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Quatrième Année.
5 Avril 1878
N. 14.
ECHO DES VALLEES VAUDOISES
Paraissiint chaque Vendredi
Vous me ssfBz témoins. Actes 1, 8.
&u\v>ant iß >ûêvité anee la charité. Ep. 1, 15.
i • PRIX D'ABBONNEMENT PAR AN Italie . . . ' . L. 3 Tous iss pays de l'Union de posté , ■ . . ' 1 6 Amérique 1 . . . > 9 On s'abonner 1 Pour 1 Iniérieur chez MM.; lea, pasteiSrs-et deS libràirea de’ , Torre Penice. . • Pouf VEcetérieur au Bureau d’Ad*' j ministratìón. . . , Un numéro séparé: 10 centimes. Annonces :25cantimeapar ligne. Leô cnvf)ia;t2'ûrpéni se font.par '.y lettre retommandée ou par mandats sûr le Bureau de Pe- , roea 'Arge»îina.
Pouc ÏJ* RÉDACTION Hdfôsser ainsi ; A la Direction.da TêmoiHt Paa£ia»eUo,tPjp©roJo^¡ItaIÍB, Dûïip J.^-ÿiD^NlSTRATlON"acir68S0r ainsi ; A TAdmiii?jstra^lc^ç du Poiïj.ar»tJo (Pinerolo) Italie
Une fliues^oa .^ou^prainemept inopportune, L^’^péchAs^«)stós■ à. 'la,‘piér.*’—
L’avéiïif delà papáüteí —.Corres^ónldàncé.
- 'Remíe > ‘ ' •’
;..Í Oíii)’í>
,noi*r.
.......
.»p MÍÍmbí«ÍBlÁV:ÍJU>||^^
■>1 fi^l) ÍTtTT.'l n 'ojjocivS pí
!i»v¡ *'i , f.!Í) -'.-¿íhi
Ce ' ,iiíoBjib|fí»)^t |ú«í) '.póUit'On jçftii
soHnabJôOkéWllaîaupputel’» dans les
plue p«!lí^ei$;)pftr(ííispes8idiefiYalldes?
Nous »’iâx&gèreriins ic9P.ta;iAéitïit*»i'
rien, en réval»»Sit ,i p0*rVutie ;au
de U X id’sfltrie Irljes, h umi^oisom^im.
Dans t<mte&iljó¿ auWea*; 's’est ; paï^
centditesij 0tnBi|ênàe; par.¡.plusieurs
oentainea Í. qn»1il, faâtî rles) compter,
iQn^ jiûsquîà; ce Jjîurjfd.’ienlre les
E^iisea But*'gjeBide iiEvangélisation
,s’aú;itroovift<il7Í^, un;j bién^ grand
uoiobBei. ;-inlnae iid'entre les; ¡plus
prospères, dont le chiSre des eduïiuüniants.i;hoTûineâ dàpæ^senoitlui
deiilai)pilQ8!iparite I diiënife
glisés iSae^aitíJcetQinanjaniis.tborí]>
m es f aáí.'íf wi iav«ic-j ¡uney as
sembléei lët ¡rinu eoû6eil>4’Egiisey,
voilà d’après :l’,Pr^«9eaimÉtntojifout
ce qu4;ieet ¡requisirdans, le cbamp
del’’Eîrangdlisàtion<,poiir constituer
u^e Eglise et dennef; à ses représentants droit de séance dans
la 1 coôféïcncte ; générale. Et nous
aoçanaes ¡.;de [. oè.m igwj, MtrOiuyent
cetia diapositiéu
Maie. i)malgii4 y;ceî*jri« tïiipPTii^
î-7iii 1 ' f.ae ^ip et ns ip, id V>b«e r vep»'. stu ’;à'çc.i..|ioicft au^si,;,!la;.|l(is.pfio
pertini) enti?«tt)l»'t#flciennes!et Jes
nouvélleSi Egliseei est; .tjerribleoien t
gnaud^j/iMvjjait ¡■of'ih.y'i
; Ma>nteftant,è)e8i!éh09e8 étant ce
q,ue notfl »tenea^.dâi rappeler, dèicaânder, pour les Eglises de d’E*
vangéiisatioQ identité parfaite de
.traitement avec j: les Églises } des
Vallées, prétendre qu bien ¡qqe
leurs ; repfésentauts aient'4wH de
séance dans le Synode.*; avepvyok
non, plus, seulement fXPpPtitiye .
