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PABÂISSANT CKAQinS VENDIŒDI
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Que toutes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aîmabl6S...o,Jdignes de louanges, occupent vos pensées (Phil. IV, 8).
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MÉDITATION.
« Sanctifle-les par la vérité ; ta parole est la vérité ». Jean XVII, 17.
Dans la nuit où U fut trahi, à l’heure
grave où sa pensée enveloppante se posa
sur ses disciples, un à un, pour les protéger et, les bénir, et où il leur laissa) comme
un gage de son amour le symbole de l’union
commune, Jésus a demandé cela au Père
pour tous ceux qui suivront sa parole.
Sanctifie-les. C’est à dire, avant tout,
préserve-les du -nwl. Comme- les anciens
sanctuaires avaient un lieu trèsrtsaint, où
rien de profane ne pouvait pénétrer, garde
leur cœur de tout contact impur : de toute
fausseté qui trouble et qui déchire, de la
P sensualité qui salit et démoralise, de l’orp; gueil qui enivre, de l’égoïsme qui endurcit,
de la colère, de la gloutonnerie, de l'avarice, de la cupidité, qui, abaissent au-dessous de l’humanité. Que rien d’impur ne
pénétré dans le sanctuaire de leurs âmes.
•Et après cela, consacredes à toi. Comme
jdes lampes votives, qui brûlent nuit et jour
^ à l’autel, symiboles de reconnaissance et
d’adoration, que lèuts voies soient ainsi consacrées à toi, iDieu de sainteté) et d’amour.
Que leur seule pensée soit de te servir, leur
; seule volonté de découvrir la tienne, ,leur
seul désir de te plaire, leur seuje^ crainte
|. de te contrarier. Enfin, consacre-les à leur
[ mission particidière. Quelle, qu’èlle soit,
I leur mission, petite ou grande (rien n’est
. grand devant toi, ni trop petit pour t’être
I caché) quelle que soit leur mission, donneleur de trouver en eUe ce quelque chose de
I plus grand que nous, dont nous avons heserin pour vivre une ,vie pleine, utile et
P reconnaissante. Et pour cela, ô Dieu, pour
P les préserver du mal, pour les consacrer
fc à toi, dans le service spécial que tu demandies d’eux, sanctifiedes par la vérité.
Cette parole est profonde^
: Dans un sens) général, toute vérité sanc
I tifie. Voici un savant qui a passé toute sa
1 vie à sonder la nature. Il n’est pas relis gaeux ; du moins |e dit-il, et il faut le
1^ croire. H n’a d’autre temple, en tout cas,
r que son laboratoire. Mais sa vie est auis»- tere comme celle d’uii moine, son âme est
; pure comme cele d’un enfant. Je ne sais
Î^'quei rayon éclaire son front pensif, sa tête
blanche, son regard limpide. Etrange sainI teté, toute laïque, point chrétienne, et ceI pendant bébé à voir ! N’est-il pas en quelr que mesure, sanctifié par la vérité ? VéI rité bien aride, pourtant, faite de chiffres
; et 'de tout petits faits ; vérité de surface,
: au surplus, toute enveloppée des fictions
g) de l’entendement, incapable de pénétrer
' jusqu’au cœur, où palpite la vie secrète
.. des choses ; ni de s’élever d’un puissant
coup d’aile à la vision de l’infini. ’ Mais
c’est une vérité, et la vérité est toujours
généreuse : petite ou grande, elle sanctifie
: 'toujours.
Voici deux amis qui se proposent de
i fonder leurs relations sur une base d’abtolue sincérité. C’est une rude entreprise
^nt ils auront probablement à souffrir
S ^ un et l’autre. Que de frottemen®, que
contrastes, qu’un peu d’hypocrisie leur
lignerait sans peine ! Mais en revanche
, vie gagne une austère beauté : la
J^uté des âmes trasparentes, qpi n’ont
^cn à se cacher, ni à ellles-mêmes ni aux
^Utres ; brillantes ^ comme le diamant
^l’appé par un rayon de soleil. Ils sont
l*;. Sanctifiés par la vérité morMe.
Mais la vérité qui sanctifie, c’est par
excellence l’Evangile : Ta parole , est la
vérité.
L’Evangile vécu sanctifie, parce qu’il
réalise la «vraie attitude envers. Dieu. On
dit parfois : toutes les religions sont bonnes, parce que dans toutes les religions,
sous différents symboles, l’homme adore
le même Diep, Cela est faux. Notre attitude envers Dieu, et partant envers la tcH
talité des choses, la yie, les hommes, les
évènements, n’est pas la même si le Dieu
que nous adorons est jle Dieu de l’Evangile, ou l’insensible Brahma de la théosophie, 1 inéluctable Destinée de la sagesse
stoïcienne, le glacial Inconnu de la science,
ou l’Esprit humain diviiiisé de k philosophie contemporaine. La vérité qui sanctifie c’est l’attitude que l’on prend sponJtanêment en présence du Dieu de l’Elvangile, l’Etre immense -qui réunit sous ison
nom la majesté du Créateur, la tendresse
du iPère, la rigueur de la Loi et k doucèur
de k Grâce.
La vraie attitude envers Dieu entraîne
la vraie attitude envers nous-mêmes. « La
plus grande chose que l’Evangile a donnée
au monde, c’est le sentiment du péché »,
disait Amiel, un homme quii de -tout le
christianisme n’avait gardé, en effet, que
le sentiinent jiui péché. C’est peut-être, exagéré. Mais ce qju’îl y a de certain, c’est
qu’il n'y a pas de sanctification véritable
en dehors de cette austère révélation de.
netrç. péché, qui nous force à descencïrc au
profond de, nous-mêmes, et à faire ,là,
d^s l’angoisse et le détachement, les expériences les plus décisives de k vie morale;, et qui, après nous -avoir révélés à
nous^mêmes, nous poursuit par le scrupule implacabile, jusqu’à ce que nous nous
soyons réfugiés en IDieu, et même alors !....
