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Soixante-quatrième année - Anno VP.
20 Janvier 1928
N“ 3
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L E£PJ DES VALLEES
Ajt
FRIX 0 ^ AMENTI
Italie (y compris lesVallées et Colonies) .
Etranger (y compris les deux Amériques)
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de l’année.
w Le Nnméio: 35 centimes ‘wv
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Que toutes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimables.... dignes de louanges, occupent vos pensées (Phil. IV, 8).
Quand Jésus dit à ses disciples : « Ne
bvous mettez point en souci pour votre vie...
È', Regardez les oiseaux... Dieu les nourrit.
Considérez les lis des champs. ...Dieu les
, habille Combien plutôt vous vêtira-t[ jll... » (Matthieu VI, 25-34), voulait-il vrait -ment leur promettre que Dieu donnerait
l- une nourriture toute préparée et des habits
■ tout faits ? de sorte qu’ils n’auraient qu’à
' se croiser les bras et à attendre que ces
dons du Père céleste leur soient apportés,
r on ne sait comment ? Non. Pareil enseignement tournerait contre lui et induirait
ses gens dans de graves erreurs.
Mais alors que voulait-il dire ?
' D’abord, il a simplement dit qu’il ne
fallait pas se mettre en souci pour le
■ lendemain. Ensuite il a invité les gens à
travailler à leur bient-être matériel et spi^ rituel avec confiance en Dieu et dans les
ï 'moyens qu’il a mis à leur disposition. C’est
prouvé par les exemples mêmes qu’il donne
>• et par les réalités de la vie des chrétiens,
î. Les oiseaux. Parlons-en. Dieu ne leur
ï donne pas la becquée. Mais il leur a donné
^ la vie, le besoin et le désir de vivre, et
■ aussi l’instinct, l’intelligence et la volonté
É—de-cherchèr leur nouiriture. Et ii a rais à
leur disposition, dans la nature, tout ce qui
est nécessaire à leur alimentation. C’est
là sa manière de les nourrir.
Les lis des champs, les fleurs, Dieu ne
les fabrique pas artificiellement ; il ne les
colore pas à la main, il ne les parfume pas
avec des essences. Non. Mais à eux aussi
'il a donné la vie, le besoin et le désir de
vivre, et un instinct, une intelligence et
une volonté grâce auxquels ils se servent
admirablement des ressources matérielles
qu’il a préparées pour eux dans la nature.
On n’a qu’à voir, dans les pays chaud et
secs, à quelle profondeur une simple herbe
enfonce ses racines dans la terre pour y
chercher l’humidité dont elle a besoin pour
vivre. C’est un travail, ça, un beau et bon
travail, fait avec sagesse et énergie. Par
ses feuilles, elle respire les gaz qui sont
dans l’air. Elle prend des bains de la lumière et de la chaleur du soleil. C’est touchant et admirable, le soin avec lequel
tout végétal se sert des ressources et des
moyens que Dieu a mis à sa disposition
pour qu’il vive.
Eh bien, ix)ur l’homme, c’est la même
méthode. La vie, le besoin et le désir de
vâvne, Dieu nous les a donnés en abondance. Il a disposé dans la nature toutes
les ressources matérielles nécessaires à
l’homme : végétaux, animaux, minéraux,
©au, air, feu, tout est là, en abondance,
pour le service des hommes. Et il leur a
donné aussi les moyens personnels d’en
profiter : le cerveau, les bras, les mains,
la conscience, la volonté, l’intelligence.
iVoilà la manière dont Dieu nous pourvoit
de ce qu’il nous faut pour notre vie matérielle. Nous n’avons qu’â nous servir de cfis
ressources mises par lui à notre disposition, pour être nourris et habillés.
C’est même vrai pour notre vie spiritudle, pour que nous ayons la piété, les
X l’elations normales avec Dieu et la vie morale aime, attend de nous. Dieu a créé
eu nous la vie spirituelle, le désir, le besoin, la volonté de vivre chrétiennement.
De plus, il nous a offert Jésus-Christ, le
Saint-Esprit, la Bible, l’Eglise : ressources
abondantes, exceillentes, suffisantes, faciles
à se pr ocurer et à employer : tout ce qu’il
nous faut pour vivre. Nous n’avons qu’à
nous en servir pour avoir une bonne vie,
une vie heureuse et saine.
Telle est la manière dont Dieu pourvoit
oiseaux, plantes et créatures humaines,
afin qu’ils vivent. C’est en employant avec
confiance ces ressources que nous pouvons
ne pas nous mettre en souci pour le
lendemain.
Vous me direz : « Tout cela est bel et
bien. Mais ce n’est que de la théorie. Nous
voyons plutôt le contraire. Partout le désordre, la souffrance, la lutte pour la vie,
les injustices socialas, grâce à quoi l’on ne
peut pas penser au lendemain sans inquiétude. La vie matérielle et la vie spirituelle
ne sont pas si faciles qiue vous dites ».
Vous avez raison. Je suis de votre avis.
Mais à qui la faute ? A Dieu ? Certes, non !
Car il n’a retiré à l’homme aucun des dons
qu’il lui avait offerts pour qu’il en vive.
Toutes ces ressources sont encore là, disponibles, accessibles à tous.
— Alors ? ^
— Alors, la faute est aux hommes. Ils
ne se servent pas, ou ils se servent mal
des ressources que Dieu a mises à leur
disposition. Ils ont fait, et ils font encore
faute sur faute. Comme société, ils ont saboté la création et même leur propre personne. Ils ont vécu sans plan, sans réflexion, au gré de leurs passions, de leur
égoïsme. Ils ont dédaigmé les dons de Dieu.
Il y en a beaucoup qui se glorifient de faire
le contraire de ce que leur recommande la
religion. Et vous savez : une faute en produit une autre. Et il n’y a rien de plus difficile que de réparer une faute.
— Que faire, donc, pour que cela aiUe
mieux ?
— Nous ne pouvons, vous et moi, réformer la isociété, ni changer la vie des peuples. Mais ce qu’il faudrait faire, c’est que
chacun de nous cherche « premièrement le
royaume de Dieu et sa justice», règle sa
vie sur les instructions de Jésus, et se
serve soigneusement des ressources que le
Père céleste a mises à sa disposition en
lui, dans la nature et dans la religion.
Alors tout s’améliorerait pour lui.
La foi, voyez-vouis, n’a pas précisément
pour objet de faiiÆ agir Dieu. Elle est
plutôt une confiance qui fait obéir et agir
l’homme.
Et c’est celle-là qu’il faut avoir. H. D.
• (De L’Ami Chrétien).
■1928
Les étapes séculaires de l’Histoire Vaudoise.
La croisade contre les Albigeois avait
désolé le midi de la France et dispersé les
florissantes communautés vaudoises. Néanmoins, à ce qu’affirme Crespin, en 1228 il
y avait tant de Vaudois en Provence et
dans le Comtat d’Avignon que. l’Inquisition,
instituée en 1215, ne trouvait pas assez de
prisons pour les renlfermer.
A cette même époque, les vallées des
Alpes commençaient à se repeupler, a.près
l’expulsion des Sarrasins. L’empereur Conrad fonda au Villar une abbaye de ^nédictines sous le nom de St-Christophe. Mais ce
monastère n’acquit jamais d’importance,
car la vallée servait précisément alors de
refuge aux Vaudois, qui fuyaient la Provence ensanglantée.
En 1328, les Vaudois, encore fortement
représentés en Provence, s’étaient largement répandus en Dauphiné et en Piémont,
tout en formant une seule église. L’union
de ce vaste corps était maintenue par le
ministère itinérant des Barbes, en particulier de l'infatigable Martin Pastre.
En 1428, les Vallées, récemment passées
de la dé[>endance des princes d’Achaïe à
celle dos ducs de Savoie, étaient en butte
aux embûches de l’Inquisition de Pignerol,
dont Amédée VIII surveillait cependant
l’exercice, pour empêcher les abus trop
criants.
Au 16.me siècle, les Vaudois étant entrés
en relations avec les Réformateurs, dès le
synode du Laux, le Concile de Paris de 1528,
avec une superficialité qui ne fait pas honneur au savoir de ses théologiens, établit
la conformité des doctrines vaudoises, non
seulement avec celles de Marsile de Padoue,
de Wiclef et de Vigilance, mais même avec
celles, d’Anus et de Manès. Il fallait donc
écraser ces hérétiques. C’est ce qu’entreprit cette même année, en Provence, l’inquisiteur Jean de Roma', avec un raffinement de cruauté inouï jusqu’alors. Mais la
vérité faisait quand même de tels progrès,
des deux côtés des Alpes, que le Parlement
d’Aoste et Savoie, dans sa séance du 17 février 1528, condamnait au feu quiconque
aurait parlé en faveur des Luthériens ou
contre l’église romaine, et organisait des
bandes années pour punir les coupables.
