1
1 ■ M r 'B. LéwMí' i^odéráteur
VPOMABetTOj.
Quarante-huitiàme année.
lé Juin 1913
N. 24.
»
H
03
O
PU
V
L ËCHO
PARAISSANT CHAQUE VENDREDI
Prix d’abonnement par an;
Vallées Yaudolses . . Fr. 2.50 — Italie .... Fr. 3,00
Etranger.........................................>5
Plus a’un exemplaire à la même adresse, chacun . » 4
Allemagne, Autriche-Hongrie, Belgique, Brésil, Danemark,
Egypte, Hollande, Suède, Suisse, par abonnement
Poetai selon Accord de Vienne....................» 3,00
On s’abonne: à Torre Pellice au bureau d’administration et à
l’Imprimerie Alpine; dans toutes les paroisses,chez MM.les
Pasteurs.
L’abonnement se paye d’avance.
Pour tontes les annonees, s’adrener à l’Imprimerie Alplnei
concessionnaire. ■______
S’adremer pour laBédaetlon AM.C.-A.Tron, past., Torre PrfWce,
et pour l’Administration à M. J. Coïsso», prof., Torre Pelltce.
Tout changement d’adresse coûte 15 centimes, sauf ceux du
commencement de l’année. j t
Les changements non accompagnés de la somme de 15 cent,
ne seront pas pris en considération.
Que toutes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimables..... dignes de louange, occupent vos pensées. (Phil. IV,
!►
<
m
Q
>
TJ
O
m
H
tu
SOMMAIRE:
Avis — La raine Wilhelmine à Paris — Courrier Anglo-Américain — Courrier de l’Evangélisation —Correspondance — Etait-ce
vraiment du ronflant î — Chronique Vaudoise — Feuilleton : Le trésor de grand prix
— Bibliographie— Nouvelles politiques.
Ecole Latine du Pomaret.
Les examens d’admission auront lieu
D. V., vendredi 21 courant, dès 7 heures dû matin.
Prière à MM. les pasteurs des paroisses intéressées de l’annoncer du
haut de la chaire.
Ail heures, même jour, aura lieu
la traditionnelle fête des promotions,
à laquelle le public est cordialement
invité.
Pomaret, le 6 juin 1912.
La Direction.
Liceo-Ginnasio Pareggiato.
Gli esami di ammissione alle varie
classi del Ginnasio e del Liceo incominceranno il 26 corrente, alle ore 7.
Gli esami di licenza liceale sono dal
Ministero fissati per i giorni:
1 luglio - Componimento italiano.
4 » -Versione dal latino in italiano.
6 > - Versione dall’italiano in latino
Gli esami di licenza ginnasiale verranno stabiliti in seguito dal R. Provveditore, d’accordo col Capo Istituto
ed il R. Commissario.
Torrepellice, 13 giugno 1912.
Il Preside G. Maggiore.
LA REINE WILHELMINE A PARIS.
Les journaux nous apportent les détails de la visite de la reine de Hollande à Paris. Elle a été reçue à l’Elysée et à l’Hôtel de ville avec tous
les honneurs dus à une souveraine, et
partout elle a été vivement acclamée.
Mais ce que nous tenons surtout à mentionner dans cette visite, c’est l’exemple donné par Wilhelmine en se rendant, le jour du dimanche, au culte
qui se célébi-ait au temple du St-Esprit, où devait prêcher M. E. Lächeret,
chapelain de la reine. Elle s’est rendue au service public, tenant dans ses
mains la Bible et le recueil de cantiques, exemple que nous voudrions
voir suivre par tous les chrétiens allant au temple.
Dans l’après-midi elle se rendit à
l’Oratoire où elle fut reçue par les pasteurs Couve et Roberty; de là elle dirigea ses pas vers le petit jardin où
se trouve le monument de Coligny.
Après les deux discours des pasteurs
Couve et Roberty, la reine prononce,
d’une voix émue les paroles suivantes :
< Messieurs,
« Jç suis vraiméüt recoi^nalssautü
des paroles que vous nous avez adressées en nous souhaitant une si aimable
bienvenue et je vous remercie sincèrement pour les bons vœux que vous nous
avez exprimés. Quelle pensée édifiante
de nous savoir tous ici présents unis
dans la foi vivante en Christ. C’est elle
qui nous donne le droit de nous nommer les enfants spirituels des ancêtres
pour lesquels nous éprouvons une si
profonde vénération et qui forme les
liens bien fermes qui nous attachent,
dans ce pays, à nos frères et sœurs
dans la foi. L’amiral de Coligny a connu
le secret de la force héroïque fondée
sur la ferme confiance en Dieu et il
nous a laissé l’exemple d’une vie entière consacrée à Dieu et à sa cause.
« En érigeant ce monument, la postérité reconnaissante lui a rendu un
hommage auquel je suis bien heureuse
de pouvoir m’associer aujourd’hui. En
nous réunissant autour de cette statue,
nous élevons nos cœurs à Dieu et cherchons avant tout sa gloire.
« Je souhaite vivement que toute
âme qui croit au Christ comme en son
Sauveur soit fortifiée dans cette foi et
que nous devenions de pins en plus les
témoins ardents du Seigneur ».
« La souveraine prend alors une
couronne de lauriers naturels ornée
de rubans rouges à son chiffre et à sa
devise « Je les espreuves tous. Je maintiendrai ! » et avec un geste, très simple
et très noble à la fois la dépose devant
la statue de Coligny, en disant, tournée
vers cette image :
« Gaspard de Coligny, amiral de
France, grand champion de la sainte
cause de Dieu, aïeul de la maison
d’Orange-Nassau, je dépose au pied de
ta statue mes humbles hommages ».
« La pieuse cérémonie est terminée.
De nouveau les acclamations retentissent et c’est au milieu d’une ovation
que s’éloigne la reine.
« Un peu avant la cérémonie, la
reine avait donné, à M. B. Couve, la
cravate de commandeur de l’ordre
privé de la maison d’Orange-Nassau
et à MM. Roberty, Lächeret et Diény
la croix d’officier du même ordre.
« Cette cérémonie a attiré l’attention
publique sur l’amiral de Coligny, le
martyr de la foi protestante en France,
le serviteur fidèle à Dieu et à sa patrie ».