ÿ-Enfin, bEvangüe nous introduit dans le
ipystère de k -Rédemption : le pardon,
Ikmour de Dieu, la grâce, paroles immenses,, incroyables pour notre cœur meurtri,
pénétré de ,son indignité ; paroles divines,
qui rayonnent dans k nuit de l’âme, et
lui rendent k paix, la joie, la vie ; et tout
cela, r&umé dansja Croix ; Je me sanctifie moi-même pour eux, afin qu’eux aussi
sdeait sanctifiés par la vérité. « Pour ¡eux »,
et pour tous ceux qui viendront à leur suite
au Calvaire en pieux cortège, et q-ui s’arrêteront pensifs aux j>ieds de la croix, et
poseront leurs yeux sur k croix, rempliront leurs yeux et leurs cœurs et leurs
esprits de ce tragique et sublime spectacle. bepuis vingt siècles les plus puissantes énergies morales descendent de k croix,
foyer incandescent de tous les dévouements, de tous les héroïsmes, de tous les
sacrifices, de toutes les sanctificationis humaines ! La Croix, Parole de Dieu gravée
dans la ehaâr et le^an|g_ de l’hum^anité !
Sanctifiedes par k Vérité; ta Parole est
la Vérité; k Vérité c’est la Croix!
Giov. Miegge.
One promenade à traversi Angrogne. en l'an 1674.
Le vallon d’Angrogne forme comme le
cœur des Vallées Vaudoises, auxquelles
il a même souvent donné le nom. Entouré
par les trois vallées de Luserne, de )a
Pérouse et de Saint-Martin, d’un côté il
touche au territoire de Briquéras, commune de la plaine, tandis que de l’autre,
il pénètre si avant dans les Alpes, qu’il
confine avec Pral, commune de la frontière, et s’élève jusqu’au Roux, en face
du col d’Abriès. Ce sont leurs frères
d’Angrogne que les anciens Vaudois
constituaient les gardiens de leurs documents les plus précieux, comme le traité
de Cavour de 1561 et les concessions
successives des souverains, leur assurant
une certaine liberté de conscience.
Les Angrognins n’avaient rien fait, et
non sans de bonnes Taisons, pour faciliter aux étrangers l’accès de leur vallon.
Le comte de la Trinité remarque seulement que, comme les Suisses, les Vaudois avaient de bons chemins pour passer d’une commune à l’autre, afin de se
secourir mutuellement contre un ennemi
commun.
Une spécialité d’Angrogne c’est\&fiaress.
Le territoire de cette commune est disposé
de manière que, de la crête qui se déroule ,
doucement du Cervin jusqu’au Barioles, se détachent les nombreux coteaux,
plus ou moins parallèles, qui descendent
jusqu’au torrent. La plupart des hameaux
se trouvant sur les plateaux de la partie
supérieure, les habitants suivaient la
pente naturelle des coteaux pour atteindre,
le long du torrent, soit les.moulins, soit
les prés des Rives, soit les ponts permettant d’atteindre les quelques hameaux
du flanc droit de la vallée, ou de communiquer avec la Tour*
De là le fiaresso ou fleresco, souvent
vrai casse-coh, raviné par l’eau, mais qui
a l’avantage, pour ceux qui ont de bons
poumons, de les porter rapidement depuis
le torrent jusqu’à la Sea, ou du moins
jusqu’à la Via Nova. Dédaignant les
amples zig-zags des chemins modernes,
le flaress tend droit au but, sans ■'^pitié
pour les faiblesses humaines. Il vous
essouffle à la montée par sa roideur, à
la descente en vous forçant à dégringoler.
Ce nom signifierait-il fia aress, c’-est à
dire le souffle tout à la suite ? Mais queh
réseau précieux de voies de communication ils formaient pour nos pères, lorsque
du haut du Castelet, un feu allumé
signalait l’approche de l’ennemi, ou invitait à accourir au secours de Saint-Germain assailli ! Nous nous représentons
alors les habitants des hameaux accourant au flaress le plus rapproché, l’arme
au bras, et le remontant sans prendre
haleine.
Nous les suivrons peut-être un jour,
si nos lecteurs nous tiennent bon. Mais
par égard pour ceux qui préfèrent le
pas de promenade, nous les accompagnerons d’abord le long des grands
chemins, en attendant que l’exécution
d’un projet déjà ancien permette de parler
de grande route.
Si les flaress semblent aspirer à la
ligne verticale, il y a une série de chemins qui montent à tesïe, c’est à dire
en pente douce, qui se rapprochent de
la ligne horizontale quand c’est possible.
C’est un délice de les parcourir entre
les prairies, sous le feuillage des châtaigniers, au bruit prochain de maint ruisseau et au murmure lointain de l’Angrogne.
11 y a d’abord le chemin des Rives,
naguère étroit sentier romantique le long
de la Bialera Malana et de la Peyrota,
maintenant rendu plus ou moins carrossable par la bonne volonté des intéressés,
auxquels a manqué peut-être le secours
du technicien. Très agréable pour' le
piéton, bien que parfois assez chaud en
été, ce chemin se soude, à Chio de l’aiga,
avec le grand chemin du vallon.«
Ce dernier, malgré son nom, ne dessert
que peu de hameaux, ceux-ci étant bâtis
plus haut, comme il a été dit. Au reste
nous y reviendrons une autre fois, si on
le désire.
A un niveau supérieur, un troisième
chemin pénètre, par fa porte d’Angrogne,
dans le vallon qu’il met en communication
avec la Collette de Rocheplate, Prarustîn,
Pignerol. Son 'parcours présente le plus
haut intérêt. Qu’il suffise de dire qu’il
«touche au Verné, à Prasuit, à la Ghieisa
de la Tana, à Chanforan, au Serre, d’où
il tend vers la Rochaille, la formidable muraille derrière laq«elle s’abrite le
Pradutour.