Douze gentilshomimes auraient alors été
décapités comme luthériens.
A Chieri, devant une foule extraordinaire, frate Battista Palavicino predicava
la legge luterana. Arrêté, et enfermé plus
tard au château de St-Ange, il y partagea
la captivité de Benvenuto Cellirïi, qui le
rappelle dans isa Vita.
A l’Université de Turin, plusieurs étudiants français et piémontais se préparaient à devenir de hardis champion de la
Réforme, par la lecture de la Bible et des
écrits de Zwingle, Luther, Mélanchthon et
Erasme. Parmi eux Curione, Garino,
Bonello.
Suit un siècle de luttes terribles, au
cours desquelles ont été anéanties toutes les
églises de la plaine et du marquisat. L’année 1628 marque la fin de celles de la vallée de Barcelonnette, d’où plusieurs familles se retirèrent dans les autres vallées
vaudoises, entre autres, les Mangiaut et les
Vinay. Au Val Pélis c’est l’invasion des capucins et le commencement d’une trop
longue série d’erdèvements d’enfants, toujours impunis. C’est aussi le déchaînement
de la guerre désastreuse, qui, aggravée par
la famine et la peste, laissa le Piémont
ruiné, dépeuplé, démembré.
En 1728 les Vaudois ont vu disparaître
les derniers restes des fortes églises du
Val Pragela. Les nouvelles Constitutions,
promulguées par le vieux roi Victor Amédée, à la veille de son abdication, viennent
encore dimiinuer leurs libertés déjà si précaires. Une inondation désastreuse, due à
une chute de neige extraordinaire, a pro
voqué de tels dégâts, surtout à Bobi et au
Villar, que les nations protestantes, émues
de l’état de misère des Vaudois, cherchent
à y subvenir d’une manière durable. Le roi
Georges d’Angleterre rétablit le subside
qui avait été suspendu. La Hollande organise des collectes, dont le maniement fut
ensuite confié au Comité Wallon. Genève
envoie aux Vallées Michel Léger, iietit-fils
du pasteur Antoine Léger, qui poursuit une
enquête minutieuse et intervient même auprès de la Cour de Turin. Mais celle-ci
préparait déjà le troisième édit d’expulsion (17-30).
Encore un siècle. La Révolution française
et l’Empire semblaient avoir établi fermement la base de toutes les libertés. Cependant, en 1828, les Vaudois étaient, depuis
plusieurs années, retombés sous une oppression d’autant plus sensible qu’on ne
l’avait plus crae possible.
Néammoins, grâce à l’intérêt fidèle des
visiteurs étrangers, toujours plus nombreux, la situation matérielle et morale des
Vallées s’améliore. Beckwith, qui a fait,
l’automne précédent, une rapide visite aux
Vallées, y séjourne en 1828 assez longtemps
pour se faire une idée exacte de leurs
besoins.
En janvier a lieu l’inauguration de l’Hôpital du Pomaré. Le l.er mai s’ouvre une
Ecole Générale pour la préparation des rég'ents, dirigée par le pasteur J. J. Jalla ;
mais il fallut la fermer à la fin de l’année.
Le rétablissement des subsides anglais,
obtenu par Gilly en 1827, permet d’organiser deux nouvelles paroisses, à Rodoret
et à Maciefl, précédemment rattachées' à
Pral et Maneille.
Le passage de Drummond, Lhuillier et
autres apôtres du Réveil provoque une
réaction, tant de la part des autorités qû,e
d’une partie de la ix>pulation vaudoise,
ancrée dans la routine et le formalisme.
Une vingtaine d’années devaient encore
se passer avant que resplendît ce soleil de
la liberté dont nous célébrerons, D. V., le
moils prochain le 80.me anniversaire.
Puisse 1928 être, pour notre chère EgHse
et pour notre peuple, une année bénie et
riche en fruits excellents, à la gloire de
Dieu ! J. J.
npologie du déficii.
« Il y a du déficit ! », vous dit-on parfois
d’un, air bien triste en parlant des budgets de nos églises et de nos œuvres de
bienfaisance.
« Il faut combler le déficit ! », a,joute
quelqu’un de plus hardi, mais toujours
d’un ton bien morne.
« C’est toujours le déficit ! », repartit
un autre.
« Il faut éviter le déficit ! », ' vous dira
l’homme fort en comptabilité.
En tous cas le défixit c’est toujours du
noir, du triste, du navrant, et, à son égard,
c’est toujours la même antienne que l’on
nous chante.
Eh bien, laisez-moi donc prendre la défense du déficit honni !
* *
J’ai appris, en Suisse, la petite histoire...
vaivdmse que voici. Elle est si ibien à nous,
que je ne puis m’empêcher de vous la faire
connaître.
On était en plein Synode, en Suisse,
s’entend. Le jour réservé aux délégués
2
értrarigers arrive. Un déAég'ué des pluâ florissantes églises d’Angletlerre parle : « ...Je
n ai, mes frères, que de bonnes nouvelles
à vous apporter. 'Notre église est bien
nonibreuse..., notre église est protégée, à
tous égards, par des bienfaiteiurs et par
les autorités. Nous sommes riches, nous
sommes puissants, nous isommes heureux ». Voilà en quelques mots son
message.
Après lui, c est J.-P. Pons, alors modérateur de notre église, qui a la parole ;
« ...Je n ai, mes frères, que de bonnes nouveUes à vous apporter. Notre église est
bien petite, notre église ne peut vanter
l’appui d’aucune autorité, notre église a
bien peu de protecteurs. Nous sommes
pauvres, nous sommes faibles, nous som^
mes heureux ».
Voulez-vous dire l’accueil qu’eut son
message 1 Ce fut une frénésie d’applaudissements, un enthousiasme énorme, eÇ ce
qui plus est, ce fut là un discours que l’on
n oublia pas. J’en ai eu et je vous en ai
donné la preuve.
^ ^ Hi
Qu’avait donc fait M. J.-P. Pons ? Ni
plus ni moins que ce que je désirais faire
ici, avec vous. Il avait fait l’apologie du
déficit. Il avait fait sentir que l’église est
d’autant plus heureuse qu’elle est pauvre,
qu elle vit, enfin, dans la foi, dans la confiance en Dieu.
Le déficit n’est laid, n’est haïssable que
budgétairement. Il resplendit d’une gloire
toute spéciale lorsque nous nous rendons
bien compte que c’est lui, et j’allais dire
lui seul, qui nous fait vdr dans quel esprit de confiance et de foi profonde germent et croissent les meilleures œuvres.
Et quel mérite auraiton à ne faire de
bonnes œuvres qu’à mesure que le tropplein de nos coffres nous y pouæerait?
Ce ne serait, me semble-t-il, que donner
en aumône son pur superflu.
H: Hs ÿ
Un jour, et fl n’y a que quelques jours
de ça (et c’est peut-être ce qui a déclanché mon ApOogie du déficit) un Pasteur
me disait ; « Notre église aurait beâoin de
recevoir un legs de plusieurs millions ».
Je n étais point de cet avis, ou du moins
je ne pensais pas que cela aurait constitué
ïa panacée de notre église ou aurait assuré à tout jamais son avenir. Si même
notre église allait recevoir de tels, témoignages de la providence de Dieu (et qu’il
en soit ainsi !), je pense que dans le sentiment même de cette providence divine
elle devrait bientôt se lancer dans de nouvelles œuvres pleines de foi chrétienne,
sûre de n’être jamais abandonnée par Celui qui « revêt les lys des champs ».
Je ne fis nulle objection à ce que me
disait ce bon Pasteur. Je me limitais à
penser à Saint-François, qui démolissait
les églises à mesure que ses « frères » voulaient en édifier une pour leur ordre, et
surtout à Celui qui n’avait pas un lieu
ou reposer sa tête et qui pourtant révolutionna le monde.
Hî »4*
Nous Vaudois nous soiñmes bien, je
pense, les premiers franciscains du monde.
Pierre Valdo 1 a si bien été qu’il a épousé
la Pauvreté longtemps avant le PovereUo
d’Assise. Lui n’a pas eu peur du déficit !
