion de l’or, c’est à dire: la
suspension de la û>appe deja monnaie d'or.
Les rapports financiers des divers pays seraient alors réglés d’après une convention
stipulée entre les différents états, qui prendrait le nom de * Union monétaire universelle ». P.
Ami de la jeunesse
■U Sommaire du N. de juillet.
^Gladys Aglaé_-Méditation - Le Canal de
Panama - Ma Grand - Lettres d’Amériqne LA chance - Le oouronflementdfs sonvèrains
meléis - AvfatiôÀ Un jeudi - Vie rnrale
aiiglaise: Le Club - A propos d’une araignée
¿Liberté - Une chasse à l’autruche - Comment Napoléon eût pu s’évader de S. Hélène
La femme au Maroc - Les mœurs du jeune
coucou - Variétés.
■ I» II»... ....... .. I
^ (52) LE
TRÉSOR DE GRAND PRIX
PAR
^ MARGUERITE S. COMRIE
^ TOULOUSE
L SOCIÉTÉ DBS LIVRES RBLIOÏBÙX
tends ancttD prèjndice, et cela pourrait bien
activer la vente! %
Malgré ee raisonnemeoit, il n'avait pas la
conseienoe tout à fait & l’aise^ Popr Ae distraire
il ouvrit la chef-d'œuvre de AOltoa au hasard,
et tomba sur le conseil tenu par les démons
polir arriver plus sûrement à la |^e 4e l'humanité. Cette histoire qui i^ordtimire le fascinait complètement, avait perâu' sûn, charme ;
au bout d’un instant il jeta lo^-fijljume d’un
air de mauvaise humeur et fe nà|fà^battre
du tambour avec ses doigts pur le helaun de
marbre. \ T'--"
— Qu'est-ce qui arrive à notre paisible Ecossais % lui demanda Marguerite. Est-cè le spectre de Jules César qui trouble sa sérénité? .
— Qui s’inquiète des spectres, des fantômes,
des apparitions? Pas moi; en tout cas, je réserve mes forces pour combattre Satam Béelzebut et tous leurs satellites. Adieu, je cours
à Bagatelle, rectifier quelque chose qúi ; marche de travers. ' î.;,- ,)
— A cette heure-ci,; Bruee^ y penses-tu?
demanda Eisa étonnée: Je comptail^ sûr un
chapitre du Paradis perdu lip s&xs, nûus'livons
laissé Satan dans ie jardin d’Eden, où..:'’
— Il est rentré chez lui, où il tient cbnseil
avec ses acolytes sur mes affaires personnelles; je cours les interrompre, yoilà tout.
Et Bruce disparut, i ; i ■ ' T ?
— Qu’estrce que ce garçon veut dire, suggéra Rita.
Eisa était devenue sérieuse. ,
— Tu sais, dit-elle, comment Milton décrit
l’association qué forment tous l'es Anges déchus pour faire tomber les hommes dans-le
mal. Eh bienl j’ai l’idée que Bruce a étd .assailli par quelque tentation particiilière, ^is
je suis sûre qu’il ne succombera pas, pArce
que Dieu est avec lui. «, ■
Avant que vous vinssiez ici, reprit Margue-'
rite, je croyais, et tante Cécile me le répétait
sans cesse, que les protestants se souciaient
peu du péché; mais je vois qu’il n’en est pas
ainsi, car vous craignez toujours d’offe^er
Dieu et de contrister le Seigneur Jésus.
Le lendemain, M. Clarence vint faire une
longue visite au colonel. Celui-ci avait ur Ví*sage tout souriant quand il rejoignit les-^fants Au jardin.
— Oh) padre mió! s’écria Marguerite, c^mme vous avez l’ailr content I
— J’espère que cela convient à mon g^re
de beauté; j’en suis redevable à notre grave
professeur. Quel homme 1 sop amitié vaut plus
qu’une fortune I '
Bruce fut frappé de cette remarque; sonjpncle lui témoigna plus d’amitié encore que de
coutume, et malgré cela l’idée ne lui vint pas
de faire un rapprochement entre les affections
et les fortunes, pas plus qu’entre les poèmes
et les professeurs. ;
i, suivrjf.
Fort satisfait du succès de sa démarche.
Bruce reprit le chemin du château. Une idée
lui vint tout à coup.
— Si le professeur allait croire que les
dernières lignes sont do moi ? La bonne farce I
Après tout, M. Milton est mort, je no lui por
fp) Ce n’est pas le cas d’un autre institut
catholique où'sur IG élèves G seuls fùrent
promus.
- . ■J.rl'i, " ■
COLLECTE POUR L’ÉGLISE D’IRIS (Aroentlne)
6“® LISTE.^ ■ #<
Report frs. 1148,85
M. Vander Staal .1 ^ 50,—
M. Arthur Monhet, Pignerol 1,M. le prof. H. Bosip, D. D. •r , ‘ » ao,Q. A., Torre Pellico . . 5,Pierre Chauvie, St-Jean , 1,Sophie Bompiani, Rome < 5,D. Buffa, pasteur . » 10,Paroisse de Prarustin: ■ . ‘ ? tin ^ Jt ’Ji
Jean Grill, Oiacoutin frs. 5,
J. Peyronnel, Parcoula » 2',- " M
Robert Albert, Colarey . %
Marie Rivoire, Veirolora > W \\
Pierre Tron, Rocheplate » 1,- V • » '
Rostan Jacques, Roc » 1,- i
Godin Michel, Goudina > 3,- y
Rostan Paul, ancien » 3,-
Jean Grill, ancien » .1,-
Forneron Louise, Mole » 1-
Forneron Daniel, Molerò » 0,50 Î
Forneron Jacques, Cardouna 1 » 1,-
Henriette Pasquet, Franzoi » 5,- i"
Jean Bonnet . » 5,— » 31,Gd
Total frs. 1262,35
C.-A. Tkon, Directeur-reèponsable.
AV I S
La Commission des Institutions Hospitalières Vaudoises cherche une maîtresse pour V Orphelinat. ‘
S’adresser pour les éclaircissements’
nécessaires au professeur J. Ribet
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