Un quatrième c’est celui qui porte
depuis plus de trois siècles le nom de
Chemin Neuf, Via Nova. Destiné au
bétail qu’on amène aux fourest et aux
alpages, il est tracé avec art, et ménage,
la plupart du tempSj une montée assez
douce, ce qui le rend très agréable pour
qui n’est pas .pressé. ..
Enfin, on peut suivre la crête' de la
vallée par un sentier qui s’élève doucement depuis les Barioles, dominant à la
fois Angrogne et le Val Pérouse. Il présente une montée pénible, mais courte
pour gravir le Castelet, et débouche sur
le plateau verdoyant de la Vachère. La
vue et l’air des hauteurs y compensent
amplement l’absence d’ombrage.
De nombreux autres sentiers relient
les hameaux entre eux ou aux différents
chemins et rendent agréable et facile au
touriste un pèlerinage dans* ce vallon si
riche en souvenirs historiques. La tyrannie
de l’espace nous force à le renvoyer à
une autre fois, si M. le Directeur le
permet. J. JALLA.
(Nous attendons la suite. - RÉD.).
Reprenons la eampape
du XV août vaudois !
m.
Partie gagnée à Piamprà.
Dans mon article de la semaine dernière,
j’ai sincèrement et très humblement confessé qu’au XV août 1925, à Piamprà,
les organisateurs de la Séance de l’aprèsmidi obtinrent un résultat pitoyable qui
fut très au-dessous de leurs excellentes
intentions. Il fallait voir les mines d’un
groupe d’Unionistes de Saint-Jean et
de La Tour, réunis à la Fontaine de la
Santé, vers six heures du soir, lorsque
tout le monde était parti ! Ces chers
jeunes gens, qui avaient soutenu le gros
de la fatigue pendant toute la journée,
étaient éreintés et découragés. Le service
d’ordre, malgré les beaux brassards blancs,
avait si mal marché qu’il vaut mieux
dire... qu’il n’avait pas marché du tou.t ;
la pièce vaudoise avait été jouée au «
milieu de la confusion et du bruit et
n’avait été goûtée, et même entendue^
que par un nombre de personnes fort
restreint; l’emplacement où l’on servit le
café et le thé était trop éloigné...
C’est vrai !
Et pourtant le « bilaq» de la fête était
nettement favorable aux novateurs.
2
■U .*■;
1“ Pas une goutte de vin n’avait été
vendue sur place, et par jçonséquent pas
de soulard vaudois. J’en '_vis un seul, un
certaifr M., catholique, .'ui]. des éléments ,
' hétérogènes qui considèrent l’après-midi
du XV août, comme n’importe quellè
occasion de «^aire Ja bombe» et que
nous voulons aiisolument éloigner de notre
. fête..
2° L’entreprise de faire trouver sur
place, à des prix raisonnables, pain,
frofnage, sausisson, boîtes, boissons non
alcooliques, caramels, etc., avait été
assumée par les membres de TUnion
Chrétienne de Rorà, qui s’étaient tirés
d’affaire à l,a satisfaction de tout le monde,
et en avait réalisé un petit bénéfice, pour
leur Société locale.
3° Le service de café et de thé, organisé pour la première fois sur place, par
0 la Dame du Pasteur aidée par d’autres
dames et demoiselles, avait aussi très
bien marché et rapporté un bénéfice pour
les oeuvres de bienfaisance de la paroisse.
4° Les chanteurs avaient pu se grouper effectivement et confortablement aux
pieds de l’estrade, soit le matin, soit
l’après-midi, et les chants préalablenient
exercés à La Tour, avaient été fort bien
exécutés et fort appréciés. •
5° Une carte-souvenir avec lë programme de la# Fête nationale d’étéj avait
été distribuée à chaque famille vaudoise
et j’ai revu, avec plaisir, çette carte-souvenir gentiment, épinglée- dans mainte
cuisine de nos montagnes.
6° La diction de poésies vaudoises etla pièce : La Fiancée de Cucuriic, avaient
bien rempli l’après-midi, d’habitude si
désespérément uide.
7° La journée, dans son ensemble,
avait été tout à fait « sérieuse », c’est à
dire fort agréable pour les Vaudois, tandis
que les « étrangers » (les éléments hétérogènes), au lieu de s’ennuyer seulement
le matin, s’étaient ennuyés toute la journée, et s’étaient dit: — « On ne nous
reprendra plus aux prochains XV août! » —
ce dont il y a lieu de se féliciter grandement.
Ce que nous ferons an XV août 1927.
Ce qui a manqué, en 1925, à Piamprà,
c’est encore toujours l’organisation ; c’est
un noyau central, une cellule vivante,
autour çle laquelle puissent se' concentrer
toutes les bonnes volontés qui veulent
agir et qui veulent donner. Le « Camp
^ Unioniste » avait bien lieu à la même
époque, mais il n’avait pas été possible
de se combiner pour les deux choses
ensemble.
C’est précisément cette «combinaison»
que nous allons essayer à la prochaine
fête, du XV août, qui sera probablement
convoquée à la Vachère.
Les organisateurs du Camp ont très
aimablement consenti à descendre des
hauteurs le dimanche soir 14 août, et à
monter « en corps » le lendemain à la
Vachère, de sorte que jes réunions du
XV août feront partie du Camp.
Le groupe de cinquante campistes,
bien à l’unissoh entré eux, animés de la
noble ferveur unioniâte, réchauffée par
• dix jours de vie en commun, « donnera
le ton » à la Fête Unioniste Vaudoise pour
jeunes gens et jeunes filles qui sera
convoquée à la Vachère, précisément pour
l’après-midi du XV août.