Bien mieux que Saint-Alexis, que Saint'Antoine, ou que le sieur de Beüesmains,
son évêque, Valdo affronta le déficit, car
il resta dans le monde. Il ne se retira point
de la mêlée ; il vécut la même vie que nous
vivons chaque jour, mais il eut en horreur d’accumuler pour lui l’aigent qu’il
sentait devoir mettre au service de ses
frères. Pour lui et pour sa mission, disait-il, l’Eternel pourvoira.
❖ îji ^
Et voilà pourquoi je conclus que le déficit, quoiqu’il soit dur au point de vue
budgétaire, mérite son apologie parce qu’il
nous pousse à avoir une toujours plus
grande confiance en Dieu, S. P.
H: ÿ Ht
Je souhaite que M. S. P. soit compris de
tout le monde et qu’on ne prenne pas à la
lettre son « Apologie ». A l’heure où nous
luttons, id et dam la mission, pour faire
disparaître un défiât chronique, ce serait
au moins étrange qu’on vienne nous dire :
«Vive le défidt, tâchons d’avoir toujours
des défidts! ». M. P. n’a absolument pas
voulu dire cela : relisez son article avec attention et vous verrez qu’il veut dire que
le fait « d’avoir toujours une plus grande
confiance en Dieu» ne doit pas mus dispemer de faire les plus grands efforts pour
balayer les défidts à mesure qu’on les constate. Vive les défidts, donc, ...à la condition expresse de les combattre à outrance,
pour les faire disparaître au fur et cl mesure qu’ils se révèlent. Réd.
CORRESPONDANCE.
Colonia Vaklcnse, le 23 décemlire 1927.
Monsieur le Directeur,
L’année qui finit a été une année de bénédictions sous tous les rapports pour nos
Colonies d’éànérique. Nous avons un été
magnifique, les récoltes sont en général
■bonnes, et, quant aux choses ispirituelles.
Dieu nous a parlé de tant de manières que
nos cœurs devraient déborder de reconnaissance. La visite de M. Bosio a fait du bien
à tous. 'Nous en avons retiré de précieux
eœouragements. Il sera un bon traitd’union entre nos Colonies et les Vallées.
Nous avons un peu partout des manifestations de. vie fort réjouissantes. Ce n’est
pas encore le réveil ; mais nous prions et
Dieu est fidele, même si nous ne le sommes
pas (2 Tim. II, 13).
L’auto de colportage, donné par les Vaudois à la Société Biblique, nous a visité ces
jours-ci. L’année dernière eUe a visité les
Départements du Nord. Maintenant elle ira
à 1 Est jusqu au Brrâil, en semant partout
la Parole de Dieu. Que de bien ne font-ils
pas ces humbles colporteurs qui vont partout offrant l’Evangile et demandant aux
gens . Etes-Vous sauvés ?, pour leur parler
ensuite de Jésus !
Malgré la chaleur, nous avons presque
partout des arbres de Noël. On sent le besoin de s’occuper plus que jamais des enfants et des jeunes, que les tentations du
monde et ses amusements attirent. Luther
disait : « Acceptez Christ et faites ce que
vous voudrez ». C est encore et ce sera toujours le seul vrai fondement qui peut nous
garder. « Il sauve et il délivre ».
Voici quelques décès de personnes qui
ont des parents ou des connaissances aux
Vahées : A Iris est morte Anne Avondet de
Grill, de Rocheplate, à l’âge de 83 ans. Elle
laisse une nombreuse descendance de 166
personnes en vie ; 7 enfants, 82 petits-enfants, 74 arrière-petitsHenIfants et 3 arrière-arrière-petis-enfants, sans compter
les morts. Les famffles nombreuses, en
Amérique, sont la règle. Ce qui est plus
beau, cest que la défunte a laissé à tous
un exemple de fidèle croyante.
A San Gustavo (Entre-Rios), la femme
de notre cher frère Jean Etienne Barolin,
Marie Caïrus, de 73 ans, du Villar, nous
a laissés pour la patrie céleste. On peut
bien dire d’elle ; « Heureux ceux qui meurent au Seigneur... » (Apoc. XIV, 13).
A Cosmopdlita, Jean Pierre Grill, de
Faët, âgé de 50 ans.
A Colonia Valdense : Marie Beux de Germanet, 48 ans, native de Buffa (Villar).
EUe laisse son mari, avec 6 garçons et une
fillette. Ses dernières paroles furent ceUes
de la foi : « Je sais en qui j’ai cru ». — Jean
Geymonat, de 66 ans, des Champs, de Bobi,
mort subitement ; coup i>énible pour sa
famiUe et avertissement solennel à tous à
nous tenir prêts. « Tenez-vous prêts », dit
Jésus, se rapportant à sa seconde venue,
et nous le sommes seulement par une foi
vivante en Lui, même aussi pour la mort,
qui est le dernier ennemi (1 Cor. XV, 26).
Agréez mes salutations cordiales.
L. J.
M. Louis Jourdan ajoute : « Si cela vous
est agréable je pourrai, de temps en temps,
vous envoyer quelques nouvelles ». Or, cela
nom est fort agréable, et nous remordons
notre aimable correspondant pour le présent... et pour l’avenir. Réd.
Le livre qui doit entrer dans tontes
les familles vandoises :
J. JALLA
LÉGENDES VAUDOISES - L. 1*
Pour les abonnés de PEcho, L. lO.
Pour un fait personnel.
Un bon nombre' de lecteurs ddvent avoir
reçu une certaine drendaire en langue italienne, où figurait, à côté de bien d’autres,
mon tnodeste nom, flancpué d’un titre ou
qualificatif dont je n’ai jamais rêvé de me
parer.
n s’agit évidemment ou d’une distraction
que je déplore, ou d’une plaisanterie d’un
goût moins que médiocre, dont l’auteur
aura à se justifier. Jean Coïsson.
CHRONIQUE VAUDOISE
NOTRE MODÉRATiUR.
Il est de notre devdr d’informer les
membres de nos Eglises de la santé de notre cher Modérateur, lequel, à la suite de
l’opération qui lui fut faite, a été atteint,
à deux reprises, de bronco-pneumonie dont
il a pu, grâce à Dieu, se remettre. Mais
son état est toujours pénible et l’oblige à
garder le lit, à l Hôpitdl Vaudois de Turin.
A son très grand regret, il a dû cesser toute
activité, et il vient d’être substitué, dans
la direction de notre Eglise, par le ViceModérateur.
Le Modérateur, qui a reçu et reçoit journellement un grand nombre de lettres affectueuses des collègues et de plusieurs
ynembres de nos Eglises, remerde du fond
de son cœur tous ceux qui prennent part
à la grande épreuve qui Va frappé, et les
prie de l’excuser si, dam l’impossibilité où
il se trouve d’éerire, il ne leur a pas
répondu.
^
DIMANCHE DES MISSIONS.
Sur 1 initiative des Unions Chrétiennes
de Jeunes Gens, le dimanche 29 janvier est
consacré à l’œuvre des Missions. MM. les
Pasteurs et les Unions Chrétiennes sont
priés de consacrer à ce sujet si important
pour la vie chrétienne, le culte, ou une réunion, ou une conférence spéciale, afin de
cultiver par ce moyen aussi, dans nos églises et ¡surtout parmi notre jeunesse, l’esprit missionnaire. j.
LA TOUR. Tous ceux qm' ont connu de
près et qui ont vécu dans quelque intimité
avec M. Pilade Margnmti, apprendront avec
regret son départ pour la patrie céleste —
car ce n est pas volontieirs qu’on se sépare
de ceux qu’on estime et qu’on aime. Mais
c’était son vif désir à lui ; il lui tardait de
s’en aller pour être avec son Sauveur.
C est à 1 âge de’ 17 ans qu’il avait appris
à Le connaître et à L’aimer, grâce à un
Nouveau Testament que lui avait donné un
jeune homme avec lequel il s’était lié d’amitié. Rencontre providentielle, qui fut le
point de départ d’une nouvelle vie, orientée désormais vers les réalités spirituelles.
La foi de ses pères ne répondant plus à
ses aspirations, il sortit de l’église romaine
et embrassa la foi évanigélique, de laquelle
il fut témoin courageux partout où son travail l’appela.
Fixé à La Tour ces dernières années,
retiré des affaires, il employa le temps qui
lui restait à vivre ici-bas à approfondir la
vérité évangélique et à fortifier sa piété.
La mort de sa fidèle compagne fut pour lui
une douloureuse épreuve, qu’il supporta
vaillamment, mais qui lui fit désirer fortement d’être retiré de ce monde.