mais délibérative;) ofu (bien.-.qiiJuH
nouveau Synode surgissait àid^té
de l’ancien et entièyementuindépendant de, cfèluïî'éi, 1 rende pdoes
saii|a:une A8eem!bléêiigénéral,e,de3Üï^e-à'.lasi r,eliec entr’euxi etidans
lav)e'dmpQsitiou de llaqueHerles Eglises des Vallées seront à: celles
2
-106«
de l’Evangélisation, comme seize
est à qu|irantli.... iie seraîf ce«‘|)as,i
de la des! pretpièi^s, Sfe li4ror
pieds Roin^ liés à, des ï|diBinieëi
très sincèrement convertis à l'Evangile, noûi^
po U r le répandre, cela encore va ..sans
dire, mais trop peu mâitres d’eüi*
mêmes, d’un côté, ôt de l’autre trop
nouveaux à la vie ecclésiastique ,
pour que l’on pût âvoîr., dàiis là
bonté de leurs résolutions la plus
entière confiance ? Et se conduire
comme on nous y engage n’aurat-il pas été', il ÿ à deux ans et
demi, et ne serait-ce pas encore aujôûrd'hai méconnaître ad plus haut
degré les intérêts de notre Eglise
et de FEvangélisàtion tout eû!sétnble ?
Ce que le Synode d'n 1875 a fait
— anirioié (JUiil des meilleures
dfepoèitiéïrt envers rcËfuvre de l’E-^
vàiîgéîS^atiôTr qiri, après tout , ebt
la sien.Hé, le voici : il' a adopté,
pou# Eglises surgiës de cette
cauVrei üfte’ Gonstitution < Vôi'ga^
nametih^ dàns >leS' limites: dd' laquelle ces Eglises peuvent se? «vouvoir en toute*liberté, et fhire,- pôur
l’âvancônient du règne de Dieu dans
notre patrie, tout ce* à quoi elles
se sentent solhéitéee par leur zélé;
et tout celà à' la seule conditifen ,
bien doùce, nous sembletûl; qué
ni les Coüféfeubes de distiiet,t ni
lâ'Gonfé'renee généralé* nepuissetri,
sans la’sanction do Synede , ap^
porter de inodifioatitni' à' la consti*tution que * d’aeoord'aveé lui, elles
se sont'donnée^ ^ ,
Ori pareil prooédé, Sttérltail-ili
noos le detaandbà« à quieonque *
i’épithèté de ÉùOnaio dont s’est plû
à le gratifier le* Crütîâm^ MftattM
gêiico f
Et si l’on ajoute à ce qui préeûderOes troisconfridj^ationfî l“que
^ute députation des|Eglises
rtouvelles, a, dèa èfcpr^er(|, voix
propositive au sein du Synode des
Vallées, eS;(|fii ïj|i||(iseé pour cette
Église la possibilité de donner son
avis sur loütes les questions qui s’y
débattent, et d’y fiâirè part aux Eglises sœurs de ses Iqmières 2“
Que tout membre des Eglises noutelles peut être élu par ôétlôs des
Églises anciennes qui le trouverait
bon , comme son représentant au
Synode. 3“ Que tout œénlbré des
Églises nouvelles peut, à l’égal de
ceux des Eglises anciennes, être
appëié'par lé Synode â partie
de l’üüe ou d,é Pautre des aimlni^Irati'ons de l’Eglise, vapioi^se,^ notamment de la Commission d'Évangélisation,, e|t aim, pli|jia d’une fois
déjà ce caé i'4àf préémiTO....n’ar
river»i|^'^l ài ri q U e
le Synode a fait, à l'égard des Églises de l’ErangéliSation. et pour
leur téDhoignèr^ii quel point élles
lui sont chères, ët ll s^ïntéréssa à
ïeur présp^^ité^ to'ut.coque, sans
imprudence il lui> était possiMe de
faire ?! Vouloir datèntage, p our le
mefmetfty Qi’esti-cè pæ faire* preuve
d'e plas’dezèle et d’àrdsur, que de
diaeernemenfiet d*epr udenee? N’estçe pas de oceur-j oîey fournir un fiou'vel et* bien regrettable 1 «iipasàt à
deé susceptibilité et à des trrniliV
iaent, qu’il faudrait, ‘au* oontradrè,
tràtalllàr de toutes* ses forces'à
faire! céssoi ?
* San» diOntb les* inténtiODe des
aüteurs dé là propositèoà dofit* il
s’agit Sont tout antres; Sané doute
que lenr seul bu t en les présentant
et en làéoiitenant a *^é de prOdarer
le bied de potte Église* et* ttn dére-
3
WWi'WsâOff v>
lûppam|3ni fiVns f^a^if et ÿiliis ««iif
eiài^e)»]« |de is>ei] eeu'Vre. Mais ùUe
fiÿis de p'^ Il s ici 'le fiàs .içie se
SiO üverür jli,u e ;) ëf 'bpn.npp 1 hti^p,ti oris
fftiw le (qU'il îWuit f^ur oela
qu’-àilàibotiïté ded’inteùtjoB s-aj'QUte
'l’â-projxis, foëàoeoap de diisceme*
mept ,et up sens ,pri^ti^pé pé^ez
épr.oiU|V,é ét spr ,^e l,ui.-fflêjai?'e
poui: o^sistoi" iftflis ;halluj(^i»atiiQB8
des itb^ordas lée pabinet -, detA en
pt0 ‘Sétu^ait 'asisefe ise ddflerién ‘pa
Pe'ille raÿtière.