Heureux les peuples qui sont gouvernés par de tels souverains. Le savoir faire, l’amabilité, la finesse politique, le libéralisme sont de belles
qualités pour gouverner, mais croire
en Dieu, l’adorer publiquement, placer
en Lui toute la confiance, voilà ce qui
vaut bien mieux encore. Avec de tels
souverains les peuples n’ont rien à
craindre, car ils savent que c’est Dieu,
après tout, qui guide, puisque c’est de
lui qu’on attend la sagesse et la prudence.
L’exemple que vient de donner la
reine de Hollande à Paris, doit être
précieux aux protestants français et à
chaque chrétien, à quelconque nationalité qu’il appartienne.
Ç. A. Tbon.
Courrier Anglo-Américain.
La lutte entre Taft et Roosvejt pour
la présidence, devient scandaleuse;
on n’épargne ni les invectives, ni les
gros mots. Le président Taft a perdu
beaucoup de sa popularité, pour avoir
violé la Constitution, en envoyant un
ambassadeur à Rome, pour complimenter le pape d’avoir nommé deux cardinaux américains.
8 La grande philanthrope, fondatrice de la Croix-Rouge américaine,
miss Clara Barton, vient de mourir à
l’âgé de 91 ans, en sa résidence de
Glen Echo (Maryland). C’est une des
femmes qui ont le plus mérité de l’humanité.
On l’avait surnommée à juste titre
la « Florence Nightingale américaine ».
Elle.idéhuta comme maîtresse d’école
et inaugura son œuvre humanitaire
sur les champs de bataille de la guerre
de Sécession en 1861. Elle la poursuivit^endant la guerre franco-allemande
où on la trouve soignant les blessés à
Metz, Strasbourg, Belfort, Wœrth, Montbéliard, puis à Paris, après la chute
de la Commune.
Elle fonda la Croix-Rouge américaine en 1881. Elle ne borna pas son
œuvre aux champs de bataille, mais
l’étendit aux interventions humanitaires de toute nature. On la vit à la tête
de toutes les initiatives tendant à secourir les victimes des incendies de
forêts de Michigan, des inondations du
Mississipi et de l’Ohio, de la famine
du Texas, de l’épidémie de fièvre jaune
de la Floride, de la famine de Russie
en 1892, des massacres d’Arménie, du
raz de marée de Galveston, des camps
de reconcentradosâe Cuba, de la guerre
hispano-américaine de 1898.
8 L’évêque de Londres ayant fait
nommer un nouveau chancelier, se
trouve beaucoup plus à son aise, en
face des transgressions des lois ecclésiastiques. C’est ainsi qu’on à autorisé
une croix sur un autel.
8 A Biery on a arrêté et emprisonné
un prédicateur appartenant à la croisade de Kensit, et cela, pour avoir
parlé contre le catholicisme! Pauvre
Angleterre !
8 Dans la convocation des évêques du Nord d’Angleterre, on a traité
la question des habits sacerdotaux lors
de la célébration de la Ste-Cène. Cinq
évêques, c’est à dire ceux de Liverpool, Manchester, Sodor et Man, Newcastle et Carlyle se sont opposés à toute
innovation; cinq autres, y compris l’archevêque de York auraient volontiers
cédé la partie aux ritualistes. Nous ne
comprenons pas ia largeur de l’évêque
de Durham, le D*^ Moule!
8 L’évêque fi’ Oxford propose fie ,
partager son diocèse en trois avec trois
évêques. Nous Croyons qu’il y a là un
danger pour l’Eglise Anglicane, qui ne
peut plus compter sur la , fidélité de
tous ses évêques.
8 Nous annonçons avec peine le départ de M“® Arbuthnol, la présidente
de l’association des femmes protestam
tes, ayant pour but de Combattre le
catholicisme et le ritualisme. Elle a
été fidèle jusqu’à la fin dans sa noble
mission. _________ ~
GOÜBtieil DE L’BflffiEUSmOIl.
Veuillez me permettre. Monsieur le
Directeur, ‘ de vous donner quelques
nouvelles de l’Evangélisation.
Nous devons nous considérer comme
les employés du Comité, mais comme les
envoyés de l’Eglise Vaudoise. Comme
tels il faudrait qu’il existe entre les
Eglises de la mission et les Eglises des
Vallées la même relation qu’entre la
mère et les filles. Si ce lien n’existe
pas toujours c’est à nous la faute, car
nous devrions parler plus souvent
de l’Evangélisation dans votre estimé
journal. Je reconnais en cela mon tort.
Cela dit pour m’excuser je suis obligé
de partager mon champ d’activité en
trois sections distinctes. Châtillon et
environs, Verrès et environs, Carema
et environs, pour traiter le sujet. Je
parlerai d’abord de Châtillon.
Au point de vue pittoresque Châtillon
et environs est une localité digne
d’être visitée. Vous trouvez là sur la
Marmore au débouché du Valtournenche trois ponts qui vous parlent de
l’époque romaine et de l’époque moderne et ils sont dignes d’être visités.
Sur la rive droite de la Doire se
dresse le Château d’Ussel qui nous
parle de l’époque féodale.
Plus loin à l’Est la gentille et coquette Saint Vincent nous offre tout
ce que le confort moderne peut offrir
aux « villeggianti » qui viennent ici pour
une cure d’eau ou une cure d’air.
Mais ce n’est pas de l’alpinisme que
je veux faire, je veux vous dire deux
mots sur l’Evangélisation de ce riant
paysage. J’ai reçu à la fin de décembre
une lettre d’un maçon de Châtillon qui
m’a fort réjoui.^ Ayant dû einigrer en
Suisse en quête de travail il a rapporté
de ce pays la Bible qu’il lit avec assiduité. H me priait, dans sa lettre, de
lui procurer un almanach à effeuiller
pour avoir chaque jour une méditation de la Bible. Je ne me suis pas
fait prier pour le lui procurer et maintenant il a l’avantage chaque soir de
lire un texte de la Bible avec méditation. H faudrait que chaque famille
protestante en fasse autant.