C’est vendredi dernier, vers 10 heures
du matin, que le Seigneur exauça sa prière.
Entouré de ses enfants, il « s’endormit »
paisiblement.
Il laisse un bel exemple de foi et de charité. Les malades perdent un consolateur,
les pauvres un bienfaiteur, l’église un
membre fidèle. Dans le lumineux berceau
du souvenir, sa famille gardera précieusement sa mémoire rayonnante d’amour et
source d’inspiration.
Ses funérailles eurent lieu samedi, au
temple, où plusieurs centaines de personnes tinrent à témoigner de leur sympathie
à la famille en deuil et à rendre les derniers honneurs à un homme qxii jouissait
de l’estime de tout le monde.
— Dimanche après-midi, un long convoi
funèbre accompagnait au champ du repos
le§ dépouilles mone,Ues de M. Jean Danif^
Ayassot, de Serre la Boina. Depuis quelquee^
années notre frère était souffrant. A causé
de sa santé ébranlée, il ne pouvait plus
suivre les réunions et les cultes publics, ce
qu’il regrettait rivement. Aussi appré-^
ciait-il d’autant plus le culte de famille, qui
devint le grand moyen pour vivifier sa fof
et nourrir sa piété. ]
Quand il sentit sa fin arriver, il n’en fut'
pas troublé. Il avait attendu patiemment^
l’Eternel, il avait mis sa confiance en sa*
parole. Croyant convaincu dans les pro-^
messes de vie éternelle annoncées par Jé-I
sus, il répondit à l’appel du Maître avec laÎ
joie que donne la certitude du chrétien qui'
sait où il va. I
-S
Nous renouvelons aux familles en deuil
l’expression de notre vive sympathie.
b
MILAN. M.me Fontanaroux-iBuffoli a
fait parvenir tout récemment à la Table la
somme de L. 1.400, à répartir parmi les
Institutions ci-après, en raison de L. 200
chacune : Hôpital de La Tour, Hôpital du
Pomaret, Orphelinat de La Tour, Refuge
Roi Charles-Albert, Asile des Vieillards de
St-Gérmain, Asile des Vieillards de St-Jean,i
Ecoles de quartier des Vallées.
Nous croyons interpréter le désir des
destinataires en disant un gros merci à la*
généreuse donatrice.
PARIS. M.Ue Appia fait savoir, par la .
voie de l’Echo, que la « fête des Vaudois de
Paris » aura lieu à St-Marcel - Eue Pierre
Nicole, N. 24 (5.me arrondissement), le 19
février, à 3 heures de l’après-midi. La famille Appia s’occu4>e avec beaucoup de zèle,
depuis... toujours, de grouper et réunir au
moins une fois par an, à l’occasion de la
fête de l’Emancipation, nos frères vaudois ; et il est à souhaiter que ces derniers'
accourent en grand nombre à cette réunion
où on leur pariera de leurs Vallées et de
l’histoire de leurs aïeux.
« Nous serons reconnaissants aux Pasteurs, ajoute M.Ue Appia, qui voudraient
bien nous signaler leurs paroissiens venant
à Paris ».
PRALI. La visite de la Commission financière des laïques à notre paroisse a eu lieu
dimanche dernier. M. Attilio Jaila, au nom’’
de la Commission même, dans une réunion
à la Ville et au culte principal, a démon- :
tré la valeur vraiment extraordinaire qu’a
pour chaque Vaudois l’E)g'lise Vaudoise, soit
pour la vie religieuse et morale, soit pour
toute activité intellectuelle et sociale ; il '
a ensuite invité très chaudement tous les
membres de la paroisse à augmenter selon
leurs moyens leur contribution annuelle,
afin que l’Eglise puisse pourvoir à toutes '
ses œuvres et accomplir sa grande mission,
sans le poids d’un déficit à traîner.
Les Pralins, qui ont déjà maintes fois
démontré pratiquement d’aimer leur église,
et dont la moyenne des contributions est
déjà supérieure à celle de bien d’autres paroisses, accueilleront sans doute favoralâement 1 appel de la Commission, affirmant
ainsi une fois de plus leur solidarité avec
tous leurs frères vaudois. X, Y.
PRAMOL. Etat civil de novembre et dé-,
cembre 1927. Décès : Bouchard Jeanne ]sOr
line feu Jacques, décédée le 20 novembre,
dans sa 88.me année. ■— Bcmchard Jean
Jacques feu J. Jacques, le 2 décembre, dans
sa 84.m,e année. — Andrion Cathenne, femme de Jean François Long, des M, N. des
Clots, le 29 décembre, dans sa 84.me année.
Notre sympathie chrétienne aux familles
en deuil.
Mariage : Baret Jean de J. Jacques, des
Bruyères de Saint-Germain, avec Costabel
Emilia feu Jean Henri, des Michelets.
Nos meilleurs vœux de bonheur les accompagnent.
RORA’. Deuils. Nous avons accompagné,
derniènement, au champ du repos les dépouilles mortelles de trois personnes encore
jeunes. Ce sont les deux frères Jules et
Jean-Pierre Mourglia, du Pissaï, âgés le
premier de 52 et le second de 62 ans. Ce
dernier était marié, avec des enfants, et
est mort des suites d’un coup d’apoplexie.
3
i^Unfin, Tourn Catherine née Rivoîr (CasI tel), décédée à l’Héiâtal de La Tour, après
(, une courte maladie, à l’â©e de 44 ans seu■ lement. Que Dieu veuile consoler les affli■, gés et bénir, pour les âmes, les appels qu’il
|t vient de nous adresser,
fe. — Fêtes. Nos fêtes de Noël et du l.er
’ jour de l’an, favorisées par un temps splendide, ont laissé un bon souvenir dans nos
.cœurs. Le matin de Noël, nous avons eu
ÿ' une nombreuse assemblée et un culte solennel rehaussé par le chant d’un beau
chœur d’occasion chanté par la Chorale.
Dans l’après-midi, « fête de l’arbre »,
* Æivec un bon auditoire surtout de jeunes.
La veille du jour de l’an, réunion fami»»Tière unioniste dans la grande école, très
.bien réussie.
Et enfin, bon culte le premier jour de l’an.
Que Dieu lœnisse ces impressions et nous
K aaccompagne pendant la nouvelle année de
travail que nous venons de commencer.
F: P
SAINT-GERMAIN. A la mémoire bénie
• de M.me Mane Revel-Peyrot, fleur de
^ bonté, de modestie, de douceur, trop tôt
iauçhée, à nos vues humaines. Cœur généreux et compatissant, mains secourables, habiles et douces à soulager la souffrance. Vie vraiment consacrée par un tra’ vail pieux et fidèle de tous les instants.
-Jusqu’à la fin elle s’oubba elle-même, sou-cieuse encore d’alléger la peine de ceux qui
l’entouraient de leurs soins. Ainsi elle avait
toujours, par son dévouement inlassable,
■assuré le bien-être et le confort à son foyer.
Elle y laisse un vide que Dieu seul peut
combler. Qu’Il le veuille dans sa grâce
infinie !
Pour nous qui avons eu le privilège de
l'apurocher et de la connaître, il nous reste
le doux souvenir de ce clair regard, tout
euij) c it de sérénité et de confiance ;
1 exe nple édifiant et vivant d’un témoignage qui nous incite à être plus fidèles et
meilleurs. Et la constante assurance, pour
les cœurs affligés, qu’après sa journée bien
lempJie elle, a été appelée à une activité
plus haute, dans réternelle lumière. X.
^ SAINTMEAN. Soirée récréative. Samedi
soir 21 ]anvier, à 8. h. 30, dans la Salle Altoann. a la Maison Vaudoise, l’A. C. D. G.
•>de Saint-Second donnera, sous les auspices
de l’Union locale, une soirée récréative
pour bienfaisance. Nous ne connaissons pas
le programme précis ; nous savons cependant qu’un drame en deux et une comédie
en trois actes formeront le clou de la soirée. Nous invitons très cordialement tous
les amis à accueillir favorablement l’initia’ j tive de ces Unionistes qui viennent de loin
pour nous offrir une bonne soirée. Les billets seront en vente à l’entrée.
Un Unioniste.
Vient de paraître :
IL N’Y A PAS DE PROTESTANTS
par un protestant (Francus).
Sous ce titre paradoxal, une œuvre forte,
hardie, inattendue. Dediée aux protestants, elle retiendra encore l'attention de tous ceux que préoccupent les
destinées spirituelles de l'humanité.