En d’autres termes, V Unionisme des
Va//ées prendra possession de la deuxième
partie de la Fête Vaudoise, la fera sienne,
la rendra bien vivante par un « Discours
à la jeunesse», par des Concours où
l’on donnera des prix aux Unions plus
fortement représentées, par des dourses,
soit individuelles, soit d’équipes, par la
diction de poésies vaudoises, par des
joutes photographiques, par des rondes
et ;les jeux, et surtout par beaucoup de
chant...
Mais que les organisateurs prennent
bien soin — tout d’abord — d’obtenir la ,
prohibition de la vente du vin sur place
et qu’ils s’organisent pour pourvoir euxmêmes — au profit des pauvres de la
paroisse — à la vente des plus indispensables denrées alimentaires.
Alors ce sera tbut très bon et très
beau. Nous.serons?tous Jeunes et tous
unionistes ce jour4à !
. " Jean H. Meille.
Nous avons inséré tes trois intéressants
articles de M. Meille, sur^iin sujet qui
nous tient à cœur, non seulement par
égard pour leur auteur, mais surtout
parce que nous souscrivons, sans réserves,
à toute la parije essentielle du beau programme qu’il nous n développé. Malgré
les lacunes et les quelques défectuosités
inévitables des premiers essais de la
Vachère et de Piamprà, toiîte personne
de bonne foi doit reconnaître qu’on s’était
mis sur la bonne voie et que, lorsqu’on
y est entré, il ne faudrait plus en sortir.
Nous en sommes sortis l’année dernière à
la Sea et tous les bons Vaudois, souc-ieux
d’une bonne, saine, attrayante organisatipn
de la deuxième partie (la fête laïque du
XV août), l’ont vivement regretté, et se réjouissent d’apprendre qu’on va rentrer dans
l’ordre. Ces mêmes «bons Vaudois» ne
vont pas approuver les idées qui sont
soumises à notre examen parce qu’elles
viennent de M. Meille (qu’il veuille nous
pardonner notre franchise), mais parce
qu'elles sont bonnes, parce qu’elles sont
réalisables et pratiques, parce qu’elles
donnent un cachet de dignité à toute la
fête. S’il fallait s’étonner de quelque
chose, c’est qu’on n’ait pas songé plus
tôt à combler une lacune qu’on se bornait
à déplorer!
Et maintenant, chère et vaillante Jeunesse, à l’œuvre avec courage, puisque
c’est sur vous surtout qu’on doit compter,
et c’est vous qui récolterez les lauriers
«a cose fatte».
— Pour renforcer sa thèse, et avec les
meilleures intentions, M. Meille affirme
qu’il y durait eu en 1924, à la Vachère,
sur l’emplacement de la fête, douze
débits de vin ! Ferravilta dirait: E anche
meno ! Oui, beaucoup, beaucoup moins,
c’est à dire un ou tout au plus deux.
J’y étais et Je puis le certifier. E c'est
encore trop, car il n’en faut point. Je
tenais à rectifier le chiffre pour qu’on
ne nous fasse pas passer pour des chopineurs scandaleux. Red.
CORRESPONDANCE
LE CINQUANTENAfRE
te l'Union Internationale des " Amies de la Jeune Fille
Neucliâtei, 6 jum 1927.
Ayant eu le privilège de représenter nos
Groupes des « Amies de la Jeune Fille >>
des Vallées au cinquantenaire de la fohdaticffT de l’œuvre, j’ai été priée d’écrire
ces quelques lignes sur ce Conigrès si intéressant à tant d’égards. — Les « Amies »
neuchâtelaises nous démontrèrént une
amabilité exquise dès notre arrivée dans
leur ville, nous souhaitant ainsi une .cordiale bienvenue.
Le 31 mai, au soir,, culte d’ouverture solennel à la Collégiale, imposante église ancienne dominant Neuchâtel. C’était si beau
de voir l’immense assemblée de dames et
de demoisell,es, recueillies pour entendre
le massage de (a Parole de Dieu délivré
par M. le pasteur Schlœsing, de Mulhouse,
et ensuite par M.me Curchoz-Secrétan,
présidente internationale, I^ur reconnaissance, écho de celle de nous toutes, montait vers Dieu comme un suave parfum
ixjur avoir inspiré Joséphine Butler et ses
premières collaboratrices, entre autres
M.me Aimée Humbert, à se dévouer pour
la Jeune Fille, organisant le réseau international de protection et de lutte courageuse contre toute mauvaise iniluenice séduisant les jeunes filles inexpérimentées.
Il fallait dévoiler le mal qui en rendait
esclaves un grand nombre, le combattre
avec vaillance ; il fallait intéresser à cette
œuvre les autorités établies pour l’abdition des mauvaises maisons où tant de
jeunes, filles vont sombrer dans le péché !
Des appels vibrants furent lancés, de bonnes volontés surgirent d’ici et de là, et
avec une persévérance iplassable l’œuvre
des gares fut fondée dans presque toutes
lés grande!|'villes. Des « horhes », des foyers ’
oipriirent leurs portes hospitalières aux
jeunes filles de toute nationalité. L’œuvre
éOntinue à .étendre ses rameaux bienfaisants ()e pays en pays.
Lss' séances crfficielles du Congrès furent
toujours précédées pàr une deminheure de
culte, dans une belle salle où flottaient
deux -rangées de drapeaux représentant 22
nations où l’œuvre des « Amies » déploie
son activité variée selon les besoins, mais
toujours inspirée par l’amour chrétien qui
^se dévoue sans -compter.
Lßs autorités suisses et neuchâteloises
vinrent aussi apporter leurs souhaits vibrants de sympathie pour la Fédération
internationale fêtant le cinquantenaire de
sa fondation.
Nous eûmes aussi le plaisir d’entendre
de l’excellente musique,.
Les rapports des Présidentes nationales
furent bien intéressants : partout les
« Aniies » travaillent avec couraife et par- |
tout où l’on travaille avec amour et persévérance, le moment arrive où l’on a la
joie de récolter des fruits. De belles pro*
jections lumineuses firent passer devant
nos yeux maintes œuvres des gares, maints
foyers illuminés par las chauds rayons de
l’amitié chrétienne. Des études approfondies sur divers sujets concernant la jeune
fille furent suivies avec attention.