(Il ,IB«r.
i—*-Wt»
lÜHè pdÔnP étT’angie a étiâ dbadrV.ée par .¿n vlisjîtëur a
Qdeasa le ppeniier .jour de l’an^»ée. :(iU l's’agit 5ei deil’annéejoiive
qui cammence eh mar^). Assez tard
dans raprès iüïdi uû grand
de 150 â '0O.pdO jiüiia fliiî !ttp1îi- '
lO^éisa j^dii;ig^rent leibns ;p»a
aers les bordb de la fnér, débs de
bttt'd’y jedbb des iféehëe qu'ils
dVdieWt bpttl'Bftfis '^hdprtt î’dn'bde
ppi]pappèr•:
,anp^e ,;av,ep ,pRe âme
pure. rjOa fuyait debojiit. firëunis )an petits tgreùpes, et Jregbr'l'es iôpàeé dp la Mer
jï^dîiaïppt ■
Usawa,i.jdd3 dii^W‘ep, )Op ¡pes ïnpg
wuiMi .,àü âwe idl-Jeaïp. iQnelqiies
uns jd'ientr'feux irehvariaient Jeups
pe<ibaà quiite «ebouaieht ebpüite
du dûtd ‘de ‘,fa 'iaeh , et d*àü^
^ps iiiut^ept ,sipj.Rm,ifipUt:leipapuy,^euti.dp .P^ei i9»<i jietlerait pn
6b|el iB>n ik»hi ldai«8 ies .pndéîs>6n diSb^ Pë qdi pr^ëède ‘daps
Ib dbPS ,p'â
jpp jpp Iné'v^' erûpÀclier ,âe
penser leopsbien (il nécessaire
pour pbacun,, de inoas débaprasser
des p4>p)breux ipéche's ¡que nous
ayoiis commis. Us pèsent sur là
pqDscienee oemme un très lourd
fardeau ftt ne laissent auopp repps au iroalbepreuï mortel qui
p’ep a pas encore dtd délivrd
lies ¿uiffl diOdessa ne vqudhaiept .pas commencer une nouvelle année iiansiitre délivrés des
péphés qu'ils opt commis dans lu
cObPaQt de l'année ¡précédente.
Avops-npus ¡pensé,,si ce n’est chaque Jour, au,moips chaque année
à ;P,ous .assurer qpe pps .péobée
son t effacés etique nqpe peieommes
plus sous le poids (de Ip colère de
Piepff Ce iPÎest pas chaque année
aeiulepiept-q,uhl fput pops en assurer,, maiSiCpa,que Jour.que Dieu
pops accorde, car cj^que jppp
nous p.ouvops être lancés dans
l’dtér'nitjé.
.Comm® :l®iioif pe 'Veut ,pas que
,1^ ,npavoîie anode le sarppeoo® *
ehargé âe» ¡pdcMs .commis pendant ,rapRda Æidcédeoie. ooue de(v^ipna vâijier epigneaaem®o*^ â a®
¡qqe l’dtdroMd qui s’^avanqe à grands
P^ypouaJehauOO d®iOb.ùsj. P e 0,0 U s
aurpreope w daop u,os.péchds.
Ccaiil?!®^ ohtiendrpns-floas la
délivrance de aps péchés,- Suffirat-il de Jep Jeter nous-mêmes dans
l’eau? s|je pouvQps popsî,Pauvres
Juifs! N^ont-ils ¿pp .comprepdre
encore que le sang(^s ¡taHreauJE;
et des boucs est insuffisant pour
ôter le péché et que le mouvement ;jjjui degerfiit ¡gp objet
dans la mer n’a pas plus d’efficace,
»ipê.mie .pops iaUafi/sms oo®
çijeurâ ^ps ,)es ,eaO'? .,de, )ia meï*
,pp,s ,péchés,oe s.ecaiept ,pas dav.antàge .eifafiés.
4
108^
Mais ce ijue‘ne peuvent, faire
ni l’eau de la raer, ni l’hysope,
ni les sacrifices , ni les olocaustes,
notre bien-aimé Sauveur a pu le
faire, en offrant sur l’autel du
Calvâil'è* le sacrifice parfait qui
sauve f;.îes croyants. Oui, cher
lecteur, h sang de Jésus Christ
noMs purifie de tûut péché', et si
tu crois en Christ tu as-tu as dès
à présent .la vie éternelle, tu jouis,
dès le raoraent où tu crois, d’uné
paix que tu ne saurais trouver
dans le monde, ~ tu possèdes
la paix de Dieu, que personne ne
peut te ravir. Oh, qu’il est beau
que d’être chrétien!
— Et nos péchés?