Prix: 9 Francs.
Les Presses Universitaires de France - 49,
Boulevard St-Michel, et chez Fischbacheu 33, Rue de Seine, Paris.
NO cera-umbra
• (Sorgente Angelica)
Acûua Minerale daTamol/k
J
Grande est l’importance, la dignité du
rôle de l’homme et sa responsabilité.
Collaborateur du Verbe divin, dont la
lumière existe en lui, intermédiaire de
la nature et de Dieu, l’homme a la charge
morale des créatures inférieures à lui,
dont il est le chef et auxquelles il doit
communiquer les grâces reçues du soleil
spirituel qui est le Christ. Heureux‘Serat-il s’il comprend l’excellence de sa mission et la réalise par son effort persévérant vers la sainteté ! Mais combien
grande sera sa chute, lourde sa dette et
profonde sa misère si, invertissant son
rôle, il devient un sujet de scandale pour
les êtres placés au-dessous de lui !
Pour éviter tin pareil malheur et pour
remplir dignement son rôle, il lui faut
recourir à l’humilité ; qu’il imite la parfaite soumission de son Seigneur Jésus,
en se souvenant que « le serviteur n’est
pas plus grand que son maître». Si le
Verbe éternel a accepté de quitter les
régions de la gloire pous descendre dans
le relatif, pour revêtir nos limites et nos
misères, donnant ainsi l’exemple d’une
obéissance absolue au Père et d’un sacrifice inimaginable pour nous, de quel
droit l’homme, faible créature, se révolterait contre les décisions divines? Qu’il
se souvienne qu’il n’est qu’un point du
vide auquel il a plû à Dieu de donner
l’être, qu’il ne peut rien sans l’aide d’EnHaut.
Vouloir se faire de soi-même un centre
indépendant est donc contraire à toute
équité, à toute vérité, à toute justice;
c’est orgueil et folie. Comment l’homme
pourrait-il remplir son rôle, lui, cellule
dans l’Infini, si, au lieu de concourir
spontanément à l’œuvre universelle, il
n’avait cure que de soi-même ; s’il taisait de son « moi » l’unique objet de sa
sollicitude au détriment de tout le reste
qu’il chercherait à exploiter et tyranniser?
Pour réaliser sa mission, il faut, au contraire, qu’il se dépouille de son égoïsme
et de son orgueil, qu’il se renonce luimême, qu’il s’humilie et qu’à l’imitation
du divin Maître, il donne sa vie pour
les autres. E. Catzeflis.
(Les Amitiés spirituelles).
Nouyelles de la semaine.
M. Turati, secrétaire générai du parti
fasciste, vient d’envoyer une circulaire aux
Comités Provinciaux internsyndicaux, par
laquelle fl ordonne de suspendre toute réduction de scümre, là où la réduction atteint déjà le 20 0/0 sur les payes de ces
dernières années. On pourrait même observer, à ce propos, que le prix de la vie
est loin d’avoir diminué du 20 0/0 et que,
par conséquent, la réduction des salaires
devra et doit être proportionnée au coût
de la vie. S’il est des patrons qui l’oublient,
il faut espérer que le Gouvernement saura
les mettre à ,1a raison.
Il vaut la peine de mentionner dans
oette rubrique le fameux procès de Termini Imerese, contre 154 affiliés à la Mafia,
la trop fameuse association de malfaiteurs
siciliens de laquelle le préfet Mori voudrait
purger la Sicile. Un procès qui a duré plus
de 3 moiis et aboutit à la condamnation de
presque tous les accuses : 7 à la galère à
vie ; 8 à 30 ans de réclusion ; 5 à 25 ans ;
43 de 10 à 20 ans ; et tous les autres, sauf
les 7 qui furent absous, à des peines allant
de 10 à 1 an. La condamnation exemplaire,
qui fait honneur au courage des jurés —
ne pas oublier que nous sommes en Sicile
— a été accueillie avec enthousiasme de
toute la iX)pulation de l’ile ; et l’on a lieu
d’espérer que la Mafia, qui déshonorait la
Sicile, ne se relèvera plus du coup formidable qui vient de lui être assené.
Il paraît que le pacte italo-yougoslave,
qui échoit le 27 courant, sera prorogé de
six mois, et l’on verrait là un premier pas
vers de meilleurs rapports et une meilleure
entente entre les deux pays. Se saran rose...
Vers la fin de janvier, le prince Hmnhert
compte s’embarquer pour une croisière
dans la Méditerranée orientale. Il s’arrêtera d’abord en Egypte, où il sera l’hôte
du roi Fouad, et poursuivra ensuite pour
la Palestine, d’où il se rendra en Somalie.
L’anniversaire de la Reine a été rappelé
et fêté, dimanche 8 courant, dans toute
ritabe, par les manifestations d’usage, défilée, concerts, illuminations, etc.
Le dernier chef des Sénoussites, Mohammed-Fr^eda, le redoutable organisateur et
chef militaire des rebelles de la Cyrénaïque, qui ont lutté avec tant d’acharnement
et parfois de succès, avec nos troupes,
vient de faire acte de soumission. Le 3 courant 11 fut embarqué, sous bonne escorte,
pour l’Italie, où il devra fixer sa résidence,
dans la localité que le Gouvernement lui
indiquera.
— La France vient de remporter un
grand succès dans sa politique économique;
succès dû en grande partie à la diplomatie
avisée de M. Briand. Tout le monde sait
que la Mésopotamie a des gisements pétrolifères d’une richesse inouïe, qjue l’Angleterre et rAmérique se disputaient. Or, par
un accord qui va être signé à cet effet, il
est reconnu à ,1a France un droit du
23,75 0/0 sur le produit des puits déjà en
e^oitation ou a exploiter, ce qui va fournir à la Franc© tout le pétrole dont elle
aura besoin, pour une valeur de trois milliards de francs ! La veinarde !
— Russie. Les chefs de l’Opposition, tous
bdehéviks .de la plus belle eau, Trotzky,
Kameneff, Rakoski... et consorts, au nombre de 44, ont été condamnés à la déportation ©n Sibérie ou dans les îles de la Mer
Blîincbe, soi-disant pour s’être refusés de
consigner leurs documents, mais en réalité
parce que leur activité contre le Comité
central était de plus en plus redoutable.
Afin de ne pas trop impressionner l’opinion
publique, favorable en général aux déportés, on leur confiera des charges officielles
dans les lieux de leur exil. Dmitri Kursky,
çi-devant commissaire du peuple à Moscou,
est nommé ambassadeur des Soviets à Rome, en remplacement de Kameneff qui,
nous venons de le dire, est déporté en
Sibérie.
— A titre de curiosité, mentionnons, à
notre tour, ce que rapportent les journaux
allemands au sujet de l’ex-kaiser. On affirme que Guillaume se laisserait présenter,
par le parti nationaliste, comme candidat
aux prochaines élections pour la présidence
de la république!
— Nicaragua. La guerre civile bat son
plein et la situation est toujours plus
grave. Le chef des insurgés et du parti libéral, le général Sandino, a créé un Etat
indépendant, et donne fort à faire aux
troupes des Etats-Unis, qui soutiennent la
cause du président de la république, Adolphe Diaz. On prétend même que ce dernier se plaindrait de ce que les Etats-Unis
sont trop envahissants et le traitent un
peu en fantoche, ce qui fait qu’il aurait
manifesté le désir de se démettre.
— Le 6.ma congrès de l’Union Pan-Américaine s’est réuni à la Havane, avec la
participation des délégués de tous les 21
Etats des trois Amériques. Coolidge en
personne représentait les Etats-Unis. Chacun sait que la doctrine de Monroe ;
« l’Amérique aux Américains », est à la
base de 1’«Union»; et là-dossus tout le
monde est d’accord. Mais il paraît qu’on
va exiger quelque chose de plus : les délégués de l’Argentine demandent qu’aucun
Etat (américain) ne puisse intervenir dans
les affaires intérieures et extérieures d’un
autre Etat (américain),. II faudra voir
comment les Etats-Unis vont accueillir
cette motion. J on.
NoüYelles religieuses et faits ûiYers.
France. Pénurie de prêtres catholiques.
Des sondages ont été faits dans 75 diocèses. Il manquait 7989 curés sur 71 de
ces diocèses. Or, la plupart des diocèses
les moins éprouvés : Nord, Bretagne, Alsace, figurent dans cette liste. On est
au-dessous de la vérité en évaluant à
2000 le nombre des paroisses sans prêtre dans les 30 autres diocèses. D’autre
part, des postes de vicaire ont été supprimés pour combler au moins une par- •
tie des vides : 3291 dans 65 diocèses.