Le pharmacien catholique de Châtil
loû dirige afimirablement uq cinéma-
2
tographc ut il iJ^e ei\|’CMvUo pUw|curs
scènes bibliqu0s, y’efi i^rnièi-einent
avec un curé i^^ntreli^ tr^illntérëssant à ce su|ét qui ^é|;|ter^t ||êtrq
rfeproduit, et qüe'pouï^iaèl railbfis de®
brièvetéje ne puis faire. Qu’il me suffise
de dire que souvent les enfants des
ténèbres devancent les enfants de lumière sur plusieurs points. Ah certes
le cinématographe mis au service d’une
bonne cause est un instrument puissant. Je voudrais que le pharmacien,
catholique de Châtillon eût partout des
imitateurs. ?
J’aurais cette année quatre cathécumènes à instruire à C.hâtillon mais il
faudrait pour cela m’arrêter un peu plus
là-haut pour les suivre de près et cela
occasionnerait trop de frais au .Comité
et je ne le fais pas par raison d’économie ! Quand est-ce qu’ on pourra
avoir pour ce Mandement de 14000
habitants environ un lieu de culte ?
Dieu seul le sait et en a les moyens.
2® Environs de Verrès. A Verrès une
société anonyme avait implanté un
« cotoniflcio » mais elle fit banqueroute
et ainsi on ferma-le cotoniflcio. Cette
société était fortement appuyée par le
clergé. Il serait à désirer qu’une nouvelle administration libérale ou socialiste prît en main la direction de ce
magnifique établissement.
A Montj ovet j ’ai dû preudre la parole
sur la tombe d’une pauvre femme qui
est morte après dq longs mois de souffrances.
" J’ai pu parler sur l’Evangile après
que le curé eut achevé la cérémonie
catholique ce qui a fait d’autant mieux
ressortir la simplicité de notre culte.
J’avais visité presque toutes les semaines cette malheureuse femme et
j’ai souvent prié pour elle.
A Champ de Praz j’ai pu faire le
discours de promotion aux examens de
proscioglimento. Les élèves de notre
école ont fait de bons examens. Je puis
dire qu’une parfaite harmonie a régné
entre tous les instituteurs et j’ai pu
même donner des leçons à l’école catholique ou mieux Communale.
Nous sommes ici la seule Commune
de la Vallée où les protestants et les
catholiques sont sur le même pied«
d’égalité.
J’ai pu aussi parler au cimetière sur
la tombe d’un catholique qui spirituellement se rattachait à l’Eglise de Christ
par la conviction et par la foi. Il
n’avait pas ouvertement fait le pas
vers l’Evangile. Ils sont plus nombreux
que nous le pensons ceux-là.
A Verrès on m’a promis au cinématographe de donner une conférence
sur la Tripolitaine et je compte en
donner une autre sur la « liberté de
la pensée ».
Il est évident que nous devons profiter de tous les moyens légitimes pour
propager nos idées. (A suivre).
CORRESPONDANCE
Cher Monsieur,
Permettez-moi de rectifier quelques
inexactitudes publiées par nos journaux concernant la votation du projet
d’administration unique à la Conférence de District des Vallées.
1* Je lis dans La Luce que le projet a obtenu 30 voix favorables, 18
contraires et une dizaine d’abstentions.
Je fais appel à votre témoignage comme président pour que vous déclariez
si les abstenus ont été comptés ou si
les procès verbaux en font mention.
Pour mpi, je û’ai re^rgué ^ue
^abstenus, et,, du reste,., lorsque la votation ie fait par assi# et levé (comme
ícela a |té lecas au VîUar) on ne||Snt
tpas.; cp^pte^^èà abstentions. ^ ^
'^"Îj’Aè'hisatore Alpino publie que
l’art, 24 (La sede legale délia Tayola
è Torre Pellicej a été approuvé par
30 contre 18 et 3 abstentions. Cet article n’a jamais été mis en votation,
pas plus que les autres ; c’est l’ensemble du projet qui a été approuvé par
30 favorables contre 18 contraires.
3“ h’Echo des Vallées à son tour
écrit : « La Conférence en adoptant le
« projet a modifié l’art. 100, en dpn« nant 4 membres de la Table aux
« Vallées, 4 à l’évangélisation, le Moi dérateur pouvant être choisi indiffé« remment d’nn côté ou de l’autre » .
La Conférence n’a nullement voté
-l’article sous cette forme, même si dans
la discussion on à fait allusion à cette
représentation plus ou moins proportionnelle. La Conférence s’est contentée
de modifier l’article 100 comme suit :
« La Tavola si compone di nove membri » (sei ministri e tre laici) au lieu
de « La Tavola si compone àr sette
membri (cinque ministri e due laici).
Veuillez recevoir, cher monsieur,
mes cordiales salutations.
Un membre de la Confèrence.
Nous ne pouvons qu’approuver les
observations de notre correspondant.
Nous n’avons jamais eu plus de 52
votants et quand l’ensemble du projet
a été voté le second jour, un député et
le pasteur de St-Jean n’étaient plus là.
ETIIT-CE VRAIMENT DU RONFLANT?
(A propos de l’enseignement du français).
Très spirituel et très français l’article que M. j. c. a bien voulu nous
faire goûter à propos de ces bb^fvations malencontreuses que je me suis
permis, oh l’audacieux! de livrer à la
presse.
Il est bien vrai que pour abattre mes
« sarcasmes plus ou moins spirituels »,
pour flétrir mon « zèle aveugle » et
pour démolir tout ce qu’il y a de « grossier et de tant soit peu présomptueux »
dans ce que j'ai écrit pour faire gémir d’autres que la presse, il n’était
probablement pas indispensable de
monter sur ses grands chevaux, de
prendre si facilement la chèvre, de se
donner le haut ton, d’échanger des mouches pour des éléphants, ni, spécialement, de faire voir au lecteur tare
pour bare.
Oui, de tout ce que vous m’avez fait
dire, M. j. c., il faut en rabattre! Je
le regrette bien mais je dois le faire
pour rentrer dans votre estime qui
m’est très précieuse, quoique je sente,
moi-même, d’être non seulement sans
« mérite réel » mais sans nul droit à
une considération spéciale de votre
part. Aussi, pour tâcher de désabuser
le lecteur alarmé, irai-je reproduire,
en raccourci, ce que mon article contenait et non pas ce qu’on veut m’y
faire dire.
S’il se peut faire que vous y retrouviez « un air de supériorité qui vous
blesse », chose qui vous serait absolument subjective, je vous défie bien
d’y voir, même lointainement, un « mépris mal dissimulé, voire même la
moindre intention de mépriser « maman » que l'on m’a accusé de battre
à tort et à travers.