— Si tu crois en Jésus Christ,
tu n’a plus à te préoccuper des
péchés commis par le passé, Ils
sont au fond de la mer ; tuais ce
n’ëst pas toi qui les y as jfeté's,
car dans ce cas ils n’y resteraientfpas, ils reviendraient constamment à la surface pour troublèii tôtï'âme. Si tu as pleîné
conâànfie dans lé Rédempteur/'tes.
péchds resteront à jamais au ibnd
de la meri ' où le Seigneur Itîi
même est prêt à les jeter. Nous ¡
aimons te le dire avec les termes
mêmes de la Parole de üièu . Jl
aura encoré compassion' de nous;
U mettra sous ses pieds nos iniquités ; et il jettera tous Hos péchés ati pi'ofond de la mer. ( MichéeVIl. 19);'
______________ t... ■ .,__________^
L'avenir de la Papanté ’
La Papauté’passé, son présent
et son fitoéîtw’, par Honoré Meréu. '
Tel est lé litre d’un petit volume
que ta librairie Sandoz et Fischbacher
a édité dans les premiers Jours de
l’année. Ce livre ne nous paraît avoir
aucune parenté ^¡piriluelle avec celui
que M. l’avocal Réveillaud a publié
quelques semaines plus lard sous le
litre de : La Question religieuse et la
solution protestante',' 'Ou\i'Sç;e que nous
croyons appelé à avoir une influence
décisive sur l’avenir du proleslanlisme
français.
Selon M. Mereu, il y avait dans
l’essence même du christianismeleconcepl d’une domination universelle, et
son fondateur avait conçu un système
philosophique capable de s’é^lendre
d’un bout à l’autre du monde. La pa-'
paulé, qui en a élé pendant lonolemps
la représentation officielle , s’esl graduellement dépouillée de son carpclère
re Î i gieus. Pôii r dèverii v ifné' d rr«l ilu li on
politique; elle a été par là fatalement
obligée à répiidjer les principe-s populaires du chrislianisrne et la base
démocratique qii’ell.e avait à l’origine.
L’appui intéi’essé qu’elle a donrïé aux
gouvernements absolus et tyranniques
lui'¡a fait perdre la conflancfi et le
respect des classes populaires.
Mais sans poursuivre l’analyse de la
première partie de ce livre, nous avons
bâte d’arriver àu chapitre ihlilulé :
VItalie et ta papauté. L’auièur prévoit
que le successeim de-Pie.JX sera! up
iialien'«t qu’il lôppariiepdra PVOhable'
ment l’école modérèé,. La v
dit-ii,'é^t‘p'âi’ la loi liisforique^ îaialertlent Condùilé-'à ühé'-'^assîmilailoii
conditionnelle feaire elle -et 4é pouvoir
polttique,. Pie IX eni-s’enfermarg au
Valican, et en s’inqposant dan% le palais appstolique, la captivité dérisoire
et chimérique que nul |nft prend au
sérieux, qui fait rire les Incrédules et
qui étonne par sa splendeur les fidèles
qui viennent à Rome en y croyant,
Pie IX réfute la théorie historique de
la nécessité du pouvoir temporel pour
l’exercice de l’autorilé spirituelle.
Mais s’il convièiU à sa dignité qu’il
vive et qu’il meiirè dans celte captivité. légendaire où fil (S’esl retranché
depuis,870 , son successeur s’il .persévérait dans cette ellitede, .achèverait
la décadence morale de Î’ïnstiluiion
papale. Le parti catholique en Italie
5
>^109.
né vent pas fesler plus longiernps dans
l’inaction à laquelle Pie IX, l’avait côndarnnè. L’épiscopal lui-même tend secrètement a aba 11 donner l’altitude récalcitranie ^ui lui à été imposée et
qui nuit à ses intérêls te.imporels. Si
le,nouveau pape cdinprend la situation,
il sortira du Vatican, il reprendra ses
fonctions à St. Pierre, il se montrera
dans les nies de Rome, et dès lors
la conciliation, du moins dans ce
qu’elle a d’essénliel , sera un fait
acconipli. * '
L’Italie sè prêtera saris peine à celle
coriCiiiaÜori V elleMâ désire , elle en a
besoin. Lajinonarcliie constitutionnelle
n’a pas dé racines historiques, elle a
besoin de consolider sa situation, car
la démocratie, mine sourdement les
instititlibris adluelles. Tout semble indiquer, dit l^àuleur, qilé l’œuvre inaugurée par le tíercíé'répUblicam de Rómé
aboutira’ à une enlrèp'rise révolutionnaire ; tout indique qu'en Italie l’esprit p'ribliç' coiririience à ’se prêter à
une propagande répübticàine sérieuse.'