Dès 1920, il y avait quatre diocèses
où la proportion des paroisses orphelines était respectivement de 41, 42, 44,
46 et 48 0/0 ; sept diocèses marquaient
un déficit de 36 à 40 0/0; huit, de 31 à
34 ; cinq, de 25 à 29 ; neuf, de 21 à 25 ;
seize, de 16 à 20 0/0 ; etc.
Plus de 5000 prêtres — pour 59 diocèses —- assument des charges multiples
de 2, 3, 4, 5 et jusqu’à 7 et 8 paroisses.
«Voilà les faits, écrit La Vie catholique
du 30 avril 1927, ils sont rigoureusement
exacts ».
* Î! 51=
Etats-Unis. 11 semble que le chiffre
des unioniste des Etats-Unis et du Canada
ait dépassé lè million. L’annuaire donne
un total de 989.534 membres, mais quarante Unions avaient envoyé leurs statistiques trop tard pour figurer dans l’annuaire; ces chiffres ont cependant été
publiés dans un supplément et ainsi l’on
a constaté un total de plus d’un million
de membres. C’est là le but que se proposait le mouvement unioniste, du moins
depuis le Congrès des Unions de l’Amérique du Nord de Détroit, en 1919.
Ü= =!=
Inde. On lit dans le Guardian, de Calcutta, journal édité par des Indiens, mais
très sympathique aux Unions, dans un
discours adressé à Trichinopoly, aux
membres de l’Union Chrétienne de jeunes
gens et à des chrétiens indiens, par Matliama Gandhi, quelques remarques cin
glantes sur l’européanisation des églises
chrétiennes indigènes. Il dit entre autres:
« J’ai remarqué, dans mes relations avecbeaucoup de chrétiens indiens et avec
les Unions, dans tout le pays, que le
mot « chrétien » signifie souvent « européen ». En venant ici ce matin, je me
suis dit que ce serait bien beau si l’Union
Chrétienne de jeunes gens n’était pas
synonymed’«Union européenne de jeunes
gens »• Pour moi, ce mot d’européen
n’a pas, comme pour des millions de
personnes, la même signification et la
même portée que le mot de chrétien; je
sens que très souvent le christianisme
lui-même souffre de restrictions quand il
est mêlé d’européanisme. A mon humble
avis, il n’est pas du tout nécessaire qu’un
seul Indien cesse d’être un Indien parce
qu’il est devenu chrétien; se convertir au
christianisme, ou changer de religion,
c’est accepter une vie nouvelle ; pour
ma part, je m’attendrais plutôt à ce que
toute personne changeant de religion avec
sincérité élargisse son horizon national ».
Pour conclure, il dit ceci ; « Que les
Unions Chrétiennes de jeunes gens ne
soient pas des forces de désagrégation,
mais plutôt des forces de conservation
de tout ce qui est bon, de Ce qu’il y a
de meilleur et de plus noble dans le
pays».
L’éditeur du Guardian continue : « Nous
sommes en face de deux dangers: l’un
est celui de l’européanisme et du rejet
éventuel et inintelligent de tout ce qui
est indigène comme étant trop primitif.
L’autre danger est au contraire de considérer tout ce qui est indien comme
supérieur à quoi que ce soit d’européen.
Il arrive souvent qu’une personne passe
de l’un de ces extrêmes à l’autre. Le
mieux est de rechercher le juste milieu,
de retenir tout ce qui est bon dans la
vie et dans les usages de l’Inde, et de
n’emprunter à nos amis européens que
ce qui nous est vraiment utile et ce qui
répond à nos besoins et à nos moyens ».
(Correspondance mensuelle des Unions
Chrétiennes de Jeunes Gens).
Le famiglie MARGIUNTI, JAHIER,
TURIN, MAY - del compianto
PILADE MARGIUNTI
sentitamente ringraziano tutte le gentili
persane che hanno preso parte al loro
cordoglio.
La famille REVEL et parents, remercient vivement toutes les personnes qui
leur ont témoigné leur sympathie à l’occasion du départ pour la Patrie Céleste de
leur bien-aimée
MARIE REYEL née PEYROT.
«.Mon âme, tiens-toi en repos, r-ogand'iint à Dieu ; car mon attente est
en Lui ». Psaume LXII, 6.
Saint-Germain, 16 Janvier 1928.
CERCASI CASCINOTTA, col relativo
fabbricato rurale assolutamente indipendente, in piano o bassa collina, territorio
di Torre Pellice o Luserna S. Giovanni
o regioni immediatamente limitrofe: prati
irrigui per almeno due bovine, seminativo
e vigneto (eventualmente anche bosco),
fino a una decina di giornate in complesso.
Dirigere offerte al Geometra ROSTAGNO
- Via Roma - Torre Pellice.
DORI PER LA SOLIETA BIBLìEA BflITARRICA E FORELIIEIA.
12» Lista - Dicembre 1927«
Riporto L. 33821 — Rovia : Avv. M. RiaconUni, 10 - Cnv.i A. Re^x-l c famifilia, 10 - Chiesa
Rattigta (S. Lorenzo in laieina,), IC.hO - Collettato al culto d’inaugurazione della Facoltà
Teologica VaMesc, 183,50 - Cliiosa Wcslcyana
(Via deU.a Croia), .50 h J. Aguet, 100 - Casa
Kditrice «La Speranza», 30 — Firenze:
Chiesa Baltisla, 100 - E. Fattori, 100 — Padova : Cliic.sa Wcsloyana, 30 — Civitavecchia :
■Chiesa Battista, 15 — Milano: Chiesa Battista,
240,50 - P. Sagli a, 50 - F. Martliignoni, 5 —
lioccapietra : Chiesa Wesleyana, 10 — Spezia :
Chiesa IVosleyana, 20 — Mcana : Chiesa Ballista, 25 — Avigliana: Cliiesa Battista, 21
Genova : Chiesa Melodista, 15 — Venosa : Clnesa
«Mehxlista, 20 — Mottola : Chiosa Metodista, 15
— Spinazzola : Chiesa Metodista, 10 — Pistoia :
Chiesa Metodista, 30 — Udine : Chiesa Metodista, 40 — Alessandria : Chiesa .Metodista, 15
— Arezzo: Chiesa Cristiana (2« oll'crta), 42
— Rapallo : A. Righi, 5 — Parigi : A. E, Fous,
4
12 Tcnii c Perugia : Circuito ClUesa Metortista, 20 — Basilea ■. CJiiesa Metodista, 50 —
Torino : Chiesa Battista, 197,85 - E. Goss, 30
Omelia : Chiesa Wesleyana, 20 — Oiuliunuam : Chiesa Wesleyana, 20 — Saluzzo : N.
N., 100 — Trieste : Adunanza Ci istiana, 50 Fantini, 5 — Tortona : Chiesa dei Fratelli (2»
otlrata), 25 — Salerno : Chiesa Wesleyana, 30
— Fei rara : Z. Tonarelli, 29,G0 — Torre Pellicc : L. e iC. iBesson, 20 — Napoli : Chiesa Cristiana del Voraero, 135,10 - Cuccal o. 4,05 - D.
.Salei-no, 15 - E. .Santoro, 10 - Famiglia Santoif), 10 - CoUettato da Santoro : Valle, 5 Avellano, 5 - Cantino, 5 - .Altre somme, 3G —
Nom Lipure : Cliiesa dei Fratelli, 100 — Palermo : Chiesa Wesleyana, 50 — Luino : Chiesa
Wesleyana, 50 — Parma : Chie.sa Wesleyana,
50 - Sergiacoini, 10 — Molirrara : Chie.sa dei
Pratefli, 39,85 — Ajasse di Massello (Ricordando) : Famiglia 1’. Tiion, «in memoria dei
suoi cari defunti», 117,10 — Scicli: Chie.sa
Metodista, 16 - G. durato, 15 - C. durato, 5 S. durato, 10 - H. durato, 15 — Aquila : Chie.sa
Wesleyana, 10 — Cosenza : Chiesa Wesleyana,
10,40 — San Germano Chisone : d. Rostan, 50
— Intra : Ciiiesa Wesleyana, 10 - Castino
d'Alba : Ciiiesa dei Fratelli, 40 — Ploridia :
V. Adorno, 10 — Pinerolo : S. Cairus, 10 —
Creva : Famiglia Grassi, 10 — S. Maria Capua
Vetere : Chiesa Wesleyana, 15 — Silirpia : P.