Une réception très cordiale fut offerte
aux « Amies » au palais [Rougemont, avec
un riche buffet. Quelques dames et demoiselles, en costume, chantèrent très gracieusement des chansons neuchâteloises.
... Le 2 juin, dans l’après-imidi, nous eû, mes l^agréable surprise d’être toutes
transportées, en autos ou autocars, à
Grandson, pour visiter la maison d’éducation « Les Mûriers », fondée pour enfants
anormales ; des Directrices dévouées les
développent le plus possible, intercalant
les leçons avec les travaux agricoles et le
tissage de solides étoffes dont le produit
de la vente contribue au'maintien de l’œuvre si utile accomplie sous le rqgard de
Dieu. Le^ fillettes et les jeunes filles nqus
chantèrent de jolis chants.
Nous étions ensuite attendues au château de Grandson, où M. et M.me de Elonay eurent l’exquise amabilité de nous recevoir .foutes (nous .étions plus de 200 déléguées), pour que nous puissions visiter
à notre aise leur demeure seigneuriale,
nous offrant ensuite, avec beaucoup de
grâce, du thé, des rafraîchissements et des
douceurs. Quelle cordialité, quel lien de solidarité, grâce au fait que nous appartenons à cette œuvre dont l’unique but est
de faire du bien aux jeunes filles sans distinction de condition sociale ou de nationalité. Il faisait bon de se trouver dans
cette atmosphère, dans ce courant de vie
intellectuelle et religieuse.
De charmantes connaissances furent
faites, l’on échangea ses expériences, l’on
s’encouragea à persévérer dans le bon combat de la foi en tous temps et en tous lieux.
Le Bureau central fut réélu. Chaque
'« Amie » était heureuse de connaître M.me
Curchoz-Secrétan, qui se donne sans compter et qui nous est yn exemple de consécration joyeuse au service de Dieu.
Un grand merci encore à toutes les
« Amies » qui ont contribué à préparer un
si beau' et si bienfaisant cinquantenaire,
qui nous engage à persévérer en toute
bonne œuvre sous le regard de notre Père
céleste, au nom de Jésus notre parfait
Sauveur. Emma Gay.
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missionnaires.
Nous groupons sous ce titre unique les
deux fêtes -missionnaires des 11 et 12 courant, de vraies solennités qui çmt démon. tré, uip fois de plus, le profond, intérêt de
notre public pour fœuvre des Missions.
L’Eglise Vaudoise a sa « mission » particulière, la. haute, la grande mission d’apporter l’Evangile à ses concitoyens; c’est
sur die, avant et par dessus tout, qu’elle
a le devoir de concentrer ses efforts pour
de plus grands progrès et pour un plus
ample et constant développement. Mais,
après s’être acquittée de ce de-ixdr impérieux, de ce devoir de « famille », ü lui
faut songer aussi à la grande famille hu^
maine, à l’œuvre colossale de l’évangélisation des payens, dont les besoins sont immenses. Et c’est ce qu’elle s’efforce de faire
et qu’elle fera toujours mieux à l’avenir.
Cela dit, venons-en à nos deux fêtes si
sympathiques, en commençant par
La kir^ Séante aoniveisaite de ia <Pra del TorDO».
Elle eut lieu samedi soir, 11 courant,
dans ,1a "salle du Synode, devant un public
nombreux et choisi, et fut intéressante
comme toujours, j’allais ajouter plus que
jamaisi Tâchons de résumer dans ses grandes lignes cette belle séance missionnaire
qui a profondément réjoui les amis des
étudiants et des Missions, c’est à dire tous
les auditeurs de la vaste saille.
. L’étudiant Achille Deodato, le digne président de la « Pra del Torno», adresse à
ses cc-sociétaires et au public une allocution fort édifiante, en parfaite harmonie
avec la solennité, où il fait appel à la vocation des jeunes pour le service du Maître, à leur devoir de se garder purs de
toute souihure et où il met nouvellement
en relief le côté moral' et spirituel de la
vaillante Société et l’heureuse influence
■ qu’elle exerce sur chacun de ses membres.
Suit la lecture du bon et fidèle procèsverbal de la dernière séance anniversaire
(secrétaire Ermanno Rostan).
Le rapport sur l'activité et la marche
de la Société de l’année qui vient de s’écouler —■ encore un travail du Président —
contient des données réjouissantes, malgré
une légère teinte de pessimisme due au
fait que les « Sections » fondées en maim
tes villes de la péninsule se sont quelque
peu relâchées dans leur' activité. Il y a f,
dans ce ibeau travail, à côté: du « rapport » |
proprement dit, un examen de conscience, I
de nobles et touchantes exhortations à per- :|
sévérer dans la bonne voie, à se dévouer |
pour la grande cause des Missions. j
Voici maintenant quelques chiffres significatifs. Réunions de propagande missionnaire dans toutes les paroisses des Vallées,: 85 ; Séances régulières de la Société,
toujours nourries : 25 ; Membres actifs :
23 ; Membres honoraires : plus de 500 |
dont une bonne moitié (oh scandale I) ou-1
blient (?) de payer leur cotisation. . « J
Total des recettes de l’année L. 6.656,54 J
Total des frais divers » 317,—
En caisse L. 6.33i9,54
...sauf erreur, dont L. 3.000 sont destinées
à la Société de Paris, le reste à la Mission
Suédoise de l’Erythrée. .•
1
I
¡De très beaux résultats, cette année encore, comme vous voyez, et qui témoignent j
d’une louable, intefliligente activité. |
Pour clore dignement la séance, le mo-i
dérateur M. B. Léger, le pasteur M. Jules
Tron, le prof. M. Attilio Jalla et le pas-j
teur et professeur M. Westphal adressent^
tour à tour à nos jeunes amis les plus|
chaudes félicitations et de précieux encou-|
ragements à persévérer dans la voie oùj
ils se sont engagés. La réunion est clôturée par une fervente prière du Modérateur et une collecte pour les Missions^“^
(L. 125). '
Une cordiale réception est offerte
suite, dans une salle du Collège, et par.^
les soinâ de là « Pra del Torno », aux mis-J
sionnaires qui vont être consacrés demain|
soir, M. Jean Lageard et sa fiancée. Bon;
nombre d’amis des. Missions entouraient
3
r
ir
■ r ■
■les heureiw fiancés, aiixquels le secrétaire
r «de la Société, lErmanno Rostan, adressé'-—
-en français*—une chaude et'très aimable,
locution, suivie d’une" ê^ùxièiiie du mis, æiannaire M. Auguste Côïsson et des re
ÜK-> . ^ '
' lAercîments émus de M. Liageard.