Voulez-vous me suivre et nous allons, si possible, vous le faire toucher
aux doigts.
Mon but était ine semble-Lil très
clair: réformer, si possible la méthode
d’enseignement, généralement adoptée
vaux Vallées (cela me résulte,'ne vous
en déplaise M. j. c., d’informations bien
sûres et dignes de foi), non pas pour
le simple fait qu’elle peut paraître surannée, mais parce que le peu d’expérience que j’ai de l’école m’a démontré que la « méthode naturelle » est,
de beaucoup, la meilleure que nous
ayons pour «miscere utile dulci », pour
«apprendre la grammaire en se j ouant»,
direz-vous avec votre air très gentiment goguenard, et pour obtenir aussi
d’excellents résultats.
Ce sera de la pure vanité que de
croire à son expéiùence didactique lorsque hier encore on était vos élèves :
vous êtes bien libre de le croire et je
ne saurais m’y opposer.
L’autre motif qui m’a poussé à vous
« régenter », dit M. j. c., c’est, comme
il en convient lui-même, « que le français des Vallées laisse plutôt à désirer ». Il laisse à désirer : 1“ par son
manque de vitalité ; 2° par son caractère trop archaïque ; 3° par son lexique
trop restreint; 4“ par sa mauvaise prononciation (voir Lanterna Pinerolese
N° 22); 5® par son orthographe trop
généralement méconnue.
Voilà les bases du « diagnostic » et
en voici le triste résultat, celui qui a
fait esclandre, celui qui a suscité les
huées contre moi « enfant ingrat » qui
bat ma mère de ce « coup de massue »,
qui vient, heureusement, de très bas,
M. j. c. vous l’a dit, et qui a été très
bien traduit : « Chez nous la langue
française est mal enseignée, très mal
parlée et plus que très mal écrite ».
« ..... Ce sont des choses rudes »
«......j’en conviens, je l’avoue »,
mais je n’aurais jamais cru que ce fût
également rude de faire comprendre
qu’il s’agissait d’une expression hyperbolique. J’ignorais qu’avec certaines
personnes il est bon de dire : « Le phyloxéra a frappé la telle région, mais
il y a pourtant telle plantation, mieux
protégée, qui n’en a pas été atteinte » ;
ou bien encore : « L’Italie a souffert
du choléra, mais tous les Italiens n’en
sont pas morts ». Eh bien! je le dis
maintenant: Le français chez nous est
très bien enseigné, excellemment parlé
et superbement écrit par maintes personnes, mais la grande majorité de notre peuple le connaît fort peu.
Messieurs, parquez vous donc, si ça
vous fait plaisir, derrière cette exception et vous pourrez vous croire délivrés de mes accusations, de mes « insultes », s. V. p., (voir M. j. c.); souvenez-vous, d’ailleur, qu’ils ne viennent que d’un « présomptueux » qui
n’est rien et qui, peut-être, a devant
soi cette seule chimère que l’on appelle un « bel avenir ».
Ami lecteur, était-ce donc du ronflant que ce si maigre article ? Valaitil bien la peine de faire les hauts cris?
C’est à toi d’en juger.
Quant à moi :
......vous me fltes seigneur
En me répondant beaucoup d’honneur.
Et maintenant je remets les armes
au râtelier dans l’espoir que vous ne
m’en vouliez pas trop, mon cher M.
j. c., si je n’ai pas fait
comme le chien de Jean Nivelle
qui s’enfuit quand on l’appelle.
Et surtout point de rancune!
Silvio P. Pons.
J’use du droit qui m’est conféré, par
ma qualité de membre du Comité de
Rédaction de VEcho^ pour répondre
immédiatement à da lettre de M. P. une lettre dont j’aurais pu supprimer
toutes, les allusions à la dernière partie de mon premier article - qhi ne
visait plus M. Pons - mais que j’ai tenu
à insérer textuellement, sans altérer
d’une 'lettre le manuscrit or iginal.
Vous m’accusez, mon brave ami,
d’être « monté sur mes grands chevaux ». Relisez mon article et vous
verrez que rien n’est moins exaèt. Je
n’avais pas de raisons plausibles' pomme fâcher, et je persiste à croiré que
le ton légèrement satirique avec lequel
je me suis efforcé de traduire l’impression du public vaudois, était celui qui
convenait ie mieux, quoi qu’eii pense
l’anonyme dont les appréciations désobligeantes ne me troublent nullement.
Je pourrais m’arrêter ici et renvoyer le lecteur compétent à votre
lettre même, en l'invitant à la relire
avec attention. Il y a là de quoi justifier amplement les critiques que j’ai
cru devoir faire à vos articles. Quoi!
votre but était de « réformer - pesezmoi ce « réformer » - la méthod,e d’enseignemeht, génèràdémenl. adoptée aux
Vallées ».' Or, je le répète, à supposer
que notre, méthode ait besoin d’être
réformée, ce n’est pas à un jeune homme sans expérience et qui - il l’avoue
lui-même - hier encore était assis sur
les bancs de nos écoles, à venir nous
le dire et nous le répéter de ce ton
cavalier. Voilà ce qui fait oublier tout
ce qu’il peut y avoir de sensé dans vos
quatre articles que je résume comme
suit : Vous enseignez, vous parlez, vous
écrivez déplorablement le français ;
mais j’ai pitié de vous et je m’en vais
vous indiquer la bonne, la saine méthode pour « changer tout cela ».
Et surtout, ne ‘nous dites plus, de
grâce, qu’en nous accusant d'ignorance
et d’incompétence, vous usiez « d’une
expression hyperbolique »: la suite de
vos articles a surabondamment prouvé
que vous avez voulu généraliser. « La
grande majorité de notre peuple cohnaît fort;peu le français », dites-vous.
Parfaitement, mais est-ce que la « grande majorité » non seulement de notre
peuple mais des Italiens connaît beaucoup mieux l’italien ? Et que diriezvousd’un jeune docteur ès-lettres,sorti
de nos Vallées et frais émoulu de l’Université - voyez si je vous mets en
bonne compagnie - venait nous dire à
brûle pourpoint : Vous qnsèigiièz,' -slbás
parlez, vous écrivez déplorablement
l’italien, bien plus mal qu’on ne le
parle ou qu’on ne l’écrit à Sienne ou
à Rotne ?