La monarchie doit donc préparer l’union
des forcés coiiserVatrices et rechercher
l’amitié dé la papàulé autour de laquelle se grotipenl toutes lés forées
conservatrices de l’iialie èl'dû mcindy
entier. ,Ürte réliolutiûn ferait d’ailleurs
coùcir ;ies Imêmes dangers .V*iá papà'üté'Tu’à'ïa mdnâbchie. ,
Sans, nous arrêter au chapitre qui
a pbüb litTé’i L’IMié et îë''’pqpà:uù à
dkns léqperi’ablé dlí
monlré'lés aváíííagéíí ,’*rtialéfiels popé
t’uri et' splHtnéls poiii* Tàulré, qü’êllés
reiiCéráíéril 'de leur Pnion, bous, arrivons enfin ‘àu'*dernîêr qu'il intitu'Ie :
Condusù)U’‘ét' précision. C’est Iç plus
curieux dri' lîvré^ ’ ’ ‘
L’espéit tnoderné. y est-il dit, tend
à subordonner l’Eglise à l’Etat. L’incrédulité est anjoui''d'hui le dernier
mot du progrès philosophique et il est
à présumer que les inslilutions sorties
du courant de l’incrédulité feront bon
marché des TÎesligesdes vieilles religions.
Il est fatal que la liberté Itie ia religion parceqfe celle-ci a voulu trier la
liberté. La papauté a trois voies à
suivre : persister dans le système de
récalcitrance absolue ; se jeter du côté
dé la délriocralie én devenant le paladiri des libertés de l’avenir;,ou bien
se ,prêter à un compromis habrlèment
combipé.
La première offre de très grandes
difficultés morales et matérielles , la
seconde qui serait la plus habile est
une évenliialilé que l’esprit qui Irègne
aujourd’hui au Vatican exclut absolument. Celle qui paraît s’imposer est
.donc la troisième, savoir l’assiinjîfaiio»
contre les deux pouvoirs. ’•
Il est ceriain que runiffcaiion .des
degx pouvoirs semble devoir sortir de
la situation actuelle avec celle différence que, à^l’avenir ,■ le ppuvoiii spirituel sera subordonné an pouvoir iera>’
porel. Nous croyons même qu’elle se
personnifiera dans un roi-pontife ab
Il serait plus que téméraire d’indiquer
comme possible l’élection' d’un pape
dans la personne d!un descendant de
Viclor-Efnmanuel, mais une pareille
évèntualilé n’est pas impossible. Dans
les premiers siècles, lorsque l’élection
des papes se faisait par l’organe populaire, les pontifes élus qui étaient
quelque fois des<hommes d’épée p:de
riches citoyens t ou même des hommes mariés, recevaient le même jour
les ¡ ordres eédésiastiques, et- la xonsécralion ' épiscopale. Saint Ambroise
cessa d’être préfet de Milan pdur *detrenir pape^.ni ■ i- > h
L’aèsittilation dprtt II est questipn
et qui est'tput'à-fait ,cbnformfe''à Pesprit du temps ,conduira inévitablement
la papauté vers'Isa: yüihe' définitive.
L’Italie ^ra intèréssée’ à faire d’élie
une instiliUiôn purëtnerit hàli'onàle ,
de même que des autrés piiissances
se prêteront volontiers à ce qif elle soit
graduellement dépouillée de son caractère Universel. Le Saint Siège deviendra une institution locale, et les
catholiques des autres pays IrPiiVèront
selon leur tempérament nation'ài ,, le
moyen d’organiser ^ les diverses lliè-^
rarchies religieuses en dehors de toute
autorité extérieure. , *
_Ge sera là, selon M. Mereu, te dernier mot du mouvement catliolique.
6
-UO
So|i|S (?i‘i3Üi|8;iîoqs |oi;l :cfl rd^nnifir
mdV tie Se iise |Pt(f ae,si 011 awe
cQOftiiifiliOfl ripus pe ci:o'ÿpr)s
pas S line asslmflalion) ne ispil, '0nesle à toutes nos libertés d'abord, puis
h la naotiat’cHiè ëfte rn^rpe» 'El, si ies
condbibhis dé la cbn'cÎHdîiotr'bè parâifesarieP't pîiË âsseï Í^vbtíébles à ra papaiïté, notis ne doutpB's riiiHetn,èni qtie
pkf flfle êspllîtion 'hardie pdllè^Ci tWe
ita .drfe'pbeêé.,^ ife 'rtieliTé à ‘la Aêl-e dé
parti 'fiertfitliéat'îtfné et âbbi alisté‘lé ¡pi us
avancé. La fdmftié 'de rspbcalybsé,
intiiDtëè sur ütie 'bêle Obüreiur d’éeariá»e ¿tííH eflè^fiiôrtw 'vêiiië 'de pourpre
et id'jScalitate, >ei elle uiiiait stifSon front
iw nom dtífití M^ê^ë. ‘La, grapde^Ba^
bgtôHé.
............
' A Mtmiëur tcttiMrét >
jbîréçièur diijbumM Zèf^thbin:.