‘ Et l’on se sépar^, vers minuit, après
^ une soirée si bien rem’plie et où nous éprouS*vâmes de si,.douces émotions. N;
^ ConsétratioD do mlsÉanaire M. Jean Lageard.
;s. Nous avons rarement assisté (à une, céîs rémonie aussi touchante, aussi belle et qui
^ .ait remué plus profondément les cœurs
-de tous les assistants que celle qui eut lieu
" -dimanche soir au temple neuf, pour 1^ con^ rsécration du missionnaire M. Jean Laceará.
Assemblée imposante — peut-être 7 ou
' 800 personnes — réunissant' l’élite de la
population vaudoise de la vallée ; recueillement profond ; émotion à peine contenue
.-au souvenir poignant du bienheureux Al' bert Lageard, qui aurait été si heureux
de donner de ses mains, à l’œuvre de Dieu,
■ son fils aîné !
Le culte est présidé par le pasteur de la
paroisse, M. Jules Tron, qui fait le service
• proprement liturgique, suivi d’un beau
chœur d’occasion, finement exécuté par notre Chorale, et d’un jeu d’orgue du prof.
A. Tron. Et M. le prolf. Alexandre West
■' phal monte en chaire. 11 est venu tout exprè de .Paris, pour consacrer un élève
bien-armé et nous délivrer son affectueux
ji. message. Texte : Matthieu X, 25 : « Il suffit au disciple d’être, comme son maître».
Des qu il commence à développer son texte,
1 auditoire pend de ses lèvres et un frisp ~on parcourt l’assemblée. C’est qu’il s’agit
ï. d un vrai sermon de consécration où le
ï" Pasteur consacrant s’adresse directement
et constamment au Candidat, ce que nous
n avions jamais vu faire de cette façon.
• Ln discours paternel, tout imprégné de la
plus prifonde affection et de sentiment
^ cil Uicn, où il place devant le cœur'et la
conscience du jeune missionnaire .4’exemple le son bienheureux père, de sa vaillante mère," des ancêtres héroïques qui, ont
■souffert et sont morts pour garder le bon
dépôt, des missionnaires vaudois qui l’ont
prececie au Zambèze... et surtout l’exemple
>de Celui qui a dit : « Il suffit au disciple
; d etre comme ¡son maître ». Un discours
-que nous sommes dans l’imipossibilité de
résumer : il faudrait l’insérer textuelle;. ment, pour l’édification de nos lecteurs, et
pour leur donner une idée des termes si ■
délicats, si affectueux par lesquels il a fait
maintes courtoises a,llusÍDns à l’Eglise et
au Peuple Vaudois.
p> Vient ensuite la cérémonie si émouvante
de la consécration proprement dite et de
l’imposition des mains, à laquelle prennent
part, avec le Modérateur,'une' bonne vingtaine de pasteurs et missionnaires en ac■; tivité ou émérites, cérémonie suivie et
, • complétée par une prière fervente et inspirée du pasteur de Saint-Jean, M. Emile
Tron.
Après le chant d’uni cantique, -M. Lageard monte en chaire à son tour, pour
nous dire de sa belle voix sonore, à peine
’ légèrement voilée par une émotion compréhensible, comment il fut amené à se
■consacrer à l’œuvre des Missions : sa vo•cation remonte à l’influence de son père
à qui il se propose de ressembler, à sa chère
mère qui est là devant lui les yeux mouillés de larmes de joie ; elle est affermie
par l’heureuse influence de la « iPra del
Torno » et des Professeurs de l’Efcole Latine et du Collège ; elle devient inébranla. ble après son séjour à la Maison des Miis
■ sions et la fréquentation quotidienne de
¡ses professeurs, M. Westphal en toute première ligne. Il part heureux et confiant,
en associant sa fiancée, M.lle Emy Gurber,
. .à son bonheur et à sas espérances. Enfin,
-il plaide avec chaleur la balle cause à la■quelle il s’est joyeusement consacré.
Et la grande assemblée s’écoule comme
^ .à regret, emportant dans le cœur des impressions salutaires et toute pénétrée de
sympathie pour les deux jeunes soldats
marchant à la conquête des âmes et de
' reconnaissance sincère pour le messager
de la Bonne Nouvelle qui fut l’ouvrier
principal de cette cérémonie inoubliable.
Les vœux et les prières de notre I^lise
les accompagnent dans leur champ de travail respectif. j- ü.
La coUecte pour les Missions, faite à l’issue du service et remise sur l’heure à M.
Westphal, a donné la somme rondelette
‘de L. 650. ,
«i: :ü «
SOUSCRIPTION POUR LES COLLÈOES VSUDOIS.