Vous visez trop haut, mon bon monsieur. Voyez-vous, nous aurons beau
faire, mais vous, moi et la très « grande
majorité des Vaudois » nous ne parlerons, nous n’écrirons jamais qu’un
français d’à côté, approximatif, et jamais le langage de Paris, de Lyon ou
de Tours. Prenons-en stoïquement notre parti. Je ne veux nullement dire
par là que l’enseignement du français
- tout comme celui de toute autre branche d’études - ne laisse rien à désirer,
et que la totalité de ceux qui s’y consacrent soit toujours à la hauteur de
la tâche. Non, je sais qu’il nous reste
là aussi des progrès à réaliser; mais
je sais en outre que c’est en faisant
appel au zèle éclairé et consciencieux
de nos collègues de tous les degrés
qu’on approchera du très modeste but
que nous poursuivons tous, et non pas
en leur donnant des coups d’étrivières.
J. COÏSSON,
3
‘
fe
CHRONIOl^UDOISE
La Tour. Vendredi dernier, comme déjà nous l’avions annoncé, ont eu
lieu les obsèques du 1)"^ James Oibson,
décédé à S. Remo et transporté à la
Tour. Le service eut lieu dans le temple auquel prirent part MM. C. A. Tron,
B. Léger et B. Gardiol. Au cimetière
après la lecture de quelques versets,
M. le pasteur A. Brochet termina par
la prière. Nous tenons à remercier vivement les amis qui sont accourus pour
témoigner leur sympathie à M. et M“°
William Gibson, et d’une manière spéciale le collège qui est intervenu en
corps.
Nous pouvons assurer M. W. Gibson
que l’Eglise de la Tour fera son possible pour répondre à son attente, en
entourant avec respect cette tombe qui
renferme les dépouilles mortelles de
son cher père.
Ü Dimanche soir, le 8 juin, la société Pra del Torno a réuni ses amis,
dans la grande salle du Pensionnat,
pour entendre le résultat obtenu pendant l’année qui vient de s’écouler. La
société qui est passablement nombreuse, a vaillamment travaillé à éveiller l’intérêt pour les missions, et a été
fortement encouragée partout où elle
a tenu des réunions. Toutes les paroisses des Vallées ont été visitées sauf
Pramol. La société peut envoyer au
Comité de Paris quelque chose de plus
que l’année dernière. Le président M.
César Gay, après un discours pétri d’idées sérieuses sur l’idéal que la société
se propose, et sur l’apostolat de l’activité sociale que l’on réclame aujourd’hui, présente le compte rendu et M.
Jalla celui qui concerne les finances,
après quoi prennent successivement
la parole : MM. Falchi, C. A. Tron, le
missionnaire L. Jalla, le prof. Attilio
Jalla, le missionnaire de la Chine
Garnier et Grill, président de la Balziglia. La séance se clôt par une prière
du pasteur Tron.
Ü Deux membres de notre Eglise
viennent d’être rappelés par le Maître :
David Martinat décédé à Turin dans
sa 50’”® année et notre sœur Favat née
Davit décédée au Refuge Charles-Albert. — Que le Seigneur par sa force
veuille soutenir les familles affligées.
S Le lieutenant comptable M. Margaria, après avoir passé trois mois à
Tripoli, est de retour au milieu de nous.
Ü M. le comte de Rorà, président
<|é la Croix-Rouge de la section de
Turin, vient d’envoyer une lettre de
remerciements à M. le chev. off. A.
Vinay, èn lui accusant réception de
200 francs versés par les étudiants au
Collège et aidés par l’administration,
obtenant ainsi que le Collège soit considéré comme socio perpetuo de cette
noble association. Cet acte honore les
étudiants, auxquels nous exprimons notre reconnaissance.
O Mardi à quatre heures un long
convoi funèbre accompagnait au champ
du repos les dépouilles mortelles de
Madeleine Mûris, la compagne fidèle
4u régent émérite M. Henri Bein, dée&iée après quelques jours seulement
de maladie. Nous adressons à notre
frère et à sa famille l’expression de
notre vive sympathie chrétienne. Que
Dieu veuille soutenir nos amis dans
leur épreuve.
La famille Bein nous prie de remercier tous ceux qui ont bien voulu
Ç?èa4re part à leur deuil^ en assistant
au service funèbre et en accompagnant
au champ du repos celle que Dieu a
rappelée à lui, à l’âge de 45 ans.
Rodoret. M. le pasteur Henri Pons
vient d’obtenir un subside de la Commune pour réparer l’école centrale.
8 Le jour du Statuto, plusieurs membres de la société ouvrière du Val StMartin, se donnèrent rendez-vous aux
Fontaines où il y eut un modeste banquet, après quoi messieurs Pons, pasteur et Luigi Rostagno, instituteur,
prononcèrent des discours fort applaudis.
Turin. L’Eglise Italienne de Turin
qui à dater du P juillet aura cessé
d’exister, ayant été incorporée à la
paroisse, a voulu avant de cesser de
vivre montrer toute sa vitalité. En effet, si nous sommes bien informés, au
delà de 30 membres auraient été admis dans le cours de l’année, par profession publique ou par certificat. En
outre elle aurait envoyé à la caisse
centrale deux mille francs. Nous nous
réjouissons d’autant plus de ces résultats, que nous n’aurons plus l’occasion
de les constater.
Villar. Actes liturgiques de mai. Baptêmes: Planchón Louis, de Jean et
de Jourdan Susette (Ruà) — Salomon
Jean Louis, de David et de Rambaud
Catherine (Garniers) —- Janavel Catherine et Janavel Marguerite, de Paul
et Baridon Marguerite (Fen menu)
— Charbonnier Robert Teodorico, de
Pierre et de Nicolet Marie (Ville). —
Mariage: Baridon Jean (de Ciavoun
de Vila) avecTalmon Marguerite Constance (Saret).
C83) l_E
TRÉSOR DE GRAND PRIX
PAR
MARGUERITE S. COMRIE
TOULOUSE
SOCIÉTÉ DES LIVRES RELIGIEUX
— Il me semble que la nuit vient bien vite,
dit Eisa.