<Aiprèe da denture idhin >artielie éu \Témaia intitulé * md assiste
m culie -míís ^’atífs'.en amie * (jfe
m’abiéiai lan^^di^sée let driste daos Otée
K basées iqite ivenaii de déveilierien Imoi
Lipcirfuie oonduile ide tl’enitemi de
H06 âmes» ûé iréve en rêve je ¡me
tnoove dans )je iPetonnais
ehaqde \parsQftne à ufUi le diabte
s’«bt aditfseé ièl rition loeeur serne
d'effroi en constatant le mal‘q!u’'il rient
de fairi^ tlPi''squ’ufl ,dwui littfpn. de&G^pcl#iU.dlUt6ipi pépétrp (tjtanSiMi^e
claylé appnupail pptit à jpëtit chttqpb
pbyspnpij^iei aniin.da ¡ee to
heijr,iflfitíBrimeP!q*d:image.d!Mnítón4ve
apii, tp’?ppar,U)L, ¡désusiGUriíU lukfppmp
¿i^i ,|à ,'pdui' détruira ,1a ,(bajuv<aii«e ,infliieneq.
'Dès iors ¡lottte ,oraiat£ .ceMè Pt napn
regard éniu suivit ;S^os pouvoir s’a^n
deiít¿hí(iV:!i® iqui rahieapit
ip rqçueilljeiinèhti'ÎP ;rn¡Jiau 4e fîasseipa
jcjii^.e biiie .séweupe^ ifiopta ^sans dis-:
traction.
Le sbptBe .bienfaisant s arrête aiipfps
de ces, messieurs doiii ,ia ftriïiqué décliiiraii j,é pauvre prédicateur; ,î si vous
voulez être mes disciples pe Jugez
point ■ et la .critiqué s’apaise .devaift
fa douce .parole;
« iPéose 'à là sên.iê :iîe iun Hispa ,flwi
est plus précieuse >qiie céile du..eoips »
dit-il à la pétillé damé qdpidey^uue âllenlivé,, oublie le couéanl d’'pir.
« Pauvre aiïligée, tes pêches .Î’acçablent, ,décbarge-les sur ,mùi il (les
iérm,es seroiit bliangêes ,én chants de
Iribtppbe, • ,êi ïes larmes .ci'îocr^ibn
deviennent dé? laiifnes ,h salid.
Les deiiz négociants aussi sentent
rapprbche du tendre .ami qui m,ui"mure
à leur oreille; i aimez Dieu par,dessus
toutes choses et votre part sera grande
au royan nie .dés cSeux I » ,11s puhiiént
leurs affaires pbtir sè nourrir de'la
parole de vie.
Ah ! voici ,1a ,'pauvre mère jndn'ète;
pourra-t-il ,{^ir auprès fuelle ? — Dli!
qui,. ioi plos,promPÎert0«L9*^''®Îll®ti'’’^'* •
tes cheveux mêmes de leur tète ¡Sont
ibus qoinplés.; il ri’en tqmhera aiiqun
sêus la volhrité de mon père ». La
mère recbnnais^nte remet ses .epfanl's
au maître des idéslmêpa» puis, Tespril
tranquille, elle épouteJnsqiPèila;,fifl le
sermon qui p,^,ire,sÔP weur d,e;'forpe
e^¿e,epprfl|.é.
aésna (mç^Lnue ,spn losuvre , bieplaisapie ànpi'és .dé .oes .nf|ri||pés ^délichi-s
hiéssés ^dn 44” ou iprédic^teur.,« l,a
ÇWf'hé, est ,ja'àiién)ié,, lehf dlf-ît,. ,élle
sppporteiôui. » pl céPxi-çi céhlÇiwieôulem ; daps le plus^ prpfpn d, f.e cupdlé ment.
« pie prejtóreménl 'la poutre.,qui.é»i
dans ibn œil, avant ffe ,Vpir la paille
qui -est 'dans qelpi (le iônmroehàm!»
murmiirè-l-,ilà.'ces he
séni,èléurs voisins;; .repris
CQnEfiién.çe,, ; ils rpviehnenl à des i sériliraenls pl.uSj,cl]aritàhlés.
ià .ptaigriârsihéàucqup 'la pa,uvr^4aipe
qiji êvai't été ,distraite par 'lldffrè ,dii
çhaüfiÇépieds et j’.atien(|iajs, son.tbpr .avec
vihpauénee,, jésùs Ae l’a pas ,hp"'iée non •pins. « .Gé „due tu , as .péfpA
la préflicâiipp ^st ÿién compensé
;■ racle d’ambür téinbigiié;jpar 'ta
ÍÍ
de
par
7
voiisine BHe’ ëcouia pliïs atienii^
metii rSehatïffêe'püt- ce ëôwffl'e
Noire çHér Sáiíveiii:il’Ou!hliattl.pas non
plus le prédlcaleur auque/ il recOmrpandivii; l’ouBfi de' liii-rtiême ponr ne
penser qu’aux;. vérUé's. <ju11, de''‘'>îi
seigner.