Listes précédentes L. 102.625,55
M.mes et M.rs
Comm, Davide et AmaliaiPellegrini, Turin » 1.000,—
Cléanthe et Em. Rivoiro, Id. ». 300,—
Famile Ceïsson, miasioipiaire
(en souvenir de François
Coïsson) > 100,—
M. et M.me Robert Coïsson,
missionnaires » 100,—
Emilie Coïsson, id. » 50,—
Famille Appia,' Paris . 50,—
Théophile Mathieu, institut. » 50,—
Jules Tron, pasteur » li(X),—
Eugène et Marc Jahier, Turin » 100,^—
M, L. Pons, La Tour Xen souvenir de son père J. Pons,
pasteur à Brescia) . »
Barth. Pascal, missionnaire
(pour l’Ecole Latine, 100 ;
pour le Collège, 100) » 20i0,—
Anna et Gaspare Gandini, Milan (à la mémoire du pasteur, D. Borgia) » 50,—
Eglise de Sienne » 200,—
(A suivre).
Total L. 104.975,55
LA 'TOUR. La Croix-Rouge aura son assemblée annuelle dimanche, 19 cour., à 16 h. 30,
dans.l’Aula Magna du Collège.. Deux sujets importants y seront traités. M. Attilio Jalla parlera de Yœuvre de la CroixRouge dans nos Vallées durant les trois
années passées ; et M. R. Piovani, de l’Institut de Médecine Préventive de Turin,
nous entretiendra sur la défense préventive CGiitre un ennemi très dangereux, illustrant ses- paroles avec de nombreuses
propections lumineuses. Tout le public y
est cordialement invité.
MARSEILLE. Dimanche, 29 mai, a eu
lieu la fête en plein air de l’Union Vaudoise.
La réunion eut lieu, comme toujours, à
« la Pomme », la vaste et .belle campagne
que M. Clôt veut bien mettre à notre disposition pour ccis circonstances, et que
nous remercions chaleureusement.
Notre président M. Bouchard venait de
quitter Marseille pour l’été, et nous n’avons
pas eu non plus le plaisir d’avoir un Pasteur avec nous, car, coïncidence inattendue, ce dimanche était une journée de mis. . . i
sion religieuse pour la réception des
■ catéchumènes.
Notre vice-président, M. David Pontet,
après une courte allocution, donne la parole au sociétaire M. Re, qui, avec son dé- ^
vouement habituel et celui dei quelques autres unionistes, demoiselles et messieurs,
(hélas ! pas assez , nombreux I), nous ont
fait entendre un chœur préparé pour la
circonstance et très bien exécuté.
Nous avons eu la Üpcture de quelques
passages de; l’Histoire Sai»te et le chant
de quelques cantiques.
Après une prière de remerciements à
notre Père céleste, pour nous avoir réunis
en assez grand nombre, on a laissé la parole à la jeunesse, qui a donné libre cours
à son contentement par des chants ^t des
jeux divers.
Nous nous sommes séparés vers six heures du soir, non sans nous dire au revoir
pour le dimanche 14 août.
Une collecte, en faveur de l’œuvre locale
dès enfants à la montagne, de fra. 125,25,
a été remise à notre président d’honneur,
M. le pasteur Martin-Favenc.
Une autre coUecte en faveur de la Société d’Histôire Vaudoise, de frs. 55,70,
sera remise à qui de droit, ainsi que la
somme de 400 lires pour les Hospices Vaudois des Vallées, somme que le Conseil de
l’Union Vaudoise a votée dans sa réunion
du l.er juin. J. A. tl^iiGO.
PALERME. On nous fait observer qu’il
s’est .gbssé une petite erreur de noms daiis
la chronique de la dédicace du temple de
FMermie ; ce n’est pas M.me Fasulo qui a
dianté, avec beaucoup de sentiment, le
< Notre Pèire » de Gottfried Palm, mais
M.me Vera Santacroce-Muston. — Çvique
muM.
'V"'
SAINT-JEAN. Là Société « Zambézia »
â laq^uelle s’ajoutaient quelques amis des
Iffissiops, une cinquantaine de personnes
' environ, a adressé ses adieux aux missipnrtaires M.me et. M.ile Coïsson et M. Jean
Lageard et sa'ffiancée, lundi, 13 courant,^
en une réunion à la fois sympathique et
¿brdiale.
Apl^ TaUocution de circonstance de M.
Tron, ont parlé successivement, mais briè\fement M. Hugon, d’Amérique, que nous
avions le privilège d’avoir avec nous, M.me
Lageard, M.me et M.Ue Coïsson, M.me
Jalla, et, en dernier lieu, M. Jean Lageard,
qui remercie pour la sympathie dont il est
eititouré len ce moment solennel de sa vie.
Après le chant d’un cantique, M. Gardiol
termine par une fervente, prière.
' Dans la deuxième partie, qui suivit, on
oflfrit aux partants deux souvenirs, qui furent agréés avec reconnaissance.
Nos bons vœux accompagnent ces missionnaires dans leur œuvre 'si grande ; à
ce-ux qui partent pour la quatrième fois,
comme à ceux qui vont vers l’inconnu et
qui partent confiants pour la première
fois, nous souhaitons les plus précieuses
bénédictions d’En-Haut, et une longue
carrière.
Dimanche, 12 courant, c’est M. B.
Gardiol qui a présidé le culte principal,
ce dont nous le remercions sincèrement.
Y.
VALDESE. Nous recevons, de cette qjière
Colonie, une correspondance-anonyme que
nous n’insérons pas, pour ne pas répéter
ce que nous en a dit M. Comba dans le
dernier numéro. Il faut cependant que
M. Guido Comba sache que nos frères de
Valdese ont fort apprécié sa visite et qu’ils
Im en sont profondément reconnaissants.
IVouYelles de la Semaine.
»
Italie. Après avoir approuvé le budget
des communications et celui des finances
illustré par un discours du ministre Volpi.
insistant sur ce qu’il avait déjà dit à la
Chambre touchant la valorisation de la
lire, le Sénat a pris ses vacances d’été.