Piras, 7,05 — Grotte : S. Rizzo, 6,50 — Vicobellipnano : Bili, 5 —■ Lattano : Settembrini,
10 — Chiese Valdesi (58) ; 3433,20 — Rapallo :
Rev. C. E. WnUer, 189 — Alassio : St-dohn’s
Chui-cli, 656,40 — Venezia : Rev. dott. jV. Robei-tson, 189 — Altro somme, 1G,50. — Totale
generale L. 41052,10.
I doni e le collette sono ricevuti con ilconoscenza dal dott. Enrico Pons - Foro Italico, 25
— Roma 1.
Abonnements payés et Dons.
(Le e. don» est entre parenthèse).
11928 : Avondetto Lidia ved. Gardiol, San
■Secondo (5) - Comba Carlo, Firenze (10) Pons Filippo, Bussoleno - Howard Teofilo
Gay, Bergamo (5) - Rivoire Emilio, Milano
(5) - Bertalot A. E., Angrogna - Bertalot
OÉfestin, Id. - Rivoire Pierre, Id., et 1927
- Pons Davide, Id., et 1927 - J. Martinat,
Paris (6) - Micoi Nely, Portes - Micol
Charles, Id. (2) - Pons Jean, Balsille - Tron
Henry, Salse - Brenze Auguste, Id. (5) Pons Henry, ChampHa-Salse (2) - Tron
Pierre, Massello - Giraud Alexandre, Id.
(2) - Pons Henry, Id. - Miegge Jean, Id.
(2) - ReveJ Stefano, Luserna S. G. (2) Revel Rita, Firenze (5), - Jahier dott. Eugenio, Torino - Forneron Giacomo, Prarostino - Simondet Paul, Id. - Constantin César, Id. (2) - De Pasquale Carolina, Id. Pasquet Louis, Id. - Robert Judith, Id. Forneron Camèlie, Id. - Bertalot Christine,
Id. - Gardiol-Jacobin Léa, Id. x Albertine
Zuccaro, Torino (2) - Consistoire Iglesia
Vaidense de Colonia Vaidense (18 copie)
- Revel Auguste, Paysandù (Uruguay) Long François, La Paz - Roland Esteban,
Cerro de las Armas - Mourglia Fanny, La
Paz - Cotta-Vola Linette, Torre Pellice Casa daUe Giovani, Id. - Villielm Georges,
Msl^ Park, N.-«Y. - Bernoulli Alina, Torre
Penice - Pons Arnaldo, Ivrea - Bouchard
veuve Benoît, S. Germano Chisone - Ribet
Enrico, Benevento - Jalla Rachel, Torino Forneron ved. Rostagno, Prarostino (5) M. L. Subilia, Luserna S. G. - Rivoira
Giacomo, Credo - Vola Casilde, Torino Pascal J. Henry, Valdese - Long John, Id.
- Poët Alessandro, Traverse (Ferrerò) (2)
- ^unous Henry, S. Germano Chisone Griot ^sa, Id. - Bounous Luigi, Id. - Gibson William, Roma (10) - Roberto Rovacchi. Bagnalo in Piano ' Peyronel J., Cannes (1) - Bounous B., Id. (12) - ReynaudGardiol, Genève - Poët-Clot M., Inverso Rinasca, Martinat Louis, New-York - Jahier
Louis, Id. - Geymet H., Id. - Bounous Cesar, Id. - CiTglio Pierre, Id. - Enrico Mario C^rsani, Vomere, Napoli (5) - Eynard
Luigia, Torre Pellice (2) - J. Etienne Rostan, Frali, et 1927 - Garrou François, Id.
- Crin Jean feu Pierre, Id. - Barus Louis,
Id. - Grill Edmond, Id. - Marie Rostan, Id.
(2) - Perrou François, New-York - Richard
Jean, Frali - Rostan Pierre, Id. - Catherine
^rger-Crill, Id. - Martinat Jacques, Id. Grill Antoine, Id. (0,50) - Grill Henry, Id.
- Pascal François, Id. - Henry François
Rostan, Id. (1) - Peyrot Louis, Id., et 1927
- Jean Guigmi, Id. - Jean Grill, Id. - Louis
Grill, Id. - Peyrot Susanna, Id. - Albert
Fuhrmann, Id. - Garrou Jean, Id. - Rostan Marguerite, Id. - Perrou Jeanne, Id.
- Grill Philippe, Id. (1) - Richard Etienne,
Id. (2) - Richard François César, Id. - Grill
Albert, Id., 1927 - Menusan Pierre, Id. Rostan Giov. fu Francesco, Id., et 1926 et
1927 - Jefin Daniel Ghigo, Id. - John Humbert Grill, New-York (2) ^ J. Pierre Rostan, Valdese - Phibppe Ghigo, Id. - Colquhoun, Belfast (10) h C. Cocito, Firenze (2)
- Letizia Gordon-Batelli, Id. (A suivre).
J«Bn directenr-reiponsable
T>rr> Ptllic» - Ireprimeri# Alpine.
LIBRI RACCOMANDATI
Beppino, gioventù del Maestro Hayden, 3“ edizione, illustrato
Bimbi veri e vivi, di L. Tedaldi, illustrato
Bottoncino, di Lefeuvre, 2“ edizione, illustrato
Commenti al Vangelo, di C. Bonavia
Dietro le Quinte, 3» edizione, illustrato
Elbano e Rosina, di A. Celli-Giampiccoli, 2^ edizione
Famiglia del Missionario, di 5. Longo, illustrato .
Martiri ed Eroi, di F. Christol, illustrato
Parabole di Cristo, di E. Bosio-D. D., illustrato .
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Più presso a Te, Signor.......... di Giovanni Rostagno in brochure .
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Stona della Croce, di F. Christol, illustrato.............................
Viaggio in Terra Santa, di F. Bovet, illustrato
Vita di S. Pietro, di Teofllo Gay D. D.
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VALLI VALDESI.
¡INGROGNA - Pastore : Davide Pons.
BOBBIO PELLICE - Pastore : Enrico Tron, S.
LUSERNA S. GIOV. - Pastore : Emilio Tron.
MASSELLO - Pastoi’e : Giovanni Miegge.
FERRERÒ - Pastore : Luigi Micol.
PINEROLO - Pastore : Luigi Marauda.
POMARETTO - Pastore : Guido Comba.
FRALI - Pastore : Alberto Fuhrmann.
PRAMOLLO - Pastore : Pietro Chauvie.
PRAROSTINO - Pastore : Augusto Jahier.
RICLARETTO - Pastore : Guido Miegge.
RODORETTO - Sig. Lorenzo Rivoira, cand. teol.
BORA’ - Pastore : Enrico Pascal, J.
S. GERM. CHISONE - Pastore: Enrico Tron, J.
TORRE PELLICE - Pastore ; Giulio Tron.
VILLAR PELLICE - Pastore: Bart Soulier.
PRA DEL TORNO - Sig. D. Gaydou, evangelista.
Pastore : Corrado JaUa,
ABBAZIA - Chiesa
da Fiume.
AOSTA - Chiesa: 8, Rue Croix de Ville Pastore: Eugenio Revel, ivi.
BARI - Chiesa - Pastore :' G. Moggia, Via
XXIV Maggio, 36.
BENEVENTO - Chiesa Evangelica.
BIELLA - Chiesa : Piazza Funicolare, Palazzo
del Consorzio Agrario - Sig. Diodato Ro®°Slietti, Biella-Piazzo.
BORDIGHERA - Chiesa : Piani di Valleerosia
- Pastore : Arnaldo Comba.
BORRELLO - Chiesa Evangelica.
BRESCIA - Chiesa : Via dei MiRe, 4 - Pastore :
Luigi Rostagno, ivi.
BRINDISI - Chiesa : Via Congregazione, Casa
Zaccaro - Pastore : Alberto Billour. ivi.
CALTANISSETTA - Chiesa : Via iMaida, 15 Sig. C. Bonavia, evangelista, ivi
CASALE MONFERRATO - Ciiiesa: Piazza
Giardini Pubblici.
CATANIA - Chiesa : Via Naumachia, 22 - Pastore : Giuseppe Fasulo, ivi.
CHIETI - Chiesa Evangelica - Sig. G. ScarincL
evangelista, Lai’go Vezio, 19.
Carlo Lupo, da Torino.
COMO - Chiesa: Via Rusconi, 9 - PastoreD. Revel, ivi.
DORATO - Ciiiesa Evangelica : Via Garibaldi AIossìo, candidato teol.