ÈnAqie servicie lerPiipé, épus sortons
et i,e vois le rayon céïesie envelopper
chaq,ii& rttOtnbre dp là COfigrégaiion ;
Jésus est; encore jà!' Jésus nous accompag.ne 1' oe, crains pTu? ríen, |«: sais
maïnléttatft quë nous ne' somnies; pas
iiyrés seuls à Satan I Uh ami plus puissant que; i'eitnefni est aussi toujoiirs
li pour noos aider ü te combatiré,
Cjjuràge donc frères! Il nous dît: dotiez
avec tndj V » nous; sprirmes forts â"vec
Liiî, et lit victOiVd sprà écîiUülié ;. Ueiinemi est écrasé', ÎITh dU,. Ùes quélques
réfièsibij's eticpiiiigerpnt peui-^tre lis
âîmeS craintives, en ïeitr obnnaot fksSurâiicé que l’ttiuvrB dü, S« Êsprft, opire
plus, puissamment qil'’'ôp ne ‘le crOÎh
EéS* KcmWéS* éf lëi- rtlBnVHlseis pensées
sQismeeédent râpidemdntj dans uo ecewrr;
maisi Ghriet est InipuriS? li poiMi puriifier l’airaQspbère corrompue par le
souffle impur dé respril du mal. Que
celio pèiasëe âtiTfe Beaucpup d Jnies
sons UégSdn dir DiéU'tfanimmvde'eM^
ned ett de. véi'iléili
Telles sbnu^ Maneiëur.^ los jéQexiôns
3m; m'.antvété suggérées par la'.leeture
e Ml article dé votre honoré jpumal
du 22;courant ; si vous îés jugez dignes
d^V êtré insérées en réponse, je vons
orie d’y ajoirton^ d’y pesranoh«- «n de
l«ë ieteF'eotnmë vouSi lei jugera?! bptt>
Veuillez recevoir,,, Baj^sieirr le Oirec!leur, avec-tOiUie votre.tamilfe, les salutations è'fnpresséés et affëci'aeitses de
celle qui ne dbdno sa sigMture qiie
pour vous.
Le 28 mars Ì878.
Gdurrier de llvangélisatioa
Notre courrier est bref pour aujourd’hur. Ib est tout contana dans-Jes
quelques mots suivants qui sont em-1
pruntés à la Fomglia Gristiana :
* Swivenons-noiiS‘ que laf grande
cau.vre de l'Eglise ne» oimsisW pas é
faire des toiS' et des ràglemoots, mais
à) évangéliser, La conversian de beaitcoup d’imes Ibrtifiwa beaucoup ptes
l’Eglise de ü^isU en lialio que dix
eonstiimions et vingt assenvblSée géfiè>'
raies » .
-ir;r-.-TT-T;, -„tiitir-.rin: ei-ri.| "..;i "ictoÉtta
On- rions assore que le Syndio dé
PiviPiisiBi' n’acoorïte jawaîs et a formellement dédarif sâ^ résolutidir do rte temak donnor laipermtssiioil iA lii'dr ues
eoiifus de pistoleti ài in$e ttoce ni diauitoriser utt bal publk. Sit cè renseifmetment est eiiacli, ooemua noue aivons tout
lt«& dé la croira;. (kmis faisans les vœux
leei plus! stncèrefs pour qnéil sait cnoidlenii- loagVeHii|)s dans cetlfe dnaiigo él
que son exompte seit) imité par ions
les sfndiOSide iwkS Vélléesetid'ailteura.
tMnMiié,, — Ea Ulnwnbre. .dés députés a dÎRculé le traité de cômwejcé
avec l'a Îraace. Plusieurs oraiëtuis sé
sont Ihiis entendre é,l en dernier fieu],
le rapporléur du pro|el» fhori. Luzz^lJ.
— Après raaopiipn de ce traité ét
rexamen dé: q,UelqpéSauiré,â questions,
et suriqul la réponse à ,qpelqpés üilerpell'atipns, là Cnainbre sé prorogera,
pour pèd'dé temps,, péo'daat leS: ÎBVés
dé .Pâques.