Le problème des loyers a été traité dans
le dernier Conseil des ministres, et il paraît que quelques mesures rstrictives seront bientôt adoptées et imposées par le
Gouvernement aux propriétaires d’immeubles. Parmi les autres questions à l’ordre
du jour, il y a cele de la suppression,
pour des raisons d’économie surtout, de
2.177 communes ayant actuellement moins
de 1.000 habitants.
Des centres corporatifs de culture ont
été créés par le Gouvernement dans 9 des
principales villes d’Italie, avec ce programme : « renouveler la haute culture, en intensifier la propagande au milieu du peuple pour en former la mentalité selon les
principes du régime actuel ; faire propagande, à l’étranger, des nouvelles doctrines
du fascisme».
L’anarchiste Lujcetti, qui avait attenté,
le 11 septembre 1926, à la vie de Mussolini, a été condamné par le « Tribunal spécial » de Rome à 30 ans de réclusion, 500
lires d’amende, 3 ans de vigilance ¡spéciale
et à l’interdiction de toute fonction
publique.
Le même Tribunal a condamné l’ex*député du parti populaire. De Gaspari, pour
avoir essayé de s’expatrier clandestinement, à 4 ans de prison, 20.000 lires
d’amende et aux frais de jugement.
— Etranger. A la Chambre française,
Poincaré a été battu sur son projet de
cession du monopole d’Etat des allumettes à une grande Société suédoise ; mais
il a retrouvé sa majorité, 370 voix contre
148, dans la lutte entreprise contre des
communistes et qu’il a promis d’intensifier
à l’avenir.
Léon Daudet, un des directeurs de l’Action française, qui s’était barricadé dans
le palais du journal et entouré de « camelots du roi » en défi à la police parisienne
et à son chef, est devenu tout à coup sage.
Il s’est en effet laissé prendre et accompagner auprès du Procureur de la République qui l’avait sommé de se présenter
pour subir la peine deis 6 mois de prison,
à laquelle il avait été condamné pour diffamation. On espère cependant que grâce
lui sera bientôt accordée par le Président
de la République. ■ )
Le Conseil de la Société des Nations a
commencé ses séances à Genève, sous la
présidence de Chamberlain :. nous parlerons prochainement des decisions qu ils
auront prises. ,
Le nouveau Cabinet roumain vient d’etre
constitué par le prince Barbu Stirbej qui
•s’est réservé, avec la présidence du CoAseü, les ministères de l’intérieur et des
affaires étrangères. C’est un Cabinet de
coalition qui veut arriver à une détente
des partis politiques, tout en jurant au
pays la tranquillité, l’ordre et' la légalité
sous tous les rapports.
A la suite d’un attentat politique qui a
coûté la vie au représentant diplomatique
de Moscou à Varsovie, M. Woîkoff, les Soviets ont protesté plutôt -vivement auprès
du Gouvernement polonais et lui ont demandé : de livrer le meurtrier 'à la justice ; d’admettre un délégué soviétique à
assister à l’enquête judiciaire ; d'examiner
les 4énonciations de complots anti-bolchéviquês qui pourraient leur être signalés.
La Pologne a accepté ces conditions, ce qui
a produit une détente dans les relations
russo-polonaises.
Comme représailles, la Russie a fait fusiller, brutalement, 30 priisonniers qu’elle
tenait, comme otages dans ses' cachots, 'tous
personnages de marqué, mjgpression pour
un tel cynisme a été énorme dans toute
l’Europe. ''
. Dans la petite ville de Baden Baden,
Stresemann et Cioérin, les deux ministres
des affaires étrangères d’Allemagne et de
Russie, se sont donné rendez-vous. La
presse a été discrète et aucun bruit n’a
été fait" autour de cette entrevue qui a
duré trois .bonnes heures.
C’est avec une joie délirante que^ les
Américains ont accueilli, à son arrivée à
Neu-York, le glorieux lÂndbergh, le premier qui ait volé diirqctement des EtatsUnis en Europe. Plus de deux millions de
personnes se sont réunies pour l’acclamer
et une escadre de 200 aéroplanes planait
dans les airs et voltigeait tout le long du
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Purgatorio, di Desanctis . . . .
Quattro lettere al Cardinale Patrizi, di Desanctis
S. Luigi Gonzaga, di B. Celli
Testimonianza di un Materialista, di Mauro
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0,20
2
0,20
0,10
1.50
10,
4,
2.50
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Per GLI STATI UNITI
Dailio: 21 Giugno da Genova, 22 da Napoli per New-York.
Roma: 12 Luglio da Genova, 13 da Napoli
per New-York.
Per il SUD AMERICA
Giulio Cesare: 15 Giugno da Genova,
per Barcellona, Dakar (ev.). Rio Janeiro,
Santos, Montevideo e Buenos Aires.
Duca d'Aosta;
23 Giugno da Napoli, 24 da Genova
per Barcellona, Dakar, Rio Janeiro, Santos,
Montevideo e Buenos Aires.
Principessa Mafalda:
29 Giugno da Genova
per Barcellona, Rio Janeiro, Montevideo e
Buenos Ayres.
Per il CENTRO AMERICA
E SUD PACIFICO
Napoli; 21 Giugno da Genova
per Barcellona, Teneriffe, Trinidad, La
Guayra, Cura9ao, P. Columbia, Cristobai
(Colon), Guayaquil,Callao, Moliendo, Arica,
Iquique, Antofagasta, Valparaiso, Talcahuano (ev.), S. Antonio (ev.). .
Per L'AUSTRALIA
Città di Genova : 22 Luglio da Genova,
23 da Livorno
per Livorno (ev.), Napoli, Messina, Catania (ev.). Porto Said, Suez (èv.), Aden (ev.).
Cochin (ev.), Alleppey (ev.). Colombo,
Fremantle, Adelaide, Melbourne, Sydney,
Brisbane (ev.).
Informazioni presso tutti gli Uffici ed
Agenzie della N. G. L, in tutte le principali città dell’Italia e dell’estero.
A Torre Pellice presso ilSig. Cesare Gardiol.
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