COURMAYEUR - Chiesa Evangelica,
FELONICA PO - Ciiiesa Evangelica - Sig. Pietro VarreUi, anziano-evangelista.
FIRENZE - Chiesa di Via de’ Serragli, 51 Pastore : V. Sommani, ivi. — Chiesa di
Via Manzoni, 13 - Pastore : E. Meynier, ivi.
FIUME - Chiesa : Via Sem Benelli, 6 - Pastore : Corrado JaUa, Salita Flanatica,
Casa Benco al Calvario.
FOIUNO - Chiesa Evangelica - Sig. Antonio
Cornelio, evangelista.
GENOVA - Chiesa : Via Assarotti - Pastore :
A’. Simeoni, Via Curtatone, 2.
GROTTE - Chiesa Evangelica - Sig. G. B. Azzarelli, evangelista.
IVREA - Chiesa: Corso Botta, 5 - Pastore:
Arturo Vinay, Casa Ravero, Piazza d’Armi.
LA MADDALENA - Chiesa Evangelica.
LIVORNO - Chiesa : Via G. Verdi, 3 - Pastore :
Attilio Arias, ivi.
LUOCA - Chiesa; Via Galli Tassi, 18 - Culto
ogni Domenica alle ore 17.45 - Pastore •
Rinaldo Maiali, Via Dcnia, 17, Pisa.
LUGANO - Pastore: Giovanni Grilli, Viale
Fransclnl, 11.
MANTOVA - Chiesa : Via Jlacchio, 5 - Pastore •
Benvenuto Celli, da Verona.
MESSINA - Chiesa : Via Maddalena, 120 - Pastore : SeiiTredo Colucci.
MILANO - Chiesa di S. Giovanni in Conca Pastore : V. Allrerto Ciostabel, Via Teleeio,
22. — Chiesa di Via Fabbri, 9 - Pastore :
Emilio Rivoir, Via Stradivari, 1.
NAPOLI - Chiesa : Piazzetta Tagliavia, 25 Pastore : Davide Forneron, ivi.
NIZZA - Chiesa : Rue Gioffrodo, 50 - Pastore :
Alberto Prochet, ivi.
ORSARA DI PUGLIA - Sig. Elio Eynard
cand. teol. ’
PACHINO - Chiesa Evangelica - Sig. Gustavo
Bertin, cand. teol.
PALERMO - Chiesa : Via Spezio, 41 - Pastore : Emilio Corsani, ivi.
PESCOLANCIANO - Chiesa Evangelica Sig, Amato Billour, evangelista.
PIANI DI VALLECROSIA - Pastore: Arnaldo Comba, Istituto Femminile Valdese.
PIEDICAVALLO - Chiesa.: Via Carlo Alberto
PISA - Chiesa: Via Derna, 15 - Pastore: Rinaldo Malan, Via Derna, 17.
REGGIO CALABRIA - Ciiiesa: Piazza San
Marco, 4,
RIESI - Chiesa Evangelica - Pastore : Arturo
Mingardi.
RIO MARINA - Ciiiesa Evangelica - Pastore :
Roberto Jaliier.
ROMA - Ciiiesa di Via Quatti'o Novembre, 107
- Pastore: Giovanni Boiinet, ivi. — Ciiiesa
di Piazza Cavour - Pastore : Paolo Bosio,
Via Marianna Dionigi, 57.
SAMPIERDARENA - Chiesa: Via Giasuè Carducci, 16-5 - ¡Pastore : G, D, Maurin, ivi.
SANREMO - Chiesa ; Via Roma - Pastore :
Ugo Janni, ivi.
SCHIAVI D’ABRUZZO - Chiesa' Evangelica.
SIENA - Chiesa: Viale Curtatone, 5 - Pastore :
Giovanni Petrai, ivi.
SIRACUSA - Via Cavour - Culto il Martedì,
alle ore 18. - Sig. G. Bertin, da Pachino!
SUSA - Chiesa : Via Umberto I, 14 - Sig. Gustavo Bert, evangelista, ivi,
TARANTO - IChiesa : Via Di Palm'a, 13 - Pastore ; Antonio Miscia, Via Principe Amedeo, 250.
TORINO - Ciiiesa : Corso Vittorio Emanuele II
(angolo Via Principe Tommaso) - Pastori :
Davide _ Bosio e Francesco Peyronel, Via
Pio Quinto, 15. — Sig. Carlo Lupo, candidato teol. (Diaspora), Corso Vinzaglio, 73.
TRIESTE - Chiesa : Via S. M. ¡Maggiore - Pastore : C. Del Pesco, Via Scorcola, 15.
VENEZIA - Chiesa : Palazzo Cavagnis (S. M.
Formosa) - Pastore: Giov. BerUnatti, ivi.
VERONA - Chiesa : Via Pigna (presso il Duomo) - Pastore : B. Celli. Rigaste S. Zeno, 39.
VITTORIA - Chiesa Evangelica - Sig. Ermanno
Genre, cand. teol.
Il culto principale si celerà in tutte le
Chiese alle ore 11 circa della Domenica.
UFFICIO DI PRESIDENZA DELLA TAVOLA
VALDESE - Pa,store Bartolomeo Léger,
moderatore - Pastore Antonio Rostan, segretario-cassiere - Via Quattro No'v'emlire,
107, Roma (1).
FACOLTA’ DI 'TEOLOGIA - Via Pietro Cessa,
42, Roma (26)- - Professori : G, Rostagno,
Ern. Comba, T. Longo.
UFFICIO PUBBLICAZIÓNI - Torre Pellice Via Arnaud, 31. — Commissione delle pubblicazioni: sig. V. Alberto Costabel, presidente ; si'g. Davide Bosio, sig. Valeriane
Perazzi, dott. Enrico Meynier, prof. Ernesto Comba, prof. T. Lon,go, sig. Paolo Bosio.
LICEO-GINNASIO PAREGGIATÔ - Torre Pellice - Preside: Prof. D. Jahier.
SCUOLA LATINA - Pomaretto - Direttore :
Prof. D. Jahier, Torre Pellice.
CONVITTO MASCHILE - Toni'e Pellice - Direttore : Pastore F. Grill.
CONVITTO MASCHILE - Pomaretto - Direttrice : Sig,na Sofia Rostan.
CONVITTO FEMMINILE - Torre PeUice - Direttrice : Sig.na A. Vinçon.
COMMISSIONE ISTITUTI OSPITALIERI
VALDESI - Torre Pellice - Presidente :
Prof. Giovanni Jalla.
OSPEDALE VALDESE - Torre Pellice.
OSPEDALE VALDESE - Pomaretto - DireV
trice; Suor Ida Bert.
ORFANOTROFIO FEMMINILE - Torre Pellice - Direttrice: Sig.na Adele Arias.
OSPEDALE EVANGELICO - Torino, Via Berthollet, 36 - Direttrice: Suor Lidia Pasquet.
ORFANOTROFIO MASCHILE (Istituto Gould)
- Via Serragli, 51, Firenze - Direttore:
Pastore V. Sommani.
ISTITUTO FEMMINILE VALDESE - Vallecrosia - Direttore: Pastore Arnaldo Comba.
CASA DELLE DIACONESSE - Sede e Direzione: Luserna San Giovanni (Torino) Direttore: Pastore L. Marauda, Pinerolo.
RIFUGIO PER INCURABILI « RE CARLO
ALBERTO » - Luserna S. Giovanni - Direttrice : Suor A. Beney.
ASILO PEI VECÎCHI - S. Germano Chisone.
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CHIESE VALDESI
NELL'AMERICA DEL SUD
COLONIA VALDENSE (Departamento de Colonia - Rep. O. del Uruguay) - Pastoi’c :
Ernesto Tron.
COLONIA COSMOPOLITA (Departamento de
Colonia - Rep. O. del Uruguay) - Pastore :
Enrique Beux.
TARARIRAS (Departamento de Colonia - Rep.
O. del Uruguay) - Pastore : Guido Rivoir.
OMPBUES DE LAVARLE (Departamento de
Colonia - Rep. O. del Uruguay) - Pastore:
ia1 Brssz©
SAN SALVADOR (Canada do Nieto - Dolores
- Rep. O. del Uruguay) - Evangelista:
G. P. Gönnet.
COLONIA IRIS (Jacinto Arauz - Pampa Central - Rep. Argentina).
COLONIA BELGRANO (Est. Wilclermuth, F.
C. C. A. - Prov. S. Fè - Rep. Argentina) Pastore : Levi Tron.
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