— Oui, mais nous avançons aussi rapidement.
Tu n’as pas peur, j’espère ?
Eisa avait tressailli, et l’on entendait un léger bruit.
— Bah 1 ce n’est assurément personne.
La voix lui manqua tout à coup, et elle pâlit
étrangement. Eisa, en se retournant, vit glisser entre les arbres la silhouette bien connue
du père Gaspard. Il s’approcha d’elles. Si elles
avaient pu voir l’étonnement du jésuite, elles
auraient été un peu rassurées.
— Bonsoir, Mesdemoiselles ; il paraît que,
comme moi, vous profitez de cette belle soirée pour faire une promenade. Puis-je vous
demander quel précieux butin vous avez récolté en chemin ?
Et son regard scrutateur se fixait sur la
brouette.
Marguerite ne répondant pas, le père Gaspard se tourna vers Eisa; celle-ci ne songea
pas un instant à déguiser la vérité; elle leva
ses grands yeux pensifs, et le regardant bien
en face ;
— C’est un berceau d’enfant, dit-elle.
Le jésuite ricana.
— Je vous croyais l’une et l’autre trop grandes pour jouer à la poupée.
Avec un profond salut il s’éloigna.
______ (à suivre).
bibliographie.
Minerva
Sommario del f® giugno 1912.
Questioni del giorno — Note e Noterelle: 1
nostri Cruscanti - Un caso di coscienza - Un
albo d’oro - Le medaglie ai richiamati - Le
Univer.sità popolari in America - Postilla etimologica-Colloquium - Rivista delle Riviste:
Cavalleria e dirigibili: da Stuart a Zeppelin La donna tedesca — Letteratura e politica negli
Stati Uniti - L’apostolato delle Università - Una
diocesi singolare - I legumi neU’alimentazione
dei malati - Stabilimenti per la cura del radium
— Attraverso le Riviste Italiane: Le Aquile
rowane ip Africa - {confini della patria it^lii^na
nei canti dei suoi poeti - Concetti d’arte di
Arrigo Boito - L’industria della lana nel Biellese - Per le industrie termali e clinaatiehe
d’Italia - II . piano di guerra di Marcantonio
Colonna dopò Ìa vittoria di Lepanto - Sionétti
in vernacolo ed epigrammi - Il tiro a segno e
il tiro ridotto - I primi dieci anni della conquista algerina - I Dardanelli nella storia e
nella politica - Come siamo andati a Tripoli Napoleone e San Marino - Gustave de Molinari
— 11 costante valore italico - Bellezza antica
e bellezza moderna - La Cina contemporanea
— Leggendo e annotando — Fra libri vecchi e
nuovi,: Th. Moreux: « Les reportages sensationnels de Julius Snow - Le miroir sombre L’énigme martienne — Notizie Bibliografiche
— Fra Riviste e Giornali.
La foi et la Pratique des Quakers
par J^hn Rowntreè, Prix : un frane.
Genève, Librairie Jeheber.
Ce petit livre de 100 pages est à peu près
comme un Catéchisme, faisant connaître les
doctrines et la vie intime religieuse de cette
société bien connue dans le monde entier. On
y découvrira, en le lisant, bien des choses
précieuses qui étaient inconnues au plus grand
nombre.
CONCORSO AD IMPIEGO.
È apèrto U concorso al posto di Avchìvistaprotocòllista negli uffici della Provincia, con
lo stipendio iniziale di L. 3630, sotto l’osservanza dei regolamenti che sono o saranno in
vigore.
Per essere ammesso al concorso è necessario
dimostrare con gli opportuni documenti :
а) di essere cittadino italiano;
б) di aver compiuto l’età di ventun anni e
non aver oltrepassato il compimento di trentacinque al 25 giugno 1912;
e) di aver conseguita la licenza di Liceo o
di Istituto tecnico;
d) di non avér riportata alcuna condanna
penale e di essere di buona condotta morale,
avvertendo che i relativi certificati devono essere rilasciati dopo il 31 maggio corrente.
Il concorso ha luogo complessivamente per
titoli e per esami che saranno scritti ed orali
Dei titoli e degli esami giudicherà una Commissione da nominarsi dalla Deputazione provinciale, che procederà alla nomina in conformità del regolamento.
11 candidato che sarà eletto dovrà assumere
l’ufficio quindici giorni dopo la comunicazione
della nomina.
La domanda e tutti i documenti sovrindicati
dovranno pervenire alla Deputazione provinciale non più tardi delle ore diciasette del
giorno venticinque giugno p. v.
Torino, 30 Maggio 1912.
Il Presidente della Deputazione provinciale
L. GIORDANO.
-’4 ■ ■ ■ ■
®]\ouvelles politiques.
Uh combat très sanglant a été livré
à Zànzour, à 25 Km. à l’ouest de Tripoli par nos troupes qui ont réussi à
chasser l’ennemi des positions où ils’était fortifié depuis longtemps. Cè
sonttnos troupes qui ont pris l’offensive... Samedi dernier de grand matin,
la division du général Camerana composée de 14 bataillons d’infanterie,
plusieurs batteries d’artillerie et une
brigade de cavalerie s’est avancée vers
les hàuteurs qui dominent l’oasis de
Zanzour et elle s’est emparée des retranchements turco-arabes après plusieurs heures de combat. Pendant ce
temps une force importante de turcoarabes dessinait une attaque contre le
fianc de notre armée, pour tâcher de
le prendre à revers en tentant un mouvement offensif sur Gargaresch. Mais
là ser tenait la réserve composée d’un
bataillon d’ascaris, d’une brigade de
cavalerie et d’une batterie de montagne, la brigade du général Montuori,
massée aux puits de Bou-Meliane se
tenait prête à intervenir. Ainsi y a eu
deux actions simultanées, l’attaque du
général Camerana contre les positions
qui dominent Zanzour, et la contreattàqhe de l’ennemi contre Gargaresch
sur les derrières de cette première division. La bataille a eu une grande
ampleur et constitue un de nos plus
brillants succès en Afrique. L’ennemi
a laissé plus de mille morts sur le
terrain, les pertes de notre côté sont,
d’après le communiqué officiel de 30
morts et de 252 blessés# Cette victoire
a une grande importance tant au point
de vue militaire qu’au point de vue
moral, et il ne reste plus qu’à occuper Zuara pour être maîtres de toute
la côte jusqu’à la frontière tunisienne.