te ihihislêrë Câimlî ., dopjîe prôt*
grarriiné a été. finidernerit repu par
divois groupes dé lé gAubbe,, üüréîi
réussi a établir nft aéeord .entré îês
divérà uariiS' dé, cette partie de ïa
CbâiïiÈre elfâ recônsiiliiôr naftd.énn'e
majorilé', le lé que lés élécUOiis dU 5
npyembi’.é pavaient faUe , ou â
ipéti près, Câifoii ' y, aurait cpiuribué
en déclarant que lé mirii'stéfe veut
être et se maintenir fidèle aux prihaipes dé la^ gmiebe^ awieeiÈ'^otHittn&r
¡«veo elle^ :|eb «ûimoèiiîera. pnst’aiiitudé de lu ifit^iieriqui coBéinuesrftjèiAé
pars oréer dlubsiiiaeles! ani cabiciet iGaicttli i«nt ( quoi ctelwifci »éstaea fidüeittu
8
J12„
programme qu’i! a exposé devant la
Chambre, en assumant le jjouvoir. Ce
programme est en pea de mois le suivant : respect du Statut, développement des franchises constitutionnelles,
liberté vraie des élections,, extension
du droit électoral, diminution progressive , et dans la limite du possible,
des impôts les plus pesants et les plus
impopulaires, — celui du sel et de la
moûlure; —^ pour la question des chemifls de fer, renquêleni la construction
des lignes.les plus urgentes. i
iLéon XÏII a tenu son premier’consistoire jeudi 28 mars, dans lequel il
a prononcé une. allocution aux cardinaux ¡qui lui ont répondu par l'organe
du cardinal camerlingue Di Pietro.
Dans son allocution le pape fait d’abord
l’éloge de Pie IX et expose les sentiments de crainte avec lequel il a accepté lailiare. llidéclare qu’il e entend
diriger tous ses soins à l’inviolable
conservation du dépôt de la foi catholique^^ la garde fidèle dei droits de
l’EgK^ie^ elnJ*Siê®e apOétofiqué' enfin
aux mesures les plus propres à assurer
le salut de tous»,. — Ailleurs le pape
parlé des ' dilflçu'llés au mitielf destínelas, il a été appelé au soirverain
poa,i¥i^èat, et dit ; « Le 8rêge aposto«
iïque, flépoqillé par la ¡violence de son
domâiiie' ténjporel, ép est rédifil au
point 'de'Ae .pouvoir jôuir en aucune
maniéréi'dé l’exeréipe entier, libre et
et indépéhliani dë sa puissance ». —
Les íóurAáux 'fo'nf observed que le cardinal Di Piétl^o'^dans sa réporise pe dit
[>as un ,mqt du pouvoir temptirél ; ils
oiiènl du reste la ipodération çje,l’allocution dp papé et;affirment toujours
plus ses dësseins de conciliation. Il
aurait éré décidé au Vatican que le
parti clérical prendra part aux élections
administratives et politiques. Telies seraient les vues du pape, d’accord avec
son.secrétaire d’Elal le cardinal Franchi
et avec son camerlingue le cardinal
pi Pietro. , , •
' 9M0«l<at» «i’Offéiff. — Le traité
de San Slefano entre la Russie et la
Turquie! connu dans son texte intégral,' a ftiit jeter les» hauts cris en Anglelette, îqui le considère pomnie une
provocation contre l’Europe et contre
f’Angieterre, dont i| préjudicie les intérêts. Il n’est plus question du congrès. L'Angleterre se prépare à la
guerre. Lord Derb^, opposé a la guerre
a donné sa démission et a été remplacé par lord Salisbury.
A Vienne on demande des modifications au traité de San Slefano ; et
la Russie afin d’isoler Î’Aùgleterre et
de donner satisfaction à'l’Autriche, a
envoyé auprès du gouvernement autrichien le généra) Ignalieff, qui a eu
de longues conférences avec Andrassy,
On en ignore le résultat. Mais on ne
croit pas qu’il ait ehlièrement réiissi.
Si',l’Autriche est gagnée aux .idées'de
L1 Russie, l’Angleterr^e s,e décid^i a difficilement pour'la. guerre, L’^üiriche,
de son côté craint Ijaitiiudè de l’Allemagne , si elle prend parti cpnlre la
Russie. — Nous en sommes donc encore à un momanl ife lensipn et de
pénible incertitude. , , ' ' V
Par le traité de San ^lefao^Ip(Monténégro, aug^andi-t! la ^rbieip comme
Uesl déjà la 'Réumiemie f rosiié'éhtièi’«ment indépèndante. La Bulgarie forme
lin étal soiis la suzeraineté d'éjfe P.ér’te,
mais souilla; hajUtOiiprotactipn de l’Europe et surtout de la Russie. ) La Turquie. garde la Bosnie et d'Erzegoüie ,
là' Maèédoine, I’Epii^e,' l’ÀlbEÎnîfe' Constantinople ,, enfin le tiers, de ses .possessions e,ti Europe,des li;onçpns d'étals.
' La Roumanie est, aussi méoontenle
du traité qui lui ôte la possession des
bouches du Danube“.
La France, l’Ualie et Allemagne gardent encore la neutralité., ;
ENCORE POUR LES INCENDIÉS
DU CROÜZET.
De M'“ Marie Bert de-Lyon 30 fr. forj.
‘ r—~ —î—*' ' -i \ ' ...
Ermïst Robektv gérant et Ad^iim(ff«kvr.
Pignerol, Impr. Cbiantore et Mas'cafelli