Le fil télégraphique qui relie Bengasi à Syracuse vient d’être posé. Pour
l’inauguration le général Bricola, ôommandant la place deBengasi, a échangé
des télégrammes de salutations cordiales avec M. Giolitti et le ministre
de la guerre. .
Le procès contre le commandant Albenga, accusé comme étant responsable de l’échouement du cuirassé San
Giorgio, a eu pour résultat l’absolution complète de l’imputé. L’amiral
Cagni, défenseur d’office, a si bien
réussi à prouver l’innocence du capitaine Albenga que l’accusation a été
retirée par le ministère public et l’acquittement est venu de soi. On se demande pourtant à qui doit remonter
la responsabilité d’une catastrophe qui
semble vraiment devoir provenir d’une
négligence impardonnable.
Une catastrophe maritime a de nouveau frappé la France. Le sous^marin
Vendémiaire a été coupé en deux par
le cuirassé d’escadre Saint-Louis, au
cours des grandes manœuvres, près du
cap de La Hague. Il a immédiatement coulé et les 25 hommes d’équipage avec deux officiers doivent avoir
péri immédiatement. La profondeur du
fond et la violence des courants rendent inutiles les efforts tentés pour relever le submergible, et même si Pon
y réussira tout espoir est vain pour
la vie des malheureux qui y ont trouvé
leur tombe. ï
Angleterre. La grève générale proclamée par les inscrits maritimes dans
tous les ports du royaume commenée
à donner quelques inquiétudes. Après
les pertes énormes causées par la grève
des mineurs on espérait que le commerce britannique n’aurait plus à subir d’aussi graves crises. Les maritimes du Hâvre se sont mis aussi en
grève, peut-être par solidarité avec
leurs confrères d’outre Manche.
Hongrie. Les violences ont continué
à la Chambre des députés avec un
crescendo épouvantable. Les tapageurs
.n’ont tenu aucun compte du décret
d’expulsion prononcé par la commission disciplinaire et il a fallu de nouveau expulser par la force une trentaine de députés. Le troisièrue jour la
police gardait l’entrée pour empêcher
les exclus d’entrer. Mais un membre
de l’opposition a forcé la coihsigne et
tiré, en pleine séance, trois coups de
révolver contre le comte Tisza qui
heureusement n’a pas été atteint. Puis
il s’est lui-même logé une balle dans
la tête. Le coup n’a pas été mortel.
Le comte Tisza a gagné une popularité énorme et à Vienne comme à Budapest on le proclame le sauveur de
la monarchie hongroise.
Amérique. La ville de New-York a
inauguré dimanche dernier un monument grandiose à Cristophe Colomb,
œuvre du sculpteur Lorado Taft, parent
du président des Etats-Unis. A la présence du président lui-même et d’une
foule de cent mille personnes, notre
ambassadeur a évoqué la mémoire du
grand italien et M. Taft a expriin^i’admii’ation de toute la nation américaine
pour la mémoire du navigateur génois.
E. L.
Ab. payés et non quittancés.
1912: B.my Bounous, ancien, Peumian (solde
1912) - J. Jahier f. Jean, Pramol - J. Geaime
(Pracastel), La Tour.
C.-A. Tron, Directeur^responsabki
W-'-
4
SOUCHÈRES HAUTES
(Vallée de Pragela)
À 5 minutes de l’arrêt de l’automobile
llili f î^lii
Service de restaurant - Cuisine soignée
Pensions pour familles.
■.... Prix modérés ii(iiimiiijiii)ii)iiiiiiimiitii)
HENRI PONS, ’propriétaire.
POLVERE
. . ^ .--------' Pi> dentifricia
del Pr, «lOIIV UIAVA, American Dentisi.
2, Via Quintino Sella — MILANO.
Prezzo della scatola Lire una. — Per posta
contro vaglia o francobolli, Lire 1,10. ’
PEINTURE MODERNE
systèmes uationnanx et étrangers
Mils éè PBs
Via Velili Setiembre - H. 3
Peinture à la fresque et à l’huile
Tapisseries en papiers et incrustations
Blanchissages à la chaux
Dorures, etc.
Prix modérés
D.“ D. RIVOIR
MÉDECIN DENTISTE
REÇOIT TOUS VES JOURS
l**pi*^8 utidi d’une heure ù quatre
DENTS ET DENTIERS ARTIFICIELS
|Ooooooe3eeo@e»o<
MALADIES
DES VOIES URINAIRES
Reins - Vessie
Prostate - Urèthre
Doclear S. COLOMBIIVO
'S'S' SPECIALISTE
ancien assistant à l’hôpital Necker
de Paris
Turin - 30, Via Orto Botanico
Téléphone 23726
S.‘ VINCENT - Vallée d’Aoste
(La Carlsbad d’Italie)
Hitel-Pension des Vignes.
Grand Châlet Restaurant - Skating
Ring - Beau jardin - Séjour tranquille
- Confort moderne - Cure de lait.
Réduction de prix pour juin et septembre. D. PAGETTO, Propr.
Chez le prof. ém. N. TOÜRN
«vrÆss- à Torre Pellice
PENSION DE FAMILLE
Education des enfants de Vaudois disséminés et éloignés des
moyens d’instruction.
L'EMULSION MUSTON
h base de pure huile de Foie de Morue ambrée de Bergen (60 ®/o) et
d’Hypophosphites de Chaux (1 «/o) et de Soude (0,60 »/«); est d’une
efficacité incontestable dans tous états de déchéance : Tuberculose, Bronchites, Rachitisme, Scrofulose, Lymphatisme et Neurasthénie,
et surtout chez les Enfants faibles et chloroanémiés, comme médicamment prophylactique de toute valeur.
L.e ^oiii en est très agréable
Elle est fraîchement et soigneusement préparée par les
PHARMACIES D' ftEYMOIVAT & MüSTOIV
TORRE PELLICE
TÉLÉPHONE INTERCOMMUNAL SM.
SSSSOOSSSOS:kS8SSSS8üSS
Studio Dentislico Mecc”
diretto dal Sig. P. A. MOIlUOil D. D. S„
Laureato e premiato all’Università di Cincinnati (S. U. d’America), Vice-Presidente
Onorario dell’Associazione dei diplomati Dentisti della suddetta Università.
TORIIVO s Via S. Quintina, N. 15 - Piano I®
angolo Corso Re Umberto (lato Nord)
—. ToaiiE rEi,i.i*E ——
Casa Ugo - Piano II» - Ogni Sabato.
8888888888^88888888888
Q Dogi. ARDIJIIVO FERREROn
ex-chef Interne
DE LA CLINjgUE OTO-RINO-LARINGOLOGIQUE DE TURIN
et assistant dea bdpitaiix de Paris.
^ Spécialiste pour les maladies
iimiiiiiiimifjiiiimiimnmimimnmiiiiijiiiiijimiiiimimiiiiit
Q du IMEÆ
0 de la OORGE:
ei des ORElLiLiElS
y Guérison sûre et rapide (en 24
»1 heures) des défauts de respiraX tion nasale.
0
TURIN - Via Goito, 6 (près de la
X Gare Centrale) de 1 h. à 4 de l’après-midi.
CASSA DI RISPARMIO DI TORINO
SEDE CENTRALE: Via Alfieri, N. 7.
SEDI SUCCURSALI
Barge . aperta Lunedì, Giovedì e Domenica.
Cavour . » Martedì, Sàbato e Domenica.
Torre Pellice » Mercoledì, Venerdì e Domenica.
Porosa Argentina aperta Mercoledì e Domenica.
Presso le suindicate Sedi Succursali si eseguiscono le seguenti operazioni :
^ToTe a’ttenden?i''f tvlÌrf «iparmio al 3,50 0(0, a determinate categorie di per
Srnahero^dfL 100 massimo credito di L. 2000 ed un disponibile
"^crnSe”" lai libretti a mezzo di assegni (chèques), pagabili alla Sede
Limitatamente alle Sedi di BARGE e di TORRE PELLICE :
Emissione di Mretti nominativi ma pagabili al portatore, al 2,75 OiO con un massimo
ciedito di L. 2o.000 ed un disponìbile giornaliero di L. 2500. ’
In tutte le Sedi Succursali sopraindicate :
Si fanno acquisti di rendita dello Stato o di titoli della specie di quelli che la Cassa
ÌZefSà.''"' depositanti, e nell’interesse ^di questfse ne esigono le
Si ammettono come contanti i vaglia cambiari e i tagliandi di rendita scaduti
lStfdellf''c'^ra'^st Nazionale di Previdenza e depositi sui
Si accettano domande per essere trasmesse alla Sede Centrale per quanto riguardano
Mutui e conti correnti ipotecari.
Operazioni di riporto e di anticipazioni.
Accettazione di titoli in amministrazione contro un diritto di L. 0 50 ver mille o
fi azione di mille lire sul valore nominale dei titoli depositati. ^
Accettazione gratuita di titoli in amministrazione per conto dei depositanti di viccolo risparmio fino alla concorrenza di L. 3000 a,eposttanct ai pic
Sconto di cambiali con garanzie reali e personali.
Sconti di favore ad Istituti che si occupano del credito agrario.
Serai''suTL®orr^^“^*"’'* Nazionale contro gli infortuni degli
A TALI ISTANZE VERRÀ DATO PRONTISSIMO CORSO
Il Prendente ^ Direttore generale
C. Ferrerò di Cambiano. Franco Franchi.
VOLETE LA SALUTE?!
DO Ü
^ <3;
O CD
I»’ A O Q A
o fl
I O I
ANTICANIZIE-MIGONE
tonico ricostituente del Sangue.
ACQUA-NDCERA-UMBRA
< Sorgente-Angelica »
Esportazione in tutto il mondo,
rrodttslon« amtufi iQ.OOQ.OpO di bottigUo.
RIDONA IN BREVE TEMPO E SENZA DISTURBI
Al CAPELLI BIANCHI ED ALLA BARBA IL COLORE PRIMITIVO
k- ^ u“" P’'?PaTato speciale indicato per ridonare alla barba ed ai capelli
bianchi ed indeboliti, colore, bellezza e vitalità della prima giovSa
senza rnacchiare ne la biancheria, nè la pelle. Questa impareggiabile
composizione pei capelli non è una tintura, ma un’acqua di soave pro
fumo che non macchia nè la biancheria ne la
pelle e che si adopera con la massima facilità
^ ®P®, tezza. Essa agisce sul bulbo dei capelli
e della barba fornendone il nutrimento necessario e cioè ridonando loro il colore
primitivo, favorendone lo sviluppo e rendendoli flessibili, morbidi ed arrestandone la
caduta, inoltre pulisce prontamente la cotenna
e fa sparire la forfora. — Una sola bottiglia
basta per conseguire un effetto sorprendente.
A-r-TESTATO
Signori MIGONE & C. — Milano
Finalmente ho potuto trovare una preparazione che
mi ridonasse ai capelli ed alla barba il colore primitivo,
la freschezza e la bf llezza della gioventù senza avere il
,, minimo disturbo nelJ'appIicazinne.
una sola bottiglia della vostra Anticanizie mi bastò ed ora non ho un solo pelo bianco
bono pienamente convinto che questa vostra specialità non è una tintura, ma un'acciua che
non macchia nè la biancheria, nè la pelle ed agisce sulla cute e sui bulbi dei peli facendo
scomparire totalmente le pellicole e rinforzando le radici dei capelli, tanto che ora essi
non cadono piu» mentre corsi perìcolo dì diventare calvo. PEIRANI ENRICO
Costa L. 4 la bottiglia, cent. 80 In più per la spedizione- 2 bottiglie L. 8* ‘ 3 bottiglie L. 11 franche di porto ed è in vendita
presso tutti i Farmacisti» Parrucchieri e Droghieri.
SI SPEDISCE CON LA MASSIMA SEGRETEZZA
m»Aii^
< p*r l«l«rt
CONSflVUiONl.
ANGElOMISOni.c:
hét,m,»n r.é l»..M n
MILANO
I «»Mi WH . niitM MI. notT^
^ I *ti •- ikiM ùmÌ ’
Deposito Generale da MIGONE & ¿.»Via Orefici (fía,mi, ci.if.ie, ««MI LA NO.
ÌORRg fBLWCB — WPIUMBRIB ALPI«».
j
«
1